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Allemagne


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Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Par ailleurs, il est enregistré à Paris que la Turquie a signé un partenariat stratégique avec l'Algérie en janvier 2020. Au Niger, d'où la France tire un tiers de l'uranium destiné à ses centrales nucléaires, la Turquie s'est lancée dans l'industrie minière et forme des soldats nigériens.

:laugh: "La France"?
Un tiers???
Ou comment perdre toute crédibilité en 1 seconde.
C'est là d'où AREVA (et non pas "la France") ESPÉRAIT (et non pas "tirait") tirer 1 tiers de l'uranium qu'elle extrairait en 2020... Résultat à cette époque la décision de se barrer en 2021 avait déjà été prise. :laugh: Pas de chance.
Les premiers fournisseurs d'U235 de la France c'est l'Australie, le Canada, et le Kazakhstan. Sans doute pas dans cet ordre. Données secrètes.
https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/dans-le-secret-des-mines-kazakhs-d-areva_498314
Au Niger on se barre parce que les coûts d'extraction atteignent 74€ la tonne du fait de la pauvreté du minerai, alors que pour être rentable l'extraction doit coûter au maximum 56€ la tonne.

Statista 2015: 46% du CA du groupe BG mines d'Areva réalisés en zone... Asie-Pacifique! Et 21% en France.
https://fr.statista.com/statistiques/568680/bg-mines-areva-chiffre-affaires-par-zone-geographique/
Où est l'Afrique? ...En dernière place avec 5%. Derrière... L'Europe Hors-France! Les mines d'Arlit existaient pourtant à l'époque depuis un bail.

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Au cours de l'année 2020, les relations de la France avec la Turquie n'ont cessé de se détériorer. Les insultes mutuelles entre les présidents Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan ont gagné en sévérité.

:laugh: "Mutuelles"?
À quel moment Macron a insulté erdogan?

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Sous le président Macron, la France répond à deux changements structurels : Sur le plan intérieur, le gouvernement de Paris réprime l'islamisme. Les mesures ordonnées par Macron sont également dirigées contre l'influence croissante de la Turquie sur la population musulmane de France. En annonçant une "loi visant à renforcer les valeurs de la République", il innove : aucun de ses prédécesseurs n'a jamais imposé des règles aussi strictes à une minorité.

:laugh: Sous Macron? On ne le faisait pas avant?

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

En politique étrangère, la France et la Turquie se disputent l'hégémonie en Méditerranée. Les deux parties veulent utiliser le retrait des États-Unis à leur propre avantage. Le président Macron agit ici dans la tradition de ses prédécesseurs au pouvoir lorsqu'il revendique pour la France une position de primauté dans la région.

:laugh: "L'hégémonie"?
:laugh: De "primauté"?

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

La complexité du conflit bilatéral ne permettra probablement pas aux partenaires de l'UE et de l'OTAN de la France et de la Turquie - surtout l'Allemagne - de parvenir à un équilibre des intérêts. Berlin doit donc se préparer à un difficile exercice d'équilibre en matière de politique étrangère et de sécurité.

:laugh: Complexité? Les turcs se croient chez eux là où ils ne sont pas chez eux. On a vu plus "complexe".
:laugh: Berlin va devoir arrêter d'être hypocrite et remettre en cause leur alliance turque qui n'a pas changé depuis Frédéric 2? Ohlala quel drame!

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Néanmoins, après de nombreuses années, elle devrait enfin chercher le dialogue avec la France au sujet de la Turquie.

:laugh: C'est pas plutôt chercher à dialoguer avec les turcs au sujet de la France qu'il faudrait qu'ils fassent? Parce que nous on est droits dans nos bottes.

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

L'objectif devrait être de renforcer les positions sur lesquelles il existe un accord, comme celles sur le respect et le contrôle de l'embargo des Nations unies sur les armes à destination de la Libye.

:laugh::laugh::laugh: Oh mon dieu mes zygomatiques sont en PLS.

C'est justement en refusant un contrôle de leurs exportations illégales d'armes et de djihadistes que les turcs ont illuminé le Courbet au radar de tir ce que les singes de l'OTAN ont refusé d'admettre par la suite!

 

Mon dieu la mauvaise foi ahurissante de ce papier. On nage en plein délire.

 

il y a 11 minutes, Teenytoon a dit :

C'est quoi ça ?

Ce que je m'efforce de faire en pensant aux gens comme Bechar qui ne veulent pas perdre de temps ou bien ont mal aux yeux. Metre en gras et souligner les passages importants.

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Il y a 11 heures, Akhilleus a dit :

Si elle a besoin d'agrandir son Hinterland elle l'a déjà quasi mené à bout (voir l'intégration des économies polonaises, tchèques, roumaines et autres)

 

C’est justement parce que ces pays sont devenus trop riche trop cher que l’Allemagne doit aller ailleurs aka Ukraine. 
 

navalny n’est qu’un symptôme, on me fera pas croire que Merkel qui est chancelière  depuis plus de 15 ans en allemand s’émeut de voir un Poutine qui a été président moins longtemps qu’elle...

Je peux vous dire que les russes se plaignent beaucoup plus des allemands que des français. 

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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Sous Macron? On ne le faisait pas avant?

Je pense qu'on le faisait moins.

 

Il y a 6 heures, Patrick a dit :

À quel moment Macron a insulté Erdogan?

à aucun moment, les Allemands sont pieds et poings liés avec les Turcs il va falloir (si ce n'est déjà fait) en tenir compte ... Toujours l'aspect démographie et politique intérieure

article du Figaro ancien mais on ne peut plus d'actualité

Citation

Immigration turque : 50 ans qui ont changé l'Allemagne

Un demi-siècle après l'accord scellé entre Bonn et Ankara, quelque 3 millions d'habitants sont d'origine turque.

Par Luc André

Publié le 30/10/2011 à 19:15, Mis à jour le 31/10/2011 à 10:23

De nombreux Allemands d'origine turque se sont déplacés pour assister à l'arrivée d'un train spécial, affrété d'Istanbul à Munich pour commémorer le cinquantenaire de l'arrivée des premiers travailleurs turcs en Allemagne.

«Cet accord a changé notre pays», reconnaît la chancelière Angela Merkel. Le 30 octobre 1961, l'Allemagne de l'Ouest signait un accord avec la Turquie qui allait ouvrir la voie à l'arrivée de migrants turcs. Quelques jours après, les 2500 premiers «travailleurs invités» posaient le pied en République fédérale, après un interminable voyage en train depuis Istanbul. Cinquante ans plus tard, les Turcs constituent la première communauté étrangère du pays, avec officiellement 1,63 million de ressortissants. Au total, environ 3 millions d'habitants en Allemagne ont des racines turques.

L'accord de 1961 est à l'initiative d'Ankara. Le gouvernement militaire entend alors réduire la pression sur son marché du travail et engranger des devises avec les virements des travailleurs à leur famille. Avec une durée de séjour fixée à deux ans au maximum, la Turquie espère aussi un transfert de savoir-faire, via ces salariés formés dans les performantes usines allemandes. De son côté, l'industrie d'outre-Rhin est à la recherche de main-d'œuvre pour faire vivre son miracle économique. Des accords similaires ont été conclus auparavant avec l'Italie, la Grèce et l'Espagne.

Les conditions pour l'accueil des Turcs, notamment le principe de rotation de deux ans, sont cependant plus strictes. Les candidats, principalement des hommes non mariés, sont sélectionnés par un bureau de recrutement allemand installé à Istanbul. Entre 1961 et 1973, près de 2,65 millions de Turcs tentent leur chance. Selon différentes estimations, entre 650.000 et 850.000 emménagent réellement en Allemagne sur cette période. Venus de régions rurales, ils occupent la plupart du temps des emplois peu qualifiés.

Avec la crise pétrolière, le flux de migrants est arrêté. Mais ceux qui restent obtiennent le droit de faire venir leur famille. L'Allemagne découvre alors ces populations étrangères, adeptes d'une autre religion et regroupées dans des quartiers populaires des grandes villes. La question de leur intégration devient au fil des années un thème récurrent du débat politique allemand. L'histoire commune germano-turque s'illustre aussi par la réussite de milliers d'entrepreneurs, de footballeurs comme Mesut Özil, du cinéaste Fatih Akin ou la popularité des sandwichs kebab.

La chancelière, qui reconnaît l'existence de discriminations à l'égard des Turcs, leur réclame toutefois plus d'efforts dans le domaine linguistique et l'éducation. «L'intégration ne passe pas seulement par la langue, mais tient beaucoup plus à la reconnaissance sur le marché du travail», répond Haci-Halil Uslucan, directeur du Centre d'études sur la Turquie et l'intégration (ZfTI). Un responsable associatif dans le quartier populaire à forte population turque de Neukölln, à Berlin, pointe aussi les responsabilités de l'État allemand : «On nous reproche le manque d'intégration alors que les migrants ont été obligés de s'installer dans certains quartiers et que pendant des années leurs enfants devaient fréquenter des classes exclusivement turques.»

Des diplômés repartent

«J'espère qu'au bout de la 4e, 5e ou 6e génération, l'origine n'aura plus d'importance», insiste la chancelière dans un message vidéo à l'occasion de cet anniversaire, qu'elle doit célébrer mercredi avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Pourtant, dans son discours, elle distingue sans cesse les «Allemands» et les «habitants d'origine turque»…

Aujourd'hui, un mouvement inverse se dessine. Des diplômés, issus de la communauté, repartent du côté du Bosphore. «Chacun devrait réfléchir à cette question. Nous devons offrir des emplois satisfaisants aux personnes issues de l'immigration. Sinon, elles iront tenter leur chance ailleurs», avertit Mme Merkel.

 

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Il y a 14 heures, P4 a dit :

Il faudrait vérifier mais la présence des soldats Allemands en afghanistan est la plus grosse opération extérieure depuis un bon moment

La plus grande opération hors du continent européen depuis... Rommel et son Afrikakorps :happy:

La plus grande opération en Asie depuis... faudrait voir, mais j'imagine bien depuis Guillaume II et l'empire colonial allemand.

L'Allemagne est de tous les grands pays européens le plus exclusivement centré sur l'Europe. Ceci, depuis fort longtemps.

 

Il y a 9 heures, Patrick a dit :

C'est justement en refusant un contrôle de leurs exportations illégales d'armes et de djihadistes que les turcs ont illuminé le Courbet au radar de tir ce que les singes de l'OTAN ont refusé d'admettre par la suite!

Attend il y a quelqu'un que tu as choqué là :mellow:

Révélation

singe-mange-banane-etat-sauvage_199620-5

Des "singes" ? N'importe quoi ! Ca s'appelle des caniches, ça

 

Modifié par Alexis
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Il y a 3 heures, pascal a dit :

Citant Le Figaro : Le 30 octobre 1961, l'Allemagne de l'Ouest signait un accord avec la Turquie qui allait ouvrir la voie à l'arrivée de migrants turcs.

En fait cela correspond à la construction du mur de Berlin (12 août 1961) qui stoppe l'afflux de main d’œuvre est-allemande.

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Conclusion

Ces dernières années, l'Allemagne et la France ont réussi à plusieurs reprises à approfondir leur coopération bilatérale et à renforcer l'Union européenne. Avec le traité d'Aix-la-Chapelle, les deux parties ont convenu en janvier 2019 de "porter leurs relations bilatérales à un nouveau niveau". Lors d'une vidéoconférence le 18 mai 2020, le président Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont élaboré une proposition pour la relance économique de l'Europe après la pandémie de Corona. Un élément clé de leur initiative était la création d'un fonds de relance, que la Commission européenne a inclus dans son plan de relance le 27 mai et que les autres États membres de l'UE ont accepté le 21 juillet 2020. En outre, l'Allemagne et la France ont joué un rôle majeur pour que l'UE et la Chine parviennent à un accord sur un nouveau traité d'investissement fin décembre 2020, après sept ans de négociations. Berlin et Paris avaient convenu que l'accord entre l'UE et la Chine serait convenu sous la présidence allemande et ratifié en 2022 sous la présidence française.

Les résultats pour la politique étrangère et de sécurité et pour certaines parties de la politique européenne ne sont toutefois pas aussi positifs. Comme le montre cette étude, l'offre du chef d'État français d'établir un "nouveau partenariat" avec l'Allemagne n'a pu être satisfaite, ni dans le cadre de l'OTAN, ni dans les relations avec la Russie et la Turquie, ni en Libye. Les obligations découlant de l'article 1er du traité d'Aix-la-Chapelle n'ont pas non plus été systématiquement respectées jusqu'à présent. En conséquence, les deux États veulent "promouvoir une politique étrangère et de sécurité commune efficace et forte" et "renforcer et approfondir" l'union économique et monétaire. La principale raison de ce constat est que l'Allemagne et la France ont réagi différemment aux changements structurels de la politique internationale.

Les études de cas ont souligné qu'Emmanuel Macron a modifié les hypothèses de base de la politique française de sécurité et de défense depuis son entrée en fonction au printemps 2017. Dès 2013, le livre blanc de la défense française avait prédit certaines évolutions des relations internationales : le retrait des États-Unis d'Europe, le renforcement de la Chine, la multiplication des conflits régionaux, la montée en puissance de l'intelligence artificielle et la question de la domination du cyberespace, et enfin la persistance du terrorisme international, qui s'étendrait également à l'Europe.

La Revue stratégique de défense et de sécurité nationale, préparée sous la direction de Macron et publiée en octobre 2017, reconnaît que ces changements se sont produits de manière beaucoup plus rapide et complète que prévu en 2013. Il est donc urgent d'y répondre. Pour Macron, il est acquis que les États-Unis du président Donald Trump ont refusé la solidarité de leurs partenaires européens, à un moment où la propre capacité d'action de la France est de plus en plus limitée. Parce que la France ne pourra à l'avenir façonner le monde que dans et par l'Europe, celle-ci doit être mise en mesure de prendre son destin en main. Sinon, elle deviendrait la "monnaie d'échange" des grandes puissances que sont les États-Unis et la Chine.

Cette analyse des relations internationales et sa propre marge de manœuvre ont poussé le président français en 2019 à appeler les ambassadeurs de son pays à repenser la relation de la France avec la Russie. Peu de temps après, il a déclaré que l'OTAN était "en état de mort cérébrale" - elle était incapable de s'exprimer sur les questions centrales de la sécurité européenne ; de plus, elle n'a pas empêché les États-Unis et la Turquie, ses alliés, de mener en Syrie une politique qui menaçait la sécurité de leurs partenaires.

Le fait que la France serait plus dépendante de ses partenaires qu'auparavant en matière de politique de sécurité et de défense était déjà évident au lendemain des attentats terroristes de Paris en 2015. La lutte contre le terrorisme international sur le territoire national ainsi qu'en Afrique et au Moyen-Orient a sérieusement marqué les forces armées françaises en termes de personnel et de finances. La Revue stratégique de défense et de sécurité nationale a conclu en 2017 que la France devrait agir de manière plus pragmatique et plus souple à l'avenir et déclarer une approche dans des formats minilatéraux comme étant son principe directeur en matière de politique de sécurité et de défense. Sous le prédécesseur de Macron, la conviction avait déjà prévalu que la majorité des partenaires européens réagissaient avec désintérêt aux nouveaux défis sécuritaires et ne jugeaient pas urgent de les relever.

Sous la présidence de Macron, la France relativise désormais l'importance de l'Union européenne comme cadre de référence de sa politique de sécurité et de défense. Au contraire, elle s'appuie de plus en plus sur le cadre de référence "Europe" dans lequel et par lequel elle entend affirmer son influence dans ce domaine politique. C'est la preuve du nouveau pragmatisme parisien. Ainsi, Paris attache une grande importance aux changements structurels dans les relations internationales et se voit exposé à une forte pression pour s'adapter. La politique étrangère, de sécurité et européenne allemande, en revanche, s'en tient largement au statu quo. Berlin continue de chercher à développer l'OTAN et la PSDC en tant qu'organisations fondamentales de la politique étrangère et de sécurité allemande. Elle s'efforce également de structurer les relations avec les grandes puissances, les États-Unis et la Chine, ainsi qu'avec les puissances régionales que sont la Russie et la Turquie, en équilibrant les intérêts au sein de l'UE et de l'OTAN. Dans ce contexte, il est de plus en plus difficile de trouver un équilibre des intérêts franco-allemands en matière de politique étrangère et de sécurité.

Avec ce résultat, la présente étude comble une importante lacune dans la recherche. Si les motifs de la politique européenne d'Emmanuel Macron ont déjà fait l'objet de recherches, une analyse correspondante de sa politique étrangère et de sécurité faisait défaut. En outre, l'étude a pu identifier six autres raisons qui ont conduit à des irritations répétées entre Berlin et Paris au cours de la présidence de Macron sur des questions cruciales de politique étrangère, de sécurité et européenne.

La première raison a déjà été abordée : Paris, contrairement à Berlin, ressent une urgence particulière à agir dans de nombreux domaines politiques. Cette différence explique pourquoi les relations franco-allemandes se sont détériorées sous Macron, même dans les domaines où les différences conceptuelles entre les deux partenaires sont bien connues. Cela vaut, par exemple, pour l'OTAN et la question de savoir comment façonner les relations transatlantiques en matière de sécurité, mais aussi pour la politique économique et monétaire.

La France est de moins en moins en mesure de répondre à la prétention de sa politique de sécurité et de défense de mettre fin aux crises et aux conflits dans le monde en déployant ses capacités militaires, car ses propres capacités sont limitées. Par conséquent, Paris est tributaire de partenaires qui partagent sa préoccupation et sont enclins à rechercher une approche opérationnelle commune. Les efforts qui se veulent avant tout intégrationnistes et inclusifs (par exemple, PESCO) sont subordonnés à cette préoccupation centrale ou complétés par des formats qui semblent bénéfiques à la France (par exemple, l'EI2). Au sein de l'Union économique et monétaire, la France est l'un des pays les plus touchés par la pandémie mondiale de Covid 19. En particulier, l'augmentation massive du chômage pèse sur le président Macron. La proposition franco-allemande d'une capacité de reconstruction et de résilience ne lui offre pas le répit nécessaire pour que l'économie et le marché du travail de son pays retrouvent leur niveau d'avant-crise avant les élections présidentielles de 2022.

En conséquence, M. Macron restera un partenaire inconfortable pour l'Allemagne en matière de politique de sécurité et de défense ainsi qu'en matière de politique économique et monétaire. Ensemble, nous parviendrons au mieux à des solutions temporaires (compromis).

Deuxièmement, presque toutes les contributions individuelles à l'étude concluent que les différences dans les cultures stratégiques de l'Allemagne et de la France, ainsi que dans les systèmes politiques des deux pays, jouent un rôle décisif. Plus la prétention d'un président français à exercer une influence sur les relations internationales et à racheter la prétention de son pays à la grandeur et au rang est forte, moins Berlin et Paris parviennent à coordonner et à promouvoir une conciliation bilatérale des intérêts. Emmanuel Macron s'efforce d'améliorer le statut et la position de la France sur la scène internationale, comme il l'a clairement indiqué à plusieurs reprises, que ce soit pendant la campagne électorale ou au début de sa présidence.

Pour l'Union européenne, il a déjà appelé à la "refondation" en 2016 dans son livre Révolution, schéma directeur de son programme électoral. Comme condition préalable à ses ambitieux plans de réforme, qui ont abouti à l'"Initiative pour l'Europe" en septembre 2017, Macron avait identifié la nécessité de réduire la méfiance des Allemands envers la France. Quelques jours après son élection à la présidence de la République française, il a déclaré dans un entretien avec des journalistes internationaux que la France ne pourrait être le "moteur" de l'Europe que si elle faisait progresser son économie et sa société. 

Parce qu'il y va de la "crédibilité, de notre efficacité, de notre force" de la France, il va s'attaquer aux réformes indispensables que Berlin, et non des moindres, attend depuis longtemps.

S'agissant de la politique de sécurité et de défense de son pays, M. Macron a souligné, dans une interview accordée en février 2017 à un journal spécialisé, que l'environnement stratégique de la France était complexe et instable, tandis que ses forces armées étaient confrontées à d'énormes lacunes. Il a dit :

"Qu'il s'agisse du maintien de l'état de préparation, du renouvellement des équipements ou de la formation, il est de notre responsabilité de réaliser rapidement les investissements qui permettront à nos armées de tenir leur rang. Je suivrai donc de près l'exécution du budget de la défense et, immédiatement après les élections, je lancerai une revue stratégique qui permettra de hiérarchiser les nouveaux programmes d'armement, l'entretien des équipements et les dépenses de personnel dans un délai très court - pas plus de quelques mois."

Avec la Revue stratégique de défense et de sécurité nationale, Macron professe son engagement en faveur d'une France forte, "maîtresse de son destin" et capable "d'apporter des réponses aux grandes crises du présent, de promouvoir ses valeurs et [d'affirmer] ses intérêts."

Dans cette étude, il a été possible d'élaborer, notamment pour la politique de la France à l'égard de la Turquie, comment l'aspiration de son président à restaurer la grandeur et le rang de son pays a un impact pratique. Parce que les Etats-Unis se retirent de l'Europe et du Proche et Moyen-Orient et que les Etats européens ne semblent guère intéressés par les défis de cette région, un vide géostratégique s'est formé. Macron est convaincu que la Turquie, puissance régionale, sait comment utiliser cette situation à son avantage. Il s'oppose donc résolument à la politique étrangère de la Turquie depuis l'été 2020. Dans le même temps, cependant, Paris défend sa propre prééminence au Moyen-Orient et en Afrique (du Nord) contre Ankara.

Troisièmement : les présidents français ayant un sens particulier de la mission ont tendance à faire cavalier seul en matière de politique étrangère et européenne et à mettre en œuvre les intérêts nationaux avec vigueur - Emmanuel Macron ne fait pas exception. Alors que Paris a critiqué l'Allemagne ces dernières années pour sa décision autoritaire d'abandonner l'énergie nucléaire et de s'en tenir au projet Nord Stream 2, le président Macron peut désormais aussi être accusé d'action unilatérale : Berlin n'était pas non plus au courant qu'il allait recevoir le général libyen Haftar en juillet 2017 et lui donner ainsi un espoir international, et la République fédérale n'était pas non plus informée de la nouvelle orientation de la politique française à l'égard de la Russie. Le nouveau cap de la France à l'égard de la Russie, que Macron a initié en août 2019, se nourrit de considérations géostratégiques compréhensibles.

Cependant, la réorientation de la politique russe de la France indique également que - quatrièmement - les relations franco-allemandes souffrent du fait que les approches politiques (surtout celles qui sont moins réussies) du pays partenaire ne sont pas reflétées de manière critique. L'approche de Macron vis-à-vis de la Russie est très proche de celle poursuivie par les responsables politiques allemands avant 2014. Toutefois, on considère aujourd'hui que ce système a largement échoué, même si aucun remplacement complet n'a été élaboré à ce jour. La politique de la France à l'égard de la Turquie est similaire : elle a atteint un point critique depuis l'été 2020, en partie à cause des tentatives turques d'influencer la politique intérieure française. Le projet le plus récent de "loi sur le renforcement des valeurs de la République" n'indique pas - malgré les différences entre les systèmes éducatifs des deux pays, par exemple - que l'expérience acquise par l'Allemagne en matière d'influence turque sur la diaspora qui y vit a été prise en compte.

Cinquièmement, l'approche politique parfois disruptive d'Emmanuel Macron n'a pas contribué à placer les relations bilatérales sur une base de confiance inconditionnelle. Du point de vue du président français, cependant, ce style de politique semble approprié. Elle lui sert surtout à sensibiliser ses partenaires européens - l'Allemagne en premier lieu - aux défis européens et internationaux.

Sixièmement, le fait que l'Allemagne se soit longtemps peu intéressée à la Libye - alors que le dossier libyen est d'une importance capitale pour le partenaire français - ne contribue guère à améliorer les relations bilatérales. Si l'Allemagne avait répondu aux intérêts de la France en temps utile, il aurait peut-être été possible d'empêcher une internationalisation du conflit. Fin 2020, par exemple, la Turquie a réagi de manière aussi agressive à la tentative d'un patrouilleur allemand d'inspecter un navire turc soupçonné de faire entrer clandestinement des armes en Libye qu'elle l'avait fait pour la France à l'été 2020. Le manque d'intérêt de la part du partenaire est particulièrement grave lorsqu'il profite à des tiers : L'étroite coopération en matière d'armement entre la France et les Émirats arabes unis influence de plus en plus ses politiques à l'égard de la Turquie et de la Libye. En Libye, par exemple, Paris représente désormais les intérêts des EAU plus fortement que ceux de l'UE.

A partir des résultats présentés ci-dessus, cette étude déduit deux recommandations pour la future coopération franco-allemande en matière de politique étrangère, de sécurité et européenne :

1) L'Allemagne et la France ne parviennent encore que trop rarement à appréhender de manière globale la politique internationale et ses zones de conflit ainsi que les intérêts prioritaires des deux pays dans les différents dossiers. À la suite du traité d'Aix-la-Chapelle, Berlin et Paris ont introduit de nombreux nouveaux formats. Citons par exemple les réunions à huis clos des secrétaires d'État et celles des services européens du ministère français des Affaires étrangères et du ministère fédéral des Affaires étrangères. Les réunions des secrétaires d'État et les réunions du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité (DFVSR) ont un ordre du jour fortement axé sur les intérêts personnels des participants.
Afin de ne pas limiter les échanges bilatéraux à des sujets individuels, Berlin et Paris devraient utiliser les produits d'information de la capacité unique d'analyse du renseignement (SIAC) de l'UE comme base lors de ces cycles de haut niveau lorsqu'ils traitent de questions de politique étrangère et de sécurité. Le SIAC fait partie des structures de gestion de crise du Service européen d'action extérieure (SEAE). Il évalue le matériel préparé par les services de renseignement nationaux et le complète avec des résultats provenant de sources librement accessibles. Ces rapports sur la sécurité internationale couvrent à la fois les aspects civils et militaires et sont à la disposition des États membres de l'UE.
Une telle approche permettrait d'avoir une vision globale de la situation internationale. L'Allemagne et la France devraient discuter de leurs préoccupations respectives ainsi que de leurs intérêts mutuels et, sur cette base, élaborer un programme commun. Elle pourrait viser à formuler des positions communes ainsi qu'une réconciliation bilatérale des intérêts ; en outre, elle pourrait préciser des mesures concrètes pour une gestion commune des crises et des conflits. Sous cette forme, le DFVSR pourrait constituer un premier jalon sur la voie d'un Conseil européen de sécurité. Paris et Berlin sont favorables à sa création. Ils devraient donc associer régulièrement et à un stade précoce les partenaires européens à leur agenda franco-allemand. Les activités du DFVSR pourraient être complétées par des formations régulières sur des questions spécifiques au niveau opérationnel, qui permettraient de tirer des "enseignements" et des "meilleures pratiques", par exemple pour traiter avec la Russie ou pour la gestion des crises internationales.

2) Dans le traité d'Aix-la-Chapelle, Berlin et Paris ont convenu en janvier 2019 : " Les deux États approfondissent leur coopération en matière de politique étrangère, de défense, de sécurité extérieure et intérieure, et de développement, tout en œuvrant au renforcement de la capacité de l'Europe à agir de manière indépendante. " Ils s'engagent également à "établir des positions communes sur toutes les décisions majeures affectant leurs intérêts communs et à agir ensemble chaque fois que cela est possible." Ni le traité de l'Élysée de 1963 ni le traité d'Aix-la-Chapelle ne donnent d'indications sur la manière d'évaluer une violation de ces obligations.

Tant que les fautes resteront impunies, les actions nationales isolées sur des questions importantes de politique internationale et européenne affaibliront davantage les relations franco-allemandes ; le même effet résultera du désintérêt pour les points de pression de la politique étrangère, de sécurité et européenne du partenaire. Il serait inédit que l'Assemblée parlementaire franco-allemande, qui existe depuis mars 2019, devienne active et incite les exécutifs des deux pays à se conformer au traité - après tout, selon l'accord parlementaire franco-allemand, elle est chargée de contrôler l'application des dispositions du traité de l'Élysée et du traité d'Aix-la-Chapelle.

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S'ajoutent des pressions américaines soutenant le gouvernement turc :

https://en.wikipedia.org/wiki/Gastarbeiter

Les premiers travailleurs invités ont été recrutés dans les nations européennes. Cependant, la Turquie fait pression sur l'Allemagne de l'Ouest pour qu'elle admette ses citoyens comme travailleurs invités. Theodor Blank, secrétaire d'État à l'emploi, s'oppose à de tels accords. Il estimait que le fossé culturel entre l'Allemagne et la Turquie serait trop important et que l'Allemagne n'avait pas besoin de plus de travailleurs, car il y avait suffisamment de chômeurs vivant dans les régions les plus pauvres d'Allemagne qui pouvaient occuper ces postes vacants. Les États-Unis, cependant, exercent une certaine pression politique sur l'Allemagne, désireux de stabiliser et de susciter la bonne volonté d'un allié potentiel.

Taux de chômage :

30d3ca470c7b3db7e332a34e338fbf2e.png

source : https://de.wikipedia.org/wiki/Anwerbepolitik_der_Bundesrepublik_Deutschland

Le 20 décembre 1955, le premier accord de recrutement est conclu à Rome sous la direction d'Adenauer. Il a été convenu que l'Office fédéral du travail de Nuremberg sélectionnerait et recruterait les travailleurs en Italie en collaboration avec l'administration italienne du travail.

Un sondage réalisé en mars 1956 par l'Institut Allensbach a révélé que 55 % des citoyens ouest-allemands interrogés ont répondu "Contre" à la question "Êtes-vous pour ou contre l'arrivée de travailleurs italiens en Allemagne ?". Les pour étaient 20%, les pour sous certaines circonstances étaient 6%. 18% n'en avaient pas encore entendu parler. Parmi les 55% qui étaient contre, la grande majorité (41%) a donné comme raison le fait qu'il y avait suffisamment de travailleurs allemands.

Au cours des années suivantes, d'autres accords de recrutement ont été conclus entre la République fédérale et les pays d'origine pour compenser le déficit de leur balance courante vis-à-vis de la République fédérale d'Allemagne : le 20 décembre 1955 avec l'Italie, en mars 1960 avec l'Espagne et avec la Grèce, le 30 octobre 1961 avec la Turquie, et par la suite avec le Maroc, le Portugal, la Tunisie et la Yougoslavie.

https://de.wikipedia.org/wiki/Einwanderung_aus_der_Türkei_in_die_Bundesrepublik_Deutschland

En 2009, l'ancien chancelier allemand Helmut Schmidt avait critiqué la politique de recrutement de l'époque :

    "Fondamentalement, il [le ministre de l'économie de l'époque, Ludwig Erhard] était soucieux de maintenir les niveaux de salaires bas en recrutant de la main-d'œuvre étrangère. J'aurais plutôt préféré que les salaires allemands augmentent."[5]

En 1961, en pleine ère du miracle économique, la République fédérale a conclu un accord avec la Turquie à cet effet. L'accord a été conclu à la suite de la pression exercée par la Turquie. Anton Sabel, président de l'Agence fédérale pour l'emploi (ancêtre de l'Agence fédérale pour le travail), a déclaré le 26 septembre 1960 qu'en termes de politique du marché du travail, un accord sur le recrutement de travailleurs turcs n'était en aucun cas nécessaire, mais qu'il ne pouvait pas juger "dans quelle mesure la République fédérale peut fermer son esprit à une telle proposition du gouvernement turc, étant donné que la Turquie a demandé à être admise dans la CEE et, en tant que partenaire de l'OTAN, occupe une position politique non négligeable".

Au départ, le gouvernement allemand a négocié avec prudence, car la grande différence culturelle avec la Turquie était considérée comme problématique. Au départ, on ne pensait pas que les travailleurs appelés "travailleurs invités" resteraient en permanence en Allemagne.

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Il y a 17 heures, Teenytoon a dit :

C'est quoi ça ?

 

Il y a 18 heures, Bechar06 a dit :

copier-coller sans "aides" à la lecture rapide

Pas des aides automatiques, mais de la part de celui  qui a déjà lu, et qui copie, un minimum de soulignés ou gras qui visualisent rapidement les mots ou expressions qui permettent de se faire un rapide idée de quoi il en retourne ... et de juger si lecture complète serait pertinente et utile ... Voilà ce que je veux dire,  pour de longs laïus ... Même retraité, je ne peux tout lire

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Voila l'étude d'un analyste du SWP plus ciblé sur l'action de la France et de l'Allemagne en Lybie et au Mali. dont le titre est:


 Notre partenaire difficile

https://www.swp-berlin.org/publikation/deutschlands-und-frankreichs-erfolgloses-engagement-in-libyen-und-mali/

Quote


A Berlin, il est nécessaire d'intensifier le débat sur la politique française, dont les effets vont à l'encontre de l'intérêt européen de stabiliser le voisinage sud. Une condition préalable à une discussion ouverte et objective sur cette question est toutefois une évaluation sobre de l'engagement de la France dans la région. L'ambition d'assumer davantage de responsabilités en matière de politique de sécurité ne s'est pas encore manifestée par une approche ciblée en Libye et au Mali. Si l'Allemagne veut faire davantage pour stabiliser son voisinage méridional, elle doit définir plus clairement ses intérêts, développer ses propres approches et fournir les ressources nécessaires à cet effet, notamment pour offrir des alternatives aux stratégies plus sensibles de son allié le plus proche.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Je ne l'ai pas encore lu entiérement pour juger si l'analyse est au "fraise" mais si elle reprend les éléments annotés négativement par @Boule75sur le chapitre des relations France/Turquie de l'étude précédente nous pourrons la jeter à la poubelle.

A première vu cela ressemble à une mise en cause très forte de notre poltique dans ces deux pays.

 

Modifié par P4
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Il y a 12 heures, pascal a dit :

Je pense qu'on le faisait moins.

à aucun moment, les Allemands sont pieds et poings liés avec les Turcs il va falloir (si ce n'est déjà fait) en tenir compte ... Toujours l'aspect démographie et politique intérieure

article du Figaro ancien mais on ne peut plus d'actualité

L'article affirme que 3 millions d'habitants sont d'origine turque, ce qui sur une population totale de 82 millions dhabitants ne fait "que" 4%, donc oui effectivement s'ils décidaient d'arrêter d'avoir peur du sultant Erdie et d'être plus fermes vis-à-vis de ses incessantes provocations (elles visent certes plus les grecs et français que les allemands, mais j'ai souvenir qu'il y a 2 ans lors d'une petite période de tension il avait traité Mme Merkel de "Nazie", ce qui était du même niveau que de traiter Macron de "malade mental" il y a 5-6 mois...), on ne peut pas dire que pour un appareil d'Etat relativement fort comme le leur (l'Etat allemand c'est quand même pas l'Etat Nigérien ou l'Etat malien !) ce serait une minorité ingérable/incontrôlable.

Et puis d'ailleurs, parmi ces 3 millions d'immigrés turcs allemands il y en a forcément qui n'aiment pas Erdogan (quelle proportion, c'est sans doute cela qui est difficile à savoir, mais bon...).      

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ça y est on est dans le dur.

Quote


Une coopération française encore plus étroite avec les autocrates était évidente au Moyen-Orient et en Afrique du Nord sous Hollande et Macron. Les partenariats avec les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et l'Égypte en particulier ont façonné la politique française dans la région, y compris de manière significative celle en Libye.18 Les trois États susmentionnés figuraient parmi les six plus gros acheteurs d'exportations d'armes françaises dans le monde entre 2009 et 2018.19 Au cours de cette période, les Émirats arabes unis ont progressé pour devenir "le plus important partenaire militaire de la France au Moyen-Orient".20 Pour Le Drian, la vente d'avions de combat Rafale à l'Égypte en 2015, financée en partie par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, a été un succès personnel : après des années d'efforts vains, la première exportation de l'avion de combat à réaction a été bouclée21. Le jour de la signature du contrat, à laquelle Le Drian et le chef d'État al-Sisi étaient présents, l'Égypte a effectué des frappes aériennes contre des terroristes présumés en Libye.22 Les négociations et la conclusion de contrats d'armement ont été accompagnées d'un rapprochement entre Le Drian et Hollande et la position égyptienne et émiratie dans le conflit libyen, à savoir que les deux États soutenaient Haftar.23

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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Il y a 16 heures, Bechar06 a dit :

 

Pas des aides automatiques, mais de la part de celui  qui a déjà lu, et qui copie, un minimum de soulignés ou gras qui visualisent rapidement les mots ou expressions qui permettent de se faire un rapide idée de quoi il en retourne ... et de juger si lecture complète serait pertinente et utile ... Voilà ce que je veux dire,  pour de longs laïus ... Même retraité, je ne peux tout lire

Ce n'est pas pour les gens comme toi que j'ai fait la traduction de l'Allemand vers le Français.

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En espérant ne pas perturber ce fil ... Il me semble qu'il est temps de reprendre ceratins éléments du fil "Futur Char Franco-Allemand" qui ont pris une hauteur "pan-européenne"

Ainsi @13RDP : "Décidemment ils sont indécrottables..."

A quoi répond @Bechar06 "l' ORGUEIL ALLEMAND   il est GRAVE  ...  ne peuvent pas supporter un voisin plus fort qu'eux !  "

A quoi répond @g4lly: "Et si c'était avant tout de l'ambition ..."

Bechar06 ne comprenant pas vraiment: "

Pour moi l'orgueil est sans doute le premier péché "capital"  au sens ou s'en dérivent tout un tas d'autres péchés

C'est perso. ce que je reproche à "un puissant finalement pas si puissant que cela", car il est incapable de magnanimité. Le vrai puissant est capable de garder le leadership, par ses qualités supérieures, tout en reconnaissant  qu'il n'est pas "tout puissant" 

Ambition, peut-être mais alors de quelle nature ?  Autre que industrielle ? et / ou commercial ( c'est vrai qu'il y eu le mouvement des "Hanses"  tout à fait original... Peut-être est-cela qu'il ont derrière la tête ? Mais alors qu'ils le disent ! 

Si ambition guerrière : Pas pour faire la guerre  offensive ( on a vu qu'ils veulent s'y interdire à tout jamais  ), mais alors une guerre défensive ?  sur quel(s) front(s) ? Sur quel(s) terrain(s) ?  avec quels alliés ?  Proposent ils de laisser l'Otan en l'état ( encore + assujettie aux Usa ) ou autre chose ? 

Franchement je ne vois rien de clair dans ce pays et sa place sur l'échiquier mondial ... sinon industriel + commercial ... 

Avant on pouvait se dire "ils veulent retrouver l'unité Est + Ouest mais maintenant qu'ils l'ont ... QUOI ?  Quel roman national ? Quels héros nationaux ?  De quelles époques ? 

Tant que ce n'est pas clair: gros doutes sur les moyens guerriers dont ils voudraient se doter... vu la façon dont ils s'y sont pris depuis 30 ans

G4lly répond : "La reconstruction autour d'eux - pour pas dire domination - de l'Europe "centrale" ... sous forme d'une sorte d'empire lâche ... comme avant ...

... depuis la sortie de l'Union du Uk c'est un peu devenu leur destin naturel.

C'est la seule alternative acceptable - de leur point de vu - à une Union multipolaire qui ne fonctionne plus.

En gros l'histoire les pousse à se révéler - à nouveau - comme l'hégémone naturelle de l'Europe continentale ... Et je doute qu'il puisse faire l'impasse là dessus sans compromettre leur avenir - ou avoir l'impression de le faire -.

Le plus intéressant ici c'est qu'il y sont longtemps allé complétement à reculons ... mais que l'histoire les a en quelques sortes rattrapé ... après la débâcle soviétique, et le vide quelle à laisser "au centre" ... centre naturellement - historiquement mais aussi culturellement - germano-friendly."

@hadriel intervient : "Faut voir ce que va donner l'affaire NorthStream 2, mais si les US vont au bout et sanctionnent des companies allemandes, je pense que ça va leur faire un électrochoc et les remettre dans une logique de puissance et de realpolitik. C'est pas pour autant qu'ils dépenseront plus pour leur défense, mais ils seront plus réceptifs au questions d'autonomie stratégique de l'europe.

@mudrets: "Non, parce que leur orgueil les aveugle !"

Références historiques ?  Hinterland ? Pangermanisme ? autres ? 

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J'ai des amis alsaciens, donc qui les côtoient régulièrement. La référence allemande constante est toujours "Nous sommes les meilleurs" !

Mais pourraient-ils commercer en toute tranquillité s'il n'y avait pas quelqu'un qui assure militairement leurs arrières? 

Ont-ils réussi à établir un véritable contrôle démocratique sur leurs forces armées, sans craindre un retour du militarisme nazi? Que nenni !

 

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il y a 20 minutes, mudrets a dit :

J'ai des amis alsaciens, donc qui les côtoient régulièrement. La référence allemande constante est toujours "Nous sommes les meilleurs" !

Mais pourraient-ils commercer en toute tranquillité s'il n'y avait pas quelqu'un qui assure militairement leurs arrières? 

Ont-ils réussi à établir un véritable contrôle démocratique sur leurs forces armées, sans craindre un retour du militarisme nazi? Que nenni !

 

je ne suis pas sur que la population allemande soit homogène et s'identifie à cette description "nous sommes les meilleurs" . Peut etre que l'esprit grégaire germain existe mais il y a aussi des européens sincères, des écolos sincères des personnes qui savent mettre de l'eau dans leur schnaps.

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il y a 8 minutes, Lezard-vert a dit :

je ne suis pas sur que la population allemande soit homogène et s'identifie à cette description "nous sommes les meilleurs" . 

Oui, mais la plupart de ceux qui sont aux manettes industrielles le sont... Vécu de l'intérieur d'une famille "nantie"

 

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15 minutes ago, Lezard-vert said:

je ne suis pas sur que la population allemande soit homogène et s'identifie à cette description "nous sommes les meilleurs" . Peut etre que l'esprit grégaire germain existe mais il y a aussi des européens sincères, des écolos sincères des personnes qui savent mettre de l'eau dans leur schnaps.

Des européens sincere :bloblaugh:

Tu leurs a demandé à quoi ressemble ce dont ces être sincère rêve pour "l'Europe"? En dehors d'une grande Allemagne?

6 minutes ago, mudrets said:

Oui, mais la plupart de ceux qui sont aux manettes industrielles le sont... Vécu de l'intérieur d'une famille "nantie".

Les allemands que je cotoient quotidiennement - je suis au Luxembourg - même ceux qui en ont pris plein la gueule - des est allemands notamment - restent fier de l'Allemagne d’être allemand etc.

Entre eux ils se crêpent un peu le chignon ... mais la culture du consensus adoucit largement les bords ... mais face à l'étranger ils ont toujours fait corps, y compris les allemands de l'extérieur. Je connais beaucoup de polonais(es) - de l'ouest anciennement allemand(es) et donc de langue allemande - qui se décrivent plus comme allemand que comme polonais(es) ...

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il y a 47 minutes, mudrets a dit :

"Nous sommes les meilleurs" !

Pour moi être fier de soi, de son pays de ses concitoyens n'est pas un défaut, pour peu que ce sentiment soit balancé par l'écoute des autres et notamment des voisins

Les français peuvent être fiers de leur pays, et je le suis aussi, sans tomber dans l'aveuglement  béat, notamment sur notre passé collectif

Par contre s'estimer systématiquement "les meilleurs"  est un travers qui demande sérieusement à être psychanalysé, et peut être grave pour les voisins 

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J ai du mal à comprendre la politique militaire allemande sur leur choix de rentrer dans les programmes de cooperation et d avoir l impression qu elle fasse tout pour que ça fonctionne pas

Ensuite leur diplomatie envers la Russie/usa, la Turquie et la France que je trouve contre productive pour eux 

Angela Merkel doit savoir comment l économie de son pays va évoluer dans les 50 prochaines années.

Alors pourquoi autant de changement au niveau diplomatique et militaire ? L'Allemagne est elle sur le déclin ? La fin d une économie forte ? 

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