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Monnaies virtuelles


stormshadow
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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

Tu mélanges allégrement un placement et une devise/monnaie ... c'est mal ... les deux n'ont pas du tout le même rôle économique ... et c'est très réducteur de ne considérer une monnaie que comme un kilo de patate.

C'est bien pourquoi j'ai écrit "placement" et non "investissement". Une personne qui choisit d'acheter du bitcoin est en train de choisir de conserver une certaine quantité d'argent sous cette forme-là, plutôt que comme des euros, des dollars, des francs suisses, de l'or, etc.

Il ne s'agit clairement pas d'investissement puisqu'il n'y a pas de revenu. Mais il s'agit bien de choisir un lieu, un "parking" plutôt qu'un autre pour une certaine quantité de valeur, donc d'un placement - je choisis un emplacement pour y localiser une certaine quantité de valeur.

Et on est d'accord, une monnaie ne sert pas que à conserver (on l'espère) de la valeur. Elle sert aussi à échanger des trucs et encore d'étalon pour exprimer leur valeur... là le bitcoin n'y est pas encore, même s'il en a la capacité mais elle n'est utilisée que rarement à l'échelle de l'économie mondiale, du moins pour l'instant.

 

Citation

De la même manière que les USA ont interdit a Huawei de faire des truc aux USA ou en monnaie US ... demain matin ils pourraient interdire les transactions en bitcoin ... et punir ceux qui en emploi sous prétexte qu'il ne contrôle pas sa valeur.

Oui. Huawei a t il d'ailleurs cessé d'exister :smile: ?

D'autre part, si les Etats-Unis établissaient ce genre d'interdiction, elle ne pourrait pas viser des institutions ou entreprises contrôlant ou produisant la chose - parce qu'il n'y en a pas, c'est même fait pour - et devrait donc viser les citoyens eux-mêmes.

La comparaison historique pertinente ne serait pas les tracasseries américaines contre Huawei, mais plutôt le Gold Reserve Act de 1934 c'est-à-dire l'interdiction générale aux citoyens américains de posséder aucun or d'investissement - ils étaient obligés de les échanger auprès des autorités contre des dollars, sauf à se rendre coupable d'infraction pénale.

Je ne vois pas les autorités américaines mettre en place ce genre d'interdiction à court terme. A moyen / long terme, sait-on jamais en effet ?

Mais bien sûr, l'or n'a pas perdu sa valeur du fait du Gold Reserve Act. Il en a plutôt pris, puisque son prix a augmenté de 20,67 à 35 dollars l'once. Tandis que le dollar commençait à être appelé "as good as gold", aussi fiable que l'or...

Alors, le dollar de l'avenir, "as good as bitcoin" :happy: ? Tout est possible sur le principe. Maintenant, même si ça arrive, ce ne sera pas demain.

Sinon, voici le statut légal de bitcoin suivant les pays

Révélation

Legal_status_of_bitcoin.png

En 2020, suivant la couleur, l'usage est : vert : légal, jaune : soumis à restriction, violet : interdit indirectement suivant l'interprétation d'anciennes lois, et rouge : interdit. (gris : pas de données)

 

Citation

C'est toujours le risque avec ce genre d'actif dont la nature n'est pas écrite dans les textes ... et qui veulent concurrencer les plus puissant des états.

On va voir si FB lance finalement sa "cryptomonnaie" début 2021 ...

S'agissant du bitcoin, ou dans un autre genre de l'éther, il s'agit de systèmes de paiement pair-à-pair (et de davantage encore pour Ethereum), donc plutôt d'un protocole et d'un registre que d'une institution ou entreprise qui serait capable d'avoir une volonté, comme "concurrencer les plus puissants des Etats". Derrière protocole et registre se trouvent des foules, utilisateurs et mineurs, et c'est là sans doute que certains - pas tous - peuvent bien avoir la volonté de concurrencer les Etats.

Le problème du point de vue d'un Etat aussi puissant soit-il c'est qu'une foule, surtout une grande foule, cela peut être beaucoup plus difficile à maîtriser qu'un autre Etat, une entreprise ou tout autre type d'organisation. Surtout quand cette foule est distribuée dans le monde entier, alors que les Etats eux ne sont pas d'accord sur l'attitude à avoir face au réseau bitcoin.

Et si l'un d'eux veut interdire, il peut le faire, mais cela n'aura pas beaucoup d'effet. En 2018, l'Inde a interdit le bitcoin. Et puis en 2020 elle est revenue sur l'interdiction. A quoi bon ? Ca continue ailleurs ! Quant à l'Egypte, les transactions en bitcoin y sont haram c'est-à-dire religieusement interdites. Ce qui ne semble pas avoir empêché grand chose...

Sauf à ce que tous les Etats le fassent en même temps. Théoriquement possible, oui. Probable ?

Quant à Fesses de Bouc, il fera où on lui dira ce qu'on lui dira :happy: Il n'est évidemment pas indépendant.

Modifié par Alexis
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14 hours ago, Alexis said:

Et on est d'accord, une monnaie ne sert pas que à conserver (on l'espère) de la valeur.

Utiliser la monnaie comme un  placement en soit c'est plus un détournement de la monnaie qu'autre chose en fait ... sa fonction de réserve de valeur n'est qu'accessoire et limité.

C'est tout le probleme actuellement ... on considère la monnaie comme une réserve de valeur qu'elle n'est pas sensé être du moins pas au delà du court terme.

---

L'autre probleme avec les cryptomonnaie et les système bancaires parallèles associé ... c'est que c'est le fuel de la fraude du trafic et du financement d'absolument tout et n'importe quoi ... y compris voir surtout de chose illégale ...

Certain voit dans la monnaie électronique un élément de contrôle ... ca peut etre le cas ... quand elle est entièrement contrôlé par un secteur bancaire aux ordres ...

... mais dans le cas des cryptomonnaies qu'on peut faire émerger par un claquement de doigt n'importe ou n'importe quand ... rapidement il n'y a plus aucun contrôle possible.

Pour le bitcoin c'est un moindre probleme parce que c'est un système super transparent ou toutes les transactions sont publiques - c'est presque une exception d'ailleurs - ... mais d'autre cryptomonnaie sont conçu à l'inverse pour que les transaction soient complètement anonymisées.

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Voici en pages 42-44 de ce rapport de Price Waterhouse Cooper sur la blockchain un résumé intéressant et synthétique qui tort le cou à plusieurs illusions bien trop répandues sur les cryptomonnaies. Notamment l'idée qu'il serait possible de séparer vraiment l'objet "blockchain" de l'objet "cryptomonnaie", l'auteur montrant bien qu'à partir du moment où une blockchain est publique et sans permission - condition pour qu'elle soit d'usage général - son fonctionnement nécessite obligatoirement un jeton rémunérant ceux qui la sécurisent, jeton qui inévitablement, qu'on lui donne ce nom ou pas, devient une cryptomonnaie.

Comme le remarque par ailleurs Yorick de Mombynes, les conséquences politiques et sociétales du "nouveau paradigme crypto-monétaire" sont encore "largement impensées". Je note l'avertissement concernant les Etats-providence, pour lesquels le nouveau paradigme pourrait être un "défi majeur".

Je ne suis pas tout à fait convaincu par les arguments avancés comme quoi le financement des systèmes sociaux "repose largement sur l’économie d’endettement permise par les monnaies fiat et le système de réserves fractionnaires des banques", parce qu'un système de santé, de retraite ou d'assurance-chômage est tout à fait pensable sur la base de versements dans un fond de prévoyance, et parce qu'une éventuelle refonte du système monétaire à base de cryptomonnaie ne me semble d'ailleurs pas devoir empêcher toute économie de l'endettement - seulement la limiter, de même que le lien autrefois maintenu entre la monnaie émise par une banque et l'or qu'elle maintenait en réserve était une limite à l'endettement.

Reste que le financement des systèmes sociaux, de même que le fonctionnement de l'impôt notamment sur les services, et bien d'autres choses encore devront qu'on le veuille ou non être repensées de fond en comble si le nouveau paradigme cryptomonétaire finit effectivement par s'imposer.

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Aujourd'hui 16 décembre 2020, le Bitcoin a dépassé le pic précédent de son prix, son cours atteignant plus de 20 500 $

C'est un événement assez rare. Les précédents dépassements d'un pic précédent du prix étaient :

- Le 14 février 2013, dépassement du pic établi le 8 juin 2011 à 30 $

- Le 5 novembre 2013, dépassement du pic établi le 9 avril 2013 à 230 $

- Le 23 décembre 2016, dépassement du pic établi le 4 décembre 2013 à 1 120 $

- Celui-ci amène le dépassement du pic établi le 16 décembre 2017 à 19 700 $

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  • 4 weeks later...

Oups, les inconvénients de l'anonymat des ''monnaies numériques''.

Un cinquième des bitcoins seraient inaccessibles par leurs propriétaires qui ont perdu leurs mots de passe :

https://www.lepoint.fr/high-tech-internet/des-millionnaires-du-bitcoin-desempares-apres-avoir-perdu-leurs-mots-de-passe-13-01-2021-2409362_47.php

Modifié par collectionneur
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On 12/16/2020 at 6:52 PM, Alexis said:

D'après certains analystes, on ne peut exclure que le Bitcoin franchisse en 2021 la barre de "Nan mais sans déc' c'est pas possible que ça vaille autant"

Le bitcoin est une monnaie déflationniste il est conçu pour que ca valeur ne cesse de croître ...

... ça un effet pervers ... contrairement à une monnaie classique inflationniste ... on a tout intérêt a stocker du bitcoin plutôt qu'a s'en servir pour échanger. Or la raison d’être d'une monnaie c'est bien de fluidifier les échanges pas de servir de réserve à long terme.

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Le 13/01/2021 à 11:46, collectionneur a dit :

Oups, les inconvénients de l'anonymat des ''monnaies numériques''.

Un cinquième des bitcoins seraient inaccessibles par leurs propriétaires qui ont perdu leurs mots de passe :

https://www.lepoint.fr/high-tech-internet/des-millionnaires-du-bitcoin-desempares-apres-avoir-perdu-leurs-mots-de-passe-13-01-2021-2409362_47.php

Croyez-vous que Nabilla a conservé son mot de passe?

 

Le 13/01/2021 à 11:50, g4lly a dit :

Le bitcoin est une monnaie déflationniste il est conçu pour que ca valeur ne cesse de croître ...

... ça un effet pervers ... contrairement à une monnaie classique inflationniste ... on a tout intérêt a stocker du bitcoin plutôt qu'a s'en servir pour échanger. Or la raison d’être d'une monnaie c'est bien de fluidifier les échanges pas de servir de réserve à long terme.

Il y a la menace du hacking, et la menace que les états l'invalide dans son principe même

Rien que ca fait que ce truc est un actif hautement spéculatif et volatile. Pas vraiment ce que j'appellerai une monnaie de réserve.

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  • 2 weeks later...
Le 17/01/2021 à 18:25, debonneguerre a dit :

Il y a la menace du hacking, et la menace que les états l'invalide dans son principe même

J’ai l ‘impression qu’il est déjà trop tard pour les états. Réagir maintenant validerait le statut défense contre le systeme dès cryptomonnaies. D’ailleurs il existe un contrat future usd/bitcoin, sur un marché réglementé donc.

Le 13/01/2021 à 11:46, collectionneur a dit :

Oups, les inconvénients de l'anonymat des ''monnaies numériques''.

Un cinquième des bitcoins seraient inaccessibles par leurs propriétaires qui ont perdu leurs mots de passe :

Bcp des bitcoins perdus appartenaient aux développeurs d’origine. On ne compte plus les histoires des gars qui cherchent leur disque dur dans une décharge...

L’anonymat est tout relatif puisque toutes les transactions sont publiques. On connaît tous les portefeuilles. Au pire tu es obligé de t’identifier quand tu vas échanger tes bitcoins contre une vraie monnaie.

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  • 2 weeks later...

Le Monsieur avec les fusées et les voitures électriques, il avait parlé de Bitcoin sur son fil Twitter ces derniers jours.

Pas de fumée sans feu, Tesla vient d'annoncer avoir acheté pour 1,5 milliard de dollars de bitcoins au moins de janvier :blink:

Du coup, le cours de la monnaie décentralisée vient de faire un bond de 12% jusqu'à presque 44 000 $ ...

Tesla a aussi annoncé qu'il serait bientôt possible d'acheter ses voitures avec des bitcoins.

Modifié par Alexis
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  • 2 weeks later...
Quote

Le bitcoin a dépassé les 50 000 dollars

Le bitcoin, qui offre l’avantage de présenter une très faible corrélation aux autres actifs et à l’environnement de marché, est de plus en plus utilisé par les investisseurs dans une stratégie de diversification.

Il y a encore un an, il s’échangeait à moins de 10 000 dollars. Mardi 16 février, le bitcoin a franchi le seuil de 50 000 dollars l’unité (41 178 euros). Une première pour la cryptomonnaie qui ne cesse de battre des records, galvanisée par l’intérêt de grandes banques et d’entreprises comme Tesla.

Vers 13 h 30 (heure de Paris), le bitcoin est monté jusqu’à 50 547,70 dollars, un plus haut historique. Il a ensuite reculé pour coûter vers 14 heures 49 505,35 dollars, en progression de 2,7 % sur la séance et de plus de 70 % depuis le début de l’année.

Tesla investit 1,5 milliard de dollars

Mais si certains observateurs du marché se méfient de la volatilité de ce marché décentralisé et qui ne repose sur aucun actif, d’autres estiment que la situation est bien différente de celle de 2017, quand les prix avaient grimpé avec le même entrain avant de s’écraser début 2018.

« Un intérêt de plus en plus marqué du monde des affaires pour les cryptomonnaies a transformé le marché par rapport à 2017 », commente Neil Wilson, analyste chez Markets.com. Le bitcoin, qui offre l’avantage de présenter une très faible corrélation aux autres actifs et à l’environnement de marché, est de plus en plus utilisé par les investisseurs dans une stratégie de diversification.

La semaine dernière, le constructeur automobile électrique Tesla a créé la surprise en annonçant avoir investi 1,5 milliard de dollars de sa trésorerie en bitcoins. Le patron de Tesla et homme le plus riche du monde, Elon Musk, n’hésite pas à vanter les mérites des cryptomonnaies sur les réseaux sociaux.

Mardi, le groupe MicroStrategy, un éditeur de logiciel américain de taille moyenne qui a fait le pari, fin 2020, d’investir massivement dans le bitcoin pour permettre aux investisseurs de Wall Street de parier sur la cryptomonnaie en achetant leur action, a annoncé une levée de fonds de 600 millions de dollars « pour acheter des bitcoins ».

Par ailleurs, les groupes bancaires et financiers s’intéressent de plus en plus au bitcoin : la plus vieille banque de Wall Street, BNY Mellon, et MasterCard ont succédé la semaine dernière au géant BlackRock ou au service de paiement PayPal, qui ont tous annoncé de nouveaux projets sur les cryptomonnaies ces derniers mois.

Les banques centrales sceptiques

 

Autre signe de l’accélération en cours, les positions à l’achat sur le bitcoin ont supplanté pour la première fois, en janvier, celles sur les valeurs technologiques comme thème favori des investisseurs, vient de montrer l’enquête mensuelle de Bank of America auprès des gérants de fonds.

Les banques centrales, cependant, continuent d’afficher leur scepticisme face à l’essor de ce type d’actifs. Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a ainsi jugé en début de mois que le bitcoin était « un actif spéculatif » et pas une monnaie. Andrew Bailey, patron de la banque centrale du Royaume-Uni, a également écarté l’idée de considérer le bitcoin comme une monnaie à part entière, ou même comme un « or numérique » qui servirait à conserver la richesse.

...

 

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/16/le-bitcoin-a-depasse-les-50-000-dollars_6070149_3234.html

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Il y a 18 heures, g4lly a dit :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/16/le-bitcoin-a-depasse-les-50-000-dollars_6070149_3234.html

Le bitcoin a dépassé les 50 000 dollars

Le bitcoin, qui offre l’avantage de présenter une très faible corrélation aux autres actifs et à l’environnement de marché, est de plus en plus utilisé par les investisseurs dans une stratégie de diversification.

Il y a encore un an, il s’échangeait à moins de 10 000 dollars. Mardi 16 février, le bitcoin a franchi le seuil de 50 000 dollars l’unité (41 178 euros). Une première pour la cryptomonnaie qui ne cesse de battre des records, galvanisée par l’intérêt de grandes banques et d’entreprises comme Tesla.

Il est peut-être plus facile de donner sens à l'évolution du cours si on la compare avec l'historique représenté en échelle logarithmique

Bitcoin-2011-2021.jpg

Autour du mouvement de long terme d'augmentation du cours de 2011 à aujourd'hui, on repère plusieurs épisodes de hausse rapide, se terminant en une courte phase "maniaque" et un effondrement puis une stagnation pendant jusqu'à plusieurs années.

Ces épisodes de hausse rapide suivent assez rapidement le franchissement du pic précédent du cours, pic datant justement de la phase maniaque précédente. Précisément ce qui s'est passé en décembre dernier.

On peut alors interpréter l'augmentation rapide depuis octobre 2020 comme la hausse résultant de l'arrivée des "institutionnels", gestionnaires de fortune et individus (très) fortunés, quand celle de 2017 était plutôt due à (un nombre limité de) petits porteurs néophytes et celles de 2011 et 2013 étaient une affaire de technophiles et autres geeks. 

Si le même phénomène se répète une fois de plus (c'est évidemment un "Si" !), alors il faudrait prévoir que la hausse actuelle, qui est encore "jeune", se poursuive assez longtemps, s'achève en une phase maniaque menant le prix beaucoup plus haut encore, puis un nouvel effondrement - avec un minimum qui resterait toutefois nettement plus élevé que le pic d'avant à 20 k$, et peut-être aussi que la valeur actuelle de 50 k$. C'est personnellement mon scénario central.

Deux scénarios alternatifs toutefois (et je ne dis pas qu'il n'y en a que deux !) :

1. Cette fois-ci, pas de véritable chute d'un facteur 3 à 5 après le pic, parce que les gestionnaires de fortune travaillent plutôt dans une logique moyen / long terme que "get rich quickly" comme certains petits porteurs, donc paniqueraient moins après la fin de la hausse, qui serait donc suivie plutôt par une stagnation que par une chute brutale

2. Coordination mondiale efficace - dont nécessairement unanime ou quasi - pour "tuer" le bitcoin, par un contrôle rapproché se terminant en interdiction pratique. Je trouve le scénario peu probable car il y faudrait une politique coordonnée et "dure" à la fois des Etats-Unis, de l'Europe, de la Chine, de l'Inde etc. ce qui me paraît politiquement invraisemblable. Mais on ne peut pas tout à fait l'exclure

 

Le 19/11/2020 à 11:25, Shorr kan a dit :

Arya Stark veut savoir si c'est intéressant d'acheter du Bitcoin pour profiter de la récente envolé des cours

https://conseilscrypto.com/maisie-williams-arya-stark-game-of-thrones-sinteresse-a-bitcoin/

Depuis qu'on lui a conseillé de ne pas en acheter, le prix du bitcoin a triplé…

Révélation

Pas contente, Arya, pas contente !

aryaangry.jpg

 

Sinon, des points de repère utile

La valeur totale des cryptos au prix du marché se monte à environ 1,5 T$ (trillion de dollars)

L'agrégat monétaire M2 du dollar, c'est-à-dire le total mondial des dépôts à vue et dépôts à terme court libellés en dollar se monte à 19 T$

Le total des actifs des institutions financières mondiales était en 2019 de 404 T$

Modifié par Alexis
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Il y a 3 heures, Shorr kan a dit :

Témoignage intéressant.

Il faut aussi tenir compte de Jean-Vincent Placé et ses projets

Jean-Vincent Placé fait fortune grâce au Bitcoin et rachète la banque mondiale pour dominer le monde

(...) Nous avons rencontré l’homme politique sur son île privée du Pacifique où il a accepté de se livrer sur ses projets professionnels, qui consisteraient « en gros, à contrôler la race humaine ». Mais qu’en est-il de la déclaration dans laquelle il disait avoir « décidé de marquer une pause dans (s)a vie politique » ? S’agissait-il tout simplement d’une pause le temps de revendre sa crypto-monnaie pour se lancer dans son projet de domination de la planète ? « Mon projet va au-delà de la politique », nous dit,-il allongé dans son hamac. « Il s’agit de changer le monde par des moyens plus directs, plus efficaces », poursuit-il en caressant son chat blanc (...)

 

Mais bon, c'est une blague évidemment. D'ailleurs Jean-Vincent Placé n'a pas de moustache, alors :smile: !

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  • 2 weeks later...

En ces temps de folie spéculative autour des bitcoin et apparentés, il m'ai apparu bon de rappeler l'aventure des frères Hunt, richissimes texans qui ont essayé de monopoliser le négoce de l'argent (métal).

Quoi de plus éloigné qu'une matière première tangible d'un coté et une "monnaie" purement dématérialisé de l'autre me direz vous ; mais les mécanismes spéculatifs qui les entoures sont les mêmes, et surtout rappel que quand les autorités s'en mêle pour écraser les gêneurs ils n'y vont pas avec le dos de la culière. 

 

https://www.lesechos.fr/2008/07/les-freres-hunt-et-le-grand-corner-sur-largent-512848

 

Citation

Les frères Hunt et le grand "corner" sur l'argent

Ces pétroliers texans richissimes tentèrent de faire main basse sur les stocks mondiaux d'argent. La manoeuvre échoua de peu, les laissant presque totalement ruinés.

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07

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Par Julie Carceller

Publié le 25 juil. 2008 à 3:30

Une véritable catastrophe ! Ce 27 mars 1980, Nelson Bunker Hunt et son frère William Herbert assistent, impuissants, à l'écroulement de leur empire spéculatif. Eux qui, en quelques années, étaient parvenus à accaparer près de la moitié des stocks d'argent disponibles dans le monde, suscitant une hausse vertigineuse des prix, ne peuvent empêcher les cours de s'effondrer. En une seule journée, le prix de l'once est divisé par deux, envoyant au tapis l'International Metal Investment Group, la société créée par les frères Hunt avec l'aide d'investisseurs du Moyen-Orient. Un coup d'arrêt brutal aux ambitions des deux Texans, orchestré de bout en bout par les autorités fédérales, Fed en tête. Pour Nelson Bunker et William Herbert, c'est, comme le dira un journaliste, " la fin de la récréation ".

· Humiliant, cet échec l'est d'autant plus pour les deux frères que, depuis leur plus jeune âge, ils ont vécu avec une idée fixe : qu'un riche n'est jamais assez riche ! Cette conception des choses, c'est leur père, Haroldson Lafayette Hunt, qui la leur a inculquée. Surprenant personnage que cet autodidacte devenu l'un des hommes les plus riches des Etats-Unis. Né en 1889 dans une famille prospère de l'Illinois, il a quitté le domicile de ses parents à quinze ans et multiplié les " petits boulots " : bûcheron, travailleur agricole, plongeur dans un restaurant, muletier, et même joueur de base-ball ! La mort de son père quand il avait vingt-deux ans lui a permis de récupérer quelques milliers de dollars. Avec ce pécule, il est parti dans l'Arkansas, où il a créé de toutes pièces une plantation de coton. Quasi ruiné par l'effondrement des cours provoqué par la Première Guerre mondiale, il a repris ses pérégrinations et s'est installé à El Dorado (Arkansas), où du pétrole venait d'être découvert. Se spécialisant dans la vente et le rachat de terres, il a très vite accumulé une confortable fortune qui lui a permis de se lancer lui aussi, et avec succès, dans l'exploration pétrolière. Propriétaire, à la fin des années 1920, d'une centaine de puits en Louisiane, dans l'Arkansas et dans l'Oklahoma, il a eu le flair de racheter le gigantesque gisement découvert en 1930 à Kilgore, non loin de Dallas, gisement auquel les grandes compagnies ne croyaient pas. Ce coup de génie a fait de lui l'un des principaux pétroliers indépendants des Etats-Unis et l'un des hommes les plus riches du pays. En 1940, ses revenus dépassent déjà le milliard de dollars. Des sommes systématiquement réinvesties dans d'autres entreprises. Car Hunt n'est pas seulement un riche pétrolier, à la tête de plusieurs compagnies indépendantes comme la Hunt Oil Company ou la Placid Oil Company. C'est aussi l'un des plus grands fermiers des Etats-Unis. Au milieu des années 1950, ses intérêts s'étendent sur cinq continents et vont du pétrole aux médicaments et à l'immobilier en passant par le coton, le bétail et le bois de construction ! Ses activités sont regroupées dans une myriade de sociétés implantées dans une vingtaine de pays et dont il possède personnellement 90 % des parts. Plus texan que les Texans eux-mêmes, cet homme marié trois fois - il flirta même un temps avec la bigamie ! - et à l'avarice légendaire a adopté tous les clichés de son Etat d'adoption : puritain à l'excès - ce qui ne l'empêche pas de s'adonner sans réserve à sa passion : le poker -, proche des milieux d'extrême droite, il finance des programmes de radio et de télévision qui dénoncent pêle-mêle les libéraux, les communistes, les programmes sociaux fédéraux, les impôts et les intellectuels. Au début des années 1960, il vouera une haine si forte au président Kennedy que certains iront jusqu'à le soupçonner d'être l'un des commanditaires de l'assassinat de Dallas. " Aussi riche que Crésus, aussi astucieux qu'un joueur de riverboat, aussi serré qu'une nouvelle paire de chaussures..., il pense que le communisme a commencé dans ce pays quand le gouvernement a pris en main la distribution de courrier. S'il avait plus de flair et d'imagination, s'il n'était pas essentiellement un péquenaud, il pourrait être l'un des hommes les plus dangereux en Amérique ", écrira de lui un journaliste.

· Tel est donc l'homme qui sert de modèle à Nelson Bunker Hunt et à son frère William Herbert. Né en 1926, Nelson Bunker n'a jamais mis les pieds à l'école, ou presque, contrairement à son frère cadet, qui a poussé jusqu'à l'université. Comme tous les enfants de Haroldson Lafayette Hunt - 15 au total -, les deux frères ont connu une vie dorée et totalement insouciante à Dallas, la ville d'élection de la famille. " Faites ce que vous voulez " n'a cessé de répéter leur père, trop accaparé par ses affaires pour s'occuper de ses rejetons. Profitant de l'immense fortune de leur géniteur, Nelson Bunker et William Herbert ont créé leur propre entreprise de forage pétrolier, la Penrod Drilling Company, avant de se voir donner par leur père l'un des morceaux du gigantesque empire Hunt : la Placid Oil Company. On est alors au début des années 1960 et la demande de pétrole bat son plein. Après un premier échec cinglant au Pakistan - qui leur a tout de même coûté la bagatelle de 11 millions de dollars -, Nelson Bunker et William Herbert se lancent à l'assaut des nouveaux gisements de la planète. Un pays les attire plus particulièrement : la Libye. Au milieu des années 1950, de grosses réserves d'or noir y ont été découvertes, entraînant une véritable ruée des grandes compagnies. L'une des " bêtes noires " de la famille Hunt s'y est notamment taillé une importante concession : Armand Hammer, un indépendant comme eux mais qui a le tort aux yeux de Haroldson Lafayette d'être un " communiste ". Ne le surnomme-t-on pas le " milliardaire rouge " en raison des innombrables connexions qu'il entretient en URSS ? Plus intéressés par les affaires que par la politique, les frères Hunt parviennent eux aussi à prendre pied en Libye. Au début des années 1970, leurs seuls intérêts dans ce pays sont estimés à plus de 7 milliards de dollars. Comme leur père avant eux, Nelson Bunker et William Herbert figurent parmi les hommes les plus riches des Etats-Unis.

· C'est alors que tout se met à aller de travers ! Il y a d'abord, en août 1970, la décision prise par le colonel Kadhafi, qui vient de renverser le roi Idris de Libye, d'augmenter de 20 % les royalties versées par les compagnies pétrolières sur chaque baril extrait. Les deux frères et leur père vieillissant - il mourra en 1974 - ont beau tempêter, rien n'y fait ! La famille est contrainte de passer sous les fourches Caudines du nouveau maître de la Libye. A la clef : des profits sensiblement réduits. Et ce n'est pas tout ! Au même moment, des tensions inflationnistes se font sentir un peu partout dans le monde qui contribuent à rogner un peu plus leurs marges. Ces tensions explosent littéralement après le premier choc pétrolier de 1973. Sans doute, les frères Hunt, en raison de la hausse brutale du prix du baril, regagnent-ils d'un côté ce qu'ils perdent de l'autre. A tout prendre, le bilan reste largement positif ! Mais, pour les deux Texans, et surtout pour Nelson Bunker, d'un naturel plutôt pessimiste, tout cela n'annonce rien de bon. Persuadés que la situation économique ne fera qu'empirer, que l'inflation atteindra des sommets et que les Etats-Unis, déjà affaiblis par la guerre du Vietnam, verront leur influence dans le monde décroître très vite, les deux frères estiment que le moment est venu de se mettre à l'abri et de se couvrir autant que faire se peut contre les turbulences économiques. D'où l'extraordinaire projet qu'ils décident de mettre en oeuvre à la fin de l'année 1973...

· Le projet ? Il s'agit de ramasser tout l'argent disponible qui existe sur la planète afin de se protéger contre l'inflation ! Nelson Bunker et William Herbert auraient préféré l'or, mais la législation américaine interdit aux particuliers de se porter acquéreurs de grosses quantités de métal jaune. Va donc pour l'argent, dont les stocks mondiaux sont alors de l'ordre de 500 millions d'onces (un peu plus de 15.000 tonnes). L'idée n'est pas aussi farfelue qu'elle le paraît au premier abord. En 1869 déjà, le milliardaire américain Jay Gould avait tenté de faire main basse sur l'or américain pour en faire grimper les cours, échouant à la dernière minute en raison de l'intervention du Trésor fédéral. Une histoire que les frères Hunt auraient dû méditer... Certains de réussir, les deux Texans commencent donc à acheter de l'argent sur les marchés mondiaux. Dans les premiers mois de l'année 1974, ils détiennent déjà 55 millions d'onces pour une valeur totale de 100 millions de dollars. Pour des raisons fiscales, ils décident de stocker l'essentiel de l'argent en Suisse. A cet effet, trois Boeing 707 sont loués qui font la navette entre New York et Zürich. Là, le métal précieux est chargé sur des camions blindés et acheminé jusqu'à six établissements bancaires tenus secrets. Etranges convois circulant la nuit et gardé par des dizaines d'hommes armés venus spécialement des Etats-Unis.

· Au milieu des années 1970, le bruit commence à courir que les frères Hunt ont entrepris de faire un " corner " sur le marché de l'argent. L'opération consiste à manipuler le marché dans le but d'obliger les vendeurs à liquider leurs positions et ce, à n'importe quel prix s'il le faut. De fait, à partir du milieu des années 1970, les frères Hunt commencent à accumuler les contrats sur l'argent afin de contraindre les vendeurs à leur céder leurs stocks. Comme s'il fallait s'y attendre, la manoeuvre entraîne une hausse rapide des cours de l'argent : alors qu'en 1973 il cotait 1,95 dollar l'once, il en vaut près de 4 au début de l'année 1975. Pour racheter le stock encore disponible sur le marché, Nelson Bunker et William Herbert doivent donc se préparer à dépenser près de 2 milliards de dollars. Une somme énorme, même si les deux Texans peuvent compter sur l'héritage de leur père, récemment décédé, et sur leurs très florissantes affaires pétrolières. C'est autant pour répartir les risques financiers que pour accélérer leurs acquisitions de métal précieux qu'ils décident de faire appel à des partenaires.

· En mars 1975, Nelson Bunker se rend discrètement à Téhéran afin de proposer au shah d'Iran d'entrer dans la manoeuvre. Mais la négociation échoue, en grande partie en raison de l'incapacité de l'Américain à estimer précisément les gains qu'il compte tirer de l'affaire. A Téhéran en outre, on se méfie de ce parvenu aux manières de cow-boy et on craint que cette spéculation ne crée des problèmes avec le gouvernement américain. Deux autres tentatives aux Philippines et auprès de la famille royale saoudienne n'ont guère plus de succès. Ce n'est qu'en 1979 que Nelson Bunker et William Herbert parviennent enfin à intéresser des investisseurs saoudiens en quête de placements juteux pour leurs pétrodollars. C'est ainsi qu'au printemps 1979 est créé l'International Metal Investment Group.

· La société commence immédiatement à ramasser tout l'argent disponible sur le marché. Entre juin et décembre 1979, elle acquiert pour plus de 150 millions d'onces de métal précieux, portant à 200 millions le stock total détenu par les deux frères et leurs partenaires saoudiens. Dans le même temps, les cours s'envolent littéralement, passant d'un peu plus de 5 dollars l'once au début de l'année 1979 à... 54 dollars un an plus tard. Nelson Bunker et William Herbert ont réussi leur pari : en janvier 1980, ils ont accumulé tellement de contrats sur l'argent que les vendeurs ne peuvent tenir leurs engagement, ce qui les obligent à racheter l'argent sur le marché au prix fort. L'entrée dans la danse de centaines de spéculateurs ne fait qu'aggraver les choses. Depuis leur ranch de Dallas, les deux frères ont tout lieu de se réjouir. Détenant une bonne moitié des stocks d'argent de la planète, immensément riches - leur fortune virtuelle représente plusieurs centaines de milliards de dollars -, ils font part à qui veut les entendre de leur intention de réintroduire l'argent en tant que monnaie, en remplacement de la monnaie-papier. Ce sont ces foucades, autant que les risques de déstabilisation en chaîne, qui vont pousser les autorités à intervenir.

· Au début de l'année 1980, le Comex (New York Commodity Exchange), appuyé par la Réserve fédérale, décide brutalement de changer les règles du jeu. Afin de casser la spéculation, des dépôts de garantie réclamés aux nouveaux acheteurs sont portés à des niveaux prohibitifs. En outre, les professionnels sont autorisés à remplacer la livraison d'argent par du cash, ce qui soulage immédiatement le marché " short ". En outre, le nombre de contrats pouvant être détenus par une personne ou une entité est drastiquement limité. L'effet ne tarde pas : entre janvier et début mars 1980, le cours de l'argent recule brutalement de 54 à 21 dollars. Le 26 mars 1980, le fameux " Silver Thursday ", les cours plongent brutalement à 10,8 dollars ! Des centaines de spéculateurs sont ruinés. Les frères Hunt eux-mêmes sont contraints de se déclarer en faillite. Ils seront condamnés en 1988 pour manipulation de marché. Comme en 1869 lors de l'affaire Gould, les autorités fédérales ont réussi à briser net la spéculation.

· Au début des années 1980, la baisse brutale des prix du pétrole achève de ruiner les Hunt. Ruine toute relative au demeurant, la famille conservant aujourd'hui encore de nombreux actifs dans le pétrole. Mais c'en est fini de la flamboyance des Hunt. A trop jouer avec l'argent, ils ont fini par se brûler les doigts...

(PAR TRISTAN GASTON-BRETON (*))

 

https://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/09/le-hold-up-des-freres-hunt-sur-l-argent_3459547_3234.html

Citation

Le hold-up des frères Hunt sur l'argent

Matières premières 5/6. Les Hunt ont menacé le système bancaire en monopolisant 80 % des stocks mondiaux d'argent. Pour les sauver, les banques leur ont prêté 1 milliard de dollars.

 

Le 27 mars 1980, c'est la panique sur le marché de l'argent-métal new-yorkais par la faute des frères Nelson Bunker et William Herbert Hunt. On l'appellera le "Silver Thursday", le "Jeudi de l'argent", jour funèbre que décrit Stephen Fay, journaliste au Sunday Times, dans son livre The Great Silver Bubble (Hodder & Stoughton, 1982).

A midi, l'argent ne vaut que 10,80 dollars l'once. La veille, il avait déjà perdu 4,40 dollars durant la journée, pour coter 15,80 dollars. Depuis ce 26 mars, la rumeur annonce en effet que Bache, une grande banque d'affaires, est sur le point de déposer le bilan, car les Hunt sont incapables de lui rembourser une dette de 233 millions de dollars (697 millions de dollars de nos jours, soit 522 millions d'euros) représentant des "appels de marge" liés à leurs positions spéculatives sur l'argent.

Pour récupérer cette somme, il faudrait vendre le métal accumulé depuis des mois par les frères Hunt. Ce qui provoquerait la chute des cours... et acculerait Bache à la faillite, tout comme les banques Merrill Lynch, Paine Webber et d'autres en affaires avec les frères Hunt. Conséquence : par un effet boule de neige, le système bancaire tout entier serait contaminé. C'est cette menace qui va sauver provisoirement les Hunt, coupables du plus gigantesque "corner" de l'Histoire sur l'argent (soit une accumulation massive de métal pour pouvoir en dicter le prix).

L'ARGENT, LE MEILLEUR INVESTISSEMENT POSSIBLE

Depuis 1973, Bunker Hunt cherche à reconstituer sa fortune mise à mal à la suite de la nationalisation, par le colonel Mouammar Kadhafi, de ses champs pétrolifères libyens. Il se laisse séduire par les thèses de Jerome A. Smith, ancien cadre chez General Motors, qui publie en 1972 Silver Profits in the Seventies, livre dans lequel il ferraille contre l'étatisme. Dès juillet 1971, M. Smith avait annoncé que le dollar serait dévalué dans les deux mois, ce que fit le président Richard Nixon. Il déclare que l'argent-métal est le meilleur investissement possible en période d'inflation, puisque les Américains, depuis Franklin Roosevelt, n'ont plus le droit de posséder de l'or. Bunker Hunt, selon lequel le gouvernement américain imprime des billets inconsidérément, est conquis par cette analyse. Fin 1973, le cours de l'once d'argent se traîne à 2,90 dollars, une aubaine pour les Hunt.

Au début, les positions des Hunt sont défensives, c'est-à-dire destinées à se protéger contre les folies monétaires du gouvernement américain qui ont toutes les chances d'alimenter l'inflation. Bien vite, l'instinct de joueur de Bunker et de Herbert reprend le dessus, et ils se mettent en tête de procéder à un "corner". L'aventure semble d'autant plus jouable qu'en 1971 l'industrie a consommé 351 millions d'onces d'argent, alors que les mines n'en ont produit que 271 millions. Une bénédiction pour des spéculateurs chevronnés que ce "gap" - ou "fossé" - entre la demande et l'offre !

Mais Bunker et Herbert ne peuvent financer seuls l'achat de ces monceaux d'argent. En 1978, au Prix de l'Arc de triomphe, à Paris, Bunker rencontre des intermédiaires libanais qui l'aident à enrôler des princes saoudiens dans l'aventure. La famille royale saoudienne regrettera amèrement d'avoir suivi Bunker dans sa tentative de manipulation du marché, car celle-ci est illégale : la loi américaine stipule que c'est "une félonie de manipuler ou tenter de manipuler le prix de toute matière première, que ce soit dans le marché au comptant ou dans celui des futures".

ALLIANCE AVEC LES SAOUDIENS

Bunker n'en a cure. Il décide d'intervenir sur le marché physique, où, avec ses alliés saoudiens, il acquiert toutes les onces d'argent disponibles, mais aussi sur le marché des "futures", où il achète massivement à terme. Le prix de l'argent explose. Il atteint 10,61 dollars le 31 août 1979, 18,30 dollars le 18 septembre, 37,10 dollars le 4 janvier 1980, puis 42,50 dollars le 14 janvier, et 48,70 dollars le 17 janvier. Les Hunt et leurs alliés saoudiens se sont approprié 80 % de l'argent mondial et sont fabuleusement riches. Mais sur le papier seulement, car la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) et la Commodity Exchange Corporation de New York (Comex), qui suivent avec angoisse les opérations des Hunt, ne doutent plus de leur caractère illégal.

Elles sifflent la fin de la partie en réduisant le nombre de contrats que des opérateurs peuvent détenir dans le marché et en augmentant les "appels de marge", c'est-à-dire les sommes que les opérateurs doivent payer au Comex lorsque leurs positions deviennent perdantes.

Ces mesures amorcent la descente aux enfers des Hunt. Le prix de l'argent dégringole, les obligeant à emprunter de plus en plus pour payer leurs appels de marge. Ils finissent par devoir aux banques la somme fabuleuse de 1,3 milliard de dollars.

Lire : "Rogue traders" devant la justice : combien ont-ils payé ?

LE PLUS GRAND PRÊT BANCAIRE DE L'HISTOIRE AMÉRICAINE

Or Paul Volcker, devenu président de la Réserve fédérale (Fed) en août 1979, entend maîtriser l'inflation à tout prix. En mars 1980, il porte les taux d'intérêt au niveau incroyable de 20 %. C'est l'asphyxie : les Hunt n'arrivent plus à rembourser leurs banques, mettant en danger Bache, Swiss Bank Corporation, et la First National Bank of Chicago, soit le système bancaire international.

Branle-bas de combat à l'Association des banques qui tient son congrès à Boca Raton (Floride) après le "Silver Thursday". Tous les banquiers s'y retrouvent avec Paul Volcker. Ils n'ont pas envie de sauver les Hunt, mais le système est en péril. Un prêt de 1,1 milliard de dollars, le plus important accordé à des personnes privées de l'histoire des Etats-Unis, est négocié en urgence. Les Hunt évitent la faillite, mais doivent liquider toutes leurs positions, ne plus spéculer et hypothéquer tous leurs actifs !

Comme après ses déboires libyens, Bunker en conclut qu'il est victime d'une conspiration, celle des "shorts", c'est-à-dire de tous ceux qui ont spéculé sur la baisse de l'argent. Sinon, pourquoi avoir changé les règles du jeu, alors qu'il était en passe de gagner la partie ? Bunker oublie juste que sa spéculation et ses fabuleux profits étaient illégaux.

Epilogue : après des années de procès, les Hunt sont déclarés en faillite en 2008 et condamnés à rembourser 130 millions de dollars. Bunker ne vaut plus à ce moment-là que 10 millions, une misère ! Mais la roue tourne à nouveau. En 2013, Herbert vend ses parts dans un champ pétrolifère et empoche 4,2 milliards de dollars, retrouvant un rang convenable parmi les milliardaires américains. Comme le résume Herbert, "tout le monde a de la chance un jour, et pas le lendemain". Et vice-versa.

 

 

 

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  • 4 weeks later...
Le 04/03/2021 à 19:42, Shorr kan a dit :

En ces temps de folie spéculative autour des bitcoin et apparentés, il m'ai apparu bon de rappeler l'aventure des frères Hunt, richissimes texans qui ont essayé de monopoliser le négoce de l'argent (métal).

Quoi de plus éloigné qu'une matière première tangible d'un coté et une "monnaie" purement dématérialisé de l'autre me direz vous ; mais les mécanismes spéculatifs qui les entoures sont les mêmes, et surtout rappel que quand les autorités s'en mêle pour écraser les gêneurs ils n'y vont pas avec le dos de la culière. 

Histoire intéressante, et intéressante à rappeler en effet.

La comparaison entre les manipulations des frères Hunt dans les années 1970 et le marché des crypto actifs aujourd'hui a cependant ses limites...

1. D'abord, les règles du marché de l'argent étaient définies par les Etats, en l'occurrence par le plus puissant d'entre eux dont dépendait la bourse d'échange principale. Aucune des mesures utilisées pour "casser" la spéculation des frères Hunt n'est applicable aux marchés cryptos : demande de dépôts de garantie aux nouveaux acheteurs, remplacement de la livraison d'argent par de la monnaie fiduciaire, limitation du nombre de contrats pouvant être détenus par une personne... D'une part ces marchés sont mondiaux - il faudrait que tous les Etats agissent en même temps - d'autre part même un "G20 anti crypto" comme y appelle Christine Lagarde pourrait ne pas suffire, parce que certains bourses d'échange sont elles-mêmes délocalisées sur la blockchain Ethereum

2. Ensuite la répartition des avoirs sur les principaux marchés cryptos - les principaux actifs Bitcoin, Ether, Cardano, etc. - est très loin d'être aussi concentrée que ne pouvait l'être le marché de l'argent vers la fin des années 1970. Et il est difficile d'imaginer que même des milliardaires aient les fonds pour mettre la main sur la moitié des bitcoins. Au cours actuel, il y faudrait plus de 500 milliards de dollars... C'est très au-delà des capacités même d'un Bezos ou d'un Musk. D'autant plus que si quelqu'un essayait, ajoutant une très forte demande, il ne pourrait que faire grimper les cours

3. La raison de l'augmentation du prix du Bitcoin - et de l'Ether etc. - n'est pas une manipulation organisée par un petit groupe de spéculateurs. Les mouvements successifs de moins de 1 dollar à 30, puis de moins de 5 à 200, puis de moins de 100 à 1000, puis de 300 à presque 20 000 etc. sont dus à une augmentation progressive de la demande, sur une période de presque une décennie, avec l'entrée en lice d'un nombre toujours plus élevé de personnes, et dernièrement de gens disposant de beaucoup de fonds

Pourquoi cette augmentation de la demande, c'est sujet à débat, mais il ne s'agit pas d'une simple manœuvre par un petit groupe.

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Une petite image amusante

Révélation

 

Le 12 juillet 2017, un petit plaisantin tenait un panneau derrière Janet Yellen durant une audition de la dirigeante de l'époque de la Fed

MW-FQ133_yellen_20170712122254_ZH.jpg

Ce jour-là, le bitcoin valait 2 091 €

En décembre 2017, le cours du bitcoin a explosé jusqu'à dépasser les 16 000 €, puis il s'est effondré dans les profondeurs, jusqu'à un point bas à 2 844 € le 15 décembre 2018

 

 

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Le 31/03/2021 à 18:22, Alexis a dit :

Histoire intéressante, et intéressante à rappeler en effet.

La comparaison entre les manipulations des frères Hunt dans les années 1970 et le marché des crypto actifs aujourd'hui a cependant ses limites...

1. D'abord, les règles du marché de l'argent étaient définies par les Etats, en l'occurrence par le plus puissant d'entre eux dont dépendait la bourse d'échange principale. Aucune des mesures utilisées pour "casser" la spéculation des frères Hunt n'est applicable aux marchés cryptos : demande de dépôts de garantie aux nouveaux acheteurs, remplacement de la livraison d'argent par de la monnaie fiduciaire, limitation du nombre de contrats pouvant être détenus par une personne... D'une part ces marchés sont mondiaux - il faudrait que tous les Etats agissent en même temps - d'autre part même un "G20 anti crypto" comme y appelle Christine Lagarde pourrait ne pas suffire, parce que certains bourses d'échange sont elles-mêmes délocalisées sur la blockchain Ethereum

2. Ensuite la répartition des avoirs sur les principaux marchés cryptos - les principaux actifs Bitcoin, Ether, Cardano, etc. - est très loin d'être aussi concentrée que ne pouvait l'être le marché de l'argent vers la fin des années 1970. Et il est difficile d'imaginer que même des milliardaires aient les fonds pour mettre la main sur la moitié des bitcoins. Au cours actuel, il y faudrait plus de 500 milliards de dollars... C'est très au-delà des capacités même d'un Bezos ou d'un Musk. D'autant plus que si quelqu'un essayait, ajoutant une très forte demande, il ne pourrait que faire grimper les cours

3. La raison de l'augmentation du prix du Bitcoin - et de l'Ether etc. - n'est pas une manipulation organisée par un petit groupe de spéculateurs. Les mouvements successifs de moins de 1 dollar à 30, puis de moins de 5 à 200, puis de moins de 100 à 1000, puis de 300 à presque 20 000 etc. sont dus à une augmentation progressive de la demande, sur une période de presque une décennie, avec l'entrée en lice d'un nombre toujours plus élevé de personnes, et dernièrement de gens disposant de beaucoup de fonds

Pourquoi cette augmentation de la demande, c'est sujet à débat, mais il ne s'agit pas d'une simple manœuvre par un petit groupe.

A tout hasard, de plus en plus de gens avec de plus en plus d'argent qui ont un besoin vital de sécuriser leurs avoirs sous diverses formes, dont les crypto-monnaies :

"La fortune des « super-riches » a enregistré une hausse de plus d'un quart au plus fort de la crise, en avril, pour s'établir à 10.200 milliards de dollars. Les patrons de sociétés technologiques ou innovantes comme Jeff Bezos ou Elon Musk ont considérablement augmenté leur richesse. ....

Selon la banque suisse, les milliardaires ont notamment profité des paris sur la reprise des marchés boursiers, alors que ceux-ci étaient à leur plus bas niveau au moment du confinement - entre mars et avril. La fortune des milliardaires bat ainsi le record établi en 2017, année de reprise économique, où elle avait atteint 8.900 milliards de dollars. Le nombre de milliardaires est, lui, passé de 2.158 en 2017 à 2.189 en 2020."

https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/la-fortune-des-milliardaires-atteint-des-records-avec-la-pandemie-de-covid-19-1252555

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On 3/31/2021 at 6:22 PM, Alexis said:

Pourquoi cette augmentation de la demande, c'est sujet à débat, mais il ne s'agit pas d'une simple manœuvre par un petit groupe.

  • Parce que les gens ont perdu tout espoir de s'enrichir autrement?
  • Parce que ça permet de frauder plus facilement?
  • ...

Des hyptohèses tu peux en faire des milliers, il y a pas mal d’intérêt à contourner les monnaies "politiques".

---

Les souverainistes par, exemple, qui veulent la sortie de l'euro, mais qui se chient dessus d'un retour au franc français, voit dans les cryptos une porte de sortie en monnaie étrangère.

On 4/4/2021 at 12:21 AM, Benoitleg said:

A tout hasard, de plus en plus de gens avec de plus en plus d'argent qui ont un besoin vital de sécuriser leurs avoirs sous diverses formes, dont les crypto-monnaies.

Tu sécurises quoi?! Ça reste du vent ... certes ça permet de diversifier et de diluer le risque ... mais en pratique ça ne sécurise pas grand chose.

Le souci aujourd'hui c'est l'inflation des actifs sans production de richesse ... Je ne vois pas vraiment en quoi investir dans un actif "fumeux" va sécuriser dans ces conditions.

Normalement on achète une monnaie pour acheter quelques choses avec ... si des produits ne sont vendus qu'en BT ... tu achètes du BT pour acheter le produit ... le cours du BT monte. Ici on ne semble pas tout à fait dans ce phénomène ... sauf si tout les acheteurs de BT s'en serve pour consommer du stup, des armes, ou trafiquer des infos sensible sur le dark web.

Après il y a l'effet enrichissement rapide comme si tu jouais au casino ... il est probable qu'on soit plus dans ce cas ici pour le moment.

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Nouveau terrain de jeu pour les spéculateurs en herbe : les "jetons non fongibles" :

https://journalducoin.com/guide/quest-ce-quun-non-fungible-token-nft-ou-token-non-fongible/

(article de l'année dernière, mais je ne découvre que maintenant)

ce qui commence à produire des effets curieux :
https://www.courrierinternational.com/article/analyse-fievre-des-nft-ou-quand-le-monde-de-lart-sombre-dans-labsurdite

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  • 3 weeks later...

La cryptomonnaie n'est pas aussi "dématérialisée" qu'on pourrait le croire :

https://www.netcost-security.fr/actualites/10570/chia-la-crypto-monnaie-qui-va-exploiter-les-disques-durs-et-ssd/ (20 avril 2021)

Comme nous le savons, pour exploiter les crypto-monnaies, les utilisateurs utilisent principalement des cartes graphiques pour Ethereum et ASIC, dans le cas de Bitcoin. Mais les systèmes avec cet équipement s’avèrent être très coûteux et présentent une dépense énergétique importante.

De cette manière, Chia vise à devenir une crypto-monnaie plus verte que les monnaies numériques actuelles. En effet, au lieu de traiter les GPU, cette pièce se concentre sur le stockage, une solution plus durable.

Ainsi, au lieu d’une méthode de «preuve de travail», Chia utilise le modèle de «preuve du temps et de l’espace», à travers l’utilisation du stockage sur disque pour les entreprises.

Pour l’instant, la monnaie n’est pas encore disponible à l’achat sur le marché, mais les mineurs attendent déjà avec impatience son arrivée. Selon les informations de HKEPC, certaines personnes en Chine ont déjà commencé à acheter des disques durs et des SDD en grande quantité.

À Hong Kong, par exemple, toute personne intéressée par cette crypto-monnaie a déjà sécurisé des disques de stockage d’une capacité comprise entre 4 To et 18 To. De plus, le géant chinois Jiahe Jinwei a déjà déclaré qu’il était en rupture de stock pour ses principaux SSD NVMe de 1 To et 2 To.

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Je ne vois pas bien en quoi c'est plus "vert", la demande en capacité de stockage va simplement croître jusqu'à ce que sa consommation énergétique rejoigne celle des GPU. Et cette activité parasite va assécher le marché des composants entrant dans la fabrication des disques durs comme elle l'a déjà fait avec les cartes graphiques.

 

Modifié par WizardOfLinn
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https://supchina.com/2021/03/09/bitcoin-mining-is-still-huge-in-china-despite-new-ban-in-inner-mongolia/

Le gouvernement provincial de Mongolie intérieure a publié (en chinois) un projet de mesures visant à "nettoyer et fermer" toutes les opérations d'extraction de crypto-monnaies d'ici la fin avril 2021.

Les nouvelles règles ne visent pas spécifiquement les crypto-monnaies : Elles visent à contrôler toutes les industries à forte consommation d'énergie (la Mongolie intérieure a été la seule province à échouer à un examen de la consommation d'énergie par le gouvernement central l'année dernière). Outre l'extraction de crypto-monnaies, elles limiteront également la production de PVC, d'acier, de coke et de méthanol. Mais la répression énergétique de la Mongolie intérieure ajoute une difficulté supplémentaire pour les mineurs de crypto-monnaies chinois, qui se sont installés dans la province en raison de l'électricité bon marché produite à partir du charbon extrait localement. Or, les mineurs ont besoin de beaucoup d'électricité : Selon une analyse réalisée par des chercheurs de l'université de Cambridge, l'économie du bitcoin consomme chaque année plus d'électricité que l'ensemble de l'Argentine.

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Le redémarrage des économies fait qu'il y a de très grosses tensions sur les industries très consommatrices d'énergie notamment l'acier et le ciment. Que la Chine pour suivre doit conserver ses plus vieilles centrales tout en continuant d'en produire.

Le boycott des énergies étrangères n'arrange rien aux tensions.

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Les espaces de stockage, l'énergie pour en maintenir le fonctionnement, ce sont les talons d'achille de l'économie digitale et des crypto monnaies en particulier.

Si on rajoute à celà qu'elles concurrencent les monnaies nationales ce qui est pas le moindre des sujets, ceux qui sont investis dessus ont intérêt à se caler sur une stratégie de day trading, j'ai le sentiment que le truc peut se retourner trés vite. Les turcs ont banni les transactions en Bitcon, le BRITcoin is coming, et chaque banque centrale bosse sur sa version propre.

Faudra surveiller Tesla aussi qui a misé 1.5 milliards dessus, elle pourrait se prendre une claque sur son bilan.

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