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Ukraine II


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J'ai jamais compris l'énormité des chiffre des Novorusses ,c'est extrêmement pas crédible sa me fait pensé au chiffre "officiel" des perte Israélienne qui son sortie dans un journal Tunisien(plus de 500 mort). En se qui concerne les prisonnier ,si il les relâche on peu pensé que certain se sont fait capturé plusieurs fois de suite...ahahaha !

 

la prise de Yalta ? Yalta c'est la Crimée......la ville est prise depuis longtemps !

 

On a des nouvelle d'Odessa ?

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Reuters via RFI

http://www.rfi.fr/europe/20140902-desarroi-ukraine-defaites-militaires-louhansk-polemique-armee-encadrement/

Désarroi en Ukraine après plusieurs défaites militaires successives

En Ukraine, la contre-offensive lancée par les militaires contre les séparatistes pro-russes ressemble de plus en plus à un fiasco. Dernier exemple en date : la prise par les rebelles de l'aéroport de Lougansk, l'un des principaux fiefs des séparatistes. La hiérarchie militaire commence à être mise en cause.

Le retrait des soldats de l'aéroport de Lougansk s'ajoute à une série de revers pour l'armée ukrainienne. D’après Volodymyr Rouban, le responsable ukrainien qui négocie l'échange de prisonniers, environ 700 soldats ukrainiens ont été faits prisonniers par les rebelles ces derniers jours dans la région de Donetsk. Il qualifie la situation de « catastrophique », rapporte notre envoyée spéciale à Kiev, Muriel Pomponne.

Alors qu’à Kiev, la hiérarchie militaire veut faire bonne figure et parle d'organiser la défense, les témoignages qui remontent du front évoquent de plus en plus un manque criant de moyens. « Un gilet pare-balles pour deux » témoigne un soldat. Un bataillon en première ligne depuis deux mois au sud-est de Donetsk a décidé de battre en retraite tant qu’il ne sera pas équipé correctement. Des troupes prévues pour l’arrière, mal formées, sont envoyées au front, comme en témoigne dans la presse une femme de soldat. « Tout a été sous-évalué », témoigne un responsable local.

La hiérarchie militaire mise en cause

Les problèmes de sous-équipement et de formation de l'armée ukrainienne renvoient aux déclarations hier lundi à Kiev de Robert Menendez, le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain. Celui-ci a appelé à « donner les moyens » à l'Ukraine de se défendre. Plusieurs personnalités politiques américaines ont plaidé pour une aide militaire directe aux Ukrainiens.

En Ukraine, la responsabilité du commandement militaire est évoquée de plus en plus ouvertement. Des soldats de retour à l'arrière expriment leur colère contre l'état-major, contre les choix du ministère de la Défense : « des décisions inadéquates, stupides », entend-on. Une partie de l'opinion publique ukrainienne dénonce également l'incompétence du commandement, et estime que le président Porochenko devrait faire le nettoyage et mieux s'entourer.

Porochenko en chute dans les sondages

Avant les reculs de l'armée ukrainienne dans l'Est, un sondage donnait encore 57 % d’opinion favorable au président Porochenko. Son bilan est désormais examiné d'un oeil ouvertement critique. « Il pense qu'il peut moderniser le pays avec les juges actuels, les procureurs actuels, les fonctionnaires actuels ! Il pense qu'avec Poutine, il va pouvoir trouver un accord ! J'ai bien peur qu'il se dirige du mauvais côté... » témoigne Igor Sobolev, ancien journaliste et activiste sur le Maïdan. Certains rappellent que Petro Porochenko avait promis de résoudre la crise à l'est en quelques jours. Or, la guerre dure maintenant depuis plus de trois mois, et un nouveau front vient de s’ouvrir.

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AFP via L'Express

http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/ukraine-une-deroute-loyaliste-due-aux-renforts-russes-et-aux-erreurs-de-l-armee_1572204.html
 

Kiev - Après avoir été sur le point de l'emporter, les forces loyales à Kiev semblent en déroute face aux séparatistes dans l'est de l'Ukraine, un retournement qui s'explique par des renforts de Russie mais aussi par les carences de l'armée, selon des experts.

Question: L'armée ukrainienne a-t-elle renoncé au Donbass '

Réponse: "Personne n'a l'intention d'abandonner le Donbass, ce ne sera pas fait", assure à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, un haut responsable ukrainien.

Mais au sud de cette région déshéritée, de Donetsk à la mer d'Azov, le matériel abandonné est quasiment le seul signe de présence loyaliste. L'encerclement de Donetsk, d'actualité il y a dix jours, est un souvenir. Dans le nord, dans la région de Lougansk, des combats intenses se poursuivent, mais l'annonce par Kiev d'un retrait de l'aéroport laisse entrevoir un scénario identique.

Q: Quel rôle ont pu jouer des troupes venues de Russie '

R: Pour Konrad Muzyka, spécialiste de l'ex-CEI au cercle de réflexion britannique de Défense Jane's, "le déploiement de troupes régulières venues de Russie a changé la donne" après des succès loyalistes jusqu'à la mi-août. Les chars, dont les chenilles ont défoncé les routes, ont joué un rôle primordial.

Moscou nie toute intervention directe. Les soldats aguerris et le matériel blindé vus par l'AFP ne portent aucun signe distinctif. Les nombreux combattants russes affirment être "volontaires" et que leur matériel a été saisi aux Ukrainiens.

Q: Le commandement ukrainien a-t-il failli '

R: "L'état-major ukrainien a envoyé son armée comme pour une opération antiterroriste sans s'inquiéter de la logistique lourde que nécessite l'emploi de chars et d'artillerie", dénonce un expert militaire occidental installé dans le pays. Leurs troupes "se sont trouvées isolées sans munitions et sans carburant." En face, les séparatistes "manoeuvrent beaucoup mieux", avec de "petites unités d'artillerie (qui) lancent leurs salves, déciment les troupes ukrainiennes et se retirent" avant la riposte.

Autres erreurs, Kiev a "dispersé ses forces" et en bombardant les positions séparatistes à Donetsk et Lougansk, ils ont touché les civils, se mettant "à dos la population".

Q: Pourquoi Kiev ne profite pas de sa maîtrise des airs '

R: Impossible pour Moscou d'envoyer des avions, sauf à trahir une intervention directe. Le 26 mai, en trois heures de bombardements par les chasseurs ukrainiens, l'aéroport de Donetsk avait été repris. Les forces de Kiev ne tirent plus profit de cette supériorité.

"Pour faire du soutien au sol, les avions doivent voler bas et sont donc vulnérable aux Manpad", les missiles sol-air portatifs des rebelles, selon l'expert occidental. Or, "les pilotes ukrainiens ont très peu volé ces dernières années, ils sont donc des cibles faciles".

Selon Oleksiï Melnyk, expert militaire au centre ukrainien de réflexion Razoumkov, l'aviation n'est plus confrontée aux "systèmes antiaériens des rebelles", mais à des "systèmes antiaériens de la Russie".

Q: Les loyalistes peuvent-ils renverser la tendance'

R: "L'Ukraine a peu de réserves", selon Oleksiï Melnyk. Son armée pouvait faire face "à une intervention cachée, avec de petits groupes de volontaires et de petites livraisons d'armes". Mais face à "une intervention (russe) non dissimulée, il est irréaliste de parler d'une contre-offensive ukrainienne". Dans ses points quotidiens, le porte-parole de l'armée Andriï Lyssenko, refuse désormais de répondre aux questions.

Q: Où s'arrêteront les prorusses '

R: Ils "ne peuvent étirer leurs lignes logistiques indéfiniment", selon l'expert occidental. En outre, plus ils iront vers l'ouest, moins ils bénéficieront du soutien populaire. Leur priorité désormais est "sans doute de reprendre Slaviansk" dont ils ont été chassés début juillet.

"Certains pensent qu'ils iront jusqu'en Moldavie", à l'ouest, "mais je pense que l'offensive des prorusses s'arrêtera quand l'est de l'Ukraine sera sous contrôle russe", dit Konrad Muzyka. Avec deux options: l'indépendance ou le rattachement à la Russie.

Le responsable ukrainien redoute que Moscou ne souhaite "créer un pont terrestre vers la Crimée" pour s'assurer un accès à cette région rattachée en mars à la Russie, avant novembre quand la navigation sera difficile dans le détroit de Kertch.

Mais selon ce responsable, l'objectif des Russes est surtout "politique", "ils veulent déstabiliser Kiev". "Poutine ne peut pas perdre. S'il perd cette guerre, il perdra le pouvoir", dit-il.
Par

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Il est vrai que pour le moment on a surtout l'impression d'une bataille d'artillerie, avec des unités qui font feu vite se retirent aussi vite, on sublime l'usage du grad : je me souviens d'une vidéo ou les grads des seps circulaient chargés, rejoignaient la position de tir, feu et on s'en va.

Peu de batailles de chars ou d'infanterie pour ce que j'en ai vu.

Dans ce contexte pas facile de tenir les positions défensives si on a pas une force de réaction rapide derrière pour pourchasser cette artillerie mobile.

On notera un usage relatif de la supériorité aérienne, les airs semblent sanctuarisés, soit les ukrainiens ont peur des BUK russes, soit ils sont en déficit de capacité.

 

La puissance de feu et la mobilité semblent être les clefs du sucés, pour le moment.

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Non. J'aimerais d'ailleurs que l'on arrête de plaquer des termes comme "justification", "trouille", "paranoia" et autres jugements de valeur/sentiments sur des analyses géostratégiques.

 

[...]

 

Va falloir finir par intégrer cela, sans y apposer un jugement moralo ou sentimentalo-centré avec des termes comme "paranoia", "peur", etc ....

 

Ok : j'arrete de parler de "peur". On va dire que Moscou n'envisage les choses que sous un angle défensif, en tant que puissance redoutant une agression. Ca te semble plus conforme ?

 

Tu ne réponds pas sur l'autre aspect : quelles propositions constructives la Russie fait-elle à des voisins qui, bien qu'alliés à la première  puissance militaire mondiale, ont massivement démilitarisé ces dernières années pour la plupart, et n'affichent aucune visées expansionnistes ? La Russie envisage-t-elle de pouvoir être en paix, d'établir des relations constructives avec ses voisins ? Si oui, quelles propositions fait-elle en ce sens ? (et on est peut etre HS)

La seule chose qui me vienne à l'esprit concerne la mise en commun du bouclier ABM, que Moscou avait proposé (de mémoire) sans qu'on voie bien comment cette perspective pouvait être admise par Washington compte tenu des énormes écarts technologiques et financiers entre les deux camps, et, poids de l'histoire oblige, le manque de confiance réciproque... Il aurait fallu commencer par autre chose.

 

Mis à part ça : quoi ? Je pense notamment à des propositions en direction de l'Europe et non des US. Elle met tout le monde dans le même panier ?

Modifié par Boule75
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Intéressante dernière réflexion. J'avais dis en mai que pour moi poutine serait obligé de réagir en partie à cause de la population "nationalisante". 

Il est vrai qu'un sondage récent montre que 33% des russes sont contre une intervention contre 25% pour de mémoire. Je connais même perso une russe qui est contre.

 

Je pense néanmoins que ma réflexion de l'époque peut toujours être vrai. 

 

Mais à l'heure actuelle, étant donné l'implication russe qui s’accroît et qui se fait d'autant plus jour, il est vrai je pense que :

- une défaite militaire des séparatistes est de moins en moins envisageable pour Poutine et pour son avenir propre.

La phase 4 des sanctions prévues pour cette semaine ont-elles encore un sens ? Poutine ne changera pas d'avis. A part pour les aveugles, on connait ses intentions : Ukraine fédéraliste et si pas possible, "indépendance" du Donbass au minimum.

 

l'Occident devrait accepter l'option indépendance et ainsi récupérer l'ouest ukrainien dans leur orbite d'influence et résoudre la crise. mais pour ça il faut peut-être une plus grande défaite militaire uk, comme à Lugansk, Donetsk ou Mariupol peut-être ?

 

Il faut que l'Occident agisse maintenant sur Kiev en sous main pour accepter cette amputation limitée.

Modifié par gerole
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Vous réagisserez comment en Wallonie (Belgique) si des extrémistes flamands s'en prenaient à eux ?!

La France se tait et accepte leurs conditions de vie (ségrégation, discriminations, violences, mépris, racisme linguistique, ...).

 

Soit dit en passant, en-dehors des violences et toutes proportions gardées, tout cela existe déjà en Belgique (il y a une forme d'institutionnalisation insidieuse de la discrimination des francophones en Flandre), et je n'ai jamais entendu personne (en-dehors des militants du RWF qui représente 0,5 à 1% des voix selon les élections) en appeler à la France ou penser que la France ait une quelconque pertinence à intervenir ou, pire encore, "protéger" les francophones dans ce contexte.

 

On est limite HS, mais il me semble important de noter que l'idée selon laquelle la Russie aurait une vocation/une nécessité à protéger les russophones n'importe où dans le monde, comme la France aurait vocation/nécessité à protéger les francophones, la Chine les sinophones, l'Espagne les hispanophones, etc. est quand même très discutable et ne repose sur aucun fondement juridique. C'est en outre ambigu: pourquoi protéger les gens qui parlent la même langue que le "pays mère" (ou prétendu tel) et qui seraient menacés, et pas les autres? Les russophones ont la Russie, pas touche; les Tchétchènes ou les Roms n'ont personne, on peut allégrement taper dessus, c'est ça?

 

Qu'il existe des liens culturels, identitaires, historique ou autres, c'est un fait, et on peut œuvrer à les faire prospérer. Que ces liens justifient une intervention militaire directe ou indirecte, c'est une autre affaire.

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Nous avons vu qu'après le putsch une partie des militaires de carrière de l'EM, des Capitaines de navires, et peut être même des commandements d'unités, ont été remplacés. Pas parce qu'ils étaient mauvais mais bien parce qu'ils manquaient de fiabilité aux yeux du nouveau gouvernement/Ministre de la défense svobodiste.

Ne peut on pas voir dans cette déroute l'un des effet direct de ce remaniement, qui tient plus d'une purge suivie d'un verrouillage idéologique, que d'un nettoyage de la corruption et de l'incompétence ?

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Ben elle a bien suffit aux rebelles apparemment puisque les russes ne sont pas intervenus...

J'ai dit une bêtise?

 

:) au sujet de l'ironie.

 

Mais les situations sont différentes : d'une part il n'est pas clair si l'implication de soldats russes était un facteur parmi d'autres, ou un facteur prépondérant, des succès militaires séparatistes des derniers temps, d'autre part même si ce n'est qu'un facteur parmi d'autres - ce que j'ai tendance à penser, mais je reconnais n'avoir guère d'indice ni dans un sens ni dans l'autre - ... la différence majeure est que l'adversaire est l'armée de Kiev, dont les carences sont clairement importantes.

 

Contre l'armée russe - car si l'OTAN livre des armes à Kiev, difficile de douter que l'implication de soldats russes devienne le facteur prépondérant - de simples livraisons d'armes ne suffiront pas, car Moscou pourrait au besoin adapter son niveau de force jusqu'à ce qu'il emporte la décision.

 

 

Tu me décris des russes qui pètent de trouille en permanence, jamais trop paranos. On n'a qu'à les mettre face aux Israéliens, chacun sur un divan, ça va être passionnant. Je vois pas ce qu'on peut construire de positif pour l'avenir avec des attitudes pareilles.

 

Mais ils y sont déjà, en face sur le divan... il y a même plus d'un million d'Israéliens qui sont des Russes d'origine ! :lol:

 

 

Selon eux voici l'étendu des perte probable des force loyaliste depuis le début des hostilités, ca semble absolument énorme ... alors ce n'est peut etre que de la propagande. Mais l'ordre de grandeur semble néammoins important.

#DNR calculate #Ukie losses since beginning of #Donbass invasion at

27,888 KIA/WIA <- morts ou blessés

1649 POW <- prisonniers

13,500 MIA <- disparus

#Pravysector lost 7000+ KIA/WIA

 

Que les pertes soient importantes c'est probable vu que les forces ukrainiennes semblent avoir connu une défaite lourde.

 

Mais ces chiffres sont aberrants. J'ai lu une estimation de 50 000 hommes à la louche dans les forces de l'"opération anti-terroriste" / "opération punitive"... et il y aurait plus de 40 000 pertes entre tués, blessés et disparus ?

 

Du grand n'importe quoi. Ce serait une destruction physique presque totale qui est parfaitement invraisemblable. Les troupes sont défaites bien avant de subir de telles pertes, même lors des batailles les plus meurtrières.

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L'annonce de l'aide financière du FMI a stoppé la dérive de la Grivnia.

 

Sinon en effet seul le nombre de prisonnier semble crédible.

 

Clairement l'Ukraine recule, médiocrité des officiers (purge récente) et découragement des soldats.

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Ok : j'arrete de parler de "peur". On va dire que Moscou n'envisage les choses que sous un angle défensif, en tant que puissance redoutant une agression. Ca te semble plus conforme ?

 

Tu ne réponds pas sur l'autre aspect : quelles propositions constructives la Russie fait-elle à des voisins qui, bien qu'alliés à la première  puissance militaire mondiale, ont massivement démilitarisé ces dernières années pour la plupart, et n'affichent aucune visées expansionnistes ? La Russie envisage-t-elle de pouvoir être en paix, d'établir des relations constructives avec ses voisins ? Si oui, quelles propositions fait-elle en ce sens ? (et on est peut etre HS)

La seule chose qui me vienne à l'esprit concerne la mise en commun du bouclier ABM, que Moscou avait proposé (de mémoire) sans qu'on voie bien comment cette perspective pouvait être admise par Washington compte tenu des énormes écarts technologiques et financiers entre les deux camps, et, poids de l'histoire oblige, le manque de confiance réciproque... Il aurait fallu commencer par autre chose.

 

Mis à part ça : quoi ? Je pense notamment à des propositions en direction de l'Europe et non des US. Elle met tout le monde dans le même panier ?

Ca va etre difficile de répondre tellement c'est du cas par cas.

 Grosso modo vis à vis du bloc ce qui a été proposé :- respect et augmentation du plafond du FCE (forces conventionnelles en europe)  de façon à "démilitariser" les districts militaires occidentaux (ne concerne pas les districts militaires face à la Chine et au Pacifique). A noter que la Russie vient justement de sortir du FCE suite aux différentes crises.

- Pour le bouclier ABM utilisation du radar de poursuite en Azerbaidjan

- Après les relations diplomatiques sont du cas par cas :froides avec l'Estonie/Lettonie (pour les pbs de minorité russe) plus tiède avec la Lithuanie. Elles étaient aussi tièdes avec la Pologne. Elles sont bonnes avec la Bulgarie, excellentes avec l'Allemagne et la France (étaient serait peut etre plus approprié)...etc...

- paix par le commerce : le poids des exportations polonaises vers la russie n'est pas négligeable dans l'économie du dit pays

C'est tout ce qui me vient en tete pour l'instant...

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Le chiffre des POW a l'air plutôt crédible lui.

 

 

Que les pertes soient importantes c'est probable vu que les forces ukrainiennes semblent avoir connu une défaite lourde.

 

Mais ces chiffres sont aberrants. J'ai lu une estimation de 50 000 hommes à la louche dans les forces de l'"opération anti-terroriste" / "opération punitive"... et il y aurait plus de 40 000 pertes entre tués, blessés et disparus ?

 

Du grand n'importe quoi. Ce serait une destruction physique presque totale qui est parfaitement invraisemblable. Les troupes sont défaites bien avant de subir de telles pertes, même lors des batailles les plus meurtrières.

 

 

De mémoire, il me semble que l'armée Ukrainienne parlait de 15.000 à 20.000 "déserteurs", et si on prends on compte toutes les histoires que les soldats revenues du front (perte de 80% d'effectifs d'un bataillon du a un tir d'artillerie, seulement 20 sur 200 qui sont rescapés d'une colonne, 87 soldats sur 4700 qui sont revenues pour une brigade), on peut penser que les chiffres des pertes ukrainiennes en morts/blessés et beaucoup plus grand que ce que l'état-major ukrainien veut bien admettre.

 

pour les POW, les séparatistes ont décidé d'arreter les échanges de prisonniers (probabablement car ils ont recuperer tous leurs propres combattants fait prisonniers), et des les utiliser pour travaux de nettoyage/déblaiement. ce qui va constituer un va leur donner un autre moyen de pression, dans les négociations.

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Le chiffre des POW a l'air plutôt crédible lui.

 

Oui en effet.

 

Il faut dire que les prisonniers, il faut en rendre compte. On ne peut pas juste raconter n'importe quoi.

 

 

---

 

Sinon, voici une lettre ouverte à la chancelière Angela Merkel du groupe Veteran Intelligence Professionals for Sanity (en anglais)

 

Ce groupe est formé d'anciens officiers du renseignement américains. Il a été constitué début 2003 avec l'objectif d'alerter le public contre la manipulation de données de renseignement. Il a commencé son existence naturellement par une critique en règle des "informations" (comprendre : mensonges et fabrications) du gouvernement américain sur les ADM irakiennes.

 

Je traduis juste le début de cette longue lettre, qui en donne déjà une idée :

 

MEMORANDUM POUR: Angela Merkel, Chancelière d'Allemagne

 

DE: Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS)

 

SUJET: L'Ukraine et l'OTAN

 

Nous soussignés sommes des vétérans expérimentés du renseignement américain. Nous faisons la démarche inhabituelle de vous écrire cette lettre ouverte afin de garantir que vous ayez la possibilité d'être informée de nos analyses avant le sommet de l'OTAN les 4 et 5 septembre.

 

Vous devez par exemple savoir que les accusations d'une "invasion" russe majeure de l'Ukraine ne semblent pas appuyées sur des renseignements fiables. Ces "renseignements" semblent plutôt être de la même nature douteuse et politiquement motivée que ceux utilisés il y a douze ans pour "justifier" l'attaque menée par les Etats-Unis contre l'Irak.

 

Nous n'avons vu aucune preuve crédible d'ADM en Irak à ce moment ; nous ne voyons aucune preuve crédible d'une invasion russe maintenant.

 

(...)

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ahah , ils descendent Rasmussen dans leur lettre, qui aurait ses discours écris par Washington depuis 2003.

Intéressant de noter que Obama n'aurait pas le plein contrôle sur son département d'Etat, rempli de faucons.

 

 

Ils disent aussi que la russie avait prévenu pour l'OTAN... mais que 2 mois après les dirigeants otaniens avaient formellement  déclaré vouloir intégrer l'Ukraine et la géorgie à l'OTAN lors du sommet de Bucarest.

 

Incroyable d'apprendre que le rédacteur en chef pour les guerres du NY qui appelait à la guerre en Irak est toujours là à demander la guerre en Ukraine. Ce mec doit avoir sa place gardée par l'aile néo-con.

 

 

PS : Voici les signataires de cette lettre :

 

  •   William Binney, former Technical Director, World Geopolitical & Military Analysis, NSA; co-founder, SIGINT Automation Research Center (ret.)
  •     David MacMichael, National Intelligence Council (ret.)
  •     Ray McGovern, former US Army infantry/intelligence officer & CIA analyst (ret.)
  •     Elizabeth Murray, Deputy National Intelligence Officer for Middle East (ret.)
  •     Todd E. Pierce, MAJ, US Army Judge Advocate (Ret.)
  •     Coleen Rowley, Division Counsel & Special Agent, FBI (ret.)
  •     Ann Wright, Col., US Army (ret.); Foreign Service Officer (resigned)
Modifié par gerole
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Retraité et sans doute pas depuis l'année dernière.

 

mégalo d'imaginer apprendre la vérité a "la femme la plus puissante du monde" qui a ses propre services et ses propre moyens.(eux ils ont quoi ?)

 

Pas sérieux en comparant l'irak (et la campagne d'enfumage des faucons) avec ce qui se passe en Ukraine.

l'Otan balance le chiffre de 1000 soldats russe en ukraine.  Des estimations plus élevé, circule dans les rang mème de la rebellion mais ne sont pas repris par l'Otan. cette modération montre logiquement que la situation actuelle n'a rien a voir avec 2003. 

 

il  cite 7 fois l'irak pas une fois la crimée. c'est un peu bète quand ton propos vise a nié l'existence d'une invasion russe.

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mégalo d'imaginer apprendre la vérité a "la femme la plus puissante du monde" qui a ses propre services et ses propre moyens.(eux ils ont quoi ?)

 

Confère l'article de Merchet

Tout le monde n'a pas de capacité autonome d'analyse (notamment au niveau imagerie satellitaire)

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Visiblement la défaite de l'aéroport de Donestk a créer une grosse breche dans le front dans laquelle les "russes" se sont engoufré. Coté Lougansk depuis la reprise du voisinage le front semble se tasser et se résoudre a des duel d'artillerie et la réduction des chaudrons. Seul mouvement l'ouverture "timide" d'un front est au nord de Lougansk.

karta_ahartin_1_sep-1.jpg

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Daniel Sandford @BBCDanielS 5 min

UK Defence Minister Julian Brazier says British troops may take part in a military exercise in Ukraine later this month.

 

Le ministre de la défense du Royaume-Uni dit que des troupes britanniques pourrait prendre part à un exercice miliaire à la fin de ce mois.

 

Few sights more impressive than a C-17. Welcoming Armed Service Chairman Senator Levin back to Kyiv.

 

Le président du comité des services armés du Senat Levin est à Kiev.

 

NSDC of Ukraine @NSDC_ua 14 min

#Ukraine simplifies and speeds up #conscription procedures. http://atocrimea.ukrinform.ua/en/news/ukraine-simplifies-and-speeds-up-conscription-procedures 

L'ukraine simplifie et accélère procédure de conscription.

 

Sen. Robert Menendez Visits Ukraine http://dlvr.it/6nb83l

 

Sénateur Menendez visite l'Ukraine.

 

 

http://online.wsj.com/articles/ukraine-suffers-harsh-defeat-in-eastern-town-1409616541

 

Même si il n'y a que les première lignes de l'article. A Llovaisk, Les Ukrainiens qui étaient rentrés dans la ville se sont retrouvé dans un piège. A mousetrap comme ils disent.

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