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Ukraine II


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pour la Crimée , hormis des FS (donc pas des centaines ) venu de Russie  le reste de la troupe déployait était déjà basé en Crimée (quasiment tout l'effectif déployé ) appartient la 810 °brigade d'infanterie de Marine ,rattachée à la flotte de la mer noire ,soldats basé à sébastopol .

 

Je veux bien te croire, mais avaient-ils le droit d'assiéger puis d'envahir les casernes ukrainiennes, de boucler les frontières et de fermer les médias ? Et c'était évidemment planifié, n'est-ce pas ? Si ce n'est le moment, au moins le mouvement.

 

Il me semble avoir lu ici que tout mouvement terrestre de troupes russes était censé être annoncé et recevoir l'accord de Kiev, il n'en fut évidemment rien.

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J'espere que que ça va pas exploser entre l'occident et les russes sinon ca va faire un sacré nombre de gens à mettre sous surveillance pour propos subversifs ici .... =)

 

Intéressant tu peux développer :-) Tu vois ca comment l'explosion Occident-Russie et les consequences sur les populations. Qui te dit que les "subversifs" ne sont pas déja surveillés ? Depuis Snowden on a la confirmation que tout le monde est a quelques clics d'une surveillance totale. Peut etre un petit post dans le topic wargame ?

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Moi ma solution anti surveillance est simple: ni cryptage, ni sites miroirs, ni web underground ; juste saturer mon PC de contenu pornographique ! Qu’ils se rincent l’œil ces obsédés de la NSA s'ils veulent !! Toute info utile est mélangée avec des gigas de fichiers cochons, en plus d’être dispersés de façon bordélique. Je fais ça de bon cœur en plus, sans forcer !!! Une seconde nature quoi …

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Je veux bien te croire, mais avaient-ils le droit d'assiéger puis d'envahir les casernes ukrainiennes, de boucler les frontières et de fermer les médias ? Et c'était évidemment planifié, n'est-ce pas ? Si ce n'est le moment, au moins le mouvement.

 

Il me semble avoir lu ici que tout mouvement terrestre de troupes russes était censé être annoncé et recevoir l'accord de Kiev, il n'en fut évidemment rien.

Tous les EM ont des plans d'invasion dans les tiroirs, ca ne veut pas dire qu'ils vont s'en servir. Je te renvoie à l'argument de Kissinger que je cité 2-3 pages en arriere, cette crise et la réaction russe (annexer la Crimée) n'étaient pas prevues par Poutine, il avait reussi a eviter il y a qqs mois une guerre de l'OTAN en Syrie et venait d'achever des JO à Sochi (tres couteux) plutot reussis. Ca n'a aucun sens de bazarder tout ca et tous les efforts de normalisation entre la Russie et l'Occident des 10 dernieres années, les sanctions economiques, etc juste pour la Crimée !!! S'il a fait ca, c'est qu'il y a été poussé par les circonstances, il faut donc retourner la question et se demander ce qui a pu motiver cette réaction spectaculaire :

-En Janvier, il apparaissait deja de plus en plus clair que l'avenir politique de Yanoukovich etait compromis. Il avait dans le meilleur des cas une année avant les elections qui allait etre gagnées par un poulain de l'Ouest (les sondages donnaient Klitchko l'homme de Berlin). Poutine devait donc savoir que le virage de l'Ukraine a l'Ouest etait inevitable. Avec l'accord du 20 fevrier, les elections presidentielles etaient encore plus rapprochées. Alors pourquoi avoir surreagi au gouvernement Yatsensuk ? Les revolutionnaires de Maidan et leurs soutiens ont certainement poussé leur avantage, au niveau du calendrier (ils sont arrivés plus tot que prévu) et probablement au niveau de l'étendue de leurs prerogatives. C'est de ce coté qu'il faut chercher les causes du bras de fer avec Moscou, peut etre s'agit il d'un accord ou clause secrete qui a été trahi. Ou peut etre une histoire de gros sous, j'en sais rien. 

Mais je trouve farfelue l'idée selon laquelle Poutine à lui seul a bouleversé de sa propre initiative l'ordre geopolitique, il a surtout reagi, peut-etre sur-réagi (sursaut déplacé du mauvais perdant), l'histoire nous le dira. Tout comme l'histoire nous dira si les Timochenko-Svoboda-UE-US n'ont pas sur-joué leur main (exces de gourmandise).

Moi ma solution anti surveillance est simple: ni cryptage, ni sites miroirs, ni web underground ; juste saturer mon PC de contenu pornographique ! Qu’ils se rincent l’œil ces obsédés de la NSA s'ils veulent !! Toute info utile est mélangée avec des gigas de fichiers cochons, en plus d’être dispersés de façon bordélique. Je fais ça de bon cœur en plus, sans forcer !!! Une seconde nature quoi …

 Hahaha. J'ai trouvé une défense moi, le Guardian, Bildt et d'autres canards se plaignent d'etre inondés de commentaires pro-russes sur leurs articles en ligne, le moderateur du Guardian soupconne le Kremlin et son armée de bots : suffit de dire qu'on a été piraté par un hacker du FSB  :happy:

Mais pour etre sur, je vais utiliser aussi ta technique, ceinture et bretelles hein  O0

Modifié par amarito
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Il me semble avoir lu ici que tout mouvement terrestre de troupes russes était censé être annoncé et recevoir l'accord de Kiev, il n'en fut évidemment rien.

Je pense que les gens de Moscou répondraient que "Kiev" c'est le gouvernement légal d'Ukraine, c'est à dire pour Moscou, Ianoukovitch.

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Je veux bien te croire, mais avaient-ils le droit d'assiéger puis d'envahir les casernes ukrainiennes, de boucler les frontières et de fermer les médias ? Et c'était évidemment planifié, n'est-ce pas ? Si ce n'est le moment, au moins le mouvement.

 

Il me semble avoir lu ici que tout mouvement terrestre de troupes russes était censé être annoncé et recevoir l'accord de Kiev, il n'en fut évidemment rien.

je voulais juste précisé avec cette information que la brigade qui a géré cette mission connaissait très bien les "lieux" puisque basé sur place .

 

pour le reste je crois qu'on a dépassé les règles de droit avec mainden  ...

 

si personne n'a joué la règle démocratique dès le départ mais plutôt sur le fait accompli ... sa n'engage plus personne à respecté les règles de la bien séance .

 

surtout au vu des enjeux géo stratégique .

 

un truc sur ,si les extrémistes de droite ont réussi à faire leur trou à Kiev s'est tout simplement parce qu'ils savaient très bien que par la manières démocratique ils ne l'auraient pas eu ,car pas majoritaire chez les divers partis opposants à l'ancien président .

 

supposons que les ukrainiens et attendu des élections pour viré l'ancien président ukrainien ,les partis d'extrême droite aurait même pas eu de poste dans le nouveau GVT ... 

 

enfin moi je vois sa comme sa .

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http://www.diariodenavarra.es/noticias/mas_actualidad/internacional/2014/05/13/republica_popular_donetsk_prohibe_entrada_obama_merkel_ashton_159079_1032.html (13 mai 2014)

 

La République populaire de Donetsk interdit d'entrée sur son territoire Barack Obama, Angela Merkel et Catherine Ashton. Barack Obama est accusé « de connivence avec le soi-disant président d'Ukraine Oleksandr Turchynov ». Ashton est accusée de « négligence dans l'exercice de ses fonctions ».

 

                       

 

http://www.tdg.ch/monde/Gazprom-reclame-15-milliard-de-francs-a-Kiev-/story/16550919 (13 mai 2014)

 

15h20 : Moscou a indiqué mardi «s'attendre» à ce que les séparatistes pro-russes en Ukraine respectent la feuille de route de l'OSCE si Kiev arrêtait son opération militaire dans l'est du pays.

«Si Kiev entreprend de telles mesures, nous nous attendons à ce que les leaders des forces d'auto-défense du Donbass et de Lougansk réagissent de manière adéquate», a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, jugeant «extrêmement important» de lancer le plus vite possible cette feuille de route.

 

                    

http://www.tagesspiegel.de/politik/ukraine-krise-sechs-soldaten-bei-kaempfen-getoetet/9882254.html (13 mai 2014)

 

Le "gouverneur populaire" de Lougansk, Waleri Bolotow a été victime d'un attentat, sa voiture étant la cible d'une mitraillette, mais ses jours ne sont pas en danger.

 

Gazprom dit que l'Ukraine n'a pas assez de réserves de gaz pour passer le prochain hiver. Les stocks ukrainiens seraient à la moitié du niveau nécessaire.

 

                    

http://www.wienerzeitung.at/nachrichten/europa/europastaaten/629815_Steinmeier-sieht-Odessa-als-Vorbild-fuer-Dialog.html (13 mai 2014)

 

Frank-Walter Steinmeier est allé mardi à Odessa où il a exprimé au gouverneur de la ville ses condoléances pour la tragédie. Il sera mercredi à Paris où il informera le gouvernement français sur sa visite en Ukraine.

Modifié par Wallaby
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http://www.tagesspiegel.de/politik/ukraine-krise-sechs-soldaten-bei-kaempfen-getoetet/9882254.html (13 mai 2014)

 

Le "gouverneur populaire" de Lougansk, Waleri Bolotow a été victime d'un attentat, sa voiture étant la cible d'une mitraillette, mais ses jours ne sont pas en danger.

 

Gazprom dit que l'Ukraine n'a pas assez de réserves de gaz pour passer le prochain hiver. Les stocks ukrainiens seraient à la moitié du niveau nécessaire.

 

Tiens voilà un levier de pression pas anodin, décidément l'hiver russe encore lui, c'est vraiment une arme redoutable  :-

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http://www.diariodenavarra.es/noticias/mas_actualidad/internacional/2014/05/13/republica_popular_donetsk_prohibe_entrada_obama_merkel_ashton_159079_1032.html (13 mai 2014)

 

La République populaire de Donetsk interdit d'entrée sur son territoire Barack Obama, Angela Merkel et Catherine Ashton. Barack Obama est accusé « de connivence avec le soi-disant président d'Ukraine Oleksandr Turchynov ». Ashton est accusée de « négligence dans l'exercice de ses fonctions ».

 

Signe parmi d'autres du déclin actuel de la France : François Hollande n'a pas été visé par ces sanctions.

 

 

 

(bon, OK, même dans ces conditions, il ne prévoit probablement pas de passer ses vacances à Donetsk...)

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Comme l'indique l'article de Wikipedia, la loi de 2012 finalement ne mentionne pas spécifiquement la langue russe, mais se contente de donner aux régions le pouvoir d'élever au statut de langue officielle les langues qui dépassent certains critères. De cette façon on peut dire que cette loi ne privilégie pas le russe par rapport au hongrois ou au tatar.

 

Effectivement, merci de la précision. Mais il faut prendre en compte que les seuils fixés le permettaient pour le Russe et non pour d'autres langues (simplement car le Russe est bien plus parlé), ce qui a suscité des oppositions régionales qui ont alimenté la discussion parlementaire.

 

Ce qui me semble important de retenir ici, ce n'est pas la date exacte d'un projet avorté il y a deux ans, mais le fait que cette question est une question récurrente de la politique intérieure ukrainienne qui est loin de se limiter, comme on le lit depuis quelques jours (y compris ici), à une "politique anti-russe" ou "anti-citoyens de l'est", même si des mouvement clairement "anti-russes" sont parties prenantes du débat. Cette question des langues et de leur statut s'insèrent en réalité dans un difficile débat sur l'identité nationale ukrainienne et sur la construction d'un état-nation ukrainien indépendant de l'encombrant voisin russe.

 

Il s'agit de savoir d'une part dans quelle mesure et jusqu'à quel point une langue commune est nécessaire à l'ancrage d'un état central (exactement comme quand la France a unifié l'emploi du Français au XIX° siècle en luttant contre les langues régionales, patois et dialectes qu'une bonne partie des français parlaient), et d'autre part de savoir à quel niveau la reconnaissance des langues autres que l'Ukrainien (à laquelle la grande majorité des Ukrainiens aspire) doit être faite: au niveau national, au niveau régional, et dans le dernier cas, selon une norme uniforme ou au contraire selon une législation propre à chaque région? Dans les deux derniers cas se pose la question de l'emploi pour des actes officiels de langues reconnues dans une région mais pas dans une autre (par exemple, si je viens d'une région où le Roumain est reconnu, puis-je accéder à certains actes administratifs en Roumain dans d'autres régions d'Ukraine où ce statut du Roumain n'est pas reconnu?).

 

L'Ukraine n'est pas le seul pays à être traversé par ce type de problème, et de loin. Il suffit de regarder l'UE et la problématique de la charte des langues régionales et les façons multiples dont elle est interprétée (et suscite le débat) dans différents pays: France (avec le Corse, le Breton, le Provençal, etc.), Espagne (avec le Basque, le Catalan) ou le problème spécifique de la Belgique. Ce dernier cas est d'ailleurs intéressant: l'état est officiellement trilingue (Français, Néerlandais et Allemand), mais des législations régionales régissent l'emploi des langues, ce qui donne des situations paradoxales: il est impossible (et interdit) de faire des actes administratifs en Français en Flandre alors même que le Français a un statut de langue nationale. La Flandre refuse par ailleurs de ratifier la charte sur les langues régionales (faisant que la Belgique ne l'a pas ratifiée puisqu'il faut l'accord de toutes les régions) pour ne pas reconnaître au Français un statut particulier en Flandre (alors qu'il y a entre100 et 200.000  francophones qui y vivent). On ne considère pourtant pas (sauf certains partis dont c'est le fond de commerce principal) que c'est une mesure "anti-francophones", mais plutôt une mesure par laquelle la Flandre entend construire et imposer une identité forte (d'état-nation en construction, pour certains). Ces lois linguistiques sont donc plus un problème interne au débat sur l'identité flamande qu'une mesure "offensive" dirigée contre les francophones.

 

Comparaison n'est pas raison, mais dans le cas spécifique de l'emploi des langues en Ukraine, il me semble qu'on a un problème de cette nature plus qu'une sorte de volonté de nettoyage ethnique comme l'ont dit certains excités encagoulés des milices paramilitaires sécessionnistes. Le problème, c'est que viennent se greffer sur ce débat identitaire de construction de la nation d'autres dimensions (économiques, géopolitiques, mafieuses, etc.) qui instrumentalisent ce débat pour faire avancer telle ou telle conception de l'avenir du pays. Les ultra à Kiev instrumentalisent le débat sur les langues pour transformer le Russe en ennemi à mettre au pas par la force, et les sécessionnistes l'instrumentalisent pour se construire une posture de victimes et légitimer une action armée et leur sécession-rattachement à la Russie. Dans les deux cas, le problème de fond, le vrai, celui qu'il faut traiter, n'est pas la langue.

Modifié par Bat
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http://www.tagesschau.de/ausland/runder-tisch102.html

 

Denis Pouchiline dit qu'il ne reconnait pas la signature des dirigeants de Kiev "qui n'a pas de valeur", et qu'au mieux il pourrait parler avec eux d'un échange de prisonniers, mais qu'il faut pour cela un intermédiaire et qu'il n'a eu pour l'instant aucun contact personnel avec l'OSCE.

 

Le gouverneur de Donetsk nommé par Kiev, Serguei Tarouta, dit que Moscou n'est pas pressé d'annexer la région car "des conditions économiques compliquées prévalent" et, selon lui, elle ne peut pas vivre en autarcie plus de deux semaines.

 

Un étudiant de l'université d'Etat de Donetsk - qui semble être sur place (?) dit "notre gouvernement" pour parler de Kiev et "n'importe quoi" pour parler de la république populaire. Ce qui indiquerait qu'il y a une certaine liberté d'expression, au moins chez certains.

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Article intéressant faisant le point sur la stratégie de Poutine dans le Moscow Times, journal des expats occidentaux qui donne une vision plus renseignée de la réalité russe.

 

http://www.themoscowtimes.com/news/article/putins-goal-seen-as-leverage-in-ukraine-not-division/499989.html

 

Moscow-based analysts interviewed by The Moscow Times on Monday agreed that Putin's actions are often misinterpreted by the media and authorities in the West, a fact which has prolonged the Ukraine crisis.

"Unlike what is widely accepted in the international press, Putin does not aim to invade and divide Ukraine," said Dmitry Trenin, director of Moscow's Carnegie Center.

"The Kremlin wants to create a force in the country's east that will first and foremost represent the Russian identity and which will become part of the Ukrainian elite, where it would balance its Western-oriented representatives," Trenin said in a phone interview.

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Effectivement, merci de la précision. Mais il faut prendre en compte que les seuils fixés le permettaient pour le Russe et non pour d'autres langues (simplement car le Russe est bien plus parlé).

 

Je ne crois pas. J'avais donné ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/18223-ukraine/page-45#entry743005 le lien vers le rapport du Conseil de l'Europe sur le suivi de la Charte des langues régionales et minoritaires en Ukraine (15 janvier 2014, 211 pages en français). Voyons simplement ce que dit ce rapport pour le hongrois, pages 108 et suivantes. Je pioche quelques éléments en simplifiant, mais en gros l'impression d'ensemble est celle-ci :

 

Sur l'éducation des enfants en hongrois, c'est une réalité :

 

918. Selon le deuxième rapport périodique, dans la région de Transcarpatie, il existe 70 écoles secondaires dispensant leur enseignement en hongrois. Par ailleurs, 31 écoles secondaires dispensent un enseignement bilingue (hongrois/ukrainien). En tout, 15 126 élèves suivent un enseignement secondaire en hongrois et 1 091 élèves apprennent le hongrois en tant que matière.

Sur l'utilisation du hongrois dans la justice, le rapport note que cela ne fonctionne pas mais que la loi de 2012 le permet, et que donc il n'y a plus qu'à mettre cette loi en application :

 

939. Ainsi que le Comité d’experts l'a souligné au point 3.2.0.b (paragraphe 120) ci-dessus, la nouvelle loi ukrainienne sur les principes de la politique linguistique de l'Etat peut servir de base au moins à une mise en oeuvre formelle des engagements souscrits en vertu de l'article 9.1.a.iii, b.iii et c.iii, à condition que son application ait été décidée pour ce qui concerne la langue minoritaire considérée. C'est le cas pour la langue hongroise.

 

Au niveau de la traduction des lois dans les différentes langues :

 

950. Selon le deuxième rapport périodique, cet engagement n'est appliqué que pour le russe.

 

mais encore une fois c'est un problème de mise en application et non un problème de loi qui ne le permet pas.

 

Pour l'utilisation du hongrois dans l'administration régionale ou locale :

 

958. Le Comité d’experts considère que cet engagement est en partie respecté pour ce qui est des municipalités dans lesquelles les locuteurs de hongrois constituent la majeure partie de la population.

 

Pour l'utilisation du hongrois dans les débats des assemblées :

 

965. Dans le premier rapport d'évaluation, le Comité d’experts a considéré que cet engagement était respecté. Les autorités ukrainiennes avaient indiqué le Comité d’experts que le hongrois était employé dans les débats des assemblées des collectivités régionales.

 

Le hongrois à la radio et à la télévision publiques :

 

977. Dans le premier rapport d'évaluation, le Comité d’experts a considéré que cet engagement était en partie respecté.

 

 

 

 

 

 

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Il y aurait deux blindé Ukrainien de perdu dans la région de Kramartsk.

On en sait plus sur ce l'assaut des rebelles qui a fait une demi-douzaines de tués chez les ukrainiens ? 

Cette attaque (?) n'est pas vraiment utile pour faire baisser la tension et ramener le dialogue entre ukrainiens.

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Je ne crois pas. J'avais donné ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/18223-ukraine/page-45#entry743005 le lien vers le rapport du Conseil de l'Europe sur le suivi de la Charte des langues régionales et minoritaires en Ukraine (15 janvier 2014, 211 pages en français). Voyons simplement ce que dit ce rapport pour le hongrois, pages 108 et suivantes. Je pioche quelques éléments en simplifiant, mais en gros l'impression d'ensemble est celle-ci :

 

Il y a un malentendu, je pense: je fais référence aux arguments et aux craintes des uns et des autres lors du débat concernant cette loi de 2012 et qui tournaient pour partie autour de la crainte que loi n'instaure une différence de traitement entre le Russe et les autres langues régionales qui seraient moins bien reconnues (crainte de certaines minorités de voir le Russe faire oublier leur situation au profit d'une situation privilégiant le Risse et l'Ukrainien). La problématique du seuil de reconnaissance a apparemment fait couler beaucoup d'encre, si j'en crois mes connaissances ukrainiennes, et au final c'est pour ça qu'il a été fixé assez bas (10%, il me semble).

 

Après, que la loi telle qu'elle a été mise en œuvre permette aux autres langues d'être enseignées ou utilisées dans la justice, les médias, etc., c'est très bien.

Modifié par Bat
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Moscou insiste sur la tenue de discussions entre "séparatistes" de l'Est et gouvernement intérimaire à Kiev. On a déjà discuté en long en large et en travers de la faible légitimité démocratique du gouvernement de Kiev, certes soutenu par le parlement légitime mais malgré tout produit d'une révolution passablement violente et d'un parlement - plus ou moins - sous pression.

 

Mais quelqu'un a-t-il des informations sur le niveau de représentativité des autorités auto-proclamées du Dombass ? Étaient-ils élus avant la crise, chefs de partis ? Ou sont-ils arrivés là par l'opération du saint-esprit (minuscules intended) ?

Je comprendrais quand même que ça pose un problème à Kiev (et à l'OSCE) d'avoir pour interlocuteurs des gens dont la seule qualité est d'être chefs de milices. Moscou fait des propositions concrètes là-dessus, quels interlocuteurs proposent-ils ?

 

P.S. : je ne doute pas qu'une "élection" organisée dans deux ou trois jours leur fournirait une "légitimité démocratique" de l'ordre de 90-96%, mais bon...

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Economie ukrainienne à - 7% en 2014 (elle sort d'une récession auparavant aussi)

 

source : http://www.liberation.fr/monde/2014/05/14/l-ukraine-en-profonde-recession-en-2014-la-russie-va-stagner_1017077

 

 

 

 

HS/PS : bon, quand je disais sur fil ou l'autre que ça tournait plus rond au Monde, sa directrive vient de quitter cette fonction (http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/05/14/natalie-nougayrede-demissionne-de-son-poste-de-directrice-du-monde_4416748_3236.html) (HS je sais)

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La commission d'enquête de la Rada par rapport aux evenements du 21-22 Fevrier vient de conclure que les Berkuts n'étaient pas ceux qui avaient tirés sur les manifestants, place Maidan

 

Gennadiy Moskal, head of the commission, stated that the shooters could have been members of "public organizations which had gone out of control".
Members of Berkut did not fire on protesters. This determination was reached by the members of the Rada investigative committee as a result of the study of ammunition used by the snipers.
"Anyone could have insinuated themselves into the ranks of the protesters under the guise of fighting against the regime" said the head of the commission Gennadiy Moskal.

 

source (en ukrainein) : http://www.trud.ru/article/13-05-2014/1312628_komissija_rady_snajpery_berkuta_po_majdanu_ne_streljali.html

 

google trad est votre ami

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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/ukraine-steinmeier-hat-probleme-mit-regierung-in-kiew-a-968937.html (12 mai 2014)

 

L'un des dossiers que Steinmeier devait traiter hier à Kiev :

 

Niels Annen, responsable des affaires étrangères du groupe parlementaire SPD au Bundestag : « Que le président de transition Tourtchynov malgré la prise d'otages à Slaviansk [les otages allemands de l'OSCE] ait donné l'ordre d'une offensive, alors que le premier ministre Iatseniouk avait donné son accord pour une retenue, indique que les relations politiques à Kiev doivent être clarifiées urgemment ».


Signe parmi d'autres du déclin actuel de la France : François Hollande n'a pas été visé par ces sanctions.

 

 

 

(bon, OK, même dans ces conditions, il ne prévoit probablement pas de passer ses vacances à Donetsk...)

 

http://www.theguardian.com/world/2014/may/14/ukraine-talks-moscow-plan-regions-osce

 

David Cameron quant à lui n'a reçu qu'un simple avertissement, "au vu des traditionnelles bonnes relations entre le Donbass et la Grande Bretagne".

 

http://www.bbc.com/news/world-europe-27403109

 

Des troupes russes ont commencé à construire un aqueduc pour fournir la Crimée en eau.

Modifié par Wallaby
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