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Ukraine 3


Messages recommandés

  • 4 weeks later...

http://www.understandingwar.org/backgrounder/russia-review-kremlins-fake-de-escalation-donbas (24 février 2020)

Le Kremlin étend le contrôle de ses supplétifs au Donbas. La République populaire de Donetsk (DNR) autoproclamée a nommé Vladimir Pashkov Premier ministre le 5 février[15]. Pashkov est un citoyen russe et l'ancien vice-gouverneur de la région d'Irkoutsk en Russie. La nomination de Pashkov est un autre indicateur des efforts du Kremlin pour contrôler la gouvernance du DNR. Le Kremlin a nié avoir un quelconque contrôle sur la DNR depuis le début de la guerre en 2014[16], mais Moscou a consolidé le contrôle des systèmes ferroviaires de la DNR et de la République populaire de Louhansk (LNR) et a pris des mesures pour intégrer les systèmes bancaires de la DNR et de la LNR à ceux de la Russie[17].

Le Kremlin renforce les capacités administratives russes dans le Donbas occupé en accordant des passeports aux Ukrainiens en masse. Le Kremlin a probablement l'intention d'augmenter la population russe avec des réfugiés ukrainiens pour résoudre les problèmes démographiques de la Russie. Le 29 janvier, le ministère russe de l'Intérieur (MFA) a annoncé son intention de simplifier la procédure d'obtention de la citoyenneté russe pour les Ukrainiens et les Biélorusses en supprimant les exigences relatives aux entretiens en personne et à la connaissance de la langue russe[18]. Le MFA affirme avoir accordé la citoyenneté russe à plus de 220 000 Ukrainiens en 2019[19]. La décision du MFA de simplifier la procédure d'obtention de la citoyenneté russe pour les Ukrainiens est le dernier développement de la campagne actuelle du Kremlin visant à accroître son influence sur l'Ukraine.Les responsables russes ont ouvert un centre de migration spécialisé dans la région russe de Rostov-sur-le-Don en avril 2019 pour faciliter l'octroi de passeports russes aux Ukrainiens dans les Donbas occupés[21]. Le Kremlin met en place des conditions pour étendre, et non limiter, son contrôle sur les Donbas occupés, malgré le fait que le Kremlin se pose en médiateur légitime et impartial.

Le Kremlin poursuit ses campagnes de subversion contre l'Ukraine parallèlement au processus de paix. Le groupe de pirates informatiques Gamaredon, lié au Kremlin, aurait multiplié les cyber-opérations contre le gouvernement ukrainien et les ressources militaires lors des pourparlers de paix impliquant la France, l'Allemagne, la Russie et l'Ukraine en décembre 2019[22]. Le Service de sécurité de l'État ukrainien (SBU) a signalé qu'il avait démantelé une ferme de robots russes à Kiev le 29 janvier.Le SBU affirme que des citoyens russes et des mandataires du Kremlin ont mis en place cette ferme de robots, qui gère plus de 500 comptes actifs, pour diffuser des informations désobligeantes sur les réseaux de médias sociaux, provoquer des protestations, attaquer des fonctionnaires et réduire la confiance dans les institutions gouvernementales[24].

Le 19 février, le conseiller principal du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine a annoncé son intention de lancer une "plate-forme nationale pour la réconciliation et l'unité" potentiellement préférable au Kremlin[40]. La rhétorique qui accompagne cette plate-forme indique un risque que les responsables ukrainiens légitiment la désinformation du Kremlin visant l'Ukraine. La rhétorique des organisateurs de la plate-forme réitère les clichés de propagande du Kremlin sur l'Ukraine que le Kremlin a utilisé pour justifier son annexion de la Crimée et sa guerre par procuration dans le Donbas. La plate-forme reprend favorablement certains aspects de la désinformation du Kremlin sur les questions linguistiques, culturelles et d'identité nationale ukrainiennes et, ce faisant, elle encourage les clichés de propagande du Kremlin sur l'Ukraine, comme étant une nation profondément divisée. La légitimation par les autorités ukrainiennes de la désinformation du Kremlin utilisée pour subvertir l'Ukraine serait une victoire de la guerre de l'information pour le Kremlin. Zelensky a déclaré le 11 février qu'il croyait sincèrement que Poutine voulait mettre fin à la guerre au Donbas[41]. Le ministre ukrainien de la défense a confirmé le 10 février que l'Ukraine préparait trois points de désengagement supplémentaires à Donbas - malgré la pression militaire persistante du Kremlin et l'attaque sous faux drapeau du 26 janvier sur le point de désengagement de Petrivske. Zelensky a déclaré que les retraits de forces supplémentaires "devraient" avoir lieu en mars[43], mais le ministre ukrainien de la défense a déclaré qu'il était contre le retrait de l'Ukraine de toute la ligne de front.

Le Kremlin continue de faire circuler son faux récit selon lequel l'Ukraine fait dérailler le processus de paix. Le Kremlin continue de présenter l'Ukraine comme un "troubleur de paix", malgré l'escalade et les campagnes de pression continues du Kremlin[42]. Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé l'Ukraine d'entraver le processus de paix le 17 février, affirmant que l'Ukraine refuse de se retirer de toute la ligne de front. Cette accusation est basée sur une fausse prémisse : Lavrov a affirmé que l'Ukraine avait accepté avant les pourparlers de paix du 9 décembre de se désengager de toute la ligne de front mais que Zelensky retarde maintenant délibérément le retrait des forces en le mettant en œuvre de manière fragmentaire.Les affirmations de Lavrov sont cependant fausses, car il n'y a pas eu d'accord formel pour se retirer de toute la ligne de front, et les hauts fonctionnaires ukrainiens ont explicitement déclaré leur opposition à l'appel de la Russie pour un tel retrait[44]. Le Kremlin continuera à tenter de dépeindre l'Ukraine comme le fauteur de troubles de la paix à Donbas, malgré les nombreuses concessions de l'Ukraine selon lesquelles les mandataires de la Russie ont fait face à la violence et aux violations des accords.  

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Difficile de parler de processus de paix dans ce pays. Des accords de paix signé il y a longtemps n'ont jamais étés appliqués, des bombardements à l'artillerie continuent tous les jours et ce sur des cibles civiles, un "combat" naval a même eu lieu.

donc oui il y a un cessez-le-feu pour les gros affrontements mais aucun espoir de paix.

Pas vraiment d'accord sur les responsabilités telle que décrit ton article

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un truc qui me fait bien rire dans ce texte TRES orienté :

Les russes auraient installé à Kiev des systèmes pour faire des opérations de cyberattaque contre le gouvernement ukrainien ????

C'est un peu prendre les gens pour des cons, sauf si le réseau ukrainien est totalement isolé du reste du monde, ce dont je doute

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Il y a 18 heures, Kelkin a dit :

Ils vont fermer la frontière entre le Donbass et la Russie, ou celle entre le Donbass et  le reste de l'Ukraine ?

La frontière avec l'UE : les russes ne sont pas des "étrangers", voyons, c'est un peuple frère.

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  • 5 weeks later...

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/14/les-autorites-ukrainiennes-se-veulent-rassurantes-sur-l-evolution-du-pire-incendie-jamais-observe-a-tchernobyl_6036547_3244.html (14 avril 2020)

L’incendie a été provoqué par un jeune habitant vivant près de la zone de Tchernobyl, qui a dit avoir mis le feu à de l’herbe « pour s’amuser », selon la police.

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  • 2 weeks later...

Enquête sur la destruction du MH-17 continue apparemment : pas mal de détails sur un protagoniste russe de l'affaire fournies par Le Temps :

Citation

Le nom d’un général du FSB apparaît dans l’enquête sur la destruction d’un avion civil en 2014 dans le Donbass

Les ramifications de l’enquête sur la catastrophe du MH17, qui s’est écrasé dans l’est de l’Ukraine, remontent lentement mais sûrement vers le sommet de l’Etat russe. Mardi, les sites d’enquête Bellingcat et The Insider ont révélé l’identité d’un général du FSB ayant joué un rôle clé dans la tragédie: un certain Andreï Bourlaka.

Le travail de recherche, qui a duré plusieurs mois, est parti des écoutes téléphoniques fournies par le groupe d’enquête conjoint (JIT) dirigé par les autorités hollandaises. On y entend la voix d’un mystérieux «Vladimir Ivanovitch», organisant les livraisons d’armes russes aux forces séparatistes du Donbass luttant contre l’armée régulière ukrainienne et distribuant les ordres aux principaux dirigeants rebelles. Bellingcat et The Insider ont recoupé les écoutes avec de multiples sources (bases de données téléphoniques et de réservation de billets d’avion, photographies, réseaux sociaux) ainsi que des analyses vocales et lexicales. Pour finir par placer avec certitude le véritable nom de «Vladimir Ivanovitch», l’homme qui donnait des ordres à Igor Girkin (dit «Strelkov»), autoproclamé «ministre de la Défense» des séparatistes de Donetsk.

 

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il y a 19 minutes, Benoitleg a dit :

La RGPD encadre un peu mieux depuis 2018, mais de là à interdire....

https://www.cnil.fr/fr/reglement-europeen-protection-donnees

Je n'ose pas croire que l'Europe n'ait pas repris d'une façon ou d'une autre dans la RGPD ce que disait la loi française il y a quelques années dans ce domaine :

https://www.nextinpact.com/archive/65347-fadet-paquet-telecom-cnil.htm (29 août 2011)

Interrogé, le juriste Benoit Tabaka nous résume l'économie du régime : "l'article L34-I pose un principe d'effacement des données, et deux exceptions, le pénal et la Hadopi. Pour moi, la conservation des données faite en dehors de ces deux buts est donc hors cadre légal". Tout comme l'est leur communication par FADET par exemple qui retrace par exemple l'ensemble des communications passées par ou vers le numéro d'un abonné.

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il y a 11 minutes, Wallaby a dit :

Je n'ose pas croire que l'Europe n'ait pas repris d'une façon ou d'une autre dans la RGPD ce que disait la loi française il y a quelques années dans ce domaine :

https://www.nextinpact.com/archive/65347-fadet-paquet-telecom-cnil.htm (29 août 2011)

Interrogé, le juriste Benoit Tabaka nous résume l'économie du régime : "l'article L34-I pose un principe d'effacement des données, et deux exceptions, le pénal et la Hadopi. Pour moi, la conservation des données faite en dehors de ces deux buts est donc hors cadre légal". Tout comme l'est leur communication par FADET par exemple qui retrace par exemple l'ensemble des communications passées par ou vers le numéro d'un abonné.

On n'a strictement aucun contrôle sur le matériel, sur 99% des logiciels ou sur les sites d'hébergement des données, ni même sur l'élaboration des protocoles : comment veux-tu qu'on impose le moindre respect de la vie privée ?

La seule tactique de court terme serait éventuellement juridico-politique : bras de fer politique, recouvrement forcé, pressions annexes, etc... Et à long terme il faudrait imposer la relocalisation du traitement des données dans nos juridictions, ainsi que celle du design et de de la production des matériels clé, avec un arsenal juridique dissuasif en cas de transgression. On n'y est pas même si ça progresse, et on a évidemment aucune chance d'obtenir ça à l'échelle nationale.

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il y a 13 minutes, Boule75 a dit :

On n'a strictement aucun contrôle sur le matériel, sur 99% des logiciels ou sur les sites d'hébergement des données, ni même sur l'élaboration des protocoles : comment veux-tu qu'on impose le moindre respect de la vie privée ?

La seule tactique de court terme serait éventuellement juridico-politique : bras de fer politique, recouvrement forcé, pressions annexes, etc... Et à long terme il faudrait imposer la relocalisation du traitement des données dans nos juridictions, ainsi que celle du design et de de la production des matériels clé, avec un arsenal juridique dissuasif en cas de transgression. On n'y est pas même si ça progresse, et on a évidemment aucune chance d'obtenir ça à l'échelle nationale.

Moi, ça ne me parait pas très compliqué, techniquement, de mettre dans une prison française le patron français d'une entreprise de télécom française qui aurait vendu des données personnelles en infraction avec la loi.

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il y a 1 minute, Wallaby a dit :

Moi, ça ne me parait pas très compliqué, techniquement, de mettre dans une prison française le patron français d'une entreprise de télécom française qui aurait vendu des données personnelles en infraction avec la loi.

Mais ça ne se fait pas comme ça, l'entreprise de Télécom française n'a rien à y voir.

Contexte :

  • sur un ordiphone, l'essentiel voire la totalité des opération est opérée ou, au minimum, visible du système d'exploitation (OS) : il voit les réseaux Wifi et leur nom, les appels passés ou reçus, les identifiants bluetooth de qui est autour, probablement les réponses à tout ce qui est RFID, il voir évidemment passer les requêtes faites sur le web ou en direction d'Internet, etc, etc... Tout. Et j'ai oublié le GPS bien sûr.
  • l'OS se met à jour automatiquement, est contrôlé par le fabricant du téléphone, sur la base fournie et évoluant sous la responsabilité du fournisseur majeur de l'OS (Apple / Google). Le fabricant du téléphone ne sait probablement pas auditer toutes les évolutions du code.
    => qui contrôle l'OS décide de voir et de rendre visible aux applications ce qu'il veut.
  • l'OS met à la disposition des applications un certain nombre d'informations, éventuellement avec l'accord de l'utilisateur ; pour éviter de se faire piller ses données, l'utilisateur est inviter à comprendre les questions qui lui sont posées, et à endurer les railleries de ses petits camarades quand il décide que non, décidemment non, il n'installera pas BubbleTruc ou WhatsAppBidule, puisque ces applications demandent à disposer d'un plein accès à des données dont on ne voit pas à quoi elles leur servent.
    Pourquoi le carnet d'adresse veut-il l'accès au micro ? Pourquoi le jeu de carte veut-il connaître la liste des réseaux Wifi ? Pourquoi l'application culinaire a-t-elle besoin du carnet d'adresses ?

Et toutes ces gentilles choses ont tout loisir de transmettre les données auxquelles elles sont accès : en dehors de France, en dehors d'Europe, hors juridiction, et éventuellement chiffrées histoire de masquer leurs activités.

 

Après, tu peux courir derrière Stéphane Richard si tu veux, c'est toi qui vois. Mais le pillage est opéré ailleurs...

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