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Allemagne


Messages recommandés

il y a 14 minutes, Wallaby a dit :

Annalena Baerbock devient une redoutable praticienne du langage orwellien :

https://www.n-tv.de/politik/Baerbock-Panzer-Entscheidung-nicht-lange-hinauszoegern-article23589199.html (14 septembre 2022)

"Les armes aident à sauver des vies"

Je ne vois vraiment pas où est le problème. C'est quelque chose qui est parfaitement connu depuis Végèce au moins, et la raison pour laquelle les questions militaires sont appelées "défense nationale".

Je t'invite à partir en Ukraine et à visiter les charniers de Boutcha, d'Izium, ou de Mariupol pour te donner une idée du nombre de vie qui auraient été sauvée si l'Ukraine avait eu assez d'armes pour stopper les hordes de pillards et tortionnaires qui sont venus y mener une campagne de génocide.

il y a 16 minutes, Wallaby a dit :

Cet hiver elle ajoutera probablement que la glace et la neige "aident à chauffer les maisons".

C'est également rigoureusement exact, la glace et la neige sont des isolants thermiques, c'est d'ailleurs ce qui fait qu'un igloo n'est pas une idée stupide. C'est aussi pour ça qu'il faut régulièrement dégivrer son congélateur. Et c'est aussi pour ça que Sergueï Zimov veut des ruminants pour refroidir le pergélisol, parce qu'en brisant la couverture de neige et de glace, on permet à la froidure de pénétrer la terre. 

Le 02/09/2022 à 13:30, Wallaby a dit :

Il y a aussi ce documentaire Arte sur Serguei Zimov et sur son idée de réintroduire des herbivores pour préserver le permafrost et ultimement, le climat :

 

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https://www.theguardian.com/business/2022/sep/19/recession-fears-germany-energy-costs-business-olaf-scholz-gas

La semaine dernière, l'institut de recherche économique Ifo, basé à Munich, a revu à la baisse son pronostic pour la croissance allemande, déclarant que "nous nous dirigeons vers une récession hivernale". Il prévoit que la plus grande économie d'Europe se contractera de 0,3 % en 2023, après une croissance de seulement 1,6 % cette année. L'inflation devrait atteindre 8,1 % cette année et 9,3 % en 2023.

Les chefs d'entreprise, les dirigeants syndicaux, les commerçants et les employés de tout le pays expriment ouvertement leurs craintes d'une crise de la plus grande économie d'Europe qui risque de devenir incontrôlable. Ils remettent en question l'optimisme apparent de M. Scholz.

À Hanovre, dans le nord de l'Allemagne, le boulanger Eckehard Vatter, qui possède 35 succursales et emploie 430 personnes, s'est récemment adressé à la presse après que sa facture de gaz a augmenté de 1 200 % pour atteindre 75 000 € (65 800 £) par mois. "Sont-ils fous ? Nous allons devoir éteindre les fours", a-t-il déclaré, en descendant dans la rue avec environ 1 000 autres boulangers mercredi, qui brandissaient des pancartes accusant les politiciens de "nous conduire vers la plus grande crise de tous les temps" et demandant une aide urgente de l'État.

Yasmin Fahimi, le chef de la Fédération des syndicats allemands (DGB), a déclaré qu'elle craignait les conséquences de tant de défis arrivant en même temps. "Certaines entreprises sont au bord du gouffre. Cela risque de provoquer un effet domino qui pourrait conduire à la désindustrialisation de l'Allemagne, ce qui serait une catastrophe", a-t-elle déclaré au Spiegel.

Les aciéries d'ArcelorMittal situées dans les ports de Hambourg et de Brême prévoient de fermer leurs portes "jusqu'à nouvel ordre".

Le scénario se répète dans toute l'Allemagne, touchant surtout les industries à forte intensité énergétique - acier, matériaux de construction, verre, papier, produits chimiques - qui constituent l'épine dorsale de l'économie allemande. La "désindustrialisation" que craint M. Fahimi est ce qui pourrait se produire si elles fermaient définitivement.

Parallèlement, les coûts énergétiques et de production moins élevés ailleurs - le gaz est dix fois moins cher aux États-Unis - poussent certaines entreprises à délocaliser leur production. Mais dans le cas des centaines de milliers d'entreprises du Mittelstand, qui sont des petites et moyennes entreprises, souvent familiales et fidèles à un site spécifique, et qui ont été le principal moteur de croissance de l'Allemagne depuis la seconde guerre mondiale, cette option n'est guère envisageable.

Dans le cas de l'ammoniac - vital pour l'industrie agricole pour la production d'engrais - les producteurs tels que BASF ont réduit leur production au minimum et ont été contraints d'acheter le produit chimique sur des marchés moins chers ailleurs dans le monde.

Une autre enquête récente a montré que la confiance des consommateurs est à son plus bas niveau depuis la fondation de la République fédérale d'Allemagne en 1949. Face à la hausse des factures d'énergie, les ménages repensent leurs dépenses, qu'il s'agisse de vacances, d'achats domestiques ou de repas à l'extérieur.

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https://www.t-online.de/region/hannover/id_100053186/-der-ofen-ist-aus-baecker-aufstand-in-hannover-politik-verspricht-loesungen.html (15 septembre 2022)

Les responsables politiques du Land promettent des solutions rapides

Révolte des boulangers à Hanovre : "Une partie de notre culture" en danger

Les boulangeries ont besoin de beaucoup d'énergie pour leurs activités quotidiennes, mais celle-ci coûte - actuellement beaucoup trop cher pour les entreprises. L'État va-t-il apporter son soutien ?

De plus en plus de boulangeries de Basse-Saxe craignent de graves problèmes financiers, voire leur disparition, en raison des prix élevés de l'énergie. Lors d'une manifestation à Hanovre, plusieurs milliers de participants ont réclamé une aide rapide et déterminée de l'État. Les employés du secteur de l'artisanat se sont réunis mercredi après-midi devant l'hôtel de ville, puis plusieurs d'entre eux ont défilé en cortège de camionnettes dans le centre-ville.

"Nous avons besoin d'une aide immédiate, rapide et non bureaucratique", a déclaré l'initiatrice Caterina Künne de l'entreprise Herzensbäcker Künne. On ne peut pas attendre longtemps la décision d'instruments complexes, car de nombreuses entreprises sont déjà au bord du gouffre et paient parfois dix fois plus que leurs factures d'énergie normales. Un fonds pour les cas de rigueur doit désormais venir en aide à ces boulangeries, mais aussi à d'autres artisans en difficulté. "Et nous avons besoin très rapidement d'un frein au prix de l'électricité".

Les boulangeries ont besoin d'énergie pour leurs fours, mais aussi pour réfrigérer les ingrédients et les aliments, ainsi que pour les trajets de livraison aux filiales. En outre, le secteur se plaint de l'augmentation des frais de personnel due à l'adaptation du salaire minimum et au renchérissement des matières premières.

Le coorganisateur Axel Oppenborn a déclaré pendant son discours : "Nous représentons 45.000 employés dans toute l'Allemagne. Et nous fournissons un demi-milliard de recettes fiscales. Il ne faut pas l'oublier, même sur le plan arithmétique".

Oppenborn avait réalisé la semaine dernière une vidéo qui a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux https://www.facebook.com/100037609335964/videos/moinhier-spricht-unser-geschätzter-kollege-und-bäckermeister-axel-oppenborn-von-/590347362747089/ ] . L'entrepreneur de boulangerie y appelait ses collègues à venir à Hanovre ce mercredi - et avait également invité le chancelier fédéral Olaf Scholz (SPD) et le ministre de l'Économie et de l'Énergie Robert Habeck (Verts) à Hanovre. Ces derniers n'ont pas répondu à l'invitation, mais les principaux candidats de la politique du Land de Basse-Saxe l'ont fait.

L'entreprise familiale d'Oppenborn existerait, selon ses propres dires, depuis plus de 250 ans. La crise fait partie de l'entreprise. L'entreprise a ainsi survécu à la Première et à la Seconde Guerre mondiale. Mais depuis qu'il a repris l'entreprise avec son frère en 2001, la crise est permanente, selon Oppenborn : "Crise de l'euro, période de l'avarice, crise financière mondiale, crise bancaire, crise de Corona et maintenant crise énergétique", explique-t-il, considérant la crise actuelle comme le plus grand défi économique depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les organisateurs de la manifestation avaient déjà mis en garde contre les graves conséquences, notamment pour les petites entreprises, si aucun allègement n'était accordé. "La crise énergétique frappe actuellement de plein fouet les boulangeries", disaient-ils. "Les signes sont à la tempête".
Les boulangeries "font partie de notre culture"

Le ministre-président [de Basse-Saxe] Stephan Weil (SPD) a déclaré devant les manifestants qu'un peu plus de 40.000 personnes dans le secteur craignaient pour leur emploi rien qu'en Basse-Saxe. Il est de notre devoir de préserver ces emplois - les boulangeries font "partie de notre culture". Un plafonnement des prix de l'énergie doit être mis en place et les bénéfices excessifs des producteurs d'énergie doivent être prélevés. En outre, une réforme du marché du gaz et de l'électricité est indispensable. "Nous avons besoin d'un certain niveau de prix garantis par l'État", a demandé le chef du gouvernement à Hanovre. "Nous ne pouvons pas nous contenter de parler d'aides d'urgence, nous devons nous attaquer aux causes".

[comme par exemple la guerre d'Ukraine ?]

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2 minutes ago, Kelkin said:

Ou la création d'un marché dérégulé de l'énergie, et l'abandon idéologique de l'énergie nucléaire.

Le marché de l'énergie n'est pas dérégulé ?! C'est un marché assez classique et dans de nombreux état une partie des prix est fixée par l'état.

Il a été libéralisé c'est assez différent...

Aujourd'hui le prix du kWh est naturellement piloté par le marché comme tout le reste...

L'exception du marché spot de l'électricité c'est plus une exception qui ne concerne pas des immenses volume d'énergie.

D'ailleurs les factures ne suivent pas le marché spot sinon toi même tu teclairerais à la bougie.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

Les responsables politiques du Land promettent des solutions rapides

Révolte des boulangers à Hanovre : "Une partie de notre culture" en danger

Les boulangeries ont besoin de beaucoup d'énergie pour leurs activités quotidiennes, mais celle-ci coûte - actuellement beaucoup trop cher pour les entreprises. L'État va-t-il apporter son soutien ?

Avec une maille plus large çà donne çà :

 

Zonebourse

Allemagne : les prix à la production ont bondi de 45,8% sur un an en août, un record

20/09/2022 | 09:24

BARCELONE (Agefi-Dow Jones)--Les prix à la production en Allemagne ont augmenté à un rythme record en août, portés par la flambée des prix de l'énergie, a annoncé mardi Destatis, l'office fédéral de la statistique.

Les prix à la production ont bondi de 45,8% sur un an en août, à comparer à une hausse de 37,2% en juillet, le précédent record, et de 32,7% en juin. Par rapport à juillet, les prix ont augmenté de 7,9%. Il s'agit également d'un record.

Selon Destatis, les prix de l'énergie se sont envolés de 139% sur un an. Les prix de l'électricité, en progression de 174,9% sur un an, sont les principaux responsables de cette hausse, a indiqué l'office de la statistique.

Hors énergie, les prix à la production en Allemagne ont crû de 14% sur un an en août.

-Maria Martinez, Dow Jones Newswires

(Version française Valérie Venck) ed: ECH

Agefi-Dow Jones The financial newswire

(END) Dow Jones Newswires

il y a 22 minutes, Kelkin a dit :

Ou la création d'un marché dérégulé de l'énergie, et l'abandon idéologique de l'énergie nucléaire.

Il n'était pas que idéologique cet abandon quand on voit comment la taxonomie aurait pu impacter la production nucléaire française. Il s'agissait aussi de stratégie industrielle devant permettre de localiser la production industriel en Allemagne plutôt qu'en France.

Maintenant quel qu'en soit les raisons les deux éléments que tu cites participe aussi à cette déroute du modèle allemand sans aucun doute.

Il est quand même évident qu'il n'y a pas encore de révolte de boulangers en France ni d'agriculteurs, ni d'industriels. Même si je pense que leur situations n'est pas excellente, elle n'a rien à voir avec celle de leur collègues allemand.

Modifié par herciv
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il y a 7 minutes, jean-françois a dit :

Tiens, une question que je me pose :

Tesla est en train de construire une énorme usine de batterie en Allemagne actuellement.

Avec la crise actuelle, est-ce que la construction va aller au bout parce que construire des batteries sans être capable de les charger c'est couillon ?

ET même de les assembler. C'est gérable mais uniquement la nuit et sur électricité française..

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il y a 15 minutes, jean-françois a dit :

Tiens, une question que je me pose :

Tesla est en train de construire une énorme usine de batterie en Allemagne actuellement.

Avec la crise actuelle, est-ce que la construction va aller au bout parce que construire des batteries sans être capable de les charger c'est couillon ?

Il y a des gens qui voient plus loin que le bout de leur nez et ne s'arrêtent pas au plaisir des difficultés d'un moment à passer.

L'avenir se fera de moins en moins avec le pétrole et le gaz, peu importe le rétropédalage sur le nucléaire ou autre, n'en déplaise à ceux qui veulent voir des problèmes en Europe pour mettre en valeur le "besoin" de la Russie...

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Ok, mais ça c'est de la théorie car la construction de l'usine a été décidée avant la crise actuelle.

Là, le gouvernement allemand a déjà annoncé des problèmes d'énergie pour plusieurs années. Après, même sans pénurie, l'énergie sera plus chère. Est-ce que ça sera encore rentable pour Tesla ?

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Il y a 23 heures, jean-françois a dit :

Là, le gouvernement allemand a déjà annoncé des problèmes d'énergie pour plusieurs années. Après, même sans pénurie, l'énergie sera plus chère.

oh oui des problèmes d'approvisionnement gazier il y en aura pour 5 à 10 ans. Pour vous donner un ordre d'idée, dans le cas de LNG Stade en Allemagne, qui est un projet rapide, ce sont des infrastructures des préétudes depuis 2017/2018, les appels d'offre depuis 1 an, ensuite il y aura la phase d'étude de détail, suivant la complexité un an et demi et plus, celle de construction, du même ordre, et ils espèrent être Opé en 2026... ce qui me semble très optimiste. Un peu dans le même esprit, le projet LNG Kitimat, c'est presque 10 ans à se poser des questions financières, écologiques, et politiques avant que le projet ne passe à la phase purement technique et construction... Donc imaginez maintenant que l'on se décide à construire plus dès maintenant, vu que chaque projet est du sur mesure...

Pour le reste, l'énergie sera plus ou moins cher suivant sur quoi on l'adosse. Si je me souviens bien le prix de l'électricité est couplé en Europe sur le prix gazier (heureusement pour le renouvelable sinon il ne serait absolument pas rentable), et le prix gazier est lui adossé au marché du pétrole, tant bien même que l'on parle de champs gazier qui ne produise absolument pas de pétrole.

 

(https://www.hanseatic-energy-hub.de/en/concept/schedule/)

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5 hours ago, rendbo said:

Si je me souviens bien le prix de l'électricité est couplé en Europe sur le prix gazier (heureusement pour le renouvelable sinon il ne serait absolument pas rentable), et le prix gazier est lui adossé au marché du pétrole, tant bien même que l'on parle de champs gazier qui ne produise absolument pas de pétrole.

C'est n'est pas conçu comme cela ... c'est une conséquence de la structure de production de l'électricité pointe sur le marché spot.

Heureusement toute l'électricité que nous consommons n'est pas facturé au tarif spot de pointe.

Tu peux négocier avec un producteur de gré à gré n'importe quel volume et tarif qui t'arrange.

Mais au final un kWthh reste un kWthh et kWeh reste un kWeh peut importe d’où il viennent ... il est assez logique que le producteur vende donc ce kWh au prix du kWh et pas au prix du soleil ou de l'eau!

Il se trouve que la production est organisé en Europe de manière à ce que la capacité ultime de production soit de la centrale thermique gaz ou charbon, dont le kWh est le prix proposé par les vendeur de kWh issus du gaz et du charbon ... et donc supérieur à le cout de production à base de gaz et de charbon.

De la même manière industriellement gaz et pétrole sont concurrent sur la chaleur industrielle, et sur la matière première en chimie organique. De la même manière il n'y a pas de raison que les prix de l'un et de l'autre se marquent à la culotte.

 

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https://www.spiegel.de/politik/deutschland/umfrage-die-wut-der-deutschen-waechst-a-3396c8af-d695-4011-9d6d-6be588a1b0ab (24 septembre 2022)

Les Allemands sont de plus en plus en colère face à la situation politique. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par l'institut de sondage Civey pour le SPIEGEL. Selon ce sondage, 41 % des personnes interrogées répondent par l'affirmative à la question de savoir si le terme "colère" correspond à leur état d'esprit actuel. A titre de comparaison, ce chiffre était encore de 15 % en mai 2020 et de moins de 30 % en mai de cette année.

https://www.spiegel.de/wirtschaft/energiekrise-nord-laender-wollen-eigene-strompreise-a-90f3f080-c2ae-405f-911d-d55f1f67fa20 (24 septembre 2022)

Les Länder du nord de l'Allemagne se prononcent en faveur d'une division de l'Allemagne en différentes zones de prix pour l'électricité.

afin d'assurer une plus grande équité. "Si je vis ou je produis là où l'énergie est produite ou débarquée, cette énergie doit y être moins chère", a déclaré le ministre de l'Energie de Basse-Saxe, Olaf Lies (SPD), au journal "Welt am Sonntag". Le Nord porte depuis des années la charge principale du tournant énergétique.

Le ministre de l'Energie du Mecklembourg-Poméranie occidentale, Reinhard Meyer (SPD), voit même une contradiction à résoudre : "Il n'est pas possible que les Länder qui supportent une part importante du développement des énergies renouvelables doivent supporter les prix de l'électricité les plus élevés.

Le ministre de l'Energie du Schleswig-Holstein Tobias Goldschmidt (Verts) estime donc que la division en zones de prix est "la conséquence logique de l'erreur de politique énergétique" des gouvernements régionaux bavarois. Pendant plus de 15 ans, ceux-ci ont saboté le développement des réseaux électriques et de l'énergie éolienne. Il n'est tout simplement plus possible de faire comprendre aux habitants du nord pourquoi ils doivent payer l'addition".

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Certains ont critiqués E. Macron pour avoir reçu le prince bin Salman. Le chancelier Scholz lui, lui rend visite. Donc, bin Salman est officiellement à nouveau fréquentable. https://www.sueddeutsche.de/politik/staatsbesuch-saudi-arabien-scholz-1.5663189

Il est question de gaz liquide et d'hydrogène, mais aussi de droits de l'homme et d'une affaire de meurtre. Le chancelier Scholz veut également aborder des sujets critiques dans la péninsule arabique.

Le chancelier allemand Olaf Scholz (SPD) est arrivé samedi en Arabie saoudite pour entamer un voyage de deux jours. Dans la ville portuaire de Djeddah sur la mer Rouge, il veut rencontrer le prince héritier Mohammed bin Salman, que les services secrets américains tiennent pour responsable du meurtre brutal du journaliste Jamal Khashoggi au consulat général saoudien à Istanbul il y a quatre ans. Le prince héritier nie avoir autorisé cet acte.

Le meurtre avait conduit à l'isolement international du prince héritier et avait plongé les relations germano-saoudiennes dans une crise qui durait depuis des années. La visite du chancelier est désormais considérée comme le signe d'une certaine normalisation. Lors de sa visite, Scholz veut aborder le thème du meurtre et également la situation des droits de l'homme dans le royaume, gouverné d'une main de fer. Mais il sera également question de la guerre au Yémen, de la situation en Syrie et en Iran, ainsi que des relations commerciales et - last but not least - de la coopération dans le domaine de l'énergie.

Samedi soir, Scholz se rendra d'abord aux Émirats arabes unis, puis au Qatar. Ces deux pays sont, comme l'Arabie saoudite, d'importants exportateurs d'énergie. Avant le voyage, on ne savait pas encore quels contrats seraient conclus pour la livraison de gaz ou - à moyen et long terme - d'hydrogène de la région vers l'Allemagne. L'entourage du chancelier a déclaré : "Nous allons faire aboutir des propositions ambitieuses". Le voyage ne devrait toutefois pas se transformer en une simple "tournée d'achat d'énergie", a-t-il ajouté. Scholz est accompagné de onze cadres supérieurs. Airbus, Thyssenkrupp et Siemens Energy, entre autres, font partie de la délégation économique.

Les organisations de défense des droits de l'homme demandent à Scholz de s'exprimer clairement

Le royaume très conservateur d'Arabie saoudite est sous le feu des critiques malgré quelques réformes. L'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a exigé, avant le voyage, que le chancelier s'adresse clairement au prince héritier : "Même en tenant compte de toutes les contraintes géopolitiques et énergétiques, le chancelier ne devrait pas se taire sur les violations des droits de l'homme dans le pays lors de son voyage en Arabie saoudite".

Reporters sans frontières (RSF) a demandé à Scholz d'aborder la question de la liberté de la presse dans les trois pays ciblés. "S'il veut faire des affaires avec ces gouvernements, il devrait toutefois poser une condition : que leurs dirigeants cessent de piétiner les médias, pilier fondamental de l'Etat de droit", a déclaré le directeur de RSF Allemagne, Christian Mihr, au Neue Osnabrücker Zeitung.

Aucune conférence de presse n'est prévue

Des conférences de presse communes du chancelier et de ses interlocuteurs ne sont pas prévues pendant toute la durée du voyage. Malgré un grand engagement, il n'a pas été possible de convaincre les interlocuteurs, dit-on du côté allemand.

Le secteur de l'énergie espère que ce voyage ne se limitera pas à des exportations de gaz à court terme depuis la région du Golfe. "L'Allemagne et l'Europe dépendront de l'importation d'hydrogène. Il est donc d'autant plus important de conclure des partenariats internationaux à un stade précoce", a déclaré Kerstin Andreae, directrice générale de l'Association fédérale de l'industrie de l'énergie et de l'eau, au Rheinische Post.

Mais l'Arabie saoudite pourrait également adresser des souhaits à l'Allemagne. Selon l'institut de recherche sur la paix Sipri, le royaume compte parmi les cinq plus grands importateurs d'armes au monde, et l'Allemagne parmi les cinq plus grands exportateurs. Or, sous le gouvernement Ampel, plus aucune exportation d'armement n'a été autorisée vers le royaume. C'est ce qui ressort d'une réponse du ministère de l'Economie à une question de la députée de gauche Sevim Dagdelen, dont l'agence de presse allemande a obtenu une copie.

Plus d'exportations d'armes vers l'Arabie saoudite depuis le changement de gouvernement

La raison en est une interdiction d'exportation qui est déjà en vigueur depuis novembre 2018 en raison de l'implication de l'Arabie saoudite dans la guerre au Yémen et du meurtre de Khashoggi. Jusqu'à présent, le chancelier Scholz et son gouvernement n'ont pas non plus fait usage d'une règle d'exception pour les projets communs européens.

On ignore toutefois s'il y a eu des demandes de l'industrie dans ce sens. L'ancien gouvernement fédéral avait encore accordé 81 autorisations d'exportation d'une valeur de 33,27 millions d'euros pour les années 2020 et 2021. Le gouvernement saoudien n'a cessé de critiquer le gel des exportations. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan al-Saud, l'avait dernièrement qualifiée de "très mauvais signal" en février.

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Il y a 1 heure, Paschi a dit :

Mais l'Arabie saoudite pourrait également adresser des souhaits à l'Allemagne. Selon l'institut de recherche sur la paix Sipri, le royaume compte parmi les cinq plus grands importateurs d'armes au monde, et l'Allemagne parmi les cinq plus grands exportateurs. Or, sous le gouvernement Ampel, plus aucune exportation d'armement n'a été autorisée vers le royaume. C'est ce qui ressort d'une réponse du ministère de l'Economie à une question de la députée de gauche Sevim Dagdelen, dont l'agence de presse allemande a obtenu une copie.

Plus d'exportations d'armes vers l'Arabie saoudite depuis le changement de gouvernement

La raison en est une interdiction d'exportation qui est déjà en vigueur depuis novembre 2018 en raison de l'implication de l'Arabie saoudite dans la guerre au Yémen et du meurtre de Khashoggi. Jusqu'à présent, le chancelier Scholz et son gouvernement n'ont pas non plus fait usage d'une règle d'exception pour les projets communs européens.

On ignore toutefois s'il y a eu des demandes de l'industrie dans ce sens. L'ancien gouvernement fédéral avait encore accordé 81 autorisations d'exportation d'une valeur de 33,27 millions d'euros pour les années 2020 et 2021. Le gouvernement saoudien n'a cessé de critiquer le gel des exportations. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan al-Saud, l'avait dernièrement qualifiée de "très mauvais signal" en février.

Quand il y aura des gros deals dans le pipe ce sera le bon moment pour tourner la page et relancer les exportations d'armements. Le reste c'est de la flûte.

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https://www.arte.tv/fr/videos/110763-000-A/allemagne-les-effets-du-prix-du-gaz-sur-la-production-d-azote/

Sans aide financière du gouvernement pour faire face à la hausse des prix du gaz, certaines usines allemandes doivent stopper leur activité et placer leurs salariés en chômage partiel. C'est le cas du site SKW de Piesteritz situé au nord de Leipzig. On y fabrique essentiellement des engrais et l'arrêt temporaire de la production a non seulement un impact sur l'agriculture mais aussi, plus largement, sur le secteur des transports et l'activité économique de tout une région.

 

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