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Solutions alternatives hors PA2


Philippe Top-Force
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 Ca pourrait être une bonne idée, mais il n'existe probablement qu'un seul site au monde ou cela serait utile a la politique étrangère française car en y regardant de près, pour tout les autres sites a envisager : Une alternative sur "continent en dur" est possible ...

  Je pensais a un banc de sable des iles maldives via un deal :

On se construit une base ada "airport island" sur un banc de sable (+ socle coralien mort, y a de quoi faire a ce niveau) aux maldives, et on leur propose comme moyen de paiement de base (+ location) qui leur plaira :  Une ile artificielle qui suivra pour eux, avec un aéroport ou un agrandissement de leur capitale (qui est une ile entièrement urbanisée donc agrandissable probablement)

  Deal honnête je pense, et qui techniquement pourrait se faire sur la base de la réalisation d'un navire a double fonction qui pourrait être nucléarisé, un dragueur/pompeur/cracheur de sable, qui se transformerait a loisir selon besoin en concasseur de socle coralien mort ... Nucléaire car ce type de navire sont très gourmand en pétrole et logistique du mazout toujours + cher et qui pourra être réutilisé a pas cher pour réaliser des motus rehaussés en Polynésie + tard (car le besoin va se faire sentir et que j'estime c'est le devoir de la France de le faire ... Autant construire un navire nucléaire sinon les couts s'envoleront avec le pétrole d'année en année sur de tels chantiers comme un airport ada ect ...

 Outil qui en + sera probablement demandé après pour faire des réalisations a prix imbattable a l'étranger toujours a cause du pétrole toujours + cher, a y réflechir sérieusement, c'est faisable ...

 

 Pour le reste ... Quoi qu'on envisage comme site : il y a toujours une alternative + crédible sur une ile ou continent a proximité ou régionalement + judicieux ... Seul l'emplacement des maldives serait utile pour un tel projet : permettant d'avoir l'Asie et le Moyen orient a la foi en un site (et l'Afrique de l'Est aussi ...)

 Ile de la Réunion ? On a probablement mieux a faire en reprojetant une forte base ada a Djibouti ...

 Polynésie ? Autant agrandir une base Ada a tahiti ou en nouvelle calédonie ...

 Problème : Est ce que les maldives, un état très "saoudien" dans ses moeurs niqabé (je crois qu'il doit pas y avoir 3 femmes au maldives touristes mises a part qui ne portent pas de niqab ...) accepterait une tel base ada sur son territoire même avec un deal très honnête pour eux, vu les thêatres probables d'intervention qui vont encore se répéter dans l'avenir ... La forte islamisation de la société des maldives qui sera je pense le principal obstacle

 Pour le reste, si c'est fait aux maldives : une idée excellente ... Ailleurs ? Ben ne servira probablement a rien ... Seules les maldives peuvent présenter une situation géographique qui rendrait un tel projet utile

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L'une des idées de JC /Stratege était effectivement de repérer un récif de ce type avec Google earth ou sinon de trouver un haut fond, genre 40 m de profondeur, pour y poser une plateforme en béton .

Il y a deux ou trois zones intéressantes dans l'océan Indien...

http://www.cnisf.org/upload/pdf/plates-formes_petrolieres.pdf

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  Ca fait quand même bicou de partir d'un site a 40m de haut fond ...  :O  t'imagines le coté pharaonique pour combler cela en km cube de corail mort concassé, rochers continentaux transités (car il en faut toujours un peu pour éviter l'écroulement par tremblement éventuel, cela stabilise) et du sable a gogo ou il faudra en faire disparaitre des hauts fonds sableux locaux a pomper ...

  Je pense c'est un peu trop ... Mais bon après 40m ça correspond aux monts océaniques pour les sites potentiels ?

  Un site raisonnable je verrais plutot un socle coralien a 5m de fond environ, avec du 10m ci et la

Ceci dit a 40m de fond comme socle de départ, on a l'assurance d'avoir un port en eau profonde accolé a l'airport island  ;)  pour sur ... Mais je pense c'est trop en volume de matériaux a brasser pour combler un projet pareil ... C'est pharaonique, il faut un site qui part d'un fond coralien et banc de sable utilisable a proximité bien + haut ... Mais après ça limite beaucoup + les potentiels spots géographique envisageables c'est vrai

  Disons que ça rendrait le délai et le nombre de navires spécialisés a mettre a la tâche pour combler tout cela trop effrayant pour nos décideurs, sans parler des couts sur le temps et le prix en mazout pour tout le long du chantier (a moins que l'idée du dragueur/cracheur multitaches/multimatériaux nucléaire soit retenu avec le projet vu les fortes possibilités qu'on nous le demande après de partout qui pourrait amortir les couts sur le long termes après le projet)

  Une idée aussi a retenir, rendre potentiellement un usage civil envisageable en temps de paix ou la B ada n'est pas en guerre ... Si proche d'un pays qui voudrait s'en servir un peu, pis en temps de guerre : zou a dégager les civils ...

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Et je pense pas que celle la puisse se déplacer.

Note qu'elle ne coule pas non plus ;)

J'ai pondu un article qui évoque le pont en caoutchouc il doit se trouver sur le site voir avec Gally ...

Celui sur les piste oblique? sur le SEM? Un autre que je n'ai pas?

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J'ai pondu un article qui évoque le pont en caoutchouc il doit se trouver sur le site voir avec Gally ...

Oui effectivement c'est dans l'article sur les pistes obliques et catapultes :

http://www.air-defense.net/journal/?q=node/27

A partir du 7 juin 1945 le NAD mena les premiers tests de faisabilité concernant l'appontage des jets en utilisant le concept du flexible deck ou pneumatic deck. Les avions n'utilisaient pas un train d'atterrissage classique mais des chariots largables (cette idée sera mise en œuvre plus tard sur le prototype français Baroudeur). Catapultés sur un chariot largable ils se posaient sur le ventre sur un revêtement de pont particulier. Une piste en béton de 60 mètres de long recouverte de modules gonflables fut ainsi réalisée sur le site de Farnborough.

Une question : 60 m !!!

Est ce que ce concept entrainait un arrêt plus court, en entrainant plus de frottement qu'avec un train d'atterrissage ?

Est ce que 60 m faisaient toute la zone recouverte de caoutchouc ou seulement la zone avec airbag ?

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  • 9 months later...
  • 6 months later...

Sur une plate forme mobile du même type que l'Ocean Odissey de Sea Launch, pensez vous que l'installation d'un moteur du même type que le Wärtsilä RT-flex96C, puisse être techniquement faisable ?

 

Concernant celui-là, il est dit développer 100 000 cv ou 80 800 kW, et emmener sur son unique hélice l'Emma Maersk pesant jusqu'à 218 000 tonnes jusqu'à 26.3 noeuds. Il consommerait 12 000 litres de fuel lourd/heure à 25 noeuds, moitié moins à vitesse jugée économique, soit 14 noeuds, ce qui reste encore peu pourchassable par un SSK en vitesse silence à 4 noeuds. Le rendement serait très économique selon la firme, autour de 52%.

 

Sur une structure de type Sea Launch de 900 m pouvant mettre en oeuvre jusqu'à l'A400m, il faudrait contenir le tonnage vers les 200 000, pour pouvoir éspérer la survivabilité proche du Charly, en terme de vitesse.

 

(/gros scénario de néophyte, je ne prends pas en compte directement les contraintes liées à une telle plateforme d'un seul tenant, j'ai besoin de vos lumières).

Modifié par Rémy
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Tout est possible et réalisable …mais puisqu’on parle de survavibilité et donc discrétion sous la surface , avec ce type de moteur 2 temps qui doit signer en BF faut pas espérer être silencieux ; moteur lent monté rigide , et donc reniflable à des miles nautiques je pense. On a tous en tête les hélices du Charles et leur design spécifiquement étudiée discrétion acoustique …

En terme d’emploi ce type de moteur est prévu pour des parcours typique d’un point A à un point B à iso-vitesse à un point de fonctionnement optimal plein pot . Pour des profils d’emploi purement mili donc atypique , il faut une certaine souplesse dans les variations d’allures dictées par les contraintes opérationnelles …etc

Ce moteur géant fait 27 m de long et 13 m de haut donc à intégrer dans un volume cathédrale et plus si redondance propulsive …

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Oui, une vélocité très relative. Mais peut-être que ces qualités sont moins criantes si on peut doubler, au minimum, la distance au large qui sépare la base mobile de la zone visée ?

Le problème de ce type de moteur est d'être peu flexible. Son rendement n'est généralement pas glorieux en régime transitoire -ie, les changements de puissance- (ce qui pose peu de soucis au commerce puisque le régime moteur n'est transitoire que lors du départ et de l'arrivée), et que ces moteurs sont optimisés pour un fonctionnement à un point donné (un couple puissance-vitesse optimisé pour un couple moteur-hélice).

Le choix du moteur devrait se faire en fonction du profil d'emploi du navire (ie,le temps passé à chaque vitesse) et non pas à priori. Tout ce que l'on peut dire à priori, c'est que pour utiliser au mieux un tel moteur, il convient de faire route à vitesse constante.

 

Il y a ensuite les contraintes d'intégration du moteur dans le navire susmentionnées, ainsi que la vulnérabilité des navires à propulsion unique qui peut être une prise de risque considérée comme inacceptable pour un navire réalisant des missions militaires.

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D'accord, ce sont des propos éclairants. L'Emma Mersk cité plus haut comporte une seule hélice pour son moteur, est-ce que l'on pourrait envisager un second moteur, différent, pour palier à ce manque de flexibilité ? (TAG, etc). Ou bien 2 moteur diesel 2 temps (un pour chacune des deux poutres de la plateforme) +1 3éme moteur nettement plus véloce ?

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Les moteurs lents , ici 102 tr/mn , sont à attaque directe hélice ( pas de réducteur ) , à puissance donnée très basse vitesse de rotation implique de facto du couple très important , c’est donc une hélice étudiée pour à optimum de rendement et de grand diamètre ( 10 m ) . Un mode combiné avec TAG imposerait une liaison réducteur extrêmement compliquée passant de 3700 tr/mn à 100 tr /mn avec les pertes associées ; Un cross connexion avec double voire triple réduction ( oh là là ) et une denture de roue PV ( petite vitesse) supportant l’énorme couple en sortie , donc des risques industriels énormes pour une conception non sea proven bref une « machine à baffes » en perspective

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  • 4 months later...

sympa comme MOB

 

http://www.meretmarine.com/fr/content/pieter-schelte-un-geant-de-900000-tonnes-en-achevement-rotterdam

 

Pieter-Schelte-%E2%80%93-Biggest-Ship-Ev

 

 

Son design unique de catamaran géant est le fruit d'une réflexion de 25 ans au sein de la compagnie. En 1987, le concept Pieter Schelte reposait sur la jumboïsation latérale de deux coques de VLCC (very large crude carriers - pétroliers géants). Au fil des années, les architectes imaginent la pose de différents moyens de levage, d'abord positionnés entre les deux coques, puis sur le côté, puis sur l'arrière du navire. La taille finira par atteindre 382 mètres de long pour 117 mètres de large.

En mars 2007, les premiers équipements d'énergie et de propulsion sont commandés. En 2008, c'est au tour de l'acier pour les équipements de levage. Le design de la coque, étudié par Deltamarin, est terminé en 2010, le chantier DSME est choisi à ce moment-là. En tout, la construction du navire et la commande des équipements vont coûter plus de 1.3 milliard d'euros

 

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900 000 tonnes .... Vraiment impressionnant !

 

Tu relies les 2 coques et tu diminues la largeur de la superstructure et obtient un pont plat de 350m de long et 90m de large. De quoi avoir au moins 15 spot d'hélicoptère ou de faire décoller 3-4 avions en même temps, pas mal :P

Modifié par clem200
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ouais à 1.3 milliards car fabriqué en Chine et uniquement dédié au travail offshore

 

je me demande combien couterait rien qu'à la construction une telle bécane réalisée en Europe (et je ne parle même pas des États-Unis) consacrée à l'accueil d'aéronefs avec TR 5 et munitions !

 

et là uniquement pour parler coût

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