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Messages recommandés

Il y a 1 heure , pascal said:

Je ne peux que souscrire au post de Christophe qui, si ma mémoire est bonne est un membre des "forces de l'ordre" ou un ancien de celles-ci ...

Bref c'est quelqu'un qui sait de quoi il parle ... ce n'est pas comme la plupart d'entre nous ici

moi aussi j’appartiens à une direction qui a en charge certains aspects de la sécurité publique et qui régulièrement paie l'impôt du sang ...

Dans un état de droit il y a des lois et des gens dont c'est le métier de les faire respecter ... attachons nous à améliorer cela...

@ C SEVEN

Ton argumentation engendre une seule chose, le chaos

Tes escadrons de la mort formés de braves concitoyens au dessus de tout soupçons " à la Serge" ne valent que parce qu'ils sont impunis et qu'ils frappent des cibles qui ne réagissent pas. Si tu t'imagine que tes "vigilantes" agiront en toute impunité face à des cibles aussi performantes voir bien plus performantes qu'eux tu te gourres sauf à imaginer que toi chef d'entreprise ou dupont lajoie commerçant ou employé ira faire un stage en Syrie ou dans l'Idaho ...

Bref la solution que tu prônes c'est la jungle.

Tes redresseurs de torts quand il se feront flinguer à la surprise, que leurs familles seront ciblées, qu'ils viendront pleurnicher au commissariat en se chiant dessus et en bramant qu'on ne les protège pas ... je peux te dire qu'il n'y aura pas que la "gauchôsphère" qui se gondolera ... avant de se désoler.

Et encore. C'est une version optimiste de la chose. L'histoire d'Amérique du Sud nous montre jusqu'où ce genre de choses peuvent aller. Ça rapporte la "protection".

Sinon juste comme ça, j'aimerais que les tenants de la déchéance de nationalité démontrent l'efficacité opérationnelle de cette mesure dans la lutte contre le radicalisme, les cellules terroristes et leur capacité d'action. Des gens compétents et instruits sachant apparemment de quoi ils parlent (je songe notamment à Marc Trévidic) soulignaient à quel point c'était inutile et aboutirait en plus à exporter des terroristes. Soit vers des pays dans lesquels ils seront exécutés (et donc contraire à la CEDH) ou alors dans des Etats ne disposant pas des ressources pour s'en occuper, ce qui est encore pire.  

Modifié par Chronos
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il y a 13 minutes, christophe 38 said:

La déchéance de nationalité ne peut pas etre appliquée aujourd'hui, parce qu'elle n'est pas prévue dans les textes.

Pour qu'elle le soit, il faut l'inscrire dans la Constitution, donc réunir le Congrès et que cet avis passe avec au moins les 2/3 des voix.

Il faut aussi l'avis du Conseil Constitutionnel (pour etre certain que l'esprit est correct).

Elle est applicable aux naturalisés, à la condition de la double nationalité et moins de 15 ans de nationalité.  

Remettre en cause la nationalité acquise à la naissance, par jus solis ou jus sanguinis (et oui..)  c'est quand même une autre affaire et qui va loin dans la conception de nationalité / citoyenneté. En effet, un enfant né de parents naturalisés, ou d'un parent étranger et d'un autre français (les combinaisons sont multiples) est français au titre du "jus solis" et du" jus sanguinis" .  Pour être un "vrai" français faudra-t-il être de parents français non naturalisés, que les 4 grands parents soient "purs français", etc...  Ca s'arrête où?  

J'ai toujours en mémoire cette histoire : d'abord ils sont vénus chercher les noirs. J'en m'en fous, je ne suis pas noir. Puis sont vénus chercher les arabes. M'en fous suis  pas arabe. Puis cela a été le tour des juifs. M'en fous suis pas juif. Et les gitans à leur tour, suis pas gitan, alors nous avons fermé les yeux. Et puis, un jour, ils sont arrivés jusqu'à moi; je me suis tourné pour voir s'il y avait quelqu'un pour protester, et il n'y avait plus personne...

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il y a 6 minutes, Fusilier said:

Elle est applicable aux naturalisés, à la condition de la double nationalité et moins de 15 ans de nationalité.  

Remettre en cause la nationalité acquise à la naissance, par jus solis ou jus sanguinis (et oui..)  c'est quand même une autre affaire et qui va loin dans la conception de nationalité / citoyenneté. En effet, un enfant né de parents naturalisés, ou d'un parent étranger et d'un autre français (les combinaisons sont multiples) est français au titre du "jus solis" et du" jus sanguinis" .  Pour être un "vrai" français faudra-t-il être de parents français non naturalisés, que les 4 grands parents soient "purs français", etc...  Ca s'arrête où?  

J'ai toujours en mémoire cette histoire : d'abord ils sont vénus chercher les noirs. J'en m'en fous, je ne suis pas noir. Puis sont vénus chercher les arabes. M'en fous suis  pas arabe. Puis cela a été le tour des juifs. M'en fous suis pas juif. Et les gitans à leur tour, suis pas gitan, alors nous avons fermé les yeux. Et puis, un jour, ils sont arrivés jusqu'à moi; je me suis tourné pour voir s'il y avait quelqu'un pour protester, et il n'y avait plus personne...

comme quoi, cette proposition est complexe de par les tenants et aboutissants

il y a 31 minutes, Chronos said:

Et encore. C'est une version optimiste de la chose. L'histoire d'Amérique du Sud nous montre jusqu'où ce genre de choses peuvent aller. Ça rapporte la "protection".

Sinon juste comme ça, j'aimerais que les tenants de la déchéance de nationalité démontrent l'efficacité opérationnelle de cette mesure dans la lutte contre le radicalisme, les cellules terroristes et leur capacité d'action. Des gens compétents et instruits sachant apparemment de quoi ils parlent (je songe notamment à Marc Trévidic) soulignaient à quel point c'était inutile et aboutirait en plus à exporter des terroristes. Soit vers des pays dans lesquels ils seront exécutés (et donc contraire à la CEDH) ou alors dans des Etats ne disposant pas des ressources pour s'en occuper, ce qui est encore pire.  

re

 

qu'ils perdent la vie ailleurs (contraire à la CEDH), c'est une chose, mais c'est leur choix.
Personne ne les a forcé à etre terroriste.

 

La peine de mort est abolie en France, pour les assassins, pas pour les innocents. Les victimes d'attentats de cette année écoulé auraient certainement bien voulu continuer à vivre...

Philosophiquement, c'est compliqué (garder chez soi des gens qui ne se reconnaissent pas dans notre pays et qui veulent le détruire ou qui ont tué des innocents (qu'ils soient touristes, nationaux, bi nationaux).

 

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Il y a 3 heures , christophe 38 said:

C'est joli, c'est une belle citation..

Mais, avec des mots comme ça, je pense que tu n'es pas un décideur, pas un politique...

Je veux dire par là que si tu commandais/décidais/avais une autorité quelconque, un instant de reflexion te permettrait de voir que si toi, tu donnes une claque à un malfaisant, derriere toi, tous les gens qui emboitent ton pas vont suivre et en faire autant (le chef, lui, l'a fait, alors moi, je peux le faire... (voire certains vont penser qu'avec une claque tu es trop doux et vont sortir le manche de pioche) et, au résultat, ce ne seront que des violences qui seront derriere toi.

Je veux dire par là qu'il faut parfois reflechir avant d'agir (de peur que notre action soit plus négative que positive)

Ah bon ? Ben non, je ne suis peut-être pas "un décideur" (quoique, vas savoir sur un forum on ne sait jamais à qui on a affaire après tout...), mais aucune importance car il faut aussi réfléchir quand on regarde les posts d'autrui >  "celui qui combat" n'est pas obligé d'utiliser la brutalité qui a l'air de tant t'obséder ; il peut aussi le faire par la lutte d'influence idéologique, l'Education civique (méthode plus longue, mais aux résultats plus durables, car étant préventive), ou combiner diverses méthodes, certaines uniquement "socio-communiquantes" , d'autres plus ou moins coercitives, voire brutales quand urgence et que des vies sont immédiatement menacées...

Si tu t'offres un instant de réflexion, tu arriveras d'ailleurs sûrement à la conclusion que le combat efficace contre le Terrorisme est sans doute celui qui utilise un savant dosage de tous ces aspects : éducatif (là on est mal barrés je crois...), psychologique. médiatique, renseignement en amont, "violence légale" dont bien sûr l'Etat (ou du moins ceux à qui il donne mandat pour ce faire : je pense ici au projet de créer une réserve opérationnelle, y compris peut-être de la Police/Gendarmerie, mais aussi aux service "action" de la DGSE...) doit garder le monopole. Si tu es dans les forces de l'ordre tu seras forcément d'accord sur ce point...   

 Nous (= les pays Occidentaux en particulier, voire le monde civilisé au sens large : Russie et Tunisie entre autres sont également en ligne de mire) sommes confrontés à un ennemi qu'il nous faudra combattre avec une intensité redoublée par diverses méthodes. Avec de la volonté nous en avons les moyens (ce n'est quand même par l'armée d'Hitler en 1940 non plus...) ; la seule véritable possibilité de perdre serait de ne pas/plus y croire comme ma citation l'évoque.  

Enfin c'était ça le sens "caché" de mon post quoi... 

Certains ici veulent tellement jouer aux pères moralistes zélés qu'ils en viennent à sur-réagir à certains posts, en focalisant sur une interprétation étroite du contenu, qui justement par un "heureux hasard" leur sert de prétexte à un objectif de se faire "bien voir" à bon compte :rolleyes: 

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il y a 58 minutes, christophe 38 said:

comme quoi, cette proposition est complexe de par les tenants et aboutissants

Philosophiquement, c'est compliqué (garder chez soi des gens qui ne se reconnaissent pas dans notre pays et qui veulent le détruire ou qui ont tué des innocents (qu'ils soient touristes, nationaux, bi nationaux).

 

C'est, à mon avis, mettre les doigts dans un engrenage mortifère, qui n'apporte aucune solution opérationnelle...

Pour le reste, on est effectivement face à un problème nouveau. La qualification de terroriste étant insuffisante en elle-même et susceptible de dérives (quid de tous ceux qui pourraient s’avérer "violents"  et défendant des "causes justes", grévistes, etc...)  

Je n'ai pas de solution toute faite, mis à part le bagne :rolleyes: Mais, je ne crois pas que toucher aux principes de la République, en soit une. 

Modifié par Fusilier
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il y a 56 minutes, christophe 38 said:

comme quoi, cette proposition est complexe de par les tenants et aboutissants

re

 

qu'ils perdent la vie ailleurs (contraire à la CEDH), c'est une chose, mais c'est leur choix.
Personne ne les a forcé à etre terroriste.

 

La peine de mort est abolie en France, pour les assassins, pas pour les innocents. Les victimes d'attentats de cette année écoulé auraient certainement bien voulu continuer à vivre...

Philosophiquement, c'est compliqué (garder chez soi des gens qui ne se reconnaissent pas dans notre pays et qui veulent le détruire ou qui ont tué des innocents (qu'ils soient touristes, nationaux, bi nationaux).

 

Le souci n'est pas le décès d'un terroriste mourant dans une opération visant à l'appréhender et durant laquelle il offre une résistance armée (cas de figure à la suite des différents attentats). La question c'est le bannissement/déportation du déchu de sa nationalité française vers un pays tiers dans lequel il pourrait se voir appliquer un châtiment contraire aux droits de l'Homme.

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En complément de mes deux posts du jour, et des vôtres aussi, je dirais qu'à notre époque où les réseaux sociaux, les blogs, les forums ont pris une véritable importance dans ce qu'il est convenu d'appeler "la lutte idéologique / la lutte des idées" chacun à son petit niveau de citoyen Lambda, peut "combattre" la menace terroriste (ou plutôt la perversion pseudo-religieuse qui est derrière) venant du fanatisme Islamique d'une petite partie (mais avec une importance numérique suffisante pour engendrer beaucoup de mal, et causer bien des troubles) des habitants du pays : en utilisant finalement les mêmes vecteurs de com' qu'eux, mais au grand jour et pour montrer son attachement aux valeurs culturelles de notre République et sa détermination à les défendre, à les faire vivre... 

Enfin, la caricature des Corses comme étant des "ethno racistes", faite en haut de page me paraît bien abusive par son côté général (si une telle caricature était faite ici de certaines autres des "communautés" du pays, ou définies comme telle, il y aurait déjà eu rappel à l'ordre de la Modération...) et lorsqu'elle est relayée par les médias nationaux elle n'est sûrement pas de nature à apaiser les choses !    

Modifié par Bruno
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Je suis assez d'accord avec toi, globalement, christophe, et ton expérience plaide en ta faveur comme dit pascal très justement.

La seule chose que je ne comprend pas c'est que tu pointe du doigts les inconvénients des solutions proposées, à juste titre car aucune solution n'est sans inconvénients sinon ça se saurait, mais tu ne nous indique aucun choix quand à la solution la moins pire du lot.

Tu ne veut pas voir des ennemies de notre civilisation dans la nature mais la méthode d'élimination directe type "raison d'état" ne convient pas, les prisons sont des incubateur à terroristes qui repoussent le problème de 6 mois tout au plus, la déchéance de la nationalité puis l’expulsion est inapplicable hors quelques cas qui se comptent sur les doigts d'une main et lorsque les corses veulent signifier les limites de ce qui est acceptable de manière musclée: c'est pas bien.

Tout cela est très bien et soit certain que tu as l'estime de tous mais on a toujours pas bien compris comment tu va te débarrasser des malfaisant qui te révulsent et comment on va mener ce combat où apparemment il n'y a que des inconvénients et des impossibilités administratives et juridiques.

Pour revenir à la Corse 5 minutes:

Il est certain que bruler du corans n'est pas très intelligent. En même temps, caillasser du pompiers n'est pas beaucoup plus intelligent...

Beaucoup oublient comment ça se passe dans la vrais vie en cas de conflit. C'est 1/ baston. Et un rapport de force n'est jamais très intelligent... 2/ paroxysme dans la connerie et dramatisation 3/ épuisé par tant de connerie, les belligérants se mettent autour d'une table et trouvent un compromis après avoir tout donné (dans la connerie). En l’occurrence le compromis ça sera: "pas de brulage de coran contre pas de caillassage de pompier". CQFD.

On ne peut pas se plaindre qu'il y a des zones de non droit puis se plaindre lorsque des gens signifient clairement les limites de ce qui acceptable ou non. Si on prend cet exemple corse, les limites de ce qui est acceptable ont été signifiées et surtout: comprises. La méthode n'est pas satisfaisante mais elle illustre parfaitement notre propos par rapport aux conséquences si l'état ne fait pas son boulot.

 

Modifié par c seven
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il y a 16 minutes, c seven said:

(...)

On ne peut pas se plaindre qu'il y a des zones de non droit puis se plaindre lorsque des gens signifient clairement les limites de ce qui acceptable ou non. Si on prend cet exemple corse, les limites de ce qui est acceptable ont été signifiées et surtout: comprises. La méthode n'est pas satisfaisante mais elle illustre parfaitement notre propose par rapport aux conséquences si l'état ne fait pas son boulot.

 

Je plussoies : si l'Etat n'arrive pas à mieux assurer ses missions régaliennes dans les années qui viennent ce genre d'événnements auxquels nous avons assisté en Corse vont avoir tendance à se multiplier, ce qui serait porteur d'une nouvelle menace intérieure pour notre démocratie qui n'en a franchement pas besoin...

Et ce n'est pas en caricaturant les Corses de manière générale d'éthno-racistes, de fachos xénophobes comme il a beaucoup été faits par nos médias nationaux ces 10 derniers jours que ça va dissuader ceux qui sont tentés de faire dans " l'auto-justice populaire" que ce soit là-bas ou sur le Continent. 

Modifié par Bruno
Fôtes d'Or Tau grafe...
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Il y a 1 heure , Chronos said:

Le souci n'est pas le décès d'un terroriste mourant dans une opération visant à l'appréhender et durant laquelle il offre une résistance armée (cas de figure à la suite des différents attentats). La question c'est le bannissement/déportation du déchu de sa nationalité française vers un pays tiers dans lequel il pourrait se voir appliquer un châtiment contraire aux droits de l'Homme.

re

 

je partage (aussi) ce point de vue... j'allais écrire (et je pense aussi) que c'est peut etre parce que dans d'autres pays, nos terroristes risquent la mort qu'ils viennent taper dans le ventre mou, dans la démocratie.

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Citation

Tout cela est très bien et soit certain que tu as l'estime de tous mais on a toujours pas bien compris comment tu va te débarrasser des malfaisant qui te révulsent et comment on va mener ce combat où apparemment il n'y a que des inconvénients et des impossibilités administratives et juridiques.

Faux.

Il existe tput une série de méthodes légales (je ne reviendrais pas sur les idées fumeuses qui si elles défoulent le soir au coin du bar ne sont pas applicables de nos jours à savoir le bagne, les bataillons pénitencières dans le Sahara ou le 9 mm dans le cervelet)

Recréer des structures pénitenciaires spécialisées, sécurisées, equipées en personnels(psychologues, imams officiels, educateurs, tout ce qui peut etre qualifié de "désendoctrinateur" et en équipement de façon a déradicaliser ceux qui peuvent l'etre et enfermer durablement ceux qui ne peuvent pas (pour rappel les peines pour terrorisme sont parmi les plus durement punies aussi bien dans notre code pénal que dans les jugements rendus) ce serait faisable.

Seulement on touche encore une fois le nerf de la guerre qui fera hurler tout bon français quand il verra sa feuille d'impots : l'argent

On semble, selon certaines annonce, en prendre le chemin cela dit

A voir l'application réelle

 

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Il y a 1 heure , c seven said:

Je suis assez d'accord avec toi, globalement, christophe, et ton expérience plaide en ta faveur comme dit pascal très justement.

La seule chose que je ne comprend pas c'est que tu pointe du doigts les inconvénients des solutions proposées, à juste titre car aucune solution n'est sans inconvénients sinon ça se saurait, mais tu ne nous indique aucun choix quand à la solution la moins pire du lot.

Tu ne veut pas voir des ennemies de notre civilisation dans la nature mais la méthode d'élimination directe type "raison d'état" ne convient pas, les prisons sont des incubateur à terroristes qui repoussent le problème de 6 mois tout au plus, la déchéance de la nationalité puis l’expulsion est inapplicable hors quelques cas qui se comptent sur les doigts d'une main et lorsque les corses veulent signifier les limites de ce qui est acceptable de manière musclée: c'est pas bien.

Tout cela est très bien et soit certain que tu as l'estime de tous mais on a toujours pas bien compris comment tu va te débarrasser des malfaisant qui te révulsent et comment on va mener ce combat où apparemment il n'y a que des inconvénients et des impossibilités administratives et juridiques.

Pour revenir à la Corse 5 minutes:

Il est certain que bruler du corans n'est pas très intelligent. En même temps, caillasser du pompiers n'est pas beaucoup plus intelligent...

Beaucoup oublient comment ça se passe dans la vrais vie en cas de conflit. C'est 1/ baston. Et un rapport de force n'est jamais très intelligent... 2/ paroxysme dans la connerie et dramatisation 3/ épuisé par tant de connerie, les belligérants se mettent autour d'une table et trouvent un compromis après avoir tout donné (dans la connerie). En l’occurrence le compromis ça sera: "pas de brulage de coran contre pas de caillassage de pompier". CQFD.

On ne peut pas se plaindre qu'il y a des zones de non droit puis se plaindre lorsque des gens signifient clairement les limites de ce qui acceptable ou non. Si on prend cet exemple corse, les limites de ce qui est acceptable ont été signifiées et surtout: comprises. La méthode n'est pas satisfaisante mais elle illustre parfaitement notre propos par rapport aux conséquences si l'état ne fait pas son boulot.

 

re,

 

je pointe les inconvénients, car, à mes yeux (et je ne connais pas tout du dossier), il n'y a pas de solution facile, adaptable, propre (sans se salir les mains) et solutions qui receuillent l'adhésion de tous (et qui sont moralement acceptables).

Je n'ai pas de solution : toutes ont des inconvenients.

Une de mes idées, pas correcte, serait de les ramener par Transall dans le désert Lybien pour qu'ils puissent vivre de leurs convictions.

Les inconvénients de la chose, c'est qu'ils pourront aussi reprendre les armes, tuer des innocents sur place et tuer des soldats de chez nous, en mission.

 

Quant à penser au Kerguelen.. (ou à la Guyane et à l'ile du diable..) faut voir si la relégation pourrait s'y faire.

 

La Corse et les connards qui ont agressé les pompiers ? mais, ces agressions, ces incivilités, elles existent en métropole depuis 30 ans. Je sais bien que ce n'est pas une raison, qu'il ne faut pas l'accepter.. mais, les excès d'un coté amènent les excès de l'autre (et les manifestations avec des mecs qui portent des sweats à capuche siglé VNC http://www.vncorsica.net/ ) 

lequel VNC justifie son existence par une migration galopante (en Corse ????) les ravages provoqués par la drogue.. (ahhh, la lutte contre la drogue, enfin, celle vendue par les Arabes, parce que du coté banditisme et drogue, quand ça les arrange, ils en vendent bien) voire les dangers de l'islamisation (il n'y a pas d'extremisme barbu en Corse dixit le Proc ou le Prefet, voir l'imam de la salle de priere)...

L'etat ne fait pas son boulot ? tu es sur ? moi pas :blush:

je m'explique : les services de l’état mettent en œuvre la politique voulue et votée par les députés, lesquels sont élus par les citoyens.

Jusqu'à maintenant, le flic était celui sur lequel on tapait (c'est vieux, ça date de Guignol, au théâtre)...

Les flics, limités dans leurs travail par les lois votés par monsieur tout le monde ne font que ce qu'ils peuvent.

La Justice ? le parent pauvre n'a pas les moyens de fonctionner normalement. La faute à qui ??

 

Le chantier est là : comment laisser la liberté au citoyen et avoir un controle efficace ??

Il y a 1 heure , Bruno said:

Ah bon ? Ben non, je ne suis peut-être pas "un décideur" (quoique, vas savoir sur un forum on ne sait jamais à qui on a affaire après tout...), mais aucune importance car il faut aussi réfléchir quand on regarde les posts d'autrui >  "celui qui combat" n'est pas obligé d'utiliser la brutalité qui a l'air de tant t'obséder ; il peut aussi le faire par la lutte d'influence idéologique, l'Education civique (méthode plus longue, mais aux résultats plus durables, car étant préventive), ou combiner diverses méthodes, certaines uniquement "socio-communiquantes" , d'autres plus ou moins coercitives, voire brutales quand urgence et que des vies sont immédiatement menacées...

Si tu t'offres un instant de réflexion, tu arriveras d'ailleurs sûrement à la conclusion que le combat efficace contre le Terrorisme est sans doute celui qui utilise un savant dosage de tous ces aspects : éducatif (là on est mal barrés je crois...), psychologique. médiatique, renseignement en amont, "violence légale" dont bien sûr l'Etat (ou du moins ceux à qui il donne mandat pour ce faire : je pense ici au projet de créer une réserve opérationnelle, y compris peut-être de la Police/Gendarmerie, mais aussi aux service "action" de la DGSE...) doit garder le monopole. Si tu es dans les forces de l'ordre tu seras forcément d'accord sur ce point...   

 Nous (= les pays Occidentaux en particulier, voire le monde civilisé au sens large : Russie et Tunisie entre autres sont également en ligne de mire) sommes confrontés à un ennemi qu'il nous faudra combattre avec une intensité redoublée par diverses méthodes. Avec de la volonté nous en avons les moyens (ce n'est quand même par l'armée d'Hitler en 1940 non plus...) ; la seule véritable possibilité de perdre serait de ne pas/plus y croire comme ma citation l'évoque.  

Enfin c'était ça le sens "caché" de mon post quoi... 

Certains ici veulent tellement jouer aux pères moralistes zélés qu'ils en viennent à sur-réagir à certains posts, en focalisant sur une interprétation étroite du contenu, qui justement par un "heureux hasard" leur sert de prétexte à un objectif de se faire "bien voir" à bon compte :rolleyes: 

Je partage certaines de tes réponses : par l'éducation, l'éducation civique, l'apprentissage de la laicité, qu'on peut ouvrir l'esprit des jeunes.

Malheureusement, l'éducation civique a bien changé de forme depuis quelques années...(comme tu l'écris, on est mal barré, là :blink:)

 

Pour ma part, je ne cherche ni à me faire bien voir, ni à me faire mousser.

J'ai en mémoire des camarades de la Legion (laquelle Legion  ne s'interesse ni à la religion ou aux croyances, mais aux Hommes).

J'ai aussi en mémoire, Ahmet Merabet, assassiné d'une balle dans la tete, flic français, musulman croyant et pratiquant, tué par des connards et, pour ça, pour eux, je me méfie des amalgames.

Modifié par christophe 38
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il y a 34 minutes, christophe 38 said:

Je partage certaines de tes réponses : par l'éducation, l'éducation civique, l'apprentissage de la laicité, qu'on peut ouvrir l'esprit des jeunes.

Malheureusement, l'éducation civique a bien changé de forme depuis quelques années...(comme tu l'écris, on est mal barré, là :blink:)

Pour ma part, je ne cherche ni à me faire bien voir, ni à me faire mousser.

J'ai en mémoire des camarades de la Legion qui ne s'interesse ni à la religion ou aux croyances, mais aux Hommes.

J'ai aussi en mémoire, Ahmet Merabet, assassiné d'une balle dans la tete, flic français, musulman croyant et pratiquant, tué par des connards et, pour ça, pour eux, je me méfie des amalgames.

Sur le fait qu'il est toujours mieux de s'intéresser aux personnes elles-mêmes qu'aux croyances auxquelles elles adhèrent > certes, dans une perspective préventive il est d'ailleurs intéressant de pouvoir comprendre suivant quel processus une personne laisse une croyance dévoyée la transformer en monstre sadique...

Sachant que les explications ne peuvent constituer des excuses, lorsqu'un certain degré est franchi (agression d'autrui, appui logistique ou hébergement de terroristes en connaissance de cause...)

Même si certains, de part et d'autres, les rendent tellement tentants, voire crédibles, il faut toujours se méfier des amalgames, y compris lorsqu'ils concernent les Corses, qui me semblent parfois être devenus la seule "communauté" contre laquelle on peut exprimer des généralités négatives sans se prendre une volée de bois vert ! Pourtant, sans être nombreux (250 000) ils le sont quand même plus que les Roms, que l'on ne peut plus critiquer publiquement, par exemple.

Je dis ça alors que je n'ai pas de liens familiaux ni d'affection particulière envers nos compatriotes de " l'île de beauté " ; c'est juste que si certains sont tant révoltés par "les amalgames" il conviendrait de l'être aussi contre le "2 poids, 2 mesures" qui est devenu une sorte de norme inquiétante, je trouve, porteuse de bien d'autres risques tout aussi importants pour la paix sociale, le fameux "vivre ensemble"...     

 

Modifié par Bruno
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Concernant l'éducation, voici un article que j'ai trouvé très intéressant.

http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2015/12/31/01016-20151231ARTFIG00072-a-l-ecole-de-la-patrie.php

Ci-joint également la pétition de soutiens: https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-urgence-pour-la-france-je-soutiens-les-%C3%A9coles-esp%C3%A9rancebanlieues?recruiter=436221234&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink

L'article en intégralité.

 

Spoiler

 

REPORTAGE - Le communautarisme et la désintégration des valeurs gagnent du terrain dans les écoles de la République, principalement dans les quartiers défavorisés. Mais des établissements d'un genre nouveau refusent cet abandon. Reportage en banlieue parisienne, où l'on apprend aux écoliers le respect de l'autre et celui de la nation.

Ce 16 novembre 2015, à peine trois jours après les attentats, il faisait un temps maussade. Gris et pluvieux. Un temps de circonstance. Comme chaque lundi, les 53 élèves du Cours Antoine de Saint-Exupéry, à Asnières-sur-Seine, dans la proche banlieue parisienne, avaient formé un carré dans la cour de l'école. Les garçons d'un côté, en pantalon noir et sweat à capuche vert bouteille, les filles de l'autre, sweat bordeaux et pantalon noir. Les professeurs s'étaient alignés en face. Patrick Bergot, le directeur de cette petite école hors contrat, dernière-née du réseau Espérance Banlieues, avait préparé un petit texte pour ces enfants âgés de 6 à 13 ans, dont l'immense majorité viennent de familles musulmanes originaires du Maghreb ou d'Afrique subsaharienne.

«Jamais les paroles de La Marseillaise n'ont paru aussi appropriées. La nation va “former des bataillons”, elle va se battre, elle va défendre notre idéal.»

Patrick Bergot, directeur du Cours Antoine de Saint-Exupéry d'Asnières-sur-Seine

En voici un extrait: «Jamais les paroles de La Marseillaise n'ont paru aussi appropriées. La nation va “former des bataillons”, elle va se battre, elle va défendre notre idéal. Vous serez peut-être appelés à prendre une part active dans ce combat qui pourra durer longtemps. Vous entrerez peut-être plus tard dans l'armée française, dans la police, au service de l'Etat ou chez les pompiers. C'est un combat juste contre une idéologie abominable. Vous savez, le monde a déjà rencontré d'autres abominations: le nazisme, le communisme, le maoïsme. Dans le cas présent, notre pays fait face à une nouvelle abomination diabolique, totalitaire et malfaisante, qui est appelée l'islamisme. Il va falloir se battre ensemble jusqu'au bout.»

Le directeur évoqua ensuite Nelson Mandela, Soljenitsyne, les chants de souffrance des esclaves noirs américains. Puis il y eut une minute de silence, on joua la sonnerie aux morts et, pendant qu'étaient hissés les drapeaux, les enfants entonnèrent, de toute leur âme, la main droite posée sur la poitrine, l'hymne national. Ils le connaissent tous par cœur, ils le chantent quatre fois par semaine.

Le Cours Antoine de Saint-Exupéry est le troisième établissement fondé sur le modèle de celui de Montfermeil, créé en 2012 par Eric Mestrallet sur le constat de l'échec de l'Education nationale dans les banlieues. Cet entrepreneur, qui préside la Fondation Espérance Banlieues, défend un modèle d'école reposant sur trois piliers: la maîtrise des savoirs élémentaires, l'apprentissage de la solidarité et l'amour de la France. «Nous voulons faire de ces enfants des hommes de bonne volonté, explique Eric Mestrallet. Nous les prenons tels qu'ils sont. Nous ne nions pas la dimension religieuse de leur culture car cette posture est ressentie comme une agression. Mais nous affirmons le caractère aconfessionnel de nos établissements. Notre but est de les aider, eux et leurs familles, à rejoindre la communauté nationale.»

«La religion peut imprégner mais ne doit pas dominer»

La charte de l'école

Chaque soir le directeur Patrick Bergot salue les enfants par leur prénom.
Chaque soir le directeur Patrick Bergot salue les enfants par leur prénom. - Crédits photo : Thomas Goisque

Hors contrat, l'école d'Asnières a ouvert en septembre dernier, seulement sept mois après que le projet, impulsé par des particuliers mais soutenu par le maire Manuel Aeschlimann, eut été lancé. Commune des Hauts-de-Seine, Asnières présente un profil particulier, avec des quartiers sud aisés et des quartiers nord défavorisés. «Les quartiers sud ont décidé de venir en aide aux quartiers nord», résume Gilles de Craecker, le président de cette jeune association qui cherche de nouveaux locaux pour l'année prochaine et a besoin de soutien pour financer son budget de 500.000 euros. L'école est payante: 75 euros par mois. Elle est dirigée par Patrick Bergot. Ce financier, âgé de 55 ans, a quitté Londres avec femme et enfants le 28 août dernier, quelques jours seulement avant la rentrée des classes. Il a décidé de mettre sa carrière entre parenthèses pour deux ans. La pédagogie qu'il met en œuvre ici repose sur de petits effectifs, avec pas plus de 15 à 18 élèves par classe et des signes forts: le port de l'uniforme, qui crée un sentiment de fierté et d'appartenance au groupe ; le sens de l'effort et du service ; le chant ; le vouvoiement car, explique cet homme que l'on verrait effectivement mieux dans une tour de la City qu'au milieu d'une salle des profs, «le professeur vouvoyant l'enfant lui confère de la noblesse». Les enfants et leur famille doivent aussi adhérer à la charte de l'école, qui affirme que «la fraternité est plus importante que la communauté», qu'elle «s'exprime dans les relations hommes-femmes» lesquels, bien que «de nature différente», ont droit «à la même éducation» et, enfin, que «la religion peut imprégner mais ne doit pas dominer».

Une charte, La Marseillaise, le port de l'uniforme, la remise de décorations : au Cours Antoine de Saint-Exupéry, une grande importance est accordée aux symboles.

 

Une charte, La Marseillaise, le port de l'uniforme, la remise de décorations: au Cours Antoine de Saint-Exupéry, une grande importance est accordée aux symboles. L'œil averti reconnaîtra là quelques emprunts à la pédagogie scoute, que ne récuse d'ailleurs pas la direction de l'école. Dans l'arsenal dont disposent les 5 professeurs et les 25 bénévoles impliqués ici, ce sont des armes élémentaires. Mais elles font la preuve de leur efficacité dans le combat mené pour faire naître chez ces enfants la fierté d'être français et pour lutter contre le nihilisme, cette machine à fabriquer du vide qui est le terreau sur lequel prospèrent les djihadistes. Pour les tirer aussi de l'écueil communautaire, dont la complexité a atteint un niveau insoupçonné depuis les quartiers favorisés des grandes villes. Dans cette cour de récréation banale et ces bâtiments scolaires loués pour une année par la mairie d'Asnières, ces enfants grandissent dans un monde où l'on ne joue pas à vivre, mais où l'on apprend à poser des choix d'homme, où les principes élémentaires de la vie en société sont mis en pratique au quotidien, sous le regard exigeant mais affectueux d'adultes omniprésents: un monde loin de l'hédonisme et de la célébration de l'insouciance qui, dans ce domaine, ont été jusqu'à présent les principales réponses aux agressions dont la France est victime.

Il n'y a pas plus de 18 enfants par classe: l'équipe dirigeante tient à maintenir des effectifs réduits, afin de favoriser la sérénité du travail.
Il n'y a pas plus de 18 enfants par classe: l'équipe dirigeante tient à maintenir des effectifs réduits, afin de favoriser la sérénité du travail. - Crédits photo : Thomas Goisque

Quelques jours après la cérémonie du 16 novembre, nous avons poussé la porte de l'école pour assister à la séance d'actualité. Elle a lieu tous les jeudis matins. En petits groupes, sous la houlette d'un professeur, les «grands», du CM2 à la cinquième, étudient un article de presse. Valentin Rebeix, 23 ans, élève d'HEC en année de césure et ici professeur de mathématiques et d'éducation physique, avait sélectionné pour son groupe un texte de Madeleine de Jessey, publié sur le FigaroVox. «Donnez-leur un idéal!» plaide la porte-parole du mouvement Sens Commun. Les enfants lisent en silence: «Nous ne gagnerons la guerre qu'à la condition d'aimer et de faire aimer un héritage culturel commun.»

«Monsieur, c'est quoi la culture?» demande Benjamin, élève de CM1. «Gibril, qu'est-ce que c'est, selon vous, la culture?» interroge le professeur. Gibril a 12 ans. Comme d'autres enfants accueillis dans ces murs, il revient de loin mais, depuis qu'il est arrivé ici, c'est la métamorphose. «La culture c'est, par exemple en France, on a un patrimoine culturel qui est assez grand, avec la tour Eiffel. Nous avons une longue histoire derrière nous.» «Merci Gibril. Notre histoire, notre littérature, notre architecture, tout cela forme effectivement notre culture», poursuit Valentin Rebeix. «Mais monsieur, en France, il y a aussi le fromage!» précise Mallorie. Pendant vingt minutes, les enfants continueront de parler ainsi, à bâtons rompus, de nos plats régionaux ou des causes de la barbarie, du salafisme, «un courant de l'islam», explique brièvement le jeune professeur, préférant renvoyer aux parents, visiblement considérés comme des alliés plutôt que des importuns, les questions d'ordre religieux.

«Aujourd'hui, si le terrorisme est là, c'est parce qu'on est une génération qui ne sait plus différencier le bien du mal, le vrai du faux»

Gibril, élève de l'école

La maîtrise des savoirs élémentaires est un des piliers de la pédagogie de l'école. Ici, pendant le cours de mathématiques dispensé par le professeur Valentin Rebeix.
La maîtrise des savoirs élémentaires est un des piliers de la pédagogie de l'école. Ici, pendant le cours de mathématiques dispensé par le professeur Valentin Rebeix. - Crédits photo : Thomas Goisque

Le lendemain matin, à la même heure, retour à l'école: trois enfants ont pour tâche de livrer un résumé du texte lu la veille. Depuis des semaines, Gibril demandait que ce soit son tour de se lever devant les autres et le professeur a enfin accepté. A la maison, sans dire un mot à son père, il a travaillé toute la soirée et encore ce matin avant de partir. Vient son tour. «Aujourd'hui, commence-t-il, si le terrorisme est là, c'est parce qu'on est une génération qui ne sait plus différencier le bien du mal, le vrai du faux. Or, la propagande de Daech, c'est de dire que si tu nous rejoins, tu feras le bien, tu iras au paradis. Ces jeunes qui n'ont plus de repères, ce sont ceux qui rejoignent Daech. Et nous, on est la future génération de la France. C'est à nous de remonter la France. Et si jamais toi, toi, futur jeune de la France, nous tous, on apprend vraiment à faire le bien autour de nous, alors on arrivera à faire changer les choses et la barbarie disparaîtra de chez nous!» Applaudissements nourris. Gibril se rassoit. Cet enfant sait de quoi il parle. Après des années de combat judiciaire, son père a réussi à le tirer des griffes de radicalistes musulmans. Il l'a ensuite placé au Cours Antoine de Saint-Exupéry. «La planche de salut, pour tous les enfants qui sont embrigadés, ce sont des écoles comme celle-ci», plaide-t-il.

Le salut prend ici le visage d'adultes, professeurs ou bénévoles, dont l'implication est frappante. Ils ne viennent pas du même monde, ne partagent pas les mêmes références. Mais, entre grands et petits s'est installée en quelques mois une confiance limpide: on la constate en voyant avec quelle tranquillité ces enfants rentrent en contact avec les grandes personnes. Ce n'est pas venu tout seul. Ici, les professeurs sont présents du matin jusqu'au soir. Il y a toujours des adultes auprès des élèves: encourageants, disponibles pour jouer avec eux dans la cour de récréation, déjeunant avec eux, faisant la plonge après les repas, chantant avec eux, saluant chaque enfant par son prénom le matin, le raccompagnant le soir jusqu'à la porte de l'école.

Grandir sous le regard bienveillant des adultes

 

Les cinq professeurs qui travaillent ici à temps plein envisagent leur travail comme une mission. Ils s'y donnent corps et âme.
Les cinq professeurs qui travaillent ici à temps plein envisagent leur travail comme une mission. Ils s'y donnent corps et âme. - Crédits photo : Thomas Goisque

Professeur de lettres modernes, Hedwige Hallopeau a enseigné pendant treize ans dans un collège de ZEP, à Gennevilliers. Elle s'est mise en disponibilité de l'Education nationale pour un an, afin de prendre part à cette aventure. «J'ai toujours travaillé avec des élèves de banlieue, explique-t-elle. Mais, dans mon ancien collège, il était impossible de suivre les enfants. J'ai vu des jeunes filles tomber dans la prostitution sans pouvoir les aider, faute de temps. Les petits effectifs me donnent la possibilité d'accompagner personnellement chaque élève. Nous les tenons par la main, avec beaucoup de rigueur, pour les faire avancer.» Pour les parents qui ont mis leurs petits dans cet établissement, les changements ont été stupéfiants.

Direction le quartier des Quatre Routes, au nord d'Asnières, dans le paysage banal et grisâtre de la banlieue parisienne. Au milieu de barres d'immeubles, d'importantes rénovations sont en cours: il y a des travaux un peu partout, le tramway et une ligne de métro desservent la zone. C'est là que vit Maïmouna N. avec son mari et leurs trois enfants: Bintou, 7 ans, Aboubakar, 4 ans, et Mamadou, 3 ans. Bintou, une petite fille avec des tresses savamment nouées sur le crâne et de beaux yeux en amande, est élève en CE1 au Cours Antoine de Saint-Exupéry. Sa maman vit en France depuis ses 11 ans mais elle est née au Mali. Musulmane pratiquante, elle ne porte pas le voile. Elle a entendu parler de l'école par une voisine. Les inscriptions étaient déjà closes, mais elle a fait le siège du bureau du directeur pour obtenir qu'il inscrive sa fille, raconte-t-elle, assise sur le canapé du salon familial, ses deux garçons lovés autour d'elle comme de petits chats.

«L'année dernière, après l'attentat contre Charlie Hebdo, ma fille est revenue de la classe en me disant : “Je ne suis pas Charlie.” J'ai compris qu'elle était en train de devenir victime de son environnement» 

Maïmouna N, mère d'une élève du Cours Antoine de Saint-Exupéry

«J'ai lu la charte de l'école: j'étais en total accord avec eux. Mon père m'a donné une éducation stricte et je tenais à ce que les valeurs que je transmettrais à mon tour soient aussi enseignées à l'école. Or, à l'école publique, ce n'est plus le cas. L'année dernière, après l'attentat contre Charlie Hebdo, ma fille est revenue de la classe en me disant: “Je ne suis pas Charlie.” J'ai compris qu'elle était en train de devenir victime de son environnement: ici, nous sommes ghettoïsés, dévalorisés en raison de la couleur de notre peau. A l'école, c'est la loi du plus fort. Mais je ne veux pas que mes enfants se laissent abattre par ce système qui les exclut de la société française. Le problème doit se régler à la source et cette source, c'est l'école. Voilà pourquoi j'ai tant tenu à ce que ma fille puisse aller dans un établissement où on lui communiquerait la fierté d'être française.» On retrouve la petite Bintou assise sur les genoux de son papa, qui nous lance un slogan qu'on est habitués à entendre dans d'autres bouches: «La France, aimez-la ou quittez-la!», avant d'entonner avec sa fille les premières mesures de La Marseillaise. Visiblement, la greffe a pris.

Bintou, 7 ans, a gardé son uniforme pour faire ses devoirs chez elle, sous le regard attentif de son petit frère.
Bintou, 7 ans, a gardé son uniforme pour faire ses devoirs chez elle, sous le regard attentif de son petit frère. - Crédits photo : Thomas Goisque

Dans le même quartier, l'Espace Lucie-Aubrac est une annexe de la mairie d'Asnières où travaille Faiza M. dont le fils Youcef, 7 ans, est lui aussi élève du Cours Antoine de Saint-Exupéry. Cette femme est responsable du service «jeunesse et vie de quartier» dans les zones prioritaires d'Asnières. Elle est fille d'immigrés algériens. «A mon époque, raconte-t-elle, on allait à l'école pour s'imprégner de la culture française. La culture maghrébine, c'était à la maison. Mais les choses se sont inversées: l'école est minée par le communautarisme. Elle ne permet plus de construire un futur citoyen. Avec mon travail, je suis au courant de tout ce qui se passe dans le quartier: dès la maternelle, je savais que mon fils devrait partir dans le privé. Alors, c'est sûr qu'il se fait traiter de “boloss” par ses copains, sous prétexte qu'il joue à la corde à sauter en récré. Mais il a tellement changé en un trimestre! Lui qui pleurait tous les matins parce qu'il en avait peur, il est heureux d'aller à l'école! Il se tient mieux, il ne rate jamais les informations à la télé et, dès qu'il entend La Marseillaise, il se met debout, la main sur le cœur! C'est devenu plus clair dans sa tête: ce qu'il a de la France et ce qu'il a de l'Algérie. Il n'y a plus de mélange.»

Ce qui fonctionne à Asnières, Montfermeil, Roubaix ou Marseille pourrait marcher ailleurs. Pour changer les choses à l'échelle de la France, Eric Mestrallet espère à terme ouvrir 1000 établissements comme celui-ci. «Avec 120 élèves, vous touchez 1000 personnes. A partir de 200 écoles, nous aurons un impact sur 200.000 personnes: nous ne serons pas loin de l'effet de seuil sur la société», espère-t-il. Pour l'instant, quatre écoles existent, une quinzaine devraient ouvrir à la rentrée 2016 et, affirme-t-on à la Fondation Espérance Banlieues, beaucoup de maires sont intéressés par ces établissements à part où des enfants en uniforme sont vouvoyés sauf quand on entonne certains chants avec eux, comme T'en fais pas, la vie est belle!, l'air préféré de la chorale du Cours Antoine de Saint-Exupéry. Ces derniers jours, leurs maîtres voulaient leur enseigner une autre chanson fameuse, où l'on se tutoie également: Le Chant des partisans.

 

 

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D'ici l'éléction présidentielle ce pauvre président a peu de moyens d'actions visibles, des gésticulations martiales au PO/MO et une tempete dans un verre d'eau en politque interieure avec cette histoire de déchéance de nationalité.

Par contre les douze derniers mois nous avons eu quatre actions terroristes avérées avec ch/hypercacher, la décapitation d'un homme et l'attaque d'un complexe chimique, le Thalys et le SdF/Bataclan et consorts.

Par simple projéction statistique il pourrait y avoir six événements terroristes d'ici la prochaine présidentielle.

Celui de Valence rentre il dans cette catégorie? pour le pouvoir c'est visiblement non, il n'y a pas de mort, c'est des militaires et dorénavant en dessous de 120 morts et 300 bléssés plus rien ne sera classé dans la case "terroriste"(je déconne à peine!!!).

Parce ce que comme l'a dit quelqu'un sur le forum le vrai danger c'est "l'extreme droite" et la guerre civile qui l'accompagne  dixit "du balais", ce que la situation post éléctorale Corse illustre parfaitement, sans doute un hasard....

Il ne faudrait pas que les continentaux soient contaminés par ces idées ..,

En attendant le prochain vrai attentat sachant que le mec en voiture sur des supporters de foot à l'euro 2016, ça ne comptera pas!!!

Je m'en vais relire l'histoire du cheval de Troie et voir si notre droit du sol n'en est pas devenu un.

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Il y a 7 heures , christophe 38 said:

A la fin de sa peine, ayant perdu la nationalité française, il pourra etre renvoyé dans le pays dont il a encore la nationalité (puisque cette décheance s'attache à ceux qui ont 2 nationalités et que les traités internationaux interdisent de faire des apatrides).

Mais, pour ce faire, il faudra que son pays d'origine veuille bien le récuperer et ce n'est pas gagné (qui voudra d'un terro ?). Une fois sa peine finie, il serait assigné à résidence, en France (à nos frais).

Quel pays accepterait d'importé un terroriste qui n'a comme seul lien avec le pays le lieux de naissance de ses parents ? 

J'aimerais être le pilote d'un vol charter accompagnant un terroriste dans sont pays "d'origine", car dans certain pays du sud de la méditerrané c'est à coup de s-300 qu'il sera accueilli.   

La paix "sociale" en France passera par le volet économique, ont ne tuent pas sont fournisseur et encore moins sont "client". L'économie sera le seul vrai vecteur de paix et pas les cours de civisme/laïcité...

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Je n'avais pas trop d'avis sur cette histoire de déchéance de nationalité,  c'est plus histoire de faire quelque chose, mais j'avais écouter un ancien terroriste français de Guatanamo sur france info, il disait que cela n'aurait pas d'effet, mais on sentait qu'il était inquiet des conséquences,  je pense que cela un effet, du moins pour ceux qui sont encore vivant et qui ne pourront pas aller au bout, le fait de se retrouver un jour dans un pays qu'ils ne connaissent absolument pas et qui ne sont pas très tendre, cela peut faire réfléchir plus que la case prison.  Un ancien des RG le disait aussi qu'une partie des apprentis djihadiste pourraient en avoir peur.

 

Modifié par zx
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Il y a 6 heures , Bruno said:

Je plussoies : si l'Etat n'arrive pas à mieux assurer ses missions régaliennes dans les années qui viennent ce genre d'événnements auxquels nous avons assisté en Corse vont avoir tendance à se multiplier, ce qui serait porteur d'une nouvelle menace intérieure pour notre démocratie qui n'en a franchement pas besoin...

Et ce n'est pas en caricaturant les Corses de manière générale d'éthno-racistes, de fachos xénophobes comme il a beaucoup été faits par nos médias nationaux ces 10 derniers jours que ça va dissuader ceux qui sont tentés de faire dans " l'auto-justice populaire" que ce soit là-bas ou sur le Continent. 

Je vais te dire. Franchement, on en a l'habitude. Il est de bon ton de cogner sur les Corses. Imagine deux secondes qu'on aurait brûlé des portiques écotaxes à Bastia, on nous envoyait le GIGN (et ne niez pas, c'est exactement ce qui s'est passé quand une poignée de syndicalistes vaguement nationalistes ont détourné un navire de la SNCM).

Il y a 5 heures , christophe 38 said:

La Corse et les connards qui ont agressé les pompiers ? mais, ces agressions, ces incivilités, elles existent en métropole depuis 30 ans. Je sais bien que ce n'est pas une raison, qu'il ne faut pas l'accepter.. mais, les excès d'un coté amènent les excès de l'autre (et les manifestations avec des mecs qui portent des sweats à capuche siglé VNC http://www.vncorsica.net/ ) 

lequel VNC justifie son existence par une migration galopante (en Corse ????) les ravages provoqués par la drogue.. (ahhh, la lutte contre la drogue, enfin, celle vendue par les Arabes, parce que du coté banditisme et drogue, quand ça les arrange, ils en vendent bien) voire les dangers de l'islamisation (il n'y a pas d'extremisme barbu en Corse dixit le Proc ou le Prefet, voir l'imam de la salle de priere)...

L'etat ne fait pas son boulot ? tu es sur ? moi pas :blush:

Le solde migratoire est largement positif en Corse (on gagne à peu près 4 000 à 5 000 habitants chaque année, pour une île qui compte environ 320 000 habitants). Le taux d'accroissement naturel en revanche est quasiment nul. Après, il ne faut pas oublier que c'est une île et que le phénomène de pression migratoire s'y ressent d'autant plus fortement que la population se concentre sur une poignée de zones bien définies.

Sinon oui, en Corse l’État ne fait pas son travail : la justice y est d'une inutilité rare, le préfet ne fait pas appliquer la loi Littoral, les politiques y sont soit corrompus soit ineptes soit les deux. Ne confondez pas autonomisme et indépendantisme au passage : beaucoup de Corses ne sont pas contre l’État. Mais ils veulent que l’État agisse et fasse respecter ses propres lois. A défaut, qu'on leur donne la possibilité de faire cela eux-mêmes.

Enfin... les débordements à Ajaccio ont surpris beaucoup d'insulaires. Ce n'est pas le genre de la maison (la spécialité locale, c'est plutôt la dépose de tripes ou de têtes de sangliers devant les salles de prière). Beaucoup ont même envisagé une manipulation en provenance de l'extrême-droite locale. Mais la réaction populaire était très c**ne... et celle des politiques et des journalistes aussi.

...

Pour en revenir au sujet, je ne suis pas sur que la déchéance de nationalité change quoi que ce soit. D'autant que ça ne concernera qu'une poignée d'individus chaque année, qui se fichent pas mal de savoir s'ils sont français, marocains ou biafrais.

 

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Il y a 20 heures , Bruno said:

@c seven je viens de signer la pétition, incroyable qu'une aussi belle initiative venant de la "société civile" ou encore de la "France d'en bas" comme disait J.P Raffarin n'ait pas rencontré plus d'écho jusqu'ici auprès de nos autorités nationales...

Mais surtout pas d'info des média ?

Modifié par LBP
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Concernant la vindicte populaire gagnant le continent depuis la Corse, ne vous inquiétez pas trop, on en est loin (et c'est tant mieux, hein, je ne l'appelle pas de mes vœux). Je travaillais la nuit du 31 et comme c'était prévisible, à minuit moins le quart au milieu du quartier le plus pourri / sensible / célèbre (rayez la mention inutile) des quartiers sud de Grenoble, on a pris des pierres et des pavés au moment où on se présentait sur les lieux d'un feu de cagettes et de cartons allumé tout exprès pour nous.

Tellement prévisible que j'avais fait arrêter mon fourgon à l'entrée du quartier prêt à dégager et qu'on est allé reconnaître à pied pour confirmer ce dont on se doutait  

Tellement prévisible que 30 secondes après mon message de demande de renfort policier, y' avait trois flics de la BST en tenue d'émeute arrivés en courant pour s'interposer entre les racailles et nous. 

Tellement prévisible que le temps de rejoindre le CRM défini avec les flics à l'année longue (comme disent les québécois) à 2 min de là, y'avait déjà trois fourgons de CRS, deux équipages de BAC et un capitaine de l'unité territoriale pour commander le tout. Sachant que le commissariat de Grenoble est à 5/10 min du quartier suivant la circulation en ville. 

Tellement prévisible qu'il n'y a pas eu l'once d'une réaction populaire / paysan avec des fourches / bon citoyen avec des pancartes. 

Tout ça pour dire que :

1/ la vindicte populaire au delà de voter Marine (ce qui empirera encore le problème), je n'y crois pas une seconde hors particularisme locaux (cf. Corse)

2/ quand on leur donne les moyens (ponctuellement pour le réveillon), les flics sont hyper efficaces et l'état fait son boulot. 

3/ le reste de l'année faut attendre au moins 5 min un équipage Police Secours en chemisette parce que la priorité budgétaire n'est pas à la sécurisation des quartiers

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il y a 31 minutes, Teenytoon said:

Concernant la vindicte populaire gagnant le continent depuis la Corse, ne vous inquiétez pas trop, on en est loin (et c'est tant mieux, hein, je ne l'appelle pas de mes vœux). Je travaillais la nuit du 31 et comme c'était prévisible, à minuit moins le quart au milieu du quartier le plus pourri / sensible / célèbre (rayez la mention inutile) des quartiers sud de Grenoble, on a pris des pierres et des pavés au moment où on se présentait sur les lieux d'un feu de cagettes et de cartons allumé tout exprès pour nous.

Tellement prévisible que j'avais fait arrêter mon fourgon à l'entrée du quartier prêt à dégager et qu'on est allé reconnaître à pied pour confirmer ce dont on se doutait  

Tellement prévisible que 30 secondes après mon message de demande de renfort policier, y' avait trois flics de la BST en tenue d'émeute arrivés en courant pour s'interposer entre les racailles et nous. 

Tellement prévisible que le temps de rejoindre le CRM défini avec les flics à l'année longue (comme disent les québécois) à 2 min de là, y'avait déjà trois fourgons de CRS, deux équipages de BAC et un capitaine de l'unité territoriale pour commander le tout. Sachant que le commissariat de Grenoble est à 5/10 min du quartier suivant la circulation en ville. 

Tellement prévisible qu'il n'y a pas eu l'once d'une réaction populaire / paysan avec des fourches / bon citoyen avec des pancartes. 

Tout ça pour dire que :

1/ la vindicte populaire au delà de voter Marine (ce qui empirera encore le problème), je n'y crois pas une seconde hors particularisme locaux (cf. Corse)

2/ quand on leur donne les moyens (ponctuellement pour le réveillon), les flics sont hyper efficaces et l'état fait son boulot. 

3/ le reste de l'année faut attendre au moins 5 min un équipage Police Secours en chemisette parce que la priorité budgétaire n'est pas à la sécurisation des quartiers

les narvalos restent des narvalos..

 

Il y a quelques années, c'etait la compet' entre les quartiers pour voir celui qui passerait à la télé, celui dont les gamins seraient les plus redoutables (les plus cons, surtout).

Maintenant, si c'est de l'Arlequin ou de la Villeneuve que tu parles, je ne suis pas du tout surpris

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Il y a 23 heures , Fusilier said:

C'est, à mon avis, mettre les doigts dans un engrenage mortifère, qui n'apporte aucune solution opérationnelle...

Pour le reste, on est effectivement face à un problème nouveau. La qualification de terroriste étant insuffisante en elle-même et susceptible de dérives (quid de tous ceux qui pourraient s’avérer "violents"  et défendant des "causes justes", grévistes, etc...)  

Je n'ai pas de solution toute faite, mis à part le bagne :rolleyes: Mais, je ne crois pas que toucher aux principes de la République, en soit une. 

 

Aux principes de la république ?

Quels principes, quelle république, c'est nous qui en sommes dépositaire et si comme le montrent les sondages 90% des français sont pour, alors je crois que l'on peut qualifier cela de "principes de la républicains" que celui d'agir contre ces ennemis de notre république.

Comme déjà expliquer, ce genre d'individus ne craignent pas la prison ou les sanctions basées sur un quelconque "principe républicain actuel", ils en font même une force pour recruter, se créer des réseaux et renforcer leurs convictions profondes. Par contre risquer de se retrouver dans un lieu ou ils n'auront n'y la même capacité d'agir ni le même répondant en face est quelque chose qui les effraient. Ici ils sont quelque chose par leur action, ont une vrai force de frappe et sont "quelqu'un" pour ça. Au bled c'est le néant total et ils le craignent. C'est pour cela que ce genre de mesure est utile.

 

Il y a 22 heures , Bruno said:

Je plussoies : si l'Etat n'arrive pas à mieux assurer ses missions régaliennes dans les années qui viennent ce genre d'événnements auxquels nous avons assisté en Corse vont avoir tendance à se multiplier, ce qui serait porteur d'une nouvelle menace intérieure pour notre démocratie qui n'en a franchement pas besoin...

Et ce n'est pas en caricaturant les Corses de manière générale d'éthno-racistes, de fachos xénophobes comme il a beaucoup été faits par nos médias nationaux ces 10 derniers jours que ça va dissuader ceux qui sont tentés de faire dans " l'auto-justice populaire" que ce soit là-bas ou sur le Continent. 

 

Ne t’inquiètes pas, hormis certains médias orientés, les spécialistes de la question ne voit pas une spécificité Corse la dedans, mais le simple fait que les médias se soit intéressés à la question alors que c'est un état de fait général en France :

Citation

Pour Liza Terrazzoni, il n'y a pas de problème spécifique à la Corse. "On partage avec les Corses le glissement de la société française. On est dans un climat de tensions identitaires extrêmes en France et je crois que la Corse en est la manifestation symptomatique.  Depuis le 13 novembre, on saccage des mosquées partout en France, il n'y a pas de logique très spécifique."

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/on-partage-avec-les-corses-le-glissement-de-la-societe-francaise-constate-la-sociologue-liza-terrazzoni-7781045954

D'autres liens sur la question :

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/il-n-y-a-pas-de-racisme-corse-selon-les-sociologues-mais-un-climat-de-tension-dans-toute-la-france-7781051742

http://www.atlantico.fr/decryptage/etincelle-corse-pourquoi-meche-explosion-systeme-politique-francais-est-bel-et-bien-allumee-jerome-fourquet-yves-roucaute-2517103.html

http://www.atlantico.fr/decryptage/guerre-civile-en-vue-que-corse-prefigure-escalade-tensions-societe-francaise-vincent-tournier-jardins-empereur-ajaccio-2513217.html

 

 

Il y a 21 heures , Akhilleus said:

Faux.

Il existe tput une série de méthodes légales (je ne reviendrais pas sur les idées fumeuses qui si elles défoulent le soir au coin du bar ne sont pas applicables de nos jours à savoir le bagne, les bataillons pénitencières dans le Sahara ou le 9 mm dans le cervelet)

Recréer des structures pénitenciaires spécialisées, sécurisées, equipées en personnels(psychologues, imams officiels, educateurs, tout ce qui peut etre qualifié de "désendoctrinateur" et en équipement de façon a déradicaliser ceux qui peuvent l'etre et enfermer durablement ceux qui ne peuvent pas (pour rappel les peines pour terrorisme sont parmi les plus durement punies aussi bien dans notre code pénal que dans les jugements rendus) ce serait faisable.

Seulement on touche encore une fois le nerf de la guerre qui fera hurler tout bon français quand il verra sa feuille d'impots : l'argent

On semble, selon certaines annonce, en prendre le chemin cela dit

A voir l'application réelle

 

 

Basiquement tu veux créer des sortes UMD pour terroristes.

Sais-tu combien cela coute et pour quels résultats ?

C'est un peu la réponse du désespoir humain comme solution, en pensant que l'on peut sauver ces gens pour se donner bonne conscience (on aura au moins essayé) et lorsque (comme pour les UMD) les gars sortent, 50% sont "guéris" et les 50% autres finissent en prison (les chiffres sont faux, c'est pour illustrer le fait qu'une partie des êtres humains, dont beaucoup de monde à la justice française (ceux qui prennent la décision de les faire sortir donc), pensent que l'on peut "guérir" ces individus, alors que le personnel médical de ces centres sais très bien que c'est faux)...

Lorsque des terroristes "remis" feront à nouveau des attentats, on fera alors mine de trouver cela surprenant, puis on se rassurera en se disant que l'on ne peut pas sauver tout le monde. Dans le même temps les instructeurs jihadistes auront sorti le manuel du "parfait petit désendoctriné", pour faire croire qu'on n'est plus un terroriste, tisser des réseau sur place, soutenir ceux qui seraient tentés de céder au charmes de la "médecine occidentale" et retourner au plus vite à "ces activités".

Solutions mort né pour qui sait en somme.

 

Il y a 21 heures , Bruno said:

Sur le fait qu'il est toujours mieux de s'intéresser aux personnes elles-mêmes qu'aux croyances auxquelles elles adhèrent > certes, dans une perspective préventive il est d'ailleurs intéressant de pouvoir comprendre suivant quel processus une personne laisse une croyance dévoyée la transformer en monstre sadique...

Sachant que les explications ne peuvent constituer des excuses, lorsqu'un certain degré est franchi (agression d'autrui, appui logistique ou hébergement de terroristes en connaissance de cause...)

Même si certains, de part et d'autres, les rendent tellement tentants, voire crédibles, il faut toujours se méfier des amalgames, y compris lorsqu'ils concernent les Corses, qui me semblent parfois être devenus la seule "communauté" contre laquelle on peut exprimer des généralités négatives sans se prendre une volée de bois vert ! Pourtant, sans être nombreux (250 000) ils le sont quand même plus que les Roms, que l'on ne peut plus critiquer publiquement, par exemple.

Je dis ça alors que je n'ai pas de liens familiaux ni d'affection particulière envers nos compatriotes de " l'île de beauté " ; c'est juste que si certains sont tant révoltés par "les amalgames" il conviendrait de l'être aussi contre le "2 poids, 2 mesures" qui est devenu une sorte de norme inquiétante, je trouve, porteuse de bien d'autres risques tout aussi importants pour la paix sociale, le fameux "vivre ensemble"...     

 

 

Il va falloir m'expliquer en quoi c'est une croyance dévoyée alors que c'est celle pratiqué par la majorité des pays musulmans ? Que même chez nous il est difficile de trouver des condamnations de la part de la communauté. Dernière manif en date ou les imams "les plus en vue du moment" ont appelé les musulmans à manifester avec eux à Paris leur soutient aux victimes et il y avait moins de 100 personnes et plus de journalistes (en vue médiatiquement visiblement et pas vraiment auprès des musulmans semble-t-il), ou encore les manifs d'après 15 janvier.

 

Il y a 16 heures , zack said:

Quel pays accepterait d'importé un terroriste qui n'a comme seul lien avec le pays le lieux de naissance de ses parents ? 

J'aimerais être le pilote d'un vol charter accompagnant un terroriste dans sont pays "d'origine", car dans certain pays du sud de la méditerrané c'est à coup de s-300 qu'il sera accueilli.   

 

Bizarrement jusqu’à maintenant le fait de toujours avoir la double nationalité, qu'importe de le degrés de descendance, arrangeait bien ces pays (il est d'ailleurs impossible de s'en défaire, beaucoup cherchent à la faire).

 

Citation

La paix "sociale" en France passera par le volet économique, ont ne tuent pas sont fournisseur et encore moins sont "client". L'économie sera le seul vrai vecteur de paix et pas les cours de civisme/laïcité...

 

Il doit y avoir pas loin de 80 millions de personnes du siècle dernier qui se retournent dans leurs tombent actuellement.

Que dis-je, la quasi totalité des morts pendant des guerres depuis le début de l'humanité doivent faire des bonds dans leur tombe !

C'est assez flippant de voir comment de la propagande européiste dénuée de toute vérité sociologique et historique (économie prospère + échange économique = paix) fonctionne sur les gens :ohmy:

Rappel rapide :1911 France Allemagne + économie les plus imbriqués (plus gros client et débouché à la fois) = 20millions de morts quand même...

Osef de l'économie, ça aide juste à faire la guerre dans de bonnes conditions de départ et est même un facteur historiquement parlant de la recrudescence des conflits humains. Bonne économie = argent pour la guerre, mauvaise économie = pas argent pour la guerre (Les Nazi devront redresser l'économie allemande avant de mettre en branle leur grand projet pour l’Europe et pas l'inverse)

 

Il y a 5 heures , Teenytoon said:

Concernant la vindicte populaire gagnant le continent depuis la Corse, ne vous inquiétez pas trop, on en est loin (et c'est tant mieux, hein, je ne l'appelle pas de mes vœux). Je travaillais la nuit du 31 et comme c'était prévisible, à minuit moins le quart au milieu du quartier le plus pourri / sensible / célèbre (rayez la mention inutile) des quartiers sud de Grenoble, on a pris des pierres et des pavés au moment où on se présentait sur les lieux d'un feu de cagettes et de cartons allumé tout exprès pour nous.

Tellement prévisible que j'avais fait arrêter mon fourgon à l'entrée du quartier prêt à dégager et qu'on est allé reconnaître à pied pour confirmer ce dont on se doutait  

Tellement prévisible que 30 secondes après mon message de demande de renfort policier, y' avait trois flics de la BST en tenue d'émeute arrivés en courant pour s'interposer entre les racailles et nous. 

Tellement prévisible que le temps de rejoindre le CRM défini avec les flics à l'année longue (comme disent les québécois) à 2 min de là, y'avait déjà trois fourgons de CRS, deux équipages de BAC et un capitaine de l'unité territoriale pour commander le tout. Sachant que le commissariat de Grenoble est à 5/10 min du quartier suivant la circulation en ville. 

Tellement prévisible qu'il n'y a pas eu l'once d'une réaction populaire / paysan avec des fourches / bon citoyen avec des pancartes. 

Tout ça pour dire que :

1/ la vindicte populaire au delà de voter Marine (ce qui empirera encore le problème), je n'y crois pas une seconde hors particularisme locaux (cf. Corse)

2/ quand on leur donne les moyens (ponctuellement pour le réveillon), les flics sont hyper efficaces et l'état fait son boulot. 

3/ le reste de l'année faut attendre au moins 5 min un équipage Police Secours en chemisette parce que la priorité budgétaire n'est pas à la sécurisation des quartiers

Perso je ne dirais pas hyper efficace, ils sont un pansement sur une jambe de bois dans le cas présent.

Si hyper efficace veut dire parvenir à mettre à l’abri des pompiers tombés dans un guet-apens prévisibles, un jour prévisible, dans un lieu prévisible, je ne sais quoi penser... :blink:

Pour moi hyper efficace serait plutôt, parvenir à appréhender et traduire en justice tout ceux qui ont participé à ça et connaitre un retour au calme dans le quartier suite à leur action de terrain (càd que plus jamais les représentants de l’état ne seraient pris pour cible en ces lieux).

 

Perso ce que je vois c'est que l'affaiblissement voulu de l'état (désengagement de l'état, traités et institutions supra-nationaux etc.), donne une situation ou l'on retrouve basiquement tout ce qui fait suite à l'affaiblissement d'un état : régionalisme, repli identitaire, tension social, incapacité à maintenir une homogénéité dans la population etc.

Pour moi la situation n'est pas inattendue, le cocktail de forces centrifuges habituelles nées de la désagrégation d'un état sont présentes, rien de plus.

Je ne sais plus quel contemporain disait dans les années 1880/90, qu'il était impossible de faire la différence entre un alsacien et un breton alors que quelque années plus tard (la première mondialisation) tout le monde avait ressorti les costumes traditionnels.

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Il y a 17 heures , zack said:

Quel pays accepterait d'importé un terroriste qui n'a comme seul lien avec le pays le lieux de naissance de ses parents ? 

J'aimerais être le pilote d'un vol charter accompagnant un terroriste dans sont pays "d'origine", car dans certain pays du sud de la méditerrané c'est à coup de s-300 qu'il sera accueilli.   

La paix "sociale" en France passera par le volet économique, ont ne tuent pas sont fournisseur et encore moins sont "client". L'économie sera le seul vrai vecteur de paix et pas les cours de civisme/laïcité...

Bonjour

 

quel pays ? mais, ce sont leurs ressortissants... plus les notres ; les auteurs, ils assument leurs choix (d'etre terro)..

Il n'y a plus de charter pour les ramener.

Le cours de civisme laicité, c'est le moyen de savoir vivre ensemble sans que personne n'essaie d'imposer à l'autre sa religion. c'est, en effet indispensable : sous entendu ne suffit plus, il faut l'ecrire ou en faire des lois.

Il y a 17 heures , Ciders said:

Je vais te dire. Franchement, on en a l'habitude. Il est de bon ton de cogner sur les Corses. Imagine deux secondes qu'on aurait brûlé des portiques écotaxes à Bastia, on nous envoyait le GIGN (et ne niez pas, c'est exactement ce qui s'est passé quand une poignée de syndicalistes vaguement nationalistes ont détourné un navire de la SNCM).

Le solde migratoire est largement positif en Corse (on gagne à peu près 4 000 à 5 000 habitants chaque année, pour une île qui compte environ 320 000 habitants). Le taux d'accroissement naturel en revanche est quasiment nul. Après, il ne faut pas oublier que c'est une île et que le phénomène de pression migratoire s'y ressent d'autant plus fortement que la population se concentre sur une poignée de zones bien définies.

Sinon oui, en Corse l’État ne fait pas son travail : la justice y est d'une inutilité rare, le préfet ne fait pas appliquer la loi Littoral, les politiques y sont soit corrompus soit ineptes soit les deux. Ne confondez pas autonomisme et indépendantisme au passage : beaucoup de Corses ne sont pas contre l’État. Mais ils veulent que l’État agisse et fasse respecter ses propres lois. A défaut, qu'on leur donne la possibilité de faire cela eux-mêmes.

Enfin... les débordements à Ajaccio ont surpris beaucoup d'insulaires. Ce n'est pas le genre de la maison (la spécialité locale, c'est plutôt la dépose de tripes ou de têtes de sangliers devant les salles de prière). Beaucoup ont même envisagé une manipulation en provenance de l'extrême-droite locale. Mais la réaction populaire était très c**ne... et celle des politiques et des journalistes aussi.

...

Pour en revenir au sujet, je ne suis pas sur que la déchéance de nationalité change quoi que ce soit. D'autant que ça ne concernera qu'une poignée d'individus chaque année, qui se fichent pas mal de savoir s'ils sont français, marocains ou biafrais.

 

Bonjour

 

je reviens un instant sur ton post .. si cela t'interesse, j'ai des photos de la manif sur l'eau, à Marseille ; je passais par hasard sur le vieux port.. (je n'ai que ça).

Concernant le détournement du bateau, cela m'inspire 2 réponses :

- d'une part, à part des groupes spécialisés, GIGN ou RAID, nous n'avons pas d'unité ayant la capacité d'intervenir sur un navire qui fait route (depuis un hélico) Bien sur, je te parle d'unités civiles, pas d'unité militaire (on ne va pas torpiller le ferry pour récuperer les manifestants qui en ont pris les commandes ni envoyer des commandos marine).

-Et pour les manifestants, c'est valorisant de se rendre à des unités d'élite et pas à des flics de l'ilotage... Ce sont des "durs" qui se rendent à des durs.

Enfin, si la SNCM en est là, c'est que, quand même, il y a eu quelques abus, quelques vols... enfin, quelques, un peu trop aurais je du écrire.

 

 

Le solde migratoire est largement positif en Corse ?

combien d'Irakiens, de Syriens, d'Afghans, ces 12 derniers mois ? Combien de clandestins venus du Maghreb ?

une idée ? http://www.corsenetinfos.corsica/Population-corse-Le-choc-migratoire_a2031.html

Citation

- Qui sont ces migrants ?
- Ces flux intéressent toutes sortes de gens. Arrivent des fonctionnaires, des gendarmes ou des cadres du privé qui vont et viennent, des pauvres migrants, des travailleurs étrangers, des vedettes en renom, des retraités d’origine corse ou pas… Dans l’autre sens, partent des jeunes insulaires pour poursuivre leurs études ou pour raisons professionnelles, des mutés hors de l’île, des étrangers qui retrouvent leur pays... Ce qui est sûr, c’est que les mutations sont de grande ampleur. Il faut maîtriser l’évolution démographique parce que pareil rythme de renouvellement pose de lourds problèmes de fond.

Bref, ce flux migratoire, il vient, il vit, il consomme Corse... Il aide l'ile à vivre en dépensant sur place.

Le taux d’accroissement naturel est quasi nul ? étonnant ? non ? quelle économie peut elle faire vivre l'ile, 365 jours par an ? Il n'y en a pas, donc les jeunes font comme avant : ils bougent pour trouver du travail (et viennent chez les pinsut)

 

et, comme toi, pour en revenir à la déchéance de nationalité, bien que ce ne soit pas la panacée, quel autre choix avons nous ?

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il y a 16 minutes, christophe 38 said:

Concernant le détournement du bateau, cela m'inspire 2 réponses :

- d'une part, à part des groupes spécialisés, GIGN ou RAID, nous n'avons pas d'unité ayant la capacité d'intervenir sur un navire qui fait route (depuis un hélico) Bien sur, je te parle d'unités civiles, pas d'unité militaire (on ne va pas torpiller le ferry pour récuperer les manifestants qui en ont pris les commandes ni envoyer des commandos marine).

-Et pour les manifestants, c'est valorisant de se rendre à des unités d'élite et pas à des flics de l'ilotage... Ce sont des "durs" qui se rendent à des durs.

Enfin, si la SNCM en est là, c'est que, quand même, il y a eu quelques abus, quelques vols... enfin, quelques, un peu trop aurais je du écrire.

 

Certes, mais l'image qui s'en est dégagée a été exactement l'inverse de l'effet recherché : on envoie des forces quasi spéciales pour une poignée de syndicalistes. Bon, ça a bien fait marrer aussi sur l'île. Pour la SNCM, c'est exactement ce que les insulaires reprochent à l'Etat : il a trop laissé faire. Non pas que ça n'en arrangeait pas certains en Corse. Mais c'était un peu trop quand même.

il y a 18 minutes, christophe 38 said:

Le solde migratoire est largement positif en Corse ?

combien d'Irakiens, de Syriens, d'Afghans, ces 12 derniers mois ? Combien de clandestins venus du Maghreb ?

une idée ? http://www.corsenetinfos.corsica/Population-corse-Le-choc-migratoire_a2031.html

Bref, ce flux migratoire, il vient, il vit, il consomme Corse... Il aide l'ile à vivre en dépensant sur place.

Le taux d’accroissement naturel est quasi nul ? étonnant ? non ? quelle économie peut elle faire vivre l'ile, 365 jours par an ? Il n'y en a pas, donc les jeunes font comme avant : ils bougent pour trouver du travail (et viennent chez les pinsut)

En Corse, ce sont surtout des Maghrébins et des Européens de l'Est. Pas tellement de clandestins à ma connaissance. Mais c'est un peu normal, de la même manière que l'essentiel des migrants préfèrent l'Allemagne à la France.

Au sujet de l'économie insulaire, je ne rentrerai pas dans ce débat. Simplement, je ne peux que te faire remarquer que bien d'autres îles méditerranéennes bien moins bien loties sur le plan des ressources naturelles s'en sortent très bien. Il n'y a que la Corse qui s'enfonce (région la plus pauvre de France avec le Limousin). Et ce n'est pas lié à une particularité des habitants.

il y a 22 minutes, christophe 38 said:

et, comme toi, pour en revenir à la déchéance de nationalité, bien que ce ne soit pas la panacée, quel autre choix avons nous ?

L'indignité nationale ?

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