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Allemagne


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Apparemment Trump a littéralement présenté à Merkel une facture de 300 milliards d'euros pour des "retards de paiement à l'OTAN":

http://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-politics/donald-trump-angela-merkel-nato-bill-defence-ignore-usa-germany-spending-a7650636.html

Non seulement c'est un clown en public, mais en fait dans ses conversations privées avec les chefs de gouvernement il est pire.

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7 minutes ago, hadriel said:

Apparemment Trump a littéralement présenté à Merkel une facture de 300 milliards d'euros pour des "retards de paiement à l'OTAN":

http://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-politics/donald-trump-angela-merkel-nato-bill-defence-ignore-usa-germany-spending-a7650636.html

Non seulement c'est un clown en public, mais en fait dans ses conversations privées avec les chefs de gouvernement il est pire.

Il doit avoir vraiment envie de voir Angela et François s'accoupler, pour les pousser ainsi l'un vers l'autre. Mais bon, depuis les putes russes incontinentes, les parties fines chez le milliardaire proxénète de mineures, le comportement aux concours de beauté et ses remarques sur sa fille, on sait qu'il a des goûts et des façons un tantinet déviantes. 

Les pays européens devraient renvoyer une note évaluant le prix de matériels américains qui ont été achetés pour "compenser" le rôle des USA dans l'OTAN: Donald croit que tout est acheté aux mérites du produit? 

 

Modifié par Tancrède
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http://www.bild.de/politik/inland/alternative-fuer-deutschland/petry-bricht-in-traenenaus-51015756.bild.html (26 mars 2017)

La section régionale de Saxe de l'AfD était en congrès à Weinböhla.

À l'ordre du jour :

1- le lancement d'une procédure d'expulsion de Jens Maier, à cause de ses prises de positions sur le "culte de la culpabilité" allemande et sur les "peuples de sang mêlés" qui s'apparentent à un discours nazi et ternissent le parti. Cette procédure a été approuvée.

2- la reconduction de Frauke Petry à la tête de la liste régionale pour l'élection du Bundestag de septembre. Cela avait déjà été validé par un congrès en janvier, puis cela avait été annulé pour vice de forme obligeant à revoter. Résultat : elle est reconduite par 72% des votes, mais de haute lutte : elle a été durement attaquée par l'aile dure de la droite du parti représentée par Roland Ulbrich et Norbert Mayer, qui l'ont fait fondre en larmes et sortir le mouchoir.

 

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Il y a 1 heure, hadriel a dit :

Apparemment Trump a littéralement présenté à Merkel une facture de 300 milliards d'euros pour des "retards de paiement à l'OTAN":

http://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-politics/donald-trump-angela-merkel-nato-bill-defence-ignore-usa-germany-spending-a7650636.html

Non :)  300 milliards de livres sterling, soit 346,48 milliards d'Euros ou 374 milliards de dollars...  Bref, des chiffres farfelu. Est ce ''confirmé'' ou il s'agit d'une rumeur ?

Modifié par collectionneur
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15 minutes ago, collectionneur said:

Non :)  300 milliards de livres sterling, soit 346,48 milliards d'Euros ou 374 milliards de dollars...  Bref, des chiffres farfelu. Est ce ''confirmé'' ou il s'agit d'une rumeur ?

Difficile à savoir au final: ça fait un bon moment qu'il présente le sujet otanien sous cet angle, ayant décrit cette "ardoise" que devraient les pays européens aux USA, comme s'il y avait un compte courant qu'ils refusaient d'approvisionner depuis des années. Il évoque la chose ainsi depuis qu'il a commencé à parler de l'OTAN dans sa campagne électorale. En venir à une version écrite de l'ardoise ne serait pas un grand stretch, même si la foutre effectivement sous le nez de Merkel, en personne, ça serait maousse, un mélange de couilles, de sans-gêne, d'insulte et de connerie.... Bref, ça étonnerait assez peu du personnage. Surtout qu'au final, une fois le choc passé, et si les Youesses trumpiens gardent ce genre de discours même juste en arrière-plan, ça peut simplement être utilisé comme de la tactique de négo, aussi débile et potentiellement dommageable que soit cette "position initiale". Si la posture du nouveau président est de jouer les tarés ignares ruant dans les brancards, laissant planer l'inquiétude et ne devenant jamais réellement fiable, après tout, c'est une position. Je doute juste que ce soit très productif pour les USA. 

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il y a une heure, Tancrède a dit :

Difficile à savoir au final: ça fait un bon moment qu'il présente le sujet otanien sous cet angle, ayant décrit cette "ardoise" que devraient les pays européens aux USA, comme s'il y avait un compte courant qu'ils refusaient d'approvisionner depuis des années. Il évoque la chose ainsi depuis qu'il a commencé à parler de l'OTAN dans sa campagne électorale. En venir à une version écrite de l'ardoise ne serait pas un grand stretch, même si la foutre effectivement sous le nez de Merkel, en personne, ça serait maousse, un mélange de couilles, de sans-gêne, d'insulte et de connerie.... Bref, ça étonnerait assez peu du personnage. Surtout qu'au final, une fois le choc passé, et si les Youesses trumpiens gardent ce genre de discours même juste en arrière-plan, ça peut simplement être utilisé comme de la tactique de négo, aussi débile et potentiellement dommageable que soit cette "position initiale". Si la posture du nouveau président est de jouer les tarés ignares ruant dans les brancards, laissant planer l'inquiétude et ne devenant jamais réellement fiable, après tout, c'est une position. Je doute juste que ce soit très productif pour les USA. 

 

Avec le risque de voir les européens contraints de prendre la question au sérieux ? Surtout les allemands ? Il y a quand même un traité 4+2 autorisant de facto la réunification. Le texte n'est pas bien touffu mais il y a une philosophie derrière qui vient partiellement entériner l'équilibre constitutionnel imposé à ce pays par les américains eux-mêmes. Pas sûr que Washington ait vraiment envie de se retrouver avec des européens à la fois désinhibés et aujourd'hui habitués à discuter entre eux de beaucoup de sujets (et donc de moins se battre entre eux).

Je doute que Jerry Lundegaard Le Donald voit aussi loin mais le reste de l'establishment ne verrait-il pas le danger ? Des européens réellement à 2% représenteraient réellement la majorité des budgets de l'Alliance...

 

Enfin un tel argument aurait-il la moindre valeur dans une négociation ? Un budget militaire ne s'augmente pas comme ça et le temps diplomatique ne joue pas vraiment en faveur de se genre de stratégies.

Modifié par Chronos
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37 minutes ago, Chronos said:

 

Avec le risque de voir les européens contraints de prendre la question au sérieux ? Surtout les allemands ? Il y a quand même un traité 4+2 autorisant de facto la réunification. Le texte n'est pas bien touffu mais il y a une philosophie derrière qui vient partiellement entériner l'équilibre constitutionnel imposé à ce pays par les américains eux-mêmes. Pas sûr que Washington ait vraiment envie de se retrouver avec des européens à la fois désinhibés et aujourd'hui habitués à discuter entre eux de beaucoup de sujets (et donc de moins se battre entre eux).

Je doute que Jerry Lundegaard Le Donald voit aussi loin mais le reste de l'establishment ne verrait-il pas le danger ? Des européens réellement à 2% représenteraient réellement la majorité des budgets de l'Alliance...

 

Enfin un tel argument aurait-il la moindre valeur dans une négociation ? Un budget militaire ne s'augmente pas comme ça et le temps diplomatique ne joue pas vraiment en faveur de se genre de stratégies.

C'est pas tellement l'argument lui-même (qui est stupide, on sera tous d'accord), mais la réalité qu'il sous-tend, ou plutôt même l'incertitude qu'il laisse supposer: ce que Donald Trump fait par ses  "bévues" et soubresauts, c'est rendre la garantie américaine incertaine. Quelle que soit sa façon de le dire ou de le laisser supposer (notamment par ses critiques incessantes de l'OTAN, de son fonctionnement.... Sans verbalement remettre le principe en question), il rend la situation actuelle plus conditionnelle, la réalité confortante sur laquelle les Européens basent leur sécurité et leur façon de penser leur fonctionnement (sans même y penser maintenant tant c'est "l'ordre naturel") sans garantie automatique. Bref, au-delà des aléas des tweets, sorties et pets de cerveaux en tous genres suivis ou non d'une correction (parce que sa marque de fabrique est de dire tout et son contraire, essentiellement dans le registre du n'importe quoi), il enlève l'essentiel de ce qui fait l'OTAN: le sentiment de permanence et les certitudes et calculs qui vont avec. Il y a certainement une part d'intention, que lui s'en rende compte ou le comprenne, ou pas, avancée par la faction Banon, et il y a une part de bévues, sans doute augmentée par son sentiment d'être un super-négociateur même si en réalité il ne comprend que le court terme et l'ultra court terme, et n'appréhende pas la réalité des Etats. Mais dans les faits, c'est déjà en train d'impacter la façon de penser des Européens, même les plus atlantistes et contents du statu quo, par la vertu d'une piqûre de rappel injectant l'inquiétude dans le système: "si les USA peuvent devenir si instables, si un tel con et ses acolytes font partie du paysage politique pour longtemps, si la direction politique américaine peut être soumise à de tels aléas.... Que reste t-il?", est le genre de questions qui se multiplient actuellement dans les chancelleries et gouvernements du vieux continent, Allemagne en tête. Si les budgets militaires augmentent, ce ne sera pas pour répondre à l'exigence américaine: c'est en raison de la situation régionale tendue (Méditerranée et/ou Russie), des manques constatés, et maintenant de la fin de cette garantie qu'on pensait acquise pour longtemps. Que Mattis fasse la tournée des popotes partout pour nettoyer le caca de son boss, et que le reste de l'establishment politique américaine rassure dans tous les sens en disant que "ça ne durera pas, c'est juste Trump", ne change rien à ce qui a été brisé. Même si -ce qui est probable- la garantie américaine essaiera de se réimposer aussi rapidement que possible si et quand Trump se bananera (premier choc la semaine dernière, d'autres sont attendus, ensuite c'est 2018 et 2020), le précédent a été établi, et pour réparer ces quelques semaines de déconne, il faudrait des décennies d'effort pour retrouver ce qui avait été considéré comme acquis, à savoir ce niveau de confort essentiellement inconscient. L'industrie militaire européenne peut commencer à relever la tête, au moins un peu. 

Maintenant on peut opposer un autre point de vue sur les conséquences de la conduite de Trump en matière de politique étrangère, que j'ai lu ici et là: sa posture erratique (pensée ou non) serait de nature à produire de l'incertitude sur ce qu'on peut attendre des USA (jusque là, on rejoint ce que j'ai dit), ce qui implique aussi que les provocations à leur encontre peuvent devenir plus massivement des paris risqués, vu le niveau de brouillard accru qu'un tel comportement et un tel personnage (surtout aussi amateur, égotiste, émotionnel et pas nécessairement intelligent) impliquent. D'aucuns avanceraient que ce brouillard plus dense a constitué la première incitation, par exemple, à l'augmentation des budgets militaires européens (ce que je contesterais, parce qu'elle prédate Trump). Ceux qui avancent cet angle de vue sont persuadés que fondamentalement, Trump ne changera pas la posture américaine de "onshore balancing" (par opposition au "offshore balancing" de l'empire britannique dans sa posture quand au continent européen, dont on peut arguer qu'il s'agissait d'une mauvaise stratégie de long terme), parce qu'elle rapporte trop aux USA: s'ils devaient se retirer, leurs entreprises auraient beaucoup plus de mal à faire du business, les marchés ne leurs seraient pas autant ouverts, ils perdraient toute aptitude à réellement influer décisivement sur les politiques des pays concernés (et, en Europe, du "multiplicateur" que sont les diverses structures multinationales), ils perdraient leurs auxilliaires militaires (toujours un contingent prêt pour aller faire n'importe quoi n'importe où, et apporter une caution pour l'aventurisme militaire US), et leur secteur industriel militaire prendrait un coup massif, potentiellement mortel ou handicapant pour nombre de ses composantes. Le tout réduirait les USA à une puissance régionale: la plus grande, mais régionale quand même. Dès lors qu'on pense que ces risques sont trop grands pour être pris, et que Trump a une conduite erratique, à dessein ou non, cet angle de vue implique que la posture du président est un outil de négociation (s'il en est conscient, s'il sait l'utiliser, et s'il le peut -ce que l'état et la composition de son staff, ainsi que l'état de l'exécutif tel qu'il le traite, ne suggèrent pas), ou fonctionnera comme tel: apparaître fou ou imprévisible, voire dangereux (au sens de "taré") peut permettre d'obtenir de plus grandes concessions, parce que précisément il crée l'incertitude mentionnée plus haut, même s'il y aura un prix à payer dans le changement de calcul des Européens (et sans doute aussi des puissances asiatiques/d'Océanie alliées aux USA). De l'autre côté, cette incertitude peut aussi avoir des avantages par l'impact qu'elle a sur les calculs d'acteurs tentés d'agir contre les USA, de les provoquer.... On ne sait pas comment peut réagir un tel énergumène dont par ailleurs rien ne suggère qu'il soit compétent, ou même rationnel. 

Evidemment, cette perspective que je trouve émise ici et là, au milieu d'un torrent d'anti-trumpisme ou de pessimisme sur sa présidence (aussi justifiés qu'injustifiés selon les cas, le média, l'analyste, ou le sujet), n'est qu'une vision parmi d'autres, et elle a de fortes limites: c'est pas tout de parvenir à créer de l'incertitude et de passer pour un fou potentiel..... Faut aussi pouvoir en payer le prix, et plus encore être assez compétent pour en tirer parti et extraire plus de concessions des alliés et adversaires ainsi. 

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Il y a 6 heures, Tancrède a dit :

Le tout réduirait les USA à une puissance régionale: la plus grande, mais régionale quand même. Dès lors qu'on pense que ces risques sont trop grands pour être pris, et que Trump a une conduite erratique, à dessein ou non, cet angle de vue implique que la posture du président est un outil de négociation (s'il en est conscient, s'il sait l'utiliser, et s'il le peut -ce que l'état et la composition de son staff, ainsi que l'état de l'exécutif tel qu'il le traite, ne suggèrent pas), ou fonctionnera comme tel: apparaître fou ou imprévisible, voire dangereux (au sens de "taré") peut permettre d'obtenir de plus grandes concessions, parce que précisément il crée l'incertitude mentionnée plus haut, même s'il y aura un prix à payer dans le changement de calcul des Européens (et sans doute aussi des puissances asiatiques/d'Océanie alliées aux USA). De l'autre côté, cette incertitude peut aussi avoir des avantages par l'impact qu'elle a sur les calculs d'acteurs tentés d'agir contre les USA, de les provoquer.... On ne sait pas comment peut réagir un tel énergumène dont par ailleurs rien ne suggère qu'il soit compétent, ou même rationnel. 

Evidemment, cette perspective que je trouve émise ici et là, au milieu d'un torrent d'anti-trumpisme ou de pessimisme sur sa présidence (aussi justifiés qu'injustifiés selon les cas, le média, l'analyste, ou le sujet), n'est qu'une vision parmi d'autres, et elle a de fortes limites: c'est pas tout de parvenir à créer de l'incertitude et de passer pour un fou potentiel..... Faut aussi pouvoir en payer le prix, et plus encore être assez compétent pour en tirer parti et extraire plus de concessions des alliés et adversaires ainsi. 

Intéressant de voir à quoi tient le statut de "puissance global" des USA. Dans un tel raisonnement, l'UE n'est qu'une "colonie", ou "protectorat" américain.

Concernant Trump, le coup du "ret'nez moi ou j'fais un malheur" avait déjà été tenté avec Nixon il me semble, mais probablement pas à la même échelle !
 

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Il y a 20 heures, Tancrède a dit :

Il doit avoir vraiment envie de voir Angela et François s'accoupler, pour les pousser ainsi l'un vers l'autre.

Il ne reste plus assez de temps pour ça. L'objectif doit être de pousser un certain jeune premier très propre-sur-lui dans les bras d'Angela.

Nan, parce que ni Angela ni Marine ne sont supposées avoir des tendances... euh... que Poutine réprouverait ? :tongue:

... Bon, il vraiment temps de ==========> [     ] :unsure:

 

(...)

 

Coucou me revoilà !

Il y a 18 heures, Tancrède a dit :

Difficile à savoir au final: ça fait un bon moment qu'il présente le sujet otanien sous cet angle, ayant décrit cette "ardoise" que devraient les pays européens aux USA, comme s'il y avait un compte courant qu'ils refusaient d'approvisionner depuis des années. 

La Maison Blanche a démenti.

Bon, pour ce que ça vaut, hein. Perso je ne suis convaincu ni par la nouvelle, ni par son démenti...

 

Il y a 15 heures, Tancrède a dit :

ce que Donald Trump fait par ses  "bévues" et soubresauts, c'est rendre la garantie américaine incertaine. Quelle que soit sa façon de le dire ou de le laisser supposer (notamment par ses critiques incessantes de l'OTAN, de son fonctionnement.... Sans verbalement remettre le principe en question), il rend la situation actuelle plus conditionnelle, la réalité confortante sur laquelle les Européens basent leur sécurité et leur façon de penser leur fonctionnement (sans même y penser maintenant tant c'est "l'ordre naturel") sans garantie automatique

Je suis personnellement attaché à la justice, et à mon avis les mérites doivent être récompensés à leur juste valeur.

Si Trump est vraiment prêt à tirer une décharge de chevrotine dans le pied de l'Empire américain en bottant l'arrière-train des Européens qui basent leur (absence de) défense sur le bon vouloir des Etats-Unis, alors il mérite la Légion d'Honneur, les Palmes académiques, l'Ordre du Mérite et plus généralement toutes les décorations que la République française peut attribuer - tant il jouerait dans l'intérêt de notre pays :tongue: !

Pour l'instant, il a juste sorti le fusil à pompe, visé le pied, et il compte "one, two..."

Je n'ai qu'une chose à lui dire - Feu sur le quartier général ! :laugh:

 

Il y a 15 heures, Tancrède a dit :

la posture du président est un outil de négociation (s'il en est conscient, s'il sait l'utiliser, et s'il le peut -ce que l'état et la composition de son staff, ainsi que l'état de l'exécutif tel qu'il le traite, ne suggèrent pas), ou fonctionnera comme tel: apparaître fou ou imprévisible, voire dangereux (au sens de "taré") peut permettre d'obtenir de plus grandes concessions, parce que précisément il crée l'incertitude mentionnée plus haut

Je n'ai jamais lu le nouveau Petit Livre Rouge, j'ai nommé The Art of the Deal, publié par le Président Trump.

QUOTATIONS-COVER-400x588.png

Mais je me suis laissé dire que The Donald y exposait la stratégie consistant justement à partir d'une position maximaliste, apparemment "folle" et en tout cas inquiétante, de manière à déstabiliser l'adversaire et à le ramollir pour qu'il accepte ensuite avec soulagement les véritables demandes, qui par contraste avec les sueurs froides que lui aura causé la position initiale lui apparaîtront modérées et auxquelles il sera trop heureux de se raccrocher.

Je n'ai aucun doute que la stratégie choisie par le Président Trump ne mène bientôt à la victoire définitive sur la Réaction.

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Persiflage mis à part, la comparaison faisant de Trump "le Mao américain", à côté de divergences trop évidentes - idéologie défendue, existence ou non d'un système totalitaire, absence de cruauté... - montre quelques convergences réelles. Voir par exemple :

Citation

Picture a leader in charge of a political party whose other senior leaders hold him almost in as much contempt as he holds them. One who exults in contradictory statements and constant changes of posture and mind. Someone who has had multiple marriages, and a complex private life. A person who appeals to people’s fears, and whose prime approach often seems to stir up widespread upheaval and unrest.

That description is of Mao Zedong, but applies equally well to U.S. President-elect Donald Trump.

(...)

Trump’s tendency to speak directly to the public through Twitter and his own personal voice has eerie parallels with the way that Mao often subverted his own propagandists and state media, reaching above their heads to the people, whom Mao always claimed to stand with.

Then there is the exultation in contradictions for the sake of being contradictory. Mao, it is claimed, was influenced by the gnomic utterances of Daoism, with their waves of opposing statements mapping out a level of truth beyond the truth mostly known and striven for by humans. Trump simply seems immune to the empirical world that most people take as their starting place for understanding and enlightenment. For him, as for Mao, truth is negotiable, and more often than not something subservient to the political mood of the moment. Mao’s greatest, perhaps his only contribution to theoretical Marxism, was the 1930s essay, “On Contradictions.” “Contradictions,” he stated there, “are the essence of life.” It is hard to see Trump disagreeing.

(...)

Mao would have regarded Trump’s contemporary version of an American-style Cultural Revolution as simply a poor shadow of how it should be done properly. But Mao would have had no trouble understanding the political purpose and the reasons behind what Trump has called “The Movement.” Trump’s attitude, to the PRC’s founder, would merely be sound Maoism.

Then finally there is the lifelong aversion that Mao had to intellectuals. From his days as a humble librarian at Peking University in the 1910s, Mao disliked scholars, and reserved particularly brutal treatment for those that even slightly opposed him. He would have given a mark of approval to the furious anger that Trump directs at those he regards as snooty elites in their ivory towers trying to question him.

 

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3 minutes ago, Alexis said:

 

Persiflage mis à part, la comparaison faisant de Trump "le Mao américain", à côté de divergences trop évidentes - idéologie défendue, existence ou non d'un système totalitaire, absence de cruauté... - montre quelques convergences réelles. Voir par exemple :

 

Avec Banon qui se dit léniniste.... 

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4 minutes ago, Alexis said:

C'est bien ce que je disais. Tu ne vas pas confondre le chantre de la réaction qu'était Lénine avec le Grand Timonier ?! :blink: :angry:

Non, pour la bonne et simple raison que le grand Timonier, comme Trump et contrairement à Lénine et Banon, il a engendré toute une industrie de produits dérivés, principalement d'ordre vestimentaire: T shirts à son effigie ou à celle de ses "moments", type de vêtements (le col Mao pour.... Mao, et la cravate trop longue ou une casquette douteuse -rouge d'ailleurs- pour le Donald), un bouquin "iconique", un retour de la mode du sexe avec des mineures.... Y'a pas à dire, pour être celui qui marque, faut savoir y faire question marketing. 

Pour revenir un peu dans le topic, Angela n'a pas l'air trop douée dans ce domaine: ni sa coupe de cheveux, ni ses fringues n'ont l'air d'avoir un franc succès. Et personne, vraiment personne, ne s'intéresse à sa vie sexuelle (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose). 

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Toujours pour revenir dans le sujet, la Bundeswehr s'est mise au travail pour faire face aux défis lancés à la sécurité de la nation, renforcer sa puissance militaire, améliorer la disponibilité de son matériel tout en préparant une plus grande coopération entre Européens.

Ils sont en train de construire un modèle de Panzer-VI "Tigre" en fibre de verre.

Die Bundeswehr baut Hitlers Tiger-Panzer nach

Nachbau-Wehrmachtspanzer-Tiger.jpg

Bien... :rolleyes:

Je la sens moyen-moyen cette renaissance de la puissance militaire européenne pour rapprocher les peuples et enfin "faire l'Europe"... 

J'ai aussi comme quelques petits doutes sur le côté pratique de tout cela.

Allez un petit Panzerlied pour souhaiter bonne chance à tout le monde. :laugh:

 

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il y a 33 minutes, Pierre_F a dit :

une dette de 350 Milliards d'euros cela fait combien de F35 ?

 

il y a 17 minutes, Conan le Barbare a dit :

2 ?

Voilà la manière de préserver les finances de la République Fédérale tout en contentant l'allié à houppe orange. Bravo les gars !

Sachant que 350 milliards d'euros ça fait 2 F-35, sachant d'autre part que 2 Eurofighters valent autant qu'1 F-35 - en réalité c'est un pour un, mais bon faut ménager les susceptibilités d'outre-Atlantique - il suffit que Berlin s'achète 4 Eurofighters de plus et voilà il a une défense d'enfer et on ne peut plus rien lui reprocher. Et en plus ça fait marcher l'industrie !

Comment ça, l'allié à houppe orange n'est pas content :huh: ?

 

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"On ne va, en France, commencer à penser comme lui vis à vis des allemands ! :)" 

et pourquoi non ?? si l'Allemagne accepte on serait bien trop con de pas faire la même chose

 

Si l'Allemagne achète du F35  soit !   ... elle considère que c'est l'avion qu'il lui faut  ... c'est pas très Euroépeen mais bon ....

....mais si deal il y a pour une  dette fictive compensée par du F35 alors la France est en droit de demander la même chose pour du Rafale ... à son partenaire Européen ... sinon c'est la fin de l'Europe  ...  c'est du pur carpette, c'est inacceptable - cela signifie y compris pour nous Français qu'on se soumet à Trump.

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Le Sun Mar 26 2017 à 23:40, Chronos a dit :

 

Avec le risque de voir les européens contraints de prendre la question au sérieux ? Surtout les allemands ? Il y a quand même un traité 4+2 autorisant de facto la réunification. Le texte n'est pas bien touffu mais il y a une philosophie derrière qui vient partiellement entériner l'équilibre constitutionnel imposé à ce pays par les américains eux-mêmes. Pas sûr que Washington ait vraiment envie de se retrouver avec des européens à la fois désinhibés et aujourd'hui habitués à discuter entre eux de beaucoup de sujets (et donc de moins se battre entre eux).

Je doute que Jerry Lundegaard Le Donald voit aussi loin mais le reste de l'establishment ne verrait-il pas le danger ? Des européens réellement à 2% représenteraient réellement la majorité des budgets de l'Alliance...

 

Enfin un tel argument aurait-il la moindre valeur dans une négociation ? Un budget militaire ne s'augmente pas comme ça et le temps diplomatique ne joue pas vraiment en faveur de se genre de stratégies.

Depuis que je dis que si les Europeistes étaient cohérents  (Et ne voulaient pas juste d'un marché dérégulé) Trump est un don de dieu. J'ai l'impression que les béats lui en veulent car il les force à assumer et a créer de toute pièce une vraie union Européenne dans les faits. Et a moyen terme c'est aussi une très bonne chose pour les USA d'avoir un vrai partenaire plutôt qu'une carpette. Car pendant qu'on se meut au sol certains développent les grandes puissances de demain. A l'insu de son plein gré Trump est donc capable d'être le plus grand européen de tous les temps (après Charlemagne :-D).

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Il y a 2 heures, Shorr kan a dit :

Si les allemands pouvaient se contenter de ne pas annuler leurs commandes d'engins de guerre après avoir fait localiser le gros de l'activité de fabrication chez eux, se serait déjà pas mal...

Rôoooh le Monsieur a vu un plat... et il a mis les pieds dedans :happy: !

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http://www.lepoint.fr/europe/allemagne-l-etoile-de-l-afd-palit-30-03-2017-2115889_2626.php (30 mars 2017)

Depuis des semaines, l'AfD dégringole au baromètre politique. Selon le sondage publié par le Stern et RTL, le parti frôlerait aujourd'hui les 7 % des voix, son score le plus bas depuis novembre 2015.

http://www.zeit.de/politik/deutschland/2017-03/afd-frauke-petry-ruecktritt (30 mars 2017)

Frauke Petry envisagerait de se retirer de la politique : dans une interview elle a dit "ni la politique ni l'AfD ne sont pour moi dépourvues d'alternatives" (...) "Après quatre années dans l'AfD, qui ont représenté un investissement d'énergie énorme et un adieu à une vie stable, j'y pense".

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