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[Doctrine] L'US Marine Corps


Serge
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Je vous propose un nouveau fil de discussion pour évoquer l'US Marine Corps à travers sa doctrine.

Celle-ci évolue et doit trouver une réponse à la question : "Comment conduire un assaut amphibie face à des missiles anti-navires toujours plus efficace ?

Demain, je posterai un gros article.

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C'est étrange, je voulais justement poser la même question sur un fil marine, en prenant en compte non pas forcément l'efficacité des missiles anti-navires mais leur prolifération massive, leur portée en augmentation constante, le tout couplée à la détection radar/patmar de plus en plus commune rendant aujourdh'ui une attaque amphibie de masse par surprise quasiment impossible ou suicidaire dans la plupart des pays. 

 

Le principe de l'élimination préalable des menaces (anciennement artillerie/mines donc proche du littoral) est surement toujours valable mais avec un besoin de frappes en profondeur et de contrôle de l'espace aérien en profondeur surement beaucoup plus important compte tenu de l'allonge des missiles.

Modifié par alexandreVBCI
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effectivement ,mais je pense que la doctrine se fera par rapport à un "terrain de jeux" ,l'Asie et le Pacifique .

 

donc face à une menace missile ,qui serait d'origine chinoise ou nord coréenne s'est surtout les capacités de ses adversaires potentiels (et capable de possédé se type d'armement ) qui pourraient aiguillé cette recherche sur la doctrine de l'USMC .

 

 

 

 

 

Sauf qu'il n'y a jamais eu de frappe super massive de missile hypersonique russe.... Car pour en lancer une, c'est de savoir où est l'ennemie et à part tirer sur les AAV7 à coup de SS-N-XX à porter visuel....

 

 

 

je pense que les Marines dans l'optique d'assaut  de derrière la ligne d'horizon a toujours évoluer dans se sens ,prendre en compte la menace qui pourrait aussi se trouvé en mer .

 

crois tu que si demain les US décident de déployaient une force Amphibie d'importance contre les russes ,voir des MEU les Russes  ne seraient pas capable de menacer cette force ?

 

étant donné qu'on ne peut pas surveillé toute une côte , on a quand même des moyens de repéré les zones à risque ...

 

pour contré les Marines en fait ,s'est au large qu'on peu leur faire mal  et pas en essayant de tenir tout une côte ...

 

que peut valoir une force de Marines sur ses navires si on l'attaque derrière l'horizon ?

 

pas grand chose car sa restera une affaire de marin les combats .

 

donc entre espionnage et renseignement ,flotte sous marine ,flotte de surface on peu mettre une pression d'importance bien avant de devoir résisté sur les "plages" (s'est pour imagé ) .

 

effectivement ,une force amphibie est aussi protégé par la Navy ,mais s'est peut-être là que tout peu se joué .

 

choisir de frappé les unités navales de combat ,ou trouvé le moyen de neutralisé les navires amphibies en priorité en prenant le risque d'avoir de la casse .

 

quel serait le plus facile ?

 

si on détruit ou simplement endommageons pas mal de navire amphibie ,terminé l'opération de débarquement .

 

donc on a pas de cas concret en se qui concerne les Russes mais on a bien la problématique durant la guerre des Malouines ,alors que les Brits n'ont pas opté pour l'attaque de front question débarquement .

mais avec les attaques de l'aviation argentine une fois repéré la force Britannique et les pertes de matériels sur des navires de logistique" ,il y a quand même eu une sacré tension côté brits de perdre un ravito nécessaire pour la conduite des combats au sol .

 

là on avait à faire à deux adversaire éloigné de leur pays .

 

même pour les argentins s'était trop loin les falklands de l'Argentine pour pouvoir pesé .avec une flotte de surface faible face à la force navale britannique .

 

mais la force navale britannique une fois prêt des côtes des malouines a pas mal subi l'aviation argentine qui n'était pas une menace à prendre à la légère .résultant une plus grande complication des opérations de soutien logistique au profit des forces terrestres .

 

donc le contexte entre russe et US serait à voir ,mais je vois mal les Russes se retrouvé loin de leur zone d'influence ... et les américains tenté une opération dans cette zone d'influence russe ou se trouve un paquet de force navale russe qui aurait largement le soutien des forces aérienne pour faire face .

 

 

 

 

moi je reste persuadé que les Marines se réorientent vers l'Asie depuis 1991 (tout en prenant en compte les menaces au moyen orient qui ont suivit ,voir la doctrine des 3 blocs du général Krulak )  ... et à mon avis ils l'avaient déjà anticipé bien avant que les politiques américains ne cachent pas leur réorientation de politique étrangère en direction de l'Asie/Pacifique  .

 

pour les Marines ,la zone Asie/Pacifique sa reste un paquet de possibilité de débarquement ,sur des îles ou des pays possédant un tas d'îles ,ou simplement des côtes importante continentale .

 

donc une plus grande capacité de déploiement face à la Chine qui est vu comme la menace future dans cette zone .

 

en attendant les grosses manip amphibie se déroulent dans cette zone ,car fini les énormes grosses manip de débarquement en Norvège depuis 1991 ...

 

tout est axé sur les manips avec la Taïlande ,les Philippines ,l'Australie ,Singapour etc ... 

 

donc le Corps qui a vu son importance grandir avec les opérations amphibie de la WW2 dans le pacifique revient au source .

on verra peut-être des escarmouches légèrement dégénéré mais qui resteront limité .

 

quid des différents entre le Vietnam et la Chine ,se même Vietnam qui apparemment ressert les liens avec les USA .

 

donc les capacités amphibie des Marines pourraient être gêné par une Marine Chinoise ,et donc une menace missile plus conséquente mais gérable au vu des capacités de l'US Navy .

 

il n'en demeure pas moins que cela reste un risque à ne pas négligé .

 

et si il n'y a pas "d'accrochage" ,le pré positionnement terrestre ou navale restera un acte de présence dissuasif pour les américains .

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Marines seek new tech to get ashore Vs. missiles; Reinventing amphib assault

By SYDNEY J. FREEDBERG JR. on April 16, 2014 at 3:12 PM

US-Korean-Marines-land-AAVs-in-Ssong-Yan

US and Korean marines staged amphibious assaults like this in recent wargames, but massed attacks may be a thing of the past.

NATIONAL HARBOR: Cheap grey-market missiles and commercially available radar kits are forcing the Marines to reinvent amphibious warfare for the 21st century. The new Corps concept, Expeditionary Force 21, predicts long-range threats will force the fleet to stay at least 65 nautical miles offshore, a dozen times the distance that existing Marine amphibious vehicles are designed to swim. The ramifications are just beginning to ripple across tactics and technology, starting with a radical overhaul of the Marines’ Amphibious Combat Vehicle program and a new emphasis on high-speed landing craft.

As longer-ranged precision weapons proliferate to potential adversaries around the world, “we’ve moved from the high-water mark to 12 nautical miles [offshore] and now we’re at about 65 nautical miles,” said Assistant Commandant of the Marine Corps, Lt. Gen. John Paxton, when I asked him about EF-21 after his public remarks at last week’s Sea-Air-Space conference.

“That’s the anticipated threat ring in the near- to mid-term,” Paxton told me. (Emphasis mine). “The range is going to continue to go further out.”

In fact, anti-ship cruise missiles can hit ships 165 nautical miles from shore, according to a Marine Corps briefing slide, while China’s still-in-development anti-ship ballistic missile can go at least 300 miles. (No figures yet on China’s prototype hypersonic missile). According to the slide, the 65-mile figure simply reflects the maximum range of the Chinese-made C-802 Silkworm.

Marine-Corps-missile-threat-slide.jpg

A Marine Corps slide showing the modern threats to an amphibious landing force.

The C-802 is widely available — the Lebanese militia Hezbollah used one to cripple an Israeli corvette in 2006 — but it is hardly cutting-edge. Conversely, at closer ranges, even a low-end adversary without anti-ship missiles can get cheap sensors to find the fleet and direct, for example, swarm attacks by high-speed boats or even use artillery, precision-guided mortars, and anti-tank missiles.

Those sensors matter as much as the weapons, and they’re even more widely available, said retired Marine Col. Doug King, director of the Commandant’s ”Ellis Group” of hand-picked thinkers: “You can buy a 25-nautical-mile radar; they’re everywhere.”

I did a Google search and a commercial brochure on just such a radar was my first result: “Now you can see crystal clear targets up to 32 nautical miles away.” The radar weighs less than 17 pounds and I could have it shipped to me tomorrow for $1,999.

So a 65-mile standoff from shore is a general guideline, not a magic number, King said. It’s a safe rule of thumb to follow when “we’ve arrived on scene, we’re not certain of the A2/AD [anti-access/area denial] threat, and we need to put Marines ashore,” he said.

As threats proliferate, King told me, the Marine Corps face a choice:

“If the United States is in trouble or there’s a citizen that is in trouble… are we going to ‘shape’ that environment, [i.e.] basically defeat all the [threat] systems so we can come in close to the two miles or the 12 miles [from shore] that people thought of before, or are we going to respond to the crisis?” King said. Under Expeditionary Force 21, he said, “our goal — and we can do this today — is we can come from a greater distance.”

Expeditionary Force 21 will be updated every year. So how the Marines will keep changing the concept. But listening to Marine leaders like King makes two things clear:

they don’t have any illusions that some magical safe zone lies beyond the 65-mile mark, and

they won’t wait for US air, sea, and cyber power to blast a safe path to the shore.

Indeed, in at least some cases, they see small landing teams — much like the Marine Raiders of World War II — as the cutting edge of the joint force, slipping in by boat or V-22 aircraft to destroy key enemy sensors or anti-ship weapons so the larger force can approach.

“If the Navy’s unable to get closer in because of the threat, we just can’t sit there and wait,” Brig. Gen. William Mullen said at Sea-Air-Space. The challenge is getting Marines through the threat zone alive.

[...]

La suite de l'article:

http://breakingdefense.com/2014/04/marines-seek-new-tech-to-get-ashore-vs-missiles-reinventing-amphib-assault/

Modifié par Serge
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Ma compréhension de la chose :

 

La doctrine US de débarquement qui prévaut aujourd'hui est celle du "au delà de l'horizon". Leurs matériels ont donc été conçus dans cette optique, requérant une grande vitesse pour les engins effectuant les navettes entre les navires-porteurs et la côte. Cela est visible sur les LCAC et les V-22. Les hélicoptères d'appui restant en retrait de ces capacités (pour des appareils aériens).

 

Ce choix a été fait car cela permet d'élargir le champ des possibles en terme de débarquement : non seulement un LCAC peut aller sur plus de côtes qu'une barge classique, mais il permet aussi de se placer au plus proche (absence de menace) ou assez loin (présence de menace). C'est la menace côtière qui détermine la distance à laquelle la force navale positionne ses unités porteuses. Plus la menace sera capable de détecter lion, plus la zone sûre est repoussée vers le large. La doctrine "au delà de l'horizon" signifie "au delà de la capacité de détection et de guidage des armes adverses". Qui va aller en s'allongeant selon la vision US actuelle.

 

Toutefois, portée de missile en signifie pas capacité de destruction. Pour pouvoir espérer atteindre sa cible il faut pouvoir la détecter auparavant. Or, les opérations amphibies se font sous le parapluie de l'aéronavale d'une part, et de la défense anti-aérienne et anti-missile des destroyers et croiseurs Aegis de la flotte. Réussir à avoir un porteur pour un radar sera donc une vraie gageure pour le défenseur, tant que la flotte ne sera pas fixée par une zone de débarquement à protéger à tout prix. Ce sera donc, je pense, une lutte entre deux forces aéronavales cherchant une ouverture dans le dispositif adverse. Conduisant à l'action de débarquement proprement dite si l’ouverture est dans le dispositif du défenseur. Une fois la tête de pont obtenue, tout le système est totalement bouleversé puisque ni 'lassailant (US) ni le défenseur ne pourront avoir de zone sûre tant à terre que dans la bande littorale : les navires de débarquement seront menacés, mais les lanceurs le seront aussi. Ce sera donc un combat bien plus "hard kill" où l'anti-missile et le brouillage prendra, je pense, le dessus sur la manœuvre.

En effet, une fois le débarquement effectué, la tête de pont devra être défendue et les norias associées aux mouvements des troupes et de la logistique. Toutefois, un débarquement peut se faire de façon très brève : je ne trouve plus où je l'avais lu, mais je crois me souvenir qu'une MEU pouvait être mise à terre en environ 12h par la flotte amphibie standard associée (est ce que quelqu'un aurait des éléments factuels là dessus? Du style : distance à la côte pour ce genre de chrono, soutien logistique débarqué durant c temps déterminant l'autonomie de la MEU à terre ou non, nombre de LCAC/barges requis pour ce chrono, etc.. ?)

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En effet, une fois le débarquement effectué, la tête de pont devra être défendue et les norias associées aux mouvements des troupes et de la logistique. Toutefois, un débarquement peut se faire de façon très brève : je ne trouve plus où je l'avais lu, mais je crois me souvenir qu'une MEU pouvait être mise à terre en environ 12h par la flotte amphibie standard associée (est ce que quelqu'un aurait des éléments factuels là dessus? Du style : distance à la côte pour ce genre de chrono, soutien logistique débarqué durant c temps déterminant l'autonomie de la MEU à terre ou non, nombre de LCAC/barges requis pour ce chrono, etc.. ?)

 

Oui chez fas.org il y a tout le détail des cycles de débarquement via LCAC avec la dispo etc.

 

http://www.fas.org/programs/ssp/man/uswpns/navy/landingcraft/lcac.html

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Dans un future proche les opérations de débarquement US seront appuyée par les 155 des DDX.  Et ça changera beaucoup de chose au niveau de la doctrine. Parce que avec 3/4 observateur d'artillerie héliporté sur des points hauts les obus vont vite tomber au bon endroit. 

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Dans un future proche les opérations de débarquement US seront appuyée par les 155 des DDX.  Et ça changera beaucoup de chose au niveau de la doctrine. Parce que avec 3/4 observateur d'artillerie héliporté sur des points hauts les obus vont vite tomber au bon endroit. 

 

Le petit souci des trajectoire balistique, c'est que ca offre une solution de contrebatterie via les radar de trajecto, contre un adversaire sérieux ca risque de finir en salve de missile anti navire assez ajustée.

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  • 4 weeks later...
La doctrine "au delà de l'horizon" signifie "au delà de la capacité de détection et de guidage des armes adverses". Qui va aller en s'allongeant selon la vision US actuelle.

 

Un bémol par rapport à ça mais :

N'importe quelle coque flottante peut porter un radar même courte portée (et je parle bien de n'importe quoi y compris une barque de pecheur en mer)

ET les missiles AshM modernes, du moins russes, ont des capteurs autonomes de ciblage, d'acquisition et peuvent travailler en meutes (cad se transmettre les infos les uns aux autres)

La sphère "au dela de l'horizon" aura beau etre étendue elle a une limite de portée (ne serait ce que par le rayon d'action de V22/helicoptères/appareils d'insertion rapide)

Et il suffit d'une barcasse en bois avec un radar rudimentaire pour couvrir un rayon de 100 mn et donc donner une direction même grossière à une volée de SS-N-26 qui feront l'acquistion target par eux mêmes.

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  • 1 year later...

Marines unveil plan to link high-level strategies with plans to fill warfighting gaps

By: Megan Eckstein

October 5, 2015 2:31 PM 

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An MV-22B Osprey with Marine Operational Test and Evaluation Squadron (VMX) 22 prepares to land during reduced visibility landing aboard Kirtland Air Force Base, Albuquerque, N.M., April 2, 2015. US Marine Corps photo.

MARINE CORPS BASE QUANITCO — The head of Marine Corps combat development rolled out a new plan that links the service’s most recent operating concept to requirements for new systems to fill expected warfighting gaps.

Lt. Gen. Robert Walsh, commanding general of the Marine Corps Combat Development Command (MCCDC) and deputy commandant for combat development and integration, unveiled his new data-driven plan at a Marine Corps Association and Foundation dinner on Oct. 1.

After having spent two years on the Chief of Naval Operations’ staff before coming to his current job, Walsh said he wanted to bring a Navy-like deliberative process to the Marine Corps to connect the requirements, acquisition and budget staffs.

The process begins with the Commandant’s Planning Guidance – new commandant Gen. Robert Neller will largely leave former commandant Gen. Joseph Dunford’s document in tact but may update some sections and will add a “Marine Corps Strategy,” Walsh said.

MCCDC and the Marine Corps Warfighting Lab (MCWL) will conduct a yearly refresh to the service’s operating concept, Expeditionary Force 21, once Neller releases his updated CPG and Marine Corps Strategy.

Once the updated EF21 document is released, Walsh has created a process to link the big-picture concept to specific warfighting needs and solutions derived from data and experimentation.

First, Marines will generate warfighting challenges that apply across the force: how do Marines develop and maintain situational awareness? How can the service push precision fires to lower levels of the Marine Corps? Walsh also mentioned enhanced training, conducting combined arms maneuver, conducting entry operations, and maintaining communications in various space, cyber and electromagnetic environments as other warfighting challenges that he’s discussed so far.

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Lt. Gen. Robert Walsh, commanding general of the Marine Corps Combat Development Command on Aug. 27, 2015. US Navy Photo

MCWL will choose as many as 10 to 20 warfighting challenges to start with in its first year and will assign each challenge a team lead – though Walsh told USNI News after the presentation that he’s still exploring from which community in the Marine Corps he should assign team leads. The team leads will first come up with a problem statement: what capabilities are needed and why, in the context of the current threat, the Marines’ mission sets, available technology, and historical lessons learned. For example, at what level does the Marine Corps need to push precision fires – the company level, the fire team level – and what capabilities are needed to do that?

Team leads will develop a running estimate, which defines where the service is at today compared to what the Commandant’s Planning Guidance, the Marine Corps Strategy and EF21 call for. They will then write a series of learning demands, or questions they should ask to understand how to get to that desired state of operations.

“The innovative part is then trying to pull this all together in an integrated learning and analysis plan,” Walsh said, adding that the Marine Corps has the capability to throw wargames, experiments, seminars, its Training and Education Command and more – many collocated at Marine Corps Base Quantico – at these warfighting challenges.

Walsh suggested that the Marine Corps should do more with fielding interim solutions to help gather data and user feedback, much the way the Navy took a soon-to-be-decommissioned amphibious ship and turned it into an interim afloat forward staging base, and then used that platform to field the first Laser Weapon System.

“We’ve got to push things out there faster, we’ve got to be willing to take them out there, get them out to the fleet, experiment with them, play with them, prototype them, break them, let [Marines] work with it, and if it fails it fails,” he said.

With data in hand from experiments, team leads would report their findings and recommendations to him in quarterly Futures Review meetings, with a few warfighting challenges addressed in each quarterly meeting. Senior leadership would be briefed after those review meetings, and the commandant would be briefed once or twice a year, to ensure the bottom-up solutions to warfighting challenges match up with the top-down Marine Corps Strategy and EF21 concept.

At the end of this lengthy process is what really excites Walsh: a “concepts-based requirements system.”

MCCDC_chart.png
Marine Corps Combat Development Command chart.

MCCDC will have taken the big-picture strategy and turned it into specific plans of action that will include procuring new materiel needed to implement the Marine Corps Strategy and EF21. Requirements for those new systems will be turned over to Brig. Gen. (Sel). Roger Turner, director of the Capabilities Development Directorate at MCCDC, and “what you’re trying to tee up for Roger is a much better start in the capabilities process.”

The CDD will have a clear understanding of what the Marine Corps needs and why, and it will be able to, with data to support it, compare requirements to available money and send “a resource-informed Marine Corps Enterprise Investment Plan” to the budget-planners.

Walsh said that previously the Marine Corps requirements staff could only send a “rack and stack wish list” for budget considerations. While serving as a Navy resource sponsor, his staff had to balance their requirements with available funds before forwarding their recommendations to the budgets, and Walsh said he hopes to bring that same process to the Marine Corps.

Walsh said he was pleased with the new process, which would repeat each year with new warfighting challenges and would allow the service to quickly tackle any new priorities from future commandants, breaking their high-level goals into actionable problems to solve.

He also added that the process relies heavily on the experimentation community, which Neller has said he would like to further support, so “there are some things we’re looking at with the commandant to get more experimentation by reorganizing.”

To complement the Marine Operational Test & Evaluation Squadron (VMX) 22, Walsh said the Marines are seeking an experimental ground combat unit. They have not decided yet, however, if there would be a dedicated experimental battalion like the Army has, or if the battalion that most recently returned from deployment would be looped into planned experiments.

Though the details are still being worked out, Walsh said that in early meetings with Neller “he spent an awful lot of time talking about the importance of innovation and developing combat capabilities.”

Modifié par Serge
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  • 1 month later...
Sur ‎30‎/‎12‎/‎2015 at 01:37 , collectionneur said:

Impressionnant même si je suis d'accord avec les marines . Cela fait bizarre de voir quand même la fiction de ce que l'on a put voir dans pas mal de films de science fiction ou d'anticipation devenir une réalité . Plus silencieux ,plus de capacités d'emport en poids et s'est vrai que le concept pourrait aider l' homme dans le futur ( pas le remplacer évidemment) .

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  • 2 years later...
  • 4 months later...
  • 7 months later...

Une vidéo non officielle tourné par un marine lors d'une manip aux Philippines mais bien fichu qui montre une manœuvre à tir réel pour les personnels de la weapon coy, là il y a de la munition tirée en 12,7 mm et du drill intéressant. 

https://youtu.be/2G1SJF2E0e0

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