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Ukraine


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La Crimée et d'autre région de l'est non pas encore reconnu le nouveau gouvernement et apparemment ces encore loin d'arrivé ! Il y a deja au saint de l’opposition et des manifestant des manif contre le nouveau gouvernement temporaire !

 

Y parait meme que la Crimée veut devenir indépendante, et faire partie de la fédération de Russie.

 

C'est réaliste (et faisable), ça? Surtout vis -à-vis des Russes?

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Les industries de l'est sont les résidus des grandes prouesses soviétiques: l'Ukraine était un des centres du pouvoir industriel Soviétique. Il y reste quelque chose d'antan.

Quand meme, en 2011, l'économie a réalisé 5.2 pc de croissance. Il y a donc quelque chose quand meme, ce n'est pas un cas désespéré.

 

Oh rien n'est véritablement désespéré... tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ! :D

 

Simplement, outre les problèmes de corruption endémique et de sous-compétitivité, déjà très lourds, l'ouverture du marché ukrainien exigée par l'UE promet si elle est effectivement mise en oeuvre de rajouter un handicap écrasant :

- d'une part destruction accélérée de l'industrie ukrainienne qui sera évincée par les industries de l'ouest du continent,

- d'autre part difficulté d'accès du marché russe, crucial pour l'Ukraine, que Moscou sera bien obligé de protéger afin d'éviter que les produits européens utilisent l'Ukraine comme porte d'entrée : difficile d'imaginer de continuer le libre-échange avec la Russie en même temps que celui avec l'UE, sauf à ce que Bruxelles et Moscou concluent un accord entre eux au préalable... ce qui n'est certes pas dans les cartons car cela ne correspond pas au projet géostratégique UE / OTAN car... euh ça ne fait juste pas partie des projets euro-unioniens... c'est comme ça quoi, mince arrêtez de poser des questions bêtes !

 

Même si la Russie maintient les subventions aux achats de gaz par l'Ukraine qu'elle envisageait (*) - ce qui suppose à coup sûr des concessions aux intérêts russes par le futur gouvernement unitaire ukrainien -, la signature de l'accord avec l'UE serait désastreuse pour l'économie ukrainienne. Au moins dans un premier temps... et vu l'historique des plans financiers UE ces dernières années, nul n'est obligé de croire les assurances que "A force de vous faire du mal, ça vous fera du bien" ! (**)

 

Un pays encore davantage économiquement ravagé, donc encore plus désespéré et obligé de s'appuyer sur le bradage de sa main d'oeuvre et de ses divers talents... voilà qui nous ramène à la combinaison technicien de surface chargé des sanitaires + jeune et blonde prestataire de services ébouriffants que j'évoquais il y a quelques posts.  :(

 

 

 

(*) Petit calcul : consommation ukrainienne de gaz 45 milliards de m3 par an, facturé 400 dollars le millier de mètres cubes en 2013, soit des dépenses en gaz de 18 milliards de dollars annuels. Prix réduit d'un tiers à partir de janvier 2014 soit 6 milliards de subventions par an - ceci tant que Moscou acceptera de continuer ce rabais...

 

(**) Il y aurait une étude de psycho-sociologie à faire sur la place du SM dans les relations internationales, notamment dans les questions économiques "Frappe encore, UE, frappe encore FMI ! C'est si bon !"

... Quoique si on s'intéresse aux petits groupes qui négocient les accords pour leurs pays respectifs, ceux-là n'ont certainement aucune tendance masochiste et savent fort bien préserver leurs intérêts  :angry:

Modifié par Alexis
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En dehors des problèmes du jour, je trouve qu'il faudrait revenir (voire créer un topic spécifique) sur les aspects "opérationnels" de la "révolution": la tactique et l'organisation déployées dans les rues ont été assez impressionnantes, compte tenu des réalités. J'entends que l'usage des médias sociaux et téléphones portables notamment a beaucoup servi aussi dans ce sens, aussi bien au niveau opérationnel (communications/coordination/CRI en général, mais aussi évidemment tout ce qui concerne le "champ de bataille médiatique", la prise à témoin de l'opinion....) que pour la prise en compte des "retex" d'autres mouvements de ce type, notamment ceux du printemps arabe, particulièrement en Egypte. La hauteur nécessaire des barricades, la prise en compte des capacités et limites du matériel et des dispositifs de la police, la transmission de bons "trucs" grands et petits, aussi bien pour le matériel que pour l'organisation tactique.... L'histoire des émeutes politiques est longue, mais au final, dans l'essentiel de l'histoire, il s'agissait de faits locaux, peu ou pas connectés, et surtout pas capables de se transmettre méthodes et expérience. Le XIXème siècle a vu un peu de "mémoire" se former, essentiellement au travers de quelques organisations se faisant "professionnels" de ce genre de choses, et en détenant une forme de monopole les rendant indispensables et leur donnant un poids démesuré. Le XXème siècle a poursuivi dans ce domaine, et un peu de "transmission" pouvait parvenir via les médias de masse, même si ça restait superficiel en majorité, avec donc une réalité restant avant tout nationale et dépendant des traditions et organisations à longue durée de vie dans chaque pays, voire dans certaines villes seulement. Une bonne partie de ce "capital" de savoirs et savoirs faires est désormais en libre accès et dispose facilement de moyens désormais peu ou pas coûteux pour faire, savoir et faire savoir.

Sur le plan tactique, ça a impliqué notamment une rapide montée en puissance des organisations et de leur capacité à mettre en oeuvre nombre de "métiers" et "unités" (autant revenir sur la terminologie militaire): le niveau obtenu n'est pas forcément énorme, mais il parvient vite à un niveau d'efficacité (entendre "obtenir des résultats"; à distinguer "d'efficience") certain et assez souvent plus que suffisant, à moins d'avoir affaire à un pouvoir décidé à réprimer sans compter et sans grandes limites. Du coup, on retombe, sur le plan tactique, dans des schémas de guerre de tranchée, combat d'hoplite/mêlée, fortifications et prises de positions retranchées.... Avec un tout nouvel équilibre potentiel des forces en présence.

 

Evidemment aussi, nombre de facteurs ne changent pas, et avant tout la question de la volonté de part et d'autres: le mouvement ukrainien, comme la révolution égyptienne, ne sont pas des petites choses en la matière.

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Y parait meme que la Crimée veut devenir indépendante, et faire partie de la fédération de Russie.

 

C'est réaliste (et faisable), ça? Surtout vis -à-vis des Russes?

Oui et non ! La Crimée seul est faible , 85% de son eau potable provient du canal de Crimée qui est relier au Dniepr ,donc la Crimée sans Kherson c’est un peu mort ,rien que pour l’autonomie en eau .Elle possède déjà un statue spéciale qui lui laisse déjà beaucoup d’indépendance ,et donc faciliterait éventuellement son avenir géopolitique

Par contre la région est extrêmement russophone ,et touristique ,et si la Crimée rentre dans la fédération il s’en suivra le blocage de la mer d’Azov depuis la mer noire et l’Ukraine perdra plus de 60% de ça façade maritime. 

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Provocateur, sarcastique, et naturellement contestable. Mais néanmoins intéressant.

 

 

Anyone who believes Washington is deeply enamored of ‘democracy’ in Ukraine must hit eBay, where Saddam Hussein’s WMDs have been found, and are on sale to the highest bidder.

(...)

Anyone who believes a mired-in-crisis EU will buy Ukraine out of is economic mess could once again bid for Saddam’s WMDs on eBay. Or imagine the US Congress handing out $15 billion for Ukraine to smooth out its foreign debt, not to mention reducing the price of imported gas – just like Moscow did last December.

(...)

Back to hard facts: Ukraine cannot survive without Russian gas, and the Ukrainian industry cannot survive without the Russian market. One can mix all shades of Orange, Tangerine, Campari or Tequila Sunrise revolution, and throw in the requisite IMF ‘structural adjustment’correction – these facts are not going to change. And forget about the EU ‘buying Ukrainian’.

(...)

Here’s a very possible scenario. Eastern and southern Ukraine become part of Russia again; Moscow would arguably accept it. Western Ukraine is plundered, disaster capitalism-style, by the Western corporate-financial mafia – while nobody gets a single EU passport. As for NATO, they get their bases,‘annexing’ Ukraine, but also get myriads of hyper-accurate Russian Iskander missiles locked in their new abode. So much for Washington’s ‘strategic advance’.

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En plus l'Ukraine c'est pas spécialement un cadeau pour Bruxelles.... c'est même un poids lourd à gérer.

L'Europe va apporter des subventions - pour quoi en échange ? et subventionner quoi ?

- des productions agricoles a prix cassé ...ca va pas faire le bonheur des agriculteurs français ça ...

- de la main d'oeuvre bon marché .. le plombier Ukrainien va quand même pas remplacer le plombier Polonais ?

- sans compter que l'Ukraine c'est pas spécialement touristique (à part Tchernobyl...)

- les blondes ukrainiennes ... Kiriyama a déjà postulé pour en accueillir quelques unes  =D ... c'est bien la seule  marchandise de valeur mais il risque d'y avoir une sacré concurrence  même sur ce marché là

 

L'Ukraine c'est comme un héritage familial qui te couterait un max et que tu préfèrerais laisser à l'Etat pour ne pas avoir à te ruiner.

 

Il n'y a guère que Les business-men, traders et autres acteurs du profit qui peuvent se frotter les mains.

 

Ces considérations n'ont jamais gênés les "européens unionistes" lors des élargissements vers l'est. Je me demandes même si ca n'arrange pas quelque uns, d'exacerber encore la concurrence entre les législations (fiscalité, travail, normes etc..).

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La Russie ne reconnaît pas le nouveau pouvoir ukrainien

Mis à jour il y a 28 minutes 1 Commentaire

Le premier ministre russe Dmitri Medvedev a remis en cause la légitimité du nouveau pouvoir en Ukraine après la destitution du président Viktor Ianoukovitch

http://www.tdg.ch/monde/russie-reconnait-nouveau-pouvoir-ukrainien/story/12390371

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Des insurgés ont pris d’assaut la centrale nucléaire de Rovno, incendié le bâtiment de l’administration de la centrale et provoqué des dommages au sein du serveur informatique du site.
 


T'es sur de tes sources ? Ca me parait fou ...

 


Décidément cette "Voix de la Russie" n'hésite pas à recourir à la désinformation la plus grossière.

http://french.ruvr.ru/news/2014_02_23/Les-centrales-nucleaires-ukrainiennes-fonctionnent-normalement-leur-protection-est-renforcee-Energoatom-2601/ (Hier, 19:48)

L'opérateur des centrales nucléaires de l'Ukraine Energoatom a déclaré que l'approvisionnement en énergie du pays est effectué en mode normal, en dépit de la crise politique en Ukraine.

 

Je n'y croyais pas trop, mais bon... La Voix de la Russie nous aura quand même laissé mariner pendant trois jours.

Modifié par Wallaby
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Provocateur, sarcastique, et naturellement contestable. Mais néanmoins intéressant.

Back to hard facts: Ukraine cannot survive without Russian gas, and the Ukrainian industry cannot survive without the Russian market. One can mix all shades of Orange, Tangerine, Campari or Tequila Sunrise revolution, and throw in the requisite IMF ‘structural adjustment’correction – these facts are not going to change. And forget about the EU ‘buying Ukrainian’

 

Et qui s'imagine que 15 mds (surtout en l'état du fonctionnement de l'Ukraine) changeront quoi que ce soit aux fondamentaux de l'Ukraine et feront autre chose que la satelliser encore plus par rapport à Moscou est un autre abonné à l'achat d'ADM sur Ebay. Tout comme celui qui s'imagine que s'enfoncer dans ce système économique peu vertueux est une solution d'avenir pour l'Ukraine.

C'est tout le problème.... L'un des premiers points, cependant, qui pourrait procurer une ouverture en forçant un peu la main des occidentaux ET Russes est la renégociation de la dette ukrainienne, qui ne peut manquer d'arriver, qu'on le souhaite ou non.

Ce sera une des premières occasions de cracher. L'inconvénient d'un pays, surtout un de cette taille et dans une situation géopolitique délicate comme celui-ci, c'est qu'on ne peut pas aller se servir chez lui quand il paye plus ses intérêts; un peu comme une multinationale ou un fonds d'investissement, il est "too big to fail", à moins d'être prêt à payer autrement (et sans doute bien plus cher) ce qui se passerait si on le laissait partir en couille (qui peut inclure des missions militaires, onusiennes ou non, pour ceux qui craignent la possibilité d'un "scénario yougoslave").

Back to hard facts: Ukraine cannot survive without Russian gas, and the Ukrainian industry cannot survive without the Russian market

 

Back to another hard fact: l'économie de l'ouest et du centre de l'Ukraine restera dans l'impasse si cette formule économique reste la donne, l'activité de l'est et du sud se faisant aux dépends de l'ouest.... Avec entre autres conséquences le renforcement des différences et animosités, et donc une instabilité ayant peu de chances de diminuer.... A moins évidemment que l'empire généreux qu'est la Russie allonge beaucoup plus de "chèques" et s'ouvre nettement plus (voire à grande perte) aux productions ukrainiennes.... Ce que les Russes eux-mêmes (qui roulent pas sur l'or en moyenne) pourraient vite commencer à trouver un peu cher et un peu chiant, même au nom de la grandeur, de l'empire, du chou au vinaigre, de la sphère d'influence, des blinis aux airelles, des icônes dorées, de la Russie éternelle, des kublikis au miel, de Pierre le grand, blablabla.

 

 

L'un dans l'autre, les réalités dures et méchantes pointent dans la gueule de toute solution allant trop dans un sens ou trop dans un autre: il n'y a ici de bonne solution que TRES multilatérale, aussi bien pour la rendre géopolitiquement durable que pour partager la charge qu'il va nécessairement falloir consentir pour soutenir ce pays..... Evidemment, le terme "nécessairement" ne vaut que si les dirigeants appelés autour de la table pensent à plus de 2-3 ans (déjà pas forcément acquis). Et pour qu'une solution soit viable, les Ukrainiens eux-mêmes, au premier chef leur classe politique, doivent sérieusement faire quelque chose, à commencer peut-être par rester un pays.... Ou décider clairement qu'il y a divorce. Et surtout VITE. Bref, va falloir, au niveau national ukrainien comme au niveau international bordélique, que beaucoup de gens apprennent à communiquer.

Rappelez-moi de quoi la parabole de la Tour de Babel parle?

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L'un dans l'autre, les réalités dures et méchantes pointent dans la gueule de toute solution allant trop dans un sens ou trop dans un autre: il n'y a ici de bonne solution que TRES multilatérale, aussi bien pour la rendre géopolitiquement durable que pour partager la charge qu'il va nécessairement falloir consentir pour soutenir ce pays..... Evidemment, le terme "nécessairement" ne vaut que si les dirigeants appelés autour de la table pensent à plus de 2-3 ans (déjà pas forcément acquis). Et pour qu'une solution soit viable, les Ukrainiens eux-mêmes, au premier chef leur classe politique, doivent sérieusement faire quelque chose, à commencer peut-être par rester un pays.... Ou décider clairement qu'il y a divorce. Et surtout VITE. Bref, va falloir, au niveau national ukrainien comme au niveau international bordélique, que beaucoup de gens apprennent à communiquer.

Rappelez-moi de quoi la parabole de la Tour de Babel parle?

 

De ce qu'on voit pour l'instant... je suis modérément optimiste sur la capacité des politiques ukrainiens à faire autre chose que piquer dans la caisse et retourner sa veste au bon moment. Mais je suis peut-être trop pessimiste.

 

Sinon, j'avais presque raison. L'ancien président ne serait pas à Saki, mais à Balaklava. On appelle la cavalerie légère ? ^^

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Je reviens sur le problème de la corruption comme un des principaux facteurs du déclenchement du mouvement de révolte avec un article qui en donne certaines clefs pour mieux comprendre ce qui s'est passé :

http://www.lexpress.fr/actualite/la-corruption-et-son-role-dans-la-revolte-ukrainienne_1494256.html

 

Et un autre du même auteur, un homme d'affaire francophone qui travaille en Ukraine qui dit que L'UE avait prévu une aide financière consequente, avec l'aide de FMI, de l'ordre de vingt milliards d'euros. Elle va sans doute servir....

http://www.lexpress.fr/actualite/mise-au-point-l-occident-et-le-fmi-avaient-prepare-20mds-pour-l-ukraine_1494257.html

Modifié par OCB
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Donc, selon le 2ème article, si ces faits sont pleinement avérés:

- l'UE est vraiment, mais alors vraiment naze quand au travail de "vente" d'une position politique, donc à la capacité d'influence sur ce qui compte le plus en politique: la perception

- Yanoukovitch a opté pour le chèque qui lui permettait de grapiller le plus, pas pour le chèque le plus maousse, qui aurait menacé sa "petite entreprise"

 

Pour le premier article: en fait, ce qui est vraiment reproché très fort à l'ex-président est d'avoir porté à une échelle industrielle et surcentralisée ce que ceux d'avant faisaient à une échelle plus "partagée" et artisanale/pré-industrielle. Ceci dit, la description des dispositifs de captation des richesses reprend quasiment point par point les dispositifs que j'ai pu voir décrire à l'oeuvre en Russie.

Modifié par Tancrède
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Oui en effet, la corruption, c'est d'ailleurs ce qui les perdra, cette vénalité de parvenu. C'est d'ailleurs ce qui les a perdu en 89 en europe de l'est, on a pu acheter certains interlocuteurs, un membre du comité central ou un ministre polonais s'achetait pour quelques dizaines de milliers de dollars (et la garantie d'absences de poursuites).

 

Pour en revenir aux articles cités, je conseille de lire les autres et notamment celui sur Prawy sektor ;

http://communaute.lexpress.fr/membre/clement-ch/contributions

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Donc, selon le 2ème article, si ces faits sont pleinement avérés:

- l'UE est vraiment, mais alors vraiment naze quand au travail de "vente" d'une position politique, donc à la capacité d'influence sur ce qui compte le plus en politique: la perception

 

Mais non, parce que c'est invendable. Depuis quand les plans du FMI sont-ils vendables dans les démocraties ? Un prêt du FMI c'est un cadeau empoisonné pour tout homme politique qui songe à se faire réélire. Ce qui suit n'est pas exactement le plan du FMI, mais je parie que cela y ressemble :

 

http://www.euractiv.fr/europe-est/le-prix-du-nucleaire-risque-de-d-news-532931 (22 janvier 2014)

 

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé l'année dernière un prêt de 300 millions d'euros [pour rénover les] 15 réacteurs nucléaires construits entre les années 1970 et 1980 [et les] mettre en conformité [...] avec les normes de sécurité internationales actuelles.

 

Le rapport de 105 pages [longtemps resté secret mais qui a fuité] prévoit que le prix de l'électricité en Ukraine passe de 27,1 kopecks par kilowatt/heure à 54,4 kopecks par kilowatt/heure entre 2012 et 2020.

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Donc, la langue russe à perdu son statut et les morts lors des affrontements viennent d'être fait "héros de l'Ukraine".

Vivement la sécession !

 

En même temps, pas besoin d'être très malin pour voir venir le bordel :

 

- Les changements (imprévus) de régime entrainent une purge d'une violence au moins proportionnelle au degrés de corruption de la précédente équipe.

- L'Ouest est ultra-revenchard. Yanoukovitch a poussé trop loin son avantage (avec des réformes des modalités électorales, il avait même réussi à faire passer des copains sur des poste locaux/régionaux à l'OUEST, du moins, vers 2011).

 

La situation la plus saine à mes yeux, c'est encore qu'ils fassent chambre à part.

 

Sinon, marrant de constater 2 3 choses :

 

- à l'indépendance, c'était duel de Léonides K. (Kravtchouk Ouest Vs Koutchma Est)

- l'élection de 1999 est la seule non-clivante Est/Ouest car Koutchma était opposé à un autre mec de l'Est, qui avait pour tare supplémentaire d'être communiste

- puis ce fut le duel des Viktor Y. (Yushenko Vs Yanoukovitch)

Modifié par MoX
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La Russie n'a pas de pouvoir d'attraction. Ne nous voilons pas la face. A plus forte raison quand tu as l'Europe à côté (nous on sait que ça ne marche pas, mais pas ceux qui n'y sont pas, et si ils le savent, ils doivent considérer que c'est mieux d'y être que de rester en dehors).

 

Attendons la suite des évènements. De toute façon, ça ne changera pas grand chose aux problèmes du pays. Un clou chasse l'autre, disait Thiers.

Tu parles pour toi, mais certainement pas pour nous, en tout cas pas pour moi.

Et bonjour la condescendance envers les ukrainiens, il se trouve que j'en connais plusieurs, étudiants et anciens étudiants, ne t'inquiète pas, ils connaissent bien l'Europe et la Russie et ils ont fait leur choix en connaissance de cause,.

Tu sembles regretter que la Russie n'ait pas de pouvoir d'attraction ; comme si ce n'était pas juste que ce sympathique régime souffre d'un déficit d'image immérité ?

Je suis allé dans plusieurs pays de l'Est dont deux sous influence russe et j'ai trouvé que ça marche infiniment mieux de notre coté.

Tu ne m'en voudras pas j'espère d'être totalement solidaire des patriotes ukrainiens et européens qui tombent avec l'un de nos drapeaux dans les mains.

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Quand les étudiants ukrainiens ont commencé à converger vers Maïdan, en novembre 2013, ils ne rêvaient donc pas du marché unique des conservateurs britanniques. Ils voulaient que leur pays adhère à cette Europe gouvernée par la loi et des institutions démocratiques, où l’économie de marché ne sert pas de prétexte aux rapines systématiques des représentants ou des amis du pouvoir, où les juges sont indépendants, où la corruption ne gangrène pas le système et où la libre initiative économique peut aller de pair avec un Etat-providence raisonnable qui protège et rassure...

 

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/22/l-ukraine-et-les-deux-europe_4371637_3234.html

Modifié par alexandreVBCI
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C'est quoi les institutions démocratiques en question ?

Et parler d'Etat-providence raisonnable alors qu'on atteint des % d’endettement qui commence a être très dangereux, et le tout sans guerre .... encore un article pas du tout orienté.

 

ps: inutile de me sauter a la gorge en disant mais c'est pire en face, tu px pas comparer ci ou ca par rapport a chez nous bla bla, on sait tous qu'es qui est quoi, mais présenter tout les défauts d'un coté, et ne parler d'aucun de l'autre camp ...

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La question délicate du financement devra être l'une des priorités du prochain gouvernement de Kiev.

 

Ça ne sera pas simple :

 

 

Ni la Russie, ni le FMI ne sont des organisations caritatives. L'un comme l'autre mettront un prix à une aide éventuelle.

- L'aide de la Russie aurait probablement plutôt un prix politique, reste à savoir lequel.

- L'aide du FMI est en général payée par des privatisations et des "réformes" favorisant les intérêts financiers étrangers.

 

Si le nouveau gouvernement est issu de gens qui se sont rebellés contre l'idée d'un accord avec la Russie, il est probable qu'ils préféreront payer le prix économique au FMI.

 

 

Oh rien n'est véritablement désespéré... tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ! :D

 

Simplement, outre les problèmes de corruption endémique et de sous-compétitivité, déjà très lourds, l'ouverture du marché ukrainien exigée par l'UE promet si elle est effectivement mise en oeuvre de rajouter un handicap écrasant :

- d'une part destruction accélérée de l'industrie ukrainienne qui sera évincée par les industries de l'ouest du continent,

- d'autre part difficulté d'accès du marché russe, crucial pour l'Ukraine, que Moscou sera bien obligé de protéger afin d'éviter que les produits européens utilisent l'Ukraine comme porte d'entrée : difficile d'imaginer de continuer le libre-échange avec la Russie en même temps que celui avec l'UE, sauf à ce que Bruxelles et Moscou concluent un accord entre eux au préalable... ce qui n'est certes pas dans les cartons car cela ne correspond pas au projet géostratégique UE / OTAN car... euh ça ne fait juste pas partie des projets euro-unioniens... c'est comme ça quoi, mince arrêtez de poser des questions bêtes !

 

Même si la Russie maintient les subventions aux achats de gaz par l'Ukraine qu'elle envisageait (*) - ce qui suppose à coup sûr des concessions aux intérêts russes par le futur gouvernement unitaire ukrainien -, la signature de l'accord avec l'UE serait désastreuse pour l'économie ukrainienne. Au moins dans un premier temps... et vu l'historique des plans financiers UE ces dernières années, nul n'est obligé de croire les assurances que "A force de vous faire du mal, ça vous fera du bien" ! (**)

 

Un pays encore davantage économiquement ravagé, donc encore plus désespéré et obligé de s'appuyer sur le bradage de sa main d'oeuvre et de ses divers talents... voilà qui nous ramène à la combinaison technicien de surface chargé des sanitaires + jeune et blonde prestataire de services ébouriffants que j'évoquais il y a quelques posts.  :(

 

 

 

(*) Petit calcul : consommation ukrainienne de gaz 45 milliards de m3 par an, facturé 400 dollars le millier de mètres cubes en 2013, soit des dépenses en gaz de 18 milliards de dollars annuels. Prix réduit d'un tiers à partir de janvier 2014 soit 6 milliards de subventions par an - ceci tant que Moscou acceptera de continuer ce rabais...

 

(**) Il y aurait une étude de psycho-sociologie à faire sur la place du SM dans les relations internationales, notamment dans les questions économiques "Frappe encore, UE, frappe encore FMI ! C'est si bon !"

... Quoique si on s'intéresse aux petits groupes qui négocient les accords pour leurs pays respectifs, ceux-là n'ont certainement aucune tendance masochiste et savent fort bien préserver leurs intérêts  :angry:

J'ai l'impression que tu es quelque peu partial, ou plutôt partisan, dans ton jugement (ta condamnation ?) du FMI et de l'UE, assez curieusement mis sur le même plan d'ailleurs. Tu mettrais sur le même plan la France et le Fmi concernant certains pays d'Afrique par exemple ?

Me gourre-je ?

Je crois en tout cas nécessaire de rappeler quelques évidences. Le Fmi intervient pour aider des Etats au bord de la faillite, et il ne leur donne ou prête pas de l'argent pour continuer à déconner. Il leur demande en échange des politiques économiques "raisonnables" issue du "consensus de Washington" revu dans un sens encore plus pragmatique ces dernières années. Par exemple des lois anti-corruption ou la suppression des déficits, mesures qui conditionnent le versement des tranches successives d'aide. Ces mesures sont négociées avec les pays aidés. Il s'agit donc de redresser le pays, de viabiliser et sauver son économie. Ces mesures ont sauvé de nombreux pays de la faillite, dont la Russie. Il y a eu quelques échecs, surtout l'Argentine en fait, pour laquelle on discute toujours aujourd'hui pour savoir si elle n'aurait pas mieux fait d'appliquer les mesures prévues. Cela et d'autres choses ont amené à repenser les politiques préconisées, et c'est en cours, et c'est une bonne chose.

Ceci dit on peut comprendre que le Fmi ne soit pas aimé. Tu ne vas pas faire des bisous au chirurgien qui te coupe un bras pour te sauver la vie, surtout si de bonnes âmes te serinent après coup qu'on aurait pu le sauver grâce à l'acupuncture ou l'homéopathie.

Sur le fond, encore heureux qu'on ne donne pas de l'argent à fond perdu à des pourris ou faillis pour qu'ils alimentent leur système corrompu et subventionnent leur démagogie ! Quand à l'UE, ainsi que l'a expliqué Tancrède, son action est essentiellement différente, mais également conditionnée.

La Russie de Poutine, à l'inverse, si j'ai bien compris, n'émettait pas de condition. Donc l'Ukraine aurait continué de plus belle à plonger économiquement pendant que Ianoukovitch détournait l'argent et en distribuait pour se faire réélire en 2015.

D'un coté un médecin moralisateur et de l'autre un "bon copain" intéressé qui te file du fric pour continuer à te camer.

Le fait qu'une large partie de la population (comme par hasard la plus jeune (mieux informée) et la plus éduquée) ait préféré l'Europe à la Russie, l'espoir même lointain, même sans réponse de notre part, plutôt que la dépendance, me semble quand même aller dans le bon sens ; de même qu'une certaine discipline observée, pas de lynchage, pas de pillage, etc.

Certes il faut négocier avec la Russie, l'UE, l'Allemagne, la Pologne, les Usa etc. Je crois aussi qu'il ne faut pas oublier le peuple qui s'est soulevé, surtout ces jeunes générations qui sont venues faire leurs études en Europe depuis vingt ans et exigent au minimum les mêmes standards que chez nous, tant en matière de gouvernance que de consommation. C'est leur deuxième révolution en 10 ans, ils n'accepteront pas n'importe quoi m'est avis, et c'est une bonne chose.

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  Même chez les acteurs économiques russophones Ukrainien on sent beaucoup de mauvaise foi depuis la chute du président ...

 

 Comme ce patron d'usine qui fabrique une marque de réfrigérateur apparemment pas trop mal connue dans le monde russophone et surement slave en général (hors UE) et qui se plaignait dans les journaux hier du retour au rapprochement probable avec l'UE qui va, a nouveau réimposer des normes notamment des normes industrielles ...

 

   En fait ses produits étaient interdit d'export en UE du fait qu'il ne produisait pas ses réfrigérateurs avec du plastique d'habillage interne compatible avec les aliments répondant a une norme UE ... (En gros il mettait du plastique de marde quoi ...) ce qui faisait que son marché est essentiellement le monde russe quoi ...

 

   Il se plaignait que le retour a la perspective de ces normes européennes imposées l'obligerait comme il est sur le territoire national ukrainien de s'y plier, hors il contestait sur la forme que lui n'aurait aucune idée d'un : Quel plastique utiliser, de 2 et ou trouver ce plastique ? Pour se mettre au norme, comme argument en gros que c'est nul l'Europe

 

   Alors que c'est si dur de chercher sur le net ou l'équivalant des pages jaunes des fournisseurs de plastique diversifiés pouvant répondre a cette question avec une foire de prix divers en quelques secondes top chrono ... Probablement qu'en un coup de fil il était renseigné et livré mais bon ... C'est nul l'UE voyez ... C'est tellement mieux de pouvoir continuer a produire de l'électroménager alimentaire sur des normes remontant a adam & ève ... D'autant que bon si en alimentaire on impose certains plastique en tant que norme il y a des bonnes raisons car nombreux sont les plastiques qui a contact prolongé sont contaminants avec certains produits, c'est pas tombé du ciel pour faire chier les braves industriels russophones ...

 

   Mais bon on invente les arguments comme on peu ...

 

  Il me semble avoir lu ça hier dans un article du monde sur les régions russophones et comment le prend le tissu économique de ces régions quand a la démission du président et le retour a la perspective "UE" et donc les normes qui vont avec ...

 

   Franchement tu peux pas dire "on veut un développement économique" et de l'autre dire que ça t'emmerde de chercher des matières premières pourtant pas dures a trouver pour obéir a de futurs normes en sachant que ça va te couter même pas quelques centimes de copek par frigo en couts (couts en général retranscrit sur le produit fini x 10 en valeur ajoutée ...)

 

    Comme quoi des fois les médias donnent la parole a des gens qui n'ont rien a dire en fait ... Si ce n'est dire des trucs dans le vent

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J'ai entendu la même chose sur les normes anti-pollution de l'UE qui pousserait à la faillite les pauvres oligarques russophones milliardaires à la tête des usines à l'est de l'Ukraine : pensez-vous, à cause de cette méchante UE, ils devraient arrêter de jeter leur produits toxiques dans l'air, les rivières et dans des décharges à ciel ouvert. Pire encore, ils ne pourraient plus vendre de produits cancérigènes à des enfants ni faire travailler les employés sans aucune mesure de sécurité... vraiment quelle honte cette UE qui empêche les honnêtes milliardaires à continuer à se remplir les poches sans respecter aucune législation sanitaire ou sociale. =)

 

A ce que j'ai pû lire dans les journaux, tous les expatriés ukrainiens en europe de l'ouest soutiennent à 100% le rapprochement de leur pays avec l'UE : et ils savent de quoi ils parlent, ils vivent déjà dans l'UE.

 

Comme quoi, ça doit pas être si horrible que ça de vivre en UE !

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J'ai entendu la même chose sur les normes anti-pollution de l'UE qui pousserait à la faillite les pauvres oligarques russophones milliardaires à la tête des usines à l'est de l'Ukraine : pensez-vous, à cause de cette méchante UE, ils devraient arrêter de jeter leur produits toxiques dans l'air, les rivières et dans des décharges à ciel ouvert.

 

Ils déplaceront leurs usines en Russie et basta, l'UE importe sans se soucier des conditions de production chez ses fournisseurs. 

 

Je m'oppose personnellement à un rapprochement de l'Ukraine et de l'UE: ce pays est trop corrompus, ils doivent d'abord faire leurs preuves par eux même. L'UE n'a servis à rien en Grêce, ça n'est pas une solution anti corruption. 

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http://iportal.rada.gov.ua/en/news/News/News/page/en/news/News/News/88138.html (22 février 2014)

 

Texte en anglais de la motion votée par la Rada sur « l'auto-retrait » de Ianoukovitch « de manière non-constitutionnelle ».

 

http://rada.gov.ua/en/news/News/News/88238.html (24 février 2014)

 

La Rada démet de leur fonction une partie des juges du conseil constitutionnel.

 

http://world.lb.ua/news/2014/02/24/256956_ukrainian_crisis_february_18.html (24 février 2014)

 

La Rada a nommé Valentin Nalyvaychenko (UDAR) chef du service de sécurité SBU.

 

La Rada a nommé Oleg Mahnitskiy (Svoboda) procureur général d'Ukraine.

 

Le gouverneur de la région de Kharkov, Mikhail Dobkin a déclaré sa candidature à l'élection présidentielle.

 

Le Parti des Régions désignera son candidat à la présidentielle le 1er mars.

 

La maison du chef du parti communiste, Petro Simonenko a été incendiée par des inconnus. Les pompiers sont sur les lieux.

 

Un suspect soupçonné du meurtre, le 19 février, du journaliste Vyacheslav Veremei a été arrêté.

 

http://en.interfax.com.ua/news/general/192590.html (25 février 2014)

 

La façade de la synagogue de Zaporizhia a été endommagée au cocktail molotov.

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203335986244-l-europe-prudente-prete-a-une-aide-financiere-652621.php (25 février 2014)

 

[Le FMI] avait octroyé en 2010 un prêt de 15 milliards de dollars au pays. Mais, passé les premiers 3,5 milliards prêtés, le robinet s'était rapidement tari puisque Kiev avait refusé de réaliser les réformes économiques réclamées en échange (la fin du subventionnement de l'énergie gazière et la lutte contre la corruption, notamment).

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