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https://asia.nikkei.com/Opinion/Asia-is-none-of-NATO-s-business (16 février 2023)

Alors même que la guerre faisait rage aux frontières de l'alliance, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, se promenait en Corée du Sud et au Japon.

Fidèle à lui-même, au lieu d'œuvrer à la désescalade de la guerre en Ukraine afin d'éviter une guerre nucléaire de fin de civilisation avec la Russie, Stoltenberg semblait prêt à lier l'alliance à d'éventuels conflits futurs en Asie, risquant une guerre avec la Chine dotée de l'arme nucléaire.

La visite de M. Stoltenberg a non seulement dépassé le mandat géographique de l'OTAN, mais a également constitué une tentative d'entraîner la Corée du Sud et le Japon dans le paradigme incendiaire de l'Occident " démocraties contre autocraties ".

Pour être clair, la Corée du Sud et le Japon s'inscrivent dans ce cadre, mais avec plus de prudence que l'Occident. Les deux pays se sont principalement attachés à préserver la liberté et la démocratie, et non à se mettre à dos d'autres gouvernements asiatiques qui seraient des autocraties.

Pour démontrer leur alignement sur l'Occident et les valeurs de l'OTAN, le premier ministre japonais Fumio Kishida et le président sud-coréen Yoon Suk Yeol ont fait une apparition inhabituelle au sommet de l'OTAN en juin dernier à Madrid, en compagnie de leurs homologues du Pacifique, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Lors de sa visite de retour ce mois-ci, M. Stoltenberg a toutefois dépassé l'attitude mesurée de MM. Yoon et Kishida en présentant la Chine comme un défi direct à la liberté, à la démocratie et aux valeurs occidentales. Il a déclaré que les partenariats de l'OTAN avec la Corée du Sud et le Japon sont importants et "nécessaires" pour relever ce défi.

Séoul et Tokyo sont bien conscients de ce défi, mais ils savent tous deux que se mettre inutilement à dos Pékin pourrait nuire à leurs intérêts.

Plus important encore, la mésaventure de l'OTAN en Afghanistan a montré à quel point l'alliance peut être peu utile en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord.

Plus inquiétant encore, la représentation que fait Stoltenberg de la position de l'OTAN sur Taïwan ne semble pas contribuer à la paix entre les deux rives du détroit. Dans une interview accordée à Nikkei Asia lors de sa visite, il a déclaré que l'OTAN cherchait à " éviter tout changement du statu quo ", tout en niant à plusieurs reprises que la Chine soit un adversaire et en insistant sur le fait que l'OTAN est une alliance défensive.

Pékin pourrait interpréter ses commentaires comme un endiguement secret ou comme une indication que l'OTAN défendrait Taïwan en cas d'invasion. Cela pourrait conduire la Chine à abandonner ses efforts de réunification pacifique et à chercher à attaquer ou à contraindre Taïwan à un moment opportun, lorsque l'OTAN sera distraite ou occupée à se réarmer.

L'OTAN n'a pas d'affaire ni de mandat dans la région indo-pacifique. Elle devrait éviter de créer des tensions inutiles pour des raisons idéologiques, cesser de supposer que le régime autoritaire de la Chine rend inévitable une guerre d'agression et éviter d'attiser les tensions entre les deux rives du détroit.

 

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C'est hallucinant de mauvaise foi cet article, ils disent eux mêmes :

Il y a 8 heures, Wallaby a dit :

Dans une interview accordée à Nikkei Asia lors de sa visite, il a déclaré que l'OTAN cherchait à " éviter tout changement du statu quo ", tout en niant à plusieurs reprises que la Chine soit un adversaire et en insistant sur le fait que l'OTAN est une alliance défensive.

Donc le mec est plutôt dans l'apaisement de mais la conclusion de l'article c'est que :

Citation

L'OTAN n'a pas d'affaire ni de mandat dans la région indo-pacifique. Elle devrait éviter de créer des tensions inutiles pour des raisons idéologiques, cesser de supposer que le régime autoritaire de la Chine rend inévitable une guerre d'agression et éviter d'attiser les tensions entre les deux rives du détroit.

Dire que la Chine n'est pas un adversaire, que nous ne sommes pas une alliance offensive et que la situation actuelle qui n'est pas une guerre devrait être confortée, c'est créer des tensions ?

Ben en voilà du parti pris !

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Il y a 4 heures, Teenytoon a dit :

Dire que la Chine n'est pas un adversaire, que nous ne sommes pas une alliance offensive et que la situation actuelle qui n'est pas une guerre devrait être confortée, c'est créer des tensions ?

La Chine veut que Taïwan capitule sans combattre.

Stoltenberg veut le "statu quo", donc que Taïwan reste armé jusqu'aux dents. Donc Stoltenberg n'est pas d'accord avec la Chine. Donc cela crée une tension entre Stoltenberg et la Chine. CQFD.

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il y a 24 minutes, Wallaby a dit :

La Chine veut que Taïwan capitule sans combattre.

Stoltenberg veut le "statu quo", donc que Taïwan reste armé jusqu'aux dents. Donc Stoltenberg n'est pas d'accord avec la Chine. Donc cela crée une tension entre Stoltenberg et la Chine. CQFD.

Et les Taïwanais ils veulent quoi ? CQFD bis

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il y a 22 minutes, Patrick a dit :

D'accord mais question subsidiaire, ces "milieux d'affaires" ils diront quoi quand ce sera le tour du Japon? :laugh:

Ils se feront à l'idée qu'être vassal de la Chine n'est pas pire qu'être vassal des Etats-Unis. Du moment que l'empereur reste formellement sur le trône, l'honneur est sauf. Pourvu que le business continue. La Chine est désormais un pays capitaliste, mondialiste, donc tout va bien.

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il y a 9 minutes, Wallaby a dit :

Ils se feront à l'idée qu'être vassal de la Chine n'est pas pire qu'être vassal des Etats-Unis. Du moment que l'empereur reste formellement sur le trône, l'honneur est sauf. Pourvu que le business continue. La Chine est désormais un pays capitaliste, mondialiste, donc tout va bien.

Ces points sont très loin d'être acquis... Attention aux mauvaises surprises. :laugh:

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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

Ils se feront à l'idée qu'être vassal de la Chine n'est pas pire qu'être vassal des Etats-Unis.

Et ils apprécieront pleinement la manière dont la Chine traite ses Grands Patrons. Jack Ma pourra leur en donner un aperçu, parmi les cas les plus récents.

 

Le fait est que depuis 10 ans, l’Otan se réoriente vers la Chine, et c’était autant pour retrouver une raison d’exister que pour répondre aux initiatives chinoises et s’aligner sur les nouveaux combats américains.


On pourra toujours montrer l’un ou l’autre du doigt le jour où ça tournera au vinaigre.
En attendant, même si la Corée du Sud et le Japon - ou certains de leurs acteurs - ne veulent pas être embarqués là-dedans, c’est en réalité déjà trop tard, et ce n’est pas maintenant qu’il faut se déclarer neutre ou détaché (le Japon aurait présenté ses excuses à la Chine il y a 30 ans par exemple, on pourrait peut-être considérer que cette dernière serait à présent bien intentionnée à son égard… mais ce n’est pas ce chemin-là que les politiciens japonais ont décidé de favoriser).

Modifié par TarpTent
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Voila qui est dit et bien dit !!

https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/21/discours-de-poutine-en-direct-l-otan-et-l-ue-regrettent-la-decision-de-la-russie-de-suspendre-sa-participation-a-new-start-sur-le-nucleaire_6162645_3210.html

Joe Biden, à Varsovie : « une attaque contre un membre [de l’OTAN], est une attaque contre tous ses membres »

Le président américain a annoncé que les Etats-Unis et l’Europe continuerons à annoncer « davantage de sanctions cette semaine » contre la Russie, « et nous chercherons par ailleurs à poursuivre les crimes contre l’humanité commis par les Russes », a-t-il ajouté.

Joe Biden s’est également exprimé sur ce qui attendait les alliés de l’Ukraine, qu’ils « continueront à défendre contre l’agression russe » :

« L’année prochaine, j’accueillerai tous les membres de l’OTAN pour notre 24ᵉ sommet aux Etats-Unis. Ensemble, nous célébrerons le 75ᵉ anniversaire de la plus grande alliance défensive du monde, l’OTAN. Et que cela soit bien clair, l’article 5 est solide. Chaque membre de l’OTAN le sait et la Russie le sait aussi : une attaque contre un membre est une attaque contre tous ses membres. C’est un serment sacré. Ce qui nous attend, ce n’est pas simplement de mener une guerre, mais aussi de défendre nos valeurs et le monde que nous souhaitons construire. »

 

Joe Biden, à Varsovie : « Un an plus tard, je dirais que l’OTAN est plus forte que jamais »

« Un an plus tard, je dirais que l’OTAN est plus forte que jamais », a déclaré le président américain un jour après sa visite surprise à Kiev, et aujourd’hui à Varsovie. Et « je peux dire avec fierté que notre soutien à l’Ukraine est inébranlable », s’est félicité Joe Biden, lors d’une rencontre des délégations polonaise et américaine, partiellement retransmise par les télévisions locales.

Le président américain a considéré comme « vraiment extraordinaire » le soutien apporté à l’Ukraine et aux Ukrainiens par la Pologne. De son côté, le chef de l’Etat polonais, Andrzej Duda, a insisté sur le fait que, grâce à Joe Biden, « on voit que l’Amérique est capable de veiller à l’ordre mondial ». Les deux dirigeants se rencontrent dans le cadre d’une série de consultations avec des alliés pour se préparer à une étape encore plus compliquée de l’invasion russe de l’Ukraine. « Nous devons avoir la sécurité en Europe », a-t-il déclaré au palais présidentiel de Varsovie : « C’est aussi basique, aussi simple, aussi conséquent. »

Modifié par Métal_Hurlant
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J'ai eu un échange avec un ami au coeur du problème dans l'OTAN. Il me disait que l'injection de divisions complètes sur un front était actuellement le savoir-faire des seuls américains. Personnes en Europe n'en est capable. C'est donc un des grands chantiers actuellement pour la France. 

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il y a 13 minutes, Kelkin a dit :

Pour avoir besoin de savoir injecter des divisions complètes, il faut déjà avoir des divisions complètes à injecter, et c'est sans doute là le premier problème à résoudre pour les armées européennes.

Ca n'était pas un problème capacitaire dans son propos mais plus un problème de savoir-faire. 

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Il y a 2 heures, gustave a dit :

L’absence de l’un permet difficilement l’autre..

Lui parlait de doctrines, de formations, d'exercices, de collaboration avec les autorité civiles, de volume de troupe mobilisable à H+24, J+7, M+2 de réserve, de rotation, d'état-major formé à tout çà et habitué à déployé les procédures qui vont bien ... 

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il y a 30 minutes, herciv a dit :

Lui parlait de doctrines, de formations, d'exercices, de collaboration avec les autorité civiles, de volume de troupe mobilisable à H+24, J+7, M+2 de réserve, de rotation, d'état-major formé à tout çà et habitué à déployé les procédures qui vont bien ... 

Tu ne risque pas d'avoir d'EM "habitué" s'il peut pas pratiquer, au moins, des exercices.

Et les procédures n'ont de sens que confrontées au réel.

Donc :

  • pas d'armée ni de vrai gros exercice pluri-national au sein de l'Ue
  • pas d'EM hors OTAN
  • pas de doctrine hors USA

Tant qu'on restera les 27 nains...

 

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Il y a 12 heures, Boule75 a dit :
  •  

Tu ne risque pas d'avoir d'EM "habitué" s'il peut pas pratiquer, au moins, des exercices.

Et les procédures n'ont de sens que confrontées au réel.

Donc :

  • pas d'armée ni de vrai gros exercice pluri-national au sein de l'Ue
  • pas d'EM hors OTAN
  • pas de doctrine hors USA

Tant qu'on restera les 27 nains...

 

A suivre ici http://www.air-defense.net/forum/topic/37428-exercice-orion-2023/

Exercice Orion 23 : ce qu’il faut savoir

https://www.defense.gouv.fr/actualites/exercice-orion-23-ce-quil-faut-savoir

Direction : Ministère des Armées / Publié le : 14 février 2023

Plusieurs milliers de militaires participeront, de mi-février jusqu’à début mai, à l’exercice de préparation opérationnelle Orion 23. Le général de division Nicolas Le Nen a dévoilé les grandes lignes de cet événement lors du point presse hebdomadaire du ministère des Armées.

Le général Nicolas Le Nen a présenté l’exercice Orion 23 lors du point presse - © Ministère des Armées

« C’est le retour des grands exercices sur le territoire ». Le général de division Nicolas Le Nen, commandant le Commandement pour les opérations interarmées (CPOIA), a présenté l’exercice Orion 23, notamment sa phase 2, ce jeudi 16 février. Cet événement interarmées, interministériel et interalliés d’une ampleur inédite depuis 2001 se déroulera sur un scénario pouvant aller jusqu’à la haute intensité. Il a été initié dès 2021.

Le scénario : Arnland face à mercure

Orion 23 est dérivé d’un scénario de 2012 et qui a été adapté. Il met en scène Arnland, une nation soutenue par la France et ses alliés. Arnland est opposé à son voisin Mercure, un pays qui instrumentalise des milices, tout en exerçant une menace militaire conséquente aux frontières.

Quatre phases

Orion 23 a débuté par une première phase de planification opérationnelle, organisée par le CPOIA et qui s’est étalée de mai 2022 à février 2023.

La deuxième phase, de mi-février à mi-mars, est une « entrée en premier » dans un environnement contesté. Elle se déroulera dans le Sud-Ouest de la France. Il s’agit d’une campagne aéro-maritime à laquelle participeront 7 000 militaires, français et étrangers. Cette force inclut notamment l’ensemble des composantes et des capacités des armées françaises dans tous les milieux (terre, mer, air, espace, cyber) et tous les champs (informationnel et électromagnétique).

L’exercice se poursuivra fin mars avec une troisième phase constituée de « travaux civilo-militaires ». Il s’agit d’un travail interministériel dont l’objectif est de permettre aux autorités politiques d’adapter leur processus de prise de décision à la rapidité et à l’ampleur d’une crise en cours.

La quatrième et dernière phase est une opération aéroterrestre d’envergure de niveau divisionnaire. Centrée sur l’Est de la France, elle pourra mobiliser jusqu’à 12 000 militaires, français et étrangers une nouvelle fois, entre mi-avril et début mai 2023.

Quatre objectifs -  Orion 23 poursuit plusieurs buts :

Recentrer l'entraînement des armées sur la conflictualité moderne, notamment la haute intensité.

Accroître notre interopérabilité avec nos alliés.

Evaluer les capacités internes de commandement pour une opération d’envergure.

Eprouver de nouvelles capacités, tout particulièrement dans le domaine de la guerre informationnelle.

Tout au long de l’exercice, l’organisation du commandement sera identique à la chaîne de commandement d’une opération réelle, aussi bien aux niveaux stratégique, opératif et tactique.

Suivez Orion 23 sur le site Opérations

 

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  • 3 weeks later...

On en parlait ce matin. Étrangement ni les UK ni la France sont citées. Clairement les US sonne le rappel.  

https://mil.in.ua/en/news/nato-is-preparing-to-strengthen-its-eastern-borders-due-to-the-threat-from-the-russian-federation/

 

L’OTAN se prépare à renforcer ses frontières orientales face à la menace de la Fédération de Russie

L’OTAN prévoit de renforcer et d’armer ses frontières orientales. Cela signifie l’accumulation d’équipements et de troupes qui seraient en mesure d’aider rapidement les alliés en cas de besoin.

Des discussions sont actuellement en cours sur la façon dont une telle augmentation aura lieu, rapporte Politico.

L’Alliance doit se mettre d’accord sur la manière dont le processus sera organisé, car il nécessite l’accumulation de troupes, d’équipements et de munitions.

Actuellement, la question de l’approvisionnement en munitions de l’Ukraine et de l’accumulation de stocks par les pays fournissant une aide aux Forces de défense ukrainiennes est une question urgente. Pour cette raison, il est à craindre que tous les pays membres de l’OTAN ne remplissent pas leurs obligations dans les nouveaux plans de l’Alliance.

Les dirigeants militaires doivent soumettre des plans de défense régionaux actualisés au printemps. Le plan est de renforcer la frontière orientale avec 300 000 soldats.

« Je pense que vous auriez besoin de forces pour contrer la Russie réaliste », a déclaré un haut responsable militaire de l’OTAN.

Il a souligné la nécessité de « beaucoup plus de troupes » et surtout de forces « prêtes ».

Le premier niveau de préparation des forces pourrait être d’environ 100 000 soldats, prêts à se déplacer dans les 10 jours.

Ces troupes peuvent provenir de Pologne, de Norvège et des États baltes. Ils pourraient également inclure des groupements tactiques multinationaux que l’OTAN a déjà mis en place sur le flanc est.

Un deuxième niveau de troupes soutiendrait ensuite ces soldats et serait prêt à se déployer à partir de pays comme l’Allemagne dans un délai de 10 à 30 jours.

Cependant, le processus pourrait devenir délicat car, pour aller aussi vite, beaucoup de personnes, d’équipement et d’argent sont nécessaires.

Certains pays de l’Alliance devraient intensifier leurs efforts de recrutement. De nombreux alliés devraient augmenter leurs dépenses de défense. En outre, tout le monde aurait besoin d’acheter plus d’armes, de munitions et d’équipement.

Ben Hodges, ancien commandant de l’armée américaine en Europe, a déclaré que « préparation » signifie « fondamentalement, avez-vous tout ce que vous êtes censé avoir pour faire la mission assignée à une unité d’une taille particulière? »

« Un bataillon d’artillerie doit tirer X coups par an à des fins de planification pour maintenir son niveau de compétence. Un bataillon de chars doit toucher des cibles, réagir à différentes situations et « démontrer sa compétence en mouvement, jour et nuit, en frappant des cibles qui se déplacent. Cela prend évidemment du temps et coûte aussi cher », a-t-il déclaré.

Les décisions sur le renforcement de l’état de préparation de l’OTAN seront prises cet été, lorsque les dirigeants des pays se réuniront en Lituanie.

Photo par sujet : OTAN/Militaire

Certains Alliés ont déjà reconnu que pour répondre aux besoins de l’OTAN, il faudra investir beaucoup plus.

En 2014, les dirigeants de l’OTAN se sont engagés à consacrer 2 % de leur production économique à la défense d’ici une décennie. Lors du sommet de Vilnius en juillet, les dirigeants devront décider d’un nouvel objectif.

« Deux pour cent comme plancher » semble être le « centre de gravité » dans le débat en ce moment. Un haut responsable de l’OTAN a déclaré cela aux journalistes tout en avertissant que « 2% ne suffirait pas pour tout le monde ».

Une deuxième question est celle du solde des contributions. Les responsables et les experts s’attendent à ce que la majorité des troupes à haut niveau de préparation proviennent d’alliés européens.

Cela signifie que les capitales européennes devraient intensifier leurs efforts alors que Washington réfléchit à la manière de relever les défis de la Chine.

La réponse montrera si l’OTAN est sérieuse dans sa volonté d’être à la hauteur de ses ambitions.

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https://www.lemonde.fr/international/live/2023/03/22/guerre-en-ukraine-en-direct-le-parlement-suedois-approuve-l-adhesion-a-l-otan_6166468_3210.html
 

Les députés suédois se sont prononcés mercredi par 269 voix contre 37 en faveur de l’adhésion de leur pays à l’OTAN, malgré l’opposition de la Turquie et le retard de la Hongrie, qui ne l’ont pas ratifiée.

« Etre membre de l’OTAN est la meilleure façon de protéger la sécurité de la Suède et de contribuer à celle de l’ensemble de la zone euro-atlantique », avait plaidé le ministre des affaires étrangères, Tobias Billström, avant le vote. L’approbation, attendue du fait du soutien de la plupart des partis, reste pour l’heure sans effet pour la Suède.

La candidature de la Finlande, présentée en mai, en même temps que celle de la Suède, est sur le point d’aboutir. La Hongrie doit ratifier son adhésion lundi et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a invité la semaine dernière le Parlement à approuver cette adhésion avant les élections du 14 mai. Il a en revanche réaffirmé son opposition à l’intégration de la Suède, qu’il accuse de prêter refuge à des « terroristes » kurdes.

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