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La production d'hydrocarbures


nemo
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Au cours de l'année prochain, peut-être en mars, les sanctions sur l'Iran seront totalement levées. L'Iran se prépare pour ce jour, ils ont fait aujourd'hui un essai de "réouverture des vannes" et on montré qu'ils pouvaient booster le production d'un demi-million de b/j en quelques heures (source pressTV). 

En effet, depuis des années, l'embargo occidental les empêchent d'exporter tout le pétrole qu'ils voudraient et la production est pour cette raison limitée en dessous de la capacité technique. 

A la levée des sanctions on s'attend à un demi million de b/j en plus instantannément et un autre demi-million en quelques mois. 

Avec cette hausse de l'approvisionnement iranien, en parallèle à une économie chinoise qui ralentie, on peut être pratiquement sûr que le pétrole va continuer à baisser en 2016. Avec à la clé, des contraintes budgétaires accrues pour les pays producteurs, au point peut être de déstabiliser les plus fragiles d'entre eux (comme le venezuela par exemple, le nigéria, l'angola). 

 

 

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  • 2 weeks later...

Les Saoudiens augmentent encore leurs productions pour gagner des marchés : 

http://www.breitbart.com/big-government/2016/01/03/saudi-arabia-pumps-oil-iran-sanctions-lifted/

d'ici Mars et la fin des sanctions de l'Iran, ça va descendre à 20-25$ pour le baril. Je ne sais pas si vous pouvez confirmer mais j'ai lu une info que l'Iran aurait plus de 1 Milliards de barril (je sais que c'est beaucoup) qui vont être mis sur le marché d'un seul coup à la levé des sanctions, avez vous entendu parlé de ça ?

 

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Citation

 

Le pétrole au plus bas depuis 12 ans

Le WTI, le pétrole échangé à New York, a atteint jeudi de nouveaux plus bas en douze ans, alors que les tensions croissantes au Moyen-Orient compromettent davantage tout accord sur des réductions de production au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février est tombé vers 07H40 GMT à 32,10 dollars, un minimum depuis le 29 décembre 2003.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/01/07/97002-20160107FILWWW00088-le-petrole-au-plus-bas-depuis-12-ans.php

 

 

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WTI et Brent sont tombé a 32.26$ en séance!!! c'est remonté a 34$ maintenant ... les pays producteurs doivent se préparer a une année 2016 super pourrie ... certes ils ont souvent de grosses réserves de change ou piocher mais ce n'est pas éternel.

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Le 6 janvier 2016à11:53, Omar1985 a dit :

Les Saoudiens augmentent encore leurs productions pour gagner des marchés : 

http://www.breitbart.com/big-government/2016/01/03/saudi-arabia-pumps-oil-iran-sanctions-lifted/

d'ici Mars et la fin des sanctions de l'Iran, ça va descendre à 20-25$ pour le baril. Je ne sais pas si vous pouvez confirmer mais j'ai lu une info que l'Iran aurait plus de 1 Milliards de barril (je sais que c'est beaucoup) qui vont être mis sur le marché d'un seul coup à la levé des sanctions, avez vous entendu parlé de ça ?

De mémoire, à compter de mars prochain, ils pourront injecter progressivement 1 millions de barils/jours.

On pourrait arriver à 1 milliard/ans mais pas tout de suite. Ils ont pour 200 ans de production.

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L’Arabie saoudite pourrait mettre en Bourse Saudi Aramco : "Le prince Mohammed ben Salmane, fils du roi et homme fort du régime, a indiqué que l’opération était à l’étude. (...)
« (...) le fait que le prince, (...) l’homme fort du régime, se déclare enthousiaste (...) est un signal fort », indique Francis Perrin, président de Stratégies et Politiques Energétiques.  (...)
Des investisseurs ont déjà été sondés. Il s'agirait de commencer par céder une petite partie du capital (peut-être 5 %) sur la Bourse de Riyad (...)
« Quasiment toutes les compagnies nationales des grands pays producteurs sont contrôlées à 100 % par les Etats, car elles sont considérées comme des ressources absolument stratégiques », note Francis Perrin. « Ce serait une rupture considérable. » Outre des raisons budgétaires, (...) la cotation de Saudi Aramco serait aussi un signal de modernité. Elle forcerait la compagnie à plus de transparence et à une plus grande discipline de gestion, « même si elle est déjà considérée aujourd’hui comme étant au standard des majors occidentales en la matière », poursuit l’expert. (...)
L’introduction en Bourse de Saudi Aramco serait aussi un événement majeur en raison de sa taille. C’est, et de loin, la première compagnie pétrolière au monde. Elle ne publie pas de données financières, mais on connaît sa production – qui est (...) celle de l'Arabie Saoudite : elle atteignait en décembre 10,25 millions de barils par jour (Mb/j), soit deux fois plus que le numéro 2 mondial, le russe Rosneft, qui ne pompe « que » 5 Mb/j. Vient ensuite l’américaine ExxonMobil, première major mondiale cotée en Bourse, avec 4 Mb/j.
Surtout, Saudi Aramco est assise sur des réserves (...) Selon les données de BP, ses réserves prouvées s’élèvent à 267 milliards de barils. Même s’il s’agit d’un chiffre (...) non audité (qu’une cotation permettra de confirmer), la comparaison avec Rosneft et ExxonMobil en dit long : leurs réserves d’hydrocarbures (y compris donc le gaz) atteignent 40 milliards de barils équivalent pétrole pour le premier, et 25 milliards pour le second. (...)"

http://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/021603928984-larabie-saoudite-pourrait-mettre-en-bourse-le-geant-petrolier-saudi-aramco-1190483.php 

Pour moi, le point le plus important réside dans l'évaluation des réserves. On glose depuis des années sur les chiffres avancés par Ryad ( 
http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/04/25/arabie-saoudite-deux-surprises-preoccupantes/ ) Une société introduite en bourse devra publier des informations plus précises et normalisées, même si la cotation n'entraine pas obligatoirement l'absence de fraude (cf. Enron, https://fr.wikipedia.org/wiki/Enron#Fraudes_et_manipulations ) De toute façon, si elle se concrétise, cette décision permettra de dissiper un peu le flou qui entoure les gisements de la péninsule. Un (petit) pas vers plus de transparence. 

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Dans l’Oklahoma, le gaz de schiste provoque des séismes à répétition
 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/15/dans-l-oklahoma-le-gaz-de-schiste-provoque-des-seismes-a-repetition_4847904_3244.html#xtor=AL-32280515

glou glou glou

Pétrole: le rouble et la Bourse de Moscou dégringolent, Medvedev s'alarme

https://fr.finance.yahoo.com/actualites/bourse-moscou-chute-5-sillage-p%C3%A9trole-rouble-plonge-114952009--finance.html

 

Chute des prix du pétrole : comment les pays du Golfe résistent

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/chute-des-prix-du-petrole-comment-les-pays-du-golfe-resistent-542982.html

Modifié par zx
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Tensions au sein de l'OPEP:
" (...) L'analyse de Thomas Porcher, économiste spécialiste du pétrole et professeur à la Paris school of business, auteur de l'ouvrage "20 idées reçues sur l'énergie" paru chez De Boeck en 2015.
Q: (...)  Le prix du baril va-t-il encore baisser durant les prochains mois?
R : (...) On peut aller à 20 dollars, voire en-dessous, (...) . Cette baisse (...) s’explique par trois facteurs: l’explosion du pétrole de schiste américain, (...), la chute de la demande et la politique monétaire américaine qui a pesé sur les émergents. L’Inde, par exemple, aurait pu pallier la faible demande chinoise, seulement quand le dollar est fort, les émergents s’endettent en dollars ce qui pèse sur la consommation et donc sur la croissance.
Q:L’Arabie Saoudite qui maintient coûte que coûte son niveau de production (...) peut-elle poursuivre encore longtemps cette stratégie (...)?

R : (...) Ils ne veulent pas couper leur production pour ne pas perdre de parts de marché (...). La stratégie saoudienne va à l’encontre des intérêts des autres acteurs. En plus, (...) même si cette baisse creuse le déficit budgétaire (...), le pays peut s’appuyer sur des réserves colossales (environ 650 milliards de dollars, Ndlr). C’est la même chose pour les autres pays du Golfe (...)
Mais cette stratégie rend la vie impossible aux pays concurrents comme le Venezuela, l’Algérie ou le Nigeria. (...) Ce sont des pays dont environ 90% de leurs exportations sont des hydrocarbures. Le pétrole pour ces pays n’est rentable qu’à partir de 80 voire 120 dollars le baril. (...) Même l’Iran, dont les coûts d’extraction sont aujourd’hui de 20 dollars le baril, va avoir des difficultés. Téhéran va devoir investir dans son appareil productif et le coût d’extraction devrait plutôt se situer autour de 60 dollars dans les mois qui viennent. Mais la Russie et les producteurs de pétrole de schiste aux États-Unis subissent aussi de plein fouet cette stratégie baissière qui ne sert que les Saoudiens.

Q: L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a convoqué une réunion extraordinaire le 12 janvier pour essayer de trouver une solution. Sans succès…
R : (...) Il faut bien comprendre que le patron, c’est celui qui a le plus de réserves, c’est-à-dire l’Arabie Saoudite. Après, si ces prix se prolongent, il va y avoir un risque de scission au sein de l’Opep. Il y a historiquement un axe Iran/Venezuela contre les pays du Golfe. (...) Les prochaines réunions vont être très tendues.
Q:Le Venezuela, l’Algérie, le Nigeria ou même l'Iran peuvent-ils quitter l’Opep?
R : C’est possible de sortir de l’Opep, le Gabon ou l’Indonésie l’ont fait, mais (...) que feront-ils de plus une fois dehors? (...) ce sont les Saoudiens qui ont la clé. (...) "


http://www.challenges.fr/challenges-soir/20160119.CHA4090/chute-du-prix-du-petrole-pourquoi-l-opep-peut-exploser.html 

Si mes souvenirs s'avèrent exacts depuis les années 70 et les premiers chocs pétroliers, l'Arabie Saoudite jouait au sein de l'OPEP le rôle de principale variable d'ajustement. Possédant les plus grosses réserves et la plus importante production d'hydrocarbures, elle diminuait cette dernière, quand cela s'avérait nécessaire pour empêcher le prix du baril de trop baisser. Problème, les autres membres de l'organisation ne participaient que marginalement à cet effort ... quand ils n'en profitaient pas pour augmenter leurs exportations de pétrole et leurs rentrées de devises! Riyad avait déjà marqué son mécontentement au milieu des années 80 en refusant pour un temps de s'ajuster (ce qui n'avait pas arrangé les affaires d'une URSS manquant désespérément de liquidités, mais non membre de l'OPEP...) Je continue à penser qu'on assiste à une démarche analogue.

En science il existe des outils pour analyser les situations dans lesquelles l'action optimale pour un agent dépend des anticipations qu'il forme sur la décision d'autres agent: la théorie des jeux. Dans ce domaine, j'aime beaucoup la situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l’absence de communication (ou de confiance) entre eux, chacun risque fortement de trahir l'autr. Il s'agit du dilemme du prisonnier : deux suspects sont arrêtés par la police. Mais les agents n'ont pas assez de preuves pour les inculper, donc ils les interrogent séparément en leur faisant la même offre. « Si tu dénonces ton complice et qu'il ne te dénonce pas, tu seras remis en liberté et l'autre écopera de 10 ans de prison. Si tu le dénonces et lui aussi, vous écoperez tous les deux de 5 ans de prison. Si personne ne se dénonce, vous aurez tous deux 6 mois de prison. » Si les suspects choisissent de se dénoncer mutuellement, ils écoperont dès lors de 5 ans de prison chacun. Or, s'ils étaient tous deux restés silencieux, ils n'auraient écopé que de 6 mois chacun. Ainsi, lorsque chacun poursuit son intérêt individuel, le résultat obtenu n'est pas optimal. 

Il me semble qu'il existe une analogie: si les principaux producteurs de pétrole se concertaient pour réduire leur production, les prix remontreraient. Mais comment mettre d'accord les pays du Golfe, l'Iran, le Venezuela et des accords majeurs hors OPEP comme la Russie?? Car sésormais, l'Arabie Saoudite ne souhaite plus jouer seule le rôle de l'intervenant altruiste.

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6 minutes ago, Shorr kan said:

Je me demande s'ils s'entendaient , les producteurs hors et sans la participation pays du Golfe ne pouvaient pas faire remonter les cours à eux seuls ? Bref, de fonder un cartel autre que l'OPEP.

Si ils arrêtent de produire, les pays du golfe leur piqueront leur PDM tout simplement ...

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il y a une heure, Desty-N a dit :

Tensions au sein de l'OPEP:
" (...) L'analyse de Thomas Porcher, économiste spécialiste du pétrole et professeur à la Paris school of business, auteur de l'ouvrage "20 idées reçues sur l'énergie" paru chez De Boeck en 2015.
Q: (...)  Le prix du baril va-t-il encore baisser durant les prochains mois?
R : (...) On peut aller à 20 dollars, voire en-dessous, (...) . Cette baisse (...) s’explique par trois facteurs: l’explosion du pétrole de schiste américain, (...), la chute de la demande et la politique monétaire américaine qui a pesé sur les émergents. L’Inde, par exemple, aurait pu pallier la faible demande chinoise, seulement quand le dollar est fort, les émergents s’endettent en dollars ce qui pèse sur la consommation et donc sur la croissance.
Q:L’Arabie Saoudite qui maintient coûte que coûte son niveau de production (...) peut-elle poursuivre encore longtemps cette stratégie (...)?

R : (...) Ils ne veulent pas couper leur production pour ne pas perdre de parts de marché (...). La stratégie saoudienne va à l’encontre des intérêts des autres acteurs. En plus, (...) même si cette baisse creuse le déficit budgétaire (...), le pays peut s’appuyer sur des réserves colossales (environ 650 milliards de dollars, Ndlr). C’est la même chose pour les autres pays du Golfe (...)
Mais cette stratégie rend la vie impossible aux pays concurrents comme le Venezuela, l’Algérie ou le Nigeria. (...) Ce sont des pays dont environ 90% de leurs exportations sont des hydrocarbures. Le pétrole pour ces pays n’est rentable qu’à partir de 80 voire 120 dollars le baril. (...) Même l’Iran, dont les coûts d’extraction sont aujourd’hui de 20 dollars le baril, va avoir des difficultés. Téhéran va devoir investir dans son appareil productif et le coût d’extraction devrait plutôt se situer autour de 60 dollars dans les mois qui viennent. Mais la Russie et les producteurs de pétrole de schiste aux États-Unis subissent aussi de plein fouet cette stratégie baissière qui ne sert que les Saoudiens.

Q: L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a convoqué une réunion extraordinaire le 12 janvier pour essayer de trouver une solution. Sans succès…
R : (...) Il faut bien comprendre que le patron, c’est celui qui a le plus de réserves, c’est-à-dire l’Arabie Saoudite. Après, si ces prix se prolongent, il va y avoir un risque de scission au sein de l’Opep. Il y a historiquement un axe Iran/Venezuela contre les pays du Golfe. (...) Les prochaines réunions vont être très tendues.
Q:Le Venezuela, l’Algérie, le Nigeria ou même l'Iran peuvent-ils quitter l’Opep?
R : C’est possible de sortir de l’Opep, le Gabon ou l’Indonésie l’ont fait, mais (...) que feront-ils de plus une fois dehors? (...) ce sont les Saoudiens qui ont la clé. (...) "

 

Je suis assez sceptique sur les couts de production annoncé même les pétroles de schistes et les tar sand du Canada semble rentable à 60$ le baril (ou pas loin de l'être). Le pétrole iranien est bien plus facile à extraire.

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Il y a 1 heure, Desty-N a dit :

Il me semble qu'il existe une analogie: si les principaux producteurs de pétrole se concertaient pour réduire leur production, les prix remontreraient.

Ils pourraient essayer de créer une sorte d'organisation des pays exportateur de pétrole, pour réguler la production et les prix à leur avantage... oh wait...

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