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La production d'hydrocarbures


nemo
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Les Saoudiens roulent pour eux, ils tentent de couler la concurrence mais leurs propres réserves sont entrain de s'épuiser. Même si ils ralentissent les forages US et Russes, ce pétrole non exploité sera toujours disponible.

 

Un jour le baril remontera bien à 150$ et tout recommencera. Les pays de l'OPEP auront perdu au final leurs réserves de changes... 

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Les Saoudiens roulent pour eux, ils tentent de couler la concurrence mais leurs propres réserves sont entrain de s'épuiser. Même si ils ralentissent les forages US et Russes, ce pétrole non exploité sera toujours disponible.

 

Un jour le baril remontera bien à 150$ et tout recommencera. Les pays de l'OPEP auront perdu au final leurs réserves de changes... 

 

Les saoudiens partent pas sur cette base. Ils négocient sur la base des part de marché estimant que c'est celles ci qui sont stratégiques et pas les revenus directs du pétrole. Quoiqu'il se passe leur pétrole coute beaucoup moins cher a exploiter que les pétrole plus complexe, aussi bien les lourds comme au Vénézuela que les non conventionnel comme au USA. Résultat si le pétrole remonte c'est tant mieux, et ce sera encore mieux si entre temps il ont liquidé leur concurrent et donc préservé leur PDM.

 

Produire du pétrole c'est un investissement couteux qui ne s'engage pas a la légère. Une fois la production liquidé deci delà elle ne remontera pas a moins de gros investissements. Suffit de voir l'IRak ou la Libye pour comprendre que l'outil est facile a perdre et très long a reproduire.

 

L'autre problème du pétrole cher, et donc rentable pour les producteurs non conventionnel, c'est qu'il accroit la conversion vers des activité moins dépendante du pétrole, aussi bien dans l'industrie que dans l'agriculture ou le transport et le chauffage. Résultat ca fait encore baisser des PDM qui ne seront jamais récupérés - au profit d'énergie ou de produit alternatifs -.

 

La stratégie saoudienne est donc assez simple, faire en sorte que rien ne change tout de suite. Donc que surtout les prix ne montent pas, et que surtout tout le monde continue a leur acheter du pétrole relativement bon marché. Ça leur permet de valoriser assez rapidement tout leur pétrole en produisant la quantité qu'ils veulent, même si le prix reste modeste. Dans un monde a la croissance durablement molle c'est un très bon plan ... conserver ses PDM étant bien plus pérenne que détruire sa clientèle avec une inflation galopante.

 

Le fond ici ce n'est pas juste une gueguerre commercial, c'est la survie du royaume. Survie qui passe par un financement pérenne des "œuvres sociales" permettant d'acheter la paix locale. Si les islamistes ou les autres opposants sentent la moindre faiblesse du pouvoir, il ne se priveront pas pour tenter leur printemps a eux ... et un des seuls moyen simple, visible, et "paisible" de montrer sa fermeté et sa détermination a rester au pouvoir c'est d'afficher une politique agressive envers les concurrents de l'AS, via une guerre économique dans laquelle l'AS risque très peu et a toutes les chances de victoire. L'AS et ses petit copains de l'OPEP ... du moins ceux qui suivent le mouvement. Faut dire que ca sert les rang quand on voit comment l'AS chatie ceux qui ne suivent pas les consignes du business du pétrole, le Nigeria s'en souviendra longtemps.

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N'oublie pas non plus que tous les pays n'ont qu'une idée en tête: le jour où le pays n'a plus de pétrole tout le monde va leur dire "bon allez, la fête est finie, on saisi vos avoirs et vous restez dans votre coin, c'était cool mais maintenant on parle entre grandes personnes".

 

Traduction: la principale faiblesse ce nombre des pays producteurs c'est qu'on n'en a pas besoin pour autre chose que le pétrole. Le jour où ils apparitront comme faible on saisira les avoirs de leurs fonds souverains et puis basta.

 

C'est cynique mais ça leur pend au nez.

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Traduction: la principale faiblesse ce nombre des pays producteurs c'est qu'on n'en a pas besoin pour autre chose que le pétrole. Le jour où ils apparitront comme faible on saisira les avoirs de leurs fonds souverains et puis basta.

C'est cynique mais ça leur pend au nez.

Si on en croit les réserve prouvé et la production actuelle on en a encore pour plusieurs dizaine d'année de production niveau actuel ... ca laisse une ou deux générations passer. En gros pas d'affollement de ce coté là. D'autant que l'augmentation "future" du pétrole favorisera l'exploitation de ressource actuellement peu exploitée. Certes si le cout augmente trop la consommation baissera, mais ca augmentera d'autant la durée de vie de la ressource, et aura finalement peu d'effet sur le chiffre d'affaire de ceux qui ont su garder leurs parts de marché.

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Si on en croit les réserve prouvé et la production actuelle on en a encore pour plusieurs dizaine d'année de production niveau actuel ... ca laisse une ou deux générations passer.

 

 

Soit dans les 40 ans... ce qui est TRES peu: ma fille a presque 4 ans. Cela veut dire qu'à 50 ans elle est dans la merdouille. Vu comme ça c'est demain.

 

Certes si le cout augmente trop la consommation baissera, mais ca augmentera d'autant la durée de vie de la ressource,

 

 

tout à fait

 

 

et aura finalement peu d'effet sur le chiffre d'affaire de ceux qui ont su garder leurs parts de marché.

 

 

Là non: l'Arabie a un gros problème car elle n'a pas de sables bitumineux, de schiste etc etc. Elle a des réserves standard et rien d'autre. Là je vois mal ses parts de marché rester les mêmes. Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi ils claquaient autant leur cash en biduleries diverses au lieu d'investir dans les sociétés pétrolières ou dans l'industrie.

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Soit dans les 40 ans...

Ça c'est toi qui l'affirme, d'autres de diront 70 ou 80 ans ... etc.

ce qui est TRES peu: ma fille a presque 4 ans. Cela veut dire qu'à 50 ans elle est dans la merdouille. Vu comme ça c'est demain.

En même temps ta fille de 4 ans les dirigeants saoudiens actuels s'en contrefoutent ^_^

Il faut pas se leurrer les gens ne voient a peine plus loin que leur carrière, ou leur vie au mieux et encore. Et 40 ans a cette échelle c'est déjà loin, très loin.

 

Là non: l'Arabie a un gros problème car elle n'a pas de sables bitumineux, de schiste etc etc. Elle a des réserves standard et rien d'autre. Là je vois mal ses parts de marché rester les mêmes. Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi ils claquaient autant leur cash en biduleries diverses au lieu d'investir dans les sociétés pétrolières ou dans l'industrie.

Sauf qu'on parle ici a plus de 40 ou 50 ans ... et le régime saoudien vit au jour le jour, il survit au milieu de l'océan de printemps ci, de califat là, de revolution iranienne, d'invasion irakienne.

Ce que souhaite assurer le royaume c'est l'élimination de la concurrence a court et moyen terme, pour le long terme on verra si le royaume survit avant de l'envisager.

Le jour ou on aura la nécessité d'exploiter a font tout les pétrole non conventionnel pour de l'énergie c'est que les choses auront assez mal tournée... Et ce jour la on risque bien de voir d'autre exploitation d'hydrocarbure faisable et presque bon marché, comme les gaz du permafrost etc. En gros pas certain que la rentabilité futur du "schiste" soit meilleur que la rentabilité actuelle du conventionnel.

Un bon tiens vaut toujours mieux que deux tu l'auras ...

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Si on en croit les réserve prouvé et la production actuelle on en a encore pour plusieurs dizaine d'année de production niveau actuel ... ca laisse une ou deux générations passer. En gros pas d'affollement de ce coté là. D'autant que l'augmentation "future" du pétrole favorisera l'exploitation de ressource actuellement peu exploitée. Certes si le cout augmente trop la consommation baissera, mais ca augmentera d'autant la durée de vie de la ressource, et aura finalement peu d'effet sur le chiffre d'affaire de ceux qui ont su garder leurs parts de marché.

 

Réserves prouvées auxquelles on peut rajouter les prospections dans les zones potentiellement très rémunératrices en pétrole. Golfe de Guinée encore peu exploitée, arctique, Brésil, Iran sous exploité également... Une raréfaction en Arabie rendrait un intérêt aux sables vénézuéliens...

 

Quant à la production énergétique dans 40 ans la vitesse du développement technologique actuel (toutes filières énergétiques) et le progrès constant en matière de stockage d'énergie (batteries notamment) permettent difficilement de prévoir ce que l'on pourra faire ou ne pas faire...

 

L'Arabie saoudite peut dépenser son pétrole et jouer les parts de marché comme elle veut, c'est un jeu de barbichettes. Si la carte saoudienne est importante aujourd'hui toute utilisation la rendra moins efficace demain et même rapproche demain.

Modifié par Chronos
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Ça c'est toi qui l'affirme, d'autres de diront 70 ou 80 ans ... etc.

 

 

Si tu dis deux générations c'est 40 ans. Une génération (pour un démographe) c'est 20 ans.

 

Il faut pas se leurrer les gens ne voient a peine plus loin que leur carrière, ou leur vie au mieux et encore. Et 40 ans a cette échelle c'est déjà loin, très loin.

 

 

Les saoudiens ne sont pas plus stupides que les autres. Ils sont largement capable de penser à long terme.

 

 

Sauf qu'on parle ici a plus de 40 ou 50 ans ... et le régime saoudien vit au jour le jour, il survit au milieu de l'océan de printemps ci, de califat là, de revolution iranienne, d'invasion irakienne.

 

 

Pas vraiment. Il a tout misé sur la stabilité à long terme avant tout à l'aide d'un partenariat historique avec les USA sous la forme de "vous nous couvrez, on vous promet du pétrole pas trop cher" ce qui fonctionne depuis 1943.

 

Ce que souhaite assurer le royaume c'est l'élimination de la concurrence a court et moyen terme, pour le long terme on verra si le royaume survit avant de l'envisager.

 

Tu es bien fort pour l'affirmer

Le jour ou on aura la nécessité d'exploiter a font tout les pétrole non conventionnel pour de l'énergie c'est que les choses auront assez mal tournée... Et ce jour la on risque bien de voir d'autre exploitation d'hydrocarbure faisable et presque bon marché, comme les gaz du permafrost etc. En gros pas certain que la rentabilité futur du "schiste" soit meilleur que la rentabilité actuelle du conventionnel.

 

Que veux tu dire par là?

 

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...

 

Là non: l'Arabie a un gros problème car elle n'a pas de sables bitumineux, de schiste etc etc. Elle a des réserves standard et rien d'autre. Là je vois mal ses parts de marché rester les mêmes.

 

Ils ont amplement de la marge.

 

Saudi Arabia may consider drilling for oil in western province

 

Analysis: Saudi kings of oil join the shale gas revolution

 

 

Et ils en auront encore bien plus à l’avenir.

 

Saudis Could Export Solar for the Next Twenty Centuries

 

Saudi Arabia eyes $109bn plan for solar industry

 

Saudi Arabia blazes a trail on solar power

 

 

Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi ils claquaient autant leur cash en biduleries diverses au lieu d'investir dans les sociétés pétrolières ou dans l'industrie.

 

En l’occurrence c’est déjà en cours.

 

Jaguar Land Rover considers manufacturing in Saudi Arabia

 

Alcoa and Ma’aden Break Ground for Middle East’s First Automotive Products Aluminum Rolling Mill

 

Siemens breaks ground on new gas turbine manufacturing facility in Saudi Arabia

 

 

Analyse très pertinente :

 

Is Saudi Arabia Trying to Cripple American Fracking?

 

Well, it's said as much, but the real reason for the flood of new Saudi oil is more complicated.

 

By Michael Moran

December 23, 2014

 

In a country that never tires of hearing itself described as “a nation of innovators,” the idea that one such innovation — the shale oil boom — has galvanized the world’s most powerful cartel, OPEC, to launch a campaign to snuff it out has obvious appeal.

 

But like most Hollywood notions of reality, however, this one is too good to be true.

 

Despite repetition in countless media accounts and analysts’ notes over the past few weeks, though, the idea of a “sheikhs vs. shale” battle to control global oil supplies has precious little evidence behind it. The Saudi-led decision to keep OPEC’s wells pumping is a direct strike by Riyadh on two already hobbled geopolitical rivals, Iran and Russia, whose support for the Syrian government and other geostrategic machinations are viewed as far more serious threats to the kingdom than the inconvenience of competing for market share with American frackers.

 

Among the world’s oil producing nations, few suffer more from the Saudi move than Tehran and Moscow. At a time when both are already saddled with economic sanctions — Russia for its actions in Ukraine and Iran for its alleged pursuit of nuclear weapons technology — the collapse of oil prices has put unprecedented pressure on these regimes. For Russia, the crisis has hit very hard, with the ruble losing 40 percent of its value to the dollar since October. This is particularly problematic since Russian state-owned oil firms have gone on a dollar-borrowing spree in recent years; now, servicing that debt looks very ominous.

 

True, Saudi OPEC minister Ali al-Naimi insisted last month that the move was intended to target shale. But he would say that, wouldn’t he? After all, his OPEC counterparts were standing beside him — including the OPEC minister from Iran.

 

The fact is, Saudi Arabia has little to fear from shale. Saudi Arabia’s huge reserves of conventional oil can and probably will be produced for decades after the shale boom has run its course — which the U.S. Energy Information Administration (EIA) expects to happen by 2050 or so — and at much lower costs.

 

The numbers indicate that Saudi Arabia’s suffering from the so-called “shale revolution” has been quite minimal. Think of current oil prices as the result of new supply sources combined with lower growth (and thus oil demand) in China, the European Union and a host of other medium-sized economies: While the U.S. surge in tight oil production has brought the country’s production to over 9 million barrels per day (bpd), rivaling Saudi output at 9.8 million bpd, the missing Chinese and European demand more than equals the additional U.S. supply.* Experts differ on the tipping point for the decline in oil prices, but a strong case can be made for the October meetings of the International Monetary Fund, following a very bearish IMF quarterly update that showed emerging market growth down significantly.

 

But the United States is importing less oil, you say, and the Saudis don’t like that. Perhaps, but it is not really hurting them much. Because U.S. refineries are geared to accept very particular grades of oil, the sudden appearance of an ocean of domestic U.S. “light crude” means that almost all the “lost” market share has fallen on African oil producers: Nigeria, Angola, and Algeria, in particular, whose own light grade crude has been displaced by oil from the U.S.-based Marcellus, Bakken, and Eagle Ford shale fields.

 

Another fallacy is the idea that there is a “bottom” for U.S. tight oil producers — that is, a price at which the shale revolution will grind to a halt. While it may make sense to discuss that concept with a monolith like Russia’s state oil industry or even PEMEX in Mexico, U.S. tight oil derived from shale looks more like a constellation. Industry estimates vary greatly on how low prices would have to go to shut down a significant portion of shale production, but most agree that even at $60 per barrel a majority of players will remain solvent — particularly in a world where all the other factors suggest prices will ultimately bounce back up.

 

If China’s emerging middle class stopped buying cars, Europe never exited its recession, and emerging markets like Brazil and India stayed in the doldrums, then the Saudis might be able to undermine fracking. But that’s not the world we live in. Much more likely, this period of low oil prices will be temporary, causing a wave of buyouts and perhaps a few small bankruptcies among shale producers that ultimately produce a stronger industry. Weaker firms will be absorbed, and marginal plays outside the “sweet spots” will be mothballed — at least until prices rise again.

 

Now consider the geopolitical case. The animosity between Saudi Arabia and Iran, longtime rivals for preeminence in the Middle East, kicked into high gear after the Iraq War. The Saudis viewed the replacement of Saddam Hussein, a reviled but largely defanged Sunni dictator, with a pro-Iranian Shiite regime in Baghdad as a strategic disaster. The outbreak of civil war in Syria, and the overt support provided by Iran and Russia for President Bashar al-Assad’s government, was the last straw. Iran’s subsequent support to the Shiite Houthi tribe as it toppled Yemen’s government was icing on the cake.

 

The Saudi decision not to try to arrest the slide in oil prices, meanwhile, avoided a bigger strategic disaster for Riyadh. Had they made the attempt, they risked providing evidence that such an act is now beyond even the Saudis, undermining their claim of being the most important player in global energy markets. By deciding not to act, Saudi Arabia has not only inflicted severe economic pain on its rivals, but it has also deftly reinforced Riyadh’s centrality as the only oil producer truly able to influence global oil markets on its own.

 

The Saudis likely consider this a particularly important message to deliver now, given their fears that a successful conclusion to the nuclear talks with Iran will cause Washington to cozy up to Tehran. But the idea that the conclusion of a verifiable nuclear proliferation treaty will mean the end of 40 years of pragmatic power politics between Washington and Riyadh is fanciful: Remember, even when the Shah was in power, the Saudis managed to purchase AWACS airborne radar planes and eventually F-16s, M1A1 Abrams tanks, and a lot else besides. Being the world’s main source of spare oil production capacity has its perks.

 

Whether or not their concerns are valid, it’s these geopolitical questions swirling around Iran and Russia that Saudi Arabia is concerned about — not launching a plot to “find the bottom” of the shale revolution. The Saudi imperative today, as it has been for decades, is to reinforce its importance as a U.S. ally and bolster its claim to leadership of the Arab world and stewardship of Sunni Islam. And it just might work: When it comes to the relationship with Washington, nothing says “we love you” like undermining the Russians. It worked in Afghanistan, and it’s working again now. If the “shale revolution” hits a bump in the road as a result, that’s an extra bonus for the world’s biggest oil producer. But it’s hardly the main point.

 

*Correction, Dec. 25, 2014: U.S. oil production is more than 9 million barrels per day. An earlier version of this article mistakenly said U.S. production is more than 9 billion barrels per day.

 

Foreign Policy

 

Modifié par Gravity
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Ca me rend malade de voir les financiers pousser les industriels a investir dans ces projets pour soutenir un regime aussi ouvert et democratique que celui des Seouds... :rolleyes:

Pourquoi donc? Si tu fais des affaires il faut pas faire de politique, si tu fais de la politique il faut pas faire d'affaire, sinon tu va te planter en politique et dans tes affaires.

En gros tous les industriels et les financiers qui on voulu faire de la politique on mis la clef sous la porte ... ceux qui restent n'en font pas et c'est pour ca que c'est eux qui restent ;)

C'est pourtant simple comme condition au business ...

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Ca me rend malade de voir les financiers pousser les industriels a investir dans ces projets pour soutenir un regime aussi ouvert et democratique que celui des Seouds... :rolleyes:

 

Comme la Chine sans doute…  ;)

 

D’ailleurs elle se fera un immense plaisir de combler tout le vide et au fur et à mesure dans tous les domaines.

 

China, Saudi Arabia sign new energy agreement

 

 

 

...

Modifié par Gravity
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Pourquoi donc? Si tu fais des affaires il faut pas faire de politique, si tu fais de la politique il faut pas faire d'affaire, sinon tu va te planter en politique et dans tes affaires.

En gros tous les industriels et les financiers qui on voulu faire de la politique on mis la clef sous la porte ... ceux qui restent n'en font pas et c'est pour ca que c'est eux qui restent ;)

C'est pourtant simple comme condition au business ...

 

Mouais je sais que je suis un grand naif, mais ca n'empeche pas ce que je ressens... vivement qu'on trouve un moyen d'etre moins dependant de l'or noir, qu'on se remette a la polyculture des intelligences. A noter que ces 10 dernieres annees la production des 5 "majors" a chute de 25%, mais une partie de ce declin est compense par la production chinoise et indienne dont les importations ont explose ces dernieres annees.

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Mouais je sais que je suis un grand naif, mais ca n'empeche pas ce que je ressens... vivement qu'on trouve un moyen d'etre moins dependant de l'or noir, qu'on se remette a la polyculture des intelligences. A noter que ces 10 dernieres annees la production des 5 "majors" a chute de 25%, mais une partie de ce declin est compense par la production chinoise et indienne dont les importations ont explose ces dernieres annees.

Quand tu es dans les magasins tu n'acheter pas de produit chinois a cause du Tibet? pas de produit myanmar a cause de la dictature? pas de produit Bangladesh a cause du travail des enfants?

Non ... comme tout le monde.

Donc comme tout le monde tu t'en contrefout 99% du temps en fermant les yeux quand ca t'arrange bien.

Les financiers et les industriels ils fonds pareil, ils versent une larme le dimanche a la messe, et le reste de la semaine il font des affaires avec ceux qui leur font gagner du blé, en fermant les yeux, ou meme en se bouchant le nez s'il faut.

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http://petrole.blog.lemonde.fr/2015/01/07/baril-a-50-dollars-risque-de-recession-majeur-pour-le-secteur-petrolier/

07 janvier 2015, par Matthieu Auzanneau

Baril à 50 dollars : risque de récession majeur pour le secteur pétrolier

Il y a des courses de fond. Celle-ci est une course vers le fond. Les cours du baril dégringolent à 50 dollars cette semaine, du jamais vu depuis le lendemain de la crise de 2008. Aussi vertigineuse qu'inattendue, la chute du prix de l'or noir atteint désormais 55 % depuis le début du mois de juin.

Est-ce la preuve d'un retour durable à l'abondance pétrolière ? Pas si vite.

Conséquence à la fois du boom du pétrole "de schiste" aux Etats-Unis et de la fragilité de la croissance économique mondiale, ce contre-choc pétrolier est en passe de mettre à nu bien des rois du pétrole.

D'Ouest en Est et du Nord au Sud, tous les producteurs pétroliers du monde, grands et petits, pompent aujourd'hui le brut à tombeau ouvert afin de sauvegarder un tant soit peu leurs chiffres d'affaires, avec l'espoir que le concurrent d'à côté calanchera en premier.

Confrontée à de très graves difficultés économiques, la Russie de Poutine, aujourd'hui premier producteur mondial d'or noir devant l'Arabie Saoudite, a largement contribué à relancer le manège infernal en ce début d'année, en annonçant une production record pour le mois de décembre (alors même que Moscou laissait entendre l'été dernier que les extractions russes devraient chuter en 2015, faute d'investissements suffisants...)

Les cours ne sont pas prêts de repartir à la hausse dans les mois prochains, prédisent la plupart des analystes : la croissance économique reste faiblarde (à l'exception notable des Etats-Unis, dopés jusqu'ici par le gaz et le pétrole "de schiste"), et des barils supplémentaires arrivent sur le marché en provenance d'Irak, mais également d'Afrique de l'Ouest, du Brésil, du Canada et des Etats-Unis.

L'Arabie Saoudite, dont le refus de prendre l'initiative d'une réduction des extractions au sein de l'Opep a amplifié la chute des cours, s'est préparée pour faire face à au moins deux années de cours du baril au plus bas, révèle le Financial Times. Poids lourd des poids lourds parmi les pays producteurs, l'Arabie Saoudite ne craint pas d'aller au bout de la guerre des prix. Dans une interview récente accordée à une agence spécialisée, le ministre du pétrole saoudien, Ali al-Naimi, s'est justifié on ne peut plus clairement :

"Si je réduis [la production saoudienne], que va-t-il arriver à ma part du marché ? Le prix remontera et les Russes, les Brésiliens et les producteurs américains de pétrole de schiste récupéreront ma part."

S'il n'en restait qu'un... Avec des coffres pleins, des réserves de brut fabuleuses et l'un des coûts d'extraction les plus faibles au monde (aux alentours de 10 dollars de le baril), Riyad a largement de quoi voir venir.

Ce n'est pas le cas de tout le monde.

(Glissons sur les premières victimes évidentes : ce contre-choc constitue bien sûr une très mauvaise nouvelle pour l'écologie et le climat. Les industriels européens du recyclage, par exemple, disent se faire laminer ces jours-ci, tandis que les alternatives aux véhicules à essence apparaissent politiquement plus invendables que jamais – les "bonnets rouges" en rosissent-ils de joie ?)

Une vague d'effets secondaires s'annonce, potentiellement dévastatrice pour l'industrie pétrolière, laquelle constitue de très le loin le premier secteur industriel mondial, que ce soit en termes de chiffre d'affaires ou d'investissements. Avant la chute des cours en tout cas. Les annonces se multiplient et se ressemblent ces jours-ci : lesdits investissements pétroliers sont en train d'être très fortement réduits, en premier lieu dans le domaine des nouveaux pétroles extrêmes et non-conventionnels, aussi coûteux qu'indispensables afin de compenser le déclin de nombreuses zones d'extraction de pétrole conventionnel (et de repousser ainsi l'avènement du "pic pétrolier").

Une synthèse de l'AFP, publiée hier soir, résume :

"Les coupes devraient être particulièrement sévères en Amérique du Nord (de 25 à 30%), notamment dans l'Arctique, les sables bitumineux canadiens et les installations de pétrole et gaz de schiste."

Une bombe économique à mèche courte est-elle amorcée aux Etats-Unis ?

Le secteur de l'énergie, et en premier lieu celui des hydrocarbures, pèse jusqu'à 30 % des dépenses d'investissements du S&P 500, l'indice phare de Wall Street, souligne l'AFP, qui évoque "le spectre d'un risque systémique". L'action de la firme américaine Halliburton, leader mondial des infrastructures pétrolières, a ainsi perdu la moitié de sa valeur depuis cet été. Accros à l'endettement, les compagnies américaines spécialistes du gaz et du pétrole "de schiste" doivent faire face depuis le mois juin à une envolée des taux d'intérêt sur les marchés des prêts à haut rendement, soulignait en décembre l'agence Bloomberg. Chute des cours en bourse, hausse du coût des prêts à risque : sacrée prise du crabe... Au-delà des Etats-Unis, toute l'industrie pétrolière est affectée. La valeur de l'action du français Total est par exemple en repli d'un quart depuis le mois de juin.

Signe que quelque chose menace de pourrir sur pied tout autour de l'industrie de l'or noir : lundi, le premier passage du cours du baril sous la barre des 50 dollars depuis décembre 2008 a "flanqué la frousse" aux opérateurs des marchés boursiers, selon l'expression d'un journaliste du New York Times. Ce passage sous les 50 dollars s'est accompagné d'un plongeon du S&P 500 aux Etats-Unis, ainsi que de l'indice Nikkei 225 au Japon, quand bien même le pétrole bon marché devrait encourager une reprise de la consommation à travers le monde.

Mid-life crisis ? Les cinquantenaires sous stéroïde ne font pas de beaux vieux. Le contre-choc pétrolier promet d'avoir des conséquences massives sur les projets pétroliers futurs, en particulier dans le domaine décisif des pétroles non-conventionnels et extrêmes.

Un périlleux contrepoint commence.

Si la production devrait rester cette année en surabondance vis-à-vis d'une demande atone, la suite des événements s'annonce des plus précaires. A tout le moins, les chances de répliquer ailleurs le "miracle"du pétrole de schiste du Texas et du Dakota du Nord, semblent s'éloigner dans l'immédiat.

En attendant, le taux de déclin moyen dit "naturel", c'est-à-dire en l'absence de tout investissement nouveau, de la production existante de brut atteint aujourd'hui 4 à 6 % par an, selon diverses estimations. Rappel (pour les habitués de ce blog) : un tel taux de déclin "naturel" implique qu'il faut désormais remplacer la moitié de la production pétrolière mondiale tous les dix ans, soit l'équivalent de quatre Arabie Saoudite, ne serait-ce que pour maintenir cette production au niveau présent.

Il me semble rationnel de conclure qu'après le pic historique atteint en 2008 par le pétrole conventionnel – lequel constitue encore les 4/5èmes des extractions –, nous pourrions être en train d'assister à une deuxième phase sur le "plateau ondulant" de la production mondiale de brut. D'après nombre d'analyses scientifiques solides (la plus récente) produites par des experts pétroliers au cours des dix dernières années, ce "plateau ondulant" doit précéder un déclin inexorable de la production mondiale d'or noir, et avec lui de la société thermo-industrielle telle que nous la connaissons depuis le milieu du XIXe siècle.

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Bientôt le pétrole à 20 $? Tous les investissements pétroliers sont entrain de plonger si ça dure quelque temps le blocage dans l'autre sens risque de faire exploser les prix d'ici quelques années quand les mises en productions seront incapable de compenser la baisse. Le yoyo sur les prix que certain ont prédits a-t-il commencé?

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Bientôt le pétrole à 20 $? Tous les investissements pétroliers sont entrain de plonger si ça dure quelque temps le blocage dans l'autre sens risque de faire exploser les prix d'ici quelques années quand les mises en productions seront incapable de compenser la baisse. Le yoyo sur les prix que certain ont prédits a-t-il commencé?

C'est déjà annoncé pr 2019, l'OPEP n'investit de loin pas ce qu'elle devrait pr compenser sa chute de production.

Dommage que je n'ai pas de citerne :'(

Modifié par Tonton Flingueur
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