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La Composante Air belge


Chevalier Gilles

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Paris améliore son offre pour remplacer les avions de combat de l’armée belge

Le gouvernement français a relancé, mardi, son offre de « partenariat élargi » à la Belgique pour remplacer ses avions de combat par des Rafale.

Le Monde | 15.05.2018 à 18h11 • Mis à jour le 15.05.2018 à 18h27 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, Correspondant)

Le gouvernement français relance son offre de « partenariat élargi » à la Belgique pour le renouvellement de ses avions de combat, soit un marché de 34 appareils, estimé à ce stade à quelque 3,6 milliards d’euros. Une délégation du cabinet de Florence Parly, la ministre française des armées, a précisé, détaillé et amplifié, mardi 15 mai, son offre à la défense belge pour le remplacement de ses actuels F-16 américains.

Deux agences gouvernementales, celle des Etats-Unis et du Royaume-Uni, qui représentent respectivement Lockheed Martin (pour le F-35) et le consortium Eurofighter (pour le Typhoon), ont déposé une offre en février. Le gouvernement français avait, lui, choisi une autre voie, celle d’un projet à multiples facettes s’écartant du cahier des charges et de la grille d’évaluation fixés initialement par le gouvernement belge. Il s’articule autour du Groupement d’intérêt économique (GIE) Rafale – Dassault Aviation avec Thales et Safran avec une offre d’acquisition du Rafale, désormais assortie de divers compléments.

Paris a insisté, mardi, sur « la dimension politique » de son plan. Divers projets d’association sont proposés à Bruxelles. Pour de futures opérations, l’entraînement des pilotes, la mise en commun de diverses capacités, la mutualisation de simulateurs ou pièces de rechange, etc. La défense belge se voit également offrir l’option d’un partage de la capacité aéronavale de la France, et donc la possibilité d’opérer aussi à partir de porte-avions à l’avenir. La Belgique verrait aussi son accès à l’espace aérien français élargi, pour des exercices et des missions d’entraînement.

« Aucun chantage à la clé »

Le projet souligne la nécessité d’une prise en compte du développement de l’Europe de la défense, dans le cadre notamment du système de combat aérien du futur, un projet franco-allemand, placé sous le leadership de Paris mais qui pourrait être élargi à la Belgique.

Dans le domaine clé des retombées industrielles, le consortium Eurofighter chiffre son offre à quelque 19 milliards d’euros et 6 000 postes de travail. Lockheed Martin est plus évasif mais insiste sur sa longue expérience en Belgique. La France fait de même et projette différents investissements dans les trois régions du royaume, en rappelant que la coopération industrielle dans le domaine aéronautique entre les deux pays dégage actuellement un chiffre d’affaires annuel de 800 millions d’euros.

« Un montant qui pourrait être augmenté », a-t-il été précisé à la partie belge. Et réduit si le gouvernement de Charles Michel ne choisissait pas le Rafale ? « Il n’y a aucun chantage à la clé, mais dans l’industrie un chiffre d’affaires n’est jamais garanti », souligne un expert.

« Heureuse » d’avoir pu présenter officiellement son projet, la délégation française attend désormais la décision belge. Censée tomber en juillet, celle-ci sera plus que vraisemblablement retardée, compte tenu notamment de divisions au sein de la coalition du libéral francophone Charles Michel et d’une polémique impliquant le ministre de la défense, le nationaliste flamand Steven Vandeput.

Certains de ses rivaux affirment qu’il aurait volontairement négligé, pour favoriser le choix rapide du F-35, un rapport indiquant que la durée de vie des appareils actuels de l’armée pouvait être prolongée. Le ministre, appuyé par un audit officiel, nie avoir été informé de l’existence d’une telle étude.

Manifestement hostile à la procédure « parallèle » choisie par Paris et réputé favorable au choix de l’appareil américain, M. Vandeput ne semble plus en mesure, aujourd’hui, de faire pencher seul la balance. D’autant qu’au sein de la coalition et du parti du premier ministre, des voix se font entendre pour que la décision finale ne tombe qu’après un examen en profondeur des différents projets. Et d’une prise en compte de la dimension européenne du choix qui sera opéré, quitte à déplaire à l’administration américaine.

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/05/15/paris-ameliore-son-offre-pour-remplacer-les-avions-de-combat-de-l-armee-belge_5299442_3234.html

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  Le 15/05/2018 à 22:33, g4lly a dit :

C'est un peu ridicule ces manoeuvres a deux sous comme si les belges en avaient quelques chose a foutre de venir faire du tourisme sur un porte avion ... pour la modique somme de x milliards d'euros!!!

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Je préfère attendre de savoir de quoi il en est, avant de parler de manœuvres ridicules.

 

Et même si ça l'est, si cela permet de vendre le Rafale et bien cela aurait été une riche idée, et j’imagine ce que l'on dirait si à cause de cette absence de proposition on perdrait l'affaire, surtout si les anglais en la faisant l'obtienne !

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Une unité Aéronavale Belge : ce n'était pas une FAKE.

https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/paris-detaille-son-offre-de-partenariat-sur-le-remplacement-des-f-16/10012169.html
 

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Modifié par herciv
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Ce qui est intéressant c'est que cet éclairage est simultané avec le déploiement CHESEPEAKE. De là à dire que CHESEPEAKE a comme effet collatéral de servir de démonstration pour dire que les belges seront gagnant sur le plan OTAN avec cette offre, il n'y a qu'un pas que je n'hésite pas à franchir.

 

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  Le 16/05/2018 à 05:26, herciv a dit :
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Effectivement... Mais notons que si la France propose, rien ne dit que ça intéresse vraiment la Belgique. (Car l'argument de s'affranchir de bases n'a de sens que si la Belgique a un porte-avions. Ce qui n'est pas le cas, et n'est pas prévu. Donc cela revient à dire qu'il s'agit de participer à des opérations françaises. Pourquoi pas, mais cela peut se faire par de simples échanges d'escadrons.)
 

  Citation

La France propose à la Belgique de travailler au Rafale du futur

Pour la première fois depuis septembre dernier, des responsables français ont exposé leur proposition à la Belgique.

Dans le tortueux et épineux dossier du remplacement des F-16 belges, c’est l’une des réunions les plus attendues, pour ne pas dire inespérées : mardi matin, des représentants du ministère français des Armées ont rencontré leurs homologues belges du cabinet Vandeput pour détailler la proposition française. Pour rappel, celle-ci se place hors l’appel d’offres, auquel ont répondu les Américains avec le Lockheed Martin F-35 et les Britanniques, au nom des Allemands, Italiens et Espagnols, partenaires dans l’Eurofighter Typhoon.

Les Français font d’ailleurs clairement la distinction entre un appel d’offres, à l’industrie, et la demande belge : "Il ne s’agit pas d’un appel d’offres mais d’un appel à proposition de gouvernement à gouvernement, avec un cahier des charges et une grille d’évaluation qui ne comportent pas certains éléments", dit un responsable français. Avant de décider de ne pas se présenter au RfGP (request for government proposal), "il y a eu des discussions extrêmement larges avec nos collègues belges", dit-on côté français.

D’ailleurs, on s’empresse de préciser : "Il s’agit d’un niveau politique. Il ne s’agit pas d’acheter des avions, de commerce, mais d’un partenariat entre deux pays et de politique de défense. […] En ma tière de défense, nous avons une grande convergence de vue. […] Ce partenariat prend une actualité dans le contexte de renouveau de l’Europe de la défense."

Alors bien sûr, au début, il y a l’avion Rafale, construit par le Groupement d’intérêt économique réunissant Dassault Aviation, Safran pour le moteur et Thales pour l’électronique embarquée. Multirôle, l’avion présenté comme sachant faire tout ce qu’un aéronef de combat est susceptible de faire, est déjà bien rodé: il a 250 000 heures de vol au compteur, dont 15 000 en opérations.

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Source: http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/la-france-propose-a-la-belgique-de-travailler-au-rafale-du-futur-5afb0942cd70c60ea700fa8a

Modifié par Bat
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"La France propose à la Belgique d’être "l’unique partenaire européen pour décider des évolutions futures du Rafale.""

Quelque part ça veut dire qu'il y aura des évolutions différentes du Rafale entre la version européenne et la version Indienne ?

  Le 16/05/2018 à 05:56, Bat a dit :

Effectivement... Mais notons que si la France propose, rien ne dit que ça intéresse vraiment la Belgique. (Car l'argument de s'affranchir de bases n'a de sens que si la Belgique a un porte-avions. Ce qui n'est pas le cas, et n'est pas prévu. Donc cela revient à dire qu'il s'agit de participer à des opérations françaises. Pourquoi pas, mais cela peut se faire par de simples échanges d'escadrons.)

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C'est plus compliqué que ça dans le sens où la Belgique ferait l'acquisition d'une composante aéronavale qui serait compatible à la fois avec la composante Française et la composante US d'où mon post sur CHESEPEAKE.

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L'idée qu'il puisse y avoir une aéronavale belge avant qu'il n'y ait à nouveau une aéronavale britannique est tout de même formidable... :blink::tongue: 

[Eh les gars : y'a des nouveaux smileys !  :wub: ; mais je retourne à nos histoires belges]

Plusieurs petits points intrigants :

  • le Rafale M rentre dans le budget. Ah. Est-ce que ça comprend la formation des pilotes ? Formés en partie aux States, alors ou alors on monte une filiale de formation en Europe ? J'ai un doute.
  • la composante Air est une armée de niche visant à fournir des capacités dans le cadre de l'OTAN voire de la défense de l'UE, et ne se prétend pas "généraliste" : si cette affaire de Rafale marine se faisait, la Belgique pourrait proposer des contributions sur un segment rare, comme le suggère @herciv.
  • Plus otano-compatible, tu meurs ! Avec l'affichage autour de Chesapeake, c'est une manière radicale de tordre le coup aux discours sur le côté franco-français du Rafale, incompatible ci ou ça...
  • le 2e PA sera un instrument de l'UE !

 

Et si on commençait la journée par une petite tisane ?

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  Le 16/05/2018 à 06:10, herciv a dit :

C'est plus compliqué que ça dans le sens où la Belgique ferait l'acquisition d'une composante aéronavale qui serait compatible à la fois avec la composante Française et la composante US d'où mon post sur CHESEPEAKE.

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Bien sûr. La France propose ce qu'elle veut, avec les spécifications qu'elle veut. Mais ça ne signifie pas que la Belgique est intéressée par la proposition (ou cet aspect particulier de la proposition). Imaginant que la Composante Air rêve de pouvoir déployer des appareils sur porte-avions, il n'est pas besoin d'acquérir des avions spécifiques (et plus chers) pour cela: cela peut se faire par de simples échanges de pilote (la France comme les USA ont accueilli et accueillent encore des pilotes en échange venant de pays qui n'ont ni tradition ni matériel naval).

En fait, cette proposition française aurait à mon avis un vrai intérêt pour la Belgique (et d'autres pays européens) s'il y avait parallèlement un programme européen de porte-avions financé par l'Union (ou plusieurs membres de l'Union) et destiné à être utilisé en commun. Dans ce cas, on voit bien l'intérêt qu'aurait la Belgique (ou l'Allemagne, ou autre) à avoir un escadron "naval" pour des déploiements sur ces navires. Sauf qu'en l'état, sauf erreur de ma part, ça n'existe pas, ce qui revient à demander aux Belges de payer plus potentiellement cher pour une capacité qu'ils n'utiliseront qu'au bon vouloir et en appui des opérations françaises. Pas sûrq ue ça enthousiasme le gouvernement belge (mais je peux me tromper).

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  Le 16/05/2018 à 06:31, Bat a dit :

Bien sûr. La France propose ce qu'elle veut, avec les spécifications qu'elle veut. Mais ça ne signifie pas que la Belgique est intéressée par la proposition (ou cet aspect particulier de la proposition). Imaginant que la Composante Air rêve de pouvoir déployer des appareils sur porte-avions, il n'est pas besoin d'acquérir des avions spécifiques (et plus chers) pour cela: cela peut se faire par de simples échanges de pilote (la France comme les USA ont accueilli et accueillent encore des pilotes en échange venant de pays qui n'ont ni tradition ni matériel naval).

En fait, cette proposition française aurait à mon avis un vrai intérêt pour la Belgique (et d'autres pays européens) s'il y avait parallèlement un programme européen de porte-avions financé par l'Union (ou plusieurs membres de l'Union) et destiné à être utilisé en commun. Dans ce cas, on voit bien l'intérêt qu'aurait la Belgique (ou l'Allemagne, ou autre) à avoir un escadron "naval" pour des déploiements sur ces navires. Sauf qu'en l'état, sauf erreur de ma part, ça n'existe pas, ce qui revient à demander aux Belges de payer plus potentiellement cher pour une capacité qu'ils n'utiliseront qu'au bon vouloir et en appui des opérations françaises. Pas sûrq ue ça enthousiasme le gouvernement belge (mais je peux me tromper).

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Concernant ton premier point : c'est du commerce donc rien n'empèche le premier de proposer des choses innovantes et le second de disposer à la fin.

Sur ton second point je pense que c'est en fait le but de cette proposition, créer un embryon d'aéronavale européenne qui devra donc à terme disposer de son propre PA, de son état-major etc et devra donc répondre à des demandes d'interventions européennes.

  Le 16/05/2018 à 06:29, Boule75 a dit :

le Rafale M rentre dans le budget. Ah. Est-ce que ça comprend la formation des pilotes ? Formés en partie aux States, alors ou alors on monte une filiale de formation en Europe ? J'ai un doute.

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EN tous cas sur cet aspect là, il y a peut-être un effet de seuil qui est recherché pour rapatrier les formations en Europe.

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  Le 16/05/2018 à 06:43, LYS 40 a dit :
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C'est froid mais moins glacial que précédemment. Deux points

- Vandeput a reçu les français alors que sa porte est resté fermée jusque là

- un intérêt pour le SCAF est bien affiché

Moi je dirais qu'il y a réchauffement même si pas encore très net.

Attendons la contre offensive US et celle des UK qui je note au passage sont réduits à attendre les propositions française avant d'agir.

Modifié par herciv
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  Le 16/05/2018 à 06:31, Bat a dit :

En fait, cette proposition française aurait à mon avis un vrai intérêt pour la Belgique (et d'autres pays européens) s'il y avait parallèlement un programme européen de porte-avions financé par l'Union (ou plusieurs membres de l'Union) et destiné à être utilisé en commun. Dans ce cas, on voit bien l'intérêt qu'aurait la Belgique (ou l'Allemagne, ou autre) à avoir un escadron "naval" pour des déploiements sur ces navires. Sauf qu'en l'état, sauf erreur de ma part, ça n'existe pas, ce qui revient à demander aux Belges de payer plus potentiellement cher pour une capacité qu'ils n'utiliseront qu'au bon vouloir et en appui des opérations françaises. Pas sûr que ça enthousiasme le gouvernement belge (mais je peux me tromper).

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Je ne me prononcerai pas sur le sérieux de la proposition. En revanche, au vu de l'évolution du contexte géostratégique, avec notamment la montée en puissance de l'épouvantail chinois, cela ne semble pas illogique de développer dans le cadre de l'OTAN des compétences aéronavales susceptibles d'opérer depuis des plateformes américaines/françaises/autres. Cela étant dit, reste à voir comment va évoluer la politique étrangère américaine dans les prochaines décennies et s'ils parviendront à demeurer indispensables/désirables pour les gouvernants européens.

Modifié par Skw
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  Le 16/05/2018 à 06:43, LYS 40 a dit :
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Froid peut être mais dire :

on n'a rien entendu de nouveau par rapport à la lettre reçue (de Mme Parly, ndlr) le 6 septembre 2017. Il n'y a rien de plus concret"

Y a comme un problème !!!

 

Au fait l'entretien s'est fait en flamand ? :wink:

Modifié par gargouille
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Avant que la Rafale puisse être choisi, il faudra d'abord trouver une manière d'annuler en bonne forme l'appel d'offre en cours. Parce que la Belgique n'a pas le capital politique, ni l'envie de tirer la langue aux USA, Uk, Allemagne, Espagne et Italie.

 

Quant à l'offre d'accès à un porte-avion, je ne vois pas enthousiasme, ni de jalousie en Belgique, ni dans aucun petits pays européens pour les OPEX américano-française en Afrique ou ailleurs. Pas de vague, pas de regard en arrière nostalgique vers interventionnisme, du commerce, rien que du commerce.

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  Le 16/05/2018 à 05:56, Bat a dit :

Effectivement... Mais notons que si la France propose, rien ne dit que ça intéresse vraiment la Belgique. (Car l'argument de s'affranchir de bases n'a de sens que si la Belgique a un porte-avions. Ce qui n'est pas le cas, et n'est pas prévu. Donc cela revient à dire qu'il s'agit de participer à des opérations françaises. Pourquoi pas, mais cela peut se faire par de simples échanges d'escadrons.)

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  Le 16/05/2018 à 09:13, Chaps a dit :

Avant que la Rafale puisse être choisi, il faudra d'abord trouver une manière d'annuler en bonne forme l'appel d'offre en cours. Parce que la Belgique n'a pas le capital politique, ni l'envie de tirer la langue aux USA, Uk, Allemagne, Espagne et Italie.

Quant à l'offre d'accès à un porte-avion, je ne vois pas enthousiasme, ni de jalousie en Belgique, ni dans aucun petits pays européens pour les OPEX américano-française en Afrique ou ailleurs. Pas de vague, pas de regard en arrière nostalgique vers interventionnisme, du commerce, rien que du commerce.

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La capacité aéronavale ne veut pas forcément dire avoir un porte avion. Les stages pilotes et les échanges l'entretiendront aussi bien.

Mais surtout, dans une vision aussi bien stratégique que tactique :

Dans le cadre d'une opération OTAN/ONU, ne faut il pas mieux pouvoir décoller d'un porte avion allié à une heure de vol plutôt que d'une base à 4 heures, avec la noria de ravitaillement, usure du matériel, fatigue du pilote,... ?

 

 

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  Le 16/05/2018 à 09:13, Chaps a dit :

Quant à l'offre d'accès à un porte-avion, je ne vois pas enthousiasme, ni de jalousie en Belgique, ni dans aucun petits pays européens pour les OPEX américano-française en Afrique ou ailleurs. Pas de vague, pas de regard en arrière nostalgique vers interventionnisme, du commerce, rien que du commerce.

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Je ne comprends pas trop. Les Belges participent beaucoup aux OPEX en même temps que la France: Mali, Syrie, Libye, Afghanistan, Kosovo... Du coup en quoi seraient-ils non-interventionnistes ?

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  Le 16/05/2018 à 09:13, Chaps a dit :

Avant que la Rafale puisse être choisi, il faudra d'abord trouver une manière d'annuler en bonne forme l'appel d'offre en cours. Parce que la Belgique n'a pas le capital politique, ni l'envie de tirer la langue aux USA, Uk, Allemagne, Espagne et Italie.

 

Quant à l'offre d'accès à un porte-avion, je ne vois pas enthousiasme, ni de jalousie en Belgique, ni dans aucun petits pays européens pour les OPEX américano-française en Afrique ou ailleurs. Pas de vague, pas de regard en arrière nostalgique vers interventionnisme, du commerce, rien que du commerce.

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Pour annuler l'appel d'offre c'est inscrit dedans, donc pas de problème cela a été prévu dés sa rédaction.

 

Ton deuxième argument se télescope avec un des principales si ce n'est le premier point en faveur du choix du F35, la possibilité de toujours pouvoir agir avec les US et l'Otan avec votre aviation de combat !

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Ils le font à minima quand même... 6 avions max à mi-temps, c'est pas Byzance. 

Il y a une lutte ou un équilibre entre la volonté de rester un acteur européen et OTAN (on a les 2 QG quand même) et la lassitude ou la justification de l'utilité de ces interventions.

C'est un pays de compromis.

Le F-35 permet de participer et de tout faire bien selon les standards US ... si on veut (cfr 2003).  Je ne pense pas qu'il y ait un cas envisagé où la Belgique voudrait se servir de ses F-35 et où ce serait les Américains qui dirait non.

[A titre perso, je préférerait un avion européen et même le choix entre 2, mais d'autres pays assez proches de la Belgique en moyen et politique ont déjà fait un choix contraire]

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En tous L'usn semble ravi de ce complément capacitaire a la demande. 

"One of the things I’ve taken away from this is, if there ever is an opportunity or a situation that develops, the French do bring a unique, complementary capability to a U.S. carrier air wing that could definitely assist us in strengthening our regional and our maritime capability.”"

 

https://news.usni.org/2018/05/15/cno-u-s-french-integrated-air-wing-helping-develop-one-larger-team-to-tackle-maritime-operations

Modifié par herciv
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  Le 16/05/2018 à 11:38, Chaps a dit :

De Gaule doit avoir des aigreurs d'estomac (bien qu'il n'a jamais refusé un coup de main US)

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J'imagine que De Gaulle aurait été bien plus préoccupé par l'incapacité du pays à mener désormais une guerre d'envergure en propre que par l'intérêt que peut porter l'USN pour des escadrons français et sur lequel le pays a encore toute sa souveraineté tant du point de vue opérationnel que de la production. Enfin, difficile de faire parler les morts, mais c'est mon sentiment. 

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  Le 16/05/2018 à 06:31, Bat a dit :

il n'est pas besoin d'acquérir des avions spécifiques (et plus chers) pour cela: cela peut se faire par de simples échanges de pilote (la France comme les USA ont accueilli et accueillent encore des pilotes en échange venant de pays qui n'ont ni tradition ni matériel naval).

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On a déjà vu un pilote en échange dans la Marine Nationale venant d’un pays sans tradition aéronavale ???

Disposer d’un escadron capable d’être embarqué et avoir trois pilotes en échange n’ont simplement rien à voir. Si c’était le cas la composante air n’aurait plus besoin d’avions, elle se contenterait d’envoyer des pilotes belges au sein de l’USAF, de la RAF, de la luftwaffe, de l’armée de l’air...

Modifié par Teenytoon
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