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Ukraine


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Il va falloir que l'Ukraine fasse une croix sur la Crimée... ça c'était déjà couru d'avance... à l'impossible nul n'est tenu.

L'eau n'est pas un problème majeur.. on peut toujours en faire venir. C'est le premier crochet droit de Nicolai Valuev.

 

Il est possible qu'il engage ensuite un crochet gauche...

J'imagine bien que des groupes armées prennent aussi les administrations de la région de Karkov et de Donesk.

En haut lieu ils doivent bien savoir si des concentrations de blindés se dessinent/partent autour de voronesh et/où de Rostov...

La conférence de Presse de la "bouche de Sauron  Poutine",  Vicktor Ianoukovitch sera peut être significative....

 

Pour moi on va bien vers un partage de l'Ukraine avec le soutien Russe à Ianoukovitch avec la Crimée comme prime pour la Russie (pauvres Tatars ... =( ).

 

Reste à voir :

1 / si les Ukrainiens de l'ouest  (VisiUkrainiens) sont d'accord pour le deal... où  prêts à la vraie guerre civile et à engager directement les forces Russes en plus des OstroUkrainiens

2 / si les Russes accepteront une Ukraine de l'Ouest indépendante ...rien n'est moins sur... et là aie, ouch >:D >:D

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Ianoukovitch président d'une "Ukraine de l'est" soutenue par Moscou ?

 

"Viktor Ianoukovitch n'a pas dit son dernier mot. Déchu samedi de ses fonctions officielles, et introuvable depuis, il a déclaré jeudi 27 février toujours se considérer comme le chef de l'Etat légitime de l'Ukraine. Il l'a indiqué dans un communiqué cité par des agences de presse russes.

Il a par ailleurs appelé Moscou à assurer sa protection contre les actions les "extrémistes" qui souhaitent le traduire en justice. "Cette demande a été satisfaite sur le territoire russe", a indiqué une source officielle citée par les mêmes agences de presse, laissant entendre que Ianoukovitch se trouvait déjà sur le sol russe.

Par ailleurs, l'ex-chef d'Etat n'hésite pas à se réclamer du soutien d'une partie de la population. Dans son communiqué, il juge que les régions du sud et du sud-est de l'Ukraine n'acceptent pas l'anarchie, et refusent que leurs dirigeants soient choisis par la rue."

 

Edit : Viktor Ianoukovitch est en Russie et il doit s'exprimer ce vendredi depuis la ville de Rostov-sur-le-Don, qui se trouve dans le sud du pays, pas très loin de la frontière avec l'Ukraine. La Russie accepte de protéger le président ukrainien et considère qu'il reste un président légitime, face aux nouvelles autorités ukrainiennes, que Moscou juge illégitimes. Et le Kremlin pourrait essayer d'utiliser l'influence que Viktor Ianoukovitch garde encore dans certaines régions russophones de l'Ukraine, pour s'emparer de la Crimée.

 

En clair, la Russie pourrait considèrer comme "légale" son intervention militaire puisque celle-ci serait demandée par le seul président ukrainien officiellement reconnu par la Russie...  

Modifié par alexandreVBCI
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si après les sudète et les ossète l'europe refait le coup du j'ai pas vu 

si l'amérique peu laisser la chine et d'autre, croire qu'il y a moyen de croquer a droite a gauche. 

L'Amérique ne peut pas faire grand chose pour contrer le processus en cours en Ukraine. Elle n'a rien fait pour taper sur Assad alors l'Ukraine... Et puis c'est difficile de dire les Ukrainiens de Kiev ont fait une révolution démocratique que nous approuvons au nom des grands principes et refuser au gens de la Crimée de faire pareil au motif que cette fois-ci cela profite à la Russie. Quoique... Ils en sont capables les Ricains, au fond... Si si! =D

Modifié par Jojo67
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La question est : peut-on empêcher la partition de l'Ukraine qui se dessine ?

 

Les russes vont jouer sur du velours, une occupation "soft" sans combat dans la partie russophone de l'Ukraine avec suffisamment de moyens militaires pour dissuader quiconque de vouloir engager les hostilités et sous couvert d'une demande officielle de Ianoukovitch devenue marionnette officielle d'un état fantoche totalement occupé par les troupes russes.  

 

Peu probable qu'il cherche à reconquérir l'ouest. Les risques sont infiniment plus importants pour un bénéfice nul.

Modifié par alexandreVBCI
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La question est : peut-on empêcher la partition de l'Ukraine qui se dessine ?

Les russes vont jouer sur du velours, une occupation "soft" sans combat dans la partie russophone de l'Ukraine avec suffisamment de moyens militaires pour dissuader quiconque de vouloir engager les hostilités et sous couvert d'une demande officielle de Ianoukovitch devenue marionnette officielle d'un état fantoche totalement occupé par les troupes russes. 

Peu probable qu'il cherche à reconquérir l'ouest. Les risques sont infiniment plus importants pour un bénéfice nul.

Pourquoi "Etat fantoche"? Les habitants de Crimée peuvent très bien voter pour la partition. Après ce serait l'indépendance ou plus probablement le rattachement à la Russie sous une forme (autonomie) ou une autre.

Modifié par Jojo67
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 peut-on empêcher la partition de l'Ukraine qui se dessine ?

la crimée c'est chaud, c'est une presque ile avec une armée russe bien implanté.

 

Pour le reste des territoire dit russophone. on parle d'un quart (? ) du territoire ukrainien. La a mon avis c'est la guerre.

 

 

 

Néanmoins, la séparation de la Crimee s'appuie sur une base historique récente et sur une réalité démographique.

 

les sudète aussi (il y avai bien des allemand ). le pbm c'est que c'est un prétexte utilisé pour lancé une annexion qui ne dit pas son nom, du bon vieux impérialisme a l'ancienne. Je ne dit pas que la question de l'autodétermination des russophone n'est pas une question qui ce pose. Mais la manière forte, l'agenda agressif, le diktat politique et militaire imposé a un voisin , tout ça n'a plus ça place en europe et doit ètre combatu.

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Je pense que Poutine va le jouer finement. Il n'a aucun intérêt à brusquer les choses qui virent dans son sens et à se lancer dans des actions agressives. L'Ukraine a besoin de 35 milliards de dollars, elle a besoin du gaz et du pétrole russe, elle est divisée entre l'Est et l'Ouest et la Crimée (qui héberge des troupes russes) veut faire sécession. Rien qu'avec ça (j'en oublie peut-être, comme le fait que les Ukrainiens vont se fâcher contre le nouveau pouvoir quand les retraites ne seront plus payées par exemple) il y a là de quoi négocier de confortables avantages. Cela n'empêche pas bien sûr de manipuler quelques groupes d'activistes russophones de Crimée pour qu'ils prennent des gages, occupent des bâtiments, etc., à l'imitation des gens de la place Maïdan à Kiev mais sans pousser trop loin. Tout est dans le dosage.

 

La preuve (source Le Figaro) : Poutine veut que le gouvernement travaille avec Kiev.

Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement de continuer à discuter avec l'Ukraine sur les dossiers économiques et commerciaux et de prendre contact avec ses partenaires étrangers, FMI et G8, en ce qui concerne une aide financière, lit-on dans un communiqué publié sur le site internet du Kremlin. Le président russe, précise le communiqué, a ordonné également à son gouvernement d'étudier une demande d'aide humanitaire émise par la république autonome de Crimée, seule région à majorité russe d'Ukraine.
Modifié par Jojo67
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j'ai tout de même du mal a situé certaines choses.

 

a quoi sa sert de prendre 2 aéroports ?

 

si ils avait bloqué les route entre le continent a la Crimée j'aurait compris mais 2 aéroports ?

pour faire revenir Yanoukovitch ? 

 

ou alors je comprend pas bien la subtilité ?

ou pire les russe attendes un faux pas de l'armée ukrainienne pour rentrez dans le tas....

Modifié par mallrats
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"ou pire les russe attendes un faux pas de l'armée ukrainienne pour rentrez dans le tas...."

 

C'est ce qu'ils avaient fait en Géorgie donc pas impossible qu'ils essayent de refaire le même scénario.

Après j'ai quand même un doute que ca marche aussi facilement car l'Ukraine c'est l'Europe pas le lointain Caucase...

Modifié par Barristan-Selmy
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Les aéroports peuvent servir à débarquer des troupes. Poutine n'a pas intérêt à ce que l'opération dérape, il va y aller en douceur, petit à petit et le plus gros risque c'est comment le régime de Kiev va réagir et que va faire l'armée ukrainienne.

 

Sinon, Ianoukovitch, président d'un futur état de Crimée ?

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Les Russes avancent prudemment, très prudemment. Ils cherchent très certainement à tester le nouveau gouvernement (dont j'ai entendu dire que les postes de l'Intérieur et de la Défense étaient attribués à des membres de Svoboda, quelqu'un peut confirmer ?) et la réaction des Occidentaux. Si personne ne bouge, les choses pourraient monter doucement, jusqu'à ce que... jusqu'à ce que... difficile à dire en fait.

 

Sinon, ils réagissent les Ukrainiens au fait ? Le peuple, pas les gouvernants ?

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Les aéroports peuvent servir à débarquer des troupes. Poutine n'a pas intérêt à ce que l'opération dérape, il va y aller en douceur, petit à petit et le plus gros risque c'est comment le régime de Kiev va réagir et que va faire l'armée ukrainienne.

 

Sinon, Ianoukovitch, président d'un futur état de Crimée ?

Je ne crois pas que Poutine soutienne Ianoukovitch jusque là. Si la Crimée fait sécession il soutiendra plutôt la candidature d'un homme neuf, plus présentable, qui n'a pas les casseroles de Ianoukovitch.

Modifié par Jojo67
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Je crois que c'est fini pour Kiev, l'Ukraine demande à Londres et Washington de garantir sa souveraineté(ça en dit long sur leur armée et l'état d'esprit qui règne en Ukraine). À mon avis si Poutine y va piano, je pense qu'il va raffler la mise et récupérer la Crimée.

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Ukraine: un commando s'empare de deux aéroports de Crimée

 

Des hommes armés non identifiés se sont emparés des aéroports de Simferopol et de Belbek en Crimée, république autonome d'Ukraine. Le ministre ukrainien de l'Intérieur par intérim, Arsen Avakov, a lui accusé vendredi les forces russes "d'invasion armée et d'occupation".

 

"Je considère ce qui se passe comme une invasion armée et une occupation. En violation de tous les accords et normes internationaux", a dit M. Avakov.

 

Selon lui, des "unités armées de la flotte russe bloquent" l'aéroport Belbek, proche de la ville de Sébastopol, dans lequel "se trouvent des militaires et des garde-frontières ukrainiens".

 

Plusieurs militaires évoqués

"Dehors, des militaires en treillis et armés sans signe distinctif, mais ne cachant pas leur appartenance. L'aéroport ne fonctionne pas. (...) Il n'y a pour l'instant pas d'affrontement armé", selon lui. A Simferopol, chef-lieu de la Crimée, des hommes armés ont également pris le contrôle de l'aéroport et "ne dissimulent pas leur appartenance aux forces armées russes".

Un journaliste de l'AFP sur place avait auparavant constaté la présence d'hommes armés de kalachnikov, portant un uniforme sans aucun signe distinctif, dans l'aéroport de Simféropol, qui continuait toutefois de fonctionner. Interrogés sur leur origine, ceux-ci se refusaient à tout commentaire.

Une foule brandissant des drapeaux de la flotte russe de la mer Noire s'était immédiatement rassemblée devant l'aéroport, selon l'agence de presse russe Interfax.

Gouvernement local limogé

Jeudi matin, un commando prorusse avait pris possession du parlement et du gouvernement local de Simferopol. Ils ont hissé le drapeau russe sur la façade du bâtiment.

Quelques heures plus tard, le Parlement, réuni dans ce bâtiment, avait voté l'organisation le 25 mai d'un référendum pour plus d'autonomie, limogeant le gouvernement local.

La Crimée, dans le sud de l'Ukraine, où est basée la flotte russe de la mer Noire, est en proie à des tensions séparatistes. Peuplée majoritairement de russophones, la Crimée est la région d'Ukraine la plus susceptible de s'opposer aux nouvelles autorités en place à Kiev, après la destitution du président Viktor Ianoukovitch.

Le vice-président américain Joe Biden a lui téléphoné jeudi au Premier ministre de transition Arseni Iatseniouk. Il lui a promis le "soutien total" des États-Unis aux nouveaux dirigeants du pays.

Et à Kiev, le Parlement a lui voté vendredi une résolution appelant les Etats-Unis et la Grande-Bretagne à garantir sa souveraineté après la prise de contrôle dans la nuit de deux aéroports de Crimée par des hommes en armes.

(ats / 28.02.2014 11h03)

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