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Allemagne


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https://www.zeit.de/politik/deutschland/2019-05/spd-kevin-kuehnert-sigmar-gabriel-sozialismus-demokratie-verstaatlichung (4 mai 2019)

Sigmar Gabriel réagit aux déclarations du chef des Jeunes Sociaux-démocrates, Kevin Kühnert, disant qu'on peut nationaliser BMW :

L'ancien président du SPD Sigmar Gabriel a rejeté catégoriquement les thèses socialistes du leader des jeunes sociaux-démocrates Kevin Kühnert. "Ceux qui, en tant que sociaux-démocrates, exigent l'expropriation et la socialisation des grandes industries (cela signifie bien sûr la nationalisation, mais cela ne sonne pas si bien) sont sûrs d'attirer l'attention des médias", écrit Gabriel dans un article pour le Handelsblatt. "100 ans d'expérience empiriquement prouvée dans les économies contrôlées par l'État nous ont appris qu'elles font faillite par manque d'efficacité et de qualité, et qu'elles assurent également l'appauvrissement social de leurs employés. Mais cela, Kühnert l'ignore."

Kühnert avait dit dans une interview à Die Zeit au sujet du socialisme qu'il prônait "démocratiquement" la collectivisation des grandes entreprises : "Il est moins important pour moi qu'à la fin de la journée, l'enseigne de BMW dise "entreprise automobile publique" ou "entreprise automobile coopérative", ou que la collectivité décide qu'elle n'a plus besoin de BMW sous cette forme". De plus, il ne serait fondamentalement pas légitime de posséder une propriété résidentielle au-delà de son propre domicile. Le président de l'organisation des jeunes du SPD a ainsi fait l'objet de vives critiques. Kühnert a été critiqué pour ses déclarations par la CDU/CSU, le FDP, l'AfD, les associations économiques et son propre parti.

"Le bris conscient de tabous, l'ignorance des faits et de l'empirisme, la mobilisation des désirs populistes et l'acceptation des dommages causés à son propre parti : c'est d'ailleurs la méthode Donald Trump", poursuit Gabriel. Seuls l'effet médiatique et l'ego seraient pour lui importants. "Kevin Kühnert n'est même pas un Trump bonsaï. Ce serait une méchante exagération que de le voir ainsi et une banalisation inacceptable du président américain. Mais les méthodes utilisées par eux deux sont étonnamment similaires. Et les réactions des médias aussi." Si les deux créaient un précédent, la condition préalable la plus importante des démocraties modernes continuerait à perdre du terrain : le Siècle des Lumières.

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https://www.welt.de/politik/deutschland/article192915939/Franziska-Giffeys-Doktorarbeit-Jede-dritte-Seite-soll-Plagiat-sein.html (4 mai 2019)

Dans la thèse de doctorat de la ministre de la Famille Franziska Giffey (SPD), il y aurait encore plus de passages de texte copiés et d'erreurs qu'on ne le pensait auparavant. Sur plus d'une page sur trois, 76 pages sur 205, le texte du plagiat a été trouvé, selon le site Web des chasseurs de plagiat VroniPlag.

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il y a 1 minute, Wallaby a dit :

https://www.welt.de/politik/deutschland/article192915939/Franziska-Giffeys-Doktorarbeit-Jede-dritte-Seite-soll-Plagiat-sein.html (4 mai 2019)

Dans la thèse de doctorat de la ministre de la Famille Franziska Giffey (SPD), il y aurait encore plus de passages de texte copiés et d'erreurs qu'on ne le pensait auparavant. Sur plus d'une page sur trois, 76 pages sur 205, le texte du plagiat a été trouvé, selon le site Web des chasseurs de plagiat VroniPlag.

Quand je pense qu'à une époque, mes camarades et moi argumentions, auprès de certains profs, l'intérêt du Web pour la recherche documentaire. On est peut être allez trop loin... 

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La thèse en question, comme l'enfer, est pavée de bonnes intentions :

https://refubium.fu-berlin.de/handle/fub188/778

Titre :
La voie de l'Europe vers les citoyens
Sous-titre :
La politique de la Commission européenne en matière de participation de la société civile

Ce document examine les possibilités et les limites de la politique de la Commission européenne en matière de participation de la société civile. Il décrit ce que la science politique et la Commission européenne entendent par "société civile européenne" et sa participation dans le contexte de la légitimité démocratique et d'une sphère publique européenne transnationale. L'accent est mis ici sur la manière dont les stratégies politiques de la Commission européenne et les instruments de participation de la société civile se sont développés et ont évolué au cours de l'histoire de l'intégration européenne. La pertinence des travaux repose sur l'hypothèse que la participation de la société civile pourrait constituer une réponse possible à un déficit démocratique déclaré et contribuer à accroître la légitimité démocratique de l'UE. Une étude bibliographique est utilisée pour discuter des points de vue de la science politique à partir de diverses théories démocratiques. La conception de la recherche comprend une typologisation des instruments de participation de la Commission européenne et le développement d'une grille d'analyse propre avec les dimensions d'adéquation accessibilité, valeur ajoutée et inclusion pour l'examen de l'adéquation des instruments de participation politique. Sur la base de cette grille d'analyse, les instruments de participation européens sont examinés dans le cadre d'une étude de cas dans la zone de difficultés socio-économiques du quartier de Neukölln à Berlin afin de déterminer s'ils conviennent à la participation de la société civile. Le résultat de l'enquête est que les instruments de participation utilisés par la Commission européenne ne conviennent que sous certaines conditions pour atteindre une partie plus large et pas seulement élitiste de la société civile et réduire ainsi le déficit démocratique de l'Union européenne. La participation dépend dans une large mesure de la volonté et des capacités et possibilités individuelles des citoyens et des organisations de la société civile. Les résultats de l'étude serviront à dégager des solutions et à concevoir des approches afin de promouvoir plus fortement ces composantes à l'avenir et de développer des formes alternatives, compréhensibles et concrètes de participation de la société civile pour une politique européenne proche des citoyens et démocratiquement légitimé.

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https://www.focus.de/politik/deutschland/barley-torpediert-plan-des-innenministers-aufregung-um-seehofer-gesetz-warum-einbuergerung-trotz-mehr-ehe-erlaubt-bleibt_id_10673586.html (6 mai 2019)

La CDU-CSU continue de faire pression pour l'interdiction de la naturalisation des étrangers vivant dans des mariages polygames. C'est pourquoi le ministre de l'Intérieur de la CSU, Horst Seehofer, a présenté un projet de loi à cet effet. Toutefois, la ministre de la Justice, Katarina Barley, a mis un bâton dans les roues pour son collègue gouvernemental.

La politicienne du SPD a retiré cette réglementation du projet de loi du gouvernement pour la réforme de la loi sur la citoyenneté. Mathias Middelberg (CDU), le porte-parole de la politique intérieure de la faction CDU-CSU, a qualifié l'action de Barley dans le "Welt am Sonntag" de "complètement incompréhensible et inacceptable".

Quiconque s'engage dans la polygamie en Allemagne est puni. Toutefois, quiconque a contracté ce mariage dans un État où cela est permis ne sera pas puni. Toutefois, si vous venez en Allemagne en tant que demandeur d'asile, vous ne pouvez pas amener plus d'une femme dans le pays pour rejoindre son conjoint. S'il arrive en Allemagne avec plus d'une femme, des questions difficiles se posent. Jusqu'en mars 2005, par exemple, les personnes vivant dans des mariages multiples pouvaient demander une assurance familiale. Depuis le 1er avril 2005, cette situation n'est plus tolérée par les caisses d'assurance maladie légales.

Quiconque contracte un second mariage à l'étranger et dissimule ce mariage ne perd pas automatiquement la possibilité de devenir citoyen. Ce n'est que l'année dernière que le Tribunal administratif fédéral a rendu sa décision dans le cas d'un Syrien. L'ingénieur civil vit en Allemagne depuis 1999. Sa naturalisation avait été révoquée après que son deuxième mariage eut été connu. Il a intenté une action en justice - avec succès. La Cour constitutionnelle fédérale a décidé qu'il pouvait devenir Allemand. Être marié plusieurs fois n'exclut pas une confession à l'ordre démocratique libre de base, selon la Cour.

Un cas en Bavière a également fait la une des journaux : Une famille irakienne de 16 membres à Neumarkt dans le Haut-Palatinat. Leur demande d'asile a été acceptée, bien que le chef de famille masculin vive avec deux épouses. La raison : Les mariages étaient réguliers en Syrie, où la polygamie n'est pas interdite.

Un porte-parole du ministère fédéral de la Justice fournit à Focus Online une explication qui soulève des questions. Il attire l'attention sur les problèmes de temps : " Il y a un certain nombre d'autres projets, comme la loi sur l'immigration de personnels qualifiés, qui ont reçu la priorité du Ministère de l'intérieur. Par conséquent, "il y a eu un accord au niveau ministériel pour reporter et discuter plus tard les règlements du projet qui ne sont pas prévus dans l'accord de coalition", a déclaré le porte-parole du ministère de la Justice.

M. Seehofer et Mme Barley ont convenu de décider dans un premier temps du retrait de la citoyenneté des combattants des milices terroristes munis d'un double passeport, comme stipulé dans l'accord de coalition. En d'autres termes, les personnes vivant dans la polygamie pourraient continuer à être naturalisées.

Cet automne, le ministère de l'Intérieur semble vouloir entamer une nouvelle réforme de la loi sur la citoyenneté. Selon les informations de la Maison Seehofer, les points sur lesquels il n'y avait pas eu d'accord dans un premier temps seront réglés. Outre l'interdiction des mariages multiples, cela inclut également une autre demande de la Conférence des ministres de l'Intérieur, à savoir l'extension du délai de retrait de la naturalisation de cinq à dix ans pour les auteurs de fraude d'identité.

Modifié par Wallaby
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https://www.morgenpost.de/berlin/article217100455/Mathe-Abitur-in-Berlin-Senat-macht-Schuelern-keine-Hoffnung.html (6 mai 2019)

Les lycéens protestent parce que l'épreuve de maths du bac était selon eux trop dure :

Dans plusieurs Länder, les diplômés de l'enseignement secondaire protestent contre ce qu'ils considèrent comme des examens de fin d'études trop difficiles. Rien qu'en Bavière, près de 60 000 personnes avaient signé une pétition similaire à celle de Berlin dès lundi après-midi. En Basse-Saxe, à Brême, à Hambourg et en Sarre, ainsi qu'en Mecklembourg-Poméranie occidentale, en Thuringe et en Saxe-Anhalt, des lycéens se sont plaints de cet examen de mathématiques. Comme les Berlinois, ils réclament également un ajustement de la notation et un abaissement du code de notation.

Hanno Rüther, vice-président du syndicat des enseignants VBE (Verband Bildung und Erziehung), est d'avis que les élèves sont trop exigeants dans leurs notes. En outre, la partie transfert, c'est-à-dire les tâches de l'examen de mathématiques dans lesquelles les élèves doivent tirer leurs propres interprétations des faits appris, exige un très haut degré d'intelligence. "Tous les élèves ne remplissent pas cette exigence ", a déclaré Rüther.

Tom Erdmann, président du Syndicat de l'éducation et de la science (GEW), est également sceptique quant aux plaintes des étudiants. "Ce n'est pas les mathématiques qui sont devenues plus difficiles, mais de saisir les mathématiques", a déclaré Erdmann. Ce n'est pas trop demander que de demander aux diplômés du secondaire de comprendre et de résoudre des problèmes complexes.

 

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2 hours ago, Wallaby said:

https://www.morgenpost.de/berlin/article217100455/Mathe-Abitur-in-Berlin-Senat-macht-Schuelern-keine-Hoffnung.html (6 mai 2019)

Les lycéens protestent parce que l'épreuve de maths du bac était selon eux trop dure :

Dans plusieurs Länder, les diplômés de l'enseignement secondaire protestent contre ce qu'ils considèrent comme des examens de fin d'études trop difficiles. Rien qu'en Bavière, près de 60 000 personnes avaient signé une pétition similaire à celle de Berlin dès lundi après-midi. En Basse-Saxe, à Brême, à Hambourg et en Sarre, ainsi qu'en Mecklembourg-Poméranie occidentale, en Thuringe et en Saxe-Anhalt, des lycéens se sont plaints de cet examen de mathématiques. Comme les Berlinois, ils réclament également un ajustement de la notation et un abaissement du code de notation.

Hanno Rüther, vice-président du syndicat des enseignants VBE (Verband Bildung und Erziehung), est d'avis que les élèves sont trop exigeants dans leurs notes. En outre, la partie transfert, c'est-à-dire les tâches de l'examen de mathématiques dans lesquelles les élèves doivent tirer leurs propres interprétations des faits appris, exige un très haut degré d'intelligence. "Tous les élèves ne remplissent pas cette exigence ", a déclaré Rüther.

Tom Erdmann, président du Syndicat de l'éducation et de la science (GEW), est également sceptique quant aux plaintes des étudiants. "Ce n'est pas les mathématiques qui sont devenues plus difficiles, mais de saisir les mathématiques", a déclaré Erdmann. Ce n'est pas trop demander que de demander aux diplômés du secondaire de comprendre et de résoudre des problèmes complexes.

 

Est-ce ce qui arrive quand l'école a de facto, en le disant ou non, baissé graduellement le niveau au fil des ans, au nom de diverses conceptions de l'éducation (plus "edu-tainment", plus axées sur la répétition que sur le raisonnement, insistant moins sur l'appropriation des concepts et la mémorisation, plus fondées sur faire que les élèves se sentent bien et s'amusent....)? Le "produit fini" envoyé dans les classes supérieures n'est en fait pas "ready for prime time" et a des processus d'apprentissage plus limités? 

 

Modifié par Tancrède
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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Est-ce ce qui arrive quand l'école a de facto, en le disant ou non, baissé graduellement le niveau au fil des ans, au nom de diverses conceptions de l'éducation (plus "edu-tainment", plus axées sur la répétition que sur le raisonnement, insistant moins sur l'appropriation des concepts et la mémorisation, plus fondées sur faire que les élèves se sentent bien et s'amusent....)? 

Notre problème c'est qu'il n'y a plus de religion. Donc on demande à l'école de fabriquer des rites de "se sentir bien et s'amuser" pour fabriquer du lien social, des rites de passage, indépendamment des missions plus strictes de l'école en termes d'acquisitions de connaissances.

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C'est toute la différence idéologique entre "éducation nationale" et son prédécesseur "instruction publique". Instruire et éduquer, ce n'est pas la même chose ; l'éducation est normalement le domaine de la famille et l'instruction celui de l'école. Maintenant la famille ne fait plus rien, l'école fait (très mal) l'éducation, et personne ne fait de l'instruction.

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Ce n'est pas le seul problème, les mauvais élèves il y en a toujours eu, la différence c'est qu'aujourd'hui, ils ont sous la main des outils potentiellement toxiques, à savoir les réseaux sociaux et les pétitions en ligne ce qui permet aux crasses de meule de hurler haut et fort qu'ils sont incapables de résoudre un problème mathématique élémentaire. Que les politiques et les médias portent moins d'attention à ces absurdités et cette "mode" se calmera (déjà eu quelques cas en France).

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Il y a 8 heures, Kelkin a dit :

C'est toute la différence idéologique entre "éducation nationale" et son prédécesseur "instruction publique". Instruire et éduquer, ce n'est pas la même chose ; l'éducation est normalement le domaine de la famille et l'instruction celui de l'école. Maintenant la famille ne fait plus rien, l'école fait (très mal) l'éducation, et personne ne fait de l'instruction.

L'école selon le témoignage de nos parents et grand-parents était tout aussi idéologique (voir même très traditionaliste), en plus de cela l'éducation était sévère (avec forte utilisation de l'humiliation) et brutale (punition physique). Et surtout une grande majorité des enfants n'allaient pas au delà du collège, il y avait des concours pour accéder au collège par exemple, cela avant la démocratisation qui début après la SGM.

Il y a 12 heures, Tancrède a dit :

Est-ce ce qui arrive quand l'école a de facto, en le disant ou non, baissé graduellement le niveau au fil des ans, au nom de diverses conceptions de l'éducation (plus "edu-tainment", plus axées sur la répétition que sur le raisonnement, insistant moins sur l'appropriation des concepts et la mémorisation, plus fondées sur faire que les élèves se sentent bien et s'amusent....)? Le "produit fini" envoyé dans les classes supérieures n'est en fait pas "ready for prime time" et a des processus d'apprentissage plus limités? 

L'enseignement des mathématique est un peu le parent pauvre dans l'enseignement en Allemagne, selon certains historiens ce paradigme remonte au temps des nazis qui ont dégradé la place des mathématique dans l'éducation.

Après l'éducation autrefois laissé encore moins de place à la logique qu'aujourd'hui, le "par coeur" était même la seule manière d'enseignement d'avant les années 70 ... le vrai problème ce situe plutôt dans l'énorme décalage entre ceux qui réussisse à l'école et ceux qui sont en phase de décrochage. Avant, ce décalage  n'était pas un frein pour l'ascension sociale ou on pouvait avoir un travail et réussir sans être diplômé ... 

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Il y a 14 heures, Wallaby a dit :

https://www.morgenpost.de/berlin/article217100455/Mathe-Abitur-in-Berlin-Senat-macht-Schuelern-keine-Hoffnung.html (6 mai 2019)

Les lycéens protestent parce que l'épreuve de maths du bac était selon eux trop dure

A noter que la pétition a été initialement lancée par les bacheliers de Bavière. Ils protestent contre la difficulté des exercices conçus par les services du Land sachant qu'une autre partie des exercices (Partie A de l'épreuve) est piochée par ces mêmes services du Land dans un lot d'exercices conçus au niveau fédéral. Ces derniers s'avèrent être plus simples et donc moins exigeants pour les lycéens.

Modifié par Skw
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Il y a 13 heures, Arland a dit :

Ce n'est pas le seul problème, les mauvais élèves il y en a toujours eu, la différence c'est qu'aujourd'hui, ils ont sous la main des outils potentiellement toxiques, à savoir les réseaux sociaux et les pétitions en ligne ce qui permet aux crasses de meule de hurler haut et fort qu'ils sont incapables de résoudre un problème mathématique élémentaire. Que les politiques et les médias portent moins d'attention à ces absurdités et cette "mode" se calmera (déjà eu quelques cas en France).

Pour rebondir là-dessus, il  y a tout de même un "règne du boulet" très fort en France, où les moins-disants donnent largement le là en classe. Il est vrai que les articles post-bacs sur les réactions de Twitter sont risibles mais ceci ne constitue pas une nouveauté.

Néanmoins, le bac, le sujet et la notation m'ont vraiment pleinement fait prendre conscience de la bassesse du niveau général en France car c'était paramétré sur 1/10 de la difficulté de mon école privée de fils à papa un peu glandeur.

Il y a 16 heures, Tancrède a dit :

au nom de diverses conceptions de l'éducation (plus "edu-tainment", plus axées sur la répétition que sur le raisonnement, insistant moins sur l'appropriation des concepts et la mémorisation, plus fondées sur faire que les élèves se sentent bien et s'amusent....)? Le "produit fini" envoyé dans les classes supérieures n'est en fait pas "ready for prime time" et a des processus d'apprentissage plus limités

Peut-être est-ce ce qui est prétendu par le CSP, Boissonnot et la clique mais la réalité est un alignement sur le bas, particulièrement en terme de tolérance de comportements anti-coopératifs (insolences, brutalité, paresse et sabotage). Il y a une vrai complaisance envers les enfants à problèmes, aucune aide apportée aux personnes harcelées ou qui sont tout simplement coopératives à l'égard du prof (ne pas faire trop de bruit, écouter en cours et faire ses devoirs). Je ne vois pas trop l'edutainment dans les programmes qui sont rarement bouclés dans les lycées standards non plus.

L'école n'est de toute façon pas un endroit où on s'amuse de toute façon (c'est le reflet de mon expérience personnelle).

Des personnes de milieux moins aisés que le mien m'expliquaient aussi qu'il y avait une vraie commisération à leur égard, notamment quant à l'orientation. Mon pote était dans un lycée aux résultats désastreux mais il avait des notes correctes et il avait entendu parler par hasard des CPGE. Quand il est allé au centre d'orientation, les personnes lui ont répondu qu'on lui avait raconté n'importe quoi et de faire un BTS serait déjà très bien. C'est son prof de physique qui l'a pris en aparté pour lui confirmer l'existence des prépas et l'encourager à tenter sa chance

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18 minutes ago, SinopeMT said:

 

L'école n'est de toute façon pas un endroit où on s'amuse de toute façon (c'est le reflet de mon expérience personnelle).

 

C'est l'un des trucs qui passent le moins bien dans le "message" envoyé aujourd'hui (aux USA, c'est devenu une religion), à base du "le prof est votre ami", du fait de se sentir bien, d'insister sur le travail répétitif... On a du mal à faire passer le fait qu'il va falloir apprendre le côté avant tout fastidieux de la chose. Ce n'est aucunement une excuse pour des profs emmerdants, non stimulants, incapables de développer un art de leur métier et compensant par un abus d'autorité répressive quand ils s'étonnent des résultats obtenus, ou encore pour ceux qui pensent que forcer des gamins en bas âge à rester assis au même endroit pendant des heures est une bonne idée et une bonne méthode, mais c'est quand même le truc à bien faire comprendre à un moment. 

Quote

Peut-être est-ce ce qui est prétendu par le CSP, Boissonnot et la clique mais la réalité est un alignement sur le bas, particulièrement en terme de tolérance de comportements anti-coopératifs (insolences, brutalité, paresse et sabotage). Il y a une vrai complaisance envers les enfants à problèmes, aucune aide apportée aux personnes harcelées ou qui sont tout simplement coopératives à l'égard du prof (ne pas faire trop de bruit, écouter en cours et faire ses devoirs). 

(...)

Des personnes de milieux moins aisés que le mien m'expliquaient aussi qu'il y avait une vraie commisération à leur égard, notamment quant à l'orientation. Mon pote était dans un lycée aux résultats désastreux mais il avait des notes correctes et il avait entendu parler par hasard des CPGE. Quand il est allé au centre d'orientation, les personnes lui ont répondu qu'on lui avait raconté n'importe quoi et de faire un BTS serait déjà très bien. C'est son prof de physique qui l'a pris en aparté pour lui confirmer l'existence des prépas et l'encourager à tenter sa chance

Laisse moi deviner: ceux qui posent problème doivent être protégés parce que "opprimés", ceux qui se plaignent sont des "privilégiés" à ignorer, voire punir s'ils insistent? Et on rabaisse les attentes de résultats puisqu'on n'attend rien du tout de ceux qui, de fait, donnent le la (et en viennent du coup à mépriser encore plus ce corps professoral condescendant, et à plus foutre la merde/rien glander), afin d'aligner des classes qui, sur le papier, auront l'air d'être non seulement au niveau, mais en plus d'y être en peloton massif et en apparence relativement homogène (après tout, faut que 80% ou plus aient le bac)? 

 

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il y a 38 minutes, SinopeMT a dit :

Pour rebondir là-dessus, il  y a tout de même un "règne du boulet" très fort en France, où les moins-disants donnent largement le là en classe. Il est vrai que les articles post-bacs sur les réactions de Twitter sont risibles mais ceci ne constitue pas une nouveauté.

Néanmoins, le bac, le sujet et la notation m'ont vraiment pleinement fait prendre conscience de la bassesse du niveau général en France car c'était paramétré sur 1/10 de la difficulté de mon école privée de fils à papa un peu glandeur.

Peut-être est-ce ce qui est prétendu par le CSP, Boissonnot et la clique mais la réalité est un alignement sur le bas, particulièrement en terme de tolérance de comportements anti-coopératifs (insolences, brutalité, paresse et sabotage). Il y a une vrai complaisance envers les enfants à problèmes, aucune aide apportée aux personnes harcelées ou qui sont tout simplement coopératives à l'égard du prof (ne pas faire trop de bruit, écouter en cours et faire ses devoirs). Je ne vois pas trop l'edutainment dans les programmes qui sont rarement bouclés dans les lycées standards non plus.

L'école n'est de toute façon pas un endroit où on s'amuse de toute façon (c'est le reflet de mon expérience personnelle).

Des personnes de milieux moins aisés que le mien m'expliquaient aussi qu'il y avait une vraie commisération à leur égard, notamment quant à l'orientation. Mon pote était dans un lycée aux résultats désastreux mais il avait des notes correctes et il avait entendu parler par hasard des CPGE. Quand il est allé au centre d'orientation, les personnes lui ont répondu qu'on lui avait raconté n'importe quoi et de faire un BTS serait déjà très bien. C'est son prof de physique qui l'a pris en aparté pour lui confirmer l'existence des prépas et l'encourager à tenter sa chance

Le retour que j'ai de ma fille en prépa comme de ses collègues de prépa , c'est que ce n'est plus la voie à choisir (sauf si tu es un hyper-doué ++) et qu'il est bien plus facile pour entrer dans les écoles d'ingé de passer par une IUT.  Il vaut mieux être dans les premiers des moins bons que parmi les moins bons chez les plus doués.

Tu te la coules douce en IUT au lieu de te faire 2 voire 3 années d'enfer en prépa et au final tu réussis aussi bien désormais. ( sauf pour Polytechnique, centrale , ENS - Crois moi que les prépas ont un peu le sentiment d'être  "les pigeons"

Cet article date pourtant de 2011

 

"http://orientation.blog.lemonde.fr/2011/05/04/faire-une-prepa-cela-en-vaut-il-encore-la-peine/

Aujourd’hui pour entrer dans une grande école, vaut-il mieux bachoter comme un fou pendant deux ans en prépas (56 heures de travail par semaine en moyenne!) ou prendre un peu plus son temps dans des filières moins chronophages (39 heures de travail en IUT, 32 à l’université selon l’étude annuelle de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE )? Après tout, les élèves issus de licences, de DUT ou de BTS sont accueillis à bras ouverts dans des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs en mal de candidats et y réussissent aussi bien que les élèves de prépas. 

A l’ESC Grenoble – où les admissions parallèles représentent 40% des effectifs –, on constate même que le major de promo est une année sur deux issu de cette filière. Et des exemples comme celui-là il y en a des dizaines. Il n’y en fait guère que dans les «très grandes», les Polytechnique, HEC, Centrale ou Normale Sup qui se refusent aux bac+2 tout en admettant largement des élèves de licences et de masters. Sans parler d’écoles postbac, comme les Insa pour les ingénieurs ou l’Ieseg pour les écoles de commerce, qui se classent aujourd’hui très près des meilleures écoles post-prépas en termes d’insertion professionnelle.

Un début de désaffection?

Tout cela est un peu frustrant pour un élève de prépa qui a bossé deux ou trois ans comme un fou et se retrouve en concurrence avec d’autres qui ont eu des années disons plus cool. Le nombre d’élèves ayant mis les prépas en tête de leurs choix sur admission-postbac a d’ailleurs baissé de 5% en 2010 par rapport à 2009. La baisse est particulièrement importante dans les prépas économique et commerciale (-8,9%), moins pour les prépas scientifiques (-4,3%). Seules les prépas littéraires progressent avec +2,3%.

Même si, en définitive, la baisse d’effectifs a été finalement quasi nulle (0,5% soit 400 inscrits), ce chiffre n’en est pas moins significatif après des années de croissance qui ont vu les effectifs augmenter de plus de 10000 élèves (+13,8%) en dix ans. Quant aux candidatures aux concours des écoles de commerce post prépas, elles sont en baisse de 1,77% cette année pour le concours de la BCE et stables pour Ecricome."

"

 

 

Modifié par Lezard-vert
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Il y a 17 heures, Tancrède a dit :

Est-ce ce qui arrive quand l'école a de facto, en le disant ou non, baissé graduellement le niveau au fil des ans, au nom de diverses conceptions de l'éducation (plus "edu-tainment", plus axées sur la répétition que sur le raisonnement, insistant moins sur l'appropriation des concepts et la mémorisation, plus fondées sur faire que les élèves se sentent bien et s'amusent....)? Le "produit fini" envoyé dans les classes supérieures n'est en fait pas "ready for prime time" et a des processus d'apprentissage plus limités? 

Oui, enfin c'est l'explication bienveillante envers les pauvres lycéens.

Y a une autre façon de résumer leur supplique :

6a0133f30ae399970b0192ac042f59970d-800wi

 

Il y a 6 heures, Rochambeau a dit :

L'enseignement des mathématique est un peu le parent pauvre dans l'enseignement en Allemagne, selon certains historiens ce paradigme remonte au temps des nazis qui ont dégradé la place des mathématique dans l'éducation.

Ça n'a rien d'impossible. En tout cas, les chemises brunes n'ont pas mis longtemps à détruire Göttingen, qui était jusqu'en 1933 la Mecque des maths.

Rapporté notamment par le grand mathématicien David Hilbert

Citation

Hilbert, invité à un banquet, est assis à côté du ministre de l'Éducation Bernhard Rust. À la question de Rust : « Comment se trouvent les mathématiques à Göttingen maintenant qu'elle est libre de l'influence juive ? », Hilbert a répliqué : « Des mathématiques à Göttingen ? Il n'y en a plus guère. »

 Une autre version de cette histoire que j'ai entendue, c'est que les mathématiciens allemands se répartissaient essentiellement en deux catégories 1) des juifs 2) des amis des juifs. Quand les hitlériens ont chassé les premiers, les seconds ont suivi.

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il y a 11 minutes, Lezard-vert a dit :

Le retour que j'ai de ma fille en prépa comme de ses collègues de prépa , c'est que ce n'est plus la voie à choisir (sauf si tu es un hyper-doué ++) et qu'il est bien plus facile pour entrer dans les écoles d'ingé de passer par une IUT.  Il vaut mieux être dans les premiers des moins bons que parmi les moins bons chez les plus doués.

Tu te la coules douce en IUT au lieu de te faire 2 voire 3 années d'enfer en prépa et au final tu réussis aussi bien désormais. ( sauf pour Polytechnique, centrale , ENS - Crois moi que les prépas ont un peu le sentiment d'être  "les pigeons"

Peut-être, mais une fois traversé l'enfer, t'as prouvé que t'es un "vrai" :happy:

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Et puis un jeune de 18 ou 20 ans est à peu près au sommet de sa "puissance cérébrale brute" (le cerveau commence à perdre des cellules grises après 20 ans) et - sauf cas particulier - en pleine forme physique.

Il n'y a pas de meilleur moment pour se mesurer à des challenges, que ce soit sur le plan intellectuel, physique, ou autre.

Modifié par Alexis
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il y a 11 minutes, Tancrède a dit :

Laisse moi deviner: ceux qui posent problème doivent être protégés parce que "opprimés", ceux qui se plaignent sont des "privilégiés" à ignorer, voire punir s'ils insistent? Et on rabaisse les attentes de résultats puisqu'on n'attend rien du tout de ceux qui, de fait, donnent le la (et en viennent du coup à mépriser encore plus ce corps professoral condescendant, et à plus foutre la merde/rien glander), afin d'aligner des classes qui, sur le papier, auront l'air d'être non seulement au niveau, mais en plus d'y être en peloton massif et en apparence relativement homogène (après tout, faut que 80% ou plus aient le bac)? 

Le baccalauréat c'est exactement ça, le quotidien dépend encore si c'est une école publique pauvre/riche, un privé élitaire et traditionnelle ou une boite à bac, un hors-contrat. Maintenant les meilleures écoles ont du 90% de mention TB au bac et je ne pense pas que fondamentalement le gamin actuel soit plus intelligent que ses parents et grand-parents.

 

il y a 10 minutes, Lezard-vert a dit :

Le retour que j'ai de ma fille en prépa comme de ses collègues de prépa , c'est que ce n'est plus la voie à choisir (sauf si tu es un hyper-doué ++) et qu'il est bien plus facile pour entrer dans les écoles d'ingé de passer par une IUT.  Il vaut mieux être dans les premiers des moins bons que parmi les moins bons chez les plus doués.

Moi-même ayant fait une post-bac, j'ai eu le même raisonnement, pourtant maintenant que je suis dans le monde professionnel, je me rends compte que choisir la voie de facilité n'est pas nécessairement une bonne chose. L'investissement nécessaire en prépa est très important mais les fruits que l'on se recueille en étant plus méthodique et organisé avec le vernis de culture générale permet d'aller loin dans la vie professionnelle.

La France est déjà un pays qui s'éborgnise et la rente de l'Etat parait de jours en jours toujours plus une mare aux canards par rapport à la croissance mondiale et mon avis est que la prépa donne plus d'armes pour s'en sortir dans la compétition que des glandeurs protégés qui ne se sont jamais vraiment foulé. Il ne faut pas oublier que par rapport à tous les autres systèmes éducatifs mondiaux, la sélection a lieu particulièrement tardivement en France.

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il y a 14 minutes, Lezard-vert a dit :

Le retour que j'ai de ma fille en prépa comme de ses collègues de prépa , c'est que ce n'est plus la voie à choisir (sauf si tu es un hyper-doué ++) et qu'il est bien plus facile pour entrer dans les écoles d'ingé de passer par une IUT.  Il vaut mieux être dans les premiers des moins bons que parmi les moins bons chez les plus doués.

Tu te la coules douce en IUT au lieu de te faire 2 voire 3 années d'enfer en prépa et au final tu réussis aussi bien désormais. ( sauf pour Polytechnique, centrale , ENS - Crois moi que les prépas ont un peu le sentiment d'être  "les pigeons"

Cet article date pourtant de 2011

Je confirme et j'infirme ^^

Plus sérieusement oui pour intégrer une école, la prépa n'est clairement plus la voie royale. De plus certaines écoles se mettent au niveau des BTS/IUT et cela se ressent fortement (et je parle d'expérience. . .).

Par contre à quelques exceptions la prépa est sans doute la seule voie qui permette aujourd'hui à un jeune (du moins en science) d'avoir des fondamentaux solides. Et c'est très important. Après une prépa BCPST ( parcours générale en science) j'ai pu reprendre un Master en chimie organique quelques années plus tard après l'école d'ing sans trop de problème (bon j'en quand même un peu chier hein ^^). Les bases apportées restent à vie.

Car au final ce qui compte ensuite dans le boulot c'est les compétences et savoir faire. A de rares exceptions où le nom de l'école joue (toujours pour les sciences;pas la même pour le commerce) si derrière cela ne suit pas c'est compliqué. . .

Déjà qu'un paquet de jeunes diplômés bien instruit perdent leur temps dans les boîtes de consulting; des diplômés sans connaissances solides vont avoir du mal.

 

Par contre le pire c'est les écoles de commerce. Clairement le nom de l'école joue beaucoup notamment pour les top5 et là vaut bcp mieux faire la fac pour les intégrer. T'assures un gros score au TOEIC (du pur bachotage, des nazes en anglais tapent régulièrement au dessus de 900 pts), un bon score au tage mage (examen un peu bidon où la aussi un peu de bachotage suffit et reste à mille lieux en terme de difficulté d'un concours de maths d'HEC. . .) et un oral avec un peu d'esbrouf et bingo. La différence est juste criante. . .

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il y a 1 minute, elannion a dit :

Par contre le pire c'est les écoles de commerce. Clairement le nom de l'école joue beaucoup notamment pour les top5 et là vaut bcp mieux faire la fac pour les intégrer. T'assures un gros score au TOEIC (du pur bachotage, des nazes en anglais tapent régulièrement au dessus de 900 pts), un bon score au tage mage (examen un peu bidon où la aussi un peu de bachotage suffit et reste à mille lieux en terme de difficulté d'un concours de maths d'HEC. . .) et un oral avec un peu d'esbrouf et bingo. La différence est juste criante. . .

C'est pas faux. Le TOEIC est la blague de l'année, le GMAT/Tage mag est plus délicat pour qui est une tanche en match (c'est mon cas) mais le verbal, même en anglais est très faisable bien qu'idiot. L'oral est à l'image de bcp de chose dans la société où de l'esbroufe et un excellent marketing personnel permettent d'aller loin, la multiplication de fraudes de grandes échelle et de longue durée montrant que ce sont des talents qui paient bien :biggrin:.

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il y a 2 minutes, SinopeMT a dit :

C'est pas faux. Le TOEIC est la blague de l'année, le GMAT/Tage mag est plus délicat pour qui est une tanche en match (c'est mon cas)

Je l'ai passé avec un pote qui voulait rentrer en école de commerce et souhaitait un soutien ^^ et les maths sont essentiellement du calcul avec un peu de logique. Le facteur temps est finalement le truc à gérer et c'est pour ça que cela se bachote. Après c'est plus consistant comme examen mais comme on peut le passer deux fois par an et pour peu que l'élève commence en fin de L1/début L2 avec un souhait d'intégrer en fin de L3 il peut le passer 4/5fois et présenter celui avec lequel il a le meilleur score.....Comparé au concours qu'on passe max 2 fois avec un autre niveau de difficulté, peu comparable en effet.

 

il y a 7 minutes, SinopeMT a dit :

L'oral est à l'image de bcp de chose dans la société où de l'esbroufe et un excellent marketing personnel permettent d'aller loin, la multiplication de fraudes de grandes échelle et de longue durée montrant que ce sont des talents qui paient bien :biggrin:

Et c'est dramatique je trouve. On est pas loin de l'inversion de valeurs.

 

Sinon pour recoller un peu au sujet : tout le monde sait que les maths c'est en France qu'il faut les étudier ^^

 

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Il y a 1 heure, Alexis a dit :

(le cerveau commence à perdre des cellules grises après 20 ans)

C'est un mythe, non ? Suivant certain scientifiques, le cerveau continue de produire des bébés neurones jusqu'à la mort : https://www.the-scientist.com/news-opinion/more-evidence-that-humans-do-appear-to-create-new-neurons-in-old-age-65650  (25 mars 2019) , réfutant une étude parue l'an dernier qui contestait cette neurogenèse adulte.

 

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Il y a 19 heures, Kelkin a dit :

différence idéologique entre "éducation nationale" et son prédécesseur "instruction publique".

HS

1828 :  Ministère de l'Instruction publique ... en réaction ?  au modèle précédent voulu par Napoléon ( après la Révolution ) , qui favorisait , de fait, les Frères des Ecoles Chrétiennes, spécialistes de l'école, appuyés par  les Lassalliens

1932: Ministère de l'EN, après la période de "lutte" des débuts de la laïcité ( Ferry .. ), années 1880   100 ans après la révolution,    et la "misson " des hussards de la République de remplacer le socle établi pat l'Eglise depuis longtemps

Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ministère_de_l'Éducation_nationale_(France)  + https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'éducation_en_France

Il  y aurait beaucoup à dire sur le rôle de l' IP puis de l'EN  sur les mentalités françaises ( par exemple, contre les "curés" des écoles d'apprentissage, idéaml de l' EN d'emmener tous les élèves à Polytechnique, et les déchets .. bof on les ignore )

fin HS 

 

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