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Mais qu'est-ce que les Chinois avaient en tête : On a l'impression d'un voyage pas préparé mais sur lequel les Chinois voulaient donner bonne impression.

https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/la-chine-annonce-d-anciens-contrats-airbus-pendant-la-visite-de-scholz/ar-AA13Jdv8?ocid=msedgntp&cvid=9330e64215a7402db90a6e511172ae45

 

La Chine annonce d'anciens contrats Airbus pendant la visite de Scholz

https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/la-chine-annonce-d-anciens-contrats-airbus-pendant-la-visite-de-scholz/ar-AA13Jdv8?ocid=msedgntp&cvid=9330e64215a7402db90a6e511172ae45CHINE-AIRBUS:La Chine annonce d'anciens contrats Airbus pendant la visite de Scholz

Photo d'archives : Un logo d'Airbus est vu à l'entrée de son usine à Blagnac près de Toulouse© Reuters/Benoit Tessier

PÉKIN/PARIS (Reuters) - La Chine a officiellement annoncé vendredi des contrats pour des jets Airbus d'une valeur de 17 milliards de dollars (17,4 milliards d'euros), dans ce que les experts ont décrit comme un effort pour valoriser la visite du chancelier allemand Olaf Scholz, alors que le constructeur européen affirme qu'il ne s'agit pas de nouvelles commandes. 

L'agence d'État chinoise chargée des achats, China Aviation Supplies Holding (CASC), a déclaré avoir signé un accord global portant sur 140 appareils Airbus, dont 132 A320 et huit A350, au cours de la visite d'Olaf Scholz.

Le moment choisi pour faire cette annonce a néanmoins déclenché des spéculations, alors qu'un porte-parole d'Airbus a précisé que l'achat couvrait des contrats déjà inscrits dans ses livres, y compris une partie d'un contrat de 292 avions en juillet. 

Une source familière avec le sujet a ajouté que le contrat pour les A350 remontait à 2019.

"Le modus operandi de la Chine est d'annoncer des accords commerciaux proportionnels à l'importance de l'invité", a déclaré Noah Barkin, directeur de publication du cabinet de recherche Rhodium Group's China practice et expert des relations germano-chinoises.

La CASC n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Cette annonce intervient alors que Pékin est désireux de montrer les résultats concrets de la visite d'Olaf Scholz, qui a suscité des inquiétudes en Allemagne, qui craint que Berlin ne privilégie les liens économiques avec Pékin au détriment des questions de sécurité et de stratégie.

Face aux critiques croissantes, un responsable allemand a déclaré avant la visite qu'aucun accord ne serait signé pendant celle-ci.

Olaf Scholz a déclaré aux journalistes à Pékin, tard dans la journée de vendredi, qu'il avait fait campagne pour des conditions de concurrence équitables entre les entreprises européennes et chinoises au cours de son voyage, mais il n'a pas mentionné de contrat Airbus.

(Reportage Albee Zhang et Brenda Goh; version française Valentine Baldassari et Alizée Degorce, version française Kate Entringer)

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Il y a 10 heures, Bechar06 a dit :

Evidemment, peut-être s'avec les dividendes de la Paix ... ils ont tout balancé  ??

Nous ne sommes pas meilleurs.

Une grande partie de nos ouvrages d'art sont dans un état inconnu car plus surveillés depuis des années. Ils ont été transférés aux collectivités locales, mairies, sans expertise, budget, pour assurer le suivi de ceux-ci. Au bout de quelques années cela se voit.

Concernant le réseau ferré, certaines voies autrefois utilisées par l'armée (les portions reliant une enceinte militaire au réseau SNCF)ne dépendent pas de SNCF réseau mais ont été transférées aux mairies. Tu crois que ces mairies ont dans leur services techniques un spécialiste voie ferrée et les budgets pour maintenir une portion de voie ferrée qui n'est parfois plus utilisée depuis des années (voire des décennies).  

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il y a une heure, Fanch a dit :

transférés aux collectivités locales, mairies, sans expertise, budget, pour assurer le suivi de ceux-ci.

Oui   décentralisation menée n'importe comment, avec à la clef des embauches de partout, en plein clientélisme .... Grand n'importe quoi ... CQFD

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Scholz's China-Appeasing Visit With Xi Triggers Backlash In Europe

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

La visite de Scholz et de Xi, qui se rapproche de la Chine, suscite des réactions négatives en Europe.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a rencontré le président chinois Xi Jinping vendredi à Pékin. Le dirigeant allemand n'a passé que 11 heures sur place et a axé ses propos sur la guerre en Ukraine et l'endiguement de l'agression russe. Mais le symbolisme et le message controversé d'une telle visite de haut niveau, la première de Scholz en tant que chancelier allemand, étaient au centre des préoccupations. Après tout, il est arrivé avec une équipe de PDG de premier plan à ses côtés. Comme le dit CNN, le message est clair : "les affaires avec la deuxième plus grande économie du monde doivent continuer"...

Selon une personne au fait de la situation, M. Scholz était accompagné d'une "délégation de 12 titans de l'industrie allemande, dont les PDG de Volkswagen (VLKAF), de la Deutsche Bank (DB), de Siemens (SIEGY) et du géant de la chimie BASF (BASFY). On s'attendait à ce qu'ils rencontrent des entreprises chinoises à huis clos", poursuit CNN en décrivant l'optique. Ils ont également bénéficié d'une rare dérogation aux mesures de quarantaine et de covidage généralement strictes imposées par la Chine à toute personne entrant dans le pays.

Le voyage de M. Scholz, bien qu'il n'ait duré qu'une journée, a marqué la première visite d'un chef d'État européen en Chine depuis que la Russie a lancé son invasion. C'était en outre le premier grand voyage à l'étranger de M. Scholz en tant que chancelier allemand, et il intervient juste après que M. Xi a obtenu un troisième mandat en tant que secrétaire du parti communiste et président de la Chine.

"Nous constatons que les discussions en Chine tendent davantage vers l'autonomie et moins de liens économiques. Et ces points de vue doivent être discutés", a déclaré M. Scholz lors d'un point de presse à Pékin. Le voyage a été perçu comme une tentative de maintenir des relations chaleureuses avec la Chine après que les piliers clés de la réussite de la machine économique allemande se soient évaporés cette année - à savoir une énergie bon marché en provenance de Russie et une approche antérieurement détendue des dépenses de sécurité.

Mais comme le souligne Politico, "pour ses détracteurs, il commet exactement les mêmes erreurs de dépendance excessive à l'égard de la Chine que Berlin a commises précédemment avec la Russie."

La première d'entre elles est la ministre allemande des affaires étrangères et membre du parti des Verts, Annalena Baerbock, qui n'a pas caché sa désapprobation et son malaise face à la rencontre de Scholz en déclarant juste avant le voyage : "Le chancelier fédéral a décidé du moment de son voyage. Il est maintenant crucial de faire passer en Chine les messages que nous avons définis ensemble dans l'accord de coalition", comme le cite le journal Der Spiegel. Elle et d'autres font monter la pression pour une nouvelle position plus affirmée envers la Chine.

Citation

"Comme chacun sait, nous avons clairement indiqué dans l'accord de coalition que la Chine est notre partenaire sur les questions mondiales, que nous ne pouvons pas nous dissocier dans un monde globalisé, mais que la Chine est aussi un concurrent et de plus en plus un rival systémique", a déclaré Mme Baerbock. Elle a ajouté : "Et que nous fonderons notre politique à l'égard de la Chine sur cette compréhension stratégique et que nous alignerons également notre coopération avec d'autres régions du monde."

Cherchant à se défendre contre ces critiques croissantes, alors que l'UE cherche à faire pression sur Pékin pour qu'il s'oppose plus définitivement aux visées belliqueuses de la Russie en Ukraine, M. Scholz a écrit dans une tribune libre cette semaine : "Lorsque je me rends à Pékin en tant que chancelier allemand, je le fais aussi en tant qu'Européen", laissant entendre que ce voyage ne compromet en rien le front uni de l'UE.

Il a toutefois reconnu que "c'est ici que de nouveaux centres de pouvoir émergent dans un monde multipolaire, et nous avons pour objectif d'établir et de développer des partenariats avec chacun d'entre eux". Et il a noté : "Ainsi, au cours des derniers mois, nous avons mené une coordination approfondie au niveau international - avec des partenaires proches tels que le Japon et la Corée, l'Inde et l'Indonésie, ainsi que des pays d'Afrique et d'Amérique latine. À la fin de la semaine prochaine, je me rendrai en Asie du Sud-Est et au sommet du G20, et pendant que je visiterai la Chine, le président fédéral allemand sera au Japon et en Corée."

Modifié par Picdelamirand-oil
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Il y a 2 heures, Manuel77 a dit :

Lors de son voyage de retour, Scholz aurait été très satisfait. Il se croit à nouveau plus intelligent que les médias allemands.

Et... Peut être l'est-il :happy: vraiment ?

Loin de moi de vouloir alimenter un sentiment de supériorité - si vraiment Scholz a ce problème - mais enfin il semble bien y avoir quelques résultats politiques, et peut être aussi économiques - le Chancelier voyageait si j'ai bien compris accompagné de tout un aréopage de représentants de Deutschland AG :smile:

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https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/deutsch-franzoesisches-parlamentariertreffen-heikle-ruestung-18443853.html

Rencontre parlementaire franco-allemande : Un armement délicat @Boule75


La coopération parlementaire franco-allemande s'attaque à la politique étrangère commune. Face à la guerre en Ukraine, les Français veulent aussi parler intensivement des questions d'armement - mais les Allemands sont réticents.

A l'occasion de la réunion constitutive de la commission parlementaire franco-allemande après les élections dans les deux pays, une controverse est née sur la question de savoir si les députés du Bundestag et de l'Assemblée nationale devaient également se consacrer aux projets d'armement franco-allemands avec un accent explicite. L'Assemblée parlementaire franco-allemande est issue d'un accord entre les deux parlements datant de 2019. Elle compte 50 députés de chaque côté, qui se réunissent au moins deux fois par an en session commune. Les députés peuvent inviter des membres du gouvernement de Berlin et de Paris pour les interroger. La ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock et la secrétaire d'État française chargée de l'Europe, Laurence Boone, ont entamé lundi la nouvelle session de l'assemblée commune.

Avant cette première réunion commune, des députés français ont plaidé pour la création d'un groupe de travail sur l'armement et la défense. A Paris, on fait valoir que la guerre d'agression russe contre l'Ukraine rend plus que jamais nécessaire un échange éclairé entre les représentants du peuple sur les questions de sécurité. Le système d'avion de combat commun FCAS, pour lequel le Bundestag doit donner son accord lors des différentes étapes de développement, est cité à Paris comme un sujet possible. Alors qu'il y a des signaux positifs du côté de l'industrie, l'impression qui prévaut à Paris est que la partie allemande n'est pas intéressée par un échange parlementaire intensif. Dans la capitale française, on cite le coprésident de l'assemblée Nils Schmid (SPD), qui a renvoyé à la compétence des commissions nationales de défense.

Des divergences franco-allemandes
Schmid a argumenté à Berlin qu'il serait objectivement plus judicieux que les commissions de défense des deux parlements nationaux échangent directement entre elles sur les questions d'armement. Du côté allemand, on souligne les différences franco-allemandes dans ce domaine. D'une part, l'industrie de l'armement est beaucoup plus étatique en France qu'en Allemagne, et donc accessible à l'influence politique. D'autre part, le Parlement allemand a beaucoup plus de compétences et d'autorité que le Parlement français en matière d'armement et de défense ; par exemple, tous les contrats d'armement dépassant 25 millions d'euros doivent être spécialement approuvés par les députés de la commission de la défense.

La contre-proposition allemande est donc qu'au lieu de créer une sous-commission franco-allemande, les présidents des deux commissions parlementaires coopèrent directement et élaborent des recommandations de décision communes qui pourraient ensuite être débattues par l'assemblée plénière franco-allemande.

Lors de la précédente session des assemblées parlementaires franco-allemandes, quatre groupes de travail avaient été créés, dont un sur le thème de la politique étrangère et de défense. Lors de la séance inaugurale de l'Assemblée en mars 2019, le président du Bundestag de l'époque, Wolfgang Schäuble (CDU), avait déclaré au F.A.Z. que "des relations plus intenses, notamment sur les questions substantielles de la défense" étaient le mot d'ordre de l'heure si l'on voulait avancer sur des projets d'armement communs et une stratégie de sécurité.

Son successeur, Bärbel Bas (SPD), a appelé au début de la réunion commune à ne pas laisser l'Allemagne et la France se diviser face à la guerre d'agression russe. Les deux pays ont parfois des intérêts divergents et légitimes qui peuvent être transformés en "progrès pour l'Europe".

 

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@Manuel77 Je trouve que le titre de cet article pose une question intéressante, donc je te le propose pour que tu puisse comparer le ton dans la presse française (enfin, dans Le Monde en tous cas) sur le déplacement d'Olaf Scholz. La fin de l'article ne m'est cependant pas accessible (je ne suis pas abonné)

https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/11/08/le-chancelier-allemand-olaf-scholz-avait-il-vraiment-le-choix-de-ne-pas-aller-a-pekin_6148897_3232.html
« Le chancelier allemand, Olaf Scholz, avait-il vraiment le choix de ne pas aller en Chine ? »

Je les trouve un peu plus mesurés que la presse allemande, mais je ne sais pas si c'est mon biais français ou si c'est justifié.

J'espère que tu trouveras cela intéressant.

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Le 06/11/2022 à 17:46, Manuel77 a dit :

Scholz a pu convaincre Xi de condamner l'utilisation d'armes nucléaires en Ukraine.

Il me semble que l'utilisation d'armes nucléaires contre l'Ukraine était déjà considérée comme étant une ligne rouge par la Chine, vu que ça briserait un tabou (celui de l'utilisation d'armes nucléaires contre une puissance non-nucléaire, après la fin de la 2GM et la création de l'ONU et du TNP) et ça inciterait Taiwan a développer un arsenal nucléaire en conséquence. Ça a été beaucoup dit, en tout cas. Mais peut-être que la nouveauté est une déclaration officielle plutôt que simplement des rumeurs dans les couloirs des ambassades...

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Pour relativiser la prise de participation chinoise dans le port de Hambourg: 

Citation

Sécurité nationale : l'Allemagne bloque le rachat par la Chine non pas d'une, mais de deux usines de semi-conducteurs

Robert Habeck a réussi à empêcher la vente à des investisseurs chinois de deux usines de composants électroniques appartenant aux allemands Elmos et ERS Electronic. La demande du ministre de l'Économie et vice-chancelier de l'Allemagne, qui jugeait que la vente de ces actifs stratégiques allemands à la Chine constituait une menace pour la sécurité nationale, a été approuvée mercredi par le gouvernement d'Olaf Scholz en conseil des ministres.  (...) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/l-allemagne-met-son-veto-au-rachat-par-la-chine-de-deux-usines-de-semi-conducteurs-jugees-strategiques-940145.html

Révélation

Le gouvernement d'Olaf Scholz a avalisé ce mercredi en conseil des ministres le blocage des projets d'acquisition par des investisseurs chinois de deux usines allemandes de fabrication de composants microélectroniques appartenant l'une à Elmos et l'autre à ERS Electronic, a-t-on appris de source gouvernementale.
Robert Habeck, vice-chancelier de l'Allemagne et ministre de l'Économie et de la Protection du Climat, qui réclamait cette mesure, a expliqué ce mercredi devant la presse cette prise de décision publiquement défavorable à la Chine :
« La Chine est, et doit rester, un partenaire commercial. Pour autant, nous ne devons pas être naïfs et nous devons voir si les intérêts du commerce et du marché risquent d'être utilisés pour une politique de puissance contre les intérêts de la République fédérale d'Allemagne. »

Menace pour la sécurité nationale de l'Allemagne
La vente d'une usine du fabricant Elmos, basée à Dortmund dans l'ouest de l'Allemagne et qui produit des semi-conducteurs (notamment des "wafers" ou "galettes" de silicium) destinés à l'industrie automobile, n'était pourtant pas une surprise puisqu'elle avait été annoncée depuis la fin 2021. L'entreprise avait en effet annoncé céder son usine pour 85 millions d'euros au suédois Silex Microsystems, propriété du groupe chinois Sai MicroElectronics.
Mais, le ministère de l'Économie, en ces temps de montée des tensions avec la Chine, a suivi les recommandations du renseignement allemand qui, sous l'autorité du ministère de l'Intérieur, a jugé que cette vente de l'usine d'Elmos à des intérêts chinois constituait une menace pour la sécurité nationale. Les semi-conducteurs, dont la production est dominée par l'Asie, sont considérés comme une industrie stratégique par les Européens, qui souhaitent accroître leur souveraineté.
« L'Allemagne, en tant que première économie européenne, est attractive (...) mais il peut aussi y avoir des investissements qui peuvent nuire à la sécurité de notre pays », avait aussi déclaré le ministère de l'Economie.
Le deuxième veto porte sur le rachat de la société ERS Electronic, basée en Bavière, qui fournit, entre autres, une technologie de refroidissement aux fabricants de semi-conducteurs, a indiqué la ministre allemande de la Recherche, Bettina Stark-Watzinger. Mais l'entreprise s'est refusée à préciser quelle société chinoise était intéressée par son rachat.

Le difficile équilibre des relations avec la Chine
Le gouvernement du chancelier Olaf Scholz, qui a rencontré le président chinois Xi Jinping à Pékin la semaine dernière, s'efforce de trouver la bonne position pour l'Allemagne vis-à-vis de la Chine.
En effet, selon une source gouvernementale, le gouvernement allemand a établi une nouvelle feuille de route vis-à-vis de Pékin consistant à « réduire les dépendances unilatérales, devenir plus indépendant, empêcher la fuite des technologies clés et protéger l'infrastructure et les capacités de production propres », .
L'autre élément de contexte qui alimente ces craintes pour la souveraineté nationale est la controverse provoquée récemment par Olaf Scholz lorsqu'il a approuvé un investissement important du géant chinois du transport maritime Cosco dans le port de Hambourg, le premier d'Allemagne et le troisième d'Europe.
Il y a actuellement 44 projets d'investissements étrangers en Allemagne à l'examen, dont 17 proviennent de Chine, indique-t-on dans l'entourage du ministère de l'Economie.

Avec cette nouvelle information, je me sens  plus enclin à relativiser le voyage à Pékin d'Olaf Scholz. Je peux comprendre qu'il essaye de gagner du temps en ménageant le premier marché (hors UE?) de l'économie allemande. Mais il ne s'agit là que d'une solution de court terme. On a vu avec la Russie les risques qui existent quand on dépend trop d'un pays, que ce soit pour son approvisionnement énergétique ou ses débouchés économiques.

Si le chancelier allemand cherche à se ménager un délai pour réorienter sa politique, pourquoi pas? Mais il ne faudrait pas qu'il pense qu'il peut s'agir d'une solution durable. Si à la fin 2023, Berlin n'a effectué aucun changement, alors il risquent à terme d'affronter une crise commerciale aussi grave que la crise énergétique de 2022.
Xi Jinping ne montre aucun signe de vouloir en finir avec la stratégie 0 covid, alors que même les pays de l'UE fortement vaccinés connaissent actuellement une huitième vague. Les confinements à répétition fragilisent l'économie chinoise et risquent donc de se répéter dans le temps.
Si Olaf Schloz ne met pas à profit les marges de manœuvre qu'il vient d'obtenir, il pourrait bien affronter d'ici 15 à 18 mois, une situation aussi grave que celle à laquelle dut faire face Gerard Schröder en son temps. Il semble avoir du mal à renoncer à l'Ostpolitik, poursuivie entre autre par Helmut Schmidt, mais je ne suis pas sûr que son illustre prédécesseur des années 70 apprécierait sa stratégie européenne. :dry:

Révélation

Je cache car je vire un peu HS: pour une économie se reposant fortement sur les exportations, l'UE constitue un marché privilégié et un bouclier de très bonne qualité. Même les USA de Trump ont hésité à s'aliéner 350 millions de consommateurs. C'est pour ça que, quand le chancelier actuel a refusé que le président Macron l'accompagne à Pékin, je pense qu'il a sans doute commis une erreur stratégique. Espérons qu'il ne tardera pas trop à s'en rendre compte…

Modifié par Desty-N
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Le 09/11/2022 à 12:39, Manuel77 a dit :

Une analyse juteuse de la politique étrangère allemande par Peter Zeihan :

https://www.youtube.com/watch?v=eFAnTkKUYj0&t=304s

- le système allemand de politique étrangère a été créé par les vainqueurs de la guerre
-l'Allemagne est habituée à ne pas avoir d'autonomie stratégique
-la constitution favorise la stabilité politique
-comme toute l'Europe, les Allemands savent que la Russie ne doit en aucun cas gagner la guerre, car elle essaierait alors de conquérir toute l'Europe de l'Est. Comme leurs forces armées vis a vis Nato sont trop faibles pour cette, ils utiliseront probablement des armes nucléaires.
- Mais le SPD refuse la solution évidente de la livraison d'armes à grande échelle et reste attaché à sa nostalgie de l'époque de la détente.
- les Allemands étaient les plus gros investisseurs en Russie, ils sont désormais sans valeur
- Olaf Scholz veut désormais enchaîner économiquement l'Allemagne à la Chine, qui est pourtant sur la pente descendante. Le FDP et les Verts s'y opposent
- à Berlin, on discute pour savoir si le FDP et les Verts doivent quitter la coalition pour élire un nouveau chancelier avec la CDU (je n'en ai pas encore entendu parler).

 

On a effectivement une forte impression de flou quant à la politique extérieure et européenne de l'Allemagne. 

D'un côté on a Scholz et il faut bien l'avouer une partie des forces économiques qui regardent vers la Chine et de l'autre le FDP, les verts et la CDU plus prompt à avoir une vision atlantiste. Il n'y a pas de synthèse. Mais on sent surtout l'absence de vision stratégique. 

Ce qui m'inquiète le plus c'est que l'Europe est totalement absente des réflexions des uns et des autres. Ce serait pourtant le moment d'un grand pas en avant. C'est cette volonté de leadership Allemand posé en condition de toute avancée sérieuse quelque soit le domaine qui brouille les cartes. Le mot que les politiques allemands vont devoir faire rentrer dans leur vocabulaire c'est "solidarité". C'est le seul mot que toute l'Europe peut prononcer à l'unisson. 

L'Allemagne était ces dernières année la puissance économique de l'Europe. Elle était aidé en celà par ces choix sur le gaz, les exports vers la Chine, ses dividendes de la paix. Cette puissance économique était un argument politique pour étouffer la politique européenne française. Maintenant que l'Allemagne reprend une place dans le peloton, elle sera peut-être plus prête à écouter ce que la France propose. 

@Manuel77 comment le discours de la CDU/CSU a évolué depuis le début de l'invasion ukrainienne ?

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Il y a 13 heures, herciv a dit :

On a effectivement une forte impression de flou quant à la politique extérieure et européenne de l'Allemagne. 

D'un côté on a Scholz et il faut bien l'avouer une partie des forces économiques qui regardent vers la Chine et de l'autre le FDP, les verts et la CDU plus prompt à avoir une vision atlantiste. Il n'y a pas de synthèse. Mais on sent surtout l'absence de vision stratégique. 

Ce qui m'inquiète le plus c'est que l'Europe est totalement absente des réflexions des uns et des autres. Ce serait pourtant le moment d'un grand pas en avant. C'est cette volonté de leadership Allemand posé en condition de toute avancée sérieuse quelque soit le domaine qui brouille les cartes. Le mot que les politiques allemands vont devoir faire rentrer dans leur vocabulaire c'est "solidarité". C'est le seul mot que toute l'Europe peut prononcer à l'unisson. 

L'Allemagne était ces dernières année la puissance économique de l'Europe. Elle était aidé en celà par ces choix sur le gaz, les exports vers la Chine, ses dividendes de la paix. Cette puissance économique était un argument politique pour étouffer la politique européenne française. Maintenant que l'Allemagne reprend une place dans le peloton, elle sera peut-être plus prête à écouter ce que la France propose. 

@Manuel77 comment le discours de la CDU/CSU a évolué depuis le début de l'invasion ukrainienne ?

Bonjour herciv,
lorsque j'examine les déclarations du président de la CDU, Friedrich Merz, je ne vois pas d'image cohérente. En principe, c'est à lui de critiquer le gouvernement et Scholz. Il n'a pas à présenter une stratégie de politique étrangère aboutie. Il est également un "roi sans pays", il n'a pas d'expérience exécutive, pas de pouvoir domestique dans un Land. Il n'a jamais été qu'un parlementaire. 
D'une manière générale, il dit qu'il faut fournir plus d'armes à l'Ukraine. Il salue le fonds spécial pour l'armée allemande, mais critique la lenteur de sa mise en œuvre. Il critique le fait que les relations avec la France soient tendues. Il critique le fait que Scholz se rende en Chine à un moment inopportun. Il rappelle que l'Europe doit s'affirmer. Ce sont toutes des choses que l'on lit également dans les médias grand public, mais on pourrait aussi les qualifier de phrases - Si tu veux polémiquer.

Norbert Lammert, ancien président du Bundestag et aujourd'hui chef de la Fondation Konrad Adenauer (think tank de la CDU), exhorte à une meilleure relation avec Paris :https://www.welt.de/debatte/kommentare/article241976969/Europa-ist-nur-stark-wenn-Berlin-und-Paris-gut-zusammenarbeiten.html

Mais il est important de noter que les ministres-présidents de la CDU, qui ont des responsabilités gouvernementales effectives, tiennent souvent un tout autre discours. Ils évoquent l'impossibilité de réduire rapidement les échanges commerciaux avec la Chine. Le ministre-président de la Saxe, Kretschmer, est considéré comme un "Putinversteher" (une personne qui prend trop souvent en compte les besoins de Poutine) et souhaite voir le gaz russe revenir le plus rapidement possible dans les gazoducs. 

https://www.bild.de/politik/ausland/politik-ausland/zoff-um-russland-und-china-cdu-laenderchefs-fahren-merz-in-die-parade-81722250.bild.html

En bref, je pense que si la CDU était au pouvoir à Berlin, elle n'agirait pas beaucoup différemment du SPD et de Scholz.

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Le 11/11/2022 à 09:26, herciv a dit :

https://www.welt.de/wirtschaft/article242043513/Bundeswehr-Neue-US-Kampfjets-und-Hubschrauber-Industrie-warnt-vor-Abhaengigkeit.html

Le ministère fédéral de la Défense veut commander de nouveaux avions de combat et hélicoptères aux États-Unis pour plusieurs milliards d’euros. L’industrie allemande n’est même pas censée prendre en charge la maintenance. Maintenant, il tire la sonnette d’alarme, met en garde contre la dépendance des États-Unis – et formule une présomption. => bon en gros il y a une fenètre de négociation qu'ils vont tenter d'utiliser.

Cette fois, ce n’est pas un avertissement contre la dépendance à l’égard de la Chine, mais des États-Unis. Et cela n’affecte pas non plus l’industrie des semi-conducteurs, mais les armements. L’Association fédérale des industries aérospatiales allemandes (BDLI) voit dans l’achat prévu d’avions de combat F-35 et d’hélicoptères de transport lourd CH-47F Chinook pour plus de 16 milliards d’euros le danger d’y aller presque les mains vides. => bah oui c'est le piège des armements US.

Jusqu’à présent, le ministère de la Défense ou le gouvernement fédéral n’a même pas exigé que Washington implique l’industrie allemande au moins dans la maintenance, la réparation et le support des modèles, ont critiqué les représentants de BDLI lors d’une vidéoconférence. => d'où l'intérêt d'une vision stratégique avant d'anoncer un mega plan de 100 milliards.

Les nouveaux avions de combat ou hélicoptères américains pour la Bundeswehr ne pourraient donc pas être maintenus en Allemagne, mais dans d’autres pays européens dans le réseau des forces armées américaines ou par les compagnies américaines Lockheed (F-35) ou Boeing (Chinook), a déclaré Martin Kroell du Présidium BDLI. Cela crée une dépendance dangereuse. => Le réseau industriel de LM en Europe est déjà très développé pour le F-35, moins celui de Boeing pour le CH-53 il reste encore de la place à prendre. 

Compte tenu de la viabilité future de l’industrie allemande, ce serait une grande perte, tant pour l’aviation militaire que pour l’aviation civile. En outre, il y a un aspect économique : « L’argent que nous dépensons pour les États-Unis ne revient pas. » Une participation de l’industrie nationale, en revanche, apporte des rendements et crée des emplois. => vieux principe en matière d'armement et pas uniquement. Il est temps de s'en rendre compte. Mais on a un peu l'impression que ce sont des miettes qui sont quémandées là.

« Il ne s’agit pas seulement de maintenance et de support, mais aussi de politique industrielle stratégique », explique Kroell. L’industrie allemande devrait s’asseoir à la table à la hauteur des yeux « et ne pas tout laisser à ses amis aux États-Unis ». => LES US ne sont pas les Français ... Ils vont laisser quelques milliards de retour industriel mais sur les dizaine de milliard qui vont être envoyés aux USA il n'y aura pas beaucoup plus de retour.

Wolfgang Schoder, membre du conseil d’administration de BDLI et directeur d’Airbus Helicopters Allemagne, soutient la même chose. Tant qu’il n’y aura pas d’exigence contractuelle, Boeing ne verra pas le besoin urgent d’impliquer l’industrie allemande dans les hélicoptères. Au premier plan se trouve l’approvisionnement des forces armées américaines. Le gouvernement fédéral doit donc déterminer avant de signer le contrat quelles actions sont faites en Allemagne pour avoir la souveraineté. => Voilà il n'y a presque rien à négocier avec LM uniquement avec BOEING.

L’achat d’avions de combat et d’hélicoptères aux États-Unis est l’un des projets majeurs du fonds spécial de 100 milliards d’euros pour la Bundeswehr. Parmi les particularités, le remplacement des anciens modèles Tornado ainsi que des hélicoptères de transport lourd est traité comme une affaire entre les gouvernements de Berlin et de Washington. Les experts parlent d’une entreprise FMS (Foreign Military Sales), dans laquelle les gens achètent presque sur étagère, sans demandes spéciales étendues, qui sont souvent appelées dans l’industrie des « solutions de pointe en or » allemandes coûteuses. => le résultat d'une absence de vision stratégique. Les bonnes décisions sont prises trop tardivement et donc au pied du mur. D'autant plus quand ces décisions sont prises avec une puissance mondiale qui quoiqu'on en dise a un objectif de domination mondiale qui passe par l'élimination des potentiels concurrents. L'absnece de vision stratégique de l'Allemagne simplifie énormément la vie au USA.

Pour les hélicoptères, l’Europe n’a de toute façon pas de modèle comparable, donc les commandes doivent être passées aux États-Unis. Lors du remplacement des modèles Tornado obsolètes, la disponibilité rapide joue un rôle. Ainsi, le modèle F-35 peut être utilisé comme futur avion porteur pour larguer des bombes nucléaires tactiques, le soi-disant partage nucléaire de la Bundeswehr. => ET oui voilà c'est effectivement cette bombe nucléaire qui est le fondement du lien USA / Allemagne ... la corde que l'Allemagne s'est passée autour du coup.

La raison pour laquelle le gouvernement fédéral n’a pas encore prévu l’implication de sa propre industrie aéronautique dans les achats d’un milliard d’euros est incompréhensible pour l’association industrielle BDLI. D’autres pays européens qui ont commandé des F-35 se sont mis d’accord sur des considérations approfondies, ainsi que sur la maintenance, l’entretien et la production de pièces, a déclaré Kroell, représentant de BDLI. L’exemple le plus récent est la Suisse. => La BITD allemand n'était peut-être pas l'interlocuteur le plus écouté par les politique allemand jusqu'à maintenant, sauf peut-être rheinmetal, c'est bien de vouloir redevenir un interlocuteur de premier rang. Reste que cette BITD doit aussi réfléchir à sa stratégie. Faut-il favoriser une BITD européenne ou favoriser des partenariat avec les USA ? Pour moi la réponse est évidente compte tenu des point déjà abordés au-dessus.

Après tout, l’argent des contribuables avait été utilisé pour construire une industrie compétitive en Allemagne pour la préparation opérationnelle de la Bundeswehr. Au cours des 30, 40 ou 50 prochaines années, cependant, les nouveaux systèmes devront être entretenus, réparés et peut-être développés.

Les membres du présidium BDLI, Schoder et Kroell, ont une présomption pour la demande jusqu’à présent manquante. Du ministère fédéral de la Défense, il faut entendre qu’il y a une crainte qu’avec une participation allemande, l’approvisionnement devienne encore plus complexe et pourrait être retardé. => Une autre façon de réfléchir c'est de penser que d'autre pays proches de l'Allemagne ont des solutions viables à proposer, les rejeter d'emblée est une très mauvaise politique.

En outre, les fabricants américains pourraient en profiter pour augmenter les prix. De toute évidence, cependant, le ministère manque également d’expérience dans les relations avec ces sociétés internationales. Selon les informations fournies par la BDLI, le Ministère de la défense ne se sent pas responsable de la politique industrielle. => appel à peine voilé à adopter une organisation plus proche de l'organisation française.

Kroell a admis que l’implication de l’industrie allemande pourrait rendre les achats plus coûteux de quelques points de pourcentage. Cependant, les projets devraient être calculés sur toute la période d’exploitation. Dans le cas des hélicoptères de transport lourd, seulement 30 % des coûts totaux seraient consacrés à l’approvisionnement, mais 70 % au soutien au cours des 30 prochaines années. => J'appel çà une cacahuète, mais si la BITD allemande s'en contente alors elle disparaitra.

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Pffff

Ces allemands, jamais content... 

Pas content d'être etre 100 % vassal des États-Unis ? 

Pourtant, être vassal, c'est acheter leur matos avec très peu d'offset offset ou alors des offset qui seront généreux à la signature mais qui ensuite seront drastiquement renégocié à la baisse lors de l'exécution. 

Sinon, pas content des programmes de collaborations avec la France ? Car ils estiment de ne pas être reconnu à leur juste valeur ? ... Et pourtant ils persistent à ne jamais reconnaître qu'ils n'ont pas encore acquis le niveau des meilleurs en aéronautique et qu'ils n'ont plus le savoir faire et le génie de leurs glorieux aînés avant 45 ? 

L'incohérence allemande dans toute sa splendeur. 

 

Modifié par Claudio Lopez
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Le F-35 menace l'existence de l'industrie Allemande. Mais à force de négocier contre Dassault au lieu d'avancer dans le bon sens, AIRBUS a perdu en crédibilité pour porter l'industrie de défense européenne ... SI avancé sur le SCAF, il y a c'est probablement parce que AIRBUS s'est enfin rendu compte du danger.

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Industrie aérospatiale allemande : l’achat du F-35 était une erreur

https://bulgarianmilitary.com/2022/11/16/german-aerospace-industry-the-f-35s-purchase-was-a-mistake/

Par Boyko Nikolov Le Nov 16, 2022

BERLIN (1 $ = 0,96 euro) – La guerre en Ukraine et l’invasion russe du 24 février ont changé la pensée stratégique de certains pays européens. L’Allemagne, qui avant la guerre avait une politique d’armement plutôt passive, a maintenant d’autres projets. Ces plans comprennent l’achat des chasseurs furtifs F-35 Lightning II de Lockheed Martin américains.

Le chasseur Français-germano-espagnol de nouvelle génération pourrait ne pas apparaître avant 2050

L’Allemagne a déjà annoncé son intention d’acquérir le F-35. Cela s’est produit en mars de cette année, lorsque Berlin a pris la décision finale, le navire amiral américain pour remplacer l’Eurofighter Typhoon allemand. À peu près au même moment, le conflit russo-ukrainien a amené Berlin à annoncer près de 113 milliards de dollars de modernisation militaire, y compris des avions de combat américains.

Aujourd’hui, les décisions prises par la ministre de la Défense, Mme Christine Lambrecht, et le chancelier allemand Olaf Scholz sont considérées comme une erreur. Et cette suspicion ne vient pas de la société. Comme une gifle, cette opinion vient de l’industrie allemande de la défense et de l’association de l’industrie aérospatiale allemande [BDLI].

Berlin a conclu un accord avec Washington dans lequel les entreprises allemandes ne participeront pas à la maintenance, à la remise à neuf ou à l’entretien des avions. Tout l’argent va aux États-Unis, et un autre pays européen [BulgarianMilitary.com pense à l’Italie par exemple] prendra en charge le service et la maintenance des combattants.

BDLI a même donné un exemple selon lequel les récents achats de F-35 négociés avec divers pays européens recevront des contrats de maintenance locaux. Même la Suisse, qui n’est généralement pas un participant aussi actif sur les marchés internationaux des armes, a réussi à négocier un contrat de 3 milliards de dollars pour l’entretien de ses avions.

La publication allemande Wirtschaft a publié son dernier rapport, qui dit que cette commande est un coup dur pour l’industrie allemande de l’armement. BDLI a même commenté les actions du gouvernement allemand et l’a critiqué, notant qu’à Berlin, ils n’avaient même pas pensé à une option à laquelle la production locale locale participerait.

L’un des acteurs majeurs de l’aviation, Airbus s’est également exprimé. Selon Wolfgang Schöder, directeur général d’Airbus Helicopters, de telles actions du gouvernement menacent non seulement l’existence de l’industrie nationale de la défense, mais aussi les technologies qui ont été développées localement au cours des dernières décennies.

Schoeder a fait cette annonce alors que Berlin est prêt à dépenser plus de 16 milliards de dollars pour le F-35 et les nouveaux hélicoptères de transport lourd CH-47F Chinook.

Les critiques contre les décisions de Berlin sont sévères et, selon plusieurs analystes, plus que méritées. La BDLI, ainsi que l’industrie allemande de l’armement derrière leur dos, disent qu’il ne s’agit pas seulement de maintenir et de mettre à jour les développements étrangers, mais aussi de l’absence d’une politique de défense stratégique. Car, selon les calculs, environ 30% iront à l’acquisition d’avions américains, et environ 70% de l’argent sera distribué au fil des ans pour leur maintenance.

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il y a 37 minutes, herciv a dit :

Le F-35 menace l'existence de l'industrie Allemande. Mais à force de négocier contre Dassault au lieu d'avancer dans le bon sens, AIRBUS a perdu en crédibilité pour porter l'industrie de défense européenne ... SI avancé sur le SCAF, il y a c'est probablement parce que AIRBUS s'est enfin rendu compte du danger.

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Industrie aérospatiale allemande : l’achat du F-35 était une erreur

https://bulgarianmilitary.com/2022/11/16/german-aerospace-industry-the-f-35s-purchase-was-a-mistake/

Par Boyko Nikolov Le Nov 16, 2022

BERLIN (1 $ = 0,96 euro) – La guerre en Ukraine et l’invasion russe du 24 février ont changé la pensée stratégique de certains pays européens. L’Allemagne, qui avant la guerre avait une politique d’armement plutôt passive, a maintenant d’autres projets. Ces plans comprennent l’achat des chasseurs furtifs F-35 Lightning II de Lockheed Martin américains.

Le chasseur Français-germano-espagnol de nouvelle génération pourrait ne pas apparaître avant 2050

L’Allemagne a déjà annoncé son intention d’acquérir le F-35. Cela s’est produit en mars de cette année, lorsque Berlin a pris la décision finale, le navire amiral américain pour remplacer l’Eurofighter Typhoon allemand. À peu près au même moment, le conflit russo-ukrainien a amené Berlin à annoncer près de 113 milliards de dollars de modernisation militaire, y compris des avions de combat américains.

Aujourd’hui, les décisions prises par la ministre de la Défense, Mme Christine Lambrecht, et le chancelier allemand Olaf Scholz sont considérées comme une erreur. Et cette suspicion ne vient pas de la société. Comme une gifle, cette opinion vient de l’industrie allemande de la défense et de l’association de l’industrie aérospatiale allemande [BDLI].

Berlin a conclu un accord avec Washington dans lequel les entreprises allemandes ne participeront pas à la maintenance, à la remise à neuf ou à l’entretien des avions. Tout l’argent va aux États-Unis, et un autre pays européen [BulgarianMilitary.com pense à l’Italie par exemple] prendra en charge le service et la maintenance des combattants.

BDLI a même donné un exemple selon lequel les récents achats de F-35 négociés avec divers pays européens recevront des contrats de maintenance locaux. Même la Suisse, qui n’est généralement pas un participant aussi actif sur les marchés internationaux des armes, a réussi à négocier un contrat de 3 milliards de dollars pour l’entretien de ses avions.

La publication allemande Wirtschaft a publié son dernier rapport, qui dit que cette commande est un coup dur pour l’industrie allemande de l’armement. BDLI a même commenté les actions du gouvernement allemand et l’a critiqué, notant qu’à Berlin, ils n’avaient même pas pensé à une option à laquelle la production locale locale participerait.

L’un des acteurs majeurs de l’aviation, Airbus s’est également exprimé. Selon Wolfgang Schöder, directeur général d’Airbus Helicopters, de telles actions du gouvernement menacent non seulement l’existence de l’industrie nationale de la défense, mais aussi les technologies qui ont été développées localement au cours des dernières décennies.

Schoeder a fait cette annonce alors que Berlin est prêt à dépenser plus de 16 milliards de dollars pour le F-35 et les nouveaux hélicoptères de transport lourd CH-47F Chinook.

Les critiques contre les décisions de Berlin sont sévères et, selon plusieurs analystes, plus que méritées. La BDLI, ainsi que l’industrie allemande de l’armement derrière leur dos, disent qu’il ne s’agit pas seulement de maintenir et de mettre à jour les développements étrangers, mais aussi de l’absence d’une politique de défense stratégique. Car, selon les calculs, environ 30% iront à l’acquisition d’avions américains, et environ 70% de l’argent sera distribué au fil des ans pour leur maintenance.

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Ca changera rien, les allemands acheteront chinois ou russe avant d’acheter fr. Ca serait favoriser un pays concurrent du meme ordre, ils eviteront aussi les japonais, voir les coreens. 

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Il y a 11 heures, collectionneur a dit :

A mettre également sur le fil Mail, après le Royaume Uni, et la Côte d'Ivoire, l'Allemagne veut quitter le Mali :

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-allemagne-veut-retirer-ses-troupes-du-mali-d-ici-fin-2023-20221116

C’est logique, ils etaient sur place a notre demande, si on part, il n’y a pas de raison de rester. 

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