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Marine Britannique


Adriez
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Je sais que les LCVP Mk5 peut faire 25 knots et peut aller dans un rayon de ~200 nautical miles.

Les LCU Mk10 c'est plus ou moins 9 knots je crois,  ils ont des moteurs Pump Jet.

Je pense les LCVP ont ete fait par Babcock et les LCU par BAE au chantier de Govan, je peux essaye de trouve plus d'info si tu veux.

Si tu peux, merci d'avance. =D

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LCU Mk10

Image IPB

longueur: 29,82m

largeur: 7,70m

draught: 1,50m

poids: 240t

endurance: 600 nautical miles, peut opere jusqu'a 14 jours independant.

capacite: x1 Challenger II, ou 120 hommes, ou x4 "larges vehicules"

Constructeur: BAE Systems Govan SY (UK)

en service: 2000

power: x2 MAN D2840 LE de 400 kW (2150 rpm chacun)

moteur principale: x2 SCHOTTEL Pump Jet Type SPJ 82 RD

systeme de navigation de chez MES

classification NATO AQUAP-4

conforme au Lloyd register

une vue du Pump Jet de Schottel

Image IPB

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Site Corlobé.fr, 6/6/08,

Un article intéressant,

"Doctrine : Le retour en grâce de la lutte ASM au sein de la Royal Navy

Il y a 20 ans à peine, à la fin de la Guerre Froide, la Royal Navy était principalement concentrée — en terme de doctrine, de matériel et de formation — sur l’entraînement et l’exécution de la lutte anti-sous-marine (ASM). A l’époque, le terrain de chasse envisagé était l’Atlantique Nord-Est, s’étendant depuis la faille Groenland - Islande - Grande-Bretagne et en mer de Norvège et de Barents, et ses proies étaient les sous-marins de la Flotte du Nord soviétique.

Finalement, le jeu du chat et de la souris qui s’est déroulé pendant cette période prolongée de paix "chaude" s’est terminé beaucoup plus rapidement que la plupart aurait pu le prédire.

La chute du Mur de Berlin, l’éclatement de l’Union Soviétique et la quasi-implosion de sa flotte sous-marine, autrefois crainte, ont fait que, au milieu des années 90, la priorité portée à la lutte ASM était considérée par la Royal Navy comme un héritage du passé.

A l’époque, des officiers de haut-rang ont reconnu que la marine ne pouvait plus justifier son existence en temps que force spécialisée dans la lutte ASM et qu’elle devait plutôt se transformer en une force expéditionnaire concentrée sur la projection de puissance depuis la mer.

Bien sûr, cela ne signifiait pas que la menace sous-marine avait disparu complètement. La marine russe, quoi qu’appauvrie, continuait à se déployer, bien qu’avec un rythme très diminué.

Cependant, il était reconnu que le défi des sous-marins à l’avenir serait plus probablement constitué par les marines régionales qui achetaient des sous-marins classiques modernes qui, dans les mains d’opérateurs efficaces, pourraient être utilisés pour fermer des points de passage stratégiques et / ou menacer l’accès à un théâtre d’opération.

Donc, la lutte ASM au sein de la Royal Navy n’est pas morte, mais elle s’est certainement affaiblie. Et au moment où la Grande-Bretagne est engagée dans 2 campagnes terrestres, elle demeure démodée et un domaine très touché en terme de ressources.

C’est un type de lutte dont la Royal Navy reconnait qu’elle a pris une mesure du risque à court terme. En outre, il n’y a aucun doute que la conduite effective de la lutte ASM dépend de compétences très précieuses, mais aussi très périssables, qui ont été de moins en moins pratiquées au cours des dernières années.

Pour certains, le balancier est allé peut-être trop loin. C’est pourquoi l’exercice ’Phoenix’, conduit en avril dernier par des navires de la Royal Navy participant à la mission ’Orion 08’ alors qu’ils naviguaient vers l’est entre la mer d’Arabie et la côte ouest de l’Inde, a été considéré comme une opportunité bienvenue de tester le comportement de 2 de ses plus récents matériels ASM mis en commun : le sonar actif passif à basse fréquence 2087 et l’hélicoptère embarqué Merlin HM.1.

Effectué en océan Indien du 16 au 20 avril, l’exercice ’Phoenix’ cherchait à évaluer et tester comment les portées de détection accrues attendues du sonar 2087 — un puissant sonar de recherche de zone développé par Thales Underwater Systems — pourraient être exploitées par le système acoustique intégré du Merlin afin que les menaces sous-marines potentielles puissent être repoussées au loin. De plus, l’exercice se déroulait dans un environnement sonar particulièrement difficile : le gradient acoustique négatif rencontré en océan Indien signifiait que le son se propage virtuellement droit vers le fond de la mer."

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Ce qui me rassure c'est que ce versus de la guerre navale ne sera à priori pas abandonné par la MN.

Ce qui est rassurant aussi c'est de savoir que Thalès UWS est en pointe dans ce domaine.

Le jeu devient plus difficile pour au moins deux raisons

les SSK et SNA actuels sont de plus en plus silencieux alors que les SNA soviétiques ne l'étaient pas trop

l'aire de jeu de la guerre sous marine s'étend

-zones côtière

-mers chaudes

-océan Indien

Bref on est loin des théatres connus de l'Atlantique Nord

Deux trois choses pour finir concernant la RN et la MN

Les type 23 sont considérées come les navires ASM occidentaux les plus silencieux sur diesels électriques

Le premières F 70 ASM ont reçu le sonar de coque qui équipera les futurs FREMM

Le sonar trempé des Lynx MN a près de 30 ans...

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Hervé Coutau-Bégarie, président de l'Institut de stratégie comparée et auteur de nombreux ouvrages sur la stratégie navale, donne son avis sur l'état de la Royal Navy dans le dernier DSI:

Question de Joseph Henrotin:

"Vous parliez de la résurgence de la marine russe. Qu'en est-il de la britannique, qui fait face à de sérieux problèmes budgétaires, aboutissant à une réduction drastique du nombre de navires d'escorte et qui tend à devenir macrocéphale, avec son groupe amphibie, ses deux porte-aéronefs et ses sous-marins? Est-ce ce genre de configuration qui pose problème?"

Réponse de Hervé Coutau-Bégarie:

"C'est un problème pour toutes les marines de deuxième rang et c'est l'une des grandes interrogations autour du programme de porte-avions. (...) Du côté de la marine britannique, c'est la même chose: Il y a une volonté politique certaine d'avoir les 2 nouveaux PA mais l'enveloppe financière a beaucoup augmenté. On se bat actuellement pour un prix de 3,5 milliards de livres alors que les industriels sont certainement incapables de descendre au-dessous de 4 milliards. A cela s'ajoute une dérive faramineuse des autres programmes, certainement due à une perte de savoir-faire des chantiers britanniques. Le programme de sous-marin nucléaire Astute accumule 42 mois de retard et un surcoût de plus d'un milliard de livres et il n'a pu être sauvé que par une reprise en main directe par les Américains; le chef de projet est maintenant un ingénieur américain et plusieurs dizaines d'ingénieurs us sont venus prêter main-forte à BAE, qui ne pouvait plus assumer le programme. Comment faire pour assurer le renouvellement de la flotte dans de telles conditions? C'est là que l'on mesure l'intérêt d'une coopération européenne, qui seule permettrait d'assurer le maintien d'une base industrielle et technique capable de conserver la taille critique."

etc.

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J'ai mis tout ce qui concernait la marine britannique. Je pourrais inventer la suite, mais ça serait pas correct... =) Le coup du chantier de l'Astute repris en main par les ingénieurs us, ça Robert ne nous l'avait pas dit... Le petit cachottier...  :P

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Récemment, Rob refusait de me croire lorsque je lui disais que la défense britannique était de plus en plus dépendante des USA.

Avec la meme logique, la France est dependant sur l'Italie (FREMM, Horizon, NH90, MU90, etc...).

Le coup du chantier de l'Astute repris en main par les ingénieurs us, ça Robert ne nous l'avait pas dit... Le petit cachottier...  Tongue

L'aide US n'etais pas grand, il n'etait pas beaucoup au dessin, mais plus au ordinateurs et software pour le process du dessin. Mais en tout cas j'ai parle du US aide en Astute souvent. Lit mes posts avant attaquer moi!

Au fait, les nouveaux SNLE exclusivement "Made in Britain", ça avance ?

J'ai poste les premiers dessins.

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Soit, Rob. Mais nous n'attaquons personne.

Concernant l'Italie, je crois que nos rapports avec eux sont un peu plus ... "égaux". Nous ne dépendons pas de façon aussi cruciale de leur aide ... technologiquement, DCNS sait faire des frégates, des SNA et même des SNLE sans l'aide italienne. Le RU coopère aussi avec l'Italie. Pour le RU, Italie et USA seraient-ils sur le même plan ?

Concernant les SNLE, je souhaitais savoir où en était la coopération avec les USA.

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Concernant les SNLE, je souhaitais savoir où en était la coopération avec les USA.

Pas de cooperation sur les nouveaux SNLE. Pas de cooperation sur les Vanguards.

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Alskandre tu m'as grillé...

La France n'est pas en relation d dépendance avec l'Italie... sur les FREMM et les Horizon

Ce n'est pas la même logique

Robert tu es taquin ce soir

En revanche l'aide US fut primordiale pour le programme Redoutable entre autre si je me souviens bien sur le système de rééquilibrage du submersible suite au tir des missiles mais il n'y a pas eu que çà.

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Oui, il y a eu une aide américaine et tant meiux ... Mais dans les années 1960. Sauf erreur de ma part, ce ne fut plus le cas (de façon aussi cruciale) pour les SNLE Triomphant, ni pour les missiles M 45 et les M 51 ...

Par ailleurs, je tiens à préciser que j'admire le patriotisme de Rob, ce cousin d'Outre-Manche  ;).

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La présence d'une petite centaine d'ingénieurs américains auprès des industriels britanniques ne maîtrisant plus la technologie du sous-marin nucléaire est connue depuis très longtemps.

Je suis surpris que tout le monde se réveille en s'apercevant de cela....  :|

Bien évidemment les Britanniques ne s'en vantent pas.  8)

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La présence d'une petite centaine d'ingénieurs américains auprès des industriels britanniques ne maîtrisant plus la technologie du sous-marin nucléaire est connue depuis très longtemps.

Ils n'ont pas travaille sur le part nuclaire (R-R PWR2 Core H) d'Astute. Et ils n'etaient pas la "longtemps", iirc 2-3 ans et ils ont travaille en majorite sur les ordinateurs (CFD ---> blue prints) et pas sur le dessin. Ils ne sont plus la. Il me fait peur comment quelques francais sont mal informes.

Si je vois le Barracuda, je pense il est meilleur dessiner un Astute avec US aide que dessiner un Barracuda sans aide.  =) Ou meme un Trafalgar sans US aide que un Rubis sans US aide.

Les nouveaux SNLE sous-marins vont etre totallement britannique parce que on a regagne la capabilite avec Astute.

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Mais pourquoi cette présence américaine alors ? Des échanges universitaires peut-être ?  :lol:

En fait, le design des Astute est bel et bien britannique comme le dit Rob. On ne peut pas le contester... Sauf que :

- A une époque le chef de projet Astute était tout simplement américain et non pas britannique (sûrement quelqu'un de Newport News...). Ce dernier a beaucoup aidé au management du projet.

- Les chaudières, fabriquées par Rolls Royce sont sous licence.... je vous laisse deviner.  =)

Tout ceci n'empêche pas les britanniques d'avoir des sous-marins nucléaires performants.  ;)

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Oui, mais il faut savoir alors ... tu réfutes et tu reconnais en même temps qu'il y a eu une perte de compétences et une aide américaine conséquente.

Ces ingénieurs américains n'étaient pas là longtemps ? 2 à 3 ans tout de même ! Cela permet de faire avancer les choses ...

Ils n'ont pas travaillé sur la part "nucléaire", mais sur les "ordinateurs" ? Soit, mais visiblement sans cette "part ordinateurs", il n'y avait tout simplement pas d'Astute en mesure de naviguer ... En outre, il est étonnant que la part la moins "complexe" ou la plus "simple" soit précisément celle où les Britannqiues navaient plus de compétences ... C'était peut-être plus complexe que ça.

Les Français sont mal informés ? Peut-être ... Mais je crois que  pour certains britanniques c'est pire : ils sont très bien informés mais ils ne veulent pas admettre ce point,  à savoir que le RU a très souvent besoin des USA pour certains équipements tout à fait cruciaux.

Je précise une chose : il n'y a pas de "honte" à être en partie dépendant des USA. C'est comme ça, c'est pas nouveau. Nous le sommes aussi à certains égards. Pour les catapultes vapeurs du CDG, par exemple, nous commandons chez eux aussi.

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