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Ukraine 3


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Il y a 2 heures, gustave a dit :

En réalité c’est un peu plus complexe et le primat de Constantinople est bien censé avoir la primauté (primus inter pares) mais du fait de sa position (en Turquie rappelons-le) et de ses effectifs c’est de facto discutable et discuté par les autres. Un bon podcast de France Culture sur le sujet:

Géopolitique du monde orthodoxe  3/4 : Constantinople : berceau chrétien en terre d’Islam 

 

Ce que j'allais dire, il faudrait faire un paragraphe entier sur les patriarcats autonomes dont le PŒC a fait une véritable géopolitique.

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  • 2 weeks later...

https://www.opendemocracy.net/en/odr/ukraine-labour-law-wrecks-workers-rights/ (25 août 2022)

Le 17 août, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyi a ratifié la loi 5371, qui supprime les droits des travailleurs des petites et moyennes entreprises. Cette loi restera en vigueur tant que le pays sera soumis à la loi martiale - une condition ajoutée à la dernière minute, sous la pression des syndicats.

En vertu de la nouvelle loi, les personnes qui travaillent dans des entreprises comptant jusqu'à 250 employés seront désormais couvertes par des contrats qu'elles négocient individuellement avec leurs patrons, plutôt que par le code du travail national.

En pratique, cela signifie qu'environ 70 % des travailleurs ukrainiens ont été privés de nombreuses protections du travail. Les conventions collectives négociées par les syndicats - sur les salaires ou les congés, par exemple - ne sont plus applicables. La loi supprime également le pouvoir légal des syndicats d'opposer leur veto aux licenciements sur le lieu de travail.

Le gouvernement ukrainien a affirmé qu'il tentait d'atténuer les difficultés rencontrées par les entreprises en temps de guerre. Toutefois, il a d'abord tenté d'introduire la nouvelle loi en 2021.

La loi 5371 n'est pas une mesure isolée. En juillet, deux autres lois ont été adoptées : l'une permet aux employeurs de ne plus payer les travailleurs appelés à combattre, tandis que l'autre légalise les contrats à zéro heure. Ces derniers resteront en vigueur même lorsque la loi martiale sera levée.

Un autre projet de loi propose une refonte radicale du code du travail ukrainien lui-même. Il introduirait une journée de travail de 12 heures maximum et permettrait aux employeurs de licencier des travailleurs sans justification.

La Fédération des syndicats d'Ukraine conteste la loi 5371 devant la Cour constitutionnelle du pays et fait appel à l'OIT et à d'autres organismes internationaux. Ils affirment que la loi martiale les a empêchés d'organiser des manifestations et des grèves pour s'opposer à cette législation.

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Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

https://www.opendemocracy.net/en/odr/ukraine-labour-law-wrecks-workers-rights/ (25 août 2022)

Le 17 août, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyi a ratifié la loi 5371, qui supprime les droits des travailleurs des petites et moyennes entreprises. Cette loi restera en vigueur tant que le pays sera soumis à la loi martiale - une condition ajoutée à la dernière minute, sous la pression des syndicats.

En vertu de la nouvelle loi, les personnes qui travaillent dans des entreprises comptant jusqu'à 250 employés seront désormais couvertes par des contrats qu'elles négocient individuellement avec leurs patrons, plutôt que par le code du travail national.

En pratique,  .../...

 

 

Euh, ton article il date du XIXeme siècle.

A+/Yankev

 

 

 

[EDIT]: ah, non, c'est bien août 2022 :blink:

Modifié par Yankev
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Il y a 5 heures, Wallaby a dit :

Un autre projet de loi propose une refonte radicale du code du travail ukrainien lui-même. Il introduirait une journée de travail de 12 heures maximum et permettrait aux employeurs de licencier des travailleurs sans justification.

Je vois que l'Ukraine s'aligne sur les normes en vigueur dans l'Union Européenne.

Avec une nouvelle réforme permettant d'engager des mercenaires pour mater les grévistes et les syndicalistes, et ça s'alignera sur les normes américaines.

  • Confus 2
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Il y a 5 heures, Ciders a dit :

Je crois qu'on appelle ça l'économie de guerre.

C'est assez peu compatible avec les droits des travailleurs.

pas vraiment si l'article est exact, vu que la mention sur la durée d'application "Cette loi restera en vigueur tant que le pays sera soumis à la loi martiale"  n'était pas prévu à la base et que c'est "une condition ajoutée à la dernière minute, sous la pression des syndicats."

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Il y a 5 heures, Kelkin a dit :

> Un autre projet de loi propose une refonte radicale du code du travail ukrainien lui-même. Il introduirait une journée de travail de 12 heures maximum et permettrait aux employeurs de licencier des travailleurs sans justification.

Je vois que l'Ukraine s'aligne sur les normes en vigueur dans l'Union Européenne.

Euh... Le licenciement sans justification serait une "norme en vigueur dans l'Union Européenne" ? :blink:

Nan mais alloooo, quoi ! C'est vraiment juste histoire de dauber sur l'UE...

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Il y a 10 heures, Boule75 a dit :

Euh... Le licenciement sans justification serait une "norme en vigueur dans l'Union Européenne" ? :blink:

Jamais entendu parlé de l'autoentreprenariat, qui est une façon de transformer, par magie, les employés en sous-traitants ? Et donc de se débarrasser d'eux sans avoir à fournir d'indemnité ni de justification ? Mais pour les emplois "classiques", il y a les licenciements facilités pour protéger les ex-employeurs contre les méchants prud-homes qui leur font des misères.

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il y a 54 minutes, Kelkin a dit :

Jamais entendu parlé de l'autoentreprenariat, qui est une façon de transformer, par magie, les employés en sous-traitants ? Et donc de se débarrasser d'eux sans avoir à fournir d'indemnité ni de justification ? Mais pour les emplois "classiques", il y a les licenciements facilités pour protéger les ex-employeurs contre les méchants prud-homes qui leur font des misères.

Ouais... Donc ce n'est pas partout, pas imposé par l'UE et au final on a toujours par chez nous un marché de l'emploi beaucoup plus protecteur pour le salarié qu'à peu près partout ailleurs. Et une fonction publique avec emploi à vie sauf crime médiatisé. Et c'est pareil dans d'autres pays de l'UE.

Mais "c'est d'la faute de Bruxelles", hein ! D'ailleurs Deliveroo vient de se faire cartonner, comme d'autres avant, après et ailleurs mais là, curieusement, on oublie de signaler que Bruxelles est d'accord vu que Bruxelles c'est aussi nous. Aucune évolution technologique qui pourrait expliquer ça, aucune évolution des mœurs, non : "l'UE, hou, hou !!"

Quelle paresse ! (HS)

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T'es un peu épidermique sur le sujet ; je n'ai pas dit que c'était à cause de Bruxelles. Mais la grande arnaque de l'autoentreprenariat existe à peu près partout dans l'UE.

D'ailleurs, si la Convention 158 de l'OIT fut ratifiée par la France (au grand désespoir des patrons qui mènent depuis un lobbying sans relâche pour qu'on en sorte), ce n'est pas le cas de tout le monde dans l'UE. Outre la France, on trouve l'Espagne, le Portugal, Chypre, le Luxemboug, la Suède, la Finlande, la Lettonie, la Slovaquie et la Slovénie... mais pas l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, l'Autriche, la Pologne, la Roumanie, les Pays-Bas, le Danemark...

Par contre on y trouve bien l'Ukraine, ce qui explique pourquoi la Fédération des syndicats d'Ukraine fait appel à l'OIT et à la cours constitutionnelle.

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Il y a 2 heures, Kelkin a dit :

je n'ai pas dit que c'était à cause de Bruxelles.

Ah bon ? Et ça c'est du jambon ?

"> [...] permettrait aux employeurs de licencier des travailleurs sans justification.
Je vois que l'Ukraine s'aligne sur les normes en vigueur dans l'Union Européenne."

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https://www.swp-berlin.org/publikation/ukraines-possible-eu-accession-and-its-consequences#publication-article-62 (22 juillet 2022)

En cas d'adhésion, les partenaires les plus proches de l'Ukraine au sein de l'UE resteraient probablement la Pologne et les Etats baltes, ainsi que d'autres pays d'Europe centrale orientale et du Sud-Est. Avec des perceptions continues de la menace, des expériences comparables et des points de vue similaires sur la Russie, l'Ukraine renforcerait le groupe d'États membres appelant à une position ferme vis-à-vis de Moscou. La Pologne serait un partenaire clé pour l'Ukraine. Les relations avec Varsovie devraient encore se renforcer dans les années à venir, par exemple grâce à un nouvel accord bilatéral qui pourrait être une sorte de traité de l'Élysée de l'Est. Kiev continuera également à approfondir ses relations avec les pays de l'UE qui se considèrent comme des États de la ligne de front de l'Ouest.

L'Ukraine entrerait dans l'UE avec une position clairement pro-américaine et ferait entrer dans l'Union ses liens profonds avec les États-Unis (et le Royaume-Uni) en matière de sécurité, de défense et d'armée, tissés pendant la guerre. Cela renforcerait le "club" transatlantique au sein de l'UE. Dans le même temps, étant donné sa non-appartenance à l'OTAN, l'Ukraine aurait intérêt à ce que les clauses de solidarité et de sauvegarde ainsi que les capacités militaires soient développées dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune et à ce que la coopération UE-OTAN soit améliorée.

En ce qui concerne l'avenir de l'UE, on peut supposer que Kiev a des objectifs contradictoires. D'une part, l'Ukraine souhaite adhérer à l'UE parce qu'elle veut "plus d'Europe". Une dilution de l'intégration européenne n'est pas dans son intérêt, car elle porterait atteinte à la solidarité financière et politique. D'autre part, un État qui se bat pour son indépendance dans une guerre sera réticent à laisser sa souveraineté être "mise en commun". L'Ukraine serait aussi probablement réticente à accepter des formes d'intégration différenciées, craignant d'être exclue de nombreux projets (comme dans le cas de la zone euro, dont elle ne serait pas membre avant longtemps).

Dans l'ensemble, l'adhésion de l'Ukraine accroîtrait l'hétérogénéité politique et socio-économique, qui ne pourrait pas être éliminée par une simple modification des traités. Un nouveau "flanc oriental de l'UE" - renforcé par ses liens étroits avec les États-Unis - aurait plus de poids par rapport aux États membres du sud de l'Union, et le pouvoir formateur du tandem franco-allemand diminuerait. L'Allemagne devrait donc s'investir davantage pour garantir l'unité de l'UE.

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Jusqu'à 15 000 juifs vont participer à un pèlerinage en Ukraine a Ouman, pour célébrer le Nouvel-An juif face au tombeau du rabbin Nahman de Breslev, malgré les appels du gvt israélien :

https://www.tdg.ch/des-milliers-de-juifs-ultraorthodoxes-affluent-vers-lukraine-723257453190?

C'est loin du front certes mais un pays en guerre peut ils s'occuper d'autant de ''touristes" ? :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ouman

 

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  • 2 weeks later...

https://www.lepoint.fr/debats/arno-klarsfeld-l-ukraine-ne-doit-plus-encenser-les-nationalistes-qui-ont-collabore-11-09-2022-2489518_2.php

Si les Ukrainiens veulent faire partie de la famille de l'Union européenne, ils doivent cesser de glorifier les nationalistes ukrainiens présentés comme des héros, et qui ont collaboré avec les nazis et les ont assistés dans l'extermination de dizaines de milliers de familles juives en Ukraine. Une des premières mesures de la municipalité de Kiev après la révolution de 2014 a été de débaptiser la longue avenue qui mène au site de Babi Yar, et qui portait le nom d'avenue de Moscou, pour l'appeler avenue Bandera, dont les fidèles ont assisté les nazis dans l'extermination de plus de 30 000 juifs, hommes, femmes et enfants dans le ravin de Babi Yar, les 29 et 30 septembre 1941, lorsque les troupes allemandes accompagnées des Einsatzgruppen sont entrées à Kiev.

Le tribunal administratif du district de Kiev avait ordonné à la municipalité d'annuler le changement de nom de deux rues principales au profit de Stepan Bandera et Roman Shukhevych, qui lui aussi était un massacreur de Juifs, et dont un stade porte le nom dans la grande ville de Ternopil. Mais le maire de Kiev, Vitaly Klitschko, a fait appel de la décision et la cour d'appel lui a donné raison.

À Lviv, il y a encore deux ans, des centaines d'hommes ont défilé en uniforme SS de collaborateurs ukrainiens lors d'un événement approuvé par la ville. Ces dernières années, au moins trois municipalités ukrainiennes ont dévoilé des statues pour l'adjoint de Bandera, Yaroslav Stetsko, qui, pendant la Shoah, approuvait « l'extermination des Juifs ». La devise des nationalistes ukrainiens collaborateurs de nazis de Bandera affichée dans les rues de Kiev en 1941 était : « Tes ennemis sont la Russie, la Pologne et les Youpins. »

Il est tout à fait inapproprié que les grandes artères qui mènent au site des massacres et qu'empruntent les dirigeants européens venus apporter leur soutien à l'Ukraine portent le nom de tels monstres. Il est tout à fait immoral que de tels hommes soient glorifiés. Il est tout à fait anormal que personne n'en parle dans les instances européennes alors que l'Ukraine a demandé son adhésion et que le processus (long, peut-être) a été approuvé.

Laisser sans s'y opposer l'Ukraine continuer à glorifier ces nationalistes ukrainiens qui ont collaboré avec les nazis contre les Soviétiques et massacré de manière si horrible tant de familles juives signifierait en fin de compte que Hitler avait raison de voir les Russes comme les véritables ennemis de l'Occident, et que son attaque préventive était justifiée. Quant aux Juifs, ils seraient des victimes collatérales des soubresauts de l'Histoire. L'Europe et l'Union européenne se sont bâties sur la victoire sur le nazisme. Elle doit s'en souvenir.

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L'histoire est toujours compliquée. Il n'empêche que Bandera reste un personnage, heu, comment dire ? Gênant? Sulfureux? Les Ukrainiens s'honoreraient en faisant quelque place à d'autres "héros nationaux". Je songe à Nestor Ivanovitch Makhno, d'un tout autre bord et particulièrement adapté à la situation présente: n'a-t-il pas combattu les Russes blancs comme l'Armée Rouge? Et ce dans un secteur de l'Ukraine au cœur des territoires actuellement convoités.

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28 minutes ago, Hibernatus said:

L'histoire est toujours compliquée. Il n'empêche que Bandera reste un personnage, heu, comment dire ? Gênant? Sulfureux? Les Ukrainiens s'honoreraient en faisant quelque place à d'autres "héros nationaux". Je songe à Nestor Ivanovitch Makhno, d'un tout autre bord et particulièrement adapté à la situation présente: n'a-t-il pas combattu les Russes blancs comme l'Armée Rouge? Et ce dans un secteur de l'Ukraine au cœur des territoires actuellement convoités.

Il est quasi inexistant dans le narratif ukrainien aujourd'hui ... visiblement à dessein. Le projet de Makhno n'étant pas simplement l'indépendance mais avant tout la révolution sociale, vers un socialisme libertaire ...

Probablement que sa "légende" ne correspond pas à ce que l'Ukraine veut vendre.

Il est d'ailleurs probable qu'il soit plus connu à Paris qu'à Kiev.

Étonnament il y a peu d'article et d’édito sur le sujet

https://www.letemps.ch/opinions/un-heros-oublie-lhistoire-ukrainienne-lanarchiste-nestor-makhno

https://www.challenges.fr/monde/gouliaipole-la-capitale-de-l-anarchisme-en-premiere-ligne-face-aux-russes-dans-le-sud-de-l-ukraine_810912

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Le 19/09/2022 à 22:06, Aldo a dit :

Elle est quand même beaucoup plus compliquée que "collaborateur, massacreur de juif" l'histoire de Bandera. 

Tu as bien raison, les hommes sont complexes et l'idéologie n'est pas un passage acte !

Un homme comme Goebbel, qui semble pourtant avoir moins de sang sur les mains que Bandera, devrait avoir plusieurs avenue portant son nom à Berlin. D'autant plus que ces méthodes de propagandes/informations et sa vision utilitariste de la société sont toujours utilisées en Occident et partout dans le monde. 

Et pour info, ce n'était pas seulement un "collaborateur, massacreur de juif", c'était aussi un massacreur de Polonais et de Russes (car slaves mais pas ukrainiens) et de tout ce qui lui passait sous la main. Quant au qualificatif de "collaborateur", je ne suis même pas sûr qu'il soit bon : allié de circonstance serait un meilleur terme vu que Bandera rêvait d'un bon vieil état fasciste ukrainien indépendant.

Modifié par rendbo
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Le 20/09/2022 à 00:21, Hibernatus a dit :

L'histoire est toujours compliquée. Il n'empêche que Bandera reste un personnage, heu, comment dire ? Gênant? Sulfureux? Les Ukrainiens s'honoreraient en faisant quelque place à d'autres "héros nationaux". Je songe à Nestor Ivanovitch Makhno, d'un tout autre bord et particulièrement adapté à la situation présente: n'a-t-il pas combattu les Russes blancs comme l'Armée Rouge? Et ce dans un secteur de l'Ukraine au cœur des territoires actuellement convoités.

Makhno et l'armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne ont aussi combattu aux cotés des rouges selon les circonstances, malgré les différents politique entre eux il y avait aussi une proximité idéologique. Proximité qui explique pourquoi Makhno s'est aussi opposé aux armées de Symon Petlioura autre figure du nationalisme ukrainien, qui s'est lui aussi retrouvé à combattre les russes blanc et l'armée rouge.

Modifié par Rochambeau
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il y a 40 minutes, Rochambeau a dit :

 

Makhno et l'armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne ont aussi combattu aux cotés des rouges selon les circonstances, malgré les différents politique entre eux il y avait aussi une proximité idéologique. Proximité qui explique pourquoi Makhno s'est aussi opposé aux armées de Symon Petlioura autre figure du nationalisme ukrainien, qui s'est lui aussi retrouvé à combattre les russes blanc et l'armée rouge.

Petlioura et Makhno était allié contre les allemands mais une fois ceux-ci chassés la rupture c'est faites sur l'idéologie et Petlioura a finis pas se ranger du coté des blancs. 

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La situation de l'Ukraine à l'époque de la révolution russe était bien sûr extrêmement chaotique. Mon propos n'était pas d'opposer un ange à un démon. Je m'interrogeai juste sur le roman national ukrainien en construction, qui me semble largement déséquilibré. Ma vision est bien sûr totalement extérieure et j'avoue une certaine sympathie toute romantique vis-à-vis de la "geste" de Makhno. C'est bien sûr et avant tout aux Ukrainiens de définir ce qu'ils sont et veulent être.

Mais je ne peux m'empêcher de penser à un fameux discours de Clemenceau à la Chambre des députés le 29 janvier 1891, condamnant la fausse alternative de choisir entre Robespierre et Danton : "Messieurs, que nous le voulions ou non, que cela nous plaise ou que cela nous choque, la Révolution française est un bloc."

Il est vrai que je ne suis pas bien certain que nous autres Français ayons bien tiré les leçons de Clemenceau, alors de là à prétendre en donner aux Ukrainiens:rolleyes:...

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L'ancien chef du principal parti d'opposition ukrainien, le milliardaire Medvedchuk, réputé proche de Poutine et accusé de haute trahison, a été livré par les ukrainiens aux russes lors d'un échange de prisonniers. Je ne sais pas s'il sera puni pour avoir échoué à ramener l'Ukraine dans l'orbite russe ou s'il sera Gauleiter d'un territoire annexé. C'est quand même fou que tant de politiciens haut placés, dont un ancien président, aient pris part à l'invasion de leur pays.

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il y a 7 minutes, Joab a dit :

L'ancien chef du principal parti d'opposition ukrainien, le milliardaire Medvedchuk, réputé proche de Poutine et accusé de haute trahison, a été livré par les ukrainiens aux russes lors d'un échange de prisonniers. Je ne sais pas s'il sera puni pour avoir échoué à ramener l'Ukraine dans l'orbite russe ou s'il sera Gauleiter d'un territoire annexé. C'est quand même fou que tant de politiciens haut placés, dont un ancien président, aient pris part à l'invasion de leur pays.

C'est le même échange pendant lequel a été rapatrié en Ukraine l'infirmière qui chantait à Azovstal ?

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