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La production d'hydrocarbures


nemo
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Il y a 5 heures, Falconer a dit :

Quand le pétrole est gratos ça fait la queue comme au McDo. Par contre je suis pas certain de comprendre ou ils veulent l'écouler... Garder un pétrolier immobilisé c'est dans les 10000 dollars de l'heure (et c'est un chiffre qui à quelque années, sans doute encore plus chers aujourd'hui) donc tu as intérêt à ne pas garder la cargaison plusieurs semaines.

Il ne veulent pas l'écouler, plutôt ils ne peuvent pas car il n'y a pas de demande, donc le calcul est plutôt vite fait, vendre à perte ou pire avoir à payer comme ce que l'on a vu ces derniers jours où payer l'équipage et le temps de vie du bateau en tant que zone de stockage, ils choisissent la deuxième solution.

Il y a 9 heures, WizardOfLinn a dit :

 

1000 barils, ça fait 159 m3. Avec une cave de 80m² sous la villa, c'est à étudier.
Après, dans le business plan, faut prévoir les quelques travaux d'aménagement, les frais de transport, etc.
J'achète à 30$/bbl, pour revendre à 80 $/bbl, 50 k$ de gain potentiel moins ces quelques frais.
Bon évidemment, ça risque de sentir un peu le pétrole dans la maison pendant quelques temps (surtout que les cours peuvent mettre un moment à remonter), et il faut peut-être un permis de construire pas évident à obtenir.:tongue:

 

Point très important, dans le prix que tu prends, ça ne compte pas la livraison/acheminement du lieu de production jusqu'à chez toi. 

Modifié par Castor
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Toujours la galère sur le marché du pétrole, l'article suivant indique que les particuliers chinois qui ont spéculé dessus ont tout perdu et que leur banque lors demande des frais en plus :

https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/le-plus-gros-etf-du-monde-sur-le-petrole-precipite-la-rechute-du-wti-1906654.php

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7 hours ago, collectionneur said:

Toujours la galère sur le marché du pétrole, l'article suivant indique que les particuliers chinois qui ont spéculé dessus ont tout perdu et que leur banque lors demande des frais en plus :

Ce ne sont pas des frais ... c'est leur dette.

Contrairement a des marché action ou tu investis la valeur de l'action ... et au pire ... elle vaut zéro ... tu perds ta mise. Sur des marché dérivé et autre contrat a terme tu ne paie qu'une partie du contrat, ce qui donne une effet de levier.

En gros tu prends des parie sur une action en ne déposant que 10% de son prix ... comme si tu empruntais les 90% restant.

Évidement si les pertes du contrat dépasser ton dépôt de garantie de 10% ... il faut remettre au pot pour couvrir les pertes. En gros rembourser tout ou partie des 90% que tu as emprunter.

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L'Algérie déclare avoir pour 27 ans  de réserve de pétrole avec la production actuelle :

https://www.observalgerie.com/pour-la-premiere-fois-que-lalgerie-devoile-ses-resserves-de-petrole-et-de-gaz/2020/amp/

Les réserves prouvées de pétrole de l’Algérie sont estimées à 1.340 millions de tonnes, soit 10 milliards de barils. Les gisements de gaz naturel renferment environ 2 368 milliards de mètres cubes...

Le ministre de l'énergie algérien se montre confiant, mais le temps passe très vite... L'économie de ce pays devra se passer du pétrole avant 2050.

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  • 2 weeks later...

Tiens j'essayais de voir combien pouvais bien consommer l'ensemble de l'aviation quotidiennement. Alors c'est quasiment impossible d'avoir des chiffres précis donc ça sera très approximatif. Déjà on se limites aux grosses compagnies (donc sous estimé) soit en temps normal environs 50 000 vols par jours (ça à beaucoup augmenté en quelques années car en 2016 j'ai trouvé des chiffres de 26000). Temps de vol moyen par vol... Disons 2 h pour faire un mix long, moyen et régionaux (peut être un peu surestimé ici). Consommation par heure, ça varie énormément 2.4T pour des A320 économes à 6T pour des A350. Je vais compter 2.5T car les avions régionaux sont économes et plus nombreux que les long courriers. Ensuite il faut 1 baril de brut pour faire 15L de kérosène. 1kg de kérozène fait 1.25L.

Ca donne: consommation mondiale=50000*2*2500*1.25/15=20 830 000 barils par jour. L'opep à signé un accord pour réduire la production de 10 millions de barils par jour... SI 70% du trafic aérien est à l’arrêt alors il va encore falloir faire un effort. Après on fait plusieurs produit à partir d'un baril de pétrole donc il ne suffit pas d'additionner en faisant le même calcul pour les navires et voitures mais ça donne une idée du problème.

Alors je viens de tomber sur des chiffres de 2008 après ce calcul et en fait je suis très en dessous de la réalité (240 millions de tonnes de kérosène annuel soit 55 millions de barils par jour, donc beaucoup plus...). Je ne pensais pas que l'aviation consommait autant. La production mondiale c'est un peu moins de 100 millions de barils par jour en 2019.

Bon conclusion c'est pas avec 10 millions de baril en moins qu'on réglera la crise si les avions ne volent pas.

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Il y a 18 heures, Falconer a dit :

Tiens j'essayais de voir combien pouvais bien consommer l'ensemble de l'aviation quotidiennement. Alors c'est quasiment impossible d'avoir des chiffres précis donc ça sera très approximatif. Déjà on se limites aux grosses compagnies (donc sous estimé) soit en temps normal environs 50 000 vols par jours (ça à beaucoup augmenté en quelques années car en 2016 j'ai trouvé des chiffres de 26000). Temps de vol moyen par vol... Disons 2 h pour faire un mix long, moyen et régionaux (peut être un peu surestimé ici). Consommation par heure, ça varie énormément 2.4T pour des A320 économes à 6T pour des A350. Je vais compter 2.5T car les avions régionaux sont économes et plus nombreux que les long courriers. Ensuite il faut 1 baril de brut pour faire 15L de kérosène. 1kg de kérozène fait 1.25L.

Ca donne: consommation mondiale=50000*2*2500*1.25/15=20 830 000 barils par jour. L'opep à signé un accord pour réduire la production de 10 millions de barils par jour... SI 70% du trafic aérien est à l’arrêt alors il va encore falloir faire un effort. Après on fait plusieurs produit à partir d'un baril de pétrole donc il ne suffit pas d'additionner en faisant le même calcul pour les navires et voitures mais ça donne une idée du problème.

Alors je viens de tomber sur des chiffres de 2008 après ce calcul et en fait je suis très en dessous de la réalité (240 millions de tonnes de kérosène annuel soit 55 millions de barils par jour, donc beaucoup plus...). Je ne pensais pas que l'aviation consommait autant. La production mondiale c'est un peu moins de 100 millions de barils par jour en 2019.

Bon conclusion c'est pas avec 10 millions de baril en moins qu'on réglera la crise si les avions ne volent pas.

Oui mais si on a un surplus de kérosène on peut faire plus de fioul et moins de kérosène et après on peut craquer les fluides lourd pour avoir une plus grande proportion d'essences etc...Donc il vaut mieux compter le volume des 240 millions de tonnes et le convertir en barils de 159 litres. 

Modifié par Picdelamirand-oil
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  • 1 month later...
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Va-t-on manquer de pétrole en Europe d'ici 2030 ?

Les chiffres les prouvent, l'urgence climatique ne constitue pas un argument visiblement suffisant pour sortir des produits fossiles. La consommation n'a cessé d'augmenter ces dernières années, en particulier sur certains marchés tels que la Chine, aux chiffres de croissance insolents. Comment sortir de cet or noir, dans ce cas ? Il se pourrait bien que l'approvisionnement pose un problème plus rapide et important en Europe.

Le think tank Shift Project a publié une longue étude prévisionnelle sur les dix années à venir, basée sur des données bien actuelles. Si certains puits de brut rentable et classique au Moyen-Orient semblent déjà montrer leurs limites, ce sont les productions russes et africaines qui posent problème.

"L’UE risque de connaître une contraction du volume total de ses sources actuelles d’approvisionnement en pétrole pouvant aller jusqu’à 8 % entre 2019 et 2030, selon une analyse offrant un détail sans précédent dans une étude publique, s’appuyant essentiellement sur les estimations des capacités futures de production mondiale de brut de l’agence d’intelligence économique norvégienne spécialisée Rystad Energy.

Les rythmes potentiels maximum de cette contraction sont supérieurs au rythme de décrue de la consommation pétrolière que connaît depuis 2010 l’Union européenne (laquelle, malgré cette décrue, importe aujourd’hui plus de brut que la Chine ou que les Etats-Unis). La production de la Russie et celle de l’ensemble des pays d’ex-URSS, qui fournissent plus de 40 % du pétrole de l’UE, semblent être entrées en 2019 dans un déclin systématique. La production pétrolière de l’Afrique (plus de 10 % des approvisionnements de l’UE) paraît promise au déclin au moins jusqu’en 2030".

La problématique est la suivante : les productions africaines et russes devraient décliner, et la demande ne va pas baisser suffisamment pour éviter le risque de tensions. En Angola, par exemple, les gisements offshore déclinent : en 10 ans, la production est passée de 2 millions de barils/jours à 1,4 million. Sachant que le pétrole représente les trois quarts des revenus de ces pays, l'inquiétude est là. 

"L’enjeu des limites à la production mondiale de pétrole apparaît ainsi comme la « voiture-balai » des politiques climatiques : si ces politiques climatiques échouent, l’humanité risque d’être rattrapée par des contraintes de plus en plus fortes sur l’accès au brut. Ces contraintes ne suffiraient toutefois pas à supprimer le problème du réchauffement. Loin de s’exclure, réchauffement climatique et « pic pétrolier » sont deux dangers qui se cumulent et se composent. Par conséquent, l’enjeu du « pic pétrolier » constitue une raison supplémentaire forte pour entreprendre d’urgence la planification de la sortie du pétrole, sans compter pour cela sur une croissance économique mondiale qui demeure jusqu’ici proportionnelle à la consommation de pétrole. Au regard de sa gravité, le problème du « pic pétrolier » ici posé reste pour l’heure radicalement sous-documenté et mal compris."

En Europe, la sortie du pétrole dans les transports passe par une Commission européenne qui mise tout sur l'électrique à batteries. L'avenir dira si ce choix est le bon, mais le temps presse et les solutions ne pleuvent pas non plus. Les transports ne sont d'ailleurs pas le seul domaine à revoir : l'industrie, le pharmaceutique, l'agroalimentaire, comme le dit très bien l'étude, c'est toute la consommation européenne qui demeure "proportionnelle" au pétrole. En clair, pour rapidement sortir du pétrole, il faudrait moins consommer tout court. Un casse-tête qu'évitent la plupart des pouvoirs publics.

https://www.caradisiac.com/va-t-on-manquer-de-petrole-en-europe-d-ici-2030-183997.htm

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Le schiste americain toujours plus dans le rouge :

https://www.challenges.fr/entreprise/energie/alerte-rouge-pour-le-petrole-de-schiste-americain_716076?fbclid=IwAR0PWs_dz_hoFLxrIw9NcE8T40BW2raWWM1OQ7ZcVuLhNc7f596IXhuUlLM

Les prix du pétrole vers une remontée des prix vers 2021 en raison de la baisse de prod amercaine ?

https://energieetenvironnement.com/2020/06/22/vers-une-explosion-du-prix-du-petrole/?fbclid=IwAR353LVqYTB73dO0P4O4hSk_o0nswCpvMcPdGVL5NiGiW7hGoltLYChIJts

 

le même article que @g4lly avec plus de chiffres :

L’Europe risque de manquer de pétrole d’ici à 2030

Les plus gros fournisseurs de l’UE, en particulier la Russie, l’Algérie ou l’Angola, vont voir leur production décliner dans les années à venir.
Par Nabil Wakim

Le resserrement de l’offre pétrolière mondiale risque de s’accélérer en raison de la crise sanitaire, et les pays européens pourraient en payer durement les conséquences. Dans un rapport rendu public mardi 23 juin, le groupe de réflexion The Shift Project, présidé par le consultant Jean-Marc Jancovici, détaille comment les bouleversements récents du marché pétrolier pourraient mettre en difficulté l’approvisionnement en or noir de l’Union européenne dans les dix prochaines années.

Principal enseignement : plus de la moitié des pays producteurs qui fournissent le Vieux Continent vont voir leur offre se raréfier dans les années à venir. « La production de la Russie et celle de l’ensemble des pays d’ex-URSS, qui fournissent plus de 40 % du pétrole de l’UE, semblent être entrées en 2019 dans un déclin systématique. La production pétrolière de l’Afrique (plus de 10 % des approvisionnements de l’UE) paraît promise au déclin au moins jusqu’en 2030 », explique ainsi Matthieu Auzanneau, directeur du think tank et auteur d’un ouvrage de référence sur l’histoire du pétrole, Or noir. La grande histoire du pétrole (La Découverte, 2015).

The Shift Project a compilé les données de l’un des cabinets de référence dans le monde des hydrocarbures, Rystad Energy, implanté en Norvège. L’analyse détaillée de ces chiffres (non publics) permet de constater que la courbe dessinée par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dès 2018 a tendance à s’accentuer : à l’époque, l’institution établie à Paris avertissait que, sans investissements majeurs de la part des producteurs, le monde viendrait à manquer de pétrole en 2025.

Depuis trois décennies, les découvertes de pétrole conventionnel – tel qu’il est exploité en Arabie saoudite ou en Russie, par exemple – sont au plus bas. Or les champs existants connaissent une lente décrue, de l’ordre de 3 millions à 4 millions de barils par jour au niveau mondial, soit 4 % de la consommation de la planète.
Ces dernières années, la révolution des pétroles non conventionnels, comme le schiste nord-américain ou les sables bitumineux de l’Alberta (Canada), a laissé pensé à certains analystes que les nouvelles ressources pétrolières mondiales seraient assurées. De fait, les Etats-Unis sont devenus en 2018 les premiers producteurs du globe, grâce aux techniques de forage hydraulique, produisant jusqu’à 12 millions de barils par jour.

« L’hiver du pétrole facile »

La crise du Covid-19 est venue bousculer cette situation, en provoquant une dégringolade historique du prix de l’or noir. Pour faire face, les compagnies du secteur ont réduit leurs investissements de manière massive, en particulier dans le domaine de l’exploration et de la production. Avec une conséquence importante : le pétrole non conventionnel est plus cher à récupérer et son débit est en chute libre, notamment aux Etats-Unis. Les investissements qui ne sont pas effectués maintenant pourraient provoquer une contraction rapide de l’offre.

La volatilité extrême des prix constatés ces dernières années a rendu les majors du secteur plus timorées. « Notre exploration, dont les budgets ont diminué au cours des cinq dernières années, n’intervient que là où l’on peut produire du pétrole pas cher », expliquait début juin au Monde, le PDG de Total, Patrick Pouyanné. Mais ce pétrole bon marché se fait de plus en plus rare. « C’est l’hiver du pétrole facile », souligne le rapport du Shift Project.

Pourquoi l’Europe serait-elle davantage concernée par ce risque que le reste du monde ?

Parce que le Vieux Continent demeure le premier importateur net de pétrole, devant la Chine. Les 27 pays de l’UE importent plus de 13 millions de barils par jour. Or, au fur et à mesure que les principales sources d’approvisionnement se contractent, les besoins en pétrole en Afrique ou dans le Sud-Est asiatique vont croître. « Le gâteau à se partager va être plus petit, or d’autres pays, comme la Chine, déploient une véritable géostratégie du pétrole pour sécuriser leurs approvisionnements », observe Matthieu Auzanneau.

La consommation de pétrole diminue légèrement en Europe depuis 2010 grâce aux progrès de l’efficacité énergétique et aux politiques environnementales, mais cette courbe n’est pas suffisante, alerte le directeur du Shift. « Si ces politiques climatiques échouent, l’humanité risque d’être rattrapée par des contraintes de plus en plus fortes sur l’accès au brut », prévient le document, qui évoque, en creux, les difficultés majeures à venir pour certains pays étroitement dépendants des hydrocarbures, comme l’Algérie ou l’Angola. Le rapport plaide ainsi pour que l’Europe réduise de manière plus sensible son accoutumance à l’or noir. « La consommation diminue de 0,5 % par an. Ce rythme n’est pas assez rapide : il faudrait être autour de 5 % de baisse annuelle », prévient M. Auzanneau.

L’agence Rystad, de son côté, a publié mi-juin son rapport annuel et tire des conclusions assez proches. « Le pic pétrolier se rapproche, juge ainsi l’analyste en chef du cabinet, Per Magnus Nysveen, nous disions auparavant qu’il arriverait autour de 2030. Nous pensons maintenant qu’il pourrait arriver en 2027 ou 2028. » Le cabinet estime que les prix de cette ressource vont augmenter de manière continue au cours des prochaines années, ce qui pourrait aboutir à une reprise de l’exploration.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/06/23/l-europe-risque-de-manquer-de-petrole-d-ici-a-2030_6043842_3234.html?fbclid=IwAR13CAhpDD81Px3X8NKFu6Bo99K7MEtY4lIT52elMzHt9UOQfw1Jpwh1qp8

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La chute d'un trader de Singapour spécialisé dans la vente de pétrole africain suite a des magouilles sur les transactions va faire des trous dans les budgets d'états africains et du Crédit agricole :

https://www.financialafrik.com/2020/05/31/la-faillite-du-trader-zen-rock-a-singapour-bouscule-les-financiers-suisses-et-les-petroliers-africains/

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  • 3 weeks later...

Dallas, ton univers impitoyable :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/14/petrole-la-fin-de-l-age-d-or-americain_6046169_3234.html

Dans le secteur du schiste, une vingtaine de compagnies se sont déjà mises en faillite. Plusieurs dizaines de milliers de licenciements ont été annoncées. La production américaine, en juin, est déjà tombée à moins de 12 millions de barils par jour - contre 13 millions en janvier - et devrait être autour de 11 millions à la fin de l’année, d’après l’Agence d’information pour l’énergie (EIA). Selon une étude du cabinet Deloitte, les compagnies du schiste devront déprécier des actifs pour plus de 300 milliards de dollars (263 milliards d’euros) au second semestre.

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Il y a 12 heures, collectionneur a dit :

Dallas, ton univers impitoyable :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/14/petrole-la-fin-de-l-age-d-or-americain_6046169_3234.html

Dans le secteur du schiste, une vingtaine de compagnies se sont déjà mises en faillite. Plusieurs dizaines de milliers de licenciements ont été annoncées. La production américaine, en juin, est déjà tombée à moins de 12 millions de barils par jour - contre 13 millions en janvier - et devrait être autour de 11 millions à la fin de l’année, d’après l’Agence d’information pour l’énergie (EIA). Selon une étude du cabinet Deloitte, les compagnies du schiste devront déprécier des actifs pour plus de 300 milliards de dollars (263 milliards d’euros) au second semestre.

Le Covid19  a tué le Pétrole de schiste !!!

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Il y a 5 heures, LBP a dit :

Le Covid19  a tué le Pétrole de schiste !!!

Pas dis que ça ait tué quoi que ce soit. L'importance stratégique du secteur font que je doute que les tazus renoncent à cette production quelle que soit les pertes.

Modifié par nemo
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  • 4 weeks later...
  • 2 months later...
  • 4 weeks later...

Je ne savais pas que Taiwan exploité du pétrole au Tchad :) Je pensé que c'était seulement Pékin dans ce projet ! Première livraison après un projet démarré en 2006 en fin d'année :

https://taiwaninfo.nat.gov.tw/news.php?unit=53&post=189630&unitname=Politique-Taiwan-Info&postname=CPC-Corporation-expédie-à-Taiwan-la-première-cargaison-pétrolière-issue-du-gisement-qu’elle-opère-au-Tchad&fbclid=

Vidéo de l'arrivée en fanfare du pétrolier mit en ligne en VF :

https://youtu.be/qfpHZKoNMeY

 

Modifié par collectionneur
Vidéo le 3 décembre
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longer-term-crude-condensate-1.jpg

us-crude-condensate-forecast-1.jpg

source : https://www.resilience.org/stories/2020-11-05/no-matter-who-wins/

Si vous réalisiez un sondage et demandiez aux gens quelle est la principale victime de la pandémie, très peu de gens répondraient par "le pétrole".  Mais quel que soit le vainqueur des élections, la production pétrolière américaine, y compris le pétrole de schiste, est sur le point de tomber d'une falaise, avec des conséquences massives pour la société. Pour la mise en place de notre mode de vie moderne, le pétrole est en fait notre hémoglobine - et la flèche COVID a frappé au cœur de l'industrie car les prix du marché sont bien inférieurs à ce qu'il en coûte pour extraire le pétrole du sol.

Le pétrole est l'élément vital de notre économie (actuelle) - le pic de demande de pétrole signifie probablement aussi un pic de croissance pour les économies (à moins que des gains d'efficacité massifs et des changements de combustible ne se produisent très rapidement).  Nous ne constaterons probablement pas de pénurie de pétrole avant de nombreuses années, car le pouvoir d'achat des citoyens diminuera probablement plus rapidement que le pétrole lui-même (à moins que des mesures de relance massives et des bazookas des banques centrales n'arrivent). Indépendamment de cela, un retrait accéléré des armées fossiles qui font la plupart de notre travail, et qui créent et fournissent notre smorgasbord moderne de biens et de services est maintenant à l'horizon.

Modifié par Wallaby
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  • 1 month later...
Il y a 3 heures, WizardOfLinn a dit :

 

Finalement, pourquoi se ruiner avec les gisements off-shore ou dans l'arctique alors qu'il suffit d'investir dans le pétrole "à bas coût" ?

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/total-lexploration-petroliere-va-continuer-souligne-le-pdg-210108

T'es sûr que c'est pas un article du Gorafi ?

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Il y a 2 heures, Shorr kan a dit :

T'es sûr que c'est pas un article du Gorafi ?

Dépêche AFP citant le PDG de Total.
A bien y réfléchir, c'est une stratégie qui revient à planifier une baisse tendancielle de leur activité d'extraction (étant donné que le type de gisement visé est de plus en plus rare), au lieu d'essayer de maintenir un plateau d'extraction plus longtemps en allant chercher des gisements de plus en plus difficiles.

 

 

Modifié par WizardOfLinn
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  • collectionneur changed the title to La production d'hydrocarbures

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