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Santé publique ressource stratégique?


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Le 27/05/2019 à 11:16, Kiriyama a dit :

Certes, mais tout de même, je soupçonne le fabricant de prendre une grosse marge.

Le prix des médicaments est basé sur ce que vous êtes prêts à payer par rapport au service rendu et non pas à ce que cela coûte à produire.

Si on appliquait ce raisonnement aux plaquettes de frein, tout le monde freinera avec ses pieds car elles deviendront trop chères. :dry:

D'ailleurs je soupçonne DCNS d'être passé à ce type de raisonnement de financier quand on a vu le prix des BPC passer de 250m€ à 450 m€ vu la valeur ajoutée apportée par la plateforme ...

 

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Il y a 1 heure, BPCs a dit :

Le prix des médicaments est basé sur ce que vous êtes prêts à payer par rapport au service rendu et non pas à ce que cela coûte à produire.

Si on appliquait ce raisonnement aux plaquettes de frein, tout le monde freinera avec ses pieds car elles deviendront trop chères. :dry:

D'ailleurs je soupçonne DCNS d'être passé à ce type de raisonnement de financier quand on a vu le prix des BPC passer de 250m€ à 450 m€ vu la valeur ajoutée apportée par la plateforme ...

 

C'est vrai... Et pas vrai.

Un bien de consommation courante est souvent d'abord défini par son prix, et de là découlent le reste de ses performances.

Ce n'est pas applicable à tout.

Il est possible de vendre un lave-vaisselle 50% moins cher qu'il y a 40 ans en bénéficiant d'améliorations technologiques et en rognant sur sa durée de vie, étant admis que 5 ans de moyenne est acceptable pour le consommateur. En revanche vendre un avion de chasse 50% moins cher qu'il y a 40 ans en rognant sur certaines performances, ça vendra particulièrement mal. Ou dans le cas des médicaments, sur quels paramètres gratter pour fixer le prix à hauteur de ce qui est attendu / acceptable par les consommateurs, s'il faut arriver à le baisser ?

Quand il se trouve qu'on sait fabriquer pour pas cher ce qui est très demandé, en effet c'est jackpot, on fait une marge énorme et on va en vacances aux Bahamas. Ce n'est pas toujours le cas.

Dans la recherche médicale, l'ordre de grandeur c'est 1000 molécules testées en phase 1 pour finalement 1 seule mise sur le marché. C'est un premier coût non négligeable. Ensuite, le moindre risque sanitaire qui surgit en cours de commercialisation entraîne rappel des produits, impératif de changements de formulations pour pouvoir remettre sur le marché donc éventuellement recherches supplémentaires, déficit d'image immédiat, procès de la part des victimes, amendes de la part du régulateur...

Dans le cas de la construction navale c'est encore différent, les très courtes séries entraînent d'autres risques industriels et les enjeux de gestion et conservation / transmission des savoir-faire ont aussi un coût, les cahiers des charges sur mesure pour des besoins hyper spécifiques ne sont pas gratuits etc.

En bref, tout n'est pas aussi simple que Demande / Offre et point barre.

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Le 24/04/2019 à 12:40, kalligator a dit :

pour avoir longtemps bossé en hôp. psy je doit te contredire :  baisse des effectifs jusqu'à un niveau insupportable, appel à des employés en congés voire en vacances avec parfois des menaces à peine voilées, baisse RADICALE de la qualité des soins, on se contente de médiquer un max, on traite le risque suicidaire mais toute thérapie d'élaboration psy est mise de côté au profit des médecins installés qui voient là une rente à long terme...Je pourrais en parler des heures mais ça te gonflerait.

Moi je trouve que ce serait une réelle opportunité que tu nous parles de ce sujet, sincèrement.

Je reste sensible à la varicelle et à la rougeole, ainsi que tout ce qui a été avancé ici, mais alors sincèrement le sujet de "la fille reniée de la santé" qui s’illustre par deux ou trois articles de presses bâclés ici ou là, ça ne se manque pas.

Parlons donc du plan santé mentale des territoires, du redécoupage à la hache de l'ARS à l'endroit du registre psy, du naufrage de notre secteur publique, du suicide programmé des CMP,  de la relève et filière miracle des psychiatres roumains, des camisoles chimiques curatives sans lendemain, du passage "patates chaudes" de relais aux ESAT démunis, des ruptures de parcours, de la nouvelle reconnaissance du parcours psy infirmier, de la déchéance de l'offre de service du Secteur Publique de l'Emploi (Pole Emploi, Cap Emploi et les missions locales) concernant le parcours professionnel de ce public, du décloisonnement impossible des démarches administratives justement de ce public, des Neets et autres invisibles disparaissant des radars de la population Française, de l’extrême précarité des acteurs médicosociaux, du gouffre financier des dispositifs de territoires au regard des résultats observés...

On ouvre un "sous" topic ?

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  • 2 weeks later...
7 hours ago, Kiriyama said:

Bonsoir, 

Je ne sais pas où poser la question, mais j'ai lu que 50% du QI ou des capacités intellectuelles viendraient du patrimoine génétique ?

Est-ce que c'est vrai ?

Un grand merci ! 

Comme on a tous en commun plus de 99% de notre patrimoine génétique ... ça nous fait une belle jambe.

La notion de QI est elle même assez mal comprise en général...

... et sinon oui les prédisposition a l'intelligence sont partiellement génétique ... mais sans un milieu stimulant pour les révéler ca n'aboutit pas a grand chose.

Toujours sur France Culture ...

L'enfance des inégalités

https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/lenfance-des-inegalites

Inégalités dès l'enfance : la lecture, Claude Ponti et l'ironie, par Bernard Lahire

https://www.franceculture.fr/sociologie/inegalites-des-lenfance-la-lecture-claude-ponti-et-lironie-par-bernard-lahire

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En fait, j'aimerais savoir à quel point les capacités intellectuelles sont innées (même si ce n'est qu'une base qui doit être stimulée) ou acquises au fil du temps. 

Parce que sur ce sujet, on a soit du "darwinisme social" ou le misérabilisme habituel. 

Modifié par Kiriyama
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Sur ces sujets, j'ai lu "La mal-mesure de l'homme", de Stefen Jay Gould, il y a quelques années. Passionnant et vivement recommandé si on s'intéresse au sujet.

Ca date peut-être un peu (1ère édition en 1981, réédition en 1997), mais il ne parait y avoir eu de remise en cause fondamentale, et une grande partie de l'exposé est historique.

Présentation ici :
http://ses.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/pedagogie/fiches_lecture/mal_mesure_homme.html

 

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  • 2 weeks later...

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/le-reve-une-realite-24-quand-le-travail-vire-au-cauchemar

A écouter ET réécouter ... toujours aussi intéressant ...

Quote

Le rêve, une réalité (2/4)

Quand le travail vire au cauchemar...

"Faire des cauchemars, cela évite de se foutre en l'air" Monsieur F. (Témoignage anonyme)

Suicide Telecom, Marseille • Crédits : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT - AFP

Le processus vertueux grâce auquel le travail peut s’avérer comme médiateur dans le processus de la santé se trouve aujourd’hui enrayé pour la plupart d’entre nous. Christophe Dejours

Comment le travail, dont l'organisation a été profondément bouleversée à la fin des années 90, impacte t-il notre vie psychique ? Il suffit de sonder les nuits des travailleurs de ce début de siècle, en proie à la dépression suite à des conflits professionnels, pour en mesurer les effets ravageurs. Dans ce contexte, nos rêves nous servent à élaborer des stratégies de défense, plutôt qu'à mettre leur créativité et tout notre être au service de l'entreprise.

Dans les années 90 les ingénieurs vont perdre le pouvoir de l’organisation du travail ils vont être virés pour devenir des super techniciens et être remplacés par des gestionnaires. Christophe Dejours

Si ces travailleurs ne quittent jamais, de jour comme de nuit, leur emploi, ils font le constat que la vertu première de leurs cauchemars est d'assurer leur équilibre psychique. Voire leur propre survie.

C’est très dangereux de faire activement, sur-activement, un travail qui n’a pas de sens pour vous. C’est psychiquement et physiquement très dangereux. Si vous êtes dans des activités qui sont très chargées de sens en terme de contribution à la société, ça vous confère une très grande résistance à la maladie mentale ou somatique. Christophe Dejours

Avec : 

  • Le psychanalyste Christophe Dejours et les récits de rêves de six travailleurs

Une série documentaire de Stéphane Bonnefoi, réalisée par Anne Perez

Merci à Lancelot Hamelin, Bastien Lambert, Marie Pezé, Marie-Benoît Beaupère, Armelle Gautier et Marc Vachez

Bibliographie

  • Christophe Dejours, Situations du travail, PUF
  • Christophe Dejours, Travail, usure mentale - De la psychopathologie à la psychodynamique du travail, Bayard
  • Bernard Lahire, L'interprétation sociologique des rêves, La découverte
  • Charlotte Beradt, Rêver sous le IIIe Reich, Payot
  • La banque des rêves, Jean et François Duvignaud, Payot

Liens

  • Récits des rêves ouvriers : article de Thierry Pillon à lire dans le dossier thématique Travailler de la revue Communications, n°89, 2011.
  • Problèmes nocturnes : quand le travail s’immisce dans les mauvais rêves. Sur son blog hébergé par le Huffington Post, Kelly Bulkeley revient sur l’enquête réalisée avec Harris Interactive.
  • Sommeil et rythme de travail : notes de congrès publiées dans les Documents pour le médecin du travail (Institut National de Recherche et de Sécurité au travail, 2010). www.inrs.fr/dms/inrs/CataloguePapier/DMT/TI-TD-168/td168.pdf
  • Sommeil et travail : un des Carnets du sommeil proposé par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance.
  • Retrouver le sommeil, une affaire publique : un rapport du think tank Terra Nova (2016). 
  • Faut-il dormir plus pour travailler plus ? Question posée sur le site du magazine Usbek & Rica.

 

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  • 1 month later...

Les solutions de "VTC" bon marché ... augmenterait l’alcoolisme. Mais réduirait les accidents impliquant l'alcolisation.

https://thetakeout.com/binge-drinking-alcohol-rates-cities-uber-ridesharing-1839961913

Quote

Research shows binge drinking in cities increases after Uber’s arrival

While Uber’s arrival in some cities has corresponded with lower rates of alcohol-related traffic accidents, new data indicates Uber’s arrival in a city is often also followed by a rise in binge drinking. Researchers from the University of Louisville and Georgia State University compared Uber’s arrival in cities with surveys about alcohol consumption collected by the Centers for Disease Control. The findings indicate overall alcohol consumption, binge drinking, and heavy drinking all tended to rise after Uber’s debut.

After ride-hailing service UberX arrives in a city, the data shows a 3.1% increase in the average number of drinks consumed per day, a 2.8% increase in number of drinking days per month, a 4.9% increase in the maximum number of drinks consumed on one occasion, and a 9% increase in the rate of heavy drinking. The researchers note “the net social impact of ridesharing is more complicated than the existing literature and policy debates suggest.” That effect is even greater in areas with less robust public transit options; the arrival of UberX in those areas was associated with a 17.5% to 21.8% increase in instances of binge drinking.

The Economist synthesized this data into some helpful charts, which also indicate that binge and heavy drinking rates in cities had mostly been on the decline before Uber’s arrival, but that they increased afterward. Anecdotally, the findings check out: In areas without strong public transit, bar-goers might have been reluctant to have an extra drink or two before driving home. With the Uber safety net, there’s less perceived risk in ordering that final round. No doubt public health officials will be thinking further about how Uber’s arrival seems to correspond with a tradeoff between reduced drunk driving and increased heavy drinking.

In case you wondered, yes, Uber has also been good news for bars: The study found its arrival was followed by a 2.4% increase in employment and a 2.3% increase in total earnings at bars.

 

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18 hours ago, Kiriyama said:

Bonsoir, 

J'ai acheté Le Point qui a un dossier spécial sur l'hôpital, et je voulais votre avis sur ce qui y est raconté.

Est-ce que d'autres ici l'ont acheté ?

191121055216582608.jpg

Pour avoir longtemps travaillé dans le domaine je peux dire que la qualité des soins a fortement diminué, que l'on effectue des examens coûteux et inutiles , exemple ma mère en phase terminale de cancer a eu droit à un bilan complet ce qui a permis au toubib de lui qu'elle souffrait de décalcification...

En psychiatrie mon domaine de predilection tout problème doit avoir une solution médicamenteuse qui est maintenue bien trop longtemps, en particulier les benzodiazépines qui sont fortement addictifs...

Le problème des urgences est aussi bien connus : elle sont sousdimentionnées fonctionnent en surchauffe.

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La qualité des soins progresse car les techniques progressent, parfois de façon spectaculaire d'ailleurs. Par contre le système hospitalier est à bout de souffle sous le double impact massif du veillissement de la population et de baisse de la capacité de soins effectués par la médecine de ville. Il y a aussi un sujet d'organisation des hopitaux, notamment depuis les 35 heures, mais c'est relativement secondaire par rapport aux 2 premiers points.

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Il faut bien distinguer la progression de la technologie médicale qui est bien réelle de la qualité des SOINS qui elle régresse.

L'augmentation de l'espérance de vie est de plus en plus minime et ne justifie pas une augmentation des coûts de 3-4 ou 5 % par an, c'est bien plus la quantité phénoménale de produits chimiques dans l'airs l'eau l'alimentation qui produit une génération de "mal-foutus", si tu ajoute à cela la baisse phénoménale de l'activité physique  en général et de la jeunesse en particulier tu as une bonne explication des prix de la MALADIE (et pas de la santé)

D'autre part tant que le domaine de la "santé" sert de locomotive au PIB il n'y aura pas de baisse significative de ces coûts

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Il y a 3 heures, kalligator a dit :

Il faut bien distinguer la progression de la technologie médicale qui est bien réelle de la qualité des SOINS qui elle régresse.

C'est ce que disait le docteur Sabarina Ali Benali : la France se classe bien internationalement grâce à sa maîtrise technique, mais la qualité de la prise en charge (délai, temps consacré au patient…) diminue.

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Alors il faut parler du système de santé ou du système de prise en charge, pas des soins. Les soins ca comprend la technique et de ce point de vue là les progrès sont constants. Rien qu'en 10 ans c'est fou les progrès qui sont réalisés. On remplace une valve cardiaque sans opérer, on remplace une hanche et on peut repartir le jour même, etc... des truc impensables il n'y a que quelques années.

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Le 22/11/2019 à 12:29, kalligator a dit :

que l'on effectue des examens coûteux et inutiles , exemple ma mère en phase terminale de cancer a eu droit à un bilan complet ce qui a permis au toubib de lui qu'elle souffrait de décalcification.

Mais ça c'est plus l'effet de la procedurisation de la médecine qui fait ouvrir le parapluie au cas où... :dry:

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  • 3 weeks later...

Grave épidémie de rougeole aux iles Samoa, en cours depuis octobre.

Probablement apportée par un touriste néo zélandais, l'épidémie a contaminé à ce jour > 4700 personnes (soit 2% de la population), et fait 70 morts (surtout des jeunes enfants).

http://www.leparisien.fr/societe/iles-samoa-l-epidemie-de-rougeole-fait-70-morts-et-continue-de-se-propager-09-12-2019-8212881.php
Le gouvernement local a choisi les grands moyens pour endiguer l'épidémie.
Le pays a été "fermé", tous les lieux publics et transports ont été fermés, pendant la durée d'une campagne de vaccination en masse obligatoire (pour passer d'un taux de vaccination initial de 30% ... à 90%).
Le gouvernement charge aussi les militants antivaxx, (1 arrestation, et un coup de gueule sur les réseaux sociaux).
Certains de ces hurluberlu sont gratinés (traitant la vaccination de génocide en cours... )
https://www.theguardian.com/world/2019/dec/07/samoa-measles-crisis-100-new-cases-as-anti-vaccination-activist-charged
https://www.news.com.au/lifestyle/real-life/news-life/antivax-wag-taylor-winterstein-continues-attack-on-samoan-government/news-story/a3a29895deca5236b284d074a6de0b1d

Mais le gouvernement local n'est pas sans blâme.
Une des causes du faible taux de vaccination, c'était une mort causée par un vaccin frelaté il y a quelques années...
Au delà des anti vaxx, je doute qu'ils aient fait les efforts nécessaires pour regagner la confiance du public.

-----------------

Rappel :
le vaccin existe depuis 50 ans, et malgré les efforts de charlatans grassements payés (cf Wakefield), on a assez de recul pour être confiant qu'il est sûr.
(cf des méga études sur 20 ans et 700 000 enfants pour tester l'absence de lien avec l'autisme).

----------------

J'en profite pour poser ici:
https://www.lefigaro.fr/sciences/la-rougeole-bouleverse-profondement-l-immunite-20191031

Recherches en cours sur la dangerosité de rougeole : elle semble effacer les immunités déjà acquises.
Y a plus qu'à vérifier que le vaccin n'a pas cet effet secondaire... et raison de plus pour se faire vacciner (plutôt que d'avoir des rougeoles "party").

 

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