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L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025


zx
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La dernière fois que j'ai eu affaire avec un guichetier, pour un virement pro hors UE, opération qui n'était pas disponible depuis le site ouèb de la banque, il a fait deux erreurs (incapable de convertir correctement des € en $), ça m'a coûté 250 €, et le directeur d'agence a refusé de le reconnaitre et de me rembourser.
Cette agence a fermé il y a quelques mois, la banque "restructurant" son réseau d'agences...
Même pour un crédit immo perso, je ne vois plus trop à quoi servent les conseillers, je pourrais aussi bien renseigner moi-même les champs de saisie dans le logiciel, qui peut avoir toutes les informations pour décider d'accorder le prêt ou non, et générer automatiquement le contrat.
Ces métiers disparaissent ou survivent artificiellement sous assistance respiratoire  parce que leur valeur ajoutée est de plus en plus faible par rapport aux logiciels, surtout pour ce que sont payés les banquiers.
Par contre, l'emploi d'un des mes neveux, qui est chauffeur-livreur ne parait pas sérieusement menacé avant au moins 15 ou 20 ans, la complexité des opérations élémentaires requises est  bien supérieure à celle des opérations de banques. Ce n'est pas encore demain que des camions de livraison automatiques vont se faufiler dans une rue encombrée, stationner en double file, aller trouver la bonne sonnette du client, décharger une palette, etc.

 

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Il y a 2 heures, WizardOfLinn a dit :

 

Par contre, l'emploi d'un des mes neveux, qui est chauffeur-livreur ne parait pas sérieusement menacé avant au moins 15 ou 20 ans, la complexité des opérations élémentaires requises est  bien supérieure à celle des opérations de banques. Ce n'est pas encore demain que des camions de livraison automatiques vont se faufiler dans une rue encombrée, stationner en double file, aller trouver la bonne sonnette du client, décharger une palette, etc.

  

 Ca viendra progressivement dans les transports, sans doute sur les grandes distances, les bus, les tramways, peut être les taxis, les livraisons aux grandes enseignes, autres. je vois cela à partir de 10 ans, vers 2030

Modifié par zx
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Il y a 5 heures, WizardOfLinn a dit :

 

La dernière fois que j'ai eu affaire avec un guichetier, pour un virement pro hors UE, opération qui n'était pas disponible depuis le site ouèb de la banque, il a fait deux erreurs (incapable de convertir correctement des € en $), ça m'a coûté 250 €, et le directeur d'agence a refusé de le reconnaitre et de me rembourser.
Cette agence a fermé il y a quelques mois, la banque "restructurant" son réseau d'agences...
Même pour un crédit immo perso, je ne vois plus trop à quoi servent les conseillers, je pourrais aussi bien renseigner moi-même les champs de saisie dans le logiciel, qui peut avoir toutes les informations pour décider d'accorder le prêt ou non, et générer automatiquement le contrat.

En matière d'administratif, les logiciels Louvois et Parcour'sup parviennent encore à faire mieux. 

Il y a 3 heures, zx a dit :

 Ca viendra progressivement dans les transports, sans doute sur les grandes distances, les bus, les tramways, peut être les taxis, les livraisons aux grandes enseignes, autres. je vois cela à partir de 10 ans, vers 2030

Pour la livraison de colis, ça existe déjà. Le véhicule autonome s'arrête à un lieu et une heure donné, et la personne vient le chercher.

Le véhicule ne va pas nécessairement jusqu'au domicile de la personne.

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Il y a 4 heures, zx a dit :

 Ca viendra progressivement dans les transports, sans doute sur les grandes distances, les bus, les tramways, peut être les taxis, les livraisons aux grandes enseignes, autres. je vois cela à partir de 10 ans, vers 2030

La machine médiatique et le marketing tournent à plein régime pour créer une attente, et google arrive bien à étouffer la plupart des accidents graves ...
Les systèmes de vision, par exemple, sont loin d'être fiabilisés, pour nos standards de sécurité.
Ca finira par marcher, et même à se généraliser, mais après l'éclatement de cette bulle, quelques faillites, scandales, crashs financiers, suivis d'un redémarrage plus solide.
Je ne vois pas d'objection à ce qu'il y ait ça et là quelques véhicules autonomes vers 2030, dans des environnements pas trop complexes, mais pas encore au point de menacer sérieusement l'emploi.
Pour l'instant, même sur des rails, on hésite encore à automatiser totalement et à supprimer le conducteur, ça se limite à quelques lignes de métro.

 

 

Modifié par WizardOfLinn
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En tout cas, il  y a des armées d'informaticiens, de data scientistes, d'ingnieurs qui travaillent avec acharnement dessus, ca va  finir par porter ces fruits, on est qu'au début, du moins pour les IA "faibles".

Mais il y aura une autre révolution qui arrivera certainement derrière celle qui va bientôt bouleverser nos sociétés, c'est le cerveau électronique doter de raisonnement humain ou autre qui avance de son côté. ça travaille dur aussi de côté là. ils encore ont beaucoup de barrières et d'obstacles à passer.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/demain-un-ordinateur-inspire-de-notre-cerveau

 

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  • 2 months later...

Résoudre la pénurie de main d’œuvre : Robots ou migrants ?

Quand l’Allemagne s’apprête au freinage de son économie qui fragilise l’Europe / Source : Atlantico

Extrait : Certes, le pays avait besoin de souffler après une année 2017 impressionnante, marquée par la création de 638 000 emplois – deux fois et demi de plus qu’en France – et une pénurie criante de main d’œuvre malgré les importations massives de travailleurs étrangers au cours des année qui précédaient, obligeant à recourir à des embauches de personnels de moins en moins qualifiés faute de mieux, au détriment de la productivité et de la qualité.

Les directeurs financiers ont moins confiance en l'économie suisse / Source : Zone de bourse

Extrait : Le sondage met également en lumière la persistance de la pénurie de main d'oeuvre qualifiée, dans un contexte de "guerre des talents" sur le Vieux continent. Malgré tout, 39% des CFO interrogés en Suisse prévoient d'engager du personnel, une proportion similaire à la moyenne des pays européens. La plupart des responsables sont confiants sur leur capacité à recruter.

La Pologne cherche des chauffeurs en Asie du sud-est / Source : Transport info

Portés par une croissance toujours forte, les transporteurs polonais n’arrivent plus à trouver de chauffeurs dans les pays limitrophes et doivent désormais faire appel à des travailleurs philippins et Sri Lankais, qui présentent en outre l’avantage de ne pas devoir rentrer à la maison tous les mois.

Roumanie: la plus grande pénurie mondiale de main d’oeuvre qualifiée / Source : Euractiv

Extrait : D’après EURACTIV.ro, une étude récente de Manpower Inc., un leader mondial dans le secteur des services de recrutement, montre que les entrepreneurs roumains rencontrent les plus grandes difficultés à trouver du personnel qualifié.

Pénurie de main-d'oeuvre: les PME interpellent le nouveau gouvernement / Source : La presse.ca

Extrait : La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) presse le nouveau gouvernement Legault de s'atteler à résoudre la pénurie de main-d'oeuvre au Québec.

Poutine a promulgué la loi sur la réforme des retraites / Source : China.org

Extrait : La Russie est confrontée à une baisse graduelle du nombre de ses autochtones et au vieillissement de sa population, ce qui pourrait conduire à une pénurie de main-d'oeuvre et à de graves problèmes financiers.  Outre le recul de l'âge de départ à la retraite, le gouvernement russe a également mis en place des mesures pour encourager les naissances.

Quels sont les professionnels les plus recherchés en Russie? / Source : Russia Beyond

Extrait : D'ici 2030, le monde pourrait faire face à une pénurie drastique de personnel hautement qualifié, selon une étude de Korn Ferry Hay Group. Pour la Russie, cela pourrait entraîner une pénurie de 2,8 millions de travailleurs hautement qualifiés, et générer des pertes de 300 milliards de dollars pour les entreprises. En fait, on constate déjà un manque de professionnels dans certains domaines.

La pénurie de main-d'oeuvre force le Japon à accepter plus d'étrangers / Source : RTL info

Extrait : Face à une population vieillissante et en décroissance, le Japon souffre d'une grave pénurie de main-d'oeuvre. Le gouvernement de Shinzo Abe, qui réfute l'appellation de "politique d'immigration", est néanmoins contraint de préparer un cadre légal pour ouvrir les portes aux travailleurs migrants.

Pénurie de main d'œuvre Canberra étend les visas des jeunes étrangers / Source : Le Petit Journal

Extrait : L'Australie a annoncé lundi l'extension des visas vacances-travail accordés aux jeunes étrangers afin de faire face à la pénurie de main d'œuvre du secteur agricole.

Une pénurie de main d'oeuvre hautement diplômée est à prévoir d'ici 2030 / Source : Boursier.com

Extrait : Le monde entier va connaître d'ici 2030, une pénurie de personnes diplômées bac+2 et au-delà... Une situation qui va obliger les entreprises à augmenter leur masse salariale...

Commentaire:

Hum... Les partis d'extrême-droite ou anti-immigration vont-ils devenir les plus grand promoteurs de la robotique et du l'intelligence artificielle? Les futures IAG étant, naturellement, soumises à une éducation appropriée.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Faut voir lesquels, on produit beaucoup de bac+X peu utiles pour le monde de l'entreprise et d'ailleurs on forme globalement en France ce dont on n'a pas besoin plus que ce qui pourrait déboucher sur un emploi.

J'ai eu en entretien la semaine passée  pour un poste sans qualification en logistique une jeune fille qui a fait 3 fois sa première année de fac de droit puis a enchainé  sur une fac de latin , une autre avec une licence de philo et une dernière qui avait complètement laché l'école et bien au final sur ce genre de situation on prendra toujours la dernière beaucoup plus maléable et qui a des attentes réaliste et voit une opportunité la ou les autres font ça par dépit et manque de débouché dans des filières "inutiles" d'un point de vue travail.

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il y a 37 minutes, Lame a dit :

 Hum... Les partis d'extrême-droite ou anti-immigration vont-ils devenir les plus grand promoteurs de la robotique et du l'intelligence artificielle? Les futures IAG étant, naturellement, soumises à une éducation appropriée.

:laugh: Ça peut aller vite, Microsoft a juste à ressortir la première version de Tay AI!

https://www.liberation.fr/futurs/2016/03/25/microsoft-muselle-son-robot-tay-devenu-nazi-en-24-heures_1441963

https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/intelligence-artificielle/l-ia-de-microsoft-est-elle-reellement-devenue-raciste-au-contact-des-internautes_31260

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/03/24/a-peine-lancee-une-intelligence-artificielle-de-microsoft-derape-sur-twitter_4889661_4408996.html

À voir:

Révélation


 

 

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L'industrie et les robots : les ressorts d'un désamour

La France est sous-équipée en robots. Ce qui manque, ce n'est pas tant l'argent que la compétence, chez les salariés comme chez les dirigeants. Et surtout un vrai dialogue social, indispensable pour piloter les changements induits par la robotisation.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0600150490342-lindustrie-et-les-robots-les-ressorts-dun-desamour-2222877.php

La France est sous-équipée en robots. Ce qui manque, ce n'est pas tant l'argent que la compétence, chez les salariés comme chez les dirigeants. Et surtout un vrai dialogue social, indispensable pour piloter les changements induits par la robotisation.

L'industrie française n'aime pas les robots. Petite comparaison internationale : elle en compte en moyenne un pour cent salariés de l'industrie, contre deux pour l'Italie et les Etats-Unis, trois en Allemagne ou au Japon, et... sept pour la Corée du Sud. Parmi les 21 pays du  classement 2018 établi par l'International Federation of Robotics (IFR), seuls trois sont moins bien placés - Suisse, République tchèque et Chine.

Source : IFR World Robotics 2018

Le constat n'est pas nouveau. Mais aujourd'hui, l'intelligence artificielle étend le champ des possibles dans la robotique industrielle. Dans une course qui s'accélère, avec des prix qui baissent, les écarts se creusent. Les ventes mondiales de robots ont bondi d'un tiers en 2017 pour approcher les 400.000. Comme dans d'autres domaines, la Chine met ici les bouchées doubles. Elle en a acheté près de 140.000 l'an dernier. D'ici à 2021, elle devrait en acquérir plus de 900.000 contre 23.000 pour la France (et 64.000 côté Taïwan),  selon les prévisions de l'IFR .

Marges inférieures

La France n'est pourtant pas rétive aux robots. Elle en a inventé. Elle raffole des machines. Après avoir été pionnière dans les distributeurs de billets, elle automatise ses caisses de supermarché. Au début des années 1990, Jean Gandois, qui dirigeait alors le producteur d'aluminium Pechiney, avait éjecté de son bureau un ingénieur venu lui proposer de remplacer deux ouvriers par une machine qui coûtait près d'un demi-siècle de leurs salaires. Aujourd'hui, les usines de construction automobile françaises sont davantage robotisées que les usines allemandes (mais elles sont beaucoup moins nombreuses).

Alors, où est le problème ? Sans surprise, les industriels mettent en avant la faiblesse de leurs marges et le poids des impôts sur la production. Ils manquent d'argent pour s'équiper. Et c'est vrai qu'ils font des marges inférieures à celles de leurs concurrents, même si elles sont revenues à leur niveau d'avant-crise (contrairement à ce qui se passe chez les prestataires de services).

Faiblesse des compétences

Mais les industriels dépensent tout de même beaucoup pour leurs équipements, quitte à emprunter. « L es entreprises françaises ont depuis dix ans un niveau d'investissement plus élevé que leurs homologues dans la plupart des autres pays européens », constatent trois chercheurs, Sarah Guillou, Caroline Mini et Rémi Lallement,  dans un rapport récent . Sauf que les industriels préfèrent apparemment acheter des logiciels plutôt que des robots.

Et si c'était un problème de formation ? C'est  la question que pose Patrick Artus , l'économiste en chef de la banque Natixis. Il pointe la faiblesse des compétences des adultes. Dans  les évaluations compilées par l'OCDE , un forum de réflexion associant principalement les pays avancés, le score moyen des adultes français atteint 258 sur 500 contre 273 pour les Sud-Coréens, 275 pour les Allemands et 293 pour les Japonais.

Le robot comme menace

Or pour travailler avec un robot il faut le plus souvent être plus qualifié. Patrick Artus montre une corrélation entre compétences et robotisation. Qui n'explique pas tout, car « des pays ayant un niveau de compétences de la population active aussi faible que la France (Etats-Unis, Espagne, Italie) modernisent leur capital plus que la France ».

L'économiste avance alors un autre problème de formation : celui... des chefs d'entreprise. Seraient en cause «  la faiblesse des compétences en moyenne des entrepreneurs, leur conservatisme, en dehors des grands groupes ». Il n'existe malheureusement pas de chiffres pour vérifier cette hypothèse.

À LIRE AUSSI

Le classement des pays robotisés

Robot et emploi : un lien ambigu

Mais il y a un autre éléphant dans l'usine : la peur du robot. Le robot est vu comme une menace pour la liberté. Dès 1945, l'écrivain Georges Bernanos  affirmait ainsi fièrement que « la France refuse d'entrer dans le paradis des robots », car sa civilisation « a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres ».

Pays robotisés

Une menace pour l'emploi, aussi. Rien de neuf : la crainte existe depuis que les hommes ont commencé à fabriquer des machines. Deux économistes réputés du MIT de Boston, Daron Acemoglu et Pascual Restrepo, ont publié l'an dernier  un article académique très remarqué où ils estiment qu'« un robot supplémentaire réduit la part de l'emploi dans la population d'environ 0,18 à 0,34 point et les salaires de 0,25 à 0,50 % ».

La crainte est pourtant loin d'être toujours fondée. Les pays les plus robotisés sont ceux où l'emploi industriel est le plus important. En France, les deux tiers des PME qui ont installé un robot dans leur usine, soutenues par le  partenariat public-privé Robot Start PME, lancé en 2013, ont au contraire embauché - et gagné en qualité.

Indigence du dialogue social

« Introduire un robot, c'est accomplir un acte de transformation de l'entreprise », affirme Pierre-Marie Gaillot, qui pilote la démarche industrie du futur au Centre technique des industries mécaniques (Cetim). C'est sans doute le noeud du désamour français. Pour adopter un robot, il faut déplacer des salariés, en former d'autres. Organiser le travail autrement, bousculer des équilibres de pouvoir, parfois passer à une production en 2×8 voire 3×8, agir en souplesse dans un univers de rigidités sociales. Les récents assouplissements du Code du travail et le suramortissement fiscal des investissements devraient faciliter le changement. En attendant, à l'usine, des robots dernier cri dorment parfois sous des bâches.

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Oui, mais est-ce qu'il n'y a pas non plus une relativisation de la rentabilité de l'automatisation?

Toutes les expériences d'automatisation maximale n'ont pas abouti à un accroissement des bénéfices, les problèmes pouvant se poser à long ou à court terme.

N'y a-t-il pas un recentrage (provisoire) des entreprises françaises sur le développement de la cobotique, plus rentables que l'automatisation complète dans beaucoup de situation? our ne parler que de la France...
 

Citation

 

Dans les coulisses d'Universal Robots

Avec 25 000 cobots vendus en dix ans, le danois Universal Robots est leader du marché. Sa stratégie : la simplicité de son produit, autour duquel il agrège un écosystème.

Le leader incontesté des robots collaboratifs, un acteur historique de la robotique industrielle ? Pas du tout ! Le nouveau venu Universal Robots a été fondé en 2005 à Odense, sur l’île danoise de Fionie. Une conquête partie d’un pari : proposer un bras robotisé intégrable sans protection, programmable par un opérateur et facile à reconfigurer pour s’adapter à la production. « Nous ne sommes pas la première société au monde à avoir proposé un robot collaboratif, mais nous sommes la première à l’avoir fait avec succès », estime Esben Østergaard, le directeur technique et cofondateur d’Universal Robots. Avec plus de 25 000 cobots vendus en dix ans, le danois possède 60 % des parts du marché.

Si aujourd’hui la cobotique est un secteur de niche avec 2 % des ventes mondiales de robots industriels, elle est promise à une croissance exceptionnelle. Entre 2017, où il s’est écoulé 9 000 cobots dans le monde (+ 80 %), et 2023, le marché de la cobotique pourrait passer de 284 millions de dollars à plus de 5 milliards selon le cabinet d’études BIS Research. Flairant les perspectives de croissance, le constructeur américain Teradyne a déboursé 285 millions de dollars en 2015 pour acquérir Universal Robots. À l’époque, l’entreprise comptait 150 salariés et n’avait vendu que 4 000 cobots pour un chiffre d’affaires de 38 millions de dollars. Trois ans plus tard, elle dénombre 550 salariés pour un chiffre d’affaires de 170 millions de dollars, en hausse de 72 % en 2017. Le rachat américain n’a en rien déraciné Universal Robots d’Odense, la troisième ville du Danemark.

Des secrets bien gardés

Dans une zone industrielle située à sept kilomètres du centre historique, un bâtiment gris et bleu de 12 000 mètres carrés héberge la société. À l’étage, la direction et les fonctions support ; au rez-de-chaussée, un grand atelier, bordé de petites salles où travaillent des managers, est divisé en trois espaces : un premier dédié à la fabrication des joints du bras, avec une grande part d’électronique, un second à l’assemblage du robot, un troisième au calibrage et tests de chaque produit. Sur les lignes d’assemblage, des opérateurs et… des robots collaboratifs, utilisés par exemple pour le vissage. Mais à l’inverse de nombreux constructeurs de machines manufacturières, Universal Robots ne se sert pas de son usine comme d’une vitrine. Bien au contraire.

Il a fallu insister pour pénétrer dans la zone d’assemblage, dont sont bannis les appareils photo, seulement autorisés dans la zone de test des cobots. Le volume de la production sortie de cette usine reste secret, l’entreprise ne communiquant que sur ses résultats et ses ventes. Modernes et ordonnées, les lignes d’assemblage se déploient sur un sol bleu, une couleur caractéristique de la marque. « Ce bleu, déjà présent dans les premiers robots que j’ai construits pendant ma thèse, est un clin d’œil à la couleur des porte-conteneurs Maersk », explique Esben Østergaard. Car c’est cet armateur qui a fait naître la robotique à Odense. À la fin des années 1980, alors que le chantier naval Odense Steel Shipyard dont il est propriétaire souffre de la concurrence asiatique, Maersk investit dans l’ouverture d’un centre de robotique à l’université locale, dite Sud-Danemark (USD). Si la construction navale disparaît quelques années plus tard, la robotique, elle, s’épanouira à Odense

Au début des années 2000, Esben Østergaard, alors chercheur et professeur en robotique, travaille sur un concept de robot flexible et facile d’utilisation pour l’industrie agroalimentaire. De ce projet naît en 2005 une spin-off, Universal Robots. Il faut attendre fin 2008 pour qu’elle commercialise son premier cobot. « Nous avons démarré en ciblant un nouveau marché, celui des petites et moyennes entreprises », explique Jürgen von Hollen, son PDG [lire page 51]. Mais Universal Robots a vite élargi son spectre à toutes les entreprises : « Les plus grandes ont aussi besoin de cobots, suffisamment flexibles pour automatiser de nouveaux pans de leur production. »

Simplicité et flexibilité

Quelle que soit la cible, Universal Robots l’attaque avec un angle double : la simplicité et la flexibilité. Il est l’un des premiers à avoir proposé une interface de programmation accessible sur une tablette sans codage informatique. De quoi séduire les industriels, et au-delà. « Le marché de la cobotique est immense avec de nombreuses applications dans l’industrie manufacturière, mais aussi dans la santé et le BTP, pointe Esben Østergaard. L’un de nos cobots a ainsi été utilisé dans un hôpital pour faire faire des exercices à un patient dans le coma, un autre comme copilote dans un avion. ».

Pour qu’autant d’applications éclosent, la société a fait un choix stratégique : rester concentrer sur le développement de ses bras et confier la création d’accessoires à des partenaires intégrés à son écosystème. « Nous avons lancé en 2016 la plate-forme UR+, sur laquelle nos clients peuvent trouver des accessoires certifiés qui s’installent directement sur nos bras, explique Anders Bo Rasmussen, chargé du programme UR+. Pour nous, cette plate-forme est un moyen de créer de nouvelles applications et donc de nouvelles opportunités commerciales. » Actuellement, 360 sociétés du monde entier travaillent sur de possibles applications pour des bras Universal Robots et 105 produits sont disponibles sur la plate-forme.

Le Danemark ne représentant que 1 % de ses ventes, Universal Robots se concentre sur son développement à l’international. Mais son implantation reste un atout pour attirer les talents. « La densité et la visibilité de l’écosystème robotique local sont des arguments de poids pour faire venir un ingénieur qui déplacerait toute sa famille », considère Esben Østergaard. Le sujet est crucial pour l’entreprise, dont l’ effectif a augmenté de 200 salariés cette année. Un boom qui ne devrait pas s’arrêter de sitôt.

Source: L'Usine nouvelle

L'avenir, provisoirement, c'est le travailleur immigré (bon marché) cobotisé. Un avenir sombre pour l'autochtone évidemment...

A lire: L'usine du futur - Stratégies et déploiement

Modifié par Lame
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Intelligence artificielle: Washington veut garder ses technologies sensibles

Washington - L'administration américaine envisage de réduire ses exportations de technologies sensibles, y compris celles nécessaires au développement de l'intelligence artificielle, pour des raisons de sécurité nationale.

Dans un contexte de frictions commerciales avec la Chine, accusée par Donald Trump de "vol" de propriété intellectuelle américaine, le département du Commerce a proposé cette semaine de contrôler les ventes de "plusieurs technologies émergentes qui sont nécessaires à la sécurité nationale des Etats-Unis".

Selon cette même source, ces techniques d'intelligence artificielle incluent le "réseau neuronal", le "deep learning" (ou "apprentissage profond"), le traitement automatique du langage naturel ou encore l'assistance virtuelle.

L'intelligence artificielle, qui peut être utilisée à des fins militaires, est l'élément clé de plusieurs produits informatiques commercialisés par des entreprises américaines: objets connectés, voitures autonomes, smartphones, etc.

Washington tient à "éviter" que le transfert de ces technologies "ait un impact négatif sur le leadership américain dans les secteurs scientifique, technologique, industriel et de l'ingénierie", selon la note publiée dans le journal officiel lundi.

Mais mettre fin aux exportations serait contre-productif pour Donald Trump et son gouvernement, selon Daniel Castro, vice-président de l'Information Technology and Innovation Foundation, un centre de réflexion basé à Washington.

"D'autres pays risquent de prendre des mesures identiques", a-t-il expliqué.

"Cela signifiera que les compagnies américaines seront privées de certains marchés", a-t-il ajouté, rappelant la nécessité "d'une collaboration internationale dans la recherche sur les technologies émergentes", y compris avec la Chine.

(©AFP / 20 novembre 2018 18h22)

 

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Les sexdolls annoncés dans les romans cyberpunk des années 1980 sont dans la place :blink:

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/voici-comment-ces-robots-sexuels-utilisent-l-intelligence-artificielle-1091980.html

Mais attention, le jour ou une vrai IA apparaitra, certains auront une petite surprise :biggrin: Halte à l'esclavage robotique :bloblaugh:

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Modifié par collectionneur
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Pour la recherche dans le domaine des mathématiques et de la compréhension du cerveau humain, c'est à l'échelle mondiale, tout le monde y contribuent et s'échangent les informations, quand aux applications ca c'est autres chose, on utilise et on fait payer. si je comprends comment fonctionne un algorithme sur les réseaux de neuron, je peux très bien décider d'en écrire une implémentation de l'algorithme, mais après ? pour quel usage ? radar, reconnaissance faciale, biometrie, image, audio, automobile, recherche de chemin navigation, mobile,domotique, etc.. mais cela reste surtout des méthodes statistiques (deep learning), la grande différence aujourd'hui et qu'on dispose des ressources matériels,logiciels,réseaux pour pouvoir les utiliser à grande échelle sur d'importantes masse de données. c'est comme pour PGP et le RSA, on donnait à n'importe qui de pouvoir chiffrer n'importe quel message, et cela avait rendu totalement paranoiaque le gouvernement américain et la CIA/NSA.

Modifié par zx
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  • 1 month later...
Le ‎24‎/‎11‎/‎2018 à 07:55, collectionneur a dit :

Les sexdolls annoncés dans les romans cyberpunk des années 1980 sont dans la place :blink:

https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/voici-comment-ces-robots-sexuels-utilisent-l-intelligence-artificielle-1091980.html

Mais attention, le jour ou une vrai IA apparaitra, certains auront une petite surprise :biggrin: Halte à l'esclavage robotique :bloblaugh:

Pour prolonger ton propos:
 

Citation

 

Hôtellerie: les Chinois friands d'intelligence artificielle

L'intelligence artificielle et les services personnalisés sont devenus une priorité pour les voyageurs chinois. Comment ces technologies influencent-elles l'hôtellerie ?

Chambres d’hôtels intelligentes, options personnalisées de restauration ou de visites touristiques... L’hôtellerie est un terrain fertile pour le développement d’innovations reposant sur l’intelligence artificielle. Les chatbots et robots concierges tels que Phil Welcome, le concierge digital d’AccorHotels, se multiplient pour faciliter le choix d’hôtel, accélérer le check-in, proposer une tarification en temps réel ou pour conseiller et réserver des activités locales. Mais s'agit-il vraiment d'une attente des clients ?

Pour mieux cerner ces évolutions, le groupe d’audit et de conseil Mazars vient de publier une étude consacrée à ce sujet (Intelligence Artificielle : une révolution pour l'Hôtellerie). Mazars a interrogé des spécialistes du secteur ainsi que 750 voyageurs français, anglais, allemands, chinois et américains sur leur attentes concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’hôtellerie. L'un des faits marquant du rapport concerne les attentes des touristes chinois. 

L’IA marque peu les esprits des voyageurs occidentaux mais fascine les Chinois 

Dans ce rapport, on y apprend tout d'abord que parmi les "expériences les plus significatives", les voyageurs interrogés restent plutôt traditionnels : les Anglais et les Américains citent en premier lieu l'emplacement de l'hôtel, tandis que les Français et les Allemands se souviennent particulièrement du confort et de la qualité des repas.

Seulement 33 % des voyageurs interrogés ont été récemment marqués par une "innovation digitale" dans le secteur hôtelier. 59% des Français et Anglais ainsi que 48% des Allemands n’ont pas de "souvenir mémorable" lié à l’innovation dans l’hôtellerie. En revanche, 87% des Chinois disent avoir eu une expérience mémorable impliquant une innovation digitale.

La technologie influence les choix d'hôtel des Chinois

Quand on s'intéresse aux attentes des clients en matière d’IA, les recommandations personnalisées, la réalité virtuelle et la tarification en temps réel font partie du Top 3 . Mais les différences par nationalité sont là encore très marquées.

 

Source: Bilan

Les Chinois sont donc de plus en plus ... Japonais.  

Le ‎10‎/‎09‎/‎2018 à 20:52, zx a dit :

Mais il y aura une autre révolution qui arrivera certainement derrière celle qui va bientôt bouleverser nos sociétés, c'est le cerveau électronique doter de raisonnement humain ou autre qui avance de son côté. ça travaille dur aussi de côté là. ils encore ont beaucoup de barrières et d'obstacles à passer.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/demain-un-ordinateur-inspire-de-notre-cerveau

Ah oui, la puce neuromorphique. Il paraît qu'elle réduit fortement la consommation électrique: c'est déjà cela.

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Le ‎26‎/‎08‎/‎2018 à 11:44, Kiriyama a dit :

Il reste à voir comment on va s'adapter à ces bouleversements. 

Les cinq compétences dont vous avez besoin pour les emplois du futur

 

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Il y a 30% de robots en plus dans l'industrie mondiale: au sein de cette entreprise de Seneffe, ils ont changé beaucoup de choses

 ce stade, la robotisation de l’industrie n’entraîne pas une destruction massive d’emplois industriels. Et pourtant, c'est un fait, le nombre de robots industriels augmente de manière explosive dans le monde: +30% en 2017 selon la Fédération internationale de robotique. Pour certaines entreprises, ce passage redouté est souvent obligatoire. Illustration à Seneffe dans une entreprise qui produit des chaudières et des ballons d'eau chaude sanitaires.

Le site de Seneffe du groupe Atlantic produit des chaudières et des ballons d'eau chaude sanitaires. Suite à une restructuration en 2014 et une délocalisation en Slovaquie, le site a perdu la moitié de ses ouvriers. Il a fallu pérenniser la production, améliorer la compétitivité. Céline Croupin, directrice recherches, développement et industrialisation nous détaille le défi ambitieux qui a été réalisé: "Nous avons réfléchi à moderniser le site, robotiser certaines activités, réduire les temps de fabrication, mais aussi garantir une qualité constante de nos produits."

Les poinçonneurs, soudeurs se sont formés aux nouvelles technologies et l'usine a été reconfigurée pour produire notamment de petites séries d'objets customisés. "Nous produisions beaucoup de produits de masse, mais en transformant le site, nous voulions avoir un site plus flexible qui permet de s'adapter plus facilement à la demande du client. Nous avons des chaudières murales, des chaudières sol, des ballons: beaucoup de productions de petites et moyennes séries. L'objectif est de pouvoir faire un produit dédicacé à l'attente du client et de pouvoir leur fournir dans des délais très courts ce que la nouvelle configuration du site nous permet de faire."

La productivité a été augmentée de 50% grâce aux robots, mais aussi grâce à une meilleure organisation: plus de 100 personnes ont gardé leur emploi et l'activité logistique a repris.

D’après le rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde pour 2019, des emplois industriels ont disparu dans la plupart des économies avancées, dont la Belgique. Mais globalement, ils ont été compensés par le développement industriel dans l'est asiatique. 

La banque mondiale recommande d'enseigner aux enfants, dès leur plus jeune âge, les compétences cognitives — la capacité de résoudre des problèmes complexes — et aussi les compétences comportementales, comme l’aptitude au travail en équipe, les relations avec les autres et aussi de promouvoir l’apprentissage permanent tout au long de la vie.

Selon une étude réalisée à l'automne 2018 par des organismes régionaux de l'emploi et d'Agoria, la fédération de l'industrie technologique, à l'horizon 2030, 4 millions et demi de Belges devront avoir augmenté leurs compétences numériques. 310.000 personnes devront se réorienter parce que leur métier va disparaître ou n'existera plus de le même manière. Et il y aura 500.000 emplois à pourvoir, toujours en 2030 en raison de la digitalisation de l'économie.

 

Source: RTL Info

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  • 3 weeks later...

Pour contrer la paresse supposée de la main d’œuvre humaine, on conçoit une main d’œuvre robotique programmée pour le moindre effort dans un but d'efficacité :
 

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Comment des fourmis paresseuses pourraient inspirer nos robots

Une étude publiée par la revue « Science » montre que dans certains cas, seules 30 % des fourmis effectuent 70 % du travail.

Ne croyez plus la fable. Les fourmis ne sont pas aussi travailleuses que l'on voudrait bien le croire. A certaines occasions, le déséquilibre est patent. Et cela pourrait bien servir d'inspiration pour programmer nos futurs robots.

C'est du moins ce qu'espère Daniel Goldman, un physicien expert en robotique de l'institut de Technologie de Géorgie. Dans une étude publiée cette semaine dansle magazine « Science », Daniel Goldman s'est intéressé à la manière dont les fourmis creusent, avec une efficacité inégalée, les tunnels de leur fourmilière.

Et ces conclusions sont étonnantes : il s'est rendu compte que seules 30 % de la population réalisaient à elles seules 70 % du travail. Pourtant, il ne s'agit pas d'ingénieurs spécialisés. Car après avoir retiré ces fourmis, elles ont tout simplement été remplacées par un groupe du même nombre qui a tout aussi bien réalisé son devoir.

Stratégie paresseuse

La raison est simple : pour ce genre de travaux dans un espace restreint, l'efficacité est atteinte lorsque les individus n'ont pas des objectifs de productivité similaires, ce qui permet d'éviter notamment les embouteillages, et donc les pertes de temps.

Les scientifiques ont ensuite appliqué leurs conclusions à la robotique. Ils ont dans un premier temps disposé des robots dans une piscine à boule avec chacun le même objectif : retirer le plus possible de boule. Rapidement, ces robots se sont gêné les uns les autres, au point de s'arrêter totalement.

Dans un second temps, ils ont attribué des obligations de résultat différentes selon les robots, avec même la possibilité pour certains de sortir sans avoir récupéré de boules. Autrement dit, en étant paresseux. Résultat : la piscine s'est retrouvée vidée avec beaucoup plus d'efficacité.

Interrogé par la BBC, le Professeur Goldman a expliqué que ces découvertes pouvaient par exemple être utilisées en cas de « catastrophe naturelle ". Avec cette théorie de la paresse, « les robots pourraient manoeuvrer dans des espaces restreints complexes. S'ils essayaient tous de partir en même temps, ils pourraient se piéger ".

 

Source : Les Echos

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