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Crise grecque, crise européenne ?


Alexis
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par contre peu importe ce que tu me dira, je reste persuadé que c'est un moyen de lui faire fermé sa gu....

 

En même temps, on aurait voulu trouver un guignol pour faire foirer les négociations et donner une bonne raison à Schäuble de se montrer intransigeant, on aurait difficilement trouver mieux. En d'autres termes, la position de Schäuble était d'autant plus tenable qu'il y avait un Varoufakis en face. On avait l'impression que Varoufakis voulait plonger la Grèce dans une situation de non retour, où la rupture totale devenait la seule solution.

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On avait l'impression que Varoufakis voulait plonger la Grèce dans une situation de non retour, où la rupture totale devenait la seule solution.

 

Je pense que c'est ça. Et Tsipras espérait par ce biais faire céder les créanciers sur la renégociation de la dette. Sauf qu'il s'est dégonflé.

 

Le coup des IOU ca aurait très bien pu suffire comme levier sur l'union... un tel précédent et redouté par tous quoiqu'ils en disent, c'est le début du domino des dettes qui via la hausse du risque donc des taux la rendra rapidement non viable. Le fait d’être incapable de jouer le coup jusqu'au bout a rendu l'opération douteuse ... mais mené a terme elle aurait tres bien pu donner les résultats attendus, forcer l'union a définir une vrai politique économique - avec les outils associé - qui ne soit pas qu'un gloubi boulga monétariste.

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Je pense que c'est ça. Et Tsipras espérer par se biais faire céder les créancier sur la renégociation de la dette. Sauf qu'il s'est dégonflé.

 

Oui. Le rôle de Tsipras n'est sans doute pas net dans cette histoire. Et je me demande si la plainte adressée à l'encontre de Varoufakis en ce qui concerne sa conduite dans le cadre des négociations n'est pas un moyen d'atteindre Tsipras.

Modifié par Skw
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Et si l’euro ne fonctionnait vraiment pas ? La réponse par les pays qui ont pourtant "tout fait bien"

Difficile de trouver un Etat membre de la zone euro qui aille bien, à part l'Allemagne. Même les pays qui respectent les règles imposées par la zone euro finissent parfois par connaître des déboires économiques. C'est le notamment le cas de la Finlande, qui fait les frais d'une politique monétaire trop rigide.

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/et-euro-ne-fonctionnait-vraiment-pas-reponse-pays-qui-ont-pourtant-tout-fait-bien-lars-christensen-gilles-saint-paul-2258289.html#5LPfS2pf0zVP00lc.99

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Syriza convoque un congres extraordinaire début septembre. Il semble que la fronde dans le parti pose des problèmes de gouvernement... on risque une nouvelle élection à l'automne si des alliance ne sont pas trouvée.

 

 

Syriza approuve l'idée d'un congrès extraordinaire du parti grec

 

Le comité central de Syriza a approuvé jeudi la proposition du premier ministre grec Alexis Tsipras d'organiser un congrès extraordinaire du parti. Il a toutefois rejeté l'idée d'un vote des militants sur la stratégie à suivre envers les créanciers de la Grèce.

 

Alexis Tsipras, également dirigeant de Syriza, avait fait cette proposition dans la matinée, à l'ouverture de la réunion du comité central de la formation, à la suite des profondes divisions apparues au sein du parti de la gauche radicale.

 

Le chef du gouvernement doit faire face à la fronde de l'aile gauche de son parti face aux mesures d'austérité qu'il a été contraint d'accepter le 13 juillet dernier sous la pression des créanciers pour éviter une sortie de la Grèce de la zone euro.

 

"Une majorité a voté en faveur de la tenue d'un congrès extraordinaire en septembre", a indiqué Costas Zachariades, membre du comité central, composé de 201 membres. La date exacte de la réunion n'a pas encore été précisée.

 

Dizaine de démissions

Après plus de douze heures de séance, le comité central du Syriza a accepté la proposition du premier ministre en rejetant celle de "la plate-forme gauche", un courant influent de gauche dur au sein du Syriza ainsi que celle d'autres groupes dissidents, qui s'opposent à l'accord avec les créanciers.

 

Les dissidents souhaitaient un congrès le plus tôt possible avant même la finalisation de l'accord avec les créanciers. Plus d'une dizaine de membres du comité central ont démissionné à l'issue de la réunion du comité central, selon Costas Zachariades.

 

"J'appelle chacun de vous à partager la responsabilité politique pour l'unité du parti", a lancé Alexis Tsipras lors de son intervention devant le comité central jeudi matin.

 

Les 15 et 22 juillet, une trentaine des 149 députés Syriza avaient voté contre les premières réformes demandées par les créanciers et le premier ministre ne dispose plus de la majorité de 151 députés (sur 300) pour appliquer le nouvel accord sans le soutien de trois partis d'opposition.

 

Cet accord doit être mis sur pied d'ici le 20 août et des équipes des créanciers se trouvent cette semaine à Athènes pour négocier avec les responsables grecs.

 

La décision du comité central du Syriza intervient en pleines négociations entre le gouvernement grec et les hauts représentants des créanciers, UE, BCE et FMI, qui sont arrivés cette semaine à Athènes pour finaliser le nouveau prêt international au pays.

 

(ats / 31.07.2015 00h18)

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  • 2 weeks later...

Comme si la Grèce avait le choix d'accepter ou pas accepter...  :rolleyes: 

Tsipras a choisi de se "suicider", politiquement, plutôt que de "suicider" sont pays; ça mérite le respect. 

Ceci dit, il y a une nuance entre "suicider" sa majorité (hétérogène, ingouvernable) et se "suicider"  soi-même.  A mon sens, il essaye, et je pense qu'il va réussir,  de recentrer sa majorité vers le centre gauche , en se débarrassant de son extrême gauche et si possible de ses allies, encombrants,  de la droite nationaliste. 

Retour au réel. 

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Il était fichu dès qu'il a accepté le plan d'aide d'il y a quelques semaines.

 

Je n'ai jamais compris pourquoi il l'a fait d'ailleurs tant il était évident que c'était un suicide politique.

 

De ce que j'ai compris il avait commandé un rapport en interne sur les conséquences d'une sortie de l'euro, et la conclusion était sans appels, ce serait pire, ce qui l'a convaincu qu'il n'avait pas le choix.

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Je pense que Tsipras à démissionner en grande partie a cause de la défection des frondeurs qui n'accepte pas ses choix,

et qui menace de bloquer ses décisions, en démissionnant, vu sa popularité, il sera certainement réélu, et il pourra recomposer son bloc au parlement pour le soutenir en épurant les frondeurs.

 

donc comme pour le référendum, il fait appel au peuple pour légitimer ses choix face à ses adversaires.

 

le gros hic, les créanciers et les investisseurs détestent l'instabilité chronique, économique et politique.

Modifié par zx
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  • 4 weeks later...
  • 1 month later...

Salut !

J'ai entendu un avis assez étonnant récemment : si la Grèce n'avait pas intégré l'Europe elle aurait été foutue, comme l'Argentine en son temps.

Moi ça me paraît débile. Je pense que le pays aurait continué à végéter mais, sans l'euro, sa situation n'aurait pas été si dramatique.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

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Salut !

J'ai entendu un avis assez étonnant récemment : si la Grèce n'avait pas intégré l'Europe elle aurait été foutue, comme l'Argentine en son temps.

Moi ça me paraît débile. Je pense que le pays aurait continué à végéter mais, sans l'euro, sa situation n'aurait pas été si dramatique.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

je te rejoint completement, cela viens surement d'un eurooptimiste Béa, qui pense que chaque pays qui ne rentre pas dans l'euro risque la mort a brève échéance.

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Les fondamentaux qui ont fait chuter le Grèce sont interne. L'appartenance à l'euro a été un facteur aggravant c'est certain, mais la Grèce aurait probablement connu des même problème similaire sans. D'ailleurs la Grèce a été déjà à de nombreuse reprise dans la même situation dans son court passé, et ce sans être dans l'Euro auparavant. 

Modifié par Dino
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Salut !

J'ai entendu un avis assez étonnant récemment : si la Grèce n'avait pas intégré l'Europe elle aurait été foutue, comme l'Argentine en son temps.

Moi ça me paraît débile. Je pense que le pays aurait continué à végéter mais, sans l'euro, sa situation n'aurait pas été si dramatique.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Si la Grèce n'avait pas rejoint la zone euro, elle serait tombée... un peu plus tard. Même chose si elle n'avait pas organisé les JO de 2004. Ou dépensé son stock de devises en achats d'armements inutiles.

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Si la Grèce n'était pas entré dans l'euro une éventuelle crise n'aurait jamais prise une ampleur aussi cataclysmique.

Et pour cause, personne n'aurait prêté des sommes pareilles à un pays avec de tels antécédents. Les primes de risques auraient été bien plus importantes d’emblée, le stock de dettes du pays aurait rapidement atteint un plafond bien plus bas que ceux d'aujourd'hui. L'euro a introduit un aléas moral en donnant la fausse impression que tout les pays de l’Eurozone méritaient les mêmes taux. Et d'un.

De deux, la possibilité de dévaluer une monnaie est de nature à grandement amortir le choc d'une crise. La Grèce n’a plus ce luxe et de ce fait subie ladite crise de plein fouet. Rigidité de l'euro oblige.

L'euro enfin est une monnaie trop forte pour une économie aussi moyennement performante. Cette parité trop élevée a cassé le lien entre salaires qui ce sont envolés, et productivité. Elle a gonflé de façon artificiel le pouvoir d'achat des grecs, et dans le sens inverse a rendu non compétitive le peu d'exportation que comptait le pays.

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Si la Grèce n'était pas entré dans l'euro une éventuelle crise n'aurait jamais prise une ampleur aussi cataclysmique.

Et pour cause, personne n'aurait prêté des sommes pareilles à un pays avec de tels antécédents. Les primes de risques auraient été bien plus importantes d’emblée, le stock de dettes du pays aurait rapidement atteint un plafond bien plus bas que ceux d'aujourd'hui. L'euro a introduit un aléas moral en donnant la fausse impression que tout les pays de l’Eurozone méritaient les mêmes taux. Et d'un.

De deux, la possibilité de dévaluer une monnaie est de nature à grandement amortir le choc d'une crise. La Grèce n’a plus ce luxe et de ce fait subie ladite crise de plein fouet. Rigidité de l'euro oblige.

L'euro enfin est une monnaie trop forte pour une économie aussi moyennement performante. Cette parité trop élevée a cassé le lien entre salaires qui ce sont envolés, et productivité. Elle a gonflé de façon artificiel le pouvoir d'achat des grecs, et dans le sens inverse a rendu non compétitive le peu d'exportation que comptait le pays.

Donc l'Euro c'est la cause des faillites* de la Grèce  de 1826, 1843, 1860,  1898, 1932, et j'ai du oublier une en chemin 

*(toujours les mêmes causes, emprunts pour le train de vie) 

 

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Une monnaie surévalué provoque toujours et invariablement la faillite d'un pays à plus ou moins brève échéance. On a parlé de l'euro, on aurait pu parler du pesos argentin amarré au dollars et bien d'autres encore. Mêmes causes mêmes effets.

Quand aux comparaisons avec les crises d'endettement précédentes, justement la Grèce s'en est relevé seule ; c'est bien la preuve d'une différence qualitative entre ces faillites et la crise économique que connait actuellement le pays, et qui est bien plus grave. Tu/vous peut/pouvez au moins reconnaitre ça ?

Le problème avec les pro-euro c'est qu'ils surinvestissent cette monnaie d'idéal européen sans voir les limites - on ne pisse pas contre le vent impunément - et à quel point la monnaie unique dessert justement l’Europe. 

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Une monnaie surévalué provoque toujours et invariablement la faillite d'un pays à plus ou moins brève échéance. On a parlé de l'euro, on aurait pu parler du pesos argentin amarré au dollars et bien d'autres encore. Mêmes causes mêmes effets.

Quand aux comparaisons avec les crises d'endettement précédentes, justement la Grèce s'en est relevé seule ; c'est bien la preuve d'une différence qualitative entre ces faillites et la crise économique que connait actuellement le pays, et qui est bien plus grave. Tu/vous peut/pouvez au moins reconnaitre ça ?

Le problème avec les pro-euro c'est qu'ils surinvestissent cette monnaie d'idéal européen sans voir les limites - on ne pisse pas contre le vent impunément - et à quel point la monnaie unique dessert justement l’Europe. 

Pardon ? Elle s'en est sortie seul ? Tu plaisantes j'espère ? Elle a eu droit à un co-gestion Franco-Britanique, l'arrivé des colonels, etc... De belles sorties de crises autonomes. Voici un texte très éclairant sur ce que pensaient les élites européennes à propos de la grèce au milieu du XIXeme siècle... 

 

La Grèce est le seul exemple connu d’un pays vivant en pleine banqueroute depuis le jour de sa naissance.[…] la Grèce a vécu plus de vingt ans en paix avec la banqueroute. Tous les budgets, depuis le premier jusqu’au dernier, sont en déficit. […]

Il a fallu que les puissances protectrices de la Grèce garantissent sa solvabilité pour qu’elle négociât un emprunt à l’extérieur. Les ressources fournies par cet emprunt ont été gaspillées par le gouvernement sans aucun fruit pour le pays ; et, une fois l’argent dépensé, il a fallu que les garants, par pure bienveillance, en servissent les intérêts : la Grèce ne pouvait point les payer. Aujourd’hui, elle renonce à l’espérance de s’acquitter jamais.

Edmond About
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Grèce_contemporaine/7 


 

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Ce qui est bien la preuve qu’il ne fallait pas accepter la Grèce dans l’Eurozone. Si ça n’a pas marché les fois passées, ça n’allait pas marcher en faisant les choses en grand. CQFD.

Sinon je maintiens que la crise grecque contemporaine est la plus grave de celles qu’a connu le pays et que l’euro n’y est pas étranger.

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