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Pourquoi que les personnes de confessions musulmanes ? juste parce que l'EI/AQ est la face la plus visible des tordus excités de la terre et qu'ils sont censés être de leur "communauté religieuse" ? A lire les interviews de ces félés, j'ai pas l'impression qu'ils considèrent les musulmans français comme de vrais musulmans de toute façon...

Ici en Australie on demande à TOUT le monde d'être artisan de le sécurité de tous, en étant toujours attentif et de reporter si besoin est. Si je reprenais ton idée, ce serait dommae de se priver de 80% des yeux et des cerveaux sur notre territoire

Je dis que c'est important de motiver les confessions musulmanes, mais je n'ai pas dit le contraire (c-à-d que c'est pas important de motiver les autres).

Pour moi, les musulmans sont plus importants que les autres. Les gens radicalisés en France sont souvent les musulmans. Ils ont plus de liens dans les confessions musulmanes que dans les autres, ils ont des amis et des parents dans les confessions musulmanes. Du coup elles auraient plus de chance de trouver quelque chose et de prévenir. Elles peuvent aussi jouer un rôle important de déradicaliser les gens et de propager la vraie valeur de l'islam. Le moins on a de gens radicalisés, le plus la France est en sécurité.

A l'inverse, s'il y a des confessions musulmanes qui radicalisent les gens, ce sont aussi les musulmans qui vont le trouver.

Je pense compter sur les musulmans sur ce point.

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Attentats de Paris : Les kamikazes ont voulu pénétrer au Stade de France

Paris - Les kamikazes qui se sont fait exploser vendredi soir autour du Stade de France, dans la banlieue nord de Paris, pendant le match de football France-Allemagne ont voulu pénétrer dans l'enceinte, a annoncé dimanche le secrétaire d'Etat français aux Sports Thierry Braillard.

Ils ont voulu pénétrer dans l'enceinte mais ils n'ont pas pu, a indiqué M. Braillard sur la chaîne de télévision France 2, sans préciser combien de kamikazes avaient tenté d'entrer dans le stade ni à quel moment ils avaient été refoulés.

L'accès au Stade de France se fait habituellement après la lecture du billet d'entrée dans un tourniquet électronique, suivie d'une fouille corporelle sommaire.

Trois kamikazes se sont fait exploser autour du Stade de France vendredi soir pendant le match amical France-Allemagne (2-0), qui était suivi par environ 80.000 spectateurs.

Deux d'entre eux ont déclenché leur système explosif entre 21h20 (20H20 GMT) et 21h30 (20H30 GMT) sur la dalle qui entoure le stade. Un passant a été tué dans la première explosion.

Peu avant 22H00 (21H00 GMT), dans une rue voisine, une troisième explosion n'a tué que le porteur de la ceinture piégée, dans l'entrée d'une impasse, comme s'il s'était isolé avant d'appuyer sur le bouton mortel.

Le président français François Hollande et le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier assistaient à la rencontre.


(©AFP / 15 novembre 2015 19h03)


Attentats de Paris : le corps d'un deuxième kamikaze identifié

Paris - Le corps d'un deuxième kamikaze, retrouvé dans la salle de spectacles du Bataclan à Paris, a été identifié, a-t-on appris dimanche auprès de source proche de l'enquête.

Il serait français selon une source proche de l'enquête, belge selon une autre.

Le parquet fédéral belge a démenti dimanche soir une source policière française selon laquelle l'un de ses frères, un suspect clé de l'enquête sur les attentats de Paris avait été libéré, précisant que sa garde à vue avait été prolongée.

Les services antiterroristes sont sans nouvelles d'un autre membre de la fratrie qui pourrait être l'un des kamikazes ou être en fuite, selon ces sources.

Les trois frères vivaient à Bruxelles, a indiqué une de ces sources, sans être formelle sur leur nationalité : ils sont français selon une source proche de l'enquête, belges selon une autre.

L'un a été identifié comme l'un des kamikazes du Bataclan. Le deuxième a été placé en garde à vue en Belgique. Une source policière a annoncé qu'il avait été remis en liberté.

Les services antiterroristes sont sans nouvelles du troisième. Il pourrait être l'un des kamikazes ou être en fuite, selon les sources proches du dossier. La Belgique a émis un mandat d'arrêt international à son encontre.

Les papiers de l'un d'entre eux - celui dont les enquêteurs sont sans nouvelles - ont été présentés samedi matin lors d'un contrôle routier à la frontière franco-belge. Les enquêteurs cherchent à déterminer si c'est bien leur authentique détenteur qui les a présentés.

A ce stade, deux des sept kamikazes morts dans les attentats qui ont endeuillé Paris ont été identifiés. Omar Ismaïl Mostefaï, un Français de 29 ans résidant dans la banlieue de Paris, est le premier à l'avoir été.


(©AFP / 15 novembre 2015 18h25)


Trois frères seraient impliqués dans les attentats de Paris

Une fratrie serait impliquée dans les attentats de Paris. Selon des sources proches du dossier, l'enquête concernerait notamment trois frères. En Belgique, sept personnes ont été interpellées en Belgique depuis samedi.


Des trois frères sur lesquels se concentrent les enquêteurs, l'un est mort dans les attentats, le deuxième est en garde à vue en Belgique sans que l'on sache s'il a participé ou non aux attaques, et les services sont sans nouvelles du troisième. Il pourrait être l'un des kamikazes ou être en fuite, selon ces sources.


En Belgique, sept personnes ont été interpellées en Belgique depuis samedi dans le cadre de l'enquête, a annoncé dimanche le parquet belge. Par ailleurs, deux Français ayant résidé à Bruxelles figurent parmi les auteurs des attentats.


Depuis "la première heure, les autorités judiciaires belges et françaises collaborent activement. Pour accélérer l'échange d'information, elles ont décidé de constituer une équipe commune d'enquête. Des enquêteurs français sont actuellement à Bruxelles", indique encore le parquet.


La commune de l'agglomération bruxelloise Molenbeek, où au moins cinq personnes ont été arrêtées, est dans le viseur des autorités. C'est dans le quartier populaire à forte population immigrée qu'ont séjourné depuis une vingtaine d'années les auteurs de plusieurs attentats djihadistes, de l'assassinat du commandant Massoud en Afghanistan en 2001 au responsable de la tuerie au Musée juif de Bruxelles, Mehdi Nemmouche, qui avait fait quatre morts en mai 2014.


Deux kamikazes identifiés
L'enquête sur les attentats se poursuit également à Paris. Le corps d'un deuxième kamikaze, retrouvé dans la salle de spectacles du Bataclan à Paris, a été identifié. Il serait français selon une source proche de l'enquête, belge selon une autre.


Plus tôt dans la journée, sept personnes de l'entourage du premier kamikaze identifié post mortem sur le site du Bataclan ont été mises en garde à vue, et une voiture avec des armes utilisée par l'un des commandos a été retrouvée.


Voiture retrouvée
De source proche de l'enquête, on confirme par ailleurs l'information d'Europe 1 selon laquelle la voiture de marque Seat utilisée par l'un des commandos a été retrouvée à Montreuil, dans la banlieue proche de Paris. Selon une source judiciaire, trois armes à feu de type Kalachnikov ont été trouvées dans le véhicule.


Par ailleurs, le ministère serbe de l'Intérieur a fait savoir dimanche que le titulaire du passeport syrien découvert près du corps d'un des auteurs des attentats de Paris est entré le 7 octobre en Serbie, où il a demandé l'asile.


Les corps de 103 personnes tuées dans les attaques de vendredi soir à Paris ont été identifiés. Et 20 à 30 autres doivent encore l'être, a fait savoir dimanche le Premier ministre, Manuel Valls.


"Il y a 20 à 30 personnes qui n'ont pas encore été identifiées. (Elles) le seront, je le sais, dans les heures qui viennent mais c'est ce temps-là qui est insupportable", a-t-il déclaré après une visite au centre de crise du Quai d'Orsay. Le dernier bilan officiel fait état de 129 morts et de plusieurs centaines de blessés.


(ats / 15.11.2015 18h24)

Modifié par g4lly
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Ankara dit avoir déjoué un attentat majeur à Istanbul le jour des attaques de Paris

Antalya (Turquie) - Les autorités turques ont déjoué un attentat jihadiste majeur à Istanbul prévu vendredi, le même jour que les attaques meurtrières qui ont fait au moins 132 morts à Paris, a affirmé dimanche à l'AFP un responsable gouvernemental turc.

Nous pensons qu'ils préparaient une attaque à Istanbul le même jour que celles de Paris (...) les premiers résultats de nos investigations suggèrent que nous avons déjoué une attaque majeure, a ajouté ce responsable sous couvert de l'anonymat.

La police turque a interpellé vendredi à Istanbul cinq personnes, dont un citoyen britannique identifié comme Aine Lesley Davis.

Cet homme est présenté par les autorités turques comme un partenaire au sein du groupe Etat islamique (EI) du fameux Jihadi John, le bourreau britannique que l'armée américaine a probablement tué lors d'une frappe de drones jeudi en Syrie.

Ces cinq suspects sont entrés de Syrie en Turquie cette semaine pour une attaque en Turquie, a expliqué dimanche le responsable turc.

Trois groupes de jihadistes ont mené vendredi soir à Paris une série d'attaques revendiquée par l'EI, notamment dans une salle de concert et au Stade de France, qui ont tué au moins 132 personnes. Sept membres de ces commandos sont morts.

Les autorités turques ont attribué au groupe extrémiste une série d'attaques récentes commises sur son sol, notamment un attentat suicide qui a fait 102 morts le 10 octobre devant la gare centrale d'Ankara, le plus meurtrier de son histoire.

Longtemps accusé par ses alliés de complaisance envers les groupes radicaux qui luttent contre le régime de Damas, le gouvernement islamo-conservateur turc a depuis l'été dernier frappé à plusieurs reprises des cibles de l'EI en Syrie.

Les dirigeants du G20, réunis dimanche en sommet à Antalya (sud), ont promis une réponse très forte contre la menace jihadiste.


(©AFP / 15 novembre 2015 19h41)

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http://www.lopinion.fr/edition/politique/operation-sentinelle-ligne-maginot-securite-interieure-90503

A la suite des attentats du début de l’année, l’opération Sentinelle a été déclenchée le 12 janvier. Mobilisant d’abord 10000 hommes, elle devait s’inscrire dans la durée avec 7000 hommes chargés de la protection d’environ 800 sites sensibles, dont près de la moitié en région parisienne. Suite aux attaques de vendredi, l’Elysée a annoncé l’arrivée de 3000 hommes en renfort.

Comme la Ligne Maginot en 1940, le dispositif militaire de sécurité intérieure a été contourné par l’ennemi. Les terroristes n’ont pas attaqué les sites protégés par l’opération Sentinelle, en particulier ceux de la communauté juive, mais ils ont porté le feu ailleurs. Là où il n’y avait pas de militaires. A cet égard, le Bataclan est un nouveau Sedan.

Les attaques du vendredi 13 soulignent l’impossibilité d’assurer la protection des Français, désormais tous menacés, grâce au déploiement de l’armée dans les rues. L’Elysée peut bien annoncer l’arrivée de 3000 hommes en renfort, qui s’ajouteront aux 7000 déjà engagés, le problème reste entier : quel rôle l’armée peut-elle jouer dans la sécurité intérieure ?

Depuis des mois, ce sujet fait l’objet de discussions entre les responsables gouvernementaux et militaires. Les attentats de Paris vont les relancer, voire les amplifier, parce que la question de l’efficacité du dispositif se pose désormais de manière criante. 

Dès les lendemains des attentats contre Charlie et l’Hyper Cacher, les militaires avaient été déployés, dans le cadre de l’opération Sentinelle, pour protéger certains sites sensibles. 7000 militaires  (l’équivalent de deux brigades sur les 12 que compte l’armée de terre) l’étaient depuis lors de manière permanente. Au passage, le ministère de la Défense a bénéficié d’une rallonge budgétaire de 4,8 milliards, qui a permis de préserver 18 500 postes. Une mesure très bien accueillie dans la troupe, le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Bosser, assurant même les députés de sa « pleine satisfaction ». 

Mission de protection ponctuelle. Mais il y a un hic : les soldats professionnels ne sont pas des vigiles ou des supplétifs des forces de police. Si, dans une situation d’urgence, ils peuvent être engagés dans des missions de protection ponctuelle, ils n’ont pas vocation à l’être de manière permanente et massive. Malgré les primes et la médaille qui vient d’être créée, Sentinelle n’est guère populaire dans les casernes. Monter la garde dans les rues de Paris, ce n’est pas ce que les jeunes venaient chercher en s’engageant. 

Depuis l’été, les états-majors cherchaient donc à faire évoluer leur dispositif, en le rendant plus mobile, plus réactif, moins « scotché », selon le mot d’un officier. Or, scotchés, les militaires le sont pour l’essentiel devant les sites de la communauté juive. D’où la gêne de tous les responsables sur cette question. Personne ne veut fournir des chiffres précis : environ 800 sites sont concernés par l’opération Sentinelle et parmi eux « une grande majorité de lieux de culte et d’écoles », reconnaît-on au ministère de la Défense. En dehors de la communauté juive, un officier assure que « des dizaines d’églises sont concernées et que les mosquées sont plutôt protégées par des patrouilles » que par une garde permanente. La liste des sites sensibles est fixée par le ministère de l’Intérieur, sur la base du travail des préfets, l’armée agissant ensuite dans le cadre d’une « réquisition ».

Selon les services de renseignement intérieur, la communauté juive, notamment ses écoles, fait toujours l’objet d’une menace très sérieuse. Après l’affaire Ilan Halimi, les attaques de Mohammed Merah contre l’école Ozar Hatorah (4 morts, dont 3 enfants) et d’Amedy Coulibaly contre l’Hyper Cacher (4 morts) ont profondément traumatisé les Français d’origine juive. Ils attendent que la République les protège et les rassure. Mais depuis vendredi, tous les Français sont désormais dans leur cas. 

Jusqu’à présent, personne au sommet de l’Etat n’a voulu prendre le risque de retirer un militaire de la protection d’une école juive. L’armée est bel et bien « scotchée », une situation inconfortable du point de vue tactique. Mais, explique un responsable gouvernemental, « si l’Elysée a décidé de préserver des effectifs et d’augmenter le budget de la Défense, c’est pour faire Sentinelle et pas des missions de sécurité intérieure que l’armée s’inventerait », comme la protection des frontières avec les migrants ou le « contrôle de zones » dans les quartiers sensibles. 

Rapport au Premier ministre. Une réflexion gouvernementale sur l’engagement de l’armée en France, pilotée par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), est en cours. Elle devait aboutir en janvier à la remise d’un rapport au Premier ministre, fixant le nouveau cadre d’emploi de l’armée sur le territoire national. La nouvelle donne terroriste risque de compliquer encore les choses. 

Dix mois après le déclenchement de l’opération Sentinelle, on ne connaît toujours pas les grands principes qui doivent guider l’action militaire sur le sol national, c’est-à-dire face à des Français dans le cadre d’un Etat de droit. « Pour un militaire, un citoyen ne peut pas devenir un adversaire », explique-t-on à l’état-major des armées. « Nous pouvons être engagés pour faire face à la menace terroriste, mais pas dans des missions d’ordre public ». Des généraux ont, un temps, réclamé que les militaires reçoivent certains pouvoirs de police... ce qui revenait à les transformer en gendarmes. L’état d’urgence décrété et la « guerre » dont parle le chef de l’Etat vont-ils faire évoluer les choses dans ce sens ? On se retrouverait alors dans une situation proche de celle des débuts de la guerre d’Algérie, quand les socialistes étaient déjà au pouvoir.

Pour le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, « plutôt que de suppléer les forces de sécurité, les armées doivent apporter des savoir-faire complémentaires ». Reste à savoir lesquels ? Personne n’a encore fourni de réponses définitives et convaincantes. « La capacité de travailler jour et nuit, une grande mobilité, un savoir-faire en matière de renseignement – tant humain que via des drones », expliquait récemment le patron de l’armée de terre. Tout ou presque, sauf des gardes statiques permanentes… 

L’armée de terre n’est pourtant pas prête à renoncer à cette mission Sentinelle. Par conviction, comme l’exprime le général de Villiers : « La mission des armées, en temps de crise comme en temps de paix, est de protéger tous les Français où qu’ils se trouvent. » Mais aussi par intérêt bien compris. Car Sentinelle lui a permis de sauver ce qui fait le cœur de son identité : ses effectifs.  

Moi je pense qu'effectivement s'est bien compliqué de géré partout et dans la durée pour les armées ...

Moi je vous le dis un jour on aura un "Beslan" à la campagne dans un collège ...

 

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C'est justement ce que je conteste ... nous n'étions pas dans une période de paix. Il y a eu la guerre ... en Irak, en Algérie, les Balkans, puis Afgha ...

Nous nous sommes collectivement mentis, parce que ça nous arrangeait bien, qu'il n'y aurait plus jamais de risque de guerre "chez nous"...

Effectivement, il faut se rendre compte que depuis 1991 le monde n'est pas réellement en paix.

Il suffirait de rétablir un service national, d'affecter la partie qui convient des recrues a la police gendarmerie ... comme c'était avant.

Mais comme ca serai le signal que tous les politiques depuis 25 ans sont dans l'erreur ...

 Cabrel.%20Frame139.jpg

"C'était mieux avant"

Pardon, je taquine.

 

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"C'était mieux avant"

La peur des soviet avait l'avantage de ramener rapidement tout le monde dans le réel et l'urgent... ça avait un effet pédagogique et responsabilisant certain sur tout le monde, on avait tous un truc a perdre et on était tous dans le même bateau.

Modifié par g4lly
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Ne disposant de sources d'information fiable samedi et dimanche, je n'ai pas pu recueillir les réactions politiques post attentat.

Quelqu'un de plus versé pourrait-il me donner un état des lieux de ce qui se propose en matière de prévention et de politiques à adopter. Quelles propositions sont sur la table ? Quid en matière de renseignement (RG), quid au niveau judiciaire, en termes de politique carcérale etc ? Quid des libertés publiques et de leur devenir (le véritable enjeu après tout...) ? Qui propose quoi en la matière ?

 

 

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Les pays du Golfe ne souhaite pas du mal à la France qui est justement un de leurs alliés fidèles mais certains de leurs habitants peuvent très bien financer ces actions, il ne faut pas généraliser trop vite.

Oui. D'une manière générale, si certains pays du Golfe ont pour nous une double face, s'ils jouent dans l'ambiguïté, je ne pense pas de notre intérêt de les attaquer ouvertement. En revanche, nous pourrions nous aussi avoir une double face, et jouer dans l'ambiguïté.

 

Donc les solutions sont (attention, je ne dis pas que c'est bien ou bon):

- concentrer une armée pour aller écrabouiller sur place (je n'y crois pas une seconde puisque dans la pratique la radicalisation peut être locale). C'est légal.

- armer tout le monde (et évidemment sans bonne formation on aura du blue on blue 300 fois par mois). Sans compter que tu passes en mode américain où les armes servent à n'importe quoi. C'est légal

- Maintenant on rentre dans le non légal et où la raison d'état prime. C'est la situation où un état se sent mis en danger et donc se tamponne avec les lois et règles (ou plus exactement applique les principes régaliens sous la forme du "rien à péter, fallait pas nous chercher"): des "opération homo" sur les cibles avérées (terroristes connus et dangereux), des assassinats ciblé sur les terroristes potentiels (remarquez bien qu'à partir de ce moment là on est vraiment hors du cadre légal et que ça peut dégénérer car qui va décider qu'un illuminé est assez dangereux pour qu'on s'en débarrasse?).

- Au delà tu as du "false flag" avec recrutement sur internet des candidats potentiels par les services spéciaux et élimination pendant le voyage "vers la Syrie". Tu as de la procovation à la guerre civile là bas

Au chapitre du légal, il y a aussi :

- Maximiser la protection "efficace" : pas de gardes statiques (gouffre à effectifs pour résultat contestable), recherche systématique des armes illégales déjà entrées jointe aux contrôles aux frontières dans la durée pour gêner l'entrée d'autres armes, interdiction de l'idéologie salafiste avec fermeture de ses lieux de propagande (modèle ce qu'a fait la Tunisie), emprisonnement et/ou centres de contre-endoctrinement républicain pour les revenus de Syrie. Pour le reste, acceptation du fait que la sécurité totale n'existe pas et que des attentats continueront à se produire - le boulot du gouvernement étant de réduire leur nombre et leur impact, de même que la protection routière se donne pour objectif de limiter le nombre de morts par accident non de le réduire à zéro ce qui est impossible

- Et il y a encore ce qui serait illégal si c'était appliqué à des Français et c'est une raison impérative de le limiter aux seuls étrangers. Je parle d'avoir une double face vis-à-vis des pays du Golfe, la première étant celle que nous avons déjà. La seconde, effort massif de renseignement et opérations homicide "no limit" contre les personnes fortunées, nobles et le cas échéant responsables gouvernementaux qui touchent de près ou de loin au financement ou à la motivation idéologique du djihadisme 

Quant à l'illégal, je ne le recommande dans aucun cas.

 

La grande majorité des armes utilisé lors des attentats récent sont des armes "belges" ... c'est encore le cas ici. Ce sont des armes vendu légalement comme soi disant démilitarisé depuis les Balkans - en vpc par internet -, remilitarisées facilement en Belgique et revendu a qui en veut pour essaimer dans toute l'Europe.

Très intéressant ! As-tu des liens là-dessus, comme quoi les armes des attentats de vendredi étaient belges ?

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A ce stade, trois kamikazes français ont été identifiés : Bilal Hadfi, Ibrahim Abdeslam et Ismael Mostefai.

http://www.linternaute.com/actualite/societe/1258120-attentats-a-paris-ibrahim-et-salah-abdeslam-bilal-hadfi-les-soldats-francais-de-daesh/

LE POINT A 20H - Trois kamikazes français ont été identifiés ce week-end par les forces de police françaises, avec l'aide des forces belges. Le premier, Ismael Mostefai, a été identifié samedi parmi les kamikazes du Bataclan. L'homme s'est fait exploser dans la salle de spectacle. C'est un doigt qui a permis son identification. La police aurait aussi identifié un autre kamikaze décédé,  Bilal Hadfi, né le 22 janvier 1995. Il est mort quant à lui en se faisant exploser au Stade de France. Il avait 20 ans. Le troisième Français identifié est Ibrahim Abdeslam, né le 30 juillet 1984 et mort quant à lui Boulevard Voltaire vendredi. Il n'aurait pas fait de victime en se faisant sauter en plein Paris, mais aurait blessé gravement une serveuse.

La police française a lancé en fin d'après-midi un appel à témoins pour retrouver son frère, Salah Abdeslam, qui serait lié aux attentas de Paris. Plus tôt ce dimanche, un mandat d'arrêt international a été émis contre lui par les autorités belges. Abdeslam Salah aurait pu jouer le rôle de chauffeur du commando. Il est en tout cas présenté comme "susceptible d'être impliqué dans les attentats" et comme un homme "dangereux". La police invite les témoins à la contacter via le 197, mais demande de ne surtout pas intervenir. Il serait né à Bruxelles mais aurait la nationalité française.

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Au total, ce sont trois frères qui ont été identifiés par les enquêteurs en Belgique ce dimanche. Le dernier de la fratrie Abdeslam serait en garde-à-vue en Belgique. Deux des frères auraient en tout cas loué deux véhicules ayant servi aux attaques, en Belgique, en début de semaine : la Polo noire retrouvée près du Bataclan dans la nuit de vendredi à samedi et la Seat noire retrouvée à Montreuil ce dimanche.

Une enquête tournée vers Molenbeek, en Belgique

L'attention se focalise ce dimanche sur Molenbeek-Saint-Jean, en banlieue de Bruxelles, où sept individus ont été interpellés ce week-end. Plusieurs d'entre eux se trouvaient à Paris lors des faits, selon des informations de la RTBF. Les policiers auraient retrouvé la piste des terroristes présumés grâce aux voitures utilisées lors des attaques hier. Molenbeek-Saint-Jean est connu pour être un "fief islamiste" en Belgique, où Mehdi Nemmouche, auteur présumé de la tuerie du Musée juif de la capitale belge il y a quelques mois, aurait notamment séjourné.

Une voiture ayant servi aux attentats a été retrouvée à Montreuil ce dimanche et aurait pu servir à la fuite d'un ou plusieurs terroristes. Il s'agit d'une Seat Leon noire ayant semé la terreur à des terrasses de cafés et restaurants parisiens vendredi. Elle aurait aussi pu servir à déposer l'un des kamikazes, qui s'est fait exploser boulevard Voltaire. Selon le Figaro, trois kalachnikovs ont été retrouvées à bord. Cette découverte, plus de 24 heures après les faits, à quelques pas de la capitale, accrédite la thèse selon laquelle une des équipes terroristes aurait réussi à prendre la fuite et à quitter Paris.

Un ou plusieurs terroristes auraient pu prendre la fuite vers la Belgique. Trois hommes, liés aux attentats, ont en effet été contrôlés à Cambrai, près de la frontière belge hier, mais n'ont pas été interpellés car ils n'étaient pas encore recherchés. On ne sait pas s'ils font finalement partie des individus arrêtés à Bruxelles. Sur France 2, on indiquait à la mi-journée qu'un homme serait bien en fuite vers la Belgique. Il serait monté à bord d'une autre voiture à Montreuil.

Un autre Français identifié

Sept personnes, proches d'Ismael Mostefai, un quatrième Français impliqué dans l'attaque du Bataclan et mort vendredi, sont actuellement en garde-à-vue. Il s'agit de membres de la famille de ce terroriste formellement identifié hier. Il était membre du commando ayant attaqué la salle de spectacle vendredi soir. Ce Français, né à Courcouronnes en 1985 et habitant à Chartres, était connu des services de police pour des condamnations de droit commun entre 2004 et 2010. Il faisait l'objet d'une fiche "S" des renseignements pour radicalisation, mais n'avait jamais été associé à une entreprise terroriste selon la préfecture de Paris. Le kamikaze était un ami d'Amedy Coulibaly, l'auteur de l'attentat contre l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes en janvier, selon Valérie Crova, grand reporter à France Culture. Une information à confirmer. C'est un doigt sectionné lors de l'explosion de la ceinture d'explosif du kamikaze qui aurait permis son identification selon la radio.

Enfin, deux identités seraient en cours de vérification après la découverte de passeports sur les lieux des différentes attaques. La première concernerait un certain Abbdulakbak B., détenteur d'un passeport syrien et répertorié comme "réfugié" début octobre sur l'île grecque de Leros. Un site Internet grec, relayé par le Figaro, raconte justement le parcours d'un des terroristes arrivé sur l'île grecque avec des migrants début octobre. Après le naufrage de leur embarcation de fortune, ces migrants avaient été secourus par les autorités grecques, puis enregistrés le 3 octobre. Deux jours plus tard, ils ont été emmenés à Kalymnos puis ont pris un ferry pour Le Pirée afin de rejoindre la capitale Athènes. Ce sont les billets de ce ferry qui ont permis de tracer le suspect, qui pourrait être Abbdulakbak B. L'autre passeport retrouvé, égyptien, est lui aussi étudié. Les deux documents n'ont pas encore été authentifiés.

Sept terroristes au total, une interpellation en Allemagne intrigue

Le procureur de Paris parle de sept attaques menées par sept terroristes armés de kalachnikov et d'un dispositif explosif "parfaitement identique" visant "à faire un maximum de victimes en se donnant la mort". François Molins n'a pas évoqué leur âge, mais les kamikaze seraient particulièrement jeunes si l'on en croit des informations de la presse. Si un trentenaire est évoqué (ci-dessus), d'autres pourraient être âgés entre 15 et 18 ans selon l'Institut Médico Légal cité par Europe 1 dans la journée. La majorité des assaillants, qui se sont donnés la mort pour la majorité d'entre-eux, hier soir au Bataclan et au Stade de France, seraient donc des adolescents si l'on en croit cette information. L'un d'eux, qui faisait partie de l'équipe agissant au Stade de France, disposait d'un billet pour assister au match France-Allemagne.

Les terroristes ont un profil de professionnels très bien entraînés, qui auraient pu passer par des zones de combat selon des sources proches de l'enquête. Une information qui rejoint les témoignages recueillis depuis hier qui évoquent des "machines à tuer". Les policiers parlent d'un "commando extrêmement bien organisé et plein de sang froid", le mot "commando" est utilisé par Le Figaro. 2200 enquêteurs sont sur l'affaire et prennent les dépositions d'une centaine de témoins. Les renseignements passent quant à eux au crible 1700 individus radicalisés particulièrement dangereux et 2000 radicaux potentiels.

Selon BFMTV, un homme, Ali R., arrêté en Bavière la semaine dernière, aurait par ailleurs un lien avec les attentats. Une radio allemande rapporte que l'homme, originaire du Montenegro, transportait des pistolets, des grenades et des explosifs quand il a été interpellé lors d'un contrôle sur l'autoroute A8, entre Salzbourg et Munich. Il projetait de se diriger vers Paris. Le lien avec les incidents d'hier a été fait.

 

L'autre passeport serait celui ci :

Les premiers éléments arrivent de Serbie où le détenteur du passeport a transité en octobre. Le site 7sur7 qui cite un journal serbe, affirme que l'homme s'appelle Ahmad Almohammad et est âgé de 25 ans. Il serait né le 10 septembre 1990 [a Idlib]. Il a été enregistré à Presovo le 7 octobre dernier.

Il semble que ce soit un faux ou un passeport volé ... et reconditionné avec une autre photo ... "source US".

Modifié par g4lly
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Oui, je suis bien d'accord que quelque chose cloche avec ces pays, qu'ils ont des responsabilités indirectes dans ces événements et que des actions doivent être prises y compris chez eux.

Et pire que leur influence chez nous est bien trop importante.

Mais certains ici parle de déclarer des guerres et de bombarder tout azimut donc il faut pondérer un peu tout cela je pense.

Je suis le premier à le pensé qu'il faut leur faire mal ...

Je ne suis pas pondéré et je reste persuader qu'il faut couper les ponts avec ces pays du golfe ... désolé mais il y a une grosse proportion de saoudiens and co qui soutiennent les islamistes ... en haut lieu et chez les gens d'en bas ...

Leurs armées ce prennent des branlées au Yémen parce que tout simplement leur "vrais combattants" sont déjà au combat en Irak et en Syrie avec DAESH ...

Donc si vous avez des moyens de rétorsion vis à vis de ces pays qui nous font du "Harry un ami qui vous veut du bien" sans qu'on les bombarde je suis près à l'entendre mais désolé je reste persuader que ces gens là nous veulent pas du bien ...  

Oui. D'une manière générale, si certains pays du Golfe ont pour nous une double face, s'ils jouent dans l'ambiguïté, je ne pense pas de notre intérêt de les attaquer ouvertement. En revanche, nous pourrions nous aussi avoir une double face, et jouer dans l'ambiguïté.

 

 

Ben faire un pas avec l'Iran sa serait déjà une chose à faire ,sa mettrait la pression au pétro monarchie ...

 

Mais bon on part HS ,je préfère pas prendre un deuxième coup de douze ( je l'avais mérité quand même ) .

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Toutes les personnes fichées "S" doivent être "mises en résidence surveillée" avec "bracelet électronique" (Sarkozy)

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/15/97001-20151115FILWWW00186-toutes-les-personnes-fichees-s-doivent-etre-mises-en-residence-surveillee-avec-bracelet-electronique-sarkozy.php

un impact suite au attentats

Accord Obama-Poutine sur la politique en Syrie

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/11/15/97001-20151115FILWWW00121-accord-obama-poutine-sur-la-politique-en-syrie.php

 

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Avant de bombarder, il faudrait localiser les têtes pensantes, dirigeants, financiers, logiticiens,etc.., j'ai pas l'impression que les bombardements ont un effet sur eux, on liquide que les petites mains, en liquidant la hiérarchie, tout le reste tombera. il y a quelques mois, un commando américain avait capturé un des financiers de l'EI, c'est mieux qu'une bombe. faut qu'on mette le paquet sur le renseignement et les FS si on veut les avoirs.

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