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Propulsion nucléaire navale


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Depuis quelques temps, j'ai l'impression que de plus en plus de navires militaires (mais aussi civils) utilisent une propulsion électrique. Si j'ai bien compris, il s'agit d'avoir une centrale électrique embarquée qui fournit l'énergie aux moteurs électriques (éventuellement en POD)

Ce que je me demande, c'est s'il est possible qu'un navire à propulsion électrique une fois à quai puisse être relié au réseau électrique du pays (ou de l'ile) et participer comme une centrale électrique. A priori je ne vois pas ce qui l’empêche, il faudrait juste que le quai soit prévu pour (donc gros surcout en infrastructure) et que le navire le soit aussi (mais si c'est prévu à la conception, ça ne doit pas être bien cher) La deuxième question que je me pose, c'est si c'est possible pour un navire avec un réacteur nucléaire.

 

Pour les navires classiques tournant au pétrole, ça n'a pas vraiment d'intérêt (à part en cas de surconsommation ou de pannes des centrales de l'ile) mais pour des navires à énergie nucléaires, ça change tout. Actuellement les navires à propulsion nucléaire ne sont "rentable" que s'il s'agit de navire souvent en mer et donc quand l'usage du nucléaire permet d'économiser une grande quantité de carburant. Pour la France, un navire nucléaire avec un K15 à quai fournirait 30 MW d'électricité soit approximativement 240 GWh par ans. Si la marine vend son électricité à 0,1€ du kWh, cela rapporterait 24 millions par ans. En 7 ans et demi (le temps entre 2 IPER) cela rapporterait presque 200 millions d'€. En comparaison, la dernière IPER du SNLE Teméraire n'aurait couté que 200 millions d'€ et seulement 10% du cout de cet IPER ne concernait le réacteur nucléaire. 

Si la marine peut vendre l'électricité de ses navires nucléaires, cela pourrait fortement encourager les navires à propulsion nucléaire. Cela pourrait permettre à la marine de conserver ses vieux SNLE/SNA en réserve de longue durée vu que les navires nucléaire même obsolète ne couteront presque rien à être maintenu opérationnel à quai.

Ce qui est vrai pour les sous-marins pourrait encore plus l'être pour des navires de surfaces. Nos frégates (de premier rang) sont équipés de systèmes défensifs performant et on pourrait assez facilement les baser outre-mer. Le système d'arme d'une frégate permet d'assurer une bulle de protection bien plus performante que la plupart de celles entourant les centrales nucléaires en France métropolitaines. Et vu le réseau électrique de la plupart de nos iles outre-mer, la présence d'un navire nucléaire permettrait de réduire d'autant nos importation de pétrole.

 

Je vais passer pour un pro nucléaire, mais j'ai l'impression qu'une propulsion nucléaire/électrique sur nos navires de combats de premières lignes (je me limite à des navires relativement bien armée et défendu quand même) pourrait être moins cher qu'une propulsion classique et particulièrement bien adapté à notre pays. En temps de "paix", nos navires peuvent rester à quai sans qu'on leur reproche (trop) leur inutilité et en temps de guerre, on dispose de navires très performant, en tout cas qui n'ont pas besoin de ravitaillement et peuvent aller très rapidement sur la zone de tension.

 

Qu'est ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on risque de voir de plus en plus de navire nucléaire grâce à la propulsion électrique ?

Modifié par ARPA
changement du titre, initialement : Question sur les navires à propulsion électrique (et nucléaire)
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Pour EDF en métropole, c'est un faux problème. Ils arrivent bien à gérer plus de 2 000 MW d'électricité solaire et 12 200 MW d'électricité éolienne qui dépendent de la météo. En plus on ne parle pas juste d'EDF, en cas de sur ou sous production, il reste possible de contacter les autres pays et donc d'atténuer d'autant l'impact de nos réacteur qui en pratique finiront par influencer nos importations/exportations d'électricité ou réduiront la consommation de nos centrales thermiques.

Le problème risque plutôt de concerner le réseau électrique de nos iles, mais la plupart utilisent massivement des énergie fossiles, donc je pense que ce sera encore plus utile en permettant de réduire la consommation de carburant qu'on doit importer.

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Je ne suis pas sur que cela vaille le coup. Pendant une IPER, il me semble que les réacteurs soient inopérants plus ou moins, le temps de les démonter/remonter. Un K15 pourrait alimenter a quai environ 50 000 habitants. Faut voir si le jeu en vaut la chandelle, en admettant que ce soit possible.

L'intérêt serait pour Brest en plein hiver. La Bretagne est toujours un peu sur la sellette du Black out, à cause de ses infrastructures électriques. Par contre, je me demande si la technologie " K15 " ne serait pas plus adaptée que des gros gros réacteurs classiques, disséminés un peu partout.

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Le problème que je vois c'est que ça va surement pas arranger EDF d'avoir autant d’énergie de manière intermittente. 30 MW qui se barrent dans le Pacifique pour une mission de 3 mois c'est pas top ^^

Au mieux le CdG produit nucléairement 16MW ... c'est la puissance max des 4 turboalternateur ensemble. Faut voir quel est la consommation domestique du CdG et la soustraire pour voir ce qu'il reste de production disponible pour injecter sur le réseau.

Pour comparaison une ile comme la réunion c'est 500MW de production électrique thermique... Plus de 100MW hydro et quelques dizaine d'autre ENR.

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Je ne suis pas sur que cela vaille le coup. Pendant une IPER, il me semble que les réacteurs soient inopérants plus ou moins, le temps de les démonter/remonter. Un K15 pourrait alimenter a quai environ 50 000 habitants. Faut voir si le jeu en vaut la chandelle, en admettant que ce soit possible.

L'intérêt serait pour Brest en plein hiver. La Bretagne est toujours un peu sur la sellette du Black out, à cause de ses infrastructures électriques. Par contre, je me demande si la technologie " K15 " ne serait pas plus adaptée que des gros gros réacteurs classiques, disséminés un peu partout.

Ce n'est pas pendant les IPER que je pense utiliser l'électricité du navire, mais plutôt pendant toute les périodes de "paix" ou entre deux exercices quand le navire n'a aucune mission spécifique à réaliser mais reste parfaitement opérationnels et prêt à partir avec un très court préavis.

 

DCNS propose un "réacteur nucléaire sous-marin" et les russes ont (auraient ?) des centrales nucléaires flottantes. Il est déjà "rentable" d'utiliser des réacteurs embarqué (comme le K15 ?) sur un navire pour produire de l'électricité. Il faudrait juste que la marine paye les moteurs électrique et le système d'arme. J'ai l'impression que le nucléaire pourrait presque nous offrir nos navires. Sur les 30 ans d'exploitation du navire, on pourrait gagner presque 750 millions d'€ pour un navire avec un K15, si on se base sur 50 ans d'exploitations (dont les 20/30 dernières années en réserves) on arrive à 1,25 Md€.

 

L'autre particularité serait que nos vieux navires obsolètes pourront rester en "service" jusqu'à ce qu'ils soient rouillés ou que leur réacteur nucléaire montre des faiblesses. Je vous laisse estimer le niveau de notre "réserve" si on avait pu placer nos navires en réserve. A mon avis on pourrait presque doubler notre flotte de "gros" navires. 

 

Ce qui est vrai pour des navires de combat de première ligne comme les SNA, SNLE, PA, frégate ... pourrait aussi l'être pour des navires de transport. On pourrait décider de se construire des cargo/ravitailleur dont la mission première sera de servir de centrales nucléaires dans nos DOM/TOM (ou l'électricité pourra se vendre plus cher qu'en métropole) mais qui permettrait à la France de disposer d'une flotte de navire de transport disponibles en cas de besoin.

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Bonjour

 

 

L'idée peut paraitre séduisante.

 

J'ai quand meme quelques questions :

En faisant fonctionner le reacteur à quai, on l"use" plus vite que s'il était "au ralenti".

Que la Marine récupere de l'argent pour la vente de l'electricité, oui, peut etre, à condition d'avoir des installations à terre qui permettraient le transfert de cette energie (et pas que de "simples" cables de terre)..

Mais, qui paiera pour l'entretien du réacteur, l'echange de barres de combustible ?

 

 

 

autre mauvaise question :

la part des énergies renouvelables est limitée, de mémoire, à 30 % ; en effet, si on monte cette part plus haut et que l'on a du mauvais temps comme en fevrier 2012, pendant 17 jours, du froid polaire, pas de vent, un ciel bouché sur la métropole, les energies renouvelables ne peuvent rien fournir et donc, il faut aux gouvernants choisir quelle utilisation faire de l'énergie : entre le confort des citoyens (etre au chaud à la maison mais pas d'energie pour les industries, c'est à dire chomage pour ces travailleurs) ou l'inverse : on produit mais ceux qui sont au chomage, malades, à la maison, sont dans le noir (je force le trait mais l'idée est là)

(pour avoir vécu quelques jours de mousson, en saison des pluies, avec un chauffe eau solaire, je peux vous garantir que l'eau est froide. Et comme c'est une région tropicale, il n'y a apas de chauffage au sens où on l'entend en métropole ; la clim (pour assecher voire temperer) consomme des précieux kw..)

 

 

Enfin, que les navires nuke puissent fournir de l'energie à terre reviendrait à dire qu'il faut programmer les necessités operationnelles avec les civils, en tenant compte des périodes où l'energie est moins necessaire... Pas réaliste.

 

Par contre, des centrales atomiques sous marines (composées de K15, d'une maniere nodale...)

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Au tout début des années 30 le Lexington un des deux grands p-a de la classe Saratoga (qui étaient des bâtiment propulsé par des moteurs électriques puissance totale 180 000 cv) servit de centrale électrique au profit de la ville de Tacoma privée d'électricité par le gel des cours d'eau approvisionnant les barrages sur la Snake River.

Durant 1 mois le bâtiment a fourni 4.25 millions de kw

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Si le réacteur tourne en permanence, il va consommer plus d'uranium. On ne peut pas créer de l'énergie sans contrepartie.

 

Donc, la recharge du réacteur devra être faite plus rapidement. La rentabilité ne serait pas évidente.

 

Après en cas de catastrophe naturelle,il pourrait alimenter un hôpital de campagne ou une unité de fabrication d'eau.

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Depuis quelques temps, j'ai l'impression que de plus en plus de navires militaires (mais aussi civils) utilisent une propulsion électrique. Si j'ai bien compris, il s'agit d'avoir une centrale électrique embarquée qui fournit l'énergie aux moteurs électriques (éventuellement en POD)

 

Ce qui est vrai pour les sous-marins pourrait encore plus l'être pour des navires de surfaces. Nos frégates (de premier rang) sont équipés de systèmes défensifs performant et on pourrait assez facilement les baser outre-mer. Le système d'arme d'une frégate permet d'assurer une bulle de protection bien plus performante que la plupart de celles entourant les centrales nucléaires en France métropolitaines. Et vu le réseau électrique de la plupart de nos iles outre-mer, la présence d'un navire nucléaire permettrait de réduire d'autant nos importation de pétrole.

La seule limite c'est qu'il faut une installation de réception spécialisée capable d'accueillir toute cette puissance : en effet, et nonobstant les protection électrique de type "retour de puissance" qui sont probablement installée pour protéger le réseau EDF, le diamètre d'un câble dimensionné pour alimenter un navire depuis la terre de 3MW et celui d'un câble destiné à alimenter la terre depuis le navire avec 10MW ne seront pas les mêmes (à tension égale) pour des raisons d'échauffement.

A condition ensuite de s'assurer qu'on travaille bien sur les m^mes tensions et les mêmes fréquences, rien de transcendant, mais j'ai comme le souvenirs que les navires militaires ont des réseau électriques standard OTAN (calqué sur les USA/Asie-Pacifique), donc pas à la même fréquence qu'en Europe. Donc des convertisseurs haute puissance, et là la facture commence à monter.

 

 

 

Si la marine peut vendre l'électricité de ses navires nucléaires, cela pourrait fortement encourager les navires à propulsion nucléaire. Cela pourrait permettre à la marine de conserver ses vieux SNLE/SNA en réserve de longue durée vu que les navires nucléaire même obsolète ne couteront presque rien à être maintenu opérationnel à quai.

Un navire même qui ne navigue pas coûte. Si c'est pour simplement produire de l’électricité, c'est plus aisé à terre sans les contraintes de compacité des navires. En outre, un réacteur nucléaire DOIT e^tre entretenu avec soin, car l'accident nucléaire est tout simplement inacceptable tant ses conséquences sont importantes. ET rapidement, on doit entretenir beaucoup plus de choses que le simple réacteur, mais aussi nombre de servitudes et d'élélements structurels du navires, si on veut garder une plate-forme saine pour porter ledit réacteur.

 

Le nucléaire ce n'est pas qu'un coût, c'est aussi un manque de flexibilité. Alors que pour les navires à combustible fossile, il "suffit" de passer à la pompe pour repartir (moyennent des entretiens moteurs réguliers faits par l'équipage, mais seuls les grosses visites de type "12 000h" ou "20 000h" de fonctionnement nécessitent de stopper un moteur plusieurs jours), un navire à propulsion nucléaire est contraint dans ses périodes d'entretien par la recharge du réacteur.

 

 

 

Ce n'est pas plus intermittent qu'une énergie dite renouvelable, et la puissance en jeu est sans commune mesure avec ce qui est injecté au quotidien sur el réseau. Rappellons qu'une tranche nucléaire (ie, un réacteur) typiquement français produit 900MW.

 

 

 

La rentabilité est à calculer, mais le résultat n'est pas évident. Par ailleurs, à l'arrêt un réacteur nucléaire continue à consommer du combustible, pour ne rien produire cette fosi (et en plus, il faut évacuer cette énergie).

 

 

Autant faire tourner les osmoseurs du bord et alimenter la ville en eau pour ce dernier cas précis.

Modifié par true_cricket
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et en "sur-motorisant" un navire nucléaire pour que quand il est à quai il puisse fournir une bonne quantité d'électricité à la ville ? est ce que la vente de cette électricité à EDF ne serait elle pas suffisamment rentable pour justifier l'investissement de départ ?

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ne pas perdre de vue le rôle premier d'un bâtiment de la marine; on ne va pas le "sur motoriser" pour fournir du jus au réseau au détriment de ses capacités opérationnelles (la motorisation c'est du poids et de l'espace).

 

@ANTHOEMT

 

Le branchement eut lieu entre décembre 29 et janvier 30

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La seule limite c'est qu'il faut une installation de réception spécialisée capable d'accueillir toute cette puissance : en effet, et nonobstant les protection électrique de type "retour de puissance" qui sont probablement installée pour protéger le réseau EDF, le diamètre d'un câble dimensionné pour alimenter un navire depuis la terre de 3MW et celui d'un câble destiné à alimenter la terre depuis le navire avec 10MW ne seront pas les mêmes (à tension égale) pour des raisons d'échauffement.

A condition ensuite de s'assurer qu'on travaille bien sur les m^mes tensions et les mêmes fréquences, rien de transcendant, mais j'ai comme le souvenirs que les navires militaires ont des réseau électriques standard OTAN (calqué sur les USA/Asie-Pacifique), donc pas à la même fréquence qu'en Europe. Donc des convertisseurs haute puissance, et là la facture commence à monter.

De toute façon je parle de navires pas encore construit (ou alors subissant une très grosse IPER). Il serait peut-être possible d'avoir des navires avec la même fréquence qu'en France et donc de limiter les couts. Sinon le réseau électrique de nos DOM américains ou du pacifique (Martinique par exemple avec presque 450 MW a 96% issu de l'énergie fossile donc probablement capable "d'absorber" 2 ou 3 K15) utilisent quel type de réseau ?

Un navire même qui ne navigue pas coûte. Si c'est pour simplement produire de l’électricité, c'est plus aisé à terre sans les contraintes de compacité des navires. En outre, un réacteur nucléaire DOIT e^tre entretenu avec soin, car l'accident nucléaire est tout simplement inacceptable tant ses conséquences sont importantes. ET rapidement, on doit entretenir beaucoup plus de choses que le simple réacteur, mais aussi nombre de servitudes et d'élélements structurels du navires, si on veut garder une plate-forme saine pour porter ledit réacteur.

C'est sur qu'un navire à quai coûte cher, mais c'est aussi le cas des navires non nucléaires. Tant qu'à entretenir un navire pour "rien" autant qu'il produise de l'électricité.

Le nucléaire ce n'est pas qu'un coût, c'est aussi un manque de flexibilité. Alors que pour les navires à combustible fossile, il "suffit" de passer à la pompe pour repartir (moyennent des entretiens moteurs réguliers faits par l'équipage, mais seuls les grosses visites de type "12 000h" ou "20 000h" de fonctionnement nécessitent de stopper un moteur plusieurs jours), un navire à propulsion nucléaire est contraint dans ses périodes d'entretien par la recharge du réacteur.

Plus qu'un manque de flexibilité, je dirais qu'il s'agit d'un choix. En temps de crise à plusieurs milliers de km de la métropole, il ne sera peut-être pas si facile que ça de passer à la pompe. Si on a besoin de demander à un pétrolier ravitailleur qu'on doit escorter de faire le trajet pour ravitailler nos frégates, le nucléaire peut vraiment être un atout.

Si nos navires étaient massivement nucléaire (frégate, PA et SNA) on pourrait se passer de nos navires de ravitaillement et faire la guerre à l'autre bout du monde sans se poser le problème du ravitaillement en carburant.

Ce n'est pas plus intermittent qu'une énergie dite renouvelable, et la puissance en jeu est sans commune mesure avec ce qui est injecté au quotidien sur el réseau. Rappellons qu'une tranche nucléaire (ie, un réacteur) typiquement français produit 900MW.

+1 En métropole l'impact sera négligeable. Pour avoir 900 MW, il faudrait 30 réacteur K15 de 30MW. Même si on peut conserver nos navires plus longtemps (en les plaçant en réserve) la marine française risque de ne jamais atteindre ce total.  

La rentabilité est à calculer, mais le résultat n'est pas évident. Par ailleurs, à l'arrêt un réacteur nucléaire continue à consommer du combustible, pour ne rien produire cette fosi (et en plus, il faut évacuer cette énergie).

Le but n'est pas vraiment de rentabiliser le choix du nucléaire (on parle de navire militaire, le but n'est pas d'être économique), mais plutôt de réduire le surcout du nucléaire. Actuellement on estime qu'il faut un navire assez gros et puissant pour que le nucléaire soit rentable. Mais une production "en série" du K15 pourrait réduire les couts et améliorer sa "rentabilité". On prévoit déjà 12 K15 (2 sur le CdG, 6 SNA et 4 SNLE) et les FREMM auraient pu être équipées de K15 (elles ont des moteurs de puissance équivalente et le surpoids du K15 aurait été compensé par l'absence de réservoir de carburant)

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Je n'y connais rien mais ça doit être beaucoup plus chiant de maîtriser 30 Mw qui arrivent d'un seul coup au même endroit que l'équivalent répartie sur plusieurs centaines d'éoliennes.

Enfin j'en sais rien en fait ;)

Par contre ce qu'il fait voir aussi c'est l'équipage nécessaire. Des spécialistes en nucléaire Ik doit pas y en avoir des milliers dans la marine national. C'est le genre de compétence dure à attirer.

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Je n'y connais rien mais ça doit être beaucoup plus chiant de maîtriser 30 Mw qui arrivent d'un seul coup au même endroit que l'équivalent répartie sur plusieurs centaines d'éoliennes.

Enfin j'en sais rien en fait ;)

Par contre ce qu'il fait voir aussi c'est l'équipage nécessaire. Des spécialistes en nucléaire Ik doit pas y en avoir des milliers dans la marine national. C'est le genre de compétence dure à attirer.

Ça n'arrive pas d'un coup ;) un couplage ça se fait en accord entre deux parties. Oui, le téléphone arrive jusque sur les navires.

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Je n'y connais rien mais ça doit être beaucoup plus chiant de maîtriser 30 Mw qui arrivent d'un seul coup au même endroit que l'équivalent répartie sur plusieurs centaines d'éoliennes.

Enfin j'en sais rien en fait ;)

Par contre ce qu'il fait voir aussi c'est l'équipage nécessaire. Des spécialistes en nucléaire Ik doit pas y en avoir des milliers dans la marine national. C'est le genre de compétence dure à attirer.

bonjour

 

 

 

en janvier fevrier 2012, nous avons peté les scores en matiere de consommation electrique ; ciel bouché (pas de solaire) et pas de vent (pas d'eolien)

 

quelques chiffres :

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3245_record_froid_consommation_electricite.php

http://www.lefigaro.fr/conso/2012/02/08/05007-20120208ARTFIG00655-gaz-et-electricite-record-de-consommation-en-france.php

 

 

une idée, pour l'éolien : http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20130423074319AAd1VuQ

750 eoliennes pour un réacteur... et encore, le reacteur marche tout le temps, soleil, pluie, nuit, pas de vent, du vent, beaucoup de vent....

tu te doutes que quand il n'y a pas de vent ou trop de vent, les éoliennes ne produisent rien ?

 

donc, replaçons nous en fevrier 2012.

Tu penses que l'éolien est une solution ?

 

tu penses qu'écologiquement, l'eolienne est propre ? le bilan carbone est positif ???

Modifié par christophe 38
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donc, replaçons nous en fevrier 2012.

Tu penses que l'éolien est une solution ?

 

tu penses qu'écologiquement, l'eolienne est propre ? le bilan carbone est positif ???

Ce que je me demande surtout c'est le rapport entre la question et la réponse ^^

 

Je voulais juste savoir si l'arrivé rapide de 30MW à un seul noeud du réseau électrique ne posait pas problème. Apparemment non.

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L'électricité est un domaine ou je suis nul.

 

Cependant je sais par exemple qu'EDF n'adore pas les éoliennes et panneaux solaires qui ne produisent pas à la demande et qui sont imprévisibles. Quand 500 éoliennes se mettent à produire à 100% à 19h en plein hiver c'est cool, quand c'est à 5h du mat en plein été ça l'est moins ... Le réseau doit avoir une limite pour l’absorption d’énergie en un seul point. Ça ne se gère pas comme un puits sans fond.

 

Mais apparemment cela ne pose aucun problème donc pas de souci :)

Modifié par clem200
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Pour EDF en métropole, c'est un faux problème. Ils arrivent bien à gérer plus de 2 000 MW d'électricité solaire et 12 200 MW d'électricité éolienne qui dépendent de la météo. En plus on ne parle pas juste d'EDF, en cas de sur ou sous production, il reste possible de contacter les autres pays et donc d'atténuer d'autant l'impact de nos réacteur qui en pratique finiront par influencer nos importations/exportations d'électricité ou réduiront la consommation de nos centrales thermiques.

Le problème risque plutôt de concerner le réseau électrique de nos iles, mais la plupart utilisent massivement des énergie fossiles, donc je pense que ce sera encore plus utile en permettant de réduire la consommation de carburant qu'on doit importer.

 

    En France (mais c'est la même chanson ailleurs en Europe et dans le monde) EDF ne gère absolument pas la production d'électricité photovoltaïque a hauteur de 90%, soit la part ménagère qui est ingérable car impossible a prendre en compte pour moduler la production régionale-locale via les centrales locales et dispatch des centrales nuke sur les THT pour amener du + ou du - ...

 

    EDF se contente d'une simple injection sur le réseau d'une production photovoltaïque qui n'est jamais prise en compte, et donc qu'on laisse au final bruler en effet Joule dans les lignes triphasée 230/380V locale de la commune comme si ces installs n'existaient pas ... Et c'est comme ça pour au moins 90 a 95% de la production photovolt française qui est essentiellement "ménagère" ...

 

    Elles sont reliées au réseau parce que la loi l'oblige si il y a contrat de rachat comme le veut la politique énergétique a ce sujet, mais il faut bien comprendre que personne ne se sert de ce courant si EDF ou les autres opérateurs européens ne sont pas en mesure de la prendre en compte, ce serait techniquement impossible ou alors une dépense folle d'argent en totale perte ... Seules quelques grandes installs professionnelles (parking couverts équipés par exemple, toits d'entreprise avec belles surface de prod) sont réellement prises en compte dans la modulation des dispatch loco-régionaux sur les lignes : Car la, la production est suffisamment significative et connue car "centralisée" pour la prendre en compte soit en injectant ou démarrant/éteignant une unité locale d'appoint (plutot de l'injection par dispatch)

 

   C'est la première chose qu'on apprend aux élèves universitaires des licences "énergies nouvelles" au début du programme quand est présenté le modèle français et européens de la politique photovoltaïque pour bien prendre conscience de quoi on parle et de l'utilité écologique très très relative ... En Europe et partout ailleurs dans le monde en fait, seul le modèle de l'éco-quartier comme il y en a en Allemagne, regroupant que des logements ou immeubles équipés ou tout est centralisables pour connaitre la production macro exacte, peut être prise en compte et donc gérée par un opérateur électrique pour s'assurer qu'elle est prise en compte par dispatch ou arrêt de prod d'un moyen régionale ou local selon ...

 

   Ca pourrait paraitre scandaleux, mais c'est la pure vérité ... C'est de l'électricité certe produite, injectée mais jamais prise en compte pour une efficacité d'usage dans le sens, s'assurer qu'elle est consommée ou tout du moins n'est pas brulée en Joule pendant qu'on injecte la production d'une centrale a gaz locale ect ... Tout est brulé en Joule et rien de +

 

   Même si EDF sait combien il y a d'install localement, il ne module pas selon l'ensoleillement ou par connexion internet avec les compteurs récents ce qui est produit en diminuant le reste a injecter pour équilibrer ... EDF injecte son courant comme si ces installs n'existaient pas au niveau de l'évaluation besoin en megawatt local-régional dispatchée sur les THT ...

 

   Seul le modèle de l'éco-quartier pour le photovoltaïque ménager permet de dire que oui, la l'énergie est bel et bien consommée, prise en compte et l'opérateur électrique peut moduler ...

 

   Ceci dit, ces installations ménagères restent utiles notamment en zone rurale pour EDF pour palier au manque de qualité de voltage la ou les transfos sont vieillissants et ne livrent plus du 230V stable (pas au niveau hertzien, au niveau voltage qui fluctue sur les vieux transfo et infras pourries)  la les install photovolt ménagère aide a fournir du 230V très propre en équilibrant mais rien de + : Ca n'est pas de la puissance ... (en général EDF fait tirer au maximum le veillissement des infras communales car le système de provisionement de l'argent pour remplacer est complexe : géré par la commune ou parfois du prestataire privé, il y a d'ailleurs eu un scandale il y a quelques années sur la gestion des provisionnements d'infra en France : Des prestataires font on va dire aux limites de la légalité de l'argent avec ... De l'argent appartenant a EDF mais le modèle est complex et c'est pas le sujet bien que c'est lié ...)

 

 

   Les 2000 MW de photovolt dans notre pays, sont simplement brulé en effet joule sur nos lignes en légère surpuissance et rien d'autre ... Seul un éco-quartier peut éviter cette situation ubuesque ou le choix de l'auto-consommé avec accu (50 a 100% + cher et on a pas la rente mensuelle qui va bien, juste l'économie sur la facture ...)

 

    Le seul truc qu'EDF gère ce sont les raccordements obligatoires si contrat et les factures négatives qui nous coutent pour rien au final

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Plus qu'un manque de flexibilité, je dirais qu'il s'agit d'un choix. En temps de crise à plusieurs milliers de km de la métropole, il ne sera peut-être pas si facile que ça de passer à la pompe. Si on a besoin de demander à un pétrolier ravitailleur qu'on doit escorter de faire le trajet pour ravitailler nos frégates, le nucléaire peut vraiment être un atout.

Si nos navires étaient massivement nucléaire (frégate, PA et SNA) on pourrait se passer de nos navires de ravitaillement et faire la guerre à l'autre bout du monde sans se poser le problème du ravitaillement en carburant.

 

J'ai du mal à saisir où il serait impossible de passer acheter du gazole. C'est quand même un carburant qu'on trouve partout sur terre, et dans tous les ports car il sert aussi à la marine marchande.

Et de toute façon il faudra faire relâche à un moment ou un autre, car les combustibles ne sont pas les seuls consommables : nourriture, pièces de rechanges, consommables domestiques (papier toilette?), munitions. Il faut penser cela comme un ensemble et rendre le tout cohérent. Il suffit d'un seul facteur limitant atteint pour qu'un navire doive quitter la zone pour se ravitailler.

 

Le but n'est pas vraiment de rentabiliser le choix du nucléaire (on parle de navire militaire, le but n'est pas d'être économique), mais plutôt de réduire le surcout du nucléaire. Actuellement on estime qu'il faut un navire assez gros et puissant pour que le nucléaire soit rentable. Mais une production "en série" du K15 pourrait réduire les couts et améliorer sa "rentabilité". On prévoit déjà 12 K15 (2 sur le CdG, 6 SNA et 4 SNLE) et les FREMM auraient pu être équipées de K15 (elles ont des moteurs de puissance équivalente et le surpoids du K15 aurait été compensé par l'absence de réservoir de carburant)

Attention au surblondage imposé par la sûreté nucléaire, et à la moindre flexibilité des aménagements d'ensembles du navire, l'augmentation de l'équipage, la moindre flexibilité à l'appareillage, les contraintes plus importantes sur el personnel.

Bref, c'est peut être incompatible avec les frégates "je démarre comme une mobylette" que la la marine nationale a choisi de faire construire.

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