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Propulsion nucléaire navale


ARPA
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J'ai du mal à saisir où il serait impossible de passer acheter du gazole. C'est quand même un carburant qu'on trouve partout sur terre, et dans tous les ports car il sert aussi à la marine marchande.

Et de toute façon il faudra faire relâche à un moment ou un autre, car les combustibles ne sont pas les seuls consommables : nourriture, pièces de rechanges, consommables domestiques (papier toilette?), munitions. Il faut penser cela comme un ensemble et rendre le tout cohérent. Il suffit d'un seul facteur limitant atteint pour qu'un navire doive quitter la zone pour se ravitailler.

On ne peux quand même pas comparer le ravitaillement en vivre et celui en carburant. La ou ce sera dur de se ravitailler, c'est en pleine mer ou en territoire hostile. S'il s'agit juste de ravitailler en nourriture et consommables domestiques, on parle de quelques Kg/passagers/jours, c'est incomparable avec les centaines de tonnes de carburants que consomment une frégates en quelques semaines. En cas de besoin, notre frégate pourra se faire ravitailler par hélicoptères ou parachutages. Un A400M pourrait larguer un conteneur de quelques tonnes à plus de 3 000 km de sa base (plus avec ravitaillement) et donc permettre à la frégate de se ravitailler sans perdre une semaine pour aller faire le plein.

Attention au surblindage imposé par la sûreté nucléaire, et à la moindre flexibilité des aménagements d'ensembles du navire, l'augmentation de l'équipage, la moindre flexibilité à l'appareillage, les contraintes plus importantes sur el personnel.

Bref, c'est peut être incompatible avec les frégates "je démarre comme une mobylette" que la la marine nationale a choisi de faire construire.

Je ne suis pas sur qu'on va se plaindre de devoir renforcer le blindage de nos navires ou d'une augmentation de l'équipage.

Enfin c'est sur qu'on risque quand même d'avoir des frégate "un peu" plus grosse que nos FREMM. On pourrais presque parler de petit croiseur (c'est la moitié de la puissance du CdG, on doit pouvoir propulser un croiseur de presque 10 000 tonnes)

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Ce que je me demande, c'est s'il est possible qu'un navire à propulsion électrique une fois à quai puisse être relié au réseau électrique du pays (ou de l'ile) et participer comme une centrale électrique. A priori je ne vois pas ce qui l’empêche, il faudrait juste que le quai soit prévu pour (donc gros surcout en infrastructure) et que le navire le soit aussi (mais si c'est prévu à la conception, ça ne doit pas être bien cher) La deuxième question que je me pose, c'est si c'est possible pour un navire avec un réacteur nucléaire.

 

 

C’est plutôt l’inverse qui se produit c’est les navires qui se branchent aux réseaux d’alimentation électrique terrestres.

 

Lorsque le navire est branché il peut faire reposer ses diesels électriques et en assurer l’entretien. Cela évite aussi les dégagements de fumée et permet de réduire les émissions de CO2. La connexion électrique terrestre assure aussi l’ensemble des besoins énergétiques des navires à quai : principalement, l’éclairage, le chauffage, l’air conditionné, l’eau chaude, mais aussi dans certains cas, la Température contrôlée des conteneurs ou des autres marchandises, les pompes de Ballastage, les équipements de manutention, chaudières et treuils d’amarrage. Etc.

Pour les ports de plaisance c’est 100% des navires qui se branchent via une simple prise aux bornes d’eau et d’électricité que les ports de plaisance mettent à la disposition des plaisanciers .

 

Pour l’idée de faire tourner un réacteur nucléaire à quai :happy: C'est de toute façon interdit pour des raisons de sécurité dont je ne connais pas les détails. Et puis bon quand un bateau militaire rentre de mission le personnel part en permissions et seule une petite équipe de garde reste à bord. Qui en cas de problème pourra bénéficier des moyens de la base navale.  

 

Et puis franchement vu le coup du gasoil aujourd’hui qui voudrais faire tourner ces moteurs à quai  pour revendre une faible quantité d’électricité qui ne couvrirai même pas les frais :happy:

Modifié par Scarabé
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  Un navire nucléaire civil que je verrais bien, c'est dans le contexte de la hausse du niveau des océans implacables que va subir la Polynésie française et au vu de ce qu'on leur doit moralement ...

 

   Ce serait de réaliser un jour (je pense qu'on y échappera pas enfin je veux dire la France ...) Un drageur de sable sédimentaire abyssal (il faudra aller chercher le sable a 2000m de fond au pieds des tombants des atolls a quelques km au large ...) de grande ampleur pour surélever sur tout l'archipel des Tuamotus, au moins chaque atoll habité, au moins un motus (choisir ceux les moins naturalisés en verdure pour le faire sans trop détruire, car la verdure y en a déja pas beaucoup si on la noie dans le sable et la caillasse de corail ...)

 

   Après avoir choisi un motus (de grande taille au préalable et dont la stabilité de socle corail/calcaire/basalte de base est satisfaisant) le ré-hausser de 3-4-5 m en sable et en caillasse de corail par du terrassement ... Le problème de fond étant que le navire en lui même (sans parler nucléaire au départ) couterait une somme raisonnable a la France, mais ce qui pourrait ne pas être raisonnable en couts cumulés pour s'occuper de chaque atoll habité sur des travaux de 30-40 ans (toute la carrière du navire ...) en carburant comme le Mazout car hélas la Polynésie n'est pas réputée pour avoir des moyens de stockage bien élevés en quantité ... C'est d'ailleurs l'une des raisons pourquoi le carburant est si cher en Polynésie malgré que la France le subventionne (je sais pas a quel hauteur mais chaque litre de mazout importé est subventionné par Paris)

 

    L'opération avec un mazout ne pouvant que couter toujours + cher pourrait se révéler quasi impossible au niveau financier car il faut bien comprendre qu'on parle d'un navire dont les machines tourneraient en quasi permanence (5 a 6j/7 12h/24) pour a la fois :

 

     _ Draguer les plaines abyssales sableuses et remonter par aspiration la matière première

 

     _ Nettoyer le sable a bord car a forte teneur de sédiments organiques sous forme de quasi "boue"

 

     _ Rejeter la boue au préalable le + profond possible et pas en un nuage de boue en surface qui irait étouffer les récifs coralliens qui seraient a peine a quelques km des spots de draguage du navire ... Bref le mieux étant de rejeter la boue la ou on a pris le sable : D'autant que c'est aussi un habitat naturel et la rejeter la, aide l'environnement de plaine abyssal sédimentaire a se reconstituer + vite ...

 

     _ Véhiculer le sable propres par des pompes & tuyaux ou un tapis roulant (sur flotteurs dirigeables) jusque la ou on en a besoin, le mettre sous pression avec de l'eau et le cracher avec un canon ...

 

     _ Déployer des véhicules de chantier de terrassement qui par soucis d'économie pourraient très bien être électriques et alimentés par le navire via un cable de plusieurs km histoire d'avoir une cohérence énergétique totalement liée au navire qui alimenterait TOUT le processus et ne dépendant d'aucun appro de mazout & diesel (des engins de chantiers électriques c'est faisable, et il me semble ça se fait déja mais c'est du spécifique et ça coute cher a l'achat mais ça se rentabilise sur le long terme vs cout du diesel face a de l'électrique non diesel ...)

 

     _ Mais aussi draguer de la caillasse de corail sur des sites exploitables sans dégats environnementaux majeurs (sur les bords des atolls il y a toujours des talus de caillasse de corail éventuellement exploitables, sur les tombants océaniques mais bon ils sont souvent "soudés entre eux" donc envisager une sonde de concassage-ramassage, et un concasseur général sur le navire ... Pour le reste il prendrait le même chemin que le sable notamment un tapis roulant serait le mieux

 

   Imaginez que tout ce travail repose sur de la consommation en mazout, les besoins seraient pharaoniques : Il faudrait limite prévoir carrément un pétrolier accompagnant en permanence tel le CDG et son groupe aéronaval, le navire "dragueur de sable" et les couts seraient explosifs ... Pourtant moralement on a peu de chance d'y échapper, on devra aider la polynésie a affronter la montée progressive des eaux ... Ne pas le faire serait tout simplement haïssable et "petit" de la part de la France, on leur doit bien quelque part et puis ça pourrait changer définitivement l'image de la France dans le coeur des polynésiens si on leur apportait une telle garantie que de préserver l'habitabilité des Tuamotus dans l'avenir sachant que la logique veut que vers 2040-50 les problèmes vont commencer a devenir sérieux a chaque Typhon ... (la Polynésie a de faibles marées, le seul danger sont les typhons faisant sévèrement monter les eaux, je ne sais plus pour quelle raison de mécanique céleste-gravitationnelle et géophysique : Mais l'océan pacifique dans cette région a des coeff de marée d'a peine 2 a 3m lors des + grandes marées)

 

   Et je pense que le meilleur moyen d'y parvenir en limitant d'emblée les couts d'énergie qui seront pharaoniques serait de tout simplement nucléariser un projet de ce type auquel la France n'a je pense pas de moyen d'y échapper : Question d'honneur et morale ... Certes le nucléaire c'est un cout de possession, mais dans le cas polynésien, le mazout et sa logistique pour de tels besoin énergétiques qui doivent se déplacer en + de chantier en chantier (pas moyen de construire des réservoirs de stockage uniquement pour le projet) et le fait que l'import de mazout en Polynésie doit être l'un des lieux ou il est le + cher au monde au litre ...

 

   Et le fait qu'il y aurait un avantage a tout électrifier les opérations soit d'emblée qui va bien avec un navire nucléaire (on est bien au de la d'un aspect comme les essais qui ont eu lieu sur des navires de transport civil au nucléaire qui n'en avaient besoin que pour une propulsion) et sachant que le navire pourrait une fois sa mission finie, finir en barge nucléaire de production d'électricité a Papeete ou bien aller faire des travaux du même genre dans les autres nations de la régions qui pourraient nous le demander ...

 

   Une dernière chose, les couts dès la construction pourraient être partagés avec l'industrie minière qui pourrait être intéressées par le concept de ce navire, pour s'en servir comme prototype d'essais (quelques campagnes d'essais avant d'engager les travaux de génie civil sur les motus a ré-hausser) pour l'exploitation des fonds océaniques pour des nodules polymétallique et de Terres-rares car ils auront besoin probablement de navires de ce genre (pas forcément nucléarisés mais ça sera l'occasion de voir malgré tout si il y a avantage ou non pour eux a explorer les concepts nucléaires) en sachant que les industriels miniers qui viendraient mettre la main a la patte et au porte monnaie auront de fortes chances d'être celles choisies pour la mise en exploitation des fonds polynésiens si ça se fait un jour ...

 

    D'autant qu'il y aura je pense des sites d'exploitations et de prospections ou il sera intéressant de retirer le sédiment pour voir ce qu'il y a en dessous (la matière première pouvant être cachées sous le sédiment) ce type de navire quoi qu'il arrive sera la base de leurs besoins ... Donc autant les faire participer en démarrant sur un navire concept dont le but ultime sera dévié pour du génie civil mais qui fera une campagne d'essais d'exploitation riche d'enseignements pour ceux qui auront participé avec nous

 

 

   Le seul hic dans l'affaire : Le fait que les polynésiens risquent de tirer la gueule si on leur dit que le navire qui va garantir l'habitabilité a long termes des atolls menacés par la montée des eaux, est nucléaire ... Ca sera un peu l'ironie du sort il est vrai ...

Modifié par alpacks
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A bon et les centrales elles tournent aussi 24H24 et bien non il y a des cycles d'entretien dans chaque tranche d'EDF.

 

http://www.midilibre.fr/2013/10/25/tricastin-un-reacteur-arrete-en-urgence-apres-les-intemperies,774587.php

Bha si, j'ai pas dit le contraire.

 

Mais enfin vous avez l'air de croire qu'un réacteur nucléaire se commande comme un diesel. Mais non. Le Charles de Gaulles quand il est a quai il produit de l'énergie.

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@scarabé ;

"C’est plutôt l’inverse qui se produit c’est les navires qui se branchent aux réseaux d’alimentation électrique terrestres."

Et oui , alim des barcasses par courant terre via câble et prises hasemeyer 440V – 60Hz – 400A …. …cf par ailleurs étude récentesur le sujet navires civiles

http://ore.regionpaca.fr/fileadmin/Documents/Etudes/courant_quai__2009_/Etude_courant_quai.pdf

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  Un navire nucléaire civil que je verrais bien, c'est dans le contexte de la hausse du niveau des océans implacables que va subir la Polynésie française et au vu de ce qu'on leur doit moralement ...

 

   Ce serait de réaliser un jour (je pense qu'on y échappera pas enfin je veux dire la France ...) Un drageur de sable sédimentaire abyssal (il faudra aller chercher le sable a 2000m de fond au pieds des tombants des atolls a quelques km au large ...) de grande ampleur pour surélever sur tout l'archipel des Tuamotus, au moins chaque atoll habité, au moins un motus (choisir ceux les moins naturalisés en verdure pour le faire sans trop détruire, car la verdure y en a déja pas beaucoup si on la noie dans le sable et la caillasse de corail ...)

 

   Après avoir choisi un motus (de grande taille au préalable et dont la stabilité de socle corail/calcaire/basalte de base est satisfaisant) le ré-hausser de 3-4-5 m en sable et en caillasse de corail par du terrassement ... Le problème de fond étant que le navire en lui même (sans parler nucléaire au départ) couterait une somme raisonnable a la France, mais ce qui pourrait ne pas être raisonnable en couts cumulés pour s'occuper de chaque atoll habité sur des travaux de 30-40 ans (toute la carrière du navire ...) en carburant comme le Mazout car hélas la Polynésie n'est pas réputée pour avoir des moyens de stockage bien élevés en quantité ... C'est d'ailleurs l'une des raisons pourquoi le carburant est si cher en Polynésie malgré que la France le subventionne (je sais pas a quel hauteur mais chaque litre de mazout importé est subventionné par Paris)

 

    L'opération avec un mazout ne pouvant que couter toujours + cher pourrait se révéler quasi impossible au niveau financier car il faut bien comprendre qu'on parle d'un navire dont les machines tourneraient en quasi permanence (5 a 6j/7 12h/24) pour a la fois :

 

     _ Draguer les plaines abyssales sableuses et remonter par aspiration la matière première

 

     _ Nettoyer le sable a bord car a forte teneur de sédiments organiques sous forme de quasi "boue"

 

     _ Rejeter la boue au préalable le + profond possible et pas en un nuage de boue en surface qui irait étouffer les récifs coralliens qui seraient a peine a quelques km des spots de draguage du navire ... Bref le mieux étant de rejeter la boue la ou on a pris le sable : D'autant que c'est aussi un habitat naturel et la rejeter la, aide l'environnement de plaine abyssal sédimentaire a se reconstituer + vite ...

 

     _ Véhiculer le sable propres par des pompes & tuyaux ou un tapis roulant (sur flotteurs dirigeables) jusque la ou on en a besoin, le mettre sous pression avec de l'eau et le cracher avec un canon ...

 

     _ Déployer des véhicules de chantier de terrassement qui par soucis d'économie pourraient très bien être électriques et alimentés par le navire via un cable de plusieurs km histoire d'avoir une cohérence énergétique totalement liée au navire qui alimenterait TOUT le processus et ne dépendant d'aucun appro de mazout & diesel (des engins de chantiers électriques c'est faisable, et il me semble ça se fait déja mais c'est du spécifique et ça coute cher a l'achat mais ça se rentabilise sur le long terme vs cout du diesel face a de l'électrique non diesel ...)

 

     _ Mais aussi draguer de la caillasse de corail sur des sites exploitables sans dégats environnementaux majeurs (sur les bords des atolls il y a toujours des talus de caillasse de corail éventuellement exploitables, sur les tombants océaniques mais bon ils sont souvent "soudés entre eux" donc envisager une sonde de concassage-ramassage, et un concasseur général sur le navire ... Pour le reste il prendrait le même chemin que le sable notamment un tapis roulant serait le mieux

 

   Imaginez que tout ce travail repose sur de la consommation en mazout, les besoins seraient pharaoniques : Il faudrait limite prévoir carrément un pétrolier accompagnant en permanence tel le CDG et son groupe aéronaval, le navire "dragueur de sable" et les couts seraient explosifs ... Pourtant moralement on a peu de chance d'y échapper, on devra aider la polynésie a affronter la montée progressive des eaux ... Ne pas le faire serait tout simplement haïssable et "petit" de la part de la France, on leur doit bien quelque part et puis ça pourrait changer définitivement l'image de la France dans le coeur des polynésiens si on leur apportait une telle garantie que de préserver l'habitabilité des Tuamotus dans l'avenir sachant que la logique veut que vers 2040-50 les problèmes vont commencer a devenir sérieux a chaque Typhon ... (la Polynésie a de faibles marées, le seul danger sont les typhons faisant sévèrement monter les eaux, je ne sais plus pour quelle raison de mécanique céleste-gravitationnelle et géophysique : Mais l'océan pacifique dans cette région a des coeff de marée d'a peine 2 a 3m lors des + grandes marées)

 

   Et je pense que le meilleur moyen d'y parvenir en limitant d'emblée les couts d'énergie qui seront pharaoniques serait de tout simplement nucléariser un projet de ce type auquel la France n'a je pense pas de moyen d'y échapper : Question d'honneur et morale ... Certes le nucléaire c'est un cout de possession, mais dans le cas polynésien, le mazout et sa logistique pour de tels besoin énergétiques qui doivent se déplacer en + de chantier en chantier (pas moyen de construire des réservoirs de stockage uniquement pour le projet) et le fait que l'import de mazout en Polynésie doit être l'un des lieux ou il est le + cher au monde au litre ...

 

   Et le fait qu'il y aurait un avantage a tout électrifier les opérations soit d'emblée qui va bien avec un navire nucléaire (on est bien au de la d'un aspect comme les essais qui ont eu lieu sur des navires de transport civil au nucléaire qui n'en avaient besoin que pour une propulsion) et sachant que le navire pourrait une fois sa mission finie, finir en barge nucléaire de production d'électricité a Papeete ou bien aller faire des travaux du même genre dans les autres nations de la régions qui pourraient nous le demander ...

 

   Une dernière chose, les couts dès la construction pourraient être partagés avec l'industrie minière qui pourrait être intéressées par le concept de ce navire, pour s'en servir comme prototype d'essais (quelques campagnes d'essais avant d'engager les travaux de génie civil sur les motus a ré-hausser) pour l'exploitation des fonds océaniques pour des nodules polymétallique et de Terres-rares car ils auront besoin probablement de navires de ce genre (pas forcément nucléarisés mais ça sera l'occasion de voir malgré tout si il y a avantage ou non pour eux a explorer les concepts nucléaires) en sachant que les industriels miniers qui viendraient mettre la main a la patte et au porte monnaie auront de fortes chances d'être celles choisies pour la mise en exploitation des fonds polynésiens si ça se fait un jour ...

 

    D'autant qu'il y aura je pense des sites d'exploitations et de prospections ou il sera intéressant de retirer le sédiment pour voir ce qu'il y a en dessous (la matière première pouvant être cachées sous le sédiment) ce type de navire quoi qu'il arrive sera la base de leurs besoins ... Donc autant les faire participer en démarrant sur un navire concept dont le but ultime sera dévié pour du génie civil mais qui fera une campagne d'essais d'exploitation riche d'enseignements pour ceux qui auront participé avec nous

 

 

   Le seul hic dans l'affaire : Le fait que les polynésiens risquent de tirer la gueule si on leur dit que le navire qui va garantir l'habitabilité a long termes des atolls menacés par la montée des eaux, est nucléaire ... Ca sera un peu l'ironie du sort il est vrai ...

bonjour

 

 

 

je n'enleve rien à ton propos mais, la Polynésie a une tendance à l'indépendance qui monte...

 

Donc, s'ils coupent le cordon ombilical, je ne me vois pas leur devoir quelque chose, d'autant que non seulement les caisses sont vides mais que nous sommes sacrement endettés. (va convaincre les gens qui paient l'impot que leur argent va servir à réhausser les iles lointaines du Pacifique, où des leaders politiques pronent leur liberté vis à vis de Papa)

Nous n'arrivons pas à faire face à nos pauvres, nous perdons des industries, nous avons tous les jours 500 personnes qui perdent leur emploi, et ça, c'est maintenant, alors, la montée des eaux, dans 30, 50 ans, c'est loin (par rapport à ce que je qualifierai d'urgence actuelle).

 

 

Enfin, concernant la fourniture d'energie à terre par des batiments nuke, je dis non !

Demain, un cyclone, un tremblement de terre et le navire fournisseur doit partir. Que se passe t il à terre ? on coupe le jus ?

Je n'ose meme pas parler d'une urgence operationnelle, une periode de tension entre 2 pays où le bateau est susceptible de partir...

Non, pas réaliste, comme option.

Modifié par christophe 38
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Le rapport posté plus haut ne concerne que les navires civils. Pour les navires militaires, cela fait bien longtemps qu'ils se branchent à quai, étant donné les périodes beaucoup plus longues qu'ils y passent.

 

Certains enseignements de ce rapport restent applicables aux navires militaires, mais ne sont pas nombreux.

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Enfin, concernant la fourniture d'energie à terre par des batiments nuke, je dis non !

Demain, un cyclone, un tremblement de terre et le navire fournisseur doit partir. Que se passe t il à terre ? on coupe le jus ?

Je n'ose meme pas parler d'une urgence operationnelle, une periode de tension entre 2 pays où le bateau est susceptible de partir...

Non, pas réaliste, comme option.

 

Je ne parle pas d'assurer la fourniture en énergie depuis des bâtiments nucléaire. Je propose juste de revendre un peu d'électricité au réseau terrestre. Un navire nucléaire ou même une flotte de navire nucléaire ne représentera qu'une part négligeable de la production globale d'électricité. Si on parle d'un DOM, cela pourra commencer à être significatif, mais on parle d'à peine 10% de la puissance globale de l'île.

 

Si le navire n'est pas à quai, il est juste remplacé par une centrale électrique thermique classique qui consommera du "carburant" (fuel, charbon, gaz, bois ...) qu'on n'a qu'en quantité limité. Le principe c'est juste que toutes l'électricité produite par le réacteur nucléaire servira à réduire d'autant la consommation en produit pétrolier qu'on doit importer.

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  • 7 years later...

Petite idée pour réduire la consommation de gazole des gros navires, mettre une queue de baleine pour utiliser la houle :bloblaugh:

https://www.20minutes.fr/planete/2994727-20210310-bretagne-nageoire-baleine-arriere-gros-tankers-economies-carburant-spectaculaires

Modifié par collectionneur
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  • 1 year later...

Gros déterrage !

Ignare en bidules nucléaires, je cherchais des éléments quant à l'hélium-3 et à son éventuelle utilisation pour la propulsion de sous-marins plus compacts et discrets (rumeur que les américains auraient déjà ça).

Pas trouvé grand chose sinon que l'Hélium-3, ça serait plus facile d'aller le chercher sur la lune, donc ce n'est pas facile du tout.

Si quelqu'un a des lumières sur le sujet qu'il pourrait rendre accessible à une cervelle d'hirundae, ma gratitude lui serait acquise.

 

En gratouillant presque en vain, je suis en revanche tombé sur cet article LA PROPULSION NUCLÉAIRE NAVALE : PRINCIPES ET TECHNOLOGIE récent qui me semble présenter un beau panorama du sujet https://www.encyclopedie-energie.org/propulsion-nucleaire-navale-principes-technologie/

A signaler un chapitre 8 "Les avatars et les accidents" qui pourrait intéresser ceux que le fonctionnement des cocottes minutes ne passionne pas.

 

L'auteur est un petit nouveau :

 

FRIBOURG Charles

Il a fait l’école POLYTECHNIQUE (Paris, France), promotion 1971, et également l’école Nationale Supérieure de Techniques Avancées (Génie Maritime, Paris, France) ainsi que l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (Saclay, France) (Génie Atomique) pour devenir ingénieur maritime et nucléaire. Il a couvert des postes d’ingénieur Général de l’Armement, 2ème classe, 2ème section et d’expert niveau 3 à AREVA & TechnicAtome (Société d’ingénierie dans le domaine nucléaire et maîtrise d’œuvre pour la conception et la construction de réacteurs nucléaires pour la marine française).

Il a été chef de projet du programme de réacteur nucléaire sous-marin de classe RUBIS, chef de projet du programme de réacteur nucléaire sous-marin de classe LE TRIOMPHANT, chef de projet chef de projet réacteurs nucléaires de petite et moyenne puissance pour la chaleur électrique et le dessalement. Également directeur Général du « RITPN » (Recueil des Instructions Techniques de la Propulsion Nucléaire) et directeur technique et membre du conseil d’administration de l’entreprise, et désormais à la retraite

 

Edit : @ARPA, que dirais-tu de renommer le fil "propulsion nucléaire navale", ne n'en ai pas trouvé pour traiter du sujet générique ?

Modifié par Hirondelle
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Il y a 4 heures, Hirondelle a dit :

Gros déterrage !

Ignare en bidules nucléaires, je cherchais des éléments quant à l'hélium-3 et à son éventuelle utilisation pour la propulsion de sous-marins plus compacts et discrets (rumeur que les américains auraient déjà ça).

Pas trouvé grand chose sinon que l'Hélium-3, ça serait plus facile d'aller le chercher sur la lune, donc ce n'est pas facile du tout.

Si quelqu'un a des lumières sur le sujet qu'il pourrait rendre accessible à une cervelle d'hirundae, ma gratitude lui serait acquise.

 

En gratouillant presque en vain, je suis en revanche tombé sur cet article LA PROPULSION NUCLÉAIRE NAVALE : PRINCIPES ET TECHNOLOGIE récent qui me semble présenter un beau panorama du sujet https://www.encyclopedie-energie.org/propulsion-nucleaire-navale-principes-technologie/

A signaler un chapitre 8 "Les avatars et les accidents" qui pourrait intéresser ceux que le fonctionnement des cocottes minutes ne passionne pas.

 

L'auteur est un petit nouveau :

 

FRIBOURG Charles

Il a fait l’école POLYTECHNIQUE (Paris, France), promotion 1971, et également l’école Nationale Supérieure de Techniques Avancées (Génie Maritime, Paris, France) ainsi que l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (Saclay, France) (Génie Atomique) pour devenir ingénieur maritime et nucléaire. Il a couvert des postes d’ingénieur Général de l’Armement, 2ème classe, 2ème section et d’expert niveau 3 à AREVA & TechnicAtome (Société d’ingénierie dans le domaine nucléaire et maîtrise d’œuvre pour la conception et la construction de réacteurs nucléaires pour la marine française).

Il a été chef de projet du programme de réacteur nucléaire sous-marin de classe RUBIS, chef de projet du programme de réacteur nucléaire sous-marin de classe LE TRIOMPHANT, chef de projet chef de projet réacteurs nucléaires de petite et moyenne puissance pour la chaleur électrique et le dessalement. Également directeur Général du « RITPN » (Recueil des Instructions Techniques de la Propulsion Nucléaire) et directeur technique et membre du conseil d’administration de l’entreprise, et désormais à la retraite

 

Edit : @ARPA, que dirais-tu de renommer le fil "propulsion nucléaire navale", ne n'en ai pas trouvé pour traiter du sujet générique ?

Helium 3 ???

c'est pour de la fusion nucléaire alors.

En gros :

  • gros atome dégueulasse avec plein de neutrons / protons => Assez instables, enrichissement, matière fissile => Reacteur à fission (tous nos reacteurs)
  • Petits atomes gentils (H, He etc.) , pour avoir de l'energie il faut les "restabiliser" dans une molécule, et pour ça il faut passer une barrière énergétique très haute pour ensuite récupérer encore plus d'energie => Fusion.

 

Pour l'instant la fusion on sait la faire

soit avec des bombes H (d'ou le nom) qui sont initiés par une bombe A pour passer la barrière. 

soit en labo / proto et on galère encore pas mal (ITER / Tokamac / Tore Supra, Jet, NIF , LMJ etc.)

la fusion à l'He3 demande environ 16x plus d'energie que la "facile Deuterium Tritium" qu'on essaye de faire...elle est sur le papier très sexy car quasi sans dégagement de neutrons....mais bon on y est pas les amis.

Donc pour propulser un navire avec ça, rendez vous dans 50 ans si tu veux mon avis :laugh:

 

 

 

Modifié par Eau tarie
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