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Monnaies virtuelles


stormshadow
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Messages recommandés

11 minutes ago, Lame said:

Epargnons nous les chicaneries sémantiques. Tu es un spécialiste de la blockchain et tu as sûrement raison sur la forme. Sur le fond, il y a du cryptage dans la blockchain qui permet de s'en servir comme moyen d'authentification. 

C'est cela qui est important: La blockchain permet d'authentifier des actes numériques. Peu importe qu'elle soit considérée comme du cryptage ou non. 

Tu n’utilises pas les bon mots ...

Cryptage ou Chiffrement vise a cacher le contenu

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chiffrement

Ici il ne s'agit pas de cacher quoique ce soit ... juste d'authentifier les donnée contenues dans les blocs ... et la cascade de block.

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A écouter et réécouter ...

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/a-t-enterre-trop-vite-le-cash

Quote

A-t-on enterré trop vite le cash ?

"Bitcoin", "Lydia", "Libra" ... La disparition du cash est annoncée depuis plusieurs années, et dans certains pays (Chine, Suède) les espèces deviennent obsolètes. A-t-on encore besoin du cash ? Quels avantages, quels inconvénients ? A qui profite de la disparition des espèces, et qui en pâtit ?

Création récente de la monnaie virtuelle initiée par Facebook, la Libra, lancement possible d’une crypto monnaie en Chine, création d’un service Uber Money: toutes ces nouvelles récentes laissent présager le pire pour la survie des monnaies classiques telles que nous les connaissions sous leur forme papier ou métallique. Et une même petite musique laisse entendre que pour des raisons fiscales et de lutte contre le blanchiment en particulier les gouvernements voudraient se débarrasser du cash. Pourtant il y a dix jours, la Monnaie de Paris rendait un diagnostic exactement inverse, imaginant la survie du paiement en espèces.

Pour aller plus loin :

Bitcoin, cryptomonnaies, paiements en ligne. Quels sont les risques posés par la dématérialisation des paiements ?, Trois tribunes, dont celle de Jeanne Lazarus, pour L'Humanité, le 01/04/2019

Sur les cryptos-monnaies:

  • La crypto-monnaie, c’est quoi ?, Banques En Ligne, le 29/06/2017
  • Cryptomonnaies : novatrices mais à haut risque, Les Echos, le 17/10/2019

Un exemple, le Libra et Facebook:

  • Le libra de Facebook fait face à un tir de barrage, La Croix, le 23/10/2019
  • Le Congrès américain attaque le PDG de Facebook sur le libra, Le Figaro, le 23/10/2019

Sur nos invités :

  • Entretien avec Manuel Valente, directeur de CoinHouse, pour le Journal du Net, le 05/07/2018
  • Entretien avec Jeanne Lazarus , « Les Français semblent mûrs » , Le Parisien le 23/08/2014
  • Sur la Monnaie de Paris et son PDG, Marc Schwartz : Monnaie de Paris : comment le nouveau patron veut consolider le modèle économique, Les Echos, le 17/05/2019 et La Monnaie de Paris ne croit pas à la disparition du cash, Les Echos, le 21/10/2019

 

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Il y a 13 heures, Lame a dit :

Je propose qu'on se recentre sur ce qui concerne ce fil de discussion: les futures crypto-monnaies d'Etat.

Le thème du fil n'est pas les crypto-monnaies d'Etat, mais les "monnaies virtuelles tel que le Bitcoin". Qui n'est pas une cryptomonnaie d'Etat.

Bien sûr, élargir le thème aux cryptomonnaies d'Etat a du sens. Mais il ne faudrait pas oublier tout de même la cryptomonnaie d'origine... celle qui est à l'origine de tout cela, et notamment de l'idée même de faire des "cryptomonnaies d'Etat".

 

Il y a 13 heures, Lame a dit :

Quel avantage comparatif par rapport à une simple monnaie numérique à part faire le buzz? Merci à qui pourra me répondre.

C'est le principal avantage comparatif il me semble.

"Faire le buzz", et par là - on l'espère très fort - enterrer cette histoire de Bitcoin, de monnaie cryptographique décentralisée... sachant que cette caractéristique de décentralisation, de monnaie acéphale non contrôlée, ne convient guère à qui justement contrôle une monnaie :smile:

 

Cet article est utile il me semble. J'ai mis notamment quelques passages en gras

« Cryptomonnaies » de banque centrale… vraiment ?

Je n’aime pas beaucoup le terme « cryptomonnaie », d’une part parce qu’il mène à des contresens [1] et d’autre part parce qu’il désigne aujourd’hui à peu près tout et n’importe quoi. S’il s’agit de parler de l’innovation apportée par Bitcoin, ne faudrait-il pas plutôt parler de monnaie numérique de pair à pair (P2P Money) ? ou de cash électronique ? ou encore de monnaie numérique décentralisée ? Sans doute… si ce n’est qu’aucune de ces expressions ne convient aux « cryptomonnaies » d’Etat ou de banques centrales dont la presse nous parle tant aujourd’hui.

Ainsi, à l’en croire, la Chine serait en train de concevoir sa propre « cryptomonnaie » et l’idée d’un « crypto-euro » ferait son chemin dans les couloirs sombres et sinueux de la BCE.

Certains commentateurs sont plus prudents et se contentent de dire que la Chine conçoit une monnaie numérique. Mais, dans un pays aussi technophile, les yuans qui s’échangent actuellement ne sont-ils pas déjà en grande partie numériques ? Il s’agit donc d’autre chose, alors précisons le propos : la Chine bâtirait un nouveau système (nommé « Digital Currency Electronic Payment » ou DCEP) pour remplacer du vieux réseau Swift – que par ailleurs la Chine ne contrôle pas – par quelque chose de plus efficace… étant entendu que « l’efficacité » recherchée par les autorités chinoises ne s’arrête pas à la rapidité des transactions et la réduction des frictions [2]. Un registre décentralisé alors ? Pas sûr, la décentralisation n’est pas franchement utile au pays du parti unique, il s’agirait au mieux d’un registre distribué, une blockchain « permissionnée » partagée entre les banques du pays sous le contrôle de la banque centrale. Une évolution majeure, certes, mais en aucun cas une cryptomonnaie dans le sens où la plupart des gens l’entendent.

Et le crypto-euro alors ? Une monnaie numérique ? L’euro, lui aussi, est déjà en grande partie numérique. Une monnaie sans intermédiaires entre les citoyens et leur banque centrale ? Excellente idée, mais pour se débarrasser des tiers privés (les banques commerciales) à l’origine des frictions, des lenteurs et des surcoûts contre lesquels on souhaite lutter, ne faudra-t-il également renoncer aux « services » qu’ils rendent à l’Etat : enregistrer l’identité des citoyens, surveiller leurs comptes en banques et leurs transactions, dénoncer tout comportement inhabituel, bloquer les comptes… ? Et si on maintient ces tiers, comme c’est probable, quel serait dès lors l’intérêt d’un crypto-euro reposant sur une blockchain consortiale si de toute façon il n’est pas question de renoncer aux lourdeurs de ces intermédiaires privés ni de créer un véritable cash électronique qui soit l’équivalent numérique des pièces et des billets produits par la banque centrale ?

Aujourd’hui comme hier : Pop corn pour les bitcoiners.

[1] S’il y a bien de la cryptographie derrière Bitcoin, le terme « crypto » conduit parfois certaines personnes à penser que tout le système est « crypté » donc opaque. C’est un contresens. Contrairement aux banques, dans Bitcoin tout est transparent et public : les « comptes », les transactions, le code source, les débats entre les développeurs…

[2] En Chine – mais c’est une conception partagée par bien d’autres Etats – une monnaie numérique n’est considérée comme efficace que si elle garantit au pouvoir un contrôle absolu de toutes les transactions réalisées par la population. Pour un Etat autoritaire voilà en effet un outil radical (de plus) pour lutter contre les délinquants, les criminels, les journalistes un peu trop indépendants et autres dissidents de toute obédience, mais également pour prévenir toute velléité de contestation chez le simple citoyen.

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  • 2 months later...
On ‎10‎/‎30‎/‎2019 at 9:18 AM, g4lly said:

Tu n’utilises pas les bon mots ...

Cryptage ou Chiffrement vise a cacher le contenu

En effet. On est ici plutôt sur un code (au sens premier du terme, mais ça va aussi embrouiller les discussions, vu la popularité de l'expression mal utilisée de "message codé")

Cela étant dit, vu que le Bitcoin a été introduit au public sous le terme de cryptocurrency, ou cryptomonnaie, alors qu'elle ne l'est pas vraiment, mais peut être un peu quand même... le choix du mot cryptage n'est pas délirant. (Pas juste, certes, mais c'est plus une mauvaise habitude qu'une erreur volontaire, imputable éventuellement au marketting du Bitcoin plus qu'autre chose)

(On va dire que c'est presque du même niveau qu d'écrire "autant pour moi" :wink: )

Modifié par SLT
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Le 30/10/2019 à 23:07, Alexis a dit :

Le thème du fil n'est pas les crypto-monnaies d'Etat, mais les "monnaies virtuelles tel que le Bitcoin". Qui n'est pas une cryptomonnaie d'Etat.

Oui effectivement mais la discussion sur les cryptomonnaies d'Etat, que je n'ai pas initié, n'est pas hors sujet non plus. Tu comprendras que  je préférais avoir des réponses à mes questions sur les cryptomonnaies d'Etat plutôt que de passer des pages à débattre du fait qu'il y ait du cryptage ou non dans le bitcoin. :wink:

Le 30/10/2019 à 23:07, Alexis a dit :

Bien sûr, élargir le thème aux cryptomonnaies d'Etat a du sens.

Et pour cause: qui niera que c'est un effet "secondaire" du bitcoin? Comme je l'ai reconnu précédemment, autant je comprenais le but du bitcoin, autant je ne saisissais pas pourquoi il a incité les Etats à faire des cryptomonnaies. Merci à ceux qui ont éclairé ma lanterne.

Le 30/10/2019 à 09:18, g4lly a dit :

Ici il ne s'agit pas de cacher quoique ce soit ... juste d'authentifier les donnée contenues dans les blocs ... et la cascade de block.

Oui je sais qu'il ne s'agit pas de cacher quoi que ce soit. Mais quel mot emploierais-tu, toi, à la place de "cryptage"?

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On 1/6/2020 at 12:25 AM, Lame said:

Oui je sais qu'il ne s'agit pas de cacher quoi que ce soit. Mais quel mot emploierais-tu, toi, à la place de "cryptage"?

Codage ;)
Un code est juste une façon de transformer l'information pour la diffuser. Le code Morse n'est pas un chiffrage, le binaire non plus. Si tu sais comment le morse ou le binaire fonctionne, tu peux "lire" et surtout comprendre absolument tout ce qui est transmis via leur biais.
L'erreur a été de présenter le Bitcoin, et toutes les monnaies électroniques qui en découle, comme des "cryptomonnaies", sans doute pour rassurer les gens sur le fait que leurs transactions et leurs sous seront protégés des indésirables qui les convoitent, ou parce que Codocurrency était moins vendeur, allez savoir...

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D'ailleurs, tant qu'on est dans le domaine du Bitcoin et des autres cryptomonnaies, quelqu'un saurait-il m'expliquer s'il y a un intéret réel et concret à ce concept? Et s'il y en a un, me le présenter/expliquer?
Parce que de là où je me tiens, je n'en vois pas franchement, voir même franchement pas. Je sais que je n'ai pas forcément les connaissances en finance et économie nécessaires pour tout saisir, mais de ce que j'en comprends, et l'utilisation que les gens en font, j'ai plus l'impression de me retrouver confronté à une valeur financière fluctuante, sans lien avec les marchés, et sans contrôle de sa valeur. Valeur qui n'est d'ailleurs qu'une valeur "ressentie" ou "prétée" par l'ensemble de ses utilisateurs, plus que fixée par une quelconque ligne directrice ou des évènements l'influants (en dehors de Dumping et rachats en masse éventuels, pour un certain nombre de "pro")


Donc, mon impression (et ce n'est qu'une impression, totalement personnelle d'ailleurs) est qu'il s'agit d'une valeur de spéculation, non soumise au marché et aux (déjà faibles) régulations liées. C'est une valeur boursière, mais sans la Bourse, dont les taux ne représente rien d'autre qu'une valeur fictive de confiance envers un système indéfini et plutôt obscur. (J'avais prévenu, néophyte béotien :wink: )
Non parce que, fondamentalement, vu que cette monnaie n'est liée à aucun gouvernement ni aucune banque, elle ne permet pas d'acheter quoi que ce soit, si? Tout au plus, de passer d'une monnaie à une autre, en ajoutant un intermédiaire (ce qui élimine peut être certains coûts et surcharges lors du change, je le reconnais) mais ses variations de valeurs dans le temps ne font-elles pas qu'il est plus intéressant de conserver ses Bitcoins (ou autres) plutôt que de les changer à nouveau? Permettent-elles d'avoir assez confiance dans cette "monnaie"?


Voilà voilà, j'ai un peu parcouru le fil en cherchant des réponses à ma question initiale (intérêt du bitcoin comme monnaie ou non?) et n'ayant pas trouvé de réponse, même si les premiers message du fil partaient de façon intéressante sur le principe de confiance entre utilisateurs, je me permets de poser la question de but en blanc. (j'ai peut être raté la réponse, j'avoue, dans ce cas, merci de ne pas taper trop fort, m'indiquer le post ou me copier la réponse en réponse me convient très bien :blush: )

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  • 5 months later...

Le mois dernier se produisait comme tous les quatre ans le halving de Bitcoin, c'est-à-dire la réduction de moitié de la prime versée aux mineurs.

Vous êtes un peu perdu ? Pas très clair, tout ça ? Pas d'inquiétude, voici un mignon ch'tit dessin qui explique ce qu'il faut savoir :happy:

Révélation

Reduction.jpg

N'ayez nulle crainte. La vôtre ne risque rien :tongue:

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  • 1 month later...

Et si le bitcoin devenait la monnaie de référence à la place du dollar ?? Parce que c'est ce que cet article sous-entend.

La seule limite c'est la liquidité que je n'arrive pas a évaluer.

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-etrange-victoire-de-bitcoin-854771.html

OPINION. Loin de disparaître, Bitcoin est en passe d’atteindre une maturité technologique inédite et de s’imposer auprès des acteurs traditionnels de la finance. Un changement de paradigme aux répercussions politiques, industrielles et économiques encore difficiles à prévoir. * Par Yorick de Mombynes, haut fonctionnaire, auteur d’une note sur le protocole Lightning Network pour l’Institut Sapiens (*).

Au nez et à la barbe des élites mondiales, Bitcoin est en train de gagner son pari. Le fait qu'il fonctionne parfaitement depuis onze ans alors qu'on annonce chaque jour sa fin imminente est en soi remarquable et devrait suffire à nous alerter. Mais, non content de survivre, Bitcoin se développe massivement.

Plusieurs dizaines de millions de personnes détiennent des bitcoins dans le monde et le nombre d'adresses visibles sur le réseau connaît une croissance exponentielle.

Le cours du bitcoin reste volatil, mais ce n'est guère surprenant : c'est un actif d'une nature totalement nouvelle, donc encore difficile à évaluer. Et il reste relativement marginal dans la finance mondiale, donc soumis à l'influence des acteurs majeurs du marché. Mais cette situation est sans doute transitoire. Sur plusieurs années, il joue bien son rôle de réserve de valeur, étape indispensable avant de devenir progressivement un moyen d'échange plus communément accepté. Son régime d'émission désinflationniste offre un contraste saisissant avec le quantitative easing des banques centrales qui menace d'anéantir la confiance dans les monnaies étatiques. C'est la raison pour laquelle il est étudié de près - et même adopté - par un nombre croissant d'acteurs traditionnels des marchés financiers et de l'économie en général.

Lire aussi : Cryptomonnaie : la pandémie accélère la réflexion sur les monnaies numériques de banque centrale

Un nouvel Internet de la valeur

Sa technologie et son écosystème progressent à grande vitesse. Son algorithme open source fait l'objet d'améliorations multiples pour renforcer sa fiabilité et ses performances techniques. Un protocole informatique complémentaire, appelé « Lightning Network », rend désormais possibles des micropaiements instantanés, pour des frais dérisoires, avec un haut niveau de sécurité et de confidentialité et sans consommation additionnelle d'énergie. Il fonctionne depuis 2018 et son développement se poursuit, notamment grâce à la startup française Acinq (soutenue par Bpifrance).

Outre ce « passage à l'échelle », de nombreuses autres innovations sont en cours. Elles améliorent notamment le caractère programmable des transactions et ouvrent la voie à de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux usages du protocole Bitcoin comme strate fondatrice d'un nouvel Internet de la valeur. Le rythme et la sophistication de ces avancées sont de plus en plus difficiles à suivre.

Il semble désormais trop tard pour que des États puissent stopper Bitcoin. Ils ne peuvent guère faire plus que ralentir son essor par des réglementations et des contraintes fiscales. La situation actuelle montre que cet essor se poursuit malgré ces freins. Son réseau est trop décentralisé ; les acteurs impliqués dans son développement et son fonctionnement sont trop nombreux et trop engagés ; la puissance de calcul informatique mondiale qui sécurise sa blockchain atteint des niveaux inouïs, difficiles à appréhender par l'esprit humain. Et la diffusion de transactions par satellite et ondes radio est en train de devenir possible, ce qui pourrait permettre à l'avenir de contourner d'éventuelles coupures politiques d'Internet.

Lire aussi : Trump se joint au concert anti Bitcoin et sermonne Facebook avec son Libra

Un cash digital au potentiel infini

Libra, la « cryptomonnaie » de Facebook assise sur un panier de monnaies étatiques, et les velléités de « monnaies digitales de banques centrales » (MDBC) confirment que l'industrie du paiement et les systèmes monétaires sont à l'aube de changements profonds. Mais ces projets sont beaucoup moins innovants que Bitcoin. Ils demeurent centralisés donc techniquement vulnérables, politiquement manipulables et soumis aux aléas des politiques monétaires arbitraires.

Malgré des incertitudes et défis techniques encore considérables et une compétition intense dans l'univers des cryptomonnaies, Bitcoin s'affirme comme une réalité tangible et pérenne dans un monde où plus rien ne semble solide. La probabilité augmente pour que le bitcoin s'impose peu à peu comme une forme de cash digital décentralisé, dépolitisé, dénationalisé, désinflationniste, permettant des transactions instantanées, incensurables, anonymes et programmables. Avec des applications financières et industrielles potentiellement infinies et des conséquences politiques insoupçonnables.

Lire aussi : Monnaie digitale : 80% des banques centrales planchent sur le sujet

 

Modifié par herciv
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Accessoirement, si j'ai bien compris, le principe des cryptomonnaies est de fonctionner grâce à une capacité de calcul répartie entre tous les usagers qui s'auto-controlent. Si demain une grande puissance (industrielle et technologique) décide de consacrer toute sa puissance de calcul au bitcoin (dont les supercalculateurs travaillant habituellement pour les centres de recherche) il doit être possible (surtout avec une cyberattaque sur les autres acteurs) d'atteindre 50% de la puissance de calcul à un instant donné. Donc de faire admettre à la communauté des calculs faux (mais majoritaires) donc de tout détruire...

Pour une monnaie de référence, ça me paraît dangereux... je n'oserai pas parier la stabilité de mon pays dessus.

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6 hours ago, ARPA said:

Accessoirement, si j'ai bien compris, le principe des cryptomonnaies est de fonctionner grâce à une capacité de calcul répartie entre tous les usagers qui s'auto-controlent. Si demain une grande puissance (industrielle et technologique) décide de consacrer toute sa puissance de calcul au bitcoin (dont les supercalculateurs travaillant habituellement pour les centres de recherche) il doit être possible (surtout avec une cyberattaque sur les autres acteurs) d'atteindre 50% de la puissance de calcul à un instant donné. Donc de faire admettre à la communauté des calculs faux (mais majoritaires) donc de tout détruire...

C'est déjà arrivé plusieurs fois ...

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  • 2 months later...
Le 13/08/2020 à 19:58, ARPA a dit :

Accessoirement, si j'ai bien compris, le principe des cryptomonnaies est de fonctionner grâce à une capacité de calcul répartie entre tous les usagers qui s'autocontrôlent. Si demain une grande puissance (industrielle et technologique) décide de consacrer toute sa puissance de calcul au bitcoin (dont les supercalculateurs travaillant habituellement pour les centres de recherche) il doit être possible (surtout avec une cyberattaque sur les autres acteurs) d'atteindre 50% de la puissance de calcul à un instant donné. Donc de faire admettre à la communauté des calculs faux (mais majoritaires) donc de tout détruire…

Pour une monnaie de référence, ça me paraît dangereux… je n'oserai pas parier la stabilité de mon pays dessus.

La capacité de calcul répartie dans le réseau Bitcoin est en octobre 2020 de l'ordre de 120 millions de TH par seconde, soit 1,2 10^20 hash par seconde. Un hash représentant de l'ordre de 12 700 Flops, la capacité de calcul servant au fonctionnement du réseau Bitcoin est actuellement de l'ordre de 1,5 10^24 Flops. L'équivalent de plus d'un million de milliards de milliards d'opérations en virgule flottante, chaque seconde.

Par comparaison, les 500 superordinateurs les plus puissants au monde totalisent à eux tous une capacité de calcul inférieure à 3 10^18 Flops… Un demi-million de fois moins

L'attaque "force brute" contre le réseau Bitcoin est depuis longtemps hors de portée même de la coalition de toutes les principales puissances industrielles.

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Il y a 14 heures, Alexis a dit :

La capacité de calcul répartie dans le réseau Bitcoin est en octobre 2020 de l'ordre de 120 millions de TH par seconde, soit 1,2 10^20 hash par seconde. Un hash représentant de l'ordre de 12 700 Flops, la capacité de calcul servant au fonctionnement du réseau Bitcoin est actuellement de l'ordre de 1,5 10^24 Flops. L'équivalent de plus d'un million de milliards de milliards d'opérations en virgule flottante, chaque seconde.

Par comparaison, les 500 superordinateurs les plus puissants au monde totalisent à eux tous une capacité de calcul inférieure à 3 10^18 Flops… Un demi-million de fois moins

L'attaque "force brute" contre le réseau Bitcoin est depuis longtemps hors de portée même de la coalition de toutes les principales puissances industrielles.

C'est quoi une attaque de ''force brute '' ?!?

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

Quand tu ne connais pas un code tu les essaie tous ... C'est ça la force brute.

Ce n'est pas le système d'attaque privilégié sur le minage loin de là...

Et donc pourquoi on ne pourrais plus le faire ?! Je ne comprends pas  ????

 

Parce qu'ils ont trop de puissance de calcule ?

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Les monnaies traditionnelles n'étaient déjà plus très compréhensibles avec toutes les magouilles des banques centrales faisant tourner les planches à billet, mais là, c'est vraiment fichu.
Et puis tout ça va se volatiliser à la prochaine méga éruption solaire.
L'or, y a que ça de vrai (avec du terrain pour faire pousser quelques trucs comestibles quand même).:wink:

 

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Sujet connexe:

Introduction en bourse suspendue pour la fintech Ant Group (Alipay).

L'énorme fintech/néobanque chinoise Ant Group à l'origine de l'application  Alipay (paiement, services financiers, paiements P2P, microtransanctions ) utilisée par 730M de chinois, a vu son introduction en bourse suspendue...

Le régulateur chinois va sans doute durcir la réglementation des fintech, en concurrence avec les banques traditionnelles.

cf le fil Chine

 

 

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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...

Baisse assez brutale du cours de l'€, du $ et de la plupart des autres monnaies fiduciaires.

- Il y a deux jours, l'euro valait encore 69 bits... après la baisse brutale d'aujourd'hui, il est descendu en-dessous de 61 bits

- Il y a deux jours, le dollar était encore au-dessus de 57 bits... aujourd'hui il est descendu plus bas que 51 bits

 

(le bit est le nom usuel de la millionième partie du bitcoin, c'est-à-dire un micro-bitcoin)

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Il y a 14 heures, collectionneur a dit :

Pourtant, avec escroquerie et sites bidons a la chaîne pour le bitcoin, les monnaies classiques ont encore de l'avenir :

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/11/29/escroqueries-aux-cryptomonnaies-ce-qu-on-voit-aujourd-hui-ce-sont-des-supermarches-de-l-arnaque_6061566_4408996.html

Les monnaies fiduciaires ne disparaîtront certainement pas demain ni après-demain, et peut-être même ne disparaîtront-elles pas du tout.

Mais je trouve assez intéressant de présenter les informations sur le cours du bitcoin dans l'autre sens :happy:

C'est-à-dire non pas le cours du bitcoin en dollars ou en euros, mais le cours de l'euro ou du dollar en bits - en micro-bitcoins. Après tout, si l'on prend au sérieux l'idée que bitcoin deviendra au final une monnaie - ce qu'il n'est pour l'instant que pour une très faible partie de la population, et pour certains usages seulement - on doit pouvoir exprimer le cours dans un sens comme dans l'autre ?

S'agissant du risque d'escroquerie, il existe évidemment avec le bitcoin comme avec toute autre proposition de placement. Il est recommandé en ce domaine comme en tous les autres de garder les yeux ouverts et de ne faire que ce qu'on a compris et avec des institutions dont on a des raisons objectives de penser qu'elles sont dignes de confiance :smile:

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1 hour ago, Alexis said:

S'agissant du risque d'escroquerie, il existe évidemment avec le bitcoin comme avec toute autre proposition de placement. Il est recommandé en ce domaine comme en tous les autres de garder les yeux ouverts et de ne faire que ce qu'on a compris et avec des institutions dont on a des raisons objectives de penser qu'elles sont dignes de confiance :smile:

Tu mélanges allégrement un placement et une devise/monnaie ... c'est mal ... les deux n'ont pas du tout le même rôle économique ... et c'est très réducteur de ne considérer une monnaie que comme un kilo de patate.

Contrôler sa propre monnaie c'est le b-a-ba de se propre souveraineté ... parce que la monnaie a avant tout un rôle politique ... bien avant le rôle économique exclusif que certains voudraient leur faire jouer.

De la même manière que les USA ont interdit a Huawei de faire des truc aux USA ou en monnaie US ... demain matin ils pourraient interdire les transactions en bitcoin ... et punir ceux qui en emploi sous prétexte qu'il ne contrôle pas sa valeur.

C'est toujours le risque avec ce genre d'actif dont la nature n'est pas écrite dans les textes ... et qui veulent concurrencer les plus puissant des états.

On va voir si FB lance finalement sa "cryptomonnaie" début 2021 ...

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