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Intéressant ce commentaire de lecteur.

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Je me souviens de tous ces pilotes de ligne étrangers, viscéralement anti-Airbus, comme ils pouvaient avoir été anti-essais nucléaires à Mururoa, ou anti-francophones au Canada (vis-à-vis de ceux qu’ils appellent « the Frenchs ») ….
Je me souviens de ces collègues qui m’agressaient, moi Français, à propos des Airbus, comme si cela avait été de ma faute.
Je me souviens de ces articles de presse, qui disaient (un peu moins depuis les déboires du MAX) « un Airbus se crashe » quand c’était le cas, et « un avion se crashe » quand cela arrivait à un avion de Seattle.
Je me souviens de ces gens qui avaient fait leur qualifs 737 à Seattle avant de revenir exercer en Europe, et à qui on avait fait visiter là-bas l’usine et le musée, et qui se transformaient en propagandistes zélés, nous vantant tout, du B17 au 747 en passant par le 707, des manettes des gaz aux poignées de portes….
Je me souviens de ce ridicule slogan « it it ain’t Boeing, I’m not going » qu’ils arboraient en auto-collant sur leurs sacoches de vol.
Je me souviens de leur ébahissement lors d’une visite d’Airbus à Toulouse, en sortant du BAC-III : « mais qu’est-ce que c’est grand !  » en voyant les dérives marquées Singapore Airlines, Delta, Aeroflot, British Airways….
Je me souviens quelques années plus tard de ce Sonic Cruiser au nez improbable, que l’ONERA avait démontré inapte au vol supersonique, et de ce captain suédois qui face à mes doutes pourtant exprimés avec politesse, m’expédiait un brutal « if Boeing say they can do it, the will do it ! » La suite de l’histoire fut que Boeing finit par dire que les dessins publiés de la chose n’étaient qu’illustration de magazine, un dessin d’enfant quoi… et le projet disparut un jour, simplement parce qu’on cessa d’en parler.
Je me souviens de leur maquette en polystyrène peinte en bleu avec le jour qu’on voyait à travers, qu’ils présentèrent pour le roll-out du 787.
Je me souviens de la campagne d’essais de cet avion, qu’ils disaient pouvoir réaliser en moins d’un an, simplement parce qu’ils avaient une dizaine d’appareils, et qu’ils « allaient gérer ça comme une compagnie aérienne » – ne prévoyant donc aucun contretemps (alors pourquoi faire des essais en vol ?)
Je me souviens de certains de leurs pilotes d’essais, au CV bien léger mais au verbe assuré, certains recrutés « pour amener de la diversité », et que l’on retrouva sur le 737 MAX…
Alors souffrez que je sourisse aux déboires de cette chose aux ailes de Crouze, aux commandes duquel certains se voyaient déjà, et justifiaient déjà il y a trois ans leur emploi du temps...

 

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"Les emmerdes, ça volent toujours en escadrilles" ( Dixit Jacques Chirac )    ?   B-747-8 cette fois-ci  !                  https://www.scramble.nl/civil-news/nca-b747-8f-suffers-tail-strike-at-tokyo-narita

Nippon Cargo Airlines' B747-8F JA13KZ suffered a tail-strike at Tokyo-Narita on 1 February.

The Japanese Ministry of Transport has rated the incident as serious and has assigned investigators of the Japan Transport Safety Board to the case. In total the aircraft had gotten scrape marks over a length of three meters.

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  • 2 weeks later...
Le 31/01/2021 à 13:25, clem200 a dit :

Intéressant ?

Un message d'un inconnu qui râle pendant 40 lignes en ressortant des anecdotes ? Pour se moquer d'un constructeur aéronautique qu'il n'aime pas 

Le 31/01/2021 à 14:37, Surjoueur a dit :

Un râleur québécois ?

Non non juste une illustration que "karma is a bitch".

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il y a une heure, Kiriyama a dit :

Ça pèse combien une pièce comme ça ? :blink:

En tout cas j'ai l'impression que le moteur continue quand même de tourner malgré l'explosion.

Il tourne par l’effet de la vitesse de l’avion, mais il ne pousse pas : carburant coupé très certainement, même si ça ne semble pas l’empêcher de continuer à brûler.

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Ce qui est drôle c'est que le même jour que l'incident du 777 de United il y a un 747-400F (cargo) de Longtail Aviation qui a un de ses PW4000 (pas le même modèle que le 777) qui a explosé envoyant une pluie de métal au sol près d'Amsterdam faisant deux blessés et ça na pas fait la une.

Probablement parce que c’était un cargo...

https://www.nbcnews.com/news/world/boeing-747-cargo-plane-drops-engine-parts-netherlands-n1258485

https://www.dailymail.co.uk/news/article-9285735/Boeing-cargo-jet-engine-bursts-flames-debris-falls-Dutch-town.html

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Les défauts du 787, l'autre crise de Boeing

Depuis août 2019, Boeing tente de régler les problèmes de qualité détectés sur son best-seller long-courrier, le 787. Mais le problème, qui a nécessité l'arrêt des livraisons depuis octobre, tarde à être réglé et l'avionneur a dû réduire de moitié la production, afin de pouvoir écouler les stocks d'appareils.

Chez Boeing, une crise peut en cacher une autre. Alors que l'avionneur sort à peine de la longue crise du 737 Max et vient encore de faire parler de lui, suite à un spectaculaire incident sur l'un des moteurs Pratt & Whitney d'un 777-200 de United , le problème des défauts de fabrication découverts en août 2019 sur certains 787 prend de l'ampleur. Les livraisons des « Dreamliner », stoppées en octobre pour permettre la vérification des appareils, n'ont toujours pas repris à ce jour.

Et certains gros clients commencent à s'impatienter, à l'instar du directeur général d'Air Lease, le premier loueur mondial d'avions, John Plueger, qui a publiquement exprimé ses inquiétudes, lors d'une conférence avec des investisseurs. Pour lui, les problèmes du 787 « semblent s'être multipliés. Il y a de plus en plus d'inspections en cours, constate-t-il. Et pour l'heure, il est difficile de voir quelle solution définitive pourrait convenir aux autorités aéronautiques ».

La suite est payante...

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États-Unis. Les pilotes d’un Boeing 737 MAX arrêtent un moteur en plein vol

En raison d’un « éventuel problème mécanique », les pilotes d’un Boeing 737 MAX de la compagnie American Airlines ont décidé d’arrêter un des moteurs de l’appareil, en urgence, pendant un vol.

Les pilotes d’un Boeing 737 MAX de la compagnie American Airlines ont décidé vendredi d’arrêter en urgence pendant un vol Miami-New York un des moteurs de l’appareil en raison d’un « éventuel problème mécanique », avant de le faire atterrir sans encombre.

Le vol 2555 sur l’appareil vedette de Boeing, cloué au sol pendant près de deux ans après deux accidents mortels, est arrivé « en toute sécurité et sans incident » à l’aéroport de Newark et a roulé sans aide jusqu’à la porte prévue, a indiqué une porte-parole de la compagnie.

Problème de pression sur l’huile de moteur

Il s’agissait d’un problème de pression sur l’huile du moteur ou d’un problème sur un indicateur de volume, selon cette porte-parole.

Le logiciel d’aide au pilotage MCAS, mis en cause dans les crashs de Lion Air en 2018 et d’Ethiopian Airlines en 2019, n’était pas impliqué, a-t-elle assuré.

L’appareil, en provenance de Miami, a atterri « après que les pilotes ont signalé avoir éteint en vol un des moteurs », a indiqué de son côté l’agence américaine supervisant l’aviation, la FAA, qui prévoit d’enquêter sur l’incident.

American Airlines avait été la première compagnie à réintégrer le 737 MAX dans son programme de vol, fin décembre 2020, quelques semaines après le feu vert des autorités américaines.

« Inévitable »

Ces dernières avaient exigé plusieurs modifications sur l’appareil, notamment sur le logiciel MCAS, ainsi qu’une nouvelle formation des pilotes.

Le directeur de la FAA, Steve Dickson, avait prévenu à l’époque qu’il était « inévitable » que des problèmes mécaniques ou des suspicions de problèmes surviennent à un moment et qu’un 737 MAX doive retourner à l’aéroport en cours de vol, comme c’est le cas régulièrement sur tous les modèles d’avions.

Boeing, qui a mis en place un centre d’opérations qui surveille tous les vols du 737 MAX en temps réel, a indiqué vendredi être « au courant » de l’incident sans donner plus de commentaires.

Ouest.France

 

Modifié par Kiriyama
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  • 4 weeks later...

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