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Missions Joviennes


seb24
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Pour éviter de trop polluer le sujet de la NASA, un sujet dédiés aux missions joviennes. Pour l'instant avec principaux protagonistes l'ESA et la NASA. Actuellement 1 mission de la NASA est en route vers Jupiter (Juno) et deux autres sont en préparations (Dont Juice de l'ESA). Peut être que la Russie viendra s'ajouter au projet Juice.

 

Juno :

http://en.wikipedia.org/wiki/File:Juno_Mission_to_Jupiter_%282010_Artist%27s_Concept%29.jpg

799px-Juno_Mission_to_Jupiter_%282010_Ar

 

Juice :

http://en.wikipedia.org/wiki/Jupiter_Icy_Moon_Explorer

topelement.jpg

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Pour Juno, on aura des infos en  2016 :)

 

Pour Juice, va falloir qu'on attende quelques temps

 

http://smsc.cnes.fr/JUICE/Fr/GP_mission.htm

 

JUICE sera lancé en juin 2022 par un lanceur Ariane 5 et, utilisant une trajectoire balistique avec des assistances gravitationnelles de Vénus ainsi que de la Terre, arrivera vers Jupiter en janvier 2030. L'insertion en orbite autour de Jupiter (Jupiter Orbit Insertion : JOI) sera le début d'une phase d'étude du système de Jupiter (la planète, sa magnétosphère, Europe, Callisto) qui durera 2,5 ans, et qui sera suivie par une phase de huit mois en orbite autour de Ganymède (Ganymede Orbit Insertion : GOI). Autour de Ganymède, des phases en orbites elliptiques et circulaires d'observations scientifiques sont programmées afin de répondre à tous les objectifs de la mission. Les principaux points des phases scientifiques incluent :

fleche.gif

  • Phase de croisière et transfert en orbite jovienne (7,6 ans)
    fleche.gifPhase équatoriale Jupiter / Transfert vers Callisto (11 mois) ; structure, composition, et dynamique de l'atmosphère jovienne. Magnétosphère jovienne en tant que rotateur magnétique rapide et accélérateur géant. Observations de loin du système jovien intérieur.
    fleche.gifSurvols d'Europe (36 jours) ; composition de cibles sélectionnées en mettant l'accent sur les composants non-glacés. Géologie et sous-surface des zones les plus actives. Environnement plasma local.
    fleche.gifReduction de la Vinf / phase de haute latitude de Jupiter avec observations de Callisto (260 jours) ; atmosphère de Jupiter aux hautes latitudes, plasma et champs hors du plan équatorial, structure interne, surface et exosphère de Callisto. Observations de loin de Ganymède, Europe, Io et des petites lunes.
    fleche.gifPhase équatoriale de Jupiter / Transfert vers Ganymède (11 mois) ; interactions du champ magnétique de Ganymède avec celui de Jupiter, atmosphère et magnétosphère joviennes.
    fleche.gifOrbite elliptique autour de Ganymède (30 jours) ; cartographie géologique globale. Recherche d'activité passée et présente. Cartographie de la composition globale. Environnement plasma local et ses interactions avec la magnétosphère jovienne.
    fleche.gifOrbite circulaire à haute altitude (5000 km) autour de Ganymède (90 jours)
    fleche.gifOrbite elliptique autour de Ganymède (30 jours)
    fleche.gifOrbite circulaire à moyenne altitude (500 km) autour de Ganymède (102 jours) : extension de l'océan et ses relation avec l'intérieur profond. Structure de la coque de glace incluant la distribution de l'eau de sous-surface. Géologie, composition et évolution de cibles sélectionnées à très haute résolution. Topographie globale, environnement, plasma local. Puits et sources de l'ionosphère et de l'exosphère. Intérieur profond.
    fleche.gifOrbite circulaire à basse altitude (200 km) autour de Ganymède (30 jours)
    fleche.gifFin de la mission nominale après environ 11 années.

 

 

Modifié par zx
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En tout cas c'est une bonne chose, puisqu'on aura donc 2 missions qui devraient arriver dans une période assez proche autour de Jupiter, ça promet une belle moisson d'information.

Il y a aussi les russes qui voulaient monter sur Juice et mettre un atterrisseur dessus. Ce qui pourrait être encore plus intéressant.

 

On ouvre un sujet pour parler de ces missions ?

 

    Pour l'atterrisseur je pense ça ne se fera jamais ... Trop de tensions géopolitiques, russes qui ont peut de chance de démontrer compétences alors que la dernière fois qu'ils ont mis en oeuvre réellement un atterrisseur c'était il y a + de 30 ans a l'ère soviétique ... D'autant + qu'ils sont un peu roublard sur un autre programme qui n'a rien a voir mais ou ils essaient de vendre une soit disante "compétence" : Exomars ou l'annulation de la participation américaine pour les mêmes raisons budgétaire que l'orbiteur Europa/Io, a ammené les européens a s'adresser aux russes pour un transfert de compétence éventuel pour maitriser les atterrisseurs a rétrofusée, l'Europe ayant démontré avec Huygens qu'ils maitrisent le "full parachutes" il ne leur manque qu'une compétence pour se poser par rétrofusée, les russes savaient faire il y a 30 ans ... Mais dans le contexte d'Exomars il faut voir la réalité en face : Ils essaient de s'imposer comme transfert de compétence quand en réalité ils sont la pour ré-apprendre et nous apprendre ...

 

    De la, un atterriseur russe pour Europa qu'il soit monté sur la sonde US ou européenne importe peu, ils se surestiment ... Pour moi ils n'ont pas cette compétence et que ce soit la NASA ou l'ESA ça se terminera par un refus par manque de crédibilité technique ou il faudrait y gaspiller de la charge utile ou augmenter encore les dimensions pour un surcroit de masse ? Peu crédible ...

 

    Un impacteur simple par contre, le serait beaucoup + !

 

  Mais le contexte géopolitique actuel parti pour durer en termes de conséquences n'aidera en rien, et le problème de calendrier non plus vu que Juice pourrait bien être remaniée encore une fois avec annulation des 2 passages pour Europa vu que les USA relancent leur projet : C'est compliqué quoi ...

 

    Ce volet potentiel est voué a disparaitre des charges utiles qu'on parle de Juice ou de l'autre projet US ... On est tellement loin du contexte de Cassini et du module Huygens ou la y avait peu de difficulté tant a accepter cette charge utile de 400 kg en + que de garantir que ça se passerait bien (full parachutes sans rétrofusée atmo, avec une Lune comme Titan avec une atmosphère qui donnait un bon coup de main ...)

 

    Europa c'est soit du full rétrofusée, soit un impacteur ... Le full rétrofusée : Je n'y crois pas une seconde, car ça consommerait une charge utile d'environ 1t et que les russes ne l'ont pas fait depuis bien trop longtemps pour s'afficher en puissance spatiale qui le maitrise avec bonne chance d'y parvenir sans casse ... Il n'y a que les USA qui ont réellement maintenu la compétence depuis la fin de la course a l'espace du contexte de guerre froide et qui l'ont depuis prouvé plusieurs fois

 

    Les russes eux ne peuvent invoquer que des exemples réussis datant de + de 30-35 ans, et de l'ère soviétique ou ils avaient des batteries de spécialistes qu'ils n'ont plus maintenant avec le changement de génération d'ingénieurs sur ces propulsions légères la et délicates ... Du coup il n'y a vraiment qu'un impacteur qui serait crédible, avec juste quelques petits moteurs fusée directionnels les mêmes qu'on met sur des satellites pour juste ralentir un peu, comme Huygens en somme mais sans parachute quoi et avec impact au sol comme les impacteurs de comète ...

 

    Mais tout ça avec un contexte géopolitique qui part en quenouille ... Bof ... Des architectures missions encore loin d'être définitivement fixés : ReBOF au carré ... L'annulation potentielle du passage de Juice a hauteur d'Europa : UltraBOF 10 puissance 8 ... Phobos-Grunt en travers de la gorge, bien que c'est surtout le CNES qui était concerné : MegaBOFFF >:D  (mais bon le CNES c'est un demi dieu qui a beaucoup de pouvoir au sein de l'ESA ...)

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héhé oui on verra pour les Russes, de toute façon ça n'impactera pas la mission de manière significative je pense, donc si ils foirent tant pis pour eux. C'est plus inquiétant pour exomars par contre ou leur participation est importante pour toute la mission. Après pourquoi pas les Chinois ou les Indiens d'ici une petite décennie.

 

Sinon un article en anglais :

http://www.fromquarkstoquasars.com/why-we-need-to-go-to-europa/

 

Avec une petite vidéo un peu futuriste de ce que pourrait être une mission pour essayer d'accéder à l'océan souterrain d'Europe :

http://www.youtube.com/watch?v=sPCpNlVJBr8

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 2037 pour le pénétrateur glaçiaire ... Ils sont optimistes eux !!!

 

 

 Et puis bon c'est peu crédible en l'état, surtout en mission automatique pour dégager une telle chaleur avec un système autonome automatique il faudrait un double RTG ou tout du moins un RTG plus gros que ceux réalisés par exemple pour Curiosity ... (soit 2 de taille générique habituelle, soit un plus gros)

 

  Alors que bon on s'est imposé comme norme obligatoire de fin de mission pour Galiléo un crash dans la haute atmosphère de Jupiter car on avait une peur bleue que Galiléo une fois devenue incrontrolable avec son système mort sous le flux d'électrons du champ magnétique jovien, et qu'on prévoit idem pour la mission américaine qui aura aussi un RTG (prévu dès l'origine) et idem aura le même mot d'ordre : Interdiction de prendre le risque de répandre du Pu238 en surface d'Europa

 

   Qui nécessite de réaliser une architecture système qui DOIT TENIR LE COUP COUTE QUE COUTE jusqu'a la date du crash programmé sur Jupiter

 

  On voudrait nous présenter une mission automatique de pénétrateur glaciaire qui sera forcément dépendant d'un RTG et de le laisser couler dans la glace et donc polluer volontairement un lac sous glaçiaire voir l'océan si il arrivait a descendre assez profond de lui même ? J'y crois pas une seconde ...

 

 

   L'autre problème c'est qu'une telle mission automatique ou non, hélas sur Europe serait plus sur dans le cadre d'une mission habitée ... C'est par pour rien que la NASA a émis le concept HOPE rendu public en 2003 : Entre la mise en exploitation pour du carburant et station de sécurité pour l'exploration du système solaire profond et le besoin de pouvoir commander en direct une mission sur Europa (et pas avec 1h30 de délais moyen pour chaque ordre depuis la Terre) avec seulement que quelques secondes de temps de réponse (car la distance moyenne depuis un vaisseau de par exemple 1500t sur une orbite jovienne haute soit a hauteur de Callisto la distance avec Europa resterait de l'ordre du million de km au minimum et 2-3 millions au maximum ce qui impose même depuis un lieu qui paraitrait si proche quelques secondes de temps de réponse)

 

   Car le déploiement d'un mini sous marin nécessiterait une chaine d'ordre ou l'humain resterait commanditaire, une IA aurait trop de chance de foncer dans le mur surtout si le sous marin doit revenir régulièrement vers la zone d'entrée ou il est arrivé pour livrer des données et pourquoi pas du support électrique, car la mission serait limitée en poids et une grosse IA lourde ça peu peser bien + lourd qu'on ne l'imagine (l'équivalant d'une petit salle informatique abritant l'équivalant de 20 serveurs récent) car on serait loin des petites IA basique qu'on insère dans les petits robots actuels a qui ont demande une tache idiote

 

   Ne pouvant espérer embarquer une IA lourde seule a même de garantir une telle autonomie de décision, l'humain doit rester dans la chaine de commandement et avec des chaines d'ordres ne dépassant pas quelques minutes au vu des dangers que pourrait être exposé un sous marin et dernière chose garantir en fin de mission qu'on a trouvé un endroit pour limiter la pollution éventuelle ... L'IA sera incapable d'y répondre

Modifié par alpacks
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 2037 pour le pénétrateur glaçiaire ... Ils sont optimistes eux !!!

 

 

 Et puis bon c'est peu crédible en l'état, surtout en mission automatique pour dégager une telle chaleur avec un système autonome automatique il faudrait un double RTG ou tout du moins un RTG plus gros que ceux réalisés par exemple pour Curiosity ... (soit 2 de taille générique habituelle, soit un plus gros)

 

  Alors que bon on s'est imposé comme norme obligatoire de fin de mission pour Galiléo un crash dans la haute atmosphère de Jupiter car on avait une peur bleue que Galiléo une fois devenue incrontrolable avec son système mort sous le flux d'électrons du champ magnétique jovien, et qu'on prévoit idem pour la mission américaine qui aura aussi un RTG (prévu dès l'origine) et idem aura le même mot d'ordre : Interdiction de prendre le risque de répandre du Pu238 en surface d'Europa

 

   Qui nécessite de réaliser une architecture système qui DOIT TENIR LE COUP COUTE QUE COUTE jusqu'a la date du crash programmé sur Jupiter

 

  On voudrait nous présenter une mission automatique de pénétrateur glaciaire qui sera forcément dépendant d'un RTG et de le laisser couler dans la glace et donc polluer volontairement un lac sous glaçiaire voir l'océan si il arrivait a descendre assez profond de lui même ? J'y crois pas une seconde ...

Oui de toute façon il reste encore pas mal d’étapes a passer avant de pouvoir envisager ce genre de missions. Notamment être en mesure de détecter les zones les plus propices a un atterrissage (zone plane, pas trop d’activité sismique et de geysers, profondeur de glace pas trop importante)

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En faite tout dépendra de quelle technologie arrivera à maturité à temps.

 

- Soit on dispose de nouveaux propulseurs qui pourrait raccourcir suffisamment la durée de voyage et là on peut envisager une mission humaine qui dirigerea les opérations sur place.

- Soit on dispose de nouveaux robots suffisamment autonomes pour qu'ils puissent se débrouiller seuls vu les délais de communications.

 

Autant je suis assez confiant pour la deuxième solutions, même pour 2037, autant pour la propulsions vu le piétinement dans le domaine depuis 40 ans, je ne parierai pas dessus.

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 Si j'ai bien compris ils aimeraient explorer une alternative moins cher a environ 2 milliards de $ (ce qui rapprocherait le niveau de couts avec JUICE) en abandonnant l'idée de se mettre en orbite autour d'Europa et tenter de voir la quantité de science possible a faire uniquement par des passages proches ?

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 Si j'ai bien compris ils aimeraient explorer une alternative moins cher a environ 2 milliards de $ (ce qui rapprocherait le niveau de couts avec JUICE) en abandonnant l'idée de se mettre en orbite autour d'Europa et tenter de voir la quantité de science possible a faire uniquement par des passages proches ?

Ce long article posté par Zx (je remets le lien http://www.spaceflightnow.com/news/n1403/14europa/#.UybNeYXIfTo) est très intéressant et détaillé. Il explique surtout que suite à la découverte de geysers-jaillissements d'eau salée aux pôles d'Europe, on peut envisager une sonde qui recueillerait des échantillons de cette eau (provenant sans doute de l'océan sous la calotte glacée) sans se poser en survolant la lune 45 fois entre la fin des années 2020 et le début des années 2030.

 

Cette sonde aurait des panneaux solaires au lieu de générateurs au plutonium, car avec cette méthode il y a besoin de beaucoup moins d'énergie et au total elle coûterait bien moins cher qu'une sonde devant se poser, pour envoyer ensuite un pénétrateur capable d'atteindre l'océan sous une couche de glace dont personne ne connaît l'épaisseur moyenne.

 

Le recueil "aérien" d'un échantillon de l'océan d'Europe permettrait d'ailleurs selon les promoteurs de ce projet relativement économique (qu'ils ont nommé 'Europa Clipper") d'en savoir presque autant  sur sa composition (et d'y déceler d'éventuelles preuves de vie) qu'avec une grosse sonde équipée d'un pénétrateur, qui pourrait échouer à traverser la calotte glacière le recouvrant si celle-ci est vraiment épaisse... 

 

En somme, avec cet "Europa Clipper" il y aurait bien plus de chance de réussir à analyser un petit échantillon du vaste océan d'Europe, pour un coût de mission raisonnable O0

Modifié par Bruno
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hum, avant de pénétrer la calotte, on peut déjà, récupérer et analyser (sans contamination possible ), le liquide sur place, ça serais  énorme!

A part qu'on veut  analyser le liquide de l'océan, et non la croûte gelée de sa banquise qui ne représente pas forcément la composition de cet océan aujourd'hui, a pu subir des altérations du fait des rayons cosmiques (qui ont pu tuer des bactéries) ou de la chute de comètes.

 

Pour bien connaître Europe il faudra en fait faire les deux : un rover pour analyser la partie supérieure de sa banquise, qui serait déposé par un planeur en orbite recueillant l'eau des geysers des pôles (venant sans doute directement de l'océan sous la banquise) , et si le budget permet pas de payer les 2 composantes séparer cela en deux missions à 10 ou 15 ans d'intervalle en fixant la priorité   

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  Vous vous faites des illusions, un rover sur Europa ça sera pas pour cette mission quoi qu'il en soit ...

 

 

 Cela vampiriserait très probablement 1/2 milliard de $ sur le budget de la sonde/orbiter ...

 

   Pour l'instant mieux vaut plutôt tabler sur des passages a basse altitude pour tenter de collecter ce qui sortirait en geyser ça me paraitrait + sage ... Et puis bon au vu de la résolution qu'on peu espérer aujourd'hui avec les imageurs & spectroscopes embarqués :

 

    Il suffira d'observer lors des passages aux + basses altitudes pour savoir ce qui est craché par les geysers, alors après on aurait pas forcément tout au détail moléculaire voir microbien mais on aurait tout la liste des matériaux en jeu recrachés et dont pas mal de molécules seront faciles a reconstituer simplement par la liste des atomes présents et des mécanismes chimiques prévisibles ...

 

    Et puis bon un rover sur Europa ? Peu de chance qu'il puisse évoluer bien loin dans cet environnement de glace d'eau ultra dure (dureté proche des faux diamants et zircon a cette t° ...)  et l'autre problème étant qu'il faut repérer d'abord un site valable pour envisager une aire d'atterrissage, faire d'abord la liste de tout les geysers qui crachent souvent ou sont suceptibles de cracher encore dans X années ect :

 

   Bref il nous faut une mission qui va nous faire de belles collections d'images a très haute résolution avant, et une étude sur plusieurs années des meilleurs sites sélectionnés (comme on fait avec Mars pour se décider "ou" on va envoyer le rover) et ébaucher une nouvelle mission ultérieure ou la le rover pourra y aller du fait qu'on aura eu l'occasion de pouvoir bien étudié le terrain au préalable avec les images haute résolution

 

    Et pour faire ça, il faut une campagne d'orbites autour d'Europa et pas que de simples passages mêmes s'ils seraient 49 (pour imager correctement toute la Lune)

 

  Bref toutes ces propositions vont se heurter a des éceuils par rapport au format étudié jusqu'a maintenant qui était quelques passes puis orbiteur sur xx mois ...

 

    Et puis ne soyons pas trop pressés a vouloir a tout prix savoir que crachent ces geysers, car au vu de la profondeur des océans sous la calotte de glace, il me paraitrait problable qu'un grand nombre d'entre eux ne soient que des geysers d'eau de lac sous glaciaire et non l'océan lui même ... Après tout il est + facile a faire cracher de l'eau a quelques dizaines ou centaines de mètres sous la surface en geysers qu'a des km ... Même si la logique veut qu'il y ait de bonnes chances qu'on trouve des geysers océaniques

 

   Autre chose encore, geysers ok pourquoi pas ... Problème c'est que la Lune est bien peu "blanche immaculée" comme l'est Ancelade pour abriter autant de geysers comme certains voudraient l'annoncer ... Car qui dit geysers dit cristaux qui retombent et qui créent une surface d'un blanc immaculé comme le cas d'Ancelade qui fait école dans le domaine (bon faut dire aussi que les geysers d'Ancelade sont tout simplement énormes : Ils sont de la même ampleur que les volcans ionosphérique de Io en termes d'altitudes et retombées autour a l'échelle régionale sur des centaines voir milliers de km autour

 

   Pour l'instant il n'y a eu que des indices que quelques geysers ci et la et crachant furtivement si j'ai bien compris :  Pas de quoi envoyer un rover dans l'immédiat donc ... Car si la mission c'est touver un geyser par la méthode au petit bonheur la chance du fait qu'ils seraient imprévisibles ou presque : C'est mort d'avance

 

    Il va falloir donc que cette mission prenne des images de très haute résolution en orbite très basse (100 km d'altitude max) et qu'on étudie les images durant des années durant pour trouver un modèle qui permettrait d'ébaucher ultérieurement une mission rover digne de ce nom

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La tectonique des plaques sur un autre monde: Europa

 

http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2014/03191328-lpsc-2014-plate-tectonics-europa.html

 

traduction auto

Nous sommes à mi-chemin à travers la Conférence 2014 Lunar and Planetary Sciences et ses sessions scientifiques implacables sur la géologie sur tout solide à surface dans le système solaire, des planètes de lunes météorites. Jusqu'à présent, je pense que le travail le plus excitant que j'ai vu présenté lors de cette réunion est Simon Kattenhorn et le travail de Louise Prockter sur un puzzle de longue date sur Europa. Hier, Kattenhorn démontré que Europa peut être seulement le deuxième monde que nous connaissons de - en plus de la Terre - où il ya la tectonique des plaques actives. C'est tout à fait nouveau travail, il a été présenté pour la première fois à la réunion de l'American Geophysical Union en Décembre, et il n'y a pas de publication peer-reviewed encore.

Nous savons que Europa a une surface très jeune. Il n'y a que 41 cratères nommés . Selon quelle fréquence vous pensez que les lunes des planètes extérieures frappés par l'errance des comètes, ce qui signifie que, globalement, la surface est entre 40 et 90 millions d'années, et il ya des régions qui ne sont percés de nombreux cratères. Donc, soit Europa avait un événement majeur il ya 40 90000000 années qui a décimé toute sa surface et a commencé frais, ou Europa connaît géologie actif global qui, en moyenne, rafraîchit n'importe quel endroit sur ​​sa surface une fois tous les 40 à 90.000.000 années.

Il est, bien sûr, une autre preuve de l'activité sur Europa sous la forme de bandes de criscrossing et des rainures et d'autres éléments linéaires qui montrent que sa coquille de glace connaît géologie active. Tout cela peut être assez déroutant, et il est toujours débattre sur la façon dont certains des traits les plus distinctifs de Europa formé, comme ses arêtes doubles. Mais il ya un type de terrain qui a présenté un puzzle qui était plus facile à résoudre.

Europa dispose de larges voies de matériau finement cannelée qui sont appelés «bandes». Cette image contient un nommé Phaidra Linea:

20140319_PIA01125_f537.jpg

NASA / JPL

Terrain Chaos et Phaidra Linea, Europa (11ESREGMAP01) Terrain Chaos sur Europa, en haut à droite de cette image, est un endroit où la croûte de glace lumineux a été cassé et déformé. Il représente une partie de la plus récente activité géologique sur Europa. Dans la partie sud de l'image est, une bande grise lisse nommé provisoirement Phaidra Linea, où la croûte a tiré à part, la séparation préexistants caractéristiques géologiques, un peu comme une dorsale médio-océanique sur Terre. L'image couvre une superficie d'environ 350 kilomètres carrés près de l'équateur de Europa.

Vous pouvez démontrer que beaucoup de ces bandes sont des endroits où la croûte Europan a fracturées et écartées, avec une nouvelle croûte étant générée à l'intérieur du groupe. Il suffit de prendre une paire de ciseaux à une image Galileo et vous pouvez réunir les caractéristiques géologiques sur les côtés opposés de la bande.

20140319_bandDmovie.gif

NASA / JPL / Prockter et al 2002 / Linda Martel

Écartant Phaidra Linea Phaidra Linea et d'autres groupes similaires sur Europa peuvent être reconstruites à réunir les caractéristiques géologiques, démontrant que ces types de bandes sont limites "tirer-dehors", dont la surface a fracturées, ouvert, et la nouvelle croûte formée.

Ces bandes sont interprétées comme étant des endroits où il s'est propagé et la génération d'une nouvelle croûte sur Europa. C'est étonnamment similaire à dorsales médio-océaniques sur Terre, où les plaques se propagent en dehors et la nouvelle croûte est généré dans les dorsales. Faire une nouvelle croûte est exactement ce que nous attendons Europa à faire s'il a une surface de jeunesse. Il ya un problème, cependant: Europa doit être éliminer, ou à tout le moins, le shortening, vieille croûte pour faire place à cette nouvelle croûte étant généré dans les centres d'épandage. Mais la preuve pour les endroits où Europa supprime croûte a été vraiment, vraiment difficile à trouver.

Terre accomplit le raccourcissement ou l'enlèvement de la vieille croûte de deux façons. Terre raccourcit sa croûte en le pliant, qui construit des montagnes, et aussi déforme la croûte, si bien qu'il oblitère caractéristiques géologiques anciens. Mais qui ne représente que un peu de croûte de suppression de la Terre. Le principal moyen de la Terre se débarrasse de la vieille croûte est en les recyclant dans l'intérieur, au niveau des zones de subduction. Froides, denses plongées croûte de l'océan vers le bas et obtient finalement incorporés dans le manteau terrestre. C'est la bande transporteuse familier de la tectonique des plaques: croûte arrive à crêtes et descend au creux et il ya un flux circulaire dans le manteau qui apporte matière à remonter les dorsales médio-océaniques. Il fonctionne assez rapidement, géologiquement parlant, il n'y a pas de croûte océanique sur la Terre qui est âgé de plus de 270 millions d'années, et la plupart d'entre elle est un peu plus jeune.

Les géologues ont trouvé des preuves de plis sur Europa:

europa_big-folds_galileo_f537.jpg

NASA / JPL / Prockter et Pappalardo

Se plie en Astypalaea Linea, Europa Astypalaea Linea sur Jovien lune de glace Europa est la vaste région lisse qui traverse ces images enregistrées par la sonde Galileo en 1998. Les images sont traitées les différentes versions de l'ordinateur de la même mosaïque - à gauche, les détails à petite échelle ont été améliorées tandis que sur la droite, les grandes caractéristiques de l'échelle sont mis en évidence.

Mais ces plis ne peuvent raccourcir la croûte Europan par beaucoup, pas assez pour accueillir toute l'expansion dans les bandes. Ce qui conduit à des travaux qui Kattenhorn présenté hier. Il Prockter et ont identifié une option sur Europa qu'ils appellent «bandes tableaux." Effectuer le même genre de travaux de reconstruction puzzle reconstituer qui démontre la propagation à Phaidra Linea, ils ont montré que les bandes des tableaux sont des endroits où la croûte a disparu à Europa.

Je voudrais avoir une bonne image de vous montrer, mais si ces bandes de tableaux et de croûte manquantes étaient évidents, ils auraient été remarqué à la fin des années 90 lorsque les zones d'épandage ont été découverts. Voici le chiffre de leur résumé. Il est commun pour les images de résumés LPSC à moins que convaincant, parce que les scientifiques réservent les bonnes choses quand ils sont prêts à présenter leur travail à une revue par les pairs. Ce graphique vous montre où les bandes sont, mais ne présente pas vraiment le cas pour lesquelles vous pourriez penser que ce sont des zones de subduction.

20140319_kattenhorn_prockter_fig1.jpg

Kattenhorn et Prockter 2014

Candidat zone «subsomption" sur Europa zones de subduction du candidat (les régions de couleur claire identifiés par des flèches) dans l'hémisphère nord de fuite de Europa. La région d'étude présente des signes d'une plaque en subduction avec des limites différentes, dont l'une montre des preuves de l'enlèvement de 92 km de la surface le long d'une bande NE-SW-orienté à la marge sud.

Avec de meilleures images dans sa présentation, Kattenhorn présenté une liste de sept éléments de preuve que ces bandes étaient des tableaux des zones de subduction:

  1. Un décalage de caractéristiques géologiques à travers les bandes. Contrairement aux zones d'épandage, ces bandes sont des lieux où les caractéristiques géologiques anciens sont tronqués, et ils ne ramassent pas encore de l'autre côté. Cela, à son tour, implique:
  2. Matériel a disparu le long de ces zones . Le long d'une bande, ils ont démontré que une bande de 20 kilomètres a marqué un endroit où un homme de 80 kilomètres de large bande de matériau avait disparu.
  3. Plaques ont des limites à la différence tout vu sur d'autres lunes glacées . En particulier, dans les endroits où il y aurait à être mouvements de décrochement, Kattenhorn souligné un nouveau type de terrain avec des limites en lambeaux et matériel bosselée s'étendant à 5 ou si de kilomètres de la frontière, et a proposé que ceux-ci étaient comme les limites transformer qui découpent les crêtes de la Terre et des zones de subduction.
  4. Aucune élévation de la topographie associé à la matière manquante . En d'autres termes, Europa n'est pas la construction de montagnes avec le matériel manquant, donc il doit être mangé en place, "subsumer" dans la croûte ci-dessous.
  5. Caractéristiques cryovolcaniques sur un seul des deux plaques. Kattenhorn ont montré les endroits où il y avait des flux et d'autres caractéristiques analogues à des volcans, mais il a dit qu'ils ne se trouvaient sur ​​la plaque supérieure, la même chose que sur la Terre. (C'est quelque chose que je tiens à regarder de beaucoup plus près. Un jour, il y aura un document que j'examine.)
  6. Ils sont rose. Je dois admettre que je n'ai pas suivi celui-ci; Kattenhorn suggéré que la couleur implicite matière fraîche a été exposée à se ces bandes tabulaires.
  7. Où il y aurait convergence oblique, il ya des bandes transpressive comme sur Terre. dur de celui-ci pour expliquer sans un schéma, mais fondamentalement, c'est un argument par analogie à la Terre.

Il a conclu en disant que ces caractéristiques pourraient ont progressivement supprimé tous les anciens terrains de cratères, laissant Europa avec seulement croûte juvénile. Il a mentionné que par le recyclage croûte à l'intérieur, vous apporter des choses de la surface à l'intérieur. La surface d'Europe porte probablement beaucoup de chimie bizarre parce que ses matériaux se font attaquer par toutes les particules chargées dans l'environnement de rayonnement méchant de Jupiter. Apportant ainsi la croûte vers le bas à l'intérieur signifie que vous pouvez potentiellement fournir des matériaux de surface, avec toute leur chimie intéressante, à l'océan interne de Europa. Ce qui rend astrobiologists espoir de découvrir la vie sur Europa heureux.

Son exposé a été suivi par quelques bonnes questions. Michael Bland voulait savoir s'ils avaient vu ces caractéristiques dans d'autres endroits. La réponse est non, mais surtout parce qu'ils n'ont pas encore travaillé sur d'autres parties de Europa, s'ils avaient identifié d'autres sites candidats.Un autre intervenant a souligné que le volcanisme qui se passe sur les zones de subduction de la Terre est pensé pour se produire parce que la plaque de plongée transporte de l'eau avec elle, ce qui abaisse la température de fusion de roches de la croûte. Sur Europa, c'est toute l'eau; ce serait volcans sur la plaque supérieure sur Europa? Kattenhorn d'accord avec la question et a dit qu'il ne pouvait pas expliquer pourquoi ils seraient là, il ne pouvait observer qu'ils étaient là, faire des dépôts volcaniques 100 mètres d'épaisseur par endroits.

La tectonique des plaques et des panaches. Nous devons revenir à Europa, et la carte correctement!

 

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  • 2 weeks later...

il semblerait que c'est le SLS qui va s' y coller pour europa, si il y a le budget pour la mission.

 

SLS positioning for ARRM and Europa missions

 

http://www.nasaspaceflight.com/2014/03/sls-positioning-arrm-europa-missions/

 

Space Launch System (SLS) managers are conducting a feasibility study into the use of a 5.4 meter payload fairing, with a view to enabling the use of the HLV for the Asteroid Redirect Robotic Mission (ARRM) spacecraft – set to launch in 2019 – and even a robotic mission to Europa. The effort is part of a multifaceted drive to find missions for the Heavy Lift Launch Vehicle (HLV).

 

 

Z231.jpg

 

pour mémoire

http://www.nasaspaceflight.com/2012/01/sls-capability-europa-lander-capability-enceladus-sample-return/

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il semblerait que c'est le SLS qui va s' y coller pour europa, si il y a le budget pour la mission.

 

SLS positioning for ARRM and Europa missions

 

http://www.nasaspaceflight.com/2014/03/sls-positioning-arrm-europa-missions/

 

Space Launch System (SLS) managers are conducting a feasibility study into the use of a 5.4 meter payload fairing, with a view to enabling the use of the HLV for the Asteroid Redirect Robotic Mission (ARRM) spacecraft – set to launch in 2019 – and even a robotic mission to Europa. The effort is part of a multifaceted drive to find missions for the Heavy Lift Launch Vehicle (HLV).

 

 

Z231.jpg

 

pour mémoire

http://www.nasaspaceflight.com/2012/01/sls-capability-europa-lander-capability-enceladus-sample-return/

 

 

 

      Une exploration sincère des possibilités qui s'offrent a la NASA mais douteuse ... Déja qu'au niveau budgétaire c'est le grand flou ... Et que l'Europa/Io Orbiter tel qu'il était prévu avant son annulation de 2011 était estimé a un cout de 5 milliards de $ et probablement tiré depuis une DELTA V (Titan Heavy étant sortie du parc de lanceur dispo depuis 2005 du fait de ses gros dérapages budgétaires incontrolés ...) ou même une Atlas "heavy" (les 2 lanceurs ont la capacité ...)

 

   J'ai quand même des doutes + que sérieux quand a ce nouvel axe de travail sur une mission avec retour d'échantillons qui bien entendu exigerait de ce fait une charge utile bien + lourde (de 4,5t on passerait a au moins 7-8t du jamais fait dans l'exploration lointaine du système solaire ou pour l'instant Cassini tirée en 97 reste la sonde d'explo la + lourde de l'histoire) et volumineuse qui certes est en adéquation avec ce que SLS peut faire depuis une version non-Heavy ... A ce niveau la pas de problème la NASA aura le lanceur adéquat pas de soucis particuliers ...

 

    Mais c'est au niveau budgétaire que j'y crois peu voir pas du tout ... Pour une telle mission avec retour d'échantillons et utilisation d'un lanceur a près de 500 millions de $ le tir (couts estimés par tir de SLS ... Probablement + encore ...) il faudra probablement étendre les couts globaux de la mission de 5 milliards de $ a 7-8 ... A moins qu'ils abandonnent au passage plein de choses prévues a l'origine sur l'Europa Orbiter mais j'y crois peu ...

 

    L'estimation des couts par tellement partir en cahuète que vous verrez ils abandonneront assez rapidement cette idée pour la mettre au congélateur pour un prochain cycle de lancement de sonde vers Jupiter (vers 2030) et revenir vers le projet initial d'Orbiter simple (sans retour d'échantillons, sans atterrisseur sur la surface d'Europa ...) et avec un lanceur a couts beaucoup + modérés ! (moins de 200 millions de $ le tir)

 

     SLS c'est bien, mais c'est un lanceur qui exige des couts de lancements 2,5x + importants que les lanceurs classiques actuels utilisés par la NASA pour la plupart de ses missions d'explo du système solaire (ATLAS V & DELTA Heavy)  ils ne peuvent que renoncer a mon sens : C'est bien trop cher pour de l'exploration du système solaire par rapport aux couts habituels ... Mais il est vrai les couts peuvent être fondu dans le budget général en renonçant a d'autres choses ... Mais ça pourrait ne pas être du gout des communautés scientifiques qui attendent principalement de cette campagne d'exploration des avancées avant tout en planétologie (différentiation précise des lunes joviennes pour affiner des modèles, étude spectrométrique de la surface) si ils renonçaient a une partie des instruments du format orbiter de la mission d'origine

 

     A moins qu'ils nous la jouent comme pour le James Webb space telescope :  On continu malgré l'explosion hallucinante des couts ... Coute que coute ... Mais ça j'en doute

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     A moins qu'ils nous la jouent comme pour le James Webb space telescope :  On continu malgré l'explosion hallucinante des couts ... Coute que coute ... Mais ça j'en doute

 

La gestion du programme James Webb space telescope n’est pas rationnelle. Sa conception était déjà très ambitieuse. Trop peut être quand on voit toutes les technologies à développer.  Maintenant, son cout explose comme c’était prévisible. Tous les autres programmes de la NASA risquent  de subir  une amputation budgétaire pour essayer de sauver le Webb.

Donc ce n’est pas en ce moment que la NASA peut proposer un programme  avec ce genre de tarifs.

Parmi les sacrifices qui sont envisagés, le programme SOFIA :

 

800px-SOFIA_ED10-0182-01_full.jpg

Le télescope est Allemand. Le 747, sa tourelle et les frais d’entretiens  sont à la NASA.  Après 5 ans de travaux, SOFIA sera prête cette année 2014 et fera 100 vols par an pendant 20 ans. Mais la NASA est en train d’envisager de l’arrêter en 2015. Les Allemands sont furieux…

 

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  • 4 weeks later...

La gestion du programme James Webb space telescope n’est pas rationnelle. Sa conception était déjà très ambitieuse. Trop peut être quand on voit toutes les technologies à développer.  Maintenant, son cout explose comme c’était prévisible. Tous les autres programmes de la NASA risquent  de subir  une amputation budgétaire pour essayer de sauver le Webb.

Donc ce n’est pas en ce moment que la NASA peut proposer un programme  avec ce genre de tarifs.

Parmi les sacrifices qui sont envisagés, le programme SOFIA :

 

800px-SOFIA_ED10-0182-01_full.jpg

Le télescope est Allemand. Le 747, sa tourelle et les frais d’entretiens  sont à la NASA.  Après 5 ans de travaux, SOFIA sera prête cette année 2014 et fera 100 vols par an pendant 20 ans. Mais la NASA est en train d’envisager de l’arrêter en 2015. Les Allemands sont furieux…

 

 

 

   Franchement ce programme n'était qu'accessoire, quand on voit aujourd'hui le nombre de téléscope de 8m dans le monde, les 2 projets de supertelescope, les téléscopes en Antarctique, les réseaux de téléscopes d'1m environ en grand nombre ... Les téléscopes spatiaux dont nombreux qui sont même plus en service et dont il va falloir encore des années a décoder des données et les étudier ... Et le JWST qui va arriver dans 3-4 ans ... Sofia était un brin de trop la dedans

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Un scientifique qui fait un plaidoyer pour qu'on privilégie Europe, plutôt que Mars, dans la recherche de vie extra-terrestre au sein de notre système solaire :

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/et-avait-vie-planete-europe-pourquoi-serait-judicieux-miser-tout-autant-lune-jupiter-que-mars-1066566.html

Modifié par Bruno
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Un scientifique qui fait un plaidoyer pour qu'on privilégie Europe, plutôt que Mars, dans la recherche de vie extra-terrestre au sein de notre système solaire :

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/et-avait-vie-planete-europe-pourquoi-serait-judicieux-miser-tout-autant-lune-jupiter-que-mars-1066566.html

 

   Grave erreur que ceci ...

 

 

 Quand on prend conscience de l'ampleur des échanges de matériaux qui se fait dans l'espace entre les planètes Mars et la Terre grace aux impacts qui permettent de soulever de la roche a des vitesses dépassant la vitesse de libération de la planète d'ou ils partent :

 

  On s'apperçoit alors que Mars tout les ans reçoit de la Terre des centaines de tonnes de roches ou la vie y est probablement présente directement, reste après a ces organismes d'origine terrestre de résister aux vents solaires et les grandes éruptions, a la congélation a des t° inférieures a -170°c  (+ froid encore surement mais il faut compter une moyenne avec les faces a 150°c exposées au soleil) au vide spatial (nombre de cellules vivantes ne peuvent franchir ce cap la, mais on s'est vite apperçu par exemple que nombre d'extrêmophiles sont capables de survivre en mode "off" a cela, car faites pour vivre dans le sous sol terrestre avec des milliers de bars sur la tête = potentiellement capable d'affronter le vide tout autant ...) puis encore prendre en compte les probables 95% qui vont se faire cuire pendant la rentrée atmo marsienne a une vitesse d'au moins 10 km/s minimum (bien + que ça en réalité car en orbite solaire des débris prennnent toujours de la vitesse)

 

 

   Et malgré tout cela, c'est probablement chaque année plusieurs tonnes de matières terrestre abritant du vivant soit sur off soit encore en vie qui s'écrase sur Mars

 

   Ne serait ce que ce cadre la et répété depuis 4 milliards d'années et a divers périodes ou certaines ont permis un développement de la vie + propice sur Mars

 

   Il existe forcément de la vie sur Mars pour moi dans ces conditions, juste qu'on a pas encore les bons outils pour la chercher ... Et c'est pas avec les rovers actuels et leurs évolutions prévues qu'on la trouvera il faudrait pour ça une vraie rupture technologique de ce qu'on envoi sur Mars :

 

     Comme par exemple envoyer des systèmes de recherche capable de quadriller la planète en cherchant depuis le ciel via des drones par exemple ... Et capable de déposer un rover labo au sol dès qu'un cas suspect se révèle depuis le ciel !

 

 

    Mars a un grand potentiel de pouvoir toujours abriter la vie, notamment en sous sol mais en sous sol ça se complique pour pouvoir chercher car la il faudrait pouvoir déployer des carotteurs un peu partout sur la planète mais après voir s'il serait possible un jour de se faufiler dans des cavités avec des mini-drones de la taille d'insectes ?

 

 

    Au vu de l'immense défi a pouvoir percer les glaces d'Europe pour aller chercher directement dans son océan sous glaciaire, Mars a une immense marge de manoeuvre en comparaison pour parler de la chance d'y trouver un jour de la vie ET :  Elle reste sensiblement + élevée sur Mars du fait du potentiel d'en retrouver des traces en surface

 

 

   Reste après le problème c'est que Mars en surface c'est 50% de celle de la Terre en comptant les planchers océaniques terrestre ! C'est immense si on y projette d'y faire passer au peigne fin par des drones et rovers ... Ca pourrait prendre des décennies selon les quantités d'engins envoyés ... Voir des siècles si on se contente de campagne basée sur un seul engin posé a la fois ...

 

 

   C'est a la recherche de s'adapter au défi marsien par des budgets et du quantitatif tout en restant qualitatif bien entendu ...

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Ben surtout le prix, la complexité et le timing et totalement différent. Pour aller sur Europe c'est 8 à 10 ans contre 6 mois pour Mars. Ensuite l'environnement et super agressif autour des satellites et enfin vue le temps de communication entre la futur sonde et la terre, il faudra une sonde très très automatisée...

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Ben surtout le prix, la complexité et le timing et totalement différent. Pour aller sur Europe c'est 8 à 10 ans contre 6 mois pour Mars. Ensuite l'environnement et super agressif autour des satellites et enfin vue le temps de communication entre la futur sonde et la terre, il faudra une sonde très très automatisée...

 

 

 

     Le problème de l'automatisation a déja été étudié par la NASA pour la question de la recherche de la vie sur Europa ...

 

  Il en était ressorti le problème fondamental qu'on ne pourrait probablement pas compter sur un support calculateur + IA suffisamment puissant pour prendre des décisions a la place de l'homme reflêtant a perfection la volonté humaine pour prendre les décisions qu'y s'imposent ...

 

 

    Le problème ne vient pas en soit des possibilités techniques, car après tout d'ici par exemple 20 ans, envoyer une sonde spatiale spécialisée dans du traitement DATA pour être l'IA pure & simple d'une autre sonde en orbite d'Europa qui elle mettrait en oeuvre le "drone" qui percerait la glace et irait naviguer "dessous" pour rechercher la vie :

 

    Rien de très difficile en soi ... En termes technique c'est faisable, un tel calculateur pèserait probablement dans les 15 tonnes ... Mais il serait confronté a un problème fondamental d'accès a une source d'énergie suffisante pour faire du DATA a un tel niveau ... Car il consommerait alors probablement 100x + d'energie qu'une sonde spatiale lambda (les récentes j'entends) car on ne demande pas a ses sondes d'avoir une IA surpuissante ... D'ailleurs elles se contentent d'obéir en général et n'ont en IA que des modes de secours éventuels pour ne pas perdre l'engin en liaison mais ça ne va pas + loin :

 

    De la, les sondes spatiales classiques sont des systèmes très adaptés aux maigres conditions d'accès a l'énergie dont on dispose : Quelques centaines de watt solaire ou nucléaire (dans le cas d'un générateur a radio-isotopes) et cela suffit amplement a nos besoins ...

 

 

    Mais dès qu'il est question d'un drone sur Europa tout ce complique, notamment par le besoin d'être capable de prendre des décisions en temps réel et ce très rapidement pour la survie de l'engin ou pire encore pour la survie d'une espèce dont il viendrait de faire la découverte ... (on sait jamais ...)  il faudrait une puissante IA qui suit l'engin ou un suivi humain permanent ... Mais de la Terre le suivi est différé du fait de la grosse demi-heure pour que l'info parvienne sur Terre !

 

    C'était la raison pourquoi en 2003 en présentant son rapport HOPE la NASA avait estimé que la recherche de la vie sur Europa ne pourrait probablement pas de passer d'une mission habitée lourde ... (super lourde même : Environ 1500t mini, 3x l'ISS grosso modo, notamment a cause de la propulsion a envisager et son carburant ...)

 

    Car dans l'absolu si on saurait faire une frégate spatiale de cette masse et la propulser en orbite haute de Jupiter, envoyer une sonde spatiale lourde d'environ 20 ou 30t abritant un supercalculateur et qui se bornerait a faire office de DATA pour la mission en orbite d'Europa + son drone serait possible ...

 

    Mais sur quelle source d'énergie se baserait cette sonde spécialisée dans le DATA pour décider a la place de l'homme ? Car elle sera très énergétivore car devant calculer en permanence et sur de gros débits de données pour prendre des décisions ... On aurait probablement pas les moyens technologiques pour lui assurer cette énergie embarquée que ce soit avec des panneaux solaire spatiaux ou un RTG :  On est bien loin du besoin réel ...

 

     Ou alors il faudrait construire un générateur a isotope avec un circuit vapeur (chose qui n'a jamais été faite pour le spatial) pour décupler sa capacité a produire de l'énergie bien + efficacement qu'avec des thermocouples en germanium comme on sait faire aujourd'hui (les RTG ont un rendement extrêmement faible par rapport a la production de chaleur, mais dans l'absolu c'est pas grave car les sondes qui en sont équipées consomment peu ... Ils sont donc très bien taillés pour) mais ça implique des pièces mécaniques en mouvement constant soumises a l'usure si un générateur a isotope était équipé d'une turbine vapeur ect ... Un tel système ne serait viable en réalité qu'avec une présence humaine pour réparer les pannes ...

 

 

      La vrai raison pourquoi en 2003 la NASA estimait que la recherche de la vie par un drone sous les glaces d'Europa nécessitait une mission habitée lourde tiens principalement sur ce problème la, probablement insoluble ... Il faut pouvoir amener en orbite haute de Jupiter une sonde DATA avec une forte source d'énergie sans commune mesure avec les systèmes actuels qui ne fournissent que quelques centaines de watt rappelons le ! La ou le besoin serait probablement de plusieurs dizaines de Kw pour un tel calculateur pendant les pics de calcul (qui peut être lissé par des accus en bonne quantité, et un générateur de quelques milliers de watt seulement, mais quelques milliers de watt ça représente la surface de panneaux solaires de l'ISS ...)

 

 

    Pour l'instant on a pas les moyens crédibles pour le faire, une mission habitée lourde bien que très chère serait techniquement + faisable ...

 

  Et pendant ce temps, on ne teste jamais rien sur l'ISS pour préparer les besoins futurs et ça c'est encore + frustrant ! (Se servir de l'ISS pour tester des générateurs électriques de forte puissance basés sur du radio-isotope avec des pièces mobiles ect)

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