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Navy SEAL Hell Week : exagérations dans le texte ?


grey
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Ok, ce n'est qu'une question basique mais j'imagine qu'elle peut déboucher sur un sujet plus complexe derrière.

 

https://www.sealswcc.com/navy-seals-buds-training-stages-overview.html

 

On lit ici que durant la Hell Week (la fameuse semaine extrême de la formation des SEAL où les mecs dorment très peu et enchaînent les activités physiques intenses dans le froid et l'humidité, avec un grand nombre d'abandons), les candidats courent au total 200 miles. 

 

Je veux bien croire que la Hell Week est infernale mais 200 miles c'est 322 km. Divisé par 5.5 (la Hell Week dure 5 jours et demi), ça donne  une moyenne d'un peu plus de 58 km par jour. Pas que ce soit physiquement impossible mais entre ça et toutes les autres activités, j'ai un peu de mal à y croire. D'autant plus que sans négliger la vitesse, ils semblent quand même plus axés sur l'upper strenght body.

 

Si c'est vraiment le cas, je peux définitivement comprendre les mentions de "thoughest in the world". Mais bon, 58 bornes par jour...je veux dire c'est équivalent aux plus grosses marches type SAS (bon avec le Bergen en plus).

 

Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer ?

 

Peut-être que c'est une erreur de typo et que ça constitue le total de la phase de conditionnement ? Ou alors c'est vraiment un programme impressionnant.

 

 

 

(Je me disais que mettre les sujets FS dans Divers Terre était pas forcément approprié, rien qu'avec ce sujet...)

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Je ne remet pas en cause la difficulté de l'exercice mais avec un bon entrainement de base tu serais surpris de ce qu'est capable d'accomplir ton corps.

 

Juste à titre d'exemple, je ne suis pas un très grand sportif mais après mes classes j'ai fait le PEG qui dure 15 jours. Les conditions météo c'était des températures souvent négatives avec de la neige, des baraquements dans vitres aux fenêtres et des douches sans eau chaude dans une petite baraque à 50 mètres du local vie.

 

Et bien pour prendre la douche on y allait avec juste la serviette autour de la taille et en marchant tranquillement. Et pendant l'une des phases sans sommeil qui a durée 3 jours on a enchainé les marches de nuit, les footing, tractions, abdominaux, montées de corde, avec les cours théoriques et pratiques. Et au final on à eu aucun abandon.

 

On a eu droit à un peu de repos à la fin du stage mais personne n'a fini sur les rotules ou à l'infirmerie.

 

Alors 58 kilomètres par jour ce n'est pas l'Ironman non plus. Et puis pendant les guerres napoléoniennes les fantassins marchaient jusqu'à 50 kilomètres par jour et au niveau équipement cela n'avait rien de comparable à ce que l'on peut avoir aujourd'hui.

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En regardant dans ma vieille doc, des militaires US qui ont assisté à la sélection du SAS rapportaient que pendant l'Aptitude Phase, les candidats faisaient environ 445 km en quatre semaines. Evidemment, c'est avec bergen et pas sur le même genre de terrain.

 

Pour les 200 miles, peut-être qu'ils ont mis un bidule électronique sur un gars et cumulé toutes les distances pendant la semaine, y compris pour aller à la bouffe ?

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Luttrell dit dans son livre que pendant l'Endoc (avant la Hell Week), ils tapent 10 km par jour rien que pour aller et revenir de la bouffe. Ajoutant 15 km avec les exercices.

 

Je doute pas qu'on puisse le faire, mais je suis pas certains que avec tout ce que la Hell Week accumule à coté les mecs se tapent réellement 50 km de course par jour, et dans leur état. Luttrell dit même que le 6 400 m en moins de 32 minutes, tout à fait faisable auparavant par la plupart, personne n'est dans les temps lorsqu'il s'agit de la faire pendant la Hell Week.

 

445 bornes pour le premier mois de Sélection SAS...toujours impressionnante boîte...

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Je ne remet pas en cause la difficulté de l'exercice mais avec un bon entrainement de base tu serais surpris de ce qu'est capable d'accomplir ton corps.

 

Juste à titre d'exemple, je ne suis pas un très grand sportif mais après mes classes j'ai fait le PEG qui dure 15 jours. Les conditions météo c'était des températures souvent négatives avec de la neige, des baraquements dans vitres aux fenêtres et des douches sans eau chaude dans une petite baraque à 50 mètres du local vie.

 

Et bien pour prendre la douche on y allait avec juste la serviette autour de la taille et en marchant tranquillement. Et pendant l'une des phases sans sommeil qui a durée 3 jours on a enchainé les marches de nuit, les footing, tractions, abdominaux, montées de corde, avec les cours théoriques et pratiques. Et au final on à eu aucun abandon.

 

On a eu droit à un peu de repos à la fin du stage mais personne n'a fini sur les rotules ou à l'infirmerie.

 

Alors 58 kilomètres par jour ce n'est pas l'Ironman non plus. Et puis pendant les guerres napoléoniennes les fantassins marchaient jusqu'à 50 kilomètres par jour et au niveau équipement cela n'avait rien de comparable à ce que l'on peut avoir aujourd'hui.

tout à fait .

 

nos gars lors d'un CME (PEG) se sont surprit à amélioré leur performance pour la marche course (treillis/rangers ) ,alors qu'il venait de passé une semaine sans sommeil (entre garde ,exercice de combat de nuit et de jour ) dans le froid (et sa caillé sévère ) ,et une marche de nuit suivi d'un nettoyage d'arme (au chaud avec la musique du film dien bien phu et le morceau de U2 With or Without You ) juste avant la marche course du lendemain matin .

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Il s'agit moins des possibilités humaines que de la capacité à placer ceci (322 km) dans un programme éreintant et très chargé de 5.5 jours.

 

On ne parle pas ici de simple marche pour les stagiaires au BUD/S et un CME est à des années lumière d'une Hell Week à Coronado.

Modifié par grey
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Il s'agit moins des possibilités humaines que de la capacité à placer ceci (322 km) dans un programme éreintant et très chargé de 5.5 jours.

 

On ne parle pas ici de simple marche pour les stagiaires au BUD/S et un CME est à des années lumière d'une Hell Week à Coronado.

Je ne comprend pas trop le sens de ta remarque. Tu dis que le point à prendre en compte n'est pas la capacité physique à accomplir cet effort mais la possibilité de le faire en 5 jours 1/2.

 

Et bien une journée ça fait 24 heures, ce qui nous donne 132 heures. Une personne avec une très bonne condition physique peut courir en moyenne à 16 km/h pour une course de fond, pour de l'ultra fond c'est inférieur surtout selon le dénivelé.

 

Donc 322 km à 16 km/h cela nous donne environ 20 heures de course soit 15 % du temps disponible. Cela laisse donc plein de temps pour faire autre chose.

 

Le but de cet exercice est de connaître les qualité physiques des candidats mais surtout de mesurer leur résistance mentale.

 

C'est la raison pour laquelle je faisais un parallèle avec le PEG, dont les objectifs sont sensiblement équivalent mais adapté à un groupe de personnes moyennement entrainé et dont la volonté psychologique est forcément moindre quand ce même groupe est représenté par des appelés dont la réussite au test n'aura aucune influence sur l'avenir professionnel (hormis ceux qui souhaitent s'engager par la suite).

 

Enfin dire que l'écart entre un CME et la Hell Week se compte en années lumière n'est pas si vrai, c'est juste que l'on monte le curseur plus haut dans les tests de la résistance physique et mentale, chose possible car une pré sélection poussée a été faite en amont.

 

Et il ne faut pas croire que ceux qui ne disposent pas de qualités physiques supérieure à la moyenne ne bénéficient pas d'un mental fort. Je me rappel encore que lors de ma validation TAP à Pau, le cas de deux gars de ma section qui pendant un saut se sont emmêlés les parachutes à la sortie de l'avion et ont fini en torche au sol. Et bien malgré les entorses ils ont insisté pour faire leur dernier saut sinon ils n'auraient pas pu valider la formation.

 

Le test est dur mais pas irréalisable, il répond juste à des prérequis indispensables pour qu'ils puissent accomplir leurs missions par la suite.

Modifié par Ptitponey
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Donc 322 km à 16 km/h cela nous donne environ 20 heures de course soit 15 % du temps disponible. Cela laisse donc plein de temps pour faire autre chose.

 

 

tu na pas calculer les temps de repos 16km/h en course a pied sans rien c'est bien plus que la moyenne 

Modifié par tom
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 Le chiffre peut paraitre impresionnant au premier abord mais quand on voit les stages de sélection comme par exemple celui du commando bérêt vert de la MN chez nous, ou le stage sélection des gendarmes pour le GIGN ... (avec les réprimandes en primes exprès pour faire monter la tension, du fait que les objectifs de marche sont volontairement irréalisables, c'est pour faire craquer au + vite ceux qui doivent craquer et donc se faire filtrer en élimination ... C'est fait pour ...)

 

  C'est un stage dans la moyenne du commun qui se fait un peu partout pour un pays qui veut monter des corps d'élites cette Hell week, du grand classique d'exploration des limites de l'acceptation psychologique par du bête & méchant corporel a piétaille, parcours commando, rêgles sur-strictes ect et ambiance d'ironie saloparde de la part de ceux qui exigent aux stagiaires

 

  Tout un métier

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Il s'agit moins des possibilités humaines que de la capacité à placer ceci (322 km) dans un programme éreintant et très chargé de 5.5 jours.

 

On ne parle pas ici de simple marche pour les stagiaires au BUD/S et un CME est à des années lumière d'une Hell Week à Coronado.

Ptitponey a amplement répondu .

 

et je rajouterais aussi sa :

 

les Marsouins du 3°RIMa ont tenu le choc par rapport à des Rangers US sur du crapahut en Afghanistan ,et chargé comme des mules ...

 

et pourtant rien de spécifique dans l'entraînement des Marsouins (nos chasseur Alpin sont des "tueurs"  question crapahut en comparaison de nos Marsouins ,Biffin etc ... ).

 

et pourtant la sélection chez les Rangers semblent bien plus sélective .

 

tout comme le fait de que nos chasseurs alpins ait demander auprès des américains un héliportage sur des sommets ,ses mêmes américains étant surpris car il réserve sa aux FS ...

 

alors certes on est loin du stage de séléction avec mes exemples mais moi sa me fait relativisé pas mal de choses quand même une fois déployé ...

 

certes les Rangers ne sont pas des FS ,mais il en demeure pas moins qu'ils sont plus au contact avec les FS US de part la nature de leurs missions alors que nos Marsouins s'est de l'infanterie motorisé ...

 

bien évidement les US ont des pointures dans leur FS ,mais comme tout le monde je dirais ailleurs dans le monde ...

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Les américains sont par nature des combattants lourds car ils ont à leur disposition un grand nombre de moyens de déplacement.

S'ils avaient des moyens moindres, alors ils marcheraient beaucoup plus et du coups, cela se ressentirait sur leur musculature. On ne peut pas avoir leur masse et courir car sinon ils exploseraient au niveau des cartilages au long terme.

C'est déjà ce qui se passe avec les projections de 1 an en opération. Les articulations explosent. On parle d'au moins 20% de porteur de prothèses à cause des effets de la durée du port de charge chez eux. Réduire leur temps de projection aurait des effets bénéfiques.

Quand on voit les carrures du derniers film "Du sang et des larmes" qui sont représentatives, on comprend que ce ne sont pas des marcheurs ni des coureurs. Surtout pas.

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Je ne comprend pas trop le sens de ta remarque. Tu dis que le point à prendre en compte n'est pas la capacité physique à accomplir cet effort mais la possibilité de le faire en 5 jours 1/2.

 

Et bien une journée ça fait 24 heures, ce qui nous donne 132 heures. Une personne avec une très bonne condition physique peut courir en moyenne à 16 km/h pour une course de fond, pour de l'ultra fond c'est inférieur surtout selon le dénivelé.

 

Donc 322 km à 16 km/h cela nous donne environ 20 heures de course soit 15 % du temps disponible. Cela laisse donc plein de temps pour faire autre chose.

 

Le but de cet exercice est de connaître les qualité physiques des candidats mais surtout de mesurer leur résistance mentale.

 

C'est la raison pour laquelle je faisais un parallèle avec le PEG, dont les objectifs sont sensiblement équivalent mais adapté à un groupe de personnes moyennement entrainé et dont la volonté psychologique est forcément moindre quand ce même groupe est représenté par des appelés dont la réussite au test n'aura aucune influence sur l'avenir professionnel (hormis ceux qui souhaitent s'engager par la suite).

 

Enfin dire que l'écart entre un CME et la Hell Week se compte en années lumière n'est pas si vrai, c'est juste que l'on monte le curseur plus haut dans les tests de la résistance physique et mentale, chose possible car une pré sélection poussée a été faite en amont.

 

Et il ne faut pas croire que ceux qui ne disposent pas de qualités physiques supérieure à la moyenne ne bénéficient pas d'un mental fort. Je me rappel encore que lors de ma validation TAP à Pau, le cas de deux gars de ma section qui pendant un saut se sont emmêlés les parachutes à la sortie de l'avion et ont fini en torche au sol. Et bien malgré les entorses ils ont insisté pour faire leur dernier saut sinon ils n'auraient pas pu valider la formation.

 

Le test est dur mais pas irréalisable, il répond juste à des prérequis indispensables pour qu'ils puissent accomplir leurs missions par la suite.

 

 

Assez convaincu par le fait que cela prenne finalement que 15 % du temps, et j'imagine que le total de 322 km est peut-être approximatif. Je connais très bien le fait que tout repose sur le mental, mais j'avais du mal à imaginer une telle distance accumulée sur quelques jours entrecoupés de nombreuses autres activités, avec des mecs de plus en plus épuisés, qui avancent mais ne sont plus en mesure de taper des perfs (donc du 16 kmh j'en doute). 

 

Par contre, vraiment, j'ai fait mon CME, j'ai pas fait de Hell Week, mais rien qu'à voir les standards et les divers récits, non on ne parle pas du tout de la même catégorie, même si certains CME sont bien rustiques, on peut pas comparer ça à une Hell Week. D'accord pour comparer avec les stages FS français bien entendu, quoique je serai curieux de connaître le total de bornes avalées par un CTE SAS ou un STAC.

 

Par contre, j'y vais toujours mollo sur ces récits de Marines ou Rangers qui ont lâché l'affaire sur des parcours et se sont révélés frileux. Ca part en général de faits minimes qui deviennent très exagérés avec le temps. Comme le mytho comme quoi des SEALs auraient échoué à l'aguerissement du REI en Guyane. Tout ça était parti d'un article dans Képi Blanc mentionnant seulement que les SEALs disaient simplement avoir été surpris par la difficulté du stage, mais nullement fait échec.

 

Quant aux sélections sudaf, lesquelles ? Celles avant la fin de l'apartheid peut-être mais là aussi, je mélange pas sélection exigeante et sélection dangereuse qui ne veut pas dire de qualité.

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Quant aux sélections sudaf, lesquelles ? Celles avant la fin de l'apartheid peut-être mais là aussi, je mélange pas sélection exigeante et sélection dangereuse qui ne veut pas dire de qualité.

Je ne sais pas ce qu'ils font depuis 10 ans mais ça calmait bien.

Entre le marbre à toujours avoir avec soi et les objets ludiques collectifs. Les crapahuts qui commencent par "c'est par là." où tu n'as ni temps, ni distance, ni condition d'exécution. Les franchissements de rivières bourrées de crocodiles (et du niloticus s'il vous plaît.) plus tout le reste.... Ce n'était pas dangereux en cela qu'il y avait un suivi médical de bon niveau avec un contrôle régulier des candidats. Surtout pour les phases d'interrogatoires. C'était trash.

Le résultat était là sinon. Des opérateurs capable de combattre en brousse en autonomie presque totale. Larguer avec un sac de 75kg en mode normal pour des exercices de trois semaines en profonde. Les opérations se chiffraient en mois parfois avec des cas assez atypique qui peuvent, c'est vrai, poser problème. Comme être seul en profonde pendant plus d'un an. Le problème est le retour à la vie normal.

Pour ceux qui les ont connu, les Équipes Spéciales de Recherche belges étaient déjà siphonnées, mais là, c'est pire.

Modifié par Serge
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Je ne sais pas ce qu'ils font depuis 10 ans mais ça calmait bien.

Entre le marbre à toujours avoir avec soi et les objets ludiques collectifs. Les crapahuts qui commencent par "c'est par là." où tu n'as ni temps, ni distance, ni condition d'exécution. Les franchissements de rivières bourrées de crocodiles (et du niloticus s'il vous plaît.) plus tout le reste.... Ce n'était pas dangereux en cela qu'il y avait un suivi médical de bon niveau avec un contrôle régulier des candidats. Surtout pour les phases d'interrogatoires. C'était trash.

Le résultat était là sinon. Des opérateurs capable de combattre en brousse en autonomie presque totale. Larguer avec un sac de 75kg en mode normal pour des exercices de trois semaines en profonde. Les opérations se chiffraient en mois parfois avec des cas assez atypique qui peuvent, c'est vrai, poser problème. Comme être seul en profonde pendant plus d'un an. Le problème est le retour à la vie normal.

Pour ceux qui les ont connu, les Équipes Spéciales de Recherche belges étaient déjà siphonnées, mais là, c'est pire.

 

 

Ouais c'est costaud, j'avais aussi lu les tests Recce avec les mecs largués dans le bush, plein de lions, avec seulement un fusil et quelques cartouches.

 

C'est du lourd mais ça se compare pas vraiment aux SEAL qui ont vraiment l'accent mis sur la puissance, l'intensité physique, le froid permanent. Et tout le cycle BUD/S en lui-même est extrêmement complet et pointu, chaque phase (conditionnement physique, aquatique, combat...) est particulièrement longue. La phase de formation au combat est elle-même aussi longue que le stage commando marine français entier si je me trompe pas.

Si le BUD/S garde cette réputation de difficulté top mondial, même si c'est débattable comparé à d'autres, il y a quand même quelques raisons à cela. Voir le bouquin de Luttrell où il déclare que seul le SAS brit offre quelque chose de comparable.

Modifié par grey
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Plus grasse, en quel sens ?

 

Pour rebondir sur ce que dit Luttrell dans mon dernier commentaire, il n'est peut-être pas non plus au fait d'autres exemples. Malgré sa plus courte durée, je me suis toujours dit que le contenu du stage commando de la Marine française ressemble beaucoup sur certains points au BUD/S.

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Par contre, j'y vais toujours mollo sur ces récits de Marines ou Rangers qui ont lâché l'affaire sur des parcours et se sont révélés frileux. Ca part en général de faits minimes qui deviennent très exagérés avec le temps. Comme le mytho comme quoi des SEALs auraient échoué à l'aguerissement du REI en Guyane. Tout ça était parti d'un article dans Képi Blanc mentionnant seulement que les SEALs disaient simplement avoir été surpris par la difficulté du stage, mais nullement fait échec.

 

 

non moi je ne me base sur les ont dit des mytho qui vont déformé pur disons se faire mousser  ;)

 

pour preuve ,question rusticité le Marine dans le helmand se démerde ,contrairement à l'image du soldat US qui ne pourrait pas survivre sans ice cream qu'on aime bien véhiculé chez les Européens .

 

on avait un blog d'un soldat US ,certes un réserviste ( réserviste pour moi ne veut pas dire mec n'ayant pas le physique ou moins apte qu'un autres ,surtout quand il est déployé sur une opex dure ) déployait avec des Français ,alpin et  Marsouin et il a était surprit de leur capacité physique .

 

en se qui concerne les SBS ou les Commando Marine VS les seals il faut aussi comprendre qu'une durée par rapport aux sélections n'est pas forcément comparable dans le sens ou il y a une culture différente ,des mentalités différente .

chacun à sa façon de faire ,enfin même si il y a des ressemblances ,car l'objectif reste la capacité à effectuer des missions du même acabit .

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l'eau peut être froide. Le corps développe donc une couche de graisse sous cutanée pour y résister tranquillement, enfin me semble-t-il.

C'est pas lié à la température mais au type d'effort physique demandé. Les nageurs ont une apparence plus grasse que de purs terriens qui eux sont beaucoup plus secs d'apparence. En piscine, cela se voit bien.

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Je confirme. Auparavant nageur, uniquement et ce de manière intensive, j'ai eu un peu de mal sur certains exercices "en dur" par la suite, contrairement a d'autres personnes habituees au sol. L'eau est un milieu résistant mais la gravité à l'air ambiant impose aussi des spéficités, autres.

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Une chose dont on tient jamais assez compte, c'est la nature des recrues qui est très difficilement comparable. Pour rester chez les "commando-marines" français, brits et US, on a dans l'ordre des fusiliers marins, des royal marines et des marins tout court 

J'ai un copain qui est dans l'US navy et leur bootcamp semble étonnement rustique (rien d'extra mais je m'attendais pas à ça non plus) mais rien à voir avec les 40 semaines et quelques des RM qui doivent ensuite accumuler quelques années en Commando avant de pouvoir postuler. 

Ce qui d'ailleurs explique probablement la longueur totale de la formation des SEAL et en particulier du SQT(la partie où il enseigne entre autre les tactiques de base des petites unités). Les SEAL prennent des recrues de 0 (ou presque) et en font des FS dans ce cas particulier.

Modifié par TimTR
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