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Histoire militaire de la France


Rochambeau
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Vient de paraître : "Mon commandement en Orient", du général Sarrail

Alors que la carrière du général Sarrail dans son ensemble reste assez largement méconnue, ce texte est particulièrement intéressant à plus d’un titre, qu’il s’agisse de la personnalité de son auteur ou des événements qu’il relate.

Sarrail est l’un des rares grands généraux de la Première Guerre mondiale n’ayant bénéficié, en France, d’aucune biographie complète scientifiquement appuyée. Les écrits autour de son action, pourtant, sont relativement nombreux. Détesté par les uns, adoré par les autres, sa personnalité ne laisse pas indifférent et il est sans doute l’un des chefs militaires de la Grande Guerre les plus discutés. Il est décrit comme « entier », « rugueux » ; comme « froid, clair et entier » ; mais aussi comme « fidèle » et « déterminé ». On retrouve dans les portraits dressés de lui l’expression de « fermeté d’âme » et Painlevé parle de sa « simplicité dans la bonne comme dans la mauvaise fortune » (1). Le général Alexandre (2), fidèle de Joffre, le considère comme « remarquablement intelligent et énergique, d’esprit très vif », mais avec « un mélange de brusquerie et de finesse ». Micheler (3) - qui fut son chef d’état-major au 6e CA - lui reconnaît « de vraies qualités mais lui reproche son entourage » (4). Aprés la guerre, ses adversaires gloseront sur « le vaincu de l’Argonne » ou « l’empêtré de Salonique », mais le lieutenant-colonel Meyer le qualifie de « merveilleux tempérament de soldat », qui voit les choses simplement « comme tous les hommes d’action ».

Sa carrière, par ailleurs, diffère substantiellement de celles de ses principaux homologues, camarades ou rivaux. Il ne participe pas aux campagnes coloniales de la fin du XIXe siècle, comme Gallieni (5), Lyautey (6), Gouraud (7) ou Joffre (8 ), et quitte très tôt les garnisons de province pour multiplier les postes en administration centrale et à la charnière politico-militaire, contrairement à Foch (9), qui effectuera un véritable « tour de France » des régiments d’artillerie. Franchement détesté par certains de ses adjoints directs, il sera suivi jusque dans l’échec et les épreuves par quelques uns des officiers de réserve qui servent à son état-major (10). Il est donc particulièrement important de commencer par préciser les principales étapes de sa vie professionnelle.

Source et suite:

http://www.theatrum-belli.com/archive/2012/06/22/vient-de-paraitre-mon-commandement-en-orient-du-general-sarr.html#more

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L’administration de Paris sous la Commune (18 mars – 21 mai 1871)

Introduction

C’est un Paris humilié par la défaite et affamé par le blocus des Prussiens qui se trouve au bord de la révolution en février 1871, alors qu’une Assemblée nationale à majorité monarchiste vient d’être élue pour négocier la paix. La vie dans la capitale est malsaine, car la misère y règne avec une intensité telle que la révolution paraît inévitable. De la mi-février à la mi-mars, les Parisiens endurent les misères et déceptions nées du siège de la capitale. Ils doivent aussi supporter les maladresses d’une Assemblée sourde à leurs revendications, telles la suspension du moratoire des loyers et la suppression de la solde des Gardes nationaux, pour ne nommer que quelques facteurs ayant poussé à la révolution du 18 mars. Enfin, les tentatives de Versailles de reprendre les canons de Montmartre, appartenant à la Garde nationale, viendront mettre le feu aux poudres d’une révolution. De celle-ci émergera une Commune désireuse d’assurer à la population la garantie de l’autonomie municipale et de la République universelle.

C’est dans ce contexte de révolution et d’anarchie que le Comité central de la Garde nationale, seule force encore capable de restaurer l’ordre, se trouve en possession du pouvoir le 18 mars, trois jours après sa formation définitive. Ce conseil civil, seul « gouvernement de fait » placé à la tête d’une force armée de 200,000 hommes, veut cependant rendre légitime le pouvoir et propose de faire des élections en ce sens. Tenues le 26 mars, les élections aboutiront à la formation de la Commune de Paris qui ne fut pas uniquement un gouvernement insurrectionnel, mais davantage une tentative de gouvernement de tendance révolutionnaire à l’intérieur d’un cadre municipal. Ce gouvernement se dit être en dehors des griffes de l’État, sous l’auspice d’une confrontation des pouvoirs où le théorique (décisions, décrets, réflexions…) entra en conflit ouvert avec le pratique (pouvoir de la rue, actions, manœuvres…). Pour ma part, je crois que la Commune représentait le pouvoir du théorique et le Comité central le pouvoir d’ordre pratique.

Cette manière de voir les choses constitue, si l’on veut, un cadre méthodologique permettant de chercher et comprendre si, face aux responsabilités relatives au fonctionnement quotidien des services publics dans le cadre urbain parisien, le Comité central de la Garde nationale a adopté une attitude de gestion ou de surveillance, selon qu’il ait dû se confronter aux représentants de la Délégation (maires, adjoints et députés) ou à ceux de la Commune.

D’abord, le Comité central a dû gérer Paris entre le 18 et le 26 mars 1871. De cette date, la Commune prit la relève. Le problème, et c’est ce qui justifie toute cette problématique, est que l’attitude du Comité central n’est pas claire. Avant les élections du 26 mars, je pense qu’il a « géré » Paris, sauf que l’autonomie des arrondissements était encore assez forte. Sous la Commune, le Comité central a remis ses pouvoirs à cette dernière, mais en gardant toujours un œil sur les affaires, voire à en assurer l’administration. Le cas de l’administration de la Guerre (la défense de Paris) est percutant sur ce point.

Voilà donc pourquoi nous pouvons parler d’une « dualité des pouvoirs ». Au niveau du pouvoir politique, je pense que la Commune de Paris est génératrice d’un espace urbain se divisant en deux branches. Premièrement, que ce soit de manière directe ou non, il existait sous la Commune un type d’espace que nous pouvons qualifier de la rue. Cet espace met surtout en scène le Comité central dans l’application concrète du pouvoir. En d’autres termes, la gérance des décisions prises en haut relève de l’immédiat, du concret, de la prise de contact directe avec la rue. C’est tout le contraire du second type d’espace urbain que j’ai identifié. Cet espace, représenté dans un premier temps par la Délégation et ensuite par la Commune, est théorique et argumentaire. Il met l’accent sur la société civile, car il constitue un ensemble qui étudie les décisions au sens théorique sans se soucier nécessairement des conséquences dans la rue. Cet espace politique parisien est indirect, médiatisé et, on s’en doute, en conflit ouvert avec le premier type d’espace ayant pour acteur principal le Comité central.

Cette catégorisation en deux volets de l’espace urbain parisien n’est pas étanche, car le théorique et le pratique s’entrecoupent selon les circonstances, mais le portrait global demeure, soit que le Comité central travaille sur le terrain et la Commune dans les « décrets », à l’Hôtel de Ville. Notre approche pour une histoire politique de la ville est soutenue par une série de sources tels les Procès-verbaux et le Journal officiel de la Commune qui, bien que se contredisant entre elles quelques fois et ne rapportant pas fidèlement les décisions et gestes commis, n’en demeurent pas moins une mine d’or d’informations relatives à l’attitude du Comité central au cours des 73 jours que dura la Commune.

Source et suite:

http://carlpepin.com/2011/01/08/l%E2%80%99administration-de-paris-sous-la-commune-18-mars-21-mai-1871-premiere-partie/

http://carlpepin.com/2011/01/08/l%E2%80%99administration-de-paris-sous-la-commune-18-mars-21-mai-1871-seconde-partie/

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Un personnage anti- ou contre-révolutionnaire Georges Cadoudal (Commandant des Vendéens) est quelqu'un d'interpellant par son intransigeance et fidélité à la royauté

Je suis surpris comment il a pu réussir à embrigader des paysans brimés par la noblesse et le clergé à s'opposer aux républicains.

Par ailleurs, il y a une certaine trahison en demandant à l'ennemi héréditaire de la France (Angleterre) de l'aider contre les républicains.

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...

Les expéditions d'Irlande (1796-1798) Première République

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=eiUxPP6HJ9k&feature=g-like


Anatomie d'un échec : les expéditions du Directoire en Irlande. Plateformes sur France Culture avec Bernard Gainot (historien) et Laurent Henninger (chargé d'études à l'IRSEM).

« Il faudra voir comment l'Angleterre supportera un débarquement de deux cent mille hommes sur ses côtes »
(général Lazare Carnot alias "l'organisateur de la victoire", co-directeur du Directoire 1795-1797)

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  • 2 weeks later...

Napoléon & la campagne de Saxe (1813) Premier Empire

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=k1FHpw9txmY&feature=g-like


Napoléon et l'armistice de Pleiswitz (1813). En colloque sur Canal Académie de Laetitia de Witt avec Thierry Lentz (historien). 12.11.2008

A l'occasion du 90e anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, le musée de l'Armée a organisé, en partenariat avec l'Université permanente de la ville de Paris, un cycle de conférences autour des suspensions d'armes ou armistices les plus importants de l'histoire moderne ou contemporaine de la France.

Thierry Lentz choisit d'aborder un armistice peu connu et pourtant fatal à Napoléon, l'armistice de Pleiswitz signé en 1813.


Napoléon & la campagne de France (1814) Premier Empire

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=rFGJ7bs69xc&feature=g-all-u


1814 : les cosaques entrent dans Paris. 2000 ans d'histoire sur France Inter de Patrice Gélinet avec Thierry Lentz (historien). 30.06.2004

« Sire, les cosaques viennent d'entrer dans Paris. Les parisiens sont prêts à toutes les lâchetés pour protéger leur ville. Ils ont même applaudi la décision des puissances alliées exigeant votre abdication. »
(Le marquis de Caulaincourt à Napoléon, in "Napoléon" 4e épisode du téléfilm de 2002)

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  • 2 weeks later...

Histoire des services secrets français de 1940-2009


Après la Capitulation de 1940, avec l’appui des Britanniques, les Français libres vont construire de toutes pièces de « vrais » services spéciaux.
Leurs exploits en France occupée sont légion : renseignement, sabotages, missions homicide, désinformation.
Jamais depuis cette époque, le service Action ne s’est trouvé autant en première ligne, ni aussi peu regardant sur les moyens utilisés, notamment en Afrique.
Cet épisode s’achève sur l’affaire Ben Barka et ses conséquences : le démantèlement des services secrets imposé par le général de Gaulle.

Riche en révélations, Histoire des services secrets français propose une plongée exceptionnelle au cœur de l’espionnage hexagonal et des liens qu’il entretient avec le pouvoir. Soixante-dix ans de renseignement retracés au travers de nombreux témoignages et d’archives souvent inédites.


1-L'heures des combats (1940-1960)
http://www.tagtele.com/videos/voir/69386/

2-Les années chaudes de la Guerre Froide (1961-1981)
http://www.tagtele.com/videos/voir/69385/1/

3-Le grand malentendu (1981-1989)
http://www.tagtele.com/videos/voir/69384/1/

4-Nouvelles guerres d'un monde nouveau (1989-2009)
http://www.tagtele.com/videos/voir/69383/1/
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  • 3 weeks later...

La guerre de Trente Ans (1618-1648) Royaume de France

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=tHE2ay-woyQ&feature=g-all-u


1648 : Westphalie ou la création de l'Europe moderne. Un jour dans l'histoire sur Canal Académie de Christophe Dickès avec Arnaud Blin (historien). 28.09.2006

Le 24 octobre 1648, les traités de Münster et d'Osnabrück mettent fin à la fameuse Guerre de Trente ans, conflit autant religieux que politique. Longuement préparée, cette paix dite de Westphalie inaugure une nouvelle ère, celle de l'équilibre des puissances ; elle voit aussi l'émergence des Etats Nations et du principe de souveraineté nationale. Cette paix a ses acteurs et ses génies : Hugo Grotius, Richelieu, Mazarin qui auront eux-mêmes à travers les siècles des élèves tels que Talleyrand, Metternich ou encore Castlereagh...

C'est dire que la Paix de Westphalie ne peut être pensée uniquement dans son époque, mais doit au contraire nous inciter à réfléchir sur le temps long car il existe bel et bien un système westphalien qui perdure à travers les âges et dont des hommes d'Etat se sont réclamés tout au long du XXe siècle, du Général de Gaulle à Henry Kissinger.

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  • 4 weeks later...

Beyrouth, 23 octobre 1983 : Souvenons-nous des paras du Drakkar

Le 23 octobre 1983, 6h30 du matin : un double attentat frappe la Force multinationale de sécurité à Beyrouth. En quelques secondes, 241 marines américains et 58 parachutistes français sont tués. Le poste Drakkar, occupés par les paras du 1er RCP, vient de subir  la frappe la plus terrible contre l'armée française depuis les affrontements de la décolonisation.

Bruno Racouchot était alors officier au 6e RPIMa. Il nous a aimablement autorisé à reproduire le texte d'hommage en annexe, initialement paru dans le cadre du très confidentiel "Club des chefs de section paras au feu". Qu'il en soit ici remercié.

23 octobre 1983, Beyrouth, 6h30 du matin, Drakkar est rayé de la carte

Le 23 octobre 1983, les parachutistes français présents à Beyrouth dans le cadre de la Force Multinationale de Sécurité, étaient victimes d'un attentat. 58 d'entre eux devaient trouver la mort dans l'explosion du poste "Drakkar". Le texte d'hommage qui suit a été publié dans le cadre du Club des chefs de section paras au feu, qui compte quelques anciens de cette mission sanglante, depuis le Général François Cann, alors à la tête de la force française, et le Général Paul Urwald, qui commandait alors le 6e RIP, jusqu'au benjamin du Club, Bruno Racouchot, officier-adjoint d'une des quatre compagnies déployées à Beyrouth-Ouest. Plus particulièrement en charge de la section de protection du PC du 6e RIP, Bruno Racouchot décrit la configuration extrêmement délicate et sanglante dans laquelle furent alors plongés les parachutistes français.

Source et suite:

http://www.theatrum-belli.com/archive/2011/10/20/beyrouth-23-octobre-1983-souvenons-nous-des-paras-du-drakkar.html#more

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  • 2 weeks later...

Waterlot le soldat fusillé et miraculé de Corfélix

Qui est François Waterlot?  Un réserviste du 327e régiment d’infanterie, ouvrier d’entretien dans une mine du Pas-de-Calais avant guerre qui, le 7 septembre 1914, est fusillé pour l’exemple avec six de ses camarades sur l’ordre du général Boutegourd. Il évite le tir fatal, feint d’être mort, ne reçoit pas le coup de grâce, retrouve son régiment, se bat et meurt en soldat sur le front le 10 juin 1915.

http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2012/10/28/waterlot-le-soldat-fusille-et-miracule-de-corfelix/

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  • 4 weeks later...

On en a parlé il y déjà longtemps dans le forum des problèmes qui entoure les cours d'histoire aux collèges et Lycées, ainsi que les manuels d'histoire. Alors là je poste une vidéo de l'émission "Historiquement Show" qui parle de cette question, celle-ci est présenté par Michel Field. Pour ce débat les invités sont Dimitri Casali, Stephane Courtois, Sylvain Boulouque et François Xavier Bellamy ou ils disent beaucoup de mot grossier comme fierté, identité nationale, roman national, honneur etc... (attention, cela peut choquer les plus fragile d'entre nous  :P )

http://www.histoire.fr/histoire/emissions/historiquement-show/0,,7678869-VU5WX0lEIDQ5Ng==,00-historiquement-show-111-enseignement-de-l-histoire-a-l-ecole-.html

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  • 2 months later...

Petite chaîne youtube sur l'histoire militaire française

https://www.youtube.com/user/LeRetourduCajun

il avait fait une superbe vidéo sur Dunkerque Le retour du Cajun ,il en a fait une en Français mais aussi une en Anglais histoire de remettre les pendules à l'heure  =)
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  • 1 month later...

Actuellement sur Pluzz

OFLAG 17A, TOURNAGE CLANDESTIN DERRIÈRE LES BARBELÉS

Au péril de leur vie, des officiers français, internés dans un camp de prisonniers, ont filmé leur quotidien. Ce documentaire revient sur les conditions du tournage, ainsi que sur la vie dans un Oflag pendant la Seconde Guerre mondiale.

Source:

http://pluzz.francetv.fr/videos/la_case_du_siecle_f5_,79649797.html

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  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

Après des échanges interressants sur les débuts de l'armée française, que j'ai eu avec tancrède, voici quelques lectures interressantes sur le sujet:

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1976_num_31_6_293779_t1_1164_0000_000

Topo général sur la lente gestation de l'armée regulières française ou presque tout est à inventer: recrutements, soldes régulières, logements, discipline, organisation générale...

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1842_num_3_1_451648

Autre manuel ou est décrit la naissance de bande de routiers du XII°s qui, de petits groupes de vagabonds armés, deviennent des hordes de pillards et massacreur, numériquement importantes, et dont se servent les nobles, comme arme de terreurs, sur le pays de leurs ennemis.

Certains nobles, à la longueur des conflits, s'attachent leur service plus ou moins durablement, et incorporent à leur armée, certaines de ces bandes de routiers, devenue plus ou moins des "professionnels" de guerre.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1842_num_3_1_451653

Içi est décrit l'histoire, l'oganisation et "recrutement" des "grandes compagnies", issus des bandes de routiers, jusqu'à leur rattachement, pour les meilleurs (ou les "moins pire") au service réguliers du roi, mi XV°s.

http://www.cosmovisions.com/ChronoCriminaliteMA02.htm

lien plus généraliste sur "les grandes compagnie" que je remet içi.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1902_num_63_1_461426_t1_0390_0000_3

Dans cet historique des "francs-archers", ont peut voir, içi, les tentatives royale de disposer, à la même époque (mi XV°s) d'une armée "réguliere", non pas issue des bandes de "mercenaires"  comme les "grandes companies" mais de "volontaires" prélevé sur le pays (autant que possible).

@ Gibbs qui voulait + des infos sur les bandes de picards

http://www.musee-infanterie.com/vitrine/44-vitrine-n-2--periode-d-avant-1480

Les Bandes de Picardie. Louis XI.

LA FIN DU MOYEN-AGE.

Dans le temps passé, les chercheurs ne trouvent guère cas de l’infanterie de France.

On appela successivement les formations, « brigands », « francs-archers », « soudoyers », « pillards »,  « rustres », « laquais », « piétons », « aventuriers de guerre ».

Or, depuis tous ces noms se sont convertis en ce beau nom de « SOLDAT ».

A l’époque féodale, l’infanterie n’a qu’un rôle modeste.

A la fin du Moyen-Age, les victoires remportées par les « piquiers » et « hallebardiers suisses » sur la cavalerie cuirassée amènent la règne de l’infanterie.

En France, Louis XI crée en 1449, la première unité permanente et soldée de fantassins. Ce furent les "bandes de Picardie".

Par la suite, d'autres bandes furent créées, telles les bandes de " Piémont ", les bandes de" Navarre " et les bandes de " Champagne ".

Avec " Picardie ", elles forment un ensemble appelé " les quatre Vieux " qui est  la matrice de notre infanterie.

L’ARMEE des XVème - XVIème SIECLE.

Crées par ordonnance de 1448 à 1451, les unités de gens de pied représentent la contribution de la population non-noble à l’effort de guerre et elles ne comportent ni troupes permanentes ni levées en masse.

Dans chaque paroisse, par groupe de cinquante, il y a un archer ou un arbalétrier toujours prêt à marcher. En principe on le choisit parmi les mieux entraînés au tir. Il perçoit quatre livres par mois et il se voit  exempté de  la  taille, de la taxe des gens d’armes, du service de garde et de guet. On l’appelle en conséquence « franc-archer ».

Malheureusement ces isolés n’ont aucune notion de discipline, ignorent tout de l’effort en commun, et se trouvent un beau matin avec leurs homologues pour aller guerroyer loin de leurs familles.

La reconquête de la Normandie entre 1449 et 1451, fait apparaître à Louis XI la nécessité d’un encadrement pour ces troupes. Il décide de leur attribuer des capitaines permanents exerçant leur commandement sur une circonscription territoriale déterminée.

Cependant déçu de leur comportement en 1466, durant la guerre du Bien Public, Louis XI les réorganise dés 1469. Pour cela il double leurs effectifs, et introduit des vougiers, lanciersou piquiersà côté des archerset arbalétriers. Surtout il les organise de façon rationnelle.

A cet effet il crée quatre grandes circonscriptions territoriales commandées chacune par un capitaine général placé à la tête de 4 000 francs-archers constituant huit bandes ou compagnies de 500 hommes. La première de ces bandes placées sous les ordres du capitaine général se distingue par un fanion blanc. Les autres sont confiées à sept capitaines particuliers qui donnent à leur bande un fanion à leur couleur.

Mais rien y fait ; le système n’est pas viable en raison même de la dispersion des personnels, des abus des capitaines qui extorquent de l’argent aux populations aussi bien qu’à leurs subordonnés.

 

Une série d’échecs, notamment  le 7 août 1479 devant les piques des Flamands sachant se former en carré depuis le XIII° siècle donne le prétexte au souverain pour aménager l’institution et organiser une infanterie sur des bases plus stables.

Il casse d’abord les mauvaises bandes tandis qu’il entreprend la réalisation du matériel nécessaire à la mise sur pied d’unités nouvelles.

NAISSANCE DE L'INFANTERIE FRANCAISE.

 

Le 11 octobre 1480, il remplace les francs-archers par des hommes de pied (14 000) recrutés en Normandie, Anjou, Touraine, Picardie, Boulonnais et Gascogne qu’il complète avec des contingents étrangers. On y trouve les meilleurs archers des unités dissoutes avec des aventuriers de toute provenance qui reçoivent l’armement récemment fabriqué, en particulier des piques à manche de frêne, longues de 6 mètres et munies d’un fer plat et pointu.

 

Louis XI s’inspire de l’organisation de l’infanterie Suisse, la meilleure du moment. Les unités ainsi convoquées provenant essentiellement d’un nombre limité de provinces, offrent une certaine homogénéité régionale et l’entraînement en commun poursuivi en permanence leur donnera un esprit de corps que les francs-archers ne soupçonnaient même pas.

D’autre part, 6 000 montagnards helvètes que le roi a obtenu des cantons suisses vont initier les Français à leurs méthodes de combat.

On constitue des bandes de 800 piquiers et 200 arbalétriers. Celles-ci apprennent à se former en bataillons hérissés de piques et, pour cette raison appelés hérissons.

En 1481, le roi renvoie les Suisses. Deux ans plus tard, les nouvelles bandes vont occupées les garnisons de Picardie et d’Artois, face à la menace autrichienne sur la frontière nord. Ce qui leur vaut le nom de bandes de Picardie  que tous les fantassins doivent connaître car elles donneront naissance au 1° régiment de l’arme, de celui qu’on a qualifié de « plus vieux régiment de la chrétienté ».

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0003-391x_1964_num_71_2_2220

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1933_num_12_1_6838

Voici la vie quotidienne, recrutement, difficultées... plus détaillée des bandes d'artillerie royale françaises avant la campagne d'Italie et d'autre écrits d'une bande similaire, chez nos voisins belges de liège, vers le début/mi-XVI°s.

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Après des échanges interressants sur les débuts de l'armée française, que j'ai eu avec tancrède, voici quelques lectures interressantes sur le sujet:

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1976_num_31_6_293779_t1_1164_0000_000

Topo général sur la lente gestation de l'armée regulières française ou presque tout est à inventer: recrutements, soldes régulières, logements, discipline, organisation générale...

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1842_num_3_1_451648

Autre manuel ou est décrit la naissance de bande de routiers du XII°s qui, de petits groupes de vagabonds armés, deviennent des hordes de pillards et massacreur, numériquement importantes, et dont se servent les nobles, comme arme de terreurs, sur le pays de leurs ennemis.

Certains nobles, à la longueur des conflits, s'attachent leur service plus ou moins durablement, et incorporent à leur armée, certaines de ces bandes de routiers, devenue plus ou moins des "professionnels" de guerre.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1842_num_3_1_451653

Içi est décrit l'histoire, l'oganisation et "recrutement" des "grandes compagnies", issus des bandes de routiers, jusqu'à leur rattachement, pour les meilleurs (ou les "moins pire") au service réguliers du roi, mi XV°s.

http://www.cosmovisions.com/ChronoCriminaliteMA02.htm

lien plus généraliste sur "les grandes compagnie" que je remet içi.

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1902_num_63_1_461426_t1_0390_0000_3

Dans cet historique des "francs-archers", ont peut voir, içi, les tentatives royale de disposer, à la même époque (mi XV°s) d'une armée "réguliere", non pas issue des bandes de "mercenaires"  comme les "grandes companies" mais de "volontaires" prélevé sur le pays (autant que possible).

@ Gibbs qui voulait + des infos sur les bandes de picards

http://www.musee-infanterie.com/vitrine/44-vitrine-n-2--periode-d-avant-1480

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0003-391x_1964_num_71_2_2220

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1933_num_12_1_6838

Voici la vie quotidienne, recrutement, difficultées... plus détaillée des bandes d'artillerie royale françaises avant la campagne d'Italie et d'autre écrits d'une bande similaire, chez nos voisins belges de liège, vers le début/mi-XVI°s.

merci pour les infos  ;)

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