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Il y a 3 heures, Teenytoon a dit :

Oui il reste de grosses zones d'ombres là dessus; Sauf à penser qu'il y ait eu un minuteur sur les gilets pour les "obliger" à se faire péter, mais il n'y a une aucune info allant dans ce sens

Ou une mise à feu télécommandée par téléphone, ou ils se sont fait descendre discrètement, ou ils étaient en pleine phase de descente et véritablement suicidaires dans leur coin, ou une combinaison de tout ça : on en sait rien. C'est éventuellement logique d'ailleurs, mais ça reste intrigant...

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Ou une mise à feu télécommandée par téléphone, ou ils se sont fait descendre discrètement, ou ils étaient en pleine phase de descente et véritablement suicidaires dans leur coin, ou une combinaison de tout ça : on en sait rien. C'est éventuellement logique d'ailleurs, mais ça reste intrigant...

alors, qu'à minima, un aurait pu se faire peter au filtre (mauvais choix)

ou alors, ils auraient attendu soit à la sortie, soit à la gare RER... et leur objectif aurait été atteint, un beau carton.

 

Ca sent l'attentat coordonné avec le Bataclan et le fait qu'ils devaient peter en premier..

Ils n'avaient pas de plan B et se sont auto détruits

Modifié par christophe 38
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L'état d'urgence en chiffres : http://www.franceinter.fr/depeche-letat-durgence-en-chiffres-et-en-debat

Citation

Depuis le 13 novembre, 3189 perquisitions administratives ont été menées, de jour comme de nuit. Au cours de ces perquisitions, 541 armes ont été saisies. Dans un peu plus de 10 % des cas, il y a eu des interpellations, 382 exactement.

Les derniers chiffres datent de ce vendredi matin. Pour ce qui est des assignations à résidence, 406 ont été prononcées. Si on observe la tendance sur 2 mois, on voit qu'après l'effervescence des débuts, avec des pics jusqu'à 200 perquisitions par jour le 26 novembre, le rythme s'est ralenti. Il y a eu 90 nouvelles perquisitions ces dix derniers jours et 24 assignations à résidence.

....

Ces perquisitions ont été effectuées principalement pour des infractions liées au trafic d'armes, de stupéfiants, ou au séjour irrégulier.  Les quatre procédures effectivement en lien avec l'antiterrorisme ont été ouvertes.

 

Petit résumé des différents infos que j'ai pu lire :

Sur 3189 perquisitions (depuis le 13 novembre):

- 541 armes  (200 saisies en une seul fois chez un particulier)

- 325 garde à vue

- 542 infractions > 25 en lien avec le terrorisme

- 201 Poursuite judiciaire > 197 pour trafic d'armes, de stupéfiants, ou au séjour irrégulier > 4 pour terrorisme 

- 382 personnes assigné à résidence (56 recours)

Les nombres changent toute les semaines et selon les sources donc rien de définitif. L'effet de surprise c'est surement estompé.

Je pense que la France est sur une pente glissante car comme Manuel Valls l’insinue l'état d'urgence pourrait durée une génération.

Il faudrait écouté les différents juristes et magistrats car avec autant de pouvoirs dans entres les mains de l’exécutif la question n'est pas de savoir si ils vont en abusé mais plutôt quand ?

 

 

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Il y a 5 heures, zack a dit :

L'état d'urgence en chiffres : http://www.franceinter.fr/depeche-letat-durgence-en-chiffres-et-en-debat

(...)

Je pense que la France est sur une pente glissante car comme Manuel Valls l’insinue l'état d'urgence pourrait durée une génération.

Il faudrait écouté les différents juristes et magistrats car avec autant de pouvoirs dans entres les mains de l’exécutif la question n'est pas de savoir si ils vont en abusé mais plutôt quand ?

Ce monsieur me rappelle Guy Mollet et ses errements algériens qui menèrent la France on sait où.

Modifié par Chronos
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Hébergement des militaires participant à l'opération Sentinnelle, ce qui était acceptable dans l'urgence ne doit pas devenir la norme  > 

Modifié par Bruno
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Le documentaire franco-mauritanien "Salafistes", réalisé à partir de reportages en zone djihadiste au Mali fin 2012 et d'images de propagande E.I., présentant "brut de décoffrage" les paroles et les actes des salafistes, considéré par Claude Lanzmann le réalisateur du film Shoah comme un "chef-d'oeuvre", est censuré.

Décision communiquée ce matin aux rares salles qui l'avaient programmé à partir d'aujourd'hui. La première séance de la journée a été interrompue avant le début du film, les exploitants ayant reçu in extremis un coup de fil des autorités interdisant la projection.

En pratique, la classification "interdit aux moins de 18 ans avec avertissement" le prive de toute possibilité d'exploitation en salle, et bien entendu de diffusion à la télévision.

C'est le premier cas de censure d'un documentaire depuis 1962.

Entretien avec les deux réalisateurs, François Margolin et Lemine Ould Salem réalisé mardi 19 janvier. La décision du Ministère était encore inconnue à ce moment.

Citation

La Commission de classification vient pour la deuxième fois hier soir, mardi, de décider que la sortie en salles de Salafistes devait être interdite aux moins de 18 ans et assortie d'une obligation d'avertissement au public. Comment réagissez-vous? 

François Margolin : L'interdiction au moins de 18 ans revient à censurer Salafistes. Il ne pourra pas sortir en salles, ni être diffusé à la télévision, c'est la mort du film. Même si je ne m'attendais pas à un autre verdict de la part d'une Commission composée des mêmes membres, je trouve cette décision incompréhensible. Jamais un film documentaire n'a été interdit au moins de 18 ans depuis 1962 (Octobre à Paris, Jacques Panijel). La question est désormais entre les mains de la ministre de la Culture (qui doit trancher ce matin, NDLR) et peut-être d'autres ministres, j'espère qu'ils ne prendront pas une décision absurde. 

Fin août 2012, vous partez tourner au Nord Mali. Quelles sont les conditions sur place ?

Lemine Ould Salem : La région, que je connais par cœur pour l'avoir couverte pendant des années pour différents médias, est alors aux mains de groupes djihadistes armés, notamment celui de Ansar Eddine. Tombouctou et Gao sont tombés plusieurs mois auparavant. François et moi avions en tête d'aller sur place observer le quotidien sous la Charia. Qu'est-ce que ça donne, la vie de tous les jours, quand on est soumis à "la loi islamique" ? Je suis parti seul, puisque mes interlocuteurs sur place m'ont fait comprendre qu'ils ne pourraient pas assurer la sécurité de François sur le trajet entre l'aéroport et Tombouctou. Sur place, j'ai obtenu une autorisation de tournage qui m'a été accordée en échange de mon engagement à respecter douze conditions, entre autres le fait que je sois toujours accompagné ou encore l'obligation de montrer mes images avant de quitter la zone. J'avais le droit d'interroger des gens en désaccord avec les djihadistes mais pas de filmer le visage des combattants sans leur accord ni les femmes portant une tenue contraire à celle exigée par la Charia. Ils ont respecté leurs engagements, moi les miens. Un rapport de confiance s'est installé, qui m'a permis d'être un peu plus libre de mes mouvements. Ensuite, je suis parti à Gao, dirigé par l'AQMI [Al Qaïda au Maghreb islamique, NDRL] et son chef Mokhtar Belmokhtar. Là, c'était plus facile de tourner. En novembre, j'étais de retour à Paris.

Quand l'idée de partir à la rencontre des idéologues du salafisme s'est-elle imposée ?

F.M. : Assez vite, nous vient l'idée de rencontrer des responsables salafistes, des théoriciens et des théologiens. Pour nous, c'était une façon de montrer que, contrairement aux idées reçues ou véhiculées dans la presse, les salafistes ne sont ni une petite secte ni un ramassis de loups solitaires déséquilibrés et intellectuellement indigents, mais bien des doctrinaires au discours parfois redoutablement élaboré.

L.O.S. : Initialement, nous voulions aussi interviewer ceux qui vivent en Europe, mais ils se méfiaient : la peur les poussait à la langue de bois, or nous voulions au contraire mettre au jour la réalité d'une idéologie certes minoritaire mais en pleine expansion.

F.M. : Avoir accès aux autres, les approcher, en Mauritanie, au Mali, au Sénégal, en Tunisie, a été très long et compliqué. Le fait que Lemine soit musulman a sans doute aidé à établir la confiance. Mais le film a quand même mis trois ans à se faire, dont un an de montage.

Pourquoi le montage a-t-il été si long ?

F.M. : Parce que dès le départ il était hors de question de mettre une voix off ou un commentaire explicatif, contrairement à ce qui se fait dans la plupart des documentaires. Le film ne devait être rien d'autre que leurs propos dont la violence nous semble bien plus parlante que toutes les analyses d'experts qu'on pourrait faire autour. C'était d'ailleurs le deal avec eux, le même que celui que j'avais passé avec les talibans à l'époque où j'avais tourné mon film L'Opium des talibans. Qu'on le veuille ou non, ces salafistes sont aujourd'hui une minorité extrêmement active au sein de l'islam, laissant en retrait la grande majorité silencieuse des autres musulmans.

L.O.S. : Il s'agit de savoir à qui on a vraiment affaire. Pas de porter un jugement moral, encore moins de déterminer si les salafistes respectent l'islam ou le dévoient.

Qui sont les salafistes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous choisis ?

L.O.S. : Nous avons d'abord rencontré des chefs djihadistes alors très importants dans le Nord Mali, comme le fameux "Barbe rousse" [Omar Ould Hamaha, l'un des chefs du MUJAO puis d'Al-Mourabitoune-Al-Qaïda, NDLR]. Puis nous avons essayé d'identifier ces personnalités dont les propos sont extrêmement écoutés dans la galaxie salafiste. Certains, en Mauritanie, ont une influence jusqu'en Arabie Saoudite, en Irak et en Syrie. L'un d'entre eux est particulièrement phénoménal. Il s'appelle Mohamed Salem al-Majlissi, mathématicien de formation et théologien, il est jeune et charismatique [déjà condamné pour appartenance à l'Al-Qaïda du Maghreb, il a été arrêté à plusieurs reprises pour «propagande en faveur de l’Etat Islamique», NDRL]. C'est une célébrité depuis 2000. Son raisonnement est limpide et glaçant. Sans affect et avec des références théologiques très précises. Pour lui, il n'y a aucune différence entre le salafisme quiétiste et le salafisme djihadiste. A ses yeux, tous finiront par se rallier à la lutte armée.

Qu'est-ce qui vous a frappé lors des interviews ?

L.O.S. : Sur le coup, rien de précis, nous étions trop concentrés. Avec le recul, tu te rends compte que leurs réponses froides et franches servent un discours globalisant : sur la religion bien sûr mais aussi, le sport, les sentiments, les plaisirs de l'existence... Ils ont un point de vue sur tout.

F.M. : L'une des choses qui m'a étonné c'est la modernité de certains salafistes. Leurs idées ont beau être ultra-rétrogrades -le programme étant le retour au mode de vie du Prophète, de ses compagnons et des deux générations suivantes- ils les diffusent via les supports technologiques d'aujourd'hui et maîtrisent parfaitement les tuyaux. C'est pour illustrer cette idée que nous sommes allés à la rencontre de ce jeune blogueur tunisien qui ne voit pas de contradiction entre les valeurs qu'il défend et la rubrique mode de son magazine en ligne lifestyle,... Les talibans, eux, n'avaient pas du tout le même rapport avec l'image et la communication. Ils diffusaient tous les six mois une vieille VHS pourrie via Al Jazeera. L'EI, lui, consacre 2,5% de son budget à la communication. Pour eux, c'est une arme parmi d'autres.

N'avez-vous pas craint d'être instrumentalisés ? N'avez-vous pas douté ?

L.O.S. : Pour eux, nous représentions une occasion de porter leur parole au-delà de leur sphère d'influence habituelle. Mais ils savaient que ce serait compliqué de nous instrumentaliser vue notre connaissance du sujet.

F.M. : On a douté, bien sûr. Au bout de six mois de montage, on a montré une première version du film à quelques personnes qui nous ont alertés sur le fait que des spectateurs pouvaient être séduits par les prédicateurs. On s'est remis au travail pour trouver le meilleur contrepoint possible à leurs propos. On est allé interviewer des femmes yezidis qui avaient été des esclaves sexuelles de Daech mais bizarrement, cela ne fonctionnait pas. Elles étaient trop calmes. Visuellement, il nous fallait quelque chose de plus fort. Les vidéos de propagande de l'EI se sont imposés comme le parfait contrepoint. D'un côté, il y avait le discours calme et raisonné des idéologues, de l'autre, l'ultra violence des exécutions sommaires et des exactions auxquelles il peut mener.

Comment avez-vous choisi ces extraits de vidéos ?

F.M. : On en a visionné des dizaines. On a veillé à ne pas montrer les plus monstrueuses ou à les couper avant que ne surgisse l'horreur proprement dite, mais c'était important de ne pas les escamoter. Ces choses existent, il ne faut pas se mettre la tête dans le sable. Evidemment, je serais le rédacteur en chef d'un JT, je n'aurais pas la même position, mais en tant que co-auteur d'un documentaire consacré exclusivement aux salafistes, je pense que les limites habituelles doivent être un peu repoussées. A force de ne pas du tout montrer ces images, aussi traumatisantes soient elles, on finit par tomber dans le déni. Apprenons à connaître les mots et les actes de ces gens qui se disent en guerre contre nous.

Vos interlocuteurs n'appartiennent pas tous à la même mouvance. Certains éléments de leurs discours semblent contradictoires...

L.O.S. : Certains, comme Al Majlissi salue les actes d'un Mohammed Merah comme servant la cause des musulmans tout en se disant certain que le terroriste n'a pas tué d'enfants. L'Islam interdit le meurtre des vieillards, des enfants et des femmes, or il se présente comme un musulman orthodoxe donc il est quand même obligé de prétendre respecter ce principe.

F.M. : C'est bien cela que nous voulions montrer : leurs contradictions. L'intérêt d'un propos faussement brut, c'est de voir les tensions internes à leur discours, leurs limites.

Leur posiez-vous toujours les mêmes questions ?

L.O.S. : Oui, quasiment. Ça allait de leur itinéraire et de leur découverte du salafisme à leurs passions personnelles et à leur position sur des questions aussi précises que les otages, les égorgements mais aussi l'égalité des sexes, l'homosexualité, la démocratie, la laïcité.

F.M. : On est allé les voir ces responsables salafistes avec des questionnements d'occidentaux. Il me semble que personne ne l'avait fait avant nous. Et puis il y avait aussi l'envie de montrer le quotidien sous la Charia et comment certaines victimes finissent par intérioriser la logique de leurs bourreaux : le mec amputé d'une main qui dit qu'il est content que les djihadistes aient pris en charge ses frais d'hôpital, le type fouetté pour avoir bu de la bière qui prétend se sentir purifié de l'intérieur... Qui peut regarder ces réactions et se dire qu'elles sont normales ?

Porter à la connaissance pour mieux combattre, c'est l'idée ?

F.M. : Mener à bien un tel projet, c'est forcément être sur le fil du rasoir mais on assume. Faire des films sur les méchants comporte toujours un risque car ils exercent une fascination. C'est un éternel débat. Mais ne pas montrer me semble beaucoup plus grave.

L.O.S. : Comment les salafistes arrivent-ils à convaincre ? C'est en écoutant les arguments sur lesquels ils jouent qu'on peut comprendre cela. Au Nord Mali, j'ai rencontré d'anciens musulmans modérés qui avaient fini par basculer dans le djihad après l'intervention américaine en Irak. Ils étaient choqués par les images des enfants et des corps de musulmans déchiquetés sous les bombes américaines. Quand ces gens, qui ne sont pas des intellectuels, tombent sur un type comme Al Majlissi, leurs sentiments deviennent des convictions.

 

Du point de vue de l'efficacité à empêcher le public de prendre connaissance d'un certain document, la censure est bien évidemment une décision stupide. La conséquence de la décision du gouvernement, c'est bien d'attirer l'attention sur ce film.

J'espère que les deux auteurs bénéficient d'une protection policière adéquate.

 

 

Un petit extrait de l'opinion de Claude Lanzmann :

Citation

J’apprends avec consternation qu’une inqualifiable conjuration se trame pour interdire la sortie en salles de Salafistes, film de François Margolin et Lemine Ould Salem, véritable chef-d’œuvre éclairant comme jamais aucun livre, aucun « spécialiste » de l’Islam ne l’a fait, la vie quotidienne sous la « charia », à Tombouctou, en Mauritanie, au Mali, en Tunisie, en Irak. On comprend, à voir et écouter les protagonistes du film propager leur idéologie sans faille, verrouillée à triple tour, que tout espoir d’un changement, d’une amélioration, d’une entente avec eux est illusoire et vain. Salafistes est d’une grande beauté formelle, rapide, efficace, très intelligent : on est pris, emporté dès la première image, saisi par la cruauté tranquille des intervenants et des irruptions involontaires de comique, qui naissent précisément de la radicale absence d’humour de ces suppôts de Dieu et du Prophète, dont on dirait qu’ils sont leurs plus proches parents.

 

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Marrant moi je comprend pourquoi c'est censuré, si comme je le lis un peu partout ce docu est totalement brut de décoffrage. Si c'est le cas, il est bien évident que c'est une tribune donné aux Islamistes. Or malheureusement on ne peut pas dire qu'une telle tribune n'aurait aucun écho chez un nombre non négligeables de Français.

Affirmer qu'il suffit de regarder le docu pour être dégouté de ce que l'on y verrait est à mon avis faux. Le bilan probable si la diffusion était autorisée est que ceux qui ont déjà des sympathies pour Daech et consorts en ressortiraient confortés dans leurs convictions.

D'ailleurs ce que dit Lanzmann sur le dégout... et bien évidemment le dégout... mais pour ceux qui sont déjà dégoûtés. Pour les autres, c'est une tribune.

Juste mon avis.

Modifié par Julien
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il y a 55 minutes, Julien a dit :

Marrant moi je comprend pourquoi c'est censuré, si comme je le lis un peu partout ce docu est totalement brut de décoffrage. Si c'est le cas, il est bien évident que c'est une tribune donné aux Islamistes. Or malheureusement on ne peut pas dire qu'une telle tribune n'aurait aucun écho chez un nombre non négligeables de Français.

Affirmer qu'il suffit de regarder le docu pour être dégouté de ce que l'on y verrait est à mon avis faux. Le bilan probable si la diffusion était autorisée est que ceux qui ont déjà des sympathies pour Daech et consorts en ressortiraient confortés dans leurs convictions.

D'ailleurs ce que dit Lanzmann sur le dégout... et bien évidemment le dégout... mais pour ceux qui sont déjà dégoûtés. Pour les autres, c'est une tribune.

Juste mon avis.

Toujours le sempiternel problème : montrer dans toute sa quintescence le problème (au risque de faire à la fois des émules et à la fois d'ouvrir les yeux à certaines personnes) ou le cacher (au risque de laisser fleurir les théories du complot, les images d'Epinal voir les discours approximatifs de pseudo experts)

Interdit aux moins de 16 ans aurait pû être un bon compromis, c'est le genre de film (avant publicité) qui de toute façon n'est distribué que dans des salles confidentielles ou spécialisées arts et essais et dont le public est un peu plus cortiqué en moyenne que celui des block busters US.

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il y a 29 minutes, Akhilleus a dit :

Toujours le sempiternel problème : montrer dans toute sa quintescence le problème (au risque de faire à la fois des émules et à la fois d'ouvrir les yeux à certaines personnes) ou le cacher (au risque de laisser fleurir les théories du complot, les images d'Epinal voir les discours approximatifs de pseudo experts)

Interdit aux moins de 16 ans aurait pû être un bon compromis, c'est le genre de film (avant publicité) qui de toute façon n'est distribué que dans des salles confidentielles ou spécialisées arts et essais et dont le public est un peu plus cortiqué en moyenne que celui des block busters US.

Disons qu'effectivement, meme a 16 ans, ou a 18, c'est pas la majorite des gens qui ont une capacite de recul sur des enchainements d'idees et d'images qui doivent etre intellectualisees pour saisir le contexte et le but de ce film. La censure est un procede detestable a priori, mais si ca peut proteger nos jeunes, ceux entre 14 et 20 ans qui sont deja le coeur de cible des recruteurs de l'EI, alors en tant que parent j'estime qu'elle aura rempli son role.

Modifié par French Kiss
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il y a 15 minutes, French Kiss a dit :

Disons qu'effectivement, meme a 16 ans, ou a 18, c'est pas la majorite des gens qui ont une capacite de recul sur des enchainements d'idees et d'images qui doivent etre intellectualisees pour saisir le contexte et le but de ce film. La censure est un procede detestable a priori, mais si ca peut proteger nos jeunes, ceux entre 14 et 20 ans qui sont deja le coeur de cible des recruteurs de l'EI, alors en tant que parent j'estime qu'elle aura rempli son role.

en meme temps, c'est le jeu du chat et de la souris : quel est le jeu dans lequel les français excellent ? de connaitre les lois pour mieux les contourner ..

traduis autrement, dans combien de temps, sur un torrent, ce film sera lisible ??

http://blog.streaminghd.fr/face-aux-salafistes-apres-paris-all-2015/

http://www.t441.in/torrents/face-aux-salafistes-aprs-paris-all-2015-arte-hd-2015-12-01-clo2

 

bref, combien de parents vont aller verifier ce que visionnent leurs enfants ??

 

quand on voit le jeune turc qui voulait décapiter le prof juif, à Marseille, il est allé tout seul sur internet chercher ses idées et ses images... la censure, aurait elle eu un effet sur lui ?

Modifié par christophe 38
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Bien sûr qu'avec Internet la censure n’empêchera pas les personnes qui le voudront vraiment de le visionner. Néanmoins, à ce tarif là autant laisser entrer des mineurs dans les cinémas de films X.

Bref, je pense juste que ce docu doit probablement pas être vu par les plus jeunes, et pour ça l'Etat peut interdire l'entrée aux moins de 18 ans. 

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il y a 14 minutes, christophe 38 a dit :

en meme temps, c'est le jeu du chat et de la souris : quel est le jeu dans lequel les français excellent ? de connaitre les lois pour mieux les contourner ..

traduis autrement, dans combien de temps, sur un torrent, ce film sera lisible ??

 

 

C'est un des grands problemes d'internet, et les sectes, l'EI en tete, savent en tirer profit, parce qu'ils savent qu'un gamin devant son ecran qui interprete ce qu'il voit et entend sans guide, sans personne capable de lui donner du recul sur ce que son cortex enregistre, est une proie facile. Bref il est tres important que l'ordinateur de la maison soit dans un endroit ouvert, pas de PC ou de tablette avec internet dans la chambre du gamin, et le bouton de coupure du wifi toujours a portee de main :sleep: (eh ouais, c'est beau la techno qu'on vous dit...)

Il faut rappeler que parmi les gusses qui composent la propagande de l'EI, on trouve des ex-personnels du departement "psy" des services irakiens qui officiaient pendant les interrogatoires dans les prisons de Saddam, et qui ont ete bien formes et entraines par le KGB. Il faudrait retrouver l'emission de "C dans l'air" ou le profil des experts en com et en propagande de l'EI, ainsi que les techniques a bases de "roman d'auto-identification" pour attirer les jeunes par profil-type, etaient evoques. Ca doit dater d'environ 3 mois.

Modifié par French Kiss
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il y a 9 minutes, Julien a dit :

Bien sûr qu'avec Internet la censure n’empêchera pas les personnes qui le voudront vraiment de le visionner. Néanmoins, à ce tarif là autant laisser entrer des mineurs dans les cinémas de films X.

Bref, je pense juste que ce docu doit probablement pas être vu par les plus jeunes, et pour ça l'Etat peut interdire l'entrée aux moins de 18 ans. 

pareil pour les films de boule...

alors qu'on peut les voir sur sa tablette ou son PC, et les minots sont plus habiles que les vieux là dessus, pourquoi veux tu aller au cinoche ???

des films de Q, je n'ai pas besoin d'aller au ciné pour les voir.. je vais sur internet.

je ne dis pas qu'il faut supprimer la censure, mais s'appuyer dessus, c'est inutile ! dans la sphère privé, tout ce que nous interdisons au public peut se réaliser.

alors, certes,la morale est sauve ; c'est interdit... mais, dans les faits ?

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il y a 10 minutes, christophe 38 a dit :

pareil pour les films de boule...

alors qu'on peut les voir sur sa tablette ou son PC, et les minots sont plus habiles que les vieux là dessus, pourquoi veux tu aller au cinoche ???

des films de Q, je n'ai pas besoin d'aller au ciné pour les voir.. je vais sur internet.

je ne dis pas qu'il faut supprimer la censure, mais s'appuyer dessus, c'est inutile ! dans la sphère privé, tout ce que nous interdisons au public peut se réaliser.

alors, certes,la morale est sauve ; c'est interdit... mais, dans les faits ?

Disons que ça dissuadera peut être d'autres auteurs de servir de relais, ni plus ni moins, à la propagande d'en face, parce qu'en torrent, ce sera gratuit.

Et traçable.

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il y a 3 minutes, Boule75 a dit :

Tu vas me dire VPN et tout ça. Les ptits jeunes "en voie de radicalisation" n'ont probablement pas tout ça. Si ?

Un gamin de 16 ans connait assez bien les changements d'IP, et l'utilisation de Tor de démocratise.

Modifié par Imparator
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3 minutes ago, Boule75 said:

Tu vas me dire VPN et tout ça. Les ptits jeunes "en voie de radicalisation" n'ont probablement pas tout ça. Si ?

Probablement que si ... VPN et seedbox c'est le prix d'un abonnement a netflix de nos jours ...

Même sans ça tellement de gens vont télécharger le docu que je doute qu'il y ai grand chose a tiré des listes de seeders ... je ne parle meme pas des trackers privés et tout le tralala.

Au dela ca on peut s'échanger les vidéo sur clef USB aussi ...

Franchement a part privé un peu plus les auteurs de revenus, je ne suis pas convaincu que ça fasse autre chose que de la pub pour ce docu ... et vu que de toute façon les docus rapporte pas un kopek ...

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

Probablement que si ... VPN et seedbox c'est le prix d'un abonnement a netflix de nos jours ...

Même sans ça tellement de gens vont télécharger le docu que je doute qu'il y ai grand chose a tiré des listes de seeders ... je ne parle meme pas des trackers privés et tout le tralala.

Au dela ca on peut s'échanger les vidéo sur clef USB aussi ...

Franchement a part privé un peu plus les auteurs de revenus, je ne suis pas convaincu que ça fasse autre chose que de la pub pour ce docu ... et vu que de toute façon les docus rapporte pas un kopek ...

On verra, je suis un peu dubitatif.

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Bien malin celui qui sait il faut mettre le curseur. De toute façon c'est une question insoluble.

Pour ma part je suis contre la censure par principe............mais j'avoue que je n'aimerais pas qu'un adolescent en crise tombe dessus. ça ou autre chose du même genre.

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J'ai du mal avec les propos du style "l'interdiction aux - 18 va tuer le film", je ne suis pas dans le business mais en quoi cela peut il plomber un film ? 

Je doute fortement que le public visé puisse être les ados, la publicité autour de cette censure me ferait d'ailleurs plutôt penser à une augmentation de la fréquentation au nom d'une curiosité malsaine.

Ce qui risque de tuer le film n'est il pas le manque de salles dans lequel il est projeté qu'une restriction d'âge qui influera peu sur le public d'un docu ?

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Il y a 2 heures, christophe 38 a dit :

pareil pour les films de boule...

alors qu'on peut les voir sur sa tablette ou son PC, et les minots sont plus habiles que les vieux là dessus, pourquoi veux tu aller au cinoche ???

des films de Q, je n'ai pas besoin d'aller au ciné pour les voir.. je vais sur internet.

je ne dis pas qu'il faut supprimer la censure, mais s'appuyer dessus, c'est inutile ! dans la sphère privé, tout ce que nous interdisons au public peut se réaliser.

alors, certes,la morale est sauve ; c'est interdit... mais, dans les faits ?

Excuse moi mais j'avais probablement mal compris la teneur de tes propos, je pensai que tu étais contre la censure sur ce docu par principe.

Sur le fait que l'efficacité de la dite censure soit faible voire nulle de nos jours avec Internet je suis bien d'accord mais disons que l'Etat fait ce qu'il peut.

Si tu vois une meilleure stratégie pour empêcher que ce docu devienne un film culte pour tous les djihadistes en herbe de notre pays hésite pas à nous dire ce que tu ferais.

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