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US Air Force


Philippe Top-Force
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Messages recommandés

il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

C'est la longueur du missile qui empêche le Rafale de l'embarquer, pas sa masse.

Il n'y a qu'à la jouer à l'anglaise. Il suffit de le mettre sur l'extrados ... Comment ? Le Rafale n'a pas l'option "barres de toit" ??

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Avions de combat, un changement de paradigme au sein de l’USAF ?

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2021/01/27/avions-de-combat-un-changement-de-paradigme-au-sein-de-l-us-870468.html

"Vous le savez certainement, le concept actuel de l’US Air Force est basé sur l’emploi d’avions furtifs tels que le F-22 et le F-35 posent de sérieux problèmes. D’une part, le F-22 n’est plus produit et de fait, il en faudrait davantage. De l’autre le F-35 apporte effectivement une réponse en matière de supériorité grâce à la guerre en réseau, mais son prix et ses maladies de jeunesse péjorent l’arrivée en ligne en temps et en nombre. L’analyse montre que l’USAF manque d’aéronefs et ne peut réagir face à la multiplication des menaces engendrées l’arrivée presque simultanée de nouveaux avions chinois par exemple."

...

"Ce nouveau « Concept de mixité » F-22, F15EX, F-35, F-16 confirme un changement de paradigme, qui renie tout simplement les 30 dernières années de gestion des programmes au sein de l’US Air Force. Les réflexions qui en découlent vont encore plus loin avec la transformation du programme NGAD (Next Generation Air Dominance) en une initiative similaire à ce que fût la série « Century Series » en terme de création rapide d’avions."

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J'imagine que c'est une menace pour LM, mais le problème c'est que la FAL F16V est occupée par les commandes exports jusqu'en 2025, donc c'est pas super crédible ... En plus LM fabrique ~140 F35 par an (je sais pas si c'est sur les trois chaines Italie / Texas / Japon ou uniquement a Fort Worth), contre ~ 48 F16V par an (sans compter le backlog, modulo l'activité de la chaine https://gsabusiness.com/news/aerospace/78575/), ils sont un peu coincés.

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Il y a 2 heures, B52 a dit :

"Vous le savez certainement, le concept actuel de l’US Air Force est basé sur l’emploi d’avions furtifs tels que le F-22 et le F-35 posent de sérieux problèmes. D’une part, le F-22 n’est plus produit et de fait, il en faudrait davantage. De l’autre le F-35 apporte effectivement une réponse en matière de supériorité grâce à la guerre en réseau, mais son prix et ses maladies de jeunesse péjorent l’arrivée en ligne en temps et en nombre. L’analyse montre que l’USAF manque d’aéronefs et ne peut réagir face à la multiplication des menaces engendrées l’arrivée presque simultanée de nouveaux avions chinois par exemple."


C’est quand même étonnant que ce constat soit fait aussi tardivement et que la prise de conscience au sein du Pentagone et de l’USAF entre autres air été aussi longue.
 

Parce que dès le départ, en se basant uniquement sur les coûts prohibitifs d’entretien des F-22 et ses contraintes d’exploitation largement connues à l’époque, tout comme l’expérience du F-117, il était plutôt aisé de comprendre qu’une armée de l’air s’appuyant exclusivement sur ce type d’appareil allait forcément se heurter a minima* à un mur budgétaire et des taux de disponibilité contraignants. Bref, un trou capacitaire net à terme, quelques soient les capacités opérationnelles réelles de l’appareil.
 

Alors certes, l’idée de faire payer un part du développement par les alliés permettait de limiter cette charge pour les USA (sur le papier), mais en aucun cas de contenir les coûts de MCO.

 

 

*a minima, parce qu’aucun état ni constructeur ne se lance dans la fabrication d’un appareil en considérant qu’il galèrera 25 ans à le mettre au point et le rendre opérationnel. Il peut y avoir un peu de provision pour risque, mais pas d’anticipation d’une telle catastrophe industrielle.

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Oui mais chaque avion porte de nouvelles promesses de simplicité et de baisse des coûts associés.

Le système ALIS était censé faciliter la MCO. Et la peau du F35 est censé être bien plus facile à entretenir que celle du F22.

 

Modifié par clem200
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il y a 1 minute, clem200 a dit :

Et la peau du F35 est censé être bien plus facile à entretenir que celle du F22.

D'après les derniers rapports - si l'on s'en tient à ce qui touche à la qualité structurellement furtive - ce serait surtout la verrière, subissant un décollement des couches extérieures, qui expliquerait notamment une mauvaise disponibilité du F-35.

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il y a 10 minutes, Skw a dit :

D'après les derniers rapports - si l'on s'en tient à ce qui touche à la qualité structurellement furtive - ce serait surtout la verrière, subissant un décollement des couches extérieures, qui expliquerait notamment une mauvaise disponibilité du F-35.

Ils pourraient la sous traiter en France.

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il y a 6 minutes, Bechar06 a dit :

Après "F-16: le RETOUR"  ... https://www.scramble.nl/military-news/starfighter-returns-to-the-skies

Starfighters Aerospace announced with pride that their Lockheed TF-104G, registration N991SF (construction number 5209) has flown again.

After months of preparations, it made its first flight from their homebase, Kennedy Space Centre (FL) on 27 January 2021.

N991SF is a former Aeronautica Militare (AMI, Italian Air Force) machine, which in those days carried serial MM54258. The two-seater Starfighter received a new black paint scheme and large “KANON” titles on the vertical stabilizer. These titles refer to a Loading Equipment firm with the same name, one of the sponsors of Starfighters Aerospace.

Overview of Starfighters owned by Starfighters Aerospace (RLB Aviation Inc.)   .... pour les curieux, 8 apparemment ! 


À poster sur le fil idoine. Histoire de ne pas repartir à nouveau sur un HS F-104...

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Analyse sur documentation ouverte de l'USAF 2020. Must read.

Enorme choix capacitaire sur au moins deux segments les chasseurs et les ravitailleurs.

https://csis-website-prod.s3.amazonaws.com/s3fs-public/publication/201203_Cancian_FY2021_AirForce.pdf

L'armée de l'air a stabilisé sa structure de forces à environ 5 500 avions, après une forte baisse de 2002 à 2009. L'Armée de l'air a maintenu ses stocks en laissant l'âge moyen des avions augmenter (jusqu'à 29,2 ans).5 Cela s'est produit parce que l'Armée de l'air a pris un congé d'approvisionnement à la fin des années 1990 et, pour ses nombreux avions de chasse/d'attaque, a prévu de passer directement à une flotte de force de cinquième génération. Ce plan s'est effondré au début des années 2000 lorsque l'achat de F-22 a été réduit à 187 appareils, et que le programme F-35 a été retardé de nombreuses années en raison de problèmes de développement.

Ainsi, Stephen Kosiak, commentateur budgétaire de longue date, a affirmé que ces tendances [réduction des stocks et vieillissement des flottes] sont le résultat de choix délibérés : "Les tendances historiques de la structure des forces et des plans de modernisation de l'armée américaine sont en grande partie le résultat de choix politiques et programmatiques faits par le ministère de la défense et les responsables des services. Contrairement à une idée largement répandue, la taille et la forme des forces actuelles ne sont pas simplement le résultat de pressions budgétaires ou autres échappant au contrôle du ministère de la défense "64.  Alan Vick, Paul Dreyer, et John Speed Myers, Is the Air Force Flying Force Enough ? Assessing Capacity Demands in for Alternative Futures (Santa Monica, CA : RAND Corporation, 2018), https://www.rand.org/pubs/research_reports/RR2500.html.5. Chiffres mesurés par le Total Active Inventory (TAI), c'est-à-dire les avions affectés aux forces opérationnelles, ainsi qu'aux essais et à la maintenance. Il comprend les avions primaires, les avions de réserve et les avions de réserve d'attrition.6 Steven M. Kosiak, Is the US Military Getting Smaller and Older ?

Et dans quelle mesure devrions-nous nous en soucier ? (Washington, DC : Center for a New American Strategy, juin 2017), https://s3.amazonaws.com/files.cnas.org/documents/CNASReport-SmallerOlderMilitary-Final.pdf.
Mark F. Cancian | 5La bonne nouvelle est que le vieillissement général de la flotte a presque cessé avec l'entrée en service de nouveaux avions. La mauvaise nouvelle est que le coût d'acquisition du seul maintien du stock actuel va dépasser de loin les niveaux historiques du budget d'acquisition d'avions jusqu'aux années 2030.

(..)

Certaines flottes sont en relativement bon état : la flotte de transport (21 ans, en moyenne) en raison de l'acquisition de C-17 et de C-130, la flotte d'opérations spéciales (12 ans) en raison de sa haute priorité, et les UAV/RPV (6 ans) en raison d'importants achats en temps de guerre. Les autres flottes sont vieilles : chasseurs/attaque (29 ans), bombardier (42 ans), ravitailleur (49 ans), hélicoptère (32 ans) et instructeurs (32 ans).8 Toutes les flottes plus anciennes (à l'exception de certains avions spécialisés) ont mis en place des programmes de modernisation, mais ces programmes ont été retardés, sont coûteux et leur mise en œuvre complète pourrait prendre des années.malheureusement, le niveau d'acquisition pour l'année fiscale 2021 est bien trop faible pour maintenir le stock actuel de l'armée de l'air. En 2021, l'armée de l'air se propose d'acquérir 106 avions.

En fin de compte, pour maintenir son niveau actuel, l'armée de l'air devra acheter beaucoup plus d'appareils ou des appareils moins chers. Sinon, l'Armée de l'air devra réduire considérablement son stock d'avions et diminuer fortement la structure de ses forces.

L'armée de l'air a deux raisons de réduire son stock d'avions et la structure des forces associées.  La première, comme décrit ci-dessus, est son incapacité à maintenir la structure avec le nombre d'avions qu'elle a pu acquérir récemment et dans un avenir prévisible. La seconde est son désir de faire une grande variété d'investissements (coûteux) dans des systèmes avancés, des avions, des armes, des capteurs et des réseaux qui seraient adaptés à un conflit avec une grande puissance. 8.  Numéros d'âge de la flotte en vigueur au 30 septembre 2019, tirés de l'Air Force Association, "Air Force and Space Force Almanac 2020", Air Force Magazine 103, n° 6 (juin 2020), 63, https://www.airforcemag.com/issue/2020-06/.Table 3. Acquisition d'avions de l'armée de l'air au cours de l'exercice 2021F-35A48MC-130J4HH - 60W19KC - 46A15F - 15EX12MH-1398Tota l106
Mark F. Cancian | 7Général Charles Q. Brown, le nouveau chef d'état-major de l'armée de l'air, l'a exprimé dans sa première communication au personnel de l'armée de l'air : "Nos aviateurs ont besoin que nous intégrions et accélérions les changements nécessaires pour explorer de nouveaux concepts opérationnels et apporter plus rapidement les capacités qui les aideront dans les futurs combats." Ainsi, il parle de "hiérarchisation impitoyable", impliquant l'élimination de nombreux systèmes anciens.9 Les documents budgétaires de l'Armée de l'air laissent présager une importante réduction de la structure des forces à l'avenir : "L'Armée de l'air prévoit une réduction de la capacité des forces héritées afin de commencer à investir des effectifs supplémentaires dans les capacités pour les conflits de haute intensité de demain contre des concurrents proches".

Un récent rapport du CSIS a présenté les économies que l'armée de l'air pourrait réaliser en retirant certaines flottes d'avions. Les flottes les plus susceptibles d'être retirées sont le ravitailleur KC-10, les bombardiers B-1 et B-2, l'avion d'appui aérien rapproché A-10, l'avion de surveillance E-8C, l'avion espion U-2 et l'avion d'alerte et de contrôle aéroporté E-3. Selon le rapport, les économies les plus importantes sont réalisées lorsque des flottes entières sont éliminées, ce qui permet de supprimer les coûts fixes d'une infrastructure de formation et de maintenance, mais le rapport note également que de tels retraits laisseraient des lacunes dans les capacités de l'armée de l'air. Le retrait des bombardiers B-2, par exemple, laisserait les États-Unis sans bombardier furtif et pénétrant jusqu'à ce que le B-21 soit mis en service en force.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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La force de bombardementLa force de bombardement se compose de B-52, B-1 et B-2. Le plan à long terme prévoit que le B-21 Raider remplacera les B-1 et B-2. Les B-52 resteront en service au moins jusque dans les années 2040 et peut-être au-delà. Le dernier pilote de B-52 n'est probablement pas encore né.


Puisqu'aucun nouvel avion n'est produit, la force de bombardement continue de vieillir (actuellement 43 ans en moyenne), bien que divers programmes de mise à niveau permettent de maintenir les avions en vol et de les rendre opérationnels, par exemple, de nouveaux moteurs pour les B-52 et un nouveau système défensif pour les B-2. Le programme B-21 Raider continue à se développer et les demandes budgétaires semblent se stabiliser : 2,9 milliards de dollars pour l'année fiscale 2020 et 2,8 milliards de dollars pour l'année fiscale 2021, et ce jusqu'à l'année fiscale 2025. Le B-21 ayant une date de mise en service au milieu des années 2020 ("capacité opérationnelle initiale"), les anciens B-52, B-1 et B-2 constitueront la force de bombardement pendant de nombreuses années.

Les détails sont toutefois incertains, car le B-21 reste un programme classifié. La force de combatLa force de combat/attaque est l'élément central de l'armée de l'air depuis la fin de l'ère des bombardiers au début des années 60. L'âge moyen de la force de combat/attaque est passé de 8 ans à la fin de la guerre froide en 1991 à 26 ans aujourd'hui, tandis que les effectifs sont passés de 4 000 en 1991 à 1 981 (total) aujourd'hui. L'observation de Kosiak est applicable ici. Le vieillissement de la flotte et la réduction des effectifs résultent tous deux de la décision de l'armée de l'air de cesser la production d'avions de quatrième génération (F-15 et F-16) dans les années 1990 et d'attendre plutôt la production de la cinquième génération (F-22 et F-35). C'est le contraire de la décision de la Marine de poursuivre la production du F-18.

Malheureusement, la production du F-22 a été réduite à 187 appareils lors de la réduction du budget à la fin des années 2000, et le F-35 a été retardé de nombreuses années par rapport à son calendrier initial. 

Les F-35 : L'armée de l'air demande à nouveau 48 avions en 2021, soit à peu près le même nombre que les quatre dernières années, bien que le Congrès augmente régulièrement le nombre d'avions achetés (jusqu'à 62 en 2020) par crainte que les avions soient mis en service trop lentement. Selon les documents budgétaires d'acquisition, 48 sera le niveau d'acquisition à long terme, plutôt que les 60 avions par an que l'Armée de l'air avait prévu.21 Après plusieurs années de bons progrès dans la maturation des technologies, les avions sont opérationnels, mais le programme n'a toujours pas atteint les niveaux de fiabilité et de capacité prévus. Le rapport annuel du directeur des essais et évaluations opérationnels (DOT&E) pour l'exercice 2019 (le dernier en date de ces rapports) en fait état : "Le programme d'avions de combat interarmées (JSF) continue de présenter 873 lacunes non résolues... Bien que le programme s'efforce de remédier aux déficiences, de nouvelles découvertes sont encore faites, ce qui n'entraîne qu'une légère diminution du nombre total de déficiences". Les mesures de fiabilité et de maintenabilité restent en deçà des objectifs. Les essais opérationnels se poursuivent.22 La mise en service de nouveaux F-35 commence à atténuer le vieillissement de la flotte (tout comme la production de F-15EX). Néanmoins, avec 48 appareils par an, il faudrait encore 28 ans pour atteindre l'objectif de 1 763 F-35 en stock - soit jusqu'à l'exercice 2049. Même avec 60 appareils par an, l'objectif de l'armée de l'air, il faudrait 22 ans - soit jusqu'à l'exercice 2043. L'âge moyen de la flotte de chasseurs/d'attaque restera donc élevé pendant longtemps, voire indéfiniment

F-15EX : Un changement majeur dans le budget de l'exercice 2020 a été que l'armée de l'air a proposé d'acheter une nouvelle version de l'avion à double rôle F-15E, le F-15EX. Bien que le coût d'acquisition ne soit inférieur qu'à environ 10 % à celui des F-35 actuels (en partie en raison du taux de production plus élevé des F-35), le coût de maintien en condition opérationnelle d'un F-15EX devrait être inférieur d'environ 40 % ; la flotte sera donc plus durable. En outre, le temps nécessaire aux unités pour passer des avions anciens aux F-15EX est beaucoup plus court que les deux ans nécessaires pour la transition plus compliquée vers le F-35A. La proposition a été controversée, de nombreux partisans de la puissance aérienne critiquant tout achat d'avions de quatrième génération comme un pas en arrière. Cependant, le Congrès a accepté ce plan.23 Numériquement, il s'agit d'un changement mineur puisque l'Armée de l'air propose d'acheter seulement 12 F-15EX en 2021 et 144 au total.24 Au cours de la période de cinq ans, l'Armée de l'air achètera 3,5 fois plus de F-35. Néanmoins, il s'agit d'un changement majeur dans la stratégie d'acquisition et cela ouvre la possibilité d'un changement plus important à l'avenir.

A-10s : L'Armée de l'air s'est rendue à la volonté du Congrès (et aux opérations réelles) en réorganisant la flotte d'A-10 et en prolongeant la durée de vie de la flotte jusqu'à la fin des années 2030 plutôt que de la retirer à court terme.25

F-15 et F-16 : Bien que l'Armée de l'air prévoie de retirer un grand nombre de vieux F-15 et F-16, le rythme lent d'acquisition de nouveaux avions exige de maintenir certaines de ces flottes en service pendant de nombreuses années. Les F-16 représentent encore 40 % de la flotte de chasse de l'armée de l'air. Pour l'exercice 2021, l'Armée de l'air propose 616 millions de dollars pour les modifications et les mises à niveau des F-16, en particulier pour les radars avancés. Pour les F-15, elle propose de dépenser 349 millions de dollars pour diverses mises à niveau, en particulier pour un radar amélioré. Les dépenses se poursuivront à ces niveaux tout au long de la période de cinq ans.

OA-X : Cet avion d'attaque léger de série (appelé "OA-X") a disparu en tant que programme de l'armée de l'air. Le concept était qu'un tel avion serait mieux adapté aux missions dans des environnements à faible menace car il serait moins coûteux à exploiter, réduirait l'usure des avions haut de gamme et permettrait un entraînement plus ciblé. Après avoir mené plusieurs tests et expériences, l'Armée de l'air a mis fin aux notions de programme d'acquisition. La déclaration de posture indique que l'armée de l'air continuera à s'impliquer pour aider les partenaires de la coalition. Le SOCOM poursuivra le programme sous "surveillance armée".

Next Generation Air Dominance (NGAD) : Le NGAD, le programme d'attaque et de combat de nouvelle génération pour la marine et l'armée de l'air, se profile à l'horizon. Le financement dans le budget de l'année fiscale 2020 atteint 1 milliard de dollars. Le programme a reçu beaucoup d'attention récemment lorsque l'armée de l'air a signalé qu'un "démonstrateur de vol grandeur nature" avait volé. Cela a indiqué que le programme pourrait être plus avancé qu'on ne l'avait pensé. Cependant, le Congressional Research Service a souligné qu'il ne s'agissait pas d'un "prototype", ce qui indiquerait un programme mature prêt à être produit.27 L'intention déclarée de l'Armée de l'air est de mettre en service de nouveaux avions plus rapidement, en mettant l'accent sur le développement continu, une durée de vie plus courte et la mise en service rapide de nouvelles capacités. E

Cependant, en raison du secret qui entoure le programme, on sait peu de choses. Les livres de justification du budget montrent que la recherche, le développement, les essais et l'évaluation (RDT&E) atteindront 2,7 milliards de dollars en 2025, mais qu'aucun achat n'est prévu dans le plan quinquennal (du moins dans les documents publiés).28 La façon dont ce programme sera mis en œuvre aura une incidence profonde sur la forme de la future armée de l'air et pourrait même déterminer si les avions pilotés sont une capacité en voie de disparition ou s'ils ont des décennies de pertinence. Comme nous l'avons vu dans le chapitre "Vue d'ensemble" de ce rapport sur les forces armées, les services militaires définissent l'héritage comme étant les anciens systèmes en stock.

Ils mettraient à la retraite les anciens systèmes et achèteraient des systèmes similaires mais plus performants. Les stratèges, en revanche, considèrent que les plates-formes héritées sont celles qui utilisent des technologies anciennes et des concepts opérationnels dépassés. Ils supprimeraient les avions pilotés, les porte-avions et les véhicules blindés, pour les remplacer par des systèmes plus petits, sans pilote et distribués. Les stratèges vont probablement remettre en question le NGAD, arguant que le développement d'un autre avion piloté coûteux est tourné vers le passé et non vers l'avenir.Peut-être pour cette raison, le chef des opérations navales de la marine a indiqué une certaine mollesse dans le soutien lors de la discussion sur le NGAD : "Nous prenons des décisions difficiles sur la destination du prochain dollar. Je ne peux pas acheter des choses juste pour les acheter".3

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il y a 8 minutes, herciv a dit :

Oh je l'avais râté celui-là . Merci.

Il est vrai qu'à part les articles sur les chasseurs américains qui sont toujours rigolos, les autres articles de dedefensa tournent à l'obsession et ne sont pas intéressants, donc il faut être attentif si on ne veut rien rater. 

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit :

Il est vrai qu'à part les articles sur les chasseurs américains qui sont toujours rigolos, les autres articles de dedefensa tournent à l'obsession et ne sont pas intéressants, donc il faut être attentif si on ne veut rien rater. 

C'est vrai qu'on sent Don Quichotte un peu fatigué. Il n'a plus la verve qu'il pouvait avoir il y a trois ou quatre ans.

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Une nouvelle analyse cette fois par un ancien pilote de F-15 sur l'intérêt d'avoir le f-15 comme plateforme évolutive vs le f-35 comme plateforme innovante.

https://warontherocks.com/2019/06/f-15ex-the-strategic-blind-spot-in-the-air-forces-fighter-debate/

ET en plus il met en lien des article de 2012 sur le rafale.

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Il y a 1 heure, Bon Plan a dit :

Au moins un OPEX qui a lu mon message sur "AA / Europe / Drone : nouvelle catégorie ? Le LongShot UAV 

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il y a 3 minutes, MH a dit :

Quelqu'un peut m'expliquer l'intérêt d'un "Longshot" qui emporte 2 amraam face à un missile air-air avec 300km de portée?

 

Le "Longshot" sera trés trés furtif, donc pourra s'approcher plus facilement de l'avion tireur des air air de 300km (si ca existe).

S'il est abattu, ca n'aura pas la même signification que de perdre un chasseur et plus encore son équipage.

Il sera probablement porteur de capteurs qui etendront la zone de surveillance de l'avion qui le pilote à distance.

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il y a 19 minutes, kalligator a dit :

Ça ne serait il pas hors de prix un drone semi consommable avec de bons capteurs ?

Que vaut la furtivité face à des radars en bande L + X (comme le su57) ?

Si j'ai bien compris l'article le drone n'embarque pas vraiment de capteur, c'est l'avion lanceur qui lui désigne les cibles

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il y a 28 minutes, kalligator a dit :

Ça ne serait il pas hors de prix un drone semi consommable avec de bons capteurs ?

Que vaut la furtivité face à des radars en bande L + X (comme le su57) ?

à ma connaissance les antennes en bande L du Su57 ne font que de l'IFF. Vu la taille de l'antenne ça me paraît compliqué d'obtenir un gain utilisable en bande L, surtout en élévation.

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