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Avenir des ressources, avenir de l'économie mondiale


Alexis
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Tiens, l'Irak est resté un gros producteur malgré la chaos.

 

Pour les Etats-Unis, un commentateur fait rafraichir les ardeurs :

 

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/06/25/20002-20140625ARTFIG00248-les-etats-unis-vont-exporter-du-petrole-brut-une-premiere-en-40-ans.php

 

ils verraient que l'administration Obama a sacrement rafraichit les ardeurs récemment : révision a la baisse de 96% des ressources en Californie, première accalmie dans la croissance de production du champs Eagle Ford, décroissance de la production du Montana : on prévoit un palier de production des PdS a partir de 2016 et régression globale a partir de 2019. Sans compter plusieurs articles qui commencent a qualifier les actions dans les sociétés des GdS de 'Junk bonds', une nouvelle crise des subprimes ?

Modifié par collectionneur
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Eh bah putain ! On est pas dans la merde...

 

Vraiment bien cet exposé. On comprend bien pourquoi les américains peuvent encore espérer devenir indépendant en gaz non conventionnel, plutôt qu'en gaz de schiste (et d’où vient cette abuse de langage journalistique).

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Une bonne piqûre, à mon avis.

 

Bon j'ai fini de le regarder.

Je suis assez fan de la démonstration sur les panneaux solaires et les éoliennes (pauvre danois au passages et les allemands font toujours aussi chier).

Pour le Grand Paris je me vraiment suis bien bidonné.

 

Franchement, à voir !

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Je l'avais déjà dit une fois mais je le redis: j'aime cette homme, Jaconvinci.

 

Je ne sais pas s'il a la légion d'honneur, mais il la mériterait s'il ne pas encore le cas.

 

Il a selon mois trois qualités majeurs :

 

- Il sait compter. Qualité rare d'entre toutes.

 

- En lien avec la première, il vérifie l'état des choses et les affirmations trop facilement acceptés comme évidentes en en revenant aux données de bases.

 

- Enfin, il fait la différence entre les faits et ses opinions. Et dieu, que ça fait du bien !

 

Cette vidéo est un moreau d'anthologie pour moi.

Modifié par Shorr kan
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Je l'avais déjà dit une fois mais je le redis: j'aime cette homme, Jaconvinci.

 

Je ne sais pas s'il a la légion d'honneur, mais il la mériterait s'il ne pas encore le cas.

 

Il a selon mois trois qualités majeurs :

 

- Il sait compter. Qualité rare d'entre toutes.

 

- En lien avec la première, il vérifie l'état des choses et les affirmations trop facilement acceptés comme évidentes en en revenant aux données de bases.

 

- Enfin, il fait la différence entre les faits et ses opinions. Et dieu, que ça fait du bien !

 

J'approuve bruyamment.

 

Sur le site de Jancovici, plein de références et d'études utiles sur énergie, économie et tutti quanti, voir par exemple le dernier essai sur "ce que c'est qu'un PIB normal".

 

Avec une logique pour le moins alternative à celle qui est citée par les "économistes purs", entendre ceux qui ne s'intéressent ni à l'énergie ni aux ressources, et en ce qui me concerne beaucoup plus convaincante.

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On reste alors sur un seul étage. On place toutes les cultures dans un environnement parfaitement contrôlé et optimal afin de booster au maximum le rendement.

 

http://www.e-archipel.net/Apogeios_3.html

 

D'après ce lien en procédant ainsi on peut multiplier le rendement par 8 à surface égale par rapport à une agriculture classique

Pour l'heure, on a de la marge. Les techniques agricoles peuvent alimenter 15 milliard d'individus. On a du temps pour voir venir.

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Même l'agriculture actuelle produit suffisamment de nourriture pour alimenter tout le monde. La question de l'accessibilité (matérielle et financière) à la nourriture est ici déterminante.

 

Et ceci avec une Afrique en retard sur cette question, une Inde qui peut encore faire beaucoup de progrès en termes de modernisation de la production et de distribution, une Amérique du Sud pas totalement aux normes, une Russie qui n'exploite pas pleinement son potentiel...

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Concernant la Russie et plus généralement l'ex URSS c'est avant tout un problème d'infrastructure, de nombreuse exploitation n'ont pas de route permettant un accès efficace, aussi bien pour faire rentrer les intrants que pour expédier la came. 

 

La question de l'accessibilité (matérielle et financière) à la nourriture est ici déterminante. 

 

Ca n'a toujours était et ça le restera. Le problème aujourd'hui est que beaucoup de pays en déficit vont avoir du mal à payer pour acheter leur pitance sur le marché mondial. 

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L'accessibilité, notamment financière, est en effet le problème majeur pour l'heure en ce qui concerne la faim.

 

Pour l'avenir, l'agriculture devra relever de nombreux et redoutables défis. Je conseille à qui s'intéresse au sujet le livre de Bruno Parmentier "Nourrir l'humanité", pédagogique et complet. Des voies de solution existent, mais le moins que l'on puisse dire est que ce ne sera pas simple.

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Nourrir les Français ? La tâche est relativement facile depuis qu'a disparu la malédiction millénaire qui rendait chacun inquiet de sa subsistance quotidienne. Nourrir l'humanité ? Un défi bien plus complexe face au scandale des 850 millions de personnes qui ne peuvent manger à leur faim et aux trois milliards d'humains supplémentaires qu'il faudra nourrir en 2050. Cela frise l'impossible, alors que la planète va manquer d'eau, de terre et d'énergie et que nous devrons affronter les effets de nos inconséquences actuelles : réchauffement de la planète, pollution, érosion, perte de la biodiversité...
Dans ce livre sont présentés tous les aspects de ce gigantesque défi, sans doute le plus important du XXIe siècle et pour lequel l'agriculture sera à nouveau appelée à occuper le devant de la scène. Sont ainsi exposées très pédagogiquement les questions de l'avenir des subventions agricoles au sein d'un commerce « mondialisé », des rapports de l'agriculture avec l'agro-industrie et la grande distribution, du risque de crises sanitaires de grande ampleur, de l'extension de la production OGM, mais aussi de l'émergence de nouveaux pays exportateurs (Chine, Brésil), etc. Un ouvrage aussi complet qu'accessible, qui passionnera agriculteurs et urbains, citoyens et décideurs.

 

 

 

Voir aussi cette interview de Bruno Parmentier

 

« Nourrir l'humanité », dites-vous. Le défi est de taille !

Effectivement, puisque dans toute l'histoire de l'humanité, il n'y a jamais eu autant de gens qui ont faim qu'actuellement. La situation s'est (un peu) améliorée en 2010, mais nous avons franchi en 2009 le chiffre fatidique et honteux du milliard d'affamés sur la planète et nous attendons un peu plus de 2,5 milliards de bouches nouvelles dans les 30 années à venir. Essentiellement là où se concentre déjà la faim : la péninsule indo-pakistanaise et l'Afrique noire.

 

Quels moyens faudra-t-il mettre en oeuvre pour y parvenir ?

Il va falloir augmenter la production agricole mondiale de 70 %. La multiplier par deux en Asie et par trois en Afrique, alors même que les ressources naturelles s'épuisent et que le climat se dégrade. Nous savons produire « plus avec plus » (nous jetons aujourd'hui 1/3 de la récolte mondiale), il va falloir apprendre à produire « plus avec moins ». Par d'autres moyens : inventer l'agriculture écologiquement intensive en remplaçant les moyens chimiques par les moyens écologiques et en élevant les animaux en fonction des ressources sur place. C'est une nouvelle révolution agricole, au moins aussi importante que celle de 1950.

 

Cela impose d'importants changements dans la façon de produire, mais aussi de se nourrir ?

Il y a davantage de gens qui ont les moyens d'acheter de la viande et du lait et nous mangeons aujourd'hui trop de l'un et de l'autre. Nous continuerons à produire de la viande et du lait, mais de meilleure qualité. Ce sera du bon et du cher ! Dans une trentaine d'années, on élèvera aussi des insectes et des animaux à sang froid, qui n'utilisent pas la moitié de ce qu'ils mangent à chauffer leur sang.

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Même l'agriculture actuelle produit suffisamment de nourriture pour alimenter tout le monde. La question de l'accessibilité (matérielle et financière) à la nourriture est ici déterminante.

 

Et ceci avec une Afrique en retard sur cette question, une Inde qui peut encore faire beaucoup de progrès en termes de modernisation de la production et de distribution, une Amérique du Sud pas totalement aux normes, une Russie qui n'exploite pas pleinement son potentiel...

50% de la production se perd en chemin et n'arrive dans l'assiette de personne ... rien qu'en réduisant ce gâchis ont pourrait nourrir deux fois la planète.

Par contre il y des vrais problèmes presque insoluble, la réduction des surface de terres arable.

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La rentabilité de l'hectare cultivé est déjà la plus forte enregistrée dans l'Histoire humaine il me semble, du moins dans le monde développé.

 

Les hollandais ont des projets voir même des exploitations déjà en fonction de culture sur étagères non ?

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  • 2 months later...

Petite nouvelle en passant, il y un concurrent de plus dans ce qui fut le ''pré carrè'' Africain de la France. Mitsubishi investi dans le pétrole off shore en Côte d'Ivoire, cela sera le premier investissement japonais dans le domaine pétrolier en Cote d'Ivoire :

 

http://www.news.abidjan.net/h/510518.html

 

Répartition des parts si le projet est mené à terme :

 

Anadarko Petroleum (USA) : 35%

Tullow Oil (Royaume-Uni) : 30%

Mitsubishi Corporation  : 20%

Petroci (Côte d'Ivoire) : 15%

 

Les réserves ivoiriennes sont importantes ou non ?

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Ce qui est rigolo c'est que personne ici n'évoque le problème de base:

 

1/ 90% de l'humanité vit avec un niveau de vie totalement incompréhensible pour le français moyen, c'est à dire avec moins de 2000W d'énergie / jour... Essayez un peu de vivre avec moins de 2 Kw / j

 

2/ si l'humanité veut vivre comme un Européen il faut multiplier la consommation d'énergie (à la grosse louche) par 10.... et on se demande bien avecs matérieux on pourrait les équiper

 

On voit souvent l'énergie comme le problème de base. Ce n'est pas exact, le problème c'est la surpopulation de la planète. Si tu divises la population mondiale par 10 tu retrouves d'immenses marges de manœuvre à tous les niveau (le simple recyclage des matériaux suffirait pour l'immense majorité des besoins à court et moyen terme).

 

En gros un enfant par femme pendant deux+ générations... Et ce serait impensable, imaginez bien: entre les religieux et une société fondée sur le toujours plus...

 

Plus sérieusement ce serait quand même, et de loin, la solution la plus simple, la plus efficace et la plus réalisable (c'est à dire ne supposant pas l’existence d'une technologie inconnue actuellement).

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Cracou tu es totalement à la masse.

 

1) 1/3 de l'humanité vie avec un niveau de vie comparable au notre, 1/3 est très pauvre et 1/3 est entre les deux.

 

2) Le besoin en production d'énergie supplémentaire est plus proche du doublement que d'une multiplication par 10. A vrai dire le problème n'est pas la croissance de ce volume, mais de passer toute cette production en énergie propre, durable, fiable et abordable. Seul le nucléaire est crédible pour répondre à ces conditions

 

3) La transition démographique est déjà bien engagé, sauf dans quelques pays très religieux.

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Pour l'energie, la consommation moyenne par habitant dans le monde est 2 fois infèrieur a celle d'un Français et 3.7 fois infèrieur a celle d'un américain.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales

 

Sachant que Français et américains consommeraient nettement moins avec un infrastructure adapté et des technologies derniers cris.

 

Et les villes n'occupe que 0.3% de la surface terrestre de la terre. En occupant 10% avec une densité de 5000 habitants/km2 , on serait à 75 milliards d'habitants. On manque franchement pas de place.

Modifié par stormshadow
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Cracou tu es totalement à la masse.

 

 

 

J'aimerais bien, malheureusement je suis assez compétent dans le domaine considéré (en tout cas assez pour l'enseigner dans le supérieur).

 

Vous mélangez des notions très différentes comme le "niveau de vie" et l'utilisation de l'énergie. Dans ta propre phrase tu dis que 2/3 de l'humanité vit avec moins de moyens qu'un français (bon en fait le % est plus élevé mais bon) . Ce n'est pas ce dont je parle: j'évoque l'utilisation quotidienne de l'énergie.

 

Le besoin en production d'énergie supplémentaire est plus proche du doublement que d'une multiplication par 10.

 

 

Sauf que... c'est totalement faux. Petit exemple simple: tu as environ 480 voitures pour 1000 habitants en France.

 

Tu en as environ 20 par habitant en Afrique (et en tirant large car c'est 2/1000 en Ouganda. L'Afrique du nord tire fortement le moyenne vers le haut). En exagérant (vraiment), on peut dire que l'écart est de 400 pour 1000 entre la France et l'Afrique. Considérant la population en Afrique (en gros 1.11 milliard), il y manque 400 millions (!) de voitures pour arriver au niveau de la France. Cela représente 5 ans de la production mondiale de voitures....

 

Pour les produire il faudrait des infrastructures, des usines, des matières premières... qui représentent largement plus d'un "doublement" de la demande énergétique: on ne parle pas simplement de la production mais aussi de l'investissement nécessaire pour réaliser cette production. On ne se rend pas compte que les pays occidentaux sont assis sur des générations d'investissements à ce niveau là. Électricité, eau, gaz, route etc nous semblent aller de soi. Dans l'immense majorité des pays du monde consommer l'eau du robinet (quand il y en a un) est suicidaire.

 

 

A vrai dire le problème n'est pas la croissance de ce volume, mais de passer toute cette production en énergie propre, durable, fiable et abordable. Seul le nucléaire est crédible pour répondre à ces conditions

 

Je suis bien d'accord sur la première phrase. J'aimerais bien croire en la deuxième partie. Malheureusement le nucléaire (type classique Uranium) est foireux à moyen terme (40 ans) car il n'y en a tout simplement pas assez sur terre (en fait il y en a mais après il faut dépenser trop d'énergie pour l'exploiter). A moins de disposer d'alternatives (tohrium...) qui n'existent pas actuellement il faut diminuer la demande.

 

3) La transition démographique est déjà bien engagé, sauf dans quelques pays très religieux.

 

 

Sauf que c'est vrai et faux: transition oui ce qui veut dire "moins croitre" mais ce n'est pas la même chose que "décroitre".

 

Pour l'energie, la consommation moyenne par habitant dans le monde est 2 fois infèrieur a celle d'un Français et 3.7 fois infèrieur a celle d'un américain.

 

 

Je parle bien de l'électricité. En terme de Tep la différence est plus faible mais je maintiens que l'acquisition d'un niveau de vie équivalent représente largement plus de deux fois plus de production énergétique (on peut calculer le montant à la louche avec une matrice de Léontief mais je n'ai pas les données sous la main)

 

Sachant que Français et américains consommeraient nettement moins avec un infrastructure adapté et des technologies derniers cris.

 

 

et avec quelles matières premières?

 

 

 

Et les villes n'occupe que 0.3% de la surface terrestre de la terre. En occupant 10% avec une densité de 5000 habitants/km2 , on serait à 75 milliards d'habitants. On manque franchement pas de place.

 

 

Le problème c'est pas la place, c'est la nourriture et l'énergie.

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Pour la nourriture l'Afrique est notoirement sous exploitée de même que certaines régions d'Amérique du Sud qui pour leur part n'ont même pas encore été colonisées.

 

En matière énergétique certains potentiels hydro-électriques sont encore largement sous exploités et les filières renouvelables n'ont pas encore totalement achevé leur maturation (qu'il s'agisse de l'hydrolien, de l'osmotique qui n'existe encore qu'à l'état de grand prototype, du thermique des mers/hydrothermique). On peut rajouter un équipement photovoltaïque encore en progrès des pays à fort taux d'ensoleillement.

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