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Arianespace/Esa


Chevalier Gilles
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  • 3 weeks later...

c'est quand même fortement inspirer de space X, certainement pour étudier la solution du réutilisable, ils ont 15 ans de retards. 

j'aurais préféré l'accéleration de prometheus et réduire les cout pour du consommable jetable, car le réutilisable a certainement des limites

Modifié par zx
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il y a 42 minutes, zx a dit :

c'est quand même fortement inspirer de space X, certainement pour étudier la solution du réutilisable, ils 15 ans de retards. 

j'aurais préféré l'accéleration de prometheus et réduire les cout pour du consommable jetable, car le réutilisable a certainement des limites

L'image oui, de ce que j'ai compris il y aurait aussi un concept planeur mais je ne sais pas si ils vont tester les deux ou juste celui la.

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En fouillant un peu il y a d'autres illustrations: Visiblement ça date d'Octobre donc je ne sais pas si c'est toujours d’actualité.

index.php?action=dlattach;topic=41330.0;

3 options:

  • Version SpaceX: avec le premier étage qui redescend sur ses pieds
  • Version planeur: Le premier étage atterrit a l'horizontal après un vol plane
  • Version motoriste: Équipe de réacteurs il vol comme en avion une fois de retour dans l’atmosphère et auto propulse
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Le gros problème c'est de maitriser les dernières secondes de l'atterrissage, ou tout peut exploser, en revenant en vol planer ou se posant verticalement; spacex en sait quelque chose

il en a cassé quelques une avant d'y arriver. 

A mois d'inverser, faire en sorte de trouver un système pour qu'il s'accroche de lui même à un support, après  s'être stabiliser verticalement lors de son retour en planant.

 

Modifié par zx
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Il y a 6 heures, seb24 a dit :

3 options:

  • Version SpaceX: avec le premier étage qui redescend sur ses pieds
  • Version planeur: Le premier étage atterrit a l'horizontal après un vol plane
  • Version motoriste: Équipe de réacteurs il vol comme en avion une fois de retour dans l’atmosphère et auto propulse

La vision russe d'un booster réutilisable Angara avec une aile déployable et un moteur :

ff19c75f8bdde42c1e5da02d34cd689b.jpg

Cela semblerait logique de rallumer le moteur à basse puissance juste avant le posé après une descente en plané pour regagner un peu de vitesse et de contrôlabilité mais en fait c'est compliqué car le carburant est normalement prélevé en bas des réservoirs où il va naturellement par gravité et accélération. Donc le carburant restant risque de ne pas pouvoir être prélevé en cas de manœuvre. ceci dit en mettant une petite paroi interne au réservoir, on pourrait se débrouiller pour que le reste de carburant reste en arrière de réservoir après basculement. En tout cas, ce genre de problématique n'existe pas si la fusée reste verticale donc dans sa position d'utilisation prévue dès le départ.

Pour les illustrations de Callisto ci-dessus, l’atterrissage risque d'être acrobatique avec si peu de surface portante et un fuselage pareil. La navette spatiale était une vraie brique parait-il, mais là cela tourne au délire avec ces moignons d'aile.

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interview audio & vidéo, mise au point par Stéphane Israel 

Stéphane Israël (Arianespace) : "Nous respectons nos engagements de lancements"

Le président exécutif d'Arianespace Stéphane Israël était l'invité de Jean Leymarie, mardi soir sur franceinfo, alors que le groupe d'aéronautique est en pleine bataille commerciale avec l’américain SpaceX.

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-interview-eco/stephane-israel-arianespace-en-valeur-il-y-a-10-fois-plus-de-lancements-achetes-aux-etats-unis-qu-en-europe_2532513.html

 

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En 2018, Arianespace prévoit un record de lancements

INFOS REUTERS PARIS (Reuters) - Arianespace a annoncé mardi prévoir jusqu'à 14 lancements en 2018, ce qui constituerait un record, préparant la forte croissance attendue du marché des satellites dans les années à venir

 

https://www.usinenouvelle.com/article/en-2018-arianespace-prevoit-un-record-de-lancements.N635103

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  • 2 weeks later...
il y a 22 minutes, P4 a dit :

Le CNES envisage il un lanceur lourd avec le moteur Prometheus (voir à partir de 2.04)?

Je pense qu'a ce niveau toutes les options sont ouvertes. Les options dont j'ai entendu parler ce sont d'avoir un nouvel étage principal pour Ariane 6 qui serait donc équipé avec Prometheus. Cet étage pourrait être réutilisable.

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4 hours ago, seb24 said:

Je pense qu'a ce niveau toutes les options sont ouvertes. Les options dont j'ai entendu parler ce sont d'avoir un nouvel étage principal pour Ariane 6 qui serait donc équipé avec Prometheus. Cet étage pourrait être réutilisable.

Quand j'ai vu les 7 moteurs Prometheus en premier étage je me suis dit wahou, ça va envoyer...

Et puis entre temps je me suis souvenu qu'au sol les EAP d'Ariane 5 pousse quasiment 90% de l'ensemble de ce premier étage.

Par contre en vu de la réutilisation de celui-ci se passer de booster pourrait etre simplificateur.

 

1 hour ago, zx said:

calisto pourrait être équipée du prometheus pour valider le moteur ?

L'agence spatiale Japonaise serait dans la boucle avec un moteur a elle d'autant que Promrtheus ne serait sans doute pas opérationnel.

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  • 1 month later...

ESA a créé le premier moteur ionique capable de récupérer son carburant directement dans l’atmosphère

esaschema-640x359.jpg

Crédit ESA

Bientôt fini les problèmes d’approvisionnement ? C’est ce que suggère l’impressionnante réussite de l’ESA. L’agence spatiale européenne a en effet construit et testé le tout premier moteur ionique qui peut être alimenté par des molécules présentes dans l’atmosphère.

Pour l’heure, la durée des missions est limitée par la quantité de carburant (du xénon) emportée. Et bien sûr, plus on en emporte, plus cela coûte cher. Ce nouveau moteur pourrait donc complètement changer la donne et prolonger de façon importante la durée des missions spatiales.

«Remplacer le carburant à bord par des molécules atmosphériques permettrait de créer une toute nouvelle gamme de satellites capables d’opérer en orbite très basse pendant de longues périodes » indique l’ESA dans son communiqué de presse. C’est d’autant plus vrai que de tels moteurs pourraient aussi fonctionner dans d’autres atmosphères que celle de la Terre.

Le prototype a été testé avec succès dans une chambre sous vide reproduisant l’environnement que l’on trouve à 200 km d’altitude. L’essai s’est déroulé en trois étapes. Après avoir alimenté le moteur avec du xénon, l’équipe a, dans un second temps, remplacé en partie ce carburant par un mélange d’air composé d’oxygène et d’azote. Elle a ensuite complètement coupé le flux de xénon afin de n’alimenter le moteur qu’avec des molécules communes de l’atmosphère.

https://www.journaldugeek.com/2018/03/07/lesa-a-cree-premier-moteur-ionique-capable-de-recuperer-carburant-directement-latmosphere/

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Five Questions For Arianespace CEO Stephane Israel

http://aviationweek.com/space/five-questions-arianespace-ceo-stephane-israel

A recent mishap cast a shadow on the otherwise close-to-perfection reliability rate of the Ariane 5 launcher. Arianespace CEO Stephane Israel discussed the corrective action, along with the Ariane 6, market challenges and Europe’s doubt on reusability, with Aviation Week’s France bureau chief Thierry Dubois.

The Ariane 5’s Flight VA241 suffered a “trajectory deviation.” Can you give us an example of a measure you have taken after the European Space Agency’s (ESA) inspector general made his recommendations? The trajectory deviation is perfectly understood; it will be corrected for VA242 this month. The inquiry commission’s investigation found it was the result of an erroneous value in specifications for the implementation of the launcher’s inertial measurement units.

We are now working on improving the mission preparation process and quality controls, both by eliminating the root causes upstream and adding downstream complementary end-to-end checks. Those measures are very simple to implement.

Are you fearful of a weakening market for GEO satellites, which has been Arianespace’s bread and butter? The geostationary orbit remains key for us, but priorities have shifted over the last few years, with the Soyuz and Vega. The constellation market calls for lower orbits, and our backlog is now much better balanced. With the Ariane 6 and Vega C, we will strengthen the rebalancing.

Arianespace CEO Stephane Israel Credit: Franck Dunouau/Arianespace

The geostationary market has, for two years, sent indications it is slowing. We have to accept that, although we anticipate an uptick this year. Our customers are adjusting their strategy in broadband and are wondering whether they should go for low and medium orbits. Demand for broadband will energize the market, and there will be solutions in low, medium and geostationary orbits.

What milestones remain in the development of the Ariane 6 to keep it on schedule for a first launch in July 2020? The critical review for the launcher’s definition will take place this summer. Toward the end of this spring or the beginning of the summer, we will fire a P120 booster for the first time. The slight delay [from April] does not result from a technical issue. We are customarily very cautious.

Combined tests—meaning the launcher is on the launchpad—are scheduled from November 2019. We have conducted trials of the Vinci engine for the upper stage and the Vulcain 2.1 main engine. All the lights are green for launching in summer 2020.

When do you expect the European Commission will announce a formal, long-term commitment for the Ariane 6 and Vega C? There is no such thing on the market as a launcher without institutional support. Two-thirds of SpaceX’s backlog, in value, is U.S. institutional.

The Ariane 6 and Vega C have been conceived to answer Europe’s needs. The players in Europe are the states, ESA, the European Commission and [weather organization] Eumetsat. All are assessing how the missions they need over the 2020-23 period may use the Ariane 6 and Vega C.

We will not have a single-procurement entity, but we hope for a framework contract that includes all stakeholders. Institutional needs are significant. We count on five such launches per year for the Ariane 6 and two or three per year for the Vega C.

The more the rules are defined for European missions, the more we can expand into export.

In light of SpaceX’s recent success with the Falcon 9 and Falcon Heavy, should Europe step up research into reusability? The relevance of reusability depends on the mission. As the orbit gets lower and the satellite lighter, the booster becomes easier to recover. And from 30 to 40 missions per year, you offset the slower production rate.

We have to look at all the evolutions possible for the Ariane 6. Reusability is one. As early as 2014, we began working on reusable engines with the Prometheus [demonstrator], planned to be ground-tested in 2020. State agencies are working on other technology bricks.

The Ariane 6 is the beginning of an adventure where we will have to be continuously faster in the innovation cycle. We are acquiring the technology bricks we need to go down that road, if we choose to.

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Avio : « nous devons être sûrs de la neutralité d'Arianespace »

https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301433584140-avio-nous-devons-etre-surs-de-la-neutralite-darianespace-2161496.php

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Dans un entretien aux « Echos », le PDG de l'italien Avio, Giulio Ranzo,  alerte sur les risques de concurrence entre le futur Ariane 6 à deux boosters et son prochain lanceur Vega C.

Un an près son introduction en Bourse, le patron d'Avio, Giulio Ranzo, fait le point sur les perspectives du groupe italien et son nouveau lanceur Vega C. Détenu à 28% par Leonardo, coté en Bourse, le spécialiste italien de la propulsion a réalisé un chiffre d'affaires de 343 millions d'euros en 2017 (+18 %) et dégagé un résultat net de 22 millions d'euros. Il fournit les moteurs à poudre d'Ariane 5 mais dispose aussi de son propre lanceur baptisé Vega.

Avio a récemment conclu un nouvel accord de gouvernance avec Arianespace. Pourquoi cette remise à plat ?

Parce qu'avec la génération des lanceurs de 2020, Ariane 6 et Vega C, nous entrons dans un nouveau schéma. Arianespace est devenue une filiale de ArianeGroup, le fabricant des fusées Ariane, et nous devons être sûr de sa neutralité. Ensuite, Avio, l'exploitant de Vega, sera désormais responsable des pertes et profits du lanceurs. Le temps des aides est terminé et donc les risques financiers sont désormais pour les constructeurs, ArianeGroupe et Vega.

Le lanceur Vega C sera-t-il complémentaire ou concurrent des fusées Ariane ?

Les deux fusées ont été conçues pour être complémentaires, mais personne n'imaginait en 2014 l'essor du marché des constellations, qui laisse à présent imaginer une concurrence bien supérieure à ce que nous anticipions. C'est pourquoi il faut absolument que les deux fusées, Vega C et Ariane 62 soient commercialisées par Arianespace de manière objective. Un client qui doit envoyer dans l'espace deux satellites d'observation peut par exemple choisir deux tirs de Vega C pour répartir ses risques, ou préférer un tir groupé avec Ariane 62. Nous nous sommes donc mis d'accord avec Arianespace sur un processus afin de nous assurer qu'un tel choix sera bien défendu.

Mais êtes-vous en concurrence sur les futurs lancements pour l'Europe ?

Non, nous sommes d'accords. Nous souhaitons comme ArianeGroup, que l'Europe nous garantisse cinq lancements institutionnels par an pour la fusée Ariane 6 et entre 2 et 3 tirs pour Vega C. C'est essentiel pour que l'industrie spatiale européenne soit compétitive face aux Etats-Unis qui garantissent à leurs opérateurs de très nombreux lancements.

D'ailleurs, alors que les Etats-Unis paient plus cher les lancements institutionnels pour soutenir leur industrie spatiale, nous proposons au contraire, un prix plus bas que le marché à la Commission européenne, en échange d'une visibilité sur notre activité. Elle sera gagnante.

Quelle est l'ampleur du chevauchement entre Vega C et Ariane 62 ?

Pour l'instant, il est minime, de l'ordre de 10 %, mais si le marché des petits satellites s'envole comme certains le prédisent, il pourrait atteindre jusqu'à 50 % ! Vega C peut mettre 2,3 tonnes en orbite contre 1,5 tonne pour l'actuel lanceur Vega pour le même prix. Il faudra utiliser intelligemment les deux fusées pour se compléter, plutôt que de se concurrencer.

Cette concurrence ne va-t-elle pas s'empirer ?

A l'horizon 2024, nous souhaitons développer Vega E (E pour évolution) avec un nouveau moteur à propulsion liquide pour faire un lanceur moins cher, plus puissant et plus adpatable. Si tout le monde joue le jeu, je suis certain qu'il y aura du travail pour tous. A condition que les différents Etats tirent sur des lanceurs européens et non pas chez SpaceX comme l'a fait récemment le Luxembourg. Il ne faut pas mettre en péril la filière européenne des lanceurs, qui emploient 15.000 personnes au profit d'un gain à court terme. Nous fabriquons les boosters des premiers étages d'Ariane 6 et de Vega et avons donc intérêt au succès des deux lanceurs.

Ne faut-il pas créer un mini-lanceur pour les micro-satellites ?

Nous pourrions le mettre au point facilement mais nous ne sommes pas encore convaincus du modèle économique. Les clients, start-up ou universités, ont peu de moyens et peuvent monter à bord de lanceurs existants...

Anne Bauer

Espace : l'Europe tente de mettre de l'ordre dans ses lanceurs


En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0301431054587-espace-leurope-tente-de-mettre-de-lordre-dans-ses-lanceurs-2161766.php#cvB0WVp6Ar2IqIO5.99

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visuel de la fusée Vega C - Vega / ESA

+ VIDEO. Les futurs lanceurs Ariane 6 et Vega C seront partiellement en concurrence. Les Italiens et les Français ont conclu un « gentleman agreement », pour que leur commercialisation, via Arianespace, soit impartiale. 

Officiellement, l'Europe spatiale des lanceurs est en marche. L'Agence spatiale européenne espère mettre d'accord les Etats membres avant fin juin, pour garantir les lancements institutionnels, qui assureront un socle d'activité minimum à ses nouveaux lanceurs, les deux versions (2 et 4 boosters) d'Ariane 6 et le petit lanceur italien Vega C. Une condition essentielle pour leur future compétitivité. 

En coulisse toutefois la bagarre est vive, et certains sujets, comme le partage entre l'Italie et l'Allemagne de la construction des systèmes de propulsion pour Ariane 6 et  Vega C, ne sont toujours pas tranchés. Car l'Italie, soucieuse d'être une grande nation spatiale, à l'égal de la France et de l'Allemagne, se montre particulièrement pugnace. Quitte à franchir certaines lignes rouges...

Des doublons

Après des mois de négociations,  Avio, le spécialiste italien de la propulsion des fusées , principal promoteur de Vega, a signé fin février avec Arianespace une paix des braves. Filiale d'ArianeGroup à 74 %, Arianespace s'est à nouveau engagé à être l'entreprise impartiale chargée de la commercialisation d'Ariane ou Vega.  « Chaque fabricant, Avio et ArianeGroup, étant directement responsables des pertes et profits des futurs lanceurs, les discussions se sont tendus », explique Stéphane Israël, « il était donc important pour Avio, qu'Arianespace s'engage à commercialiser son lanceur Vega de bonne foi ». 

Un sujet qui ne se poserait guère si la capacité d'emport des différents lanceurs était bien distincte. Officiellement, l'Agence spatiale européenne finance le développement du lanceur léger Vega, du lanceur moyen Ariane 62 et du lanceur lourd Ariane 64, qui opéreront à partir de 2020. En réalité, Vega C, plus puissant que la petite Vega, marchera sur les plate-bandes d'Ariane. Car la demande change : les commandes de grands satellites géostationnaires de télécommunication chutent, quand le « new space » promet une explosion des besoins de petites satellites. La coiffe d'Ariane 6 pourra toujours abriter les grands satellites de télécommunication géostationnaire, spécialité d'Ariane 5, mais elle aura aussi la flexibilité de lancer des petits satellites en grappe. Des petites satellites susceptibles de décoller aussi avec Vega C...

Un accord fragile pour passer le cap

« Pour l'agence spatiale européenne (ESA), l'enjeu est de réunir les forces européennes et d'offrir le maximum de flexibilité aux futurs clients avec les trois lanceurs », affirme Daniel Neuenschwander, directeur des systèmes de transports spatiaux de l'ESA. Et de souligner qu'Avio produit les boosters à propulsion solide P120C, qui équipent les premiers étages de Vega et d'Ariane, si bien qu'Avio n'a aucun intérêt à entrer dans un combat mortel avec ArianeGroup. « Les cas de chevauchement sont limités sur les missions institutionnelles européennes, type Gallileo ou Copernicus », promet-il. 

Reste qu'Avio, Leonardo et l'agence spatiale italienne veulent développer un lanceur Vega E à l'horizon 2025, qui sera encore plus proche d'Ariane 62. Daniel Neuenschwander prétend que le programme Vega E ne vise qu'à rendre le lanceur moins cher. Le patron d'Avio parle lui d'augmenter la puissance... 

A ce débat se greffe les hésitations autour du lancement ou non d'un mini-lanceur vraiment low-cost pour les « cubesats », ces satellites pesant de un à dix kilos. Cinq groupes ont répondu à un appel d'offres de l'ESA : Avio, ArianeGroup, OHB et deux sociétés espagnoles. « Pour résumer, l'accord signé entre Avio et Arianespace permet de passer le cap d'ici 2023 et de prétendre que tout va bien, mais si le marché est moins porteur et si Vega E se réalise, l'Europe spatiale va se fissurer », résume un observateur. 

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J'ai l'impression qu'il va falloir que la vega réduisent et rationalise surtout ses coûts de production pour éviter une concurrence A62  / vega

si spacex fait un jour  la falcon F1,  avec la petite angarra 1, ca va poser pas mal de problème

Modifié par zx
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Il y a 3 heures, zx a dit :

J'ai l'impression qu'il va falloir que la vega réduisent et rationalise surtout ses coûts de production pour éviter une concurrence A62  / vega

si spacex fait un jour  la falcon F1,  avec la petite angarra 1, ca va poser pas mal de problème

J'ai quand même du mal a comprendre comment les deux peuvent être vraiment en concurrence. A ma connaissance Vega ne peut pas lancer Galileo car ils sont sur des orbites  de plus de 20.000km. De l'autre cote je doute qu'une A62 soit valable pour lancer même deux petits satellites en orbite basse. Après qu'ils mettent ça au clair contractuellement me semble une bonne idée mais je pense que c'est plus une précaution/assurance au cas ou plus qu'un réel problème.

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je pense que le problème est lié au prix de lancement ils seraient relativement proche, avio a peur que la préférence soit pour une A62 à charge égale,  vega deviendrait une seconde option.  bien qu'elle ne peut lancer que 2,5t à terme .  avio n'aurait peut être pas compris que la donne a changée avec spacex, une compétition sur les coûts de lancement a commencée, ils vont devoir intégrer cela ou le lanceur va devenir obsolète. surtout que des petits lanceurs bas coût arriveront sur un marché relativement petit. ou alors ils essayent de s'imposer par rapport à ariane group, pour moi privatiser ariane espace a été une erreur, elle aurait du appartenir  à l'esa.

Modifié par zx
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il y a une heure, zx a dit :

je pense que le problème est lié au prix de lancement ils seraient relativement proche, avio a peur que la préférence soit pour une A62 à charge égale,  vega deviendrait une seconde option.  bien qu'elle ne peut lancer que 2,5t à terme .  avio n'aurait peut être pas compris que la donne a changée avec spacex, une compétition sur les coûts de lancement a commencée, ils vont devoir intégrer cela ou le lanceur va devenir obsolète. surtout que des petits lanceurs bas coût arriveront sur un marché relativement petit. ou alors ils essayent de s'imposer par rapport à ariane group, pour moi privatiser ariane espace a été une erreur, elle aurait du appartenir  à l'esa.

On est sur du 25 millions d'Euros pour une Vega et 70 millions d'euros pour du A62. C'est pas dans la même gamme. Idem pour les masse en orbite. Et SpaceX n'a rien vraiment change, au contraire. Sur les petits satellites il sont clairement pas compétitif pour le moment. Je pense que Vega est bien placé pour les marche étatiques avec pas mal de petits satellites en orbite basse a envoyer en orbite a l’unité, ce qui lui garantira un bon flu de lancements de la part de l'UE. Ariane se place plus sur du commercial et pour de l’étatique plus gros ou les constellations.

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Il y a 22 heures, zx a dit :

alors  je ne vois pas son problème de concurrence

Le seul point que je peux voir c'est peut être savoir a quel moment on lance une constellation par A62 et a quel moment on choisis une Vega. Genre si tu dois lancer 4 satellites en orbite basse, faut-il les lancer avec une A62 en grappe ou avec 4 Vega. J'aurais tendance a penser que le meilleur prix gagne mais peut être que dans certains cas c'est moins évident. Je pense aussi que les Italiens sont légèrement "parano". Dans le sens ou Vega a longtemps était le programme mal aime et un peu dans l'ombre d'Ariane. Et je pense qu'ils ont toujours un peu peur de se retrouver exclus.

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