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La production d'hydrocarbures


nemo
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il y a 54 minutes, Kineto a dit :

Ils pourraient essayer de créer une sorte d'organisation des pays exportateur de pétrole, pour réguler la production et les prix à leur avantage... oh wait...

Problème pour l'OPEP, il manque un (gros) joueur à leur table: la Russie. D'après un rapport ( http://www.opec.org/opec_web/static_files_project/media/downloads/publications/ASB2013.pdf , p. 49) : total des exportations 2012 en milliers de barils : 40 452  barils /jours : 7 557 pour l'Arabie Saoudite n°1, et 5 857 pour la Russie n°2. En rajoutant les Émirats Arabes Unis (2 657), l'Irak (2 423), on obtient un total de 20 862. Soit environ 50% des exportations mondiales. Si les cinq premiers exportateurs mondiaux se concertaient, ils pourraient peser sur les cours.

On en revient donc à un de mes leitmotivs: Moscou souffre de la crise actuelle, particulièrement de la chute du prix du baril. Mais Poutine dispose de plusieurs cartes à jouer sur le sujet, à commencer par la concertation avec l'OPEP en général et avec l'Arabie Saoudite en particulier.

Pour l'action de l'OPEP seule, je te renvoie à mon post précédent: " Si mes souvenirs s'avèrent exacts depuis les années 70 et les premiers chocs pétroliers, l'Arabie Saoudite jouait au sein de l'OPEP le rôle de principale variable d'ajustement. Possédant les plus grosses réserves et la plus importante production d'hydrocarbures, elle diminuait cette dernière, quand cela s'avérait nécessaire pour empêcher le prix du baril de trop baisser. Problème, les autres membres de l'organisation ne participaient que marginalement à cet effort ... quand ils n'en profitaient pas pour augmenter leurs exportations de pétrole et leurs rentrées de devises! Riyad avait déjà marqué son mécontentement au milieu des années 80 en refusant pour un temps de s'ajuster (ce qui n'avait pas arrangé les affaires d'une URSS manquant désespérément de liquidités, mais non membre de l'OPEP...) Je continue à penser qu'on assiste à une démarche analogue."

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    L'Arabie Saoudite embarque a Fos sur Mer, un corps de près de 30 véhicules vibreurs spécialisés dans la prospection de la marque française Sercel leader mondial dans le domaine (filiale de CGG)

 

http://www.meretmarine.com/fr/content/geophysique-un-navire-saoudien-charge-des-camions-vibreurs-fos

 

    Soit ils veulent réestimer leur réserves avec des moyens les + modernes du moment, soit ils ont bon espoir de trouver des gisements encore inconnus en péninsule Arabe ...

 

 

Citation

Elaborer une imagerie des couches géologiques

Pour les recherches terrestres, les camions vibreurs utilise le principe de l’échographie. Grâce à un système spécialement conçu à cet effet, ils génèrent des chocs vibratoires dans le sol, à une fréquence allant de 1 à 250 hertz. En général, plusieurs vibreurs sont associés (jusqu'à 50) et synchronisés pour envoyer leurs impulsions. Des ondes acoustiques dont les échos, après s'être propagés à travers les couches géologiques - sur lesquelles ils se réfléchissent à des degrés divers selon la nature de ces couches - sont enregistrés à leur retour en surface par des capteurs disposés tout autour de la zone à étudier. Cette technologie très pointue permet d’obtenir une imagerie précise du sous-sol et, ainsi, favoriser la découverte de gisements pétrolifères.

 

   Qui vivra verra ... Voila peut être pourquoi on est encore et tjrs aussi indulgent avec le régime saoudien ...

Modifié par alpacks
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Déclaration du président vénézuélien: "Nicolas Maduro, le président vénézuélien, a affirmé vendredi, qu'il s'était mis d'accord avec son homologue russe, Vladimir Poutine, pour travailler ensemble à enrayer la chute des cours du pétrole qui frappe durement les deux pays. (...)"

http://www.latribune.fr/economie/international/petrole-la-russie-et-le-venezuela-veulent-s-associer-pour-enrayer-la-baisse-545276.html

Cela ressemble tout de même beaucoup à des vœux pieux (voire désespérés) de Caracas. Mais ça me conforte dans l'idée que Moscou dispose d'une carte diplomatique à jouer, mais avec Riyad (IE: les deux premiers exportateurs mondiaux). Et si possible avec Téhéran en plus. Par contre là, c'est à mon tour de m'adonner aux vœux pieux (mais pas désespérés :amusec:)

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Le 23/1/2016à23:21, Desty-N a dit :

Moscou dispose d'une carte diplomatique à jouer, mais avec Riyad (IE: les deux premiers exportateurs mondiaux). Et si possible avec Téhéran en plus. Par contre là, c'est à mon tour de m'adonner aux vœux pieux (mais pas désespérés :amusec:)

Articles très intéressants de Evans-Pritchard du Telegraph.

Opec pleads for Russian alliance to smash oil speculators

No end to oil rout as Saudi Arabia plays tough

Les points saillants :

- Le secrétaire général de l'OPEP appelle les membres de l'organisation à un "pacte" avec la Russie et les autres producteurs concurrents afin de mettre un terme à l'effondrement du prix du pétrole

- Il souligne que les investissements proprement gargantuesques nécessaires pour préparer l'avenir de la production sont devenus impossibles, si bien que le prochain épisode pourrait être un prix passant d'un extrême à l'autre, une telle instabilité ne profitant qu'aux spéculateurs. Au lieu d'une augmentation, les investissements ont chuté de 20% l'année dernière, la plus forte baisse annuelle jamais vue. Ils devraient encore baisser cette année

- Selon le vice-président du russe Lukoil, l'OPEP a fait preuve d'incompétence en s'attendant à ce que la guerre des prix amène rapidement la chute des pétroliers schisteux américains, alors que leur production pour 2015 était en grande partie achetée d'avance, ce qui a représenté une subvention de plus de 50 milliards $ pour ce secteur dans l'année 2015

- Une faible partie de la production des schistes américains pour 2016 est achetée d'avance, cependant. Et cette question intéresse fort l'OPEP. Cette année pourrait donc voir un fort mouvement de concentration et de rachats dans le secteur, permettant de faire face aux pertes prévisibles tant que le prix du pétrole restera bas

- Le paradoxe est que la réserve de capacité de production est aujourd'hui extrêmement faible : 2% du total, à comparer avec 30% dans les années 1980 et 8% dans les années 2000. La production est donc très fragile, si bien qu'une faible réduction, pour quelque raison que ce soit, pourrait suffire à envoyer le prix vers l'autre extrême

- A partir du moment où il serait sécurisé financièrement - s'adossant à des acteurs avec suffisamment de réserves financières - le secteur des schistes américains aurait la capacité de jouer un rôle de pivot augmentant ou baissant la production en fonction du prix

- L'Arabie saoudite affirme être en position de force et refuse de réduire la production sauf si l'ensemble des autres producteurs participe au mouvement. Aramco a le coût de production le plus faible sur la planète (aux alentours de 10$ le baril), elle n'a aucune dette, et l'Etat saoudien quant à lui a des réserves financières énormes, donc Riyad est l'acteur qui peut supporter des prix bas le plus longtemps

- Les Nigérians (OPEP) veulent parler avec les Russes. Les Azéris (non-OPEP) veulent un accord avec l'OPEP. Mais ce sont les gros qui décideront, avant tout Riyad et Moscou

- Selon le directeur du fonds souverain russe, il est trop tôt pour se parler, car "certains acteurs" veulent avant tout casser les schistes américains. Dans un an, quand tout cela aura été joué, on pourra se mettre autour d'une table


Je vois un jeu à trois gros acteurs : la Saoudie, la Russie... et les Etats-Unis. Je suis tenté d'y voir avant tout un affrontement Saoudie vs Etats-Unis, la Russie relativement à l'écart, du moins pour l'instant. 

Je vois surtout une logique d'affrontement, et l'économie mondiale en otage / en enjeu. Pas d'esprit de coopération ici.

La force, le poker. Et la lutte entre Dollar (Etats-Unis) et Pétrole (Saoudie)... qui étaient pourtant jusque là les meilleurs alliés du monde !

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Le 27/1/2016à12:41, Alexis a dit :

Articles très intéressants de Evans-Pritchard du Telegraph.

Opec pleads for Russian alliance to smash oil speculators

No end to oil rout as Saudi Arabia plays tough

(...) Je vois un jeu à trois gros acteurs : la Saoudie, la Russie... et les Etats-Unis. Je suis tenté d'y voir avant tout un affrontement Saoudie vs Etats-Unis, la Russie relativement à l'écart, du moins pour l'instant. 

Je vois surtout une logique d'affrontement, et l'économie mondiale en otage / en enjeu. Pas d'esprit de coopération ici.

La force, le poker. Et la lutte entre Dollar (Etats-Unis) et Pétrole (Saoudie)... qui étaient pourtant jusque là les meilleurs alliés du monde !

Pour aller dans le même sens:

Citation

L’Arabie saoudite aurait proposé une baisse de la production pétrolière généralisée de 5%, pour tous les pays producteurs, afin de faire remonter ses prix. (...)

Un accord de niveau mondial donc, qui aurait pour ambition de faire remonter les cours du baril, (...) En parallèle, le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, a affirmé que l’Arabie saoudite serait volontaire pour faire baisser sa production (...) Cette information n'a pas encore été confirmée par Riyad (...)
De son côté, Alexander Novak s’est prêt à participer à des discussions à propos d’un accord entre les pays de l’Opep et ceux qui n’en font pas partie, dont la Russie. Malgré un certain scepticisme des analystes, ce pas de Moscou, (...), en direction du cartel a fait sensation parmi les investisseurs. Le baril de Brent, référence européenne, a bondi au delà de 35 dollars pour la première fois depuis trois semaines. (....)
Alexandre Novak avait également déclaré (...) que son pays était disposé à débattre de la situation (...) ajoutant que l'Opep cherchait à organiser une réunion le mois prochain avec des producteurs extérieurs au cartel.

http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021655846943-larabie-saoudite-prete-a-reduire-la-production-de-petrole-selon-moscou-1195977.php#

L'article s"appuie beaucoup  sur les déclarations du ministre russe. Mais ce dernier ne semble pas manifester d'opposition de principe à la baisse de la production, ou à la réunion des producteurs OPEP et non OPEP. Cela constitue un changement notable. Les événements de février s'annoncent très intéressants.

Par contre je pense que seuls les exportateurs d'hydrocarbure participeront. Actuellement, les USA consomment la quasi totalité de leur production, et devraient rester en retrait. Inversement, le Venezuela se trouve pris à la gorge (http://www.lepoint.fr/monde/baisse-des-prix-du-petrole-le-venezuela-s-effondre-28-01-2016-2013439_24.php ), il devrait pousser à un accord (qu'il ne respectera peut-être pas :rolleyes: ! )

De toute façon, Poutine ne reste pas inactif. Patient oui, passif non.

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Citation

- Selon le directeur du fonds souverain russe, il est trop tôt pour se parler, car "certains acteurs" veulent avant tout casser les schistes américains. Dans un an, quand tout cela aura été joué, on pourra se mettre autour d'une table


Je vois un jeu à trois gros acteurs : la Saoudie, la Russie... et les Etats-Unis. Je suis tenté d'y voir avant tout un affrontement Saoudie vs Etats-Unis, la Russie relativement à l'écart, du moins pour l'instant. 

Je vois surtout une logique d'affrontement, et l'économie mondiale en otage / en enjeu. Pas d'esprit de coopération ici.

La force, le poker. Et la lutte entre Dollar (Etats-Unis) et Pétrole (Saoudie)... qui étaient pourtant jusque là les meilleurs alliés du monde !

 

 

     Si cela pouvait déboucher sur un divorce diplomatique entre les USA et les saoudiens ça serait merveilleux pour l'avenir de ce monde ... L'alliance entre les USA et les saoudiens est tout simplement néfaste a la stabilité mondiale ... Il faut en finir

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Les saoudiens ont besoin d'un protecteur et malgre les tensions entre les Saouds et la maison blanche, il est parfaitement clair que cela n'est pas pret de changer. Pour le comprendre, il suffit de regarder une carte des conflits dans le monde et d'y superposer la carte des ressources en hydrocarbures et des moyens d'acheminements de ces matieres premieres, qu'ils soient terrestres ou maritime.

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Très interessant Alexis mais ceci est à relativiser :

Le 27/1/2016à12:41, Alexis a dit :

- Le paradoxe est que la réserve de capacité de production est aujourd'hui extrêmement faible : 2% du total, à comparer avec 30% dans les années 1980 et 8% dans les années 2000. La production est donc très fragile, si bien qu'une faible réduction, pour quelque raison que ce soit, pourrait suffire à envoyer le prix vers l'autre extrême

 

car l'EIA estime l'excédent de production par rapport à la demande a 1,7 millions de b/j et à cela s'ajoute aussi le pétrole stocké j'ai pas vu d'estimation récente mais dans le monde dans son ensemble on doit parler en milliards de barils. Il y a donc une sacré marge et il faudrait un sacré accident (genre une guerre bloquant tout trafique dans le Golfe persique) pour qu'on est une rupture brutale.

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Le secteur de l'Oil & Gas russe est en très grande difficulté en ce moment. Les grosses raffineries russes n'ont plus le cash pour moderniser leurs outils de productions et les projets qui devaient se concrétiser cette année sont reportés. Même les projets russes en Sibérie orientale pour rendre la Russie moins dépendante des exportations de gaz en Europe sont sur le point de prendre un sérieux retard. Difficile de prédire l'état du secteur de l'énergie en Russie dans un an ou deux mais une chose est sûre la Russie subit la situation en ce moment sans moyens d'influer sur la politique Saoudienne qui a toujours le soutien US au demeurant... l'arrivée des barils iraniens évidemment ne pousse pas à la remontée des cours de pétrole non plus. Mais les Iraniens, eux ils ont du cash...

Modifié par Neuron
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Le 21 janvier 2016à14:23, Desty-N a dit :

(...) En science il existe des outils pour analyser les situations dans lesquelles l'action optimale pour un agent dépend des anticipations qu'il forme sur la décision d'autres agent: la théorie des jeux. Dans ce domaine, j'aime beaucoup la situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l’absence de communication (ou de confiance) entre eux, chacun risque fortement de trahir l'autr. Il s'agit du dilemme du prisonnier : deux suspects sont arrêtés par la police. Mais les agents n'ont pas assez de preuves pour les inculper, donc ils les interrogent séparément en leur faisant la même offre. « Si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10 ans de prison. Si tu le dénonces et lui aussi, vous écoperez tous les deux de 5 ans de prison. Si personne ne se dénonce, vous aurez tous deux 6 mois de prison. » Si les suspects choisissent de se dénoncer mutuellement, ils écoperont dès lors de 5 ans de prison chacun. Or, s'ils étaient tous deux restés silencieux, ils n'auraient écopé que de 6 mois chacun. Ainsi, lorsque chacun poursuit son intérêt individuel, le résultat obtenu n'est pas optimal. 

Il me semble qu'il existe une analogie: si les principaux producteurs de pétrole se concertaient pour réduire leur production, les prix remontreraient. Mais comment mettre d'accord les pays du Golfe, l'Iran, le Venezuela et des accords majeurs hors OPEP comme la Russie?? Car sésormais, l'Arabie Saoudite ne souhaite plus jouer seule le rôle de l'intervenant altruiste.

C'est marrant, je viens de tomber sur un article analogue: 

Un accord global, associant les pays membres de l’Opep et les autres producteurs, serait le seul moyen de soutenir les cours de l’or noir. Mais, faute de confiance mutuelle, les conditions sont loin d’être réunies. (...)
L’Arabie saoudite, (...), le dit depuis le début de la crise : (...) une baisse de sa production serait (...) compensée par de nouvelles extractions, et aboutirait à une chute de sa part de marché.

(...) Riyad a toujours dit qu’il ne pouvait en être question sans une association avec les pays non Opep. Jusqu’à présent, Moscou a refusé. Mais aujourd’hui, avec un baril tombé autour des 30 dollars, la pression sur les finances des producteurs a atteint des niveaux difficilement tenables (...)
En toute rationalité, les producteurs auraient tous intérêt à sacrifier une (petite) partie de leur production. (...)
Dans le passé, la Norvège, le Mexique, Oman ou la Russie se sont associés à des discussions avec le cartel pour soutenir les prix (...) 

La plupart des analystes restent sceptiques sur la probabilité d’un accord. Même la Russie n’y croit plus guère
(...) C’est que les freins sont nombreux. Au premier rang d’entre eux, l’absence de confiance mutuelle. « Nous sommes confrontés à un “dilemme du prisonnier” classique issu de la théorie des jeux : les joueurs ont un intérêt collectif à s’entendre, mais si seulement un acteur joue le jeu, il sera perdant », avance Denis Florin, associé chez Lavoisier Conseil. En d’autres termes, l’Arabie saoudite, (...) veut s’assurer qu’elle ne sera pas seule à réduire sa production, afin de ne pas voir immédiatement sa part de marché amputée. « L’Opep se méfie beaucoup de la Russie, car dans le passé elle n’a pas forcément tenu ses engagements », note Francis Perrin. Même au sein du cartel, les dissensions sont importantes. « Le niveau de coopération entre les pays membres de l’Opep a toujours été très
ténu (...) », relève Matthieu Auzanneau, auteur d’un ouvrage de référence sur l’histoire du pétrole (...)
La clef d’un accord global reste dans les mains de Riyad, qui non seulement peut avoir du mal à faire confiance (...), mais peut même trouver un intérêt à les affaiblir. « L’Arabie saoudite joue un jeu de billard à trois bandes », relève Jean-Michel Six, chef économiste chez Standard & Poor’s. « Elle veut écarter du marché les productions à coûts élevés (...) » Une stratégie en passe de fonctionner (...). Par ailleurs, « Riyad fera tout pour que l’Iran, son ennemi séculaire, bénéficie d’une rente pétrolière limitée quand il reviendra sur les marchés ». Il est vrai que, (...) l’Iran ne veut pas entendre parler d’un quelconque sacrifice. Selon
les estimations, les réserves financières du royaume wahhabite lui permettent de tenir encore environ cinq ans avec un baril à 30 dollars : sur la balance des « pour » et des « contre », il n’est pas sûr que les arguments en faveur d’un accord global l’emportent aujourd’hui à Riyad.
http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/021669831976-petrole-le-dilemme-du-prisonnier-1198302.php 

C'est pas moi qui ai écrit l'article, promis. Mais peut-être que l'auteure lit AirDefense ... :bloblaugh:

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Le 4/2/2016à23:07, zx a dit :

 

     C'est toujours dans les périodes ou il est pas cher qu'on charge le pétrole d'un monceau de taxes ... Ceci dit bon, on a jamais trouvé le politique suiffisamment suicidaire pour taxer le pétrole en période haute des cours mdr ...

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Il y a 9 heures, zx a dit :

 

 

     Hum, avec un peu de chance je vais pouvoir espérer du 95 a moins de 1,10€ l'été prochain ... Les iraniens sont les bienvenus s'ils pouvaient parvenir a faire chuter encore + les prix

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38 minutes ago, alpacks said:

Hum, avec un peu de chance je vais pouvoir espérer du 95 a moins de 1,10€ l'été prochain ... Les iraniens sont les bienvenus s'ils pouvaient parvenir a faire chuter encore + les prix

Ou a 200$ ... si les russes les iranien, les turcs et les saoudiens se mettent sur la gueule.

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Accord sur un gel de la production : Le Qatar, l'Arabie saoudite, la Russie et le Venezuela ont conclu mardi un accord pour geler leur production de brut à son niveau de janvier à condition que d'autres grands producteurs fassent de même, a annoncé mardi le ministre qatari de l'Energie à l'issue d'une réunion à quatre. (...)
Le ministre saoudien, Ali al Naïmi, a déclaré quant à lui espérer que cet accord serait adopté par d'autres producteurs (...)
Quant au ministre vénézuélien, il a dit qu'il se rendrait mercredi à Téhéran pour des discussions avec ses homologues iranien et irakien. L'Iran et l'Irak, (...) sont considérés comme les principaux obstacles à une réduction sensible de la production globale.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/02/16/97002-20160216FILWWW00089-petrole-accord-sur-un-gel-de-la-production.php 

Autre source : http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/021700610119-en-direct-accord-a-doha-sur-la-production-de-petrole-1200579.php 

De mon point de vue, l'Irak écoutera deux pays: les USA et l'Iran. Selon moi, tout dépendra donc de Téhéran. Je n'imagine pas une seconde les mollahs faire confiance à Riyad. C'est là que Moscou peut jouer le rôle déterminant de l'intermédiaire respecté et écouté par tous. J'estime Poutine capable de jouer cette carte diplomatique avec maestria.
Sauf bien sûr si l'accord ne constitue qu'un artifice :ph34r:. Mais dans ce cas, j'aurais du mal à comprendre pourquoi le Kremlin aurait brusquement accepté de discuter avec les émirs de la péninsule. Il s'agit tout de même d'une prise de position commune aux deux premiers exportateurs mondiaux.

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Poutine : Il fallait qu'on se voit, mes caisses commencent à être à sec. Pareil pour vous j'imagine ?

Salman : On a un peu de réserves mais faudrait pas que ca dure. Bon on s'arrete là, on bloque notre production ?

Poutine : Ca marche. Occupez-vous du Quatar, on s'occupe du Vénézuela et de l'Iran.

Salman : Ah oui, l'Iran ... Même en faisant des efforts, on peut pas les encadrer ceux-là !

Poutine : Oh ouais je connais ça ; en ce moment vous pouvez pas imaginez ce que je donnerais pour défoncer l'autre zigoto d'Erdogan. Sérieusement, qu'il s'avise de sortir de ses frontières et je ferai pas de détails ! 

Salman : Oh, moi je crois que je vais même aller chercher les iraniens en Syrie, je suis pas à ça près. 

Poutine : Ah la Syrie, et bien on se verra peut-être ! 

Salman : Possible, nos guides locaux nous ont dit que le départ est prévu dans pas longtemps ... On devrait  en profiter pour mettre un peu d'ambiance ! 

Poutine : Ca marche, ca serait bête quand même !

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"Les prix du pétrole, qui ont perdu 70% de leur valeur depuis la mi-2014, "seront déterminés par l'offre et la demande, et par les forces sur le marché". Dans une interview exclusive à l'AFP, Adel al-Jubeir, ministre des Affaires étrangères, a affirmé que l'Arabie saoudite, premier pays producteur de brut, n'était "pas prête à réduire sa production".
Le royaume saoudien -qui, avec la Russie, sont les premiers producteurs de brut au monde- "va défendre sa part de marché, (...)", a insisté le chef de la diplomatie saoudienne.
(...)mardi 16 février, l'Arabie saoudite et la Russie avaient annoncé (...) leur accord pour geler, (...), leur production pétrolière à ses niveaux de janvier. (...) si l'Iran accepte de collaborer.

Pour le moment, Téhéran, qui signe son retour sur le marché pétrolier suite à la levée des sanctions internationales, n'a pas donné son accord. Le pays entretient le doute. L'Iran se dit d'accord pour soutenir "toute mesure pour stabiliser le marché et augmenter les prix", mais ne dit pas s'il reviendra sur sa décision d'augmenter sa production d'or noir. (...)
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/petrole-l-arabie-saoudite-n-est-pas-prete-a-reduire-sa-production-551899.html 

Cela sent la partie de poker menteur. Téhéran veut revenir sur le marché, Riyad déclare ne pas vouloir faire d'efforts. Moscou pourrait-il arranger les choses? Pour cela, il faudrait qu'ils aient quelque chose à offrir. L'idéal consisterait à ce qu'ils cèdent une (petite) fraction de leurs parts de marché à l'Iran? Mais là je m'avère sceptique. La Russie ne veut pas déjà pas adhérer à l'Opep, alors jouer les facilitateurs entre deux de ses membres ... :rolleyes:

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Il y a 17 heures, zx a dit :

Surtout que les USA n'ont pas de problème pour ré-ouvrir les robinets du gaz de schiste si le prix dépasse  les 40$

Pas sur que 40$ suffisent en tout cas les investissements se sont effondrés, les faillites se multiplient on se prépare de sacré lendemain pour 2020...

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les USA restent néanmoins un garde fou à l'augmentation des prix ou de crise, je pense qu'ils ont du mettre en hibernation des exploitations, néanmoins cela assure l'indépendance énergétique américain. Mais ce qui est clair, si cela redevient rentable, ca repartira.

En juin 2015, y a pas si longtemps, ils étaient devenus les premiers producteur de pétrole

http://www.lesechos.fr/10/06/2015/lesechos.fr/021126302298_les-etats-unis-sont-devenus-le-premier-producteur-mondial-de-petrole.htm

c'est pour cela que l'AS avait fait descendre ses prix en dessous du coûts de production du gaz de schiste pour conserver ses parts de marché.

L'Iran veut accroître sa production de pétrole

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/02/20/97002-20160220FILWWW00049-l-iran-veut-accroitre-sa-production-de-petrole.php

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