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La production d'hydrocarbures


nemo
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Oui, sauf si... sauf si le monde entrait en récession à une vitesse supérieure à celle de la diminution de la production pétrolière?

Au dela de la recession il y les amélioration de rendement.

De la même manière que l'augmentation régulière de la productivité mange l'emploi induit par la croissance.

L'amélioration des rendement énergétique mange la consommation et donc la croissance de consommation induit par la croissance.

En gros on peut très bien avec un peu de croissance sans hausse de la consommation de pétrole. Ce sera d'autant plus vrai si le signal prix pétrole poussent les consommateurs vers des économies ou de changement d'énergie.

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Au dela de la recession il y les amélioration de rendement.

De la même manière que l'augmentation régulière de la productivité mange l'emploi induit par la croissance.

L'amélioration des rendement énergétique mange la consommation et donc la croissance de consommation induit par la croissance.

En gros on peut très bien avec un peu de croissance sans hausse de la consommation de pétrole. Ce sera d'autant plus vrai si le signal prix pétrole poussent les consommateurs vers des économies ou de changement d'énergie.

 

D'accord sur tous ces points. Mais l'augmentation du "rendement énergétique" de l'économie mondiale sur longue période est de l'ordre de 0,8% à 1% par an si je me rappelle bien - je n'ai pas le lien vers le calcul sous la main. 1% par an c'est pas bézef.

 

Ce chiffre est calculé relativement à toute l'énergie consommée, non au seul pétrole. D'autre part, le signal prix pétrole créera une pression à rechercher des solutions non pétrolières.

 

D'un autre côté, ce facteur ne doit pas être surestimé, étant donné que "rechercher" n'est pas la même chose que "trouver", pensant avant tout au rôle du pétrole dans les transports. Et il ne faut pas oublier non plus que le TRE le taux de rendement énergétique des gisements a tendance à baisser avec le temps, étant donné que les gisements les plus accessibles et commodes ont été exploités les premiers, on passe de gisements où investir un baril de pétrole en rapporte 20 à des gisements où le rendement n'est que 15, puis 10... Ce facteur a tendance à limiter la production nette, c'est-à-dire une fois défalqué l'énergie qui a du être investie dans la production.

 

Il me semble difficile d'estimer si les facteurs optimistes ou pessimistes l'emportent, par rapport à ce 1% annuel de base d'augmentation de la productivité énergétique.

 

Reste que même une augmentation d'efficacité par rapport à la quantité de pétrole consommée de 2% ou 3% annuellement signifierait une contrainte forte sur la croissance mondiale, si la quantité de pétrole produite annuellement diminue ne serait-ce que de 1% annuellement. Sans oublier que la décroissance devrait s'accélérer avec le temps.

 

Au total, le plus probable me semble une série de "stop-and-go" pour l'économie mondiale, avec oscillations entre prix élevé et bas du pétrole et entre croissance et récession. Avant naturellement une décroissance ininterrompue, évitable seulement en cas de percée technique permettant le remplacement global des énergies fossiles dans l'économie, percée qui n'a pas encore eu lieu.

 

Du moins si on s'en tient seulement aux contraintes sur les ressources naturelles avant tout le pétrole. Il se pourrait que d'autres contraintes - financières, internationales (guerre et paix et toute cette sorte de choses) et sociales internes (Etats faillis ?) - se rajoutent, mais là c'est la bouteille à l'encre...

Modifié par Alexis
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Le prix du baril de pétrole vient d'atteindre les 60 dollars. Rappelons qu'il était de 46,75 dollars le 13 janvier dernier à son point le plus bas. Cela faut un mois jour pour jour que la courbe s'est stabilisée puis a commencé à remonter.

 

http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=8xBRN

Modifié par Jojo67
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c'est peut être effectiement un jeu voulu à deux US/AS pour descendre les revenus du pétrole russe/iran

sur le prétexte des gaz de schiste,

 

si c'est le cas, je m'attends à un deuxième effet kiss cool. on verra si ca repart à la baisse.

Modifié par zx
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Moi je le crois assez volontier, la baisse des prix coincide assez avec les sanctions contre la Russie mais bon aucune preuve,

 

Pour les producteurs de schiste sûr qu'ils doivent licencier, ne plus forer de puit etc mais les USA souffriront moins que la Russie très dépendante de ses exportations pour son budget

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Je me demande si la chute du cours n'etait pas une facon discrete mais bien sentie pour les US, avec la complicite des Seouds, de serrer les bourses russes pour les amener a avoir une politique apaisee sur le dossier ukrainien? histoire d'eviter tout gros derapage malencontreux?

Clairement non, d'ailleurs les réserves de pétrole extraite et stockées sont colossales actuellement et ça va faire mal car la production n'a pas vraiment chuté mais il continue à s'accumuler sans trouver preneurs...

Alors soit on est au devant d'un cataclysme, soit il va vite falloir trouver une solution. Sinon les prix risques de chuter vraiment très dangereusement ce qui n'est pas très bon pour une industrie qui a une très grande inertie question production. Si demain la majorité des puits s'arrêtent faute de rentabilité, il sera très long de les remettre en route et on risque un choc pétrolier très important une fois les stocks fini en attendant que la production reparte !

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La production est sensé commencer à baisser dés l'automne. On va vers un début de pénurie d'ici un an (en laissant quelque mois pour absorber les stocks) si les prix ne remontent pas bientôt afin que les investissement repartent. Et plus le délais est long plus l'effet de la reprise des investissements sera tardif...

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Qui a décrété cela?

Comme dit plus haut il y a une inertie certaine dans la production, on a traversé une longue période où des investissements majeurs ont été faits, de nouveaux puits lancés, ce qui nous amène à aujourd'hui  en 2015 année qui verra le pic de production aux US.

Bien sur les producteurs américains ont commencé dès l'année dernière a fermer les puits moins rentables et le mouvement s'est accéléré début 2015, mais ca ne suffira pas à enrayer rapidement la hausse de la production et le surplus d'offre.

http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-02-11/goldman-sees-oil-rally-fading-with-further-cuts-needed

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La chute du pétrole attise les convoitises de certains investisseurs

Que le marché monte ou qu’il baisse, les opportunités d’investissements restent intactes. Le nouveau sport à la mode à Wall Street consiste ainsi à racheter à tour de bras les dettes d’entreprises du secteur énergétique mises en difficulté par l’effondrement des prix du pétrole. Plusieurs acteurs de la place financière sont en train de créer des fonds spécifiques pour profiter du creux du marché.

 

......

 

http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2015/02/25/la-chute-du-petrole-attise-les-convoitises-de-certains-investisseurs_4582681_1656941.html

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Il va remonter à l'automne fin d'année 2015 selon d'autres experts. Bref on est en plein purée de poix mais on verra bien. :|  Je gage qu'après coup les mêmes experts vont venir nous dire que c'était évidemment prévu ce qui est arrivé. :happy:

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  • 2 weeks later...

Même si la production us commence a baissé fin 2015 ça va changer quoi sur le prix du pétrole?! Le probleme c'est l'atonie de la demande et le fait que l'AS souhaite un pétrole bon marché pour préserver ses PDM. Si le pétrole remonte trop vite ou trop tot juste du fait de la production, l'AS et ses copain a l'OPEP peuvent très bien produire un peu plus, on est loin de maxi, tellement qu'ils n'arrete pas de réduire leur production. Actuellement il y a entre 1 et 2 millions de barils excédentaires jour mis sur le marché, et c'est prévu pour durer.

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  • collectionneur changed the title to La production d'hydrocarbures

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