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Arianespace/Esa


Chevalier Gilles
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Il y a 17 heures, Boule75 a dit :

Il y a une coquille, là, n'est-ce pas ? La densité annoncée du méthane est supérieure à celle de l'hydrogène.

Je dois avouer ne pas bien comprendre le raisonnement, en plus : les avantages d'une moindre corrosion sont clairs, mais espèrent-ils en plus un gain d'encombrement par le recours à un carburant plus dense ? Et ce seul gain d'encombrement permettrait de franchir un seuil en dépit d'un rendement massique inférieur ?

Moindre encombrement du carburant et de son réservoir c’est une moindre perte par trainé aérodynamique qui annule l’avantage de l’hydrogène pourtant  plus énergétique. Le méthane a d’autres avantages.

Le méthane ne génère pas de suie comme le kérosène pourtant purifié et débarrassé de son souffre pour donner le fameux RP-1. Très bon point pour la réutilisation. Il est aussi moins cher.

Comparé à l’hydrogène cette fois, il a des performances moindres, mais on y perd pas tant que ça : une ISP trop importante n’est pas optimal du point de vue du rendement si la vitesse d’éjection des gaz est très différente du lanceur généralement beaucoup plus lent ; et dans ce cas l’énergie cinétique de la propulsion est très médiocrement communiqué à la fusée. 

Les réservoirs peuvent être pressurisés avec des vapeurs du carburant plutôt que d’avoir recours à un complexe système à base de bombonne d’hélium. C’est en tout cas comme ça que compte procéder ULA pour son futur lanceur.  

La température de liquéfaction n’est pas très loin de celle de l’oxygène liquide, une autre facilité pour la gestion du circuit d’alimentation.

Et j’en oublie.

 

L’ironie est qu’il est fallu attendre toutes ces décennies et l’essai de toutes les combinaisons possibles d’ergols pour développer sérieusement une propulsion à partir de méthane, dont les propriétés sont connues depuis longtemps pourtant.

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"Le lanceur Vega a réussi ses épreuves de qualification 
Entre 2012 et 2015, le jeune lanceur Vega a suivi une série
d'épreuves, dans le cadre du programme de démonstration Verta. Au cours de cinq vols, qui furent autant de tests, comme celui de l'IXV, démonstrateur de rentrée atmosphérique contrôlée, Vega a prouvé ses capacités et aussi montré des défauts de jeunesse, qui ont pu être corrigés. Arianespace peut maintenant démarrer la phase d’exploitation avec un bon lanceur pour les satellites institutionnels européens de 1.500 kg, un créneau dont l'entreprise était absente. (...)
Ce programme a démontré qu'une cadence de lancements de trois tirs par an ne posait pas de problème particulier de production industrielle des différents éléments du lanceur."
http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-lanceur-vega-reussi-epreuves-qualification-61168/

En toile de fond, il y a toujours la thématique de la production et donc des coûts de fabrication.

Se servir d'un lanceur réutilisable implique d'abaisser la cadence des fournisseurs. Leurs investissements risquent d'en souffrir ... Sauf si on assiste en parallèle à une augmentation du nombre total de lancements.

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Le ‎12‎/‎01‎/‎2016à13:58, Shorr kan a dit :

Moindre encombrement du carburant et de son réservoir c’est une moindre perte par trainé aérodynamique qui annule l’avantage de l’hydrogène pourtant  plus énergétique. Le méthane a d’autres avantages.

 

Le méthane ne génère pas de suie comme le kérosène pourtant purifié et débarrassé de son souffre pour donner le fameux RP-1. Très bon point pour la réutilisation. Il est aussi moins cher.

 

Comparé à l’hydrogène cette fois, il a des performances moindres, mais on y perd pas tant que ça : une ISP trop importante n’est pas optimal du point de vue du rendement si la vitesse d’éjection des gaz est très différente du lanceur généralement beaucoup plus lent ; et dans ce cas l’énergie cinétique de la propulsion est très médiocrement communiqué à la fusée. 

 

Les réservoirs peuvent être pressurisés avec des vapeurs du carburant plutôt que d’avoir recours à un complexe système à base de bombonne d’hélium. C’est en tout cas comme ça que compte procéder ULA pour son futur lanceur.  

 

La température de liquéfaction n’est pas très loin de celle de l’oxygène liquide, une autre facilité pour la gestion du circuit d’alimentation.

 

Et j’en oublie.

 

 

 

L’ironie est qu’il est fallu attendre toutes ces décennies et l’essai de toutes les combinaisons possibles d’ergols pour développer sérieusement une propulsion à partir de méthane, dont les propriétés sont connues depuis longtemps pourtant.

 

Content de voir que nous aussi, nous bossons sur le couple MethaLox.
Mais pourquoi avoir attendu autant ? Quelles sont les subtilités ennuyeuses du méthane ? Pyrotechnie (allumage) plus capricieuse qu'un KeroLOx ?

Car pour le stockage c'est en effet autrement plus simple que H2 ! Et, dans des hypothèses "lointaines", CH4/O2 serait un bon candidat pour "production in-situ" des ergols (car pour obtenir du RP-1, si il n'y a pas eu de passé organique sur l'astre en question ... bonne chance !).

 

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  • 2 weeks later...

Pas mal d'informations dans cet article sur Ariane 6, notamment sur la rationalisation industrielle :

http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/01/28/01008-20160128ARTFIG00292-ariane-6-sera-fabriquee-a-l-horizontale.php

 

L'article, sans les illusrations :

"

VIDÉO - La joint-venture entre Airbus et Safran chargée de la conception du futur lanceur européen a donné jeudi de nouveaux éléments sur le design et l'organisation industrielle 

C'est une petite révolution: le futur lanceur lourd européen Ariane 6, dont le premier tir est prévu pour 2020, sera en partie assemblé à l'horizontal, comme les fusées russes Soyouz qui ont investi le Centre spatial guyanais de Kourou en 2011. Les deux premiers étages seront notamment raccordés en position couchée avant que l'ensemble ne soit relevé puis acheminé sur le pas de tir. Ce n'est qu'à ce moment que les boosters solides à poudre seront fixés sur le corps principal de la fusée et que la coiffe (contenant le ou les satellites à placer en orbite) sera intégrée au lanceur. 

Cette stratégie est très différente de ce que faisaient les Européens jusqu'à aujourd'hui. Toute l'intégration se faisait à la verticale, avant que le lanceur fin prêt ne soit amené sur son pas de tir. Le Cnes, l'agence spatiale française, qui a été chargé de la construction des infrastructures d'assemblage et du pas de tir d'Ariane 6, ne partira pas complètement de zéro. Elle va pouvoir s'appuyer sur l'expérience accumulée avec les Russes lors de l'implantation de Soyouz à Kourou entre 2005 et 2011.
«Cette organisation va permettre de travailler en parallèle sur les différents éléments-clés», explique Alain Charmeau, président exécutif d'Airbus Safran Launchers (ASL), la récente joint-venture en charge de la conception et de la production des lanceurs européens. «On devrait pouvoir diviser par deux environ le temps d'assemblage ce qui devrait permettre de passer facilement de 7 ou 8 lancements annuels aujourd'hui avec Ariane 5 à une douzaine avec Ariane 6.»

Ariane 6 plus longue de cinq mètres
L'intégration horizontale présente aussi l'avantage de ne pas nécessiter la construction d'un bâtiment tout en hauteur, plus difficile à dimensionner et à climatiser. C'est d'autant plus intéressant qu'Ariane 6 fait 60 mètres de haut, soit cinq de plus que sa prédecesseure. Cette taille accrue permet, par exemple, de simplifier la tuyère du moteur cryogénique ré-allumable Vinci de l'étage supérieur qui ne sera pas rétractable. «C'était un peu un rêve d'ingénieurs», commente Alain Charmeau. «Or, pour dire les choses de façon un peu abrupte, on essaye au contraire en ce moment de faire sortir les ingénieurs de leur bureau d'études pour les amener à l'atelier. L'objectif principal est clairement la réduction des coûts.» 
Le lanceur doté de deux boosters (Ariane 62), qui sera notamment chargé d'envoyer les satellites scientifiques de l'Agence spatiale européenne (ESA), ne doit pas coûter plus de 70 millions d'euros. En toute vraisemblance, il devrait à terme remplacer le Soyouz dans le portefeuille d'Arianespace. Le coût de la version équipée de quatre boosters (Ariane 64), capable d'emporter des charges utiles deux fois plus lourdes, ne devrait lui pas dépasser 115 millions d'euros. A titre de comparaison, un lancement d'Ariane 5, plus proche de cette deuxième configuration, avoisine aujourd'hui les 160 millions d'euros.

«On essaye au contraire en ce moment de faire sortir les ingénieurs de leur bureau d'études pour les amener à l'atelier»
Alain Charmeau, président exécutif d'Airbus Safran Launchers (ASL)

Pour rester dans les clous, ASL tente de rationnaliser au maximum l'organisation industrielle en s'appuyant sur des filières d'excellence, tout en tenant compte de l'impératif de «retour géographique» de l'ESA qui prévoit que les pays membres récupèrent une charge de production équivalente à leur investissement financier. Un casse-tête pas toujours simple à gérer. Les grandes pièces métalliques seront désormais toutes fabriquées en Allemagne par MT Aerospace, et non plus dans différents pays. Les grandes pièces composite seront-elles produites par l'espagnol Casa. La coiffe revient au Suisse Ruag. Etc.

L'autre piste est technologique. Les activateurs pyrotechniques vont être remplacés par des systèmes laser aux normes de sécurité plus souple. L'impression 3D doit aussi permettre de remplacer une partie des assemblages de pièces complexes. Pour finir, il existe un facteur d'échelle évident: ASL prévoit la production de 35 boosters par an, contre une dizaine aujourd'hui pour Ariane 5. Leur coût unitaire devrait s'en trouver fortement réduit. 

"

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Je voudrai réagir sur l'histoire de l'assemblage Horizontal.

Peut-être qu'un expert me contredira mais j'ai l'impression que le fait de passer à un mode horizontal "à la Russe" est vraiment le symptôme que cette A6 est optimisée au niveau des coûts et moins au niveau de la performance maximale. En couchant la fusée, il me semble qu'il va bien falloir construire plus solide que si elle était constamment à la verticale. Un ami qui a travaillé sur A5 m'avait expliqué que si on couchait A5 les réservoirs s'écrouleraient sous leur propre poids...même à vide.

 

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Il y a 17 heures, TarpTent a dit :

Personnellement, je n'avais pas encore entendu parler de cette techno : "Les activateurs pyrotechniques vont être remplacés par des systèmes laser aux normes de sécurité plus souple."

D'autres fusées les utilisent déjà ?

Technologie déjà utilisée pour les Statoréacteurs.

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Il y a 9 heures, Julien a dit :

Je voudrai réagir sur l'histoire de l'assemblage Horizontal.

Peut-être qu'un expert me contredira mais j'ai l'impression que le fait de passer à un mode horizontal "à la Russe" est vraiment le symptôme que cette A6 est optimisée au niveau des coûts et moins au niveau de la performance maximale. En couchant la fusée, il me semble qu'il va bien falloir construire plus solide que si elle était constamment à la verticale. Un ami qui a travaillé sur A5 m'avait expliqué que si on couchait A5 les réservoirs s'écrouleraient sous leur propre poids...même à vide.

 

Ca me parait faux. Puisque l'etage principal d'A5 arrive par bateau a l'horizontal.

Il faut évidement prévoir les choses différemment pour le process d'A6. Mais je suis pas sur que ce soit beaucoup plus lourd. C'est un peu comme les boosters. Tu ne peux pas les accrocher n'importe ou. Il te faut prévoir des point d'encrages spécifiques.

Sinon quelques news:

http://spacenews.com/airbus-safran-launchers-1st-ariane-6-batch-contract-bid-by-end-year/

Si tout se passe bien:

  • Rapport d’étape a l'ESA en juin 2016 avec les prix définitifs de l'ensemble des services.
  • Validation de l'ESA en septembre
  • Premier achat d'un paquet d'A6 d'ici la fin d’année.
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  • 1 month later...

 

http://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/021730108565-bruxelles-met-la-pression-sur-arianespace-et-ses-partenaires-1203386.php

Citation


Bruxelles prolonge l’enquête sur le projet de rachat de la société de lancement européenne par Airbus et Safran.

Les grandes manœuvres capitalistiques dans l’industrie spatiale européenne vont-elles être remises en cause par Bruxelles ? C’est une hypothèse qui a gagné en probabilité lorsque la Commission européenne a officiellement lancé vendredi une enquête approfondie au sujet du projet d’acquisition d’Arianespace par la coentreprise entre Airbus et Safran, baptisée « Airbus Safran Launchers » (ASL).

Après avoir ouvert ce dossier le 8 janvier, la Commission a enclenché ce que l’on nomme une « phase 2 » dans le jargon bruxellois. Cela signifie que les doutes qu’elle avait n’ont pu être levés au terme d’une instruction préliminaire. Elle dispose désormais de 90 jours ouvrables, soit jusqu’au 12 juillet 2016, pour rendre son verdict dans cette affaire et, éventuellement, s’opposer à l’opération.

Trois points inquiètent Bruxelles

L’enquête concerne le projet, signé en juin 2015, par lequel ASL doit porter sa part dans le capital d’Arianespace de 39 % à 74 %. Gardienne de la libre concurrence en Europe, la Commission estime possible que cette transaction nuise au niveau d’innovation et de compétitivité de cette industrie en Europe. Pour Margrethe Vestager, la toute-puissante commissaire à la Concurrence, la Commission « doit s’assurer que tous les acteurs de l’industrie spatiale vont continuer à avoir de fortes incitations à l’innovation ».

Une fois ses liens capitalistiques renforcés avec Airbus et Safran, Arianespace risque-t-il de changer de comportement ? Trois points inquiètent Bruxelles, sur trois marchés distincts. En tant que prestataire de services qui vend des lancements, Arianespace pourrait être tenté d’orienter ses clients finaux vers un fabricant de satellites : Airbus. Et ce, au détriment de tous les autres – Boeing, OHB, SS/L, TAS et Orbital. La méthode pourrait consister à faciliter la tâche des satellites Airbus, en leur accordant, par exemple, des créneaux de lancement plus favorables. Les interrogations de la Commission portent également sur le marché des fabricants de lanceurs. Actuellement, ils sont trois à fournir Arianespace : ELV, le producteur d’origine italienne des Vega, RKTS Progress, le russe qui assemble les Soyouz, et… ASL, à qui l’on doit la fusée Ariane. Le lanceur Vega, en particulier, serait-il mis en danger ? Enfin, trois sociétés interviennent principalement sur le marché des sous-systèmes – Airbus, ASL et le suisse RUAG. Ce dernier risque-t-il, également, de faire les frais de la transaction ?

Vendredi, Airbus a rapidement réagi à l’annonce de la Commission, prenant note de celle-ci mais précisant, à l’adresse d’un gendarme bruxellois, que « la compétition n’est pas intra-européenne, mais mondiale ». Pendant que l’Europe s’interroge, il est vrai que SpaceX, le nouvel acteur américain, lui, ne cesse de marquer des points.

 

 

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Arianespace marque des points face à SpaceX
 

http://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/021754538302-arianespace-marque-des-points-face-a-spacex-1205936.php

 

Alors que SpaceX connaît des difficultés, Arianespace bénéficie de belles années d’activité devant lui. Mais un bras de fer fiscal avec Bercy et des interrogations de Bruxelles menacent le lancement d’Ariane 6.
 

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  • 1 month later...

Lancement des 5 satellites européens par soyouz reporter à demain

23h02mn13s, Heure de Paris,

Live coverage: Soyuz launch from French Guiana delayed to Saturday

http://spaceflightnow.com/2016/04/22/vs14-mission-status-center/

plaquette VS214

http://www.videocorner.tv/new_mailing/LK/VS14/FR.pdf

Modifié par zx
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  • 6 months later...

va falloir mettre les bouchées doubles pour Ariane 6 et vega , ou  refiler des lancement à Space X a la place des soyouz.

Bref, il va falloir préparer un plan B pour remplacer le soyouz. un lanceur 4-6t pour éviter des désagrément à venir. je verrais bien

une super vega avec un petit coup de cness derrière.

 

Arianespace bientôt privée de fusées Soyouz par la Russie ?
 

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211438171328-arianespace-bientot-privee-de-fusees-soyouz-par-la-russie-2038455.php

 

En raison de l'affaire Ioukos, qui a entraîné le gel de ses actifs français, Roscosmos l'agence spatiale russe menace de cesser de livrer ses lanceurs Soyouz.

La Russie ne relâche pas la pression sur la France, entraînée dans les démêlés de l'affaire Ioukos . L'agence spatiale russe Roscosmos a menacé, jeudi, de cesser de livrer des fusées Soyouz à Arianespace, tant que ses actifs français ne lui auront pas été rendus.

 

"Nous ne recevons pas actuellement l'argent dû par Arianespace pour notre travail. Pas d'argent, pas de produit. Nous ne pouvons travailler gratuitement", déclare le service de presse de Roscosmos. Ces 300 millions d'euros, qu'Arianespace doit au fabricant de lanceurs, font l'objet d'une saisie judiciaire en France dans le cadre de l'affaire qui oppose la Russie et les ex-actionnaires de Ioukos.

Le contrecoup d'une affaire vieille de plus de dix ans

Cette affaire a commencé il y a plus de dix ans , en 2003, à la suite du démantèlement de la compagnie pétrolière russe Ioukos, qui appartenait à l'oligarque et opposant au Kremlin Mikhaïl Khodorkovski. Pour avoir exproprié les ex-actionnaires de Ioukos, la Russie a finalement été condamnée par une cour d'arbitrage à leur verser 50 milliards de dollars d'indemnités.

Cette condamnation étant contestée par la Russie, les anciens actionnaires du groupe pétrolier pratiquent des saisies partout où ils le peuvent et ce, jusque chez Arianespace .

Pourtant, par deux fois en janvier et en avril dernier, la justice française avait décidé de lever la saisie des 300 millions d'euros, estimant que Roscosmos était une entité juridique séparée de l'Etat russe et que les actifs saisis n'appartenaient donc pas à la Fédération de Russie. Mais cette levée effective de la saisie n'a pas eu lieu, les anciens actionnaires de Ioukos ayant interjeté appel.

Cette nouvelle menace formulée par la Russie intervient alors que la loi Sapin II n'est pas encore définitivement adoptée et doit passer en séance publique au Sénat, le 3 novembre prochain. Cette loi est surveillée de près par la Russie car elle comprend un amendement - justement surnommé "amendement Poutine" par ses détracteurs - visant à mieux protéger les biens des Etats étrangers contre les saisies

 

Modifié par zx
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Le 29/10/2016 à 22:43, zx a dit :

va falloir mettre les bouchées doubles pour Ariane 6 et vega , ou  refiler des lancement à Space X a la place des soyouz.

Bref, il va falloir préparer un plan B pour remplacer le soyouz. un lanceur 4-6t pour éviter des désagrément à venir. je verrais bien

une super vega avec un petit coup de cness derrière.

 

Arianespace bientôt privée de fusées Soyouz par la Russie ?
 

http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211438171328-arianespace-bientot-privee-de-fusees-soyouz-par-la-russie-2038455.php

  Révéler le texte masqué

Il n'y a plus vraiment de lancements par Soyuz. La seule grosse commande qui peut poser problème c'est OneWeb qui doit lancer tous ses satellites avec Soyuz.

Mais ce sera sûrement possible de lancer avec Ariane 5 et plus tard avec Ariane 6.

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Le 29/01/2016 à 10:00, Julien a dit :

Je voudrai réagir sur l'histoire de l'assemblage Horizontal.

Peut-être qu'un expert me contredira mais j'ai l'impression que le fait de passer à un mode horizontal "à la Russe" est vraiment le symptôme que cette A6 est optimisée au niveau des coûts et moins au niveau de la performance maximale. En couchant la fusée, il me semble qu'il va bien falloir construire plus solide que si elle était constamment à la verticale. Un ami qui a travaillé sur A5 m'avait expliqué que si on couchait A5 les réservoirs s'écrouleraient sous leur propre poids...même à vide.

 

Ton ami a parfaitement raison : aucune Ariane existante n’est capable d’être capable d’être basculée de la position horizontale vers la verticale. Cette manœuvre oblige à renforcer la fusée pour pouvoir la faire. Renforcement  qui va avoir forcément un cout sur les performances.

L’intégration horizontale a néanmoins des avantages qui font que la Russie l’utilise depuis les Soyouz et continue de l’utiliser même sur ses nouveaux lanceurs.

Il  y a plus de personnes qui peuvent travailler en même temps en parallèle. La campagne de lancement peu être beaucoup plus courte. Avec Ariane 5 c’est mécaniquement énormément complexe et demande beaucoup d’efforts  en personnel et en matériels pour aller au delà de 12 tirs par an. Avec Ariane 6, cela demandera juste de la volonté pour aller plus vite.

Si la même équipe de lancement lance plus de fusée par an tout en étant payé le même  salaire, il y  a une grosse économie.

Un point mineur mais qui finit par compter : le bâtiment d’assemblage est plus simple et moins couteux qu’avec une intégration verticale.  Architecturalement, il faut pouvoir supporter une charge très haute et très lourde. L’intégration verticale ne permet pas de répartir la charge et oblige à faire un bâtiment haut et solide. L’intégration horizontale fait que le poids est proche du sol et répartie horizontalement donc cela tient dans un bâtiment relativement léger.

C’est pour cela que les Américains ont fait le VAB : le bâtiment d’assemblage ou sont assemblé les lanceurs très lourds. Fruits d’une époque ou tout ce que demandait la NASA, elle l’obtenait.  Personne ne sait combien cela couterait de le remplacer en cas d’ennuis.

Les bâtiments Russes ressemblent à de grosses gares (toute en longueur). Nettement moins couteux à construire même pour  préparer un lanceur très lourd.

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Il y a 13 heures, Marcus a dit :

Ton ami a parfaitement raison : aucune Ariane existante n’est capable d’être capable d’être basculée de la position horizontale vers la verticale. Cette manœuvre oblige à renforcer la fusée pour pouvoir la faire. Renforcement  qui va avoir forcément un cout sur les performances.

L’intégration horizontale a néanmoins des avantages qui font que la Russie l’utilise depuis les Soyouz et continue de l’utiliser même sur ses nouveaux lanceurs.

Il  y a plus de personnes qui peuvent travailler en même temps en parallèle. La campagne de lancement peu être beaucoup plus courte. Avec Ariane 5 c’est mécaniquement énormément complexe et demande beaucoup d’efforts  en personnel et en matériels pour aller au delà de 12 tirs par an. Avec Ariane 6, cela demandera juste de la volonté pour aller plus vite.

Si la même équipe de lancement lance plus de fusée par an tout en étant payé le même  salaire, il y  a une grosse économie.

Un point mineur mais qui finit par compter : le bâtiment d’assemblage est plus simple et moins couteux qu’avec une intégration verticale.  Architecturalement, il faut pouvoir supporter une charge très haute et très lourde. L’intégration verticale ne permet pas de répartir la charge et oblige à faire un bâtiment haut et solide. L’intégration horizontale fait que le poids est proche du sol et répartie horizontalement donc cela tient dans un bâtiment relativement léger.

C’est pour cela que les Américains ont fait le VAB : le bâtiment d’assemblage ou sont assemblé les lanceurs très lourds. Fruits d’une époque ou tout ce que demandait la NASA, elle l’obtenait.  Personne ne sait combien cela couterait de le remplacer en cas d’ennuis.

Les bâtiments Russes ressemblent à de grosses gares (toute en longueur). Nettement moins couteux à construire même pour  préparer un lanceur très lourd.

 

     Euh j'aime une bonne image des opérations en étages sur le corps d'une A5 et je ne vois vraiment pas en quoi un lanceur couché permettrait a + de personnes de bosser dessus que debout : Au contraire j'ai le sentiment perso que c'est pile l'inverse justement !

   Avec un lanceur debout tes techs & ingés peuvent travailler tout autour de l'engin a 360° et pourraient être un dizaine a bosser sur une "coupe", dans le cas d'un lanceur couché a combien peuvent 'ils bosser sur la même coupe en position horizontale ? 4 grands max

 

   Non franchement la je sais pas ou tu es allé chercher ça

   En termes pratiques ça ne se justifie tout simplement pas, l'assemblage verticale est a mon sens immensément supérieur a celui horizontal

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le mode horizontal permet un rythme de production et de transport plus performant et plus soutenu avec des gains de coûts est de temps.

il faut une tour d'assemblage près du site de lancement pour une fusée. et on doit attendre la libération de la tour pour travailler sur la suivante. ça bouchonne.

on peine à produire 10 ariane V par an, avec l'approche verticale, qui reste encore artisanale depuis 30 ans. l'enjeu est de passer à un mode plus industriel avec ariane 6. car elle va devoir faire face à une concurrence beaucoup plus agressive que par le passé.

angara

2014-06-27-11_16_04-Angara-NZh-rollout-3

Falcon

f9productionfloor2.jpg

Modifié par zx
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Il y a 3 heures, alpacks a dit :

 

     Euh j'aime une bonne image des opérations en étages sur le corps d'une A5 et je ne vois vraiment pas en quoi un lanceur couché permettrait a + de personnes de bosser dessus que debout : Au contraire j'ai le sentiment perso que c'est pile l'inverse justement !

   Avec un lanceur debout tes techs & ingés peuvent travailler tout autour de l'engin a 360° et pourraient être un dizaine a bosser sur une "coupe", dans le cas d'un lanceur couché a combien peuvent 'ils bosser sur la même coupe en position horizontale ? 4 grands max

 

   Non franchement la je sais pas ou tu es allé chercher ça

   En termes pratiques ça ne se justifie tout simplement pas, l'assemblage verticale est a mon sens immensément supérieur a celui horizontal

Non car en horizontal tu peux créer une chaîne d'assemblage facilement. Et tu peux "facilement" étendre le hangar d'assemblage pour augmenter la cadence. Sur du vertical c'est beaucoup plus complexe est lourd en terme de structure.L’accès est aussi beaucoup plus simple.

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il y a 43 minutes, seb24 a dit :

Non car en horizontal tu peux créer une chaîne d'assemblage facilement. Et tu peux "facilement" étendre le hangar d'assemblage pour augmenter la cadence. Sur du vertical c'est beaucoup plus complexe est lourd en terme de structure.L’accès est aussi beaucoup plus simple.

 

    Oui mais non, si Arianespace en est venu a une architecture d'assemblage debout : Tu sais aussi bien que moi que c'est du au fait qu'ils ont des parois qui ne peuvent pas supporter un tel traitement comme être assemblé couché puis relevé alourdit : Non ...

   Et que si un jour on est forcé d'apporter des changements pour supporter une cadence supérieure la réponse sera ni + ni - qu'une 2 ème tour d'assemblage mobile, et que de toute façon nos cadences sont décidées par le format fixé en amont en lien avec une capacité industrielle : Il n'y a rien a gagner par de l'assemblage couché, rien a gratter

    Et le dernier argument et pas des moindre : Ce débat est justement toute la grande différence de logique entre les russes avec Soyuz un lanceur de la guerre froide qui a été central dans la course a l'espace ou le régime soviétique avait des tirs par dizaines programmés chaque années et que l'architecture robuste mais pas forcément efficace dans ces rapports massiques/prop allait bien pour son époque ...

   Est ce que c'est ce qu'on demande de faire a Arianespace ? Non, on lui demande de faire du qualitatif avec des satellites qu'elle traite comme des roll's (et ce sont des rolls vu les prix des sats !) et d'ailleurs tu noteras qu'avec la cadence de tir fixées par la capacité a produire des EPC/an rythme les lancements et qu'Arianespace prend tout son temps entre temps pour faire une intégration des charges utiles au petit oignons > Des campagnes ou 15 jours d'intégration ne sont pas rares selon les modèles de sats (car on bosse forcément + vite sur ceux qu'on connait bien)

    En fait je crois qu'il y a même pas a comparer, le Soyuz se construisait comme un missile et a la base ... C'est un missile ...

 

  Et de toute façon au vu des diamètre lanceur sur lesquels on bosse et les rapports de masse/poussée qu'on va chercher avec du cryogénique : Forcément ça implique des parois fines qui ne pourront jamais supporter des manipulations allongées a partir de certaines dimensions : L'assemblage debout alors prend tout son sens et si on veut gagner du rythme, on construit une tour en + et tant pis : On peu pas changer de paradigme qualitatif

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il y a 11 minutes, alpacks a dit :

 

    Oui mais non, si Arianespace en est venu a une architecture d'assemblage debout : Tu sais aussi bien que moi que c'est du au fait qu'ils ont des parois qui ne peuvent pas supporter un tel traitement comme être assemblé couché puis relevé alourdit : Non ...

   Et que si un jour on est forcé d'apporter des changements pour supporter une cadence supérieure la réponse sera ni + ni - qu'une 2 ème tour d'assemblage mobile, et que de toute façon nos cadences sont décidées par le format fixé en amont en lien avec une capacité industrielle : Il n'y a rien a gagner par de l'assemblage couché, rien a gratter

    Et le dernier argument et pas des moindre : Ce débat est justement toute la grande différence de logique entre les russes avec Soyuz un lanceur de la guerre froide qui a été central dans la course a l'espace ou le régime soviétique avait des tirs par dizaines programmés chaque années et que l'architecture robuste mais pas forcément efficace dans ces rapports massiques/prop allait bien pour son époque ...

   Est ce que c'est ce qu'on demande de faire a Arianespace ? Non, on lui demande de faire du qualitatif avec des satellites qu'elle traite comme des roll's (et ce sont des rolls vu les prix des sats !) et d'ailleurs tu noteras qu'avec la cadence de tir fixées par la capacité a produire des EPC/an rythme les lancements et qu'Arianespace prend tout son temps entre temps pour faire une intégration des charges utiles au petit oignons > Des campagnes ou 15 jours d'intégration ne sont pas rares selon les modèles de sats (car on bosse forcément + vite sur ceux qu'on connait bien)

    En fait je crois qu'il y a même pas a comparer, le Soyuz se construisait comme un missile et a la base ... C'est un missile ...

 

  Et de toute façon au vu des diamètre lanceur sur lesquels on bosse et les rapports de masse/poussée qu'on va chercher avec du cryogénique : Forcément ça implique des parois fines qui ne pourront jamais supporter des manipulations allongées a partir de certaines dimensions : L'assemblage debout alors prend tout son sens et si on veut gagner du rythme, on construit une tour en + et tant pis : On peu pas changer de paradigme qualitatif

Pourtant ca marche bien chez les autres ^^ . Du coup je vois pas comment on pourrait ne pas y arriver également.

Le montage horizontal ça te donne une grosse flexibilité et tu peux de base assembler plusieurs fusée en même temps, réarranger les outillages pour optimiser, agrandir la chaîne rapidement, etc. En vertical il te faudra un nouveau bâtiment complet. Et je crois pas qu'Arianespace a fait plus d'une campagne par mois avec Ariane 5.

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c'est logique, ariane 6 sera  construit en production horizontale, du moins pour le corps principal, sans les booster et le sat

Ariane 6 sera fabriquée à l'horizontale

Publié le 28/01/2016 à 17:45

http://www.lefigaro.fr/sciences/2016/01/28/01008-20160128ARTFIG00292-ariane-6-sera-fabriquee-a-l-horizontale.php

le futur lanceur lourd européen Ariane 6, dont le premier tir est prévu pour 2020, sera en partie assemblé à l'horizontal, comme les fusées russes Soyouz qui ont investi le Centre spatial guyanais de Kourou en 2011. Les deux premiers étages seront notamment raccordés en position couchée avant que l'ensemble ne soit relevé puis acheminé sur le pas de tir. Ce n'est qu'à ce moment que les boosters solides à poudre seront fixés sur le corps principal de la fusée et que la coiffe (contenant le ou les satellites à placer en orbite) sera intégrée au lanceur.

Modifié par zx
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