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Allemagne


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Il y a 7 heures, g4lly a dit :

C'est surprenant que la mise en drapeau des éoliennes de cet opérateur nécessite la téléopération ... en général cette sécurité est automatisé dans l'éolienne en fonction des différent capteur, de vitesse du vent, orientation du vent, vitesse rotor etc.

Pour moi c'est juste une réflexion (idiote) du journaliste. D'ailleurs il utilise le conditionnel.

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Pour avoir une idée de ce que représentent les 100 milliards d'euros à injecter dans la défense allemande d'ici 2025 : FN4RLpRX0AMU5nu?format=png&name=900x900

En d'autres termes, les 100 milliards (visibles en jaune si répartis sur la période 2022-2025) permettent plus ou moins d'atteindre les objectifs de 2 % de PIB à injecter dans la défense (ligne pontillée rouge). Pas plus. On s'inquiète en outre de la capacité du secteur de la défense à exploiter utilement cette hausse budgétaire soudaine et non planifiée, sachant par ailleurs que le secteur n'a pas vraiment d'assurance budgétaire sur le long terme. Autrement dit, difficultés à envisager d'amorcer de nouveaux programmes de long terme qui supposeraient des fonds conséquents.

Pour les germanophones, le fil source est intéressant : https://twitter.com/_schuetzt/status/1503661188386803716

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Privé d'hydrogène slave, Berlin fond sur le Golfe

Forcée de mettre en pause ses grands plans de développement de production d'hydrogène avec la Russie et l'Ukraine, l'Allemagne se voit contrainte de se reposer sur l'Arabie saoudite et les Emirats.  [...]

Bon pour l'Arabie Saoudite il faudra qu'il explique l'embargo sur les Typhoon....

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Il y a 2 heures, Skw a dit :

On s'inquiète en outre de la capacité du secteur de la défense à exploiter utilement cette hausse budgétaire soudaine et non planifiée, sachant par ailleurs que le secteur n'a pas vraiment d'assurance budgétaire sur le long terme. Autrement dit, difficultés à envisager d'amorcer de nouveaux programmes de long terme qui supposeraient des fonds conséquents.

:bloblaugh:  Rigolo ... !  suites des inconstances allemandes, matinées de fort tropisme US  et d'absence de doctrine et de stratégie + politique extérieures indépendantes ( des US et de l'Otan )

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Il y a 16 heures, Skw a dit :

Pour avoir une idée de ce que représentent les 100 milliards d'euros à injecter dans la défense allemande d'ici 2025 : FN4RLpRX0AMU5nu?format=png&name=900x900

En d'autres termes, les 100 milliards (visibles en jaune si répartis sur la période 2022-2025) permettent plus ou moins d'atteindre les objectifs de 2 % de PIB à injecter dans la défense (ligne pontillée rouge). Pas plus. On s'inquiète en outre de la capacité du secteur de la défense à exploiter utilement cette hausse budgétaire soudaine et non planifiée, sachant par ailleurs que le secteur n'a pas vraiment d'assurance budgétaire sur le long terme. Autrement dit, difficultés à envisager d'amorcer de nouveaux programmes de long terme qui supposeraient des fonds conséquents.

Pour les germanophones, le fil source est intéressant : https://twitter.com/_schuetzt/status/1503661188386803716

Voilà. C'est un rattrapage, et non pas une dépense supplémentaire.

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Chose importante soulignée par @Skw un regain budgétaire sur 3/4 ans s'il => le lancement de grands programmes => de futures dépenses importantes lissées sur  x dizaines d'années pour supporter ce programme: construction, MCO, infrastructures, personnel.

Donc si sur 100 milliards dépensés en 3 ans on a 30 milliards pour le lancement de programmes décennaux en fait ces 30 milliards génèreront peut-être le double de dépenses sur 30 ans ... 

à prendre en considération

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Il y a 2 heures, weasel a dit :

L'économie allemande est effectivement fortement exposée. Néanmoins, je me demande si le Handelsblatt ne fait pas volontairement dans le catastrophisme. Olaf Scholz (Chancelier, SPD), Robert Habeck (Ministre de l'économie, Grünen) et Annalena Baerbock (Ministre des affaires étrangères, Grünen) promeuvent une approche plutôt prudente/pragmatique en matière de sanctions, notamment afin de préserver l'économie et les emplois allemands.

Sauf qu'une partie non négligeable de leur électorat ne comprend pas que l'on puisse privilégier l'économie au soutien à l'Ukraine. Avec notamment l'idée que j'ai pu entendre chez certains soutenant quand on n'est pas prêts à faire la guerre avec les armes, il faut au moins avoir le courage de la faire avec les leviers économiques. Quitte à ce que cela coûte cher. Je ne suis pas sais pas dans quelle mesure cela est représentatif de l'électorat allemand traditionnellement de gauche. Bon, tout cela pour dire que les principaux acteurs du monde économique allemands, desquels le Handelsblatt est assez largement le porte-parole, doivent craindre que l'électorat de gauche force la main des gouvernants actuels dans le sens d'une voie plus radicale.

Modifié par Skw
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il y a 15 minutes, MIC_A a dit :

mais pas tant que ça en fait,

Au vu de la militarisation des medias actuel, je trouve que c’est très courageux de rappeler des évidences. 
 

Ensuite, je trouve qu’au contraire c’est plutôt en deçà de la réalité. Mais entre ligne, c’est très juste. 

La puissance allemande est menacée de toute part. Approvisionnement (Russie) comme débouché (Chine). L’Allemagne va donc devoir se rabattre que l’Europe. 
 

Ca implique de canibaliser totalement l’Europe ou au contraire d’avoir une politique de développement continentale (et sacrifié sur le court moyen terme les allemands). On a déjà fait ce choix me semble t-il en France (les francais le savent ils ?). 

Modifié par collectionneur
Orthographe, accents, majuscules !
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@wagdoox, @Skw, je penses que la vérité se trouve entre vos deux réponses. Effectivement une grande part du patronat allemand ne veux pas de sanctions à l'égard de la Russie ( compréhensible surtout avec les " Mittelstand "), et d' un côté une population travailler au corps par des journalistes et aussi des politiques, qui ne comprends pas pourquoi un gouvernement majoritairement de gauche ne va pas plus loin dans les sanctions. C'est un jeux d'équilibre particulier que ce livre le gouvernement fédéral... Par contre la hausse des carburants et de certaines matières ont favorisé la montée d'une lassitude dans cette même population, voir même d'une impatience quand à la gestion de cette crise, et qui rejoint de fait la vision du patronat.

Modifié par weasel
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Il y a 1 heure, weasel a dit :

@wagdoox, @Skw, je penses que la vérité se trouve entre vos deux réponses. Effectivement une grande part du patronat allemand ne veux pas de sanctions à l'égard de la Russie ( compréhensible surtout avec les " Mittelstand "), et d' un côté une population travailler au corps par des journalistes et aussi des politiques, qui ne comprends pas pourquoi un gouvernement majoritairement de gauche ne va pas plus loin dans les sanctions. C'est un jeux d'équilibre particulier que ce livre le gouvernement fédéral... Par contre la hausse des carburants et de certaines matières ont favorisé la montée d'une lassitude dans cette même population, voir même d'une impatience quand à la gestion de cette crise, et qui rejoint de fait la vision du patronat.

Au final, on va pas se mentir, passer l’émotionnel (qui est toujours temporaire), la réalité et l’intérêt de l’Allemagne primera. 
tu verras que dans quelques jours les journaux passeront a autre chose parce que l’audience sera pas aussi bonne (un coup de covid, d’inflation Poutine, de hunter Biden ou que sais je). 
donc la dessus, je te rejoins totalement. 
 

je suspecte aussi qu’au final, on va justifier le rapprochement avec la Russie, on nous expliquera qu’ils avaient pas tout a fait tort… bref l’exercice « journalistique » habituel. On y avait déjà eu droit après l’Irak… en ce moment au us, le Trump était pas si mal en fin de compte est de rigueur…

Modifié par wagdoox
Majuscule, accents !!
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Au final les 100 milliards n'en valent que 60 (merci à la TVA et à l'inflation) et seront utilisé sur 10 ans et ce serait plus pour combler les lacune en équipement

https://soldat-und-technik.de/2022/03/aus-der-truppe/30330/sondervermoegen-bundeswehr-100-milliarden-euro-sind-nur-60-milliarden-euro-wert/

Lorsque le chancelier Olaf Scholz - justifié par l'attaque de la Russie contre l'Ukraine - a annoncé le 27 février au Bundestag la création d'un "fonds spécial pour la Bundeswehr" d'un montant de 100 milliards d'euros, même les observateurs de longue date de l'acquisition de matériel militaire ont été stupéfaits.

Peu de temps après, les critiques ont commencé à affluer, affirmant qu'il s'agissait d'une "somme incroyablement importante" et que le "réarmement" de la Bundeswehr n'était pas la bonne solution dans cette situation. Les politiciens de la défense et les experts en la matière se sont immédiatement engouffrés dans la brèche pour contredire ce qu'ils considéraient comme un faux récit de réarmement et pour situer l'annonce du chancelier. En effet, les moyens supplémentaires ne seraient pas nécessaires pour le "réarmement", mais pour "l'équipement" de la Bundeswehr, ont déclaré les experts à l'unanimité. Les lacunes des forces armées allemandes en matière d'équipement et de stocks de munitions sont trop importantes pour que 100 milliards suffisent à un réarmement de la Bundeswehr.

Lors d'un panel organisé aujourd'hui dans le cadre du symposium "Perspectives de l'économie de la défense en 2022" de la Deutsche Wehrtechnischen Gesellschaft, le vice-amiral Carsten Stawitzki, chef de la division Équipement du BMVg, a concrétisé la manière dont la somme de 100 milliards d'euros doit être classée et comment elle peut être utilisée.

L'amiral a indiqué que cette somme ne serait pas dépensée d'un seul coup, mais sur une période d'environ dix ans, selon les prévisions du BMVg. Il semblerait que cette somme serve à financer en grande partie des projets de grande envergure afin de libérer le budget ordinaire de la défense pour des projets d'acquisition de petite et moyenne envergure. De plus, cette somme comprend également la part de TVA de 19 pour cent, de sorte que seuls 84 milliards d'euros sont en réalité disponibles pour l'acquisition de nouvelles techniques militaires. Si l'on tient compte de l'inflation à laquelle il faut s'attendre dans le cadre de la durée d'une décennie, le pouvoir d'achat réel du fonds spécial serait, selon l'amiral, d'environ 60 à 65 milliards d'euros à la fin.

Si l'on prend ces chiffres comme base de calcul, on se rend vite compte qu'il ne s'agit pas de réarmement, mais d'équipement. Enfin, il doit permettre de réaliser de nombreux projets qui ont toujours été prévus, mais pour lesquels aucun financement n'a pu être garanti. Le fonds spécial de la Bundeswehr est un exemple frappant du fait que la politique et la pratique appliquent parfois deux poids deux mesures.

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il y a 1 minute, Paschi a dit :

Au final les 100 milliards n'en valent que 60 (merci à la TVA et à l'inflation) et seront utilisé sur 10 ans et ce serait plus pour combler les lacune en équipement

https://soldat-und-technik.de/2022/03/aus-der-truppe/30330/sondervermoegen-bundeswehr-100-milliarden-euro-sind-nur-60-milliarden-euro-wert/

Lorsque le chancelier Olaf Scholz - justifié par l'attaque de la Russie contre l'Ukraine - a annoncé le 27 février au Bundestag la création d'un "fonds spécial pour la Bundeswehr" d'un montant de 100 milliards d'euros, même les observateurs de longue date de l'acquisition de matériel militaire ont été stupéfaits.

Peu de temps après, les critiques ont commencé à affluer, affirmant qu'il s'agissait d'une "somme incroyablement importante" et que le "réarmement" de la Bundeswehr n'était pas la bonne solution dans cette situation. Les politiciens de la défense et les experts en la matière se sont immédiatement engouffrés dans la brèche pour contredire ce qu'ils considéraient comme un faux récit de réarmement et pour situer l'annonce du chancelier. En effet, les moyens supplémentaires ne seraient pas nécessaires pour le "réarmement", mais pour "l'équipement" de la Bundeswehr, ont déclaré les experts à l'unanimité. Les lacunes des forces armées allemandes en matière d'équipement et de stocks de munitions sont trop importantes pour que 100 milliards suffisent à un réarmement de la Bundeswehr.

Lors d'un panel organisé aujourd'hui dans le cadre du symposium "Perspectives de l'économie de la défense en 2022" de la Deutsche Wehrtechnischen Gesellschaft, le vice-amiral Carsten Stawitzki, chef de la division Équipement du BMVg, a concrétisé la manière dont la somme de 100 milliards d'euros doit être classée et comment elle peut être utilisée.

L'amiral a indiqué que cette somme ne serait pas dépensée d'un seul coup, mais sur une période d'environ dix ans, selon les prévisions du BMVg. Il semblerait que cette somme serve à financer en grande partie des projets de grande envergure afin de libérer le budget ordinaire de la défense pour des projets d'acquisition de petite et moyenne envergure. De plus, cette somme comprend également la part de TVA de 19 pour cent, de sorte que seuls 84 milliards d'euros sont en réalité disponibles pour l'acquisition de nouvelles techniques militaires. Si l'on tient compte de l'inflation à laquelle il faut s'attendre dans le cadre de la durée d'une décennie, le pouvoir d'achat réel du fonds spécial serait, selon l'amiral, d'environ 60 à 65 milliards d'euros à la fin.

Si l'on prend ces chiffres comme base de calcul, on se rend vite compte qu'il ne s'agit pas de réarmement, mais d'équipement. Enfin, il doit permettre de réaliser de nombreux projets qui ont toujours été prévus, mais pour lesquels aucun financement n'a pu être garanti. Le fonds spécial de la Bundeswehr est un exemple frappant du fait que la politique et la pratique appliquent parfois deux poids deux mesures.

Bienvenu dans le monde réel :biggrin:

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Il y a 2 heures, weasel a dit :

@wagdoox, @Skw, je penses que la vérité se trouve entre vos deux réponses. Effectivement une grande part du patronat allemand ne veux pas de sanctions à l'égard de la Russie ( compréhensible surtout avec les " Mittelstand ") [...]

Pour clarifier mon propos, je ne dis pas que la situation et les choix à prendre n'auront pas de lourds impacts sur l'économie allemande. Au contraire. Néanmoins, je pense que s'il y a bien une économie capable d'encaisser de tels impacts sur le continent, c'est bien l'économie allemande.

à l’instant, pascal a dit :

Bienvenu dans le monde réel :biggrin:

Manque plus que deux ou trois décisions de justice venant contester tel ou tel programme d'acquisition pour que le Bundestag n'ait finalement pas à injecter un euro de plus...

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il y a 8 minutes, Skw a dit :

Néanmoins, je pense que s'il y a bien une économie capable d'encaisser de tels impacts sur le continent, c'est bien l'économie allemande.

Sous réserve de disposer des ressources énergétiques nécessaires ?

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il y a 20 minutes, Skw a dit :

Manque plus que deux ou trois décisions de justice venant contester tel ou tel programme d'acquisition pour que le Bundestag n'ait finalement pas à injecter un euro de plus...

Et il faut aussi que le Bundestag vote ces 100 milliards

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il y a 18 minutes, pascal a dit :

Sous réserve de disposer des ressources énergétiques nécessaires ?

Sans être un économiste, mon avis en quelques points :

- Le pays a une dette publique relativement limitée et serait capable d'encaisser une réduction de 15 % du PIB sur une certaine période sans que cela n'alerte les créanciers. Pour les économistes, les fondamentaux sont là.

- Le pays a tout de même des productions à forte valeur ajoutée et pour certaines absolument centrales - difficilement remplaçables à brève échéance - dans des chaînes de valeur ajoutée qui se conçoivent à une échelle européenne ou mondiale. Nombre des industries allemandes sont effectivement gourmandes en ressources énergétiques. Mais le résultat risque d'être une mise en concurrence exacerbée à l'international autour de ces ressources énergétiques. Et ce sont pour ces productions à forte valeur ajoutée ou absolument centrales dans les chaînes de valeur ajoutée que l'on sera prêts à payer l'énergie bien plus chère. Autrement dit, cela coûtera cher à l'économie allemande, aux employés et citoyens allemands, et ce d'autant plus sur les secteurs produisant le moins de valeur tout en étant fortement dépendants de l'énergie. Mais, je ne pense pas que cela serait totalement rédhibitoire.

- Le secteur bancaire/bancaire, ai-je l'impression, pourrait constituer une fois de plus le réel point critique de l'économie allemande. Bien que n'étant pas celui qui dépend le plus directement des ressources énergétiques. Et si le secteur financier allemand s'effondre, dans un contexte économique mondial fragilisé, on le sentira également passer par chez nous...

Modifié par Skw
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il y a 32 minutes, Skw a dit :

Sans être un économiste, mon avis en quelques points :

- Le pays a une dette publique relativement limitée et serait capable d'encaisser une réduction de 15 % du PIB sur une certaine période sans que cela n'alerte les créanciers. Pour les économistes, les fondamentaux sont là.

- Le pays a tout de même des productions à forte valeur ajoutée et pour certaines absolument centrales - difficilement remplaçables à brève échéance - dans des chaînes de valeur ajoutée qui se conçoivent à une échelle européenne ou mondiale. Nombre des industries allemandes sont effectivement gourmandes en ressources énergétiques. Mais le résultat risque d'être une mise en concurrence exacerbée à l'international autour de ces ressources énergétiques. Et ce sont pour ces productions à forte valeur ajoutée ou absolument centrales dans les chaînes de valeur ajoutée que l'on sera prêts à payer l'énergie bien plus chère. Autrement dit, cela coûtera cher à l'économie allemande, aux employés et citoyens allemands, et ce d'autant plus sur les secteurs produisant le moins de valeur tout en étant fortement dépendants de l'énergie. Mais, je ne pense pas que cela serait totalement rédhibitoire.

- Le secteur bancaire/bancaire, ai-je l'impression, pourrait constituer une fois de plus le réel point critique de l'économie allemande. Bien que n'étant pas celui qui dépend le plus directement des ressources énergétiques. Et si le secteur financier allemand s'effondre, dans un contexte économique mondial fragilisé, on le sentira également passer par chez nous...

Un peu comme la gestion des manques liés au Covid (vols, surenchères, magouilles) dans l'UE qu'il ne faudra certainement pas renouveler !

A nos dirigeants de changer d’attitudes et plutôt que de "tirer" la couverture à soit il faudra s'écouter/s'épauler et décider ensemble des orientations futures pour l'Union sous peine de crash en série (effets dominos), le renouveau si la volonté est bien là ou la mort de l'Union, sacré challenge !
Les belles déclarations non suivies des faits et chacun jouera sa partition dans son coin (le souhaits d'autres acteurs qui regardent ça de plus loin et mise probablement sur une Europe affaiblie).  
 

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Pour la ministre des affaires étrangères, Annalena Bareback, l’Allemagne doit renforcer le flanc est de l’Alliance atlantique...

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/19/a-berlin-le-choix-inedit-d-une-strategie-de-defense-nationale_6118231_3210.html

Quote

Ajouter une ambition doctrinale aux engagements budgétaires. Trois semaines après avoir annoncé une augmentation sans précédent de ses dépenses militaires, l’Allemagne a décidé de se livrer à un exercice inédit : l’élaboration d’une « stratégie de sécurité nationale ».

Chargée de cette mission, la ministre des affaires étrangères, Annalena Baerbock, a expliqué, vendredi 18 mars, pourquoi un tel projet est à ses yeux nécessaire. « Entre Berlin et l’Ukraine, il n’y a que dix heures de route (…) Pour nous, ces dix heures sont aujourd’hui la distance qu’il y a entre la paix et la guerre (…) Cela réveille en nous quelque chose que nous n’avions pas ressenti depuis longtemps, en tout cas jamais dans ma génération : le besoin de se sentir en sécurité. »

Face à cette guerre qui marque une « césure géopolitique », Mme Baerbock estime que l’Allemagne doit faire des choix clairs : renforcer le flanc est de l’OTAN, participer au programme de dissuasion nucléaire de l’Alliance, consolider sa « capacité de défense », que ce soit sur le plan militaire ou face aux cyberattaques. « Quand il est question de guerre et de paix, du respect du droit, aucun pays ne doit rester neutre, notamment l’Allemagne (…) Nous ne devons plus répéter les erreurs du passé : il n’y a pas de bons et de mauvais dictateurs. »

Rupture avec les années Merkel

Politiquement, ce discours est doublement significatif. D’abord, parce que Mme Baerbock est membre des Verts – elle en fut la présidente pendant trois ans – et que son plaidoyer en faveur de l’OTAN et de la dissuasion nucléaire en dit long sur la révolution culturelle faite par les écologistes. Ensuite parce qu’il dessine en creux un bilan très sévère des années Merkel. Une phrase, en particulier, symbolise cette volonté de rupture avec la diplomatie de l’ex-chancelière : « Nous devons arrêter de nous taire dans les cas où nous sommes dépendants sur le plan économique ou énergétique. » Un appel explicite à redéfinir les relations de l’Allemagne avec un certain nombre de ses partenaires économiques, la Chine au premier chef.

Peut-être plus encore que le contenu du discours, c’est le projet en lui-même qui traduit une évolution de l’Allemagne et de la façon dont elle conçoit son rôle sur la scène internationale. Vendredi, Mme Baerbock a ainsi très clairement insisté sur la dimension « participative » du projet, appelant les élus, les experts mais aussi l’ensemble des citoyens à apporter leur contribution à l’élaboration de cette « stratégie de sécurité nationale » qui devrait prendre environ un an.

...

 

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Le ministre allemand de l'économie est au Qatar.
Ca fait des années que l'Allemagne était en discussion avec le Qatar, qui avait besoin d'engagements à long terme pour justifier des investissements sur le GNL.

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/lallemagne-conclut-un-accord-energetique-avec-le-qatar-220321

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