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Hôpital : les internes victimes de maltraitance

Avec le Dr Valérie Auslender Ils rêvaient de faire médecine ou de devenir infirmier, certains ont perdu leurs illusions durant leur internat ou leur formation à l'hôpital. Dans un livre, "Omerta à l'hôpital" (1) qui vient de paraître, le Dr Valérie Auslender a rassemblé les témoignages de 130 étudiants victimes de violences verbales ou d'humiliations subies dans leur apprentissage. Cette généraliste explore, avec des experts, les raisons de ce processus de destruction dans lequel l'agressé d'aujourd'hui devient l'agresseur de demain.

(1) Omerta à l'hôpital, Le livre noir des maltraitances faites aux étudiants en santé (ed. Michalon)

 

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Le 08/09/2021 à 11:46, Kiriyama a dit :

Je ne vais pas reprendre la description des événements raconté dans le livre, je vous conseille vraiment de l'acheter.

Mais quand même, c'est assez effrayant de voir la quantité de personnes qui abandonnent la formation non pas parce qu'elle serait trop dure "intellectuellement", mais pour fuir les mauvais traitements. Il y a un énorme gâchis humain, mais aussi de personnes au départ motivées et dont les services de santé seront privés.é

Tiens au fait, ma fille commence son stage infirmier de 2ème année...et ben c'est terrible : elle est heureuse dans son service, l'infirmière est bienveillante et l'interne prend même du temps pour lui expliquer des trucs à 20h45...

M'enfin ce livre ne serait pas toujours vrai :rolleyes:

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Non, ce qui est relaté dans le livre est vrai. Ce n'est d'ailleurs pas très honnête ni très pertinent de prendre un exemple pour contredire les centaines de témoignages qui composent ce livre.

Le livre est en fait un travail de doctorat que l'auteur a présenté.

Modifié par Kiriyama
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Il y a 3 heures, Kiriyama a dit :

les centaines de témoignages qui composent ce livre.

Les centaines de témoignages parmi combien de milliers de stagiaires.

Il y a qq chose qu'il faut comprendre : soigner des gens ce n'est pas du boulot à mi-temps.

Moralité, il faut apprendre à encaisser le rythme de travail.

Et cela, ça veut aussi dire que tu vas manger quand tu peux aller manger, même si c'est à 23h le soir et que de ce fait tu n'as plus que les restes.

C'était un système où tu travaillais tant que "ta mission n'est pas accomplie" pour faire un parallèle avec la problématique des militaires.

Mais c'est très tendance de se préoccuper de la maltraitance ... tellement que dès que tu fais une remarque à un interne de spécialité, tu te fais rembarrer ... et en plus tu fais le taff à leur place, parce que tu comprends, ils ont un rencard ce soir, ou un remplacement cet après-midi ou qu'ils partent en vacances demain mais oublient de te faire une liste de transmission des problèmes en cours.

Et pour faire le lien avec ton autre lanceuse d'alerte, le pire c'est les futurs MG dont beaucoup n'encaissent pas la charge de travail des grands services et sont tout de suite dépassés.

Mais, bon, suivant l'axiome de la cancel culture, je suis vraiment malhonnête... surtout quand je rapporte que ma fille est heureuse dans son stage :happy:

 

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Dans ce qui est décrit, seuls les étudiants sont privés de manger, pas les titulaires qui eux disparaissent parfois longuement pour manger et/ou fumer...

Et les médecins titulaires (d'un certain âge pour la plupart) qui ont participé à la rédaction du livre confirment effectivement que le rythme des études et des stages est soutenu... mais que jamais ils n'ont été confronté à des mauvais traitements tels que ceux vécu par les étudiants aujourd'hui.

Pour ce qui est de faire le travail à la place des étudiants, il semblerait que ce soit souvent l'inverse ici. Les étudiants se retrouvent souvent à faire du travail pour lequel ils n'ont parfois pas encore été formés. Si on ajoute à ça justement le volume de travail plus le fait que beaucoup de "titulaires" refusent de former les étudiants dont ils ont la charge, ça ne doit pas être évident à gérer 

Sinon, c'est moi ou tu as travaillé dans ce milieu d'après ce que je crois comprendre ? En tout cas tant mieux pour ta fille, car c'est effectivement un métier magnifique quand il est pratiqué dans de bonnes conditions. Ces témoignages n'enlèvent rien au fait que oui, il y a du personnel encore motivé et désireux de former les futures infirmières et médecins. 

Modifié par Kiriyama
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Il y a 1 heure, BPCs a dit :

Les centaines de témoignages parmi combien de milliers de stagiaires.

Il y a qq chose qu'il faut comprendre : soigner des gens ce n'est pas du boulot à mi-temps.

Moralité, il faut apprendre à encaisser le rythme de travail.

Et cela, ça veut aussi dire que tu vas manger quand tu peux aller manger, même si c'est à 23h le soir et que de ce fait tu n'as plus que les restes.

C'était un système où tu travaillais tant que "ta mission n'est pas accomplie" pour faire un parallèle avec la problématique des militaires.

Mais c'est très tendance de se préoccuper de la maltraitance ... tellement que dès que tu fais une remarque à un interne de spécialité, tu te fais rembarrer ... et en plus tu fais le taff à leur place, parce que tu comprends, ils ont un rencard ce soir, ou un remplacement cet après-midi ou qu'ils partent en vacances demain mais oublient de te faire une liste de transmission des problèmes en cours.

Et pour faire le lien avec ton autre lanceuse d'alerte, le pire c'est les futurs MG dont beaucoup n'encaissent pas la charge de travail des grands services et sont tout de suite dépassés.

Mais, bon, suivant l'axiome de la cancel culture, je suis vraiment malhonnête... surtout quand je rapporte que ma fille est heureuse dans son stage :happy:

 

La bonne manière d'apprendre doit se situer entre les 2 situations. Mais dur de doser ....

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Il y a 12 heures, Kiriyama a dit :

Dans ce qui est décrit, seuls les étudiants sont privés de manger, pas les titulaires qui eux disparaissent parfois longuement pour manger et/ou fumer...

Il faut comprendre que c'est un système (le système hospitalier j'entends) inégalitaire et hiérarchique : celui qui est en bas de l'échelle se tape le boulot, tandis que le chef réfléchit aux orientations stratégiques dans son grand bureau ... où il n'est parfois pas...

 

Il y a 12 heures, Kiriyama a dit :

Et les médecins titulaires (d'un certain âge pour la plupart) qui ont participé à la rédaction du livre confirment effectivement que le rythme des études et des stages est soutenu... mais que jamais ils n'ont été confronté à des mauvais traitements tels que ceux vécu par les étudiants aujourd'hui.

Franchement là je suis perplexe : l'exemple typique était la rédaction du dossier médical : "Monsieur, votre travail est une merde, je le mets là où il doit être : dans le pot à urine"

ou encore cette vieille dame qui débutait sa prise de fonction d'étudiante hospitalière, dans les années 20-30 : "Mademoiselle, vous allez gouter les urines dans les pots, pour savoir elles sont sucrées..."

Avec les années, ce type de comportement d'autorité sont à mon impression devenus plus rares, à l'image de l'évolution des rapports dans la société occidentale, où c'est moins hiérarchique et moins statutaire.

La résultante étant plutôt une moindre implication d'abord des étudiants, puis des internes, ravalés aux rangs d'étudiants plutôt que de cheville ouvrière du système de santé... avec des comportements impensables par le passé.

A noter que la cadre infirmière a aussi basculé d'un rôle de meneuse d'équipe qui bouchait les trous quand il lui manquait une infirmière ou une aide-soignante, à une stricte cadre administrative qui reste dans son bureau à faire des plannings...

Il y a 12 heures, Kiriyama a dit :

Si on ajoute à ça justement le volume de travail plus le fait que beaucoup de "titulaires" refusent de former les étudiants dont ils ont la charge, ça ne doit pas être évident à gérer 

Il y a toujours eu des services "formateurs" et "non formateurs" avec une sanction de la part des internes qui vont de moins en moins choisir ces derniers, avec au final la possibilité de ne pas avoir d'internes pour faire le travail  ... avec la sanction que ces titulaires devront s'y coller...

Il y a 12 heures, clem200 a dit :

La bonne manière d'apprendre doit se situer entre les 2 situations. Mais dur de doser ....

L'ancien système était dur ... Le nouveau trop laxiste.

Après je ne sais pas si s'est vraiment développé de la maltraitance... Mais cela il y en a partout : le nombre de thésard de doctorat qui ne sont pas heureux entre leur directeur qui leur pique leur résultat de thèse pour le publier à son nom et les chercheurs en poste qui les prennent pour du matériel et les rabrouent... c'est pas triste non plus...

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https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/video-notre-dependance-envers-la-production-asiatique-a-lorigine-de-plus-dun-tiers-des-penuries-de-medicaments_4762087.html (7 septembre 2021)

En trois décennies, les fabricants européens de médicaments ont pratiquement tous disparu : la production de 80% des principes actifs a été délocalisée en Asie.

En 2020, près de 2 500 médicaments ont connu des difficultés d'approvisionnement en France. C'est six fois plus que quatre ans auparavant ! Un Français sur quatre s'est déjà vu refuser la délivrance d'un médicament pour cause de pénurie.

Pour fabriquer leurs médicaments, les industriels français sont donc très souvent tributaires d'un fournisseur chinois ou indien, parfois unique. 

Dans un document diffusé le 9 septembre 2021, la présidente d’un laboratoire français raconte comment l’explosion de l’usine de son principal fournisseur, chinois, l’a contrainte à cesser brutalement la production d'une pénicilline très utilisée à l'hôpital. "Pendant un an, on n'a pas pu produire, et le monde entier a été en pénurie avec cet antibiotique, parce que le fournisseur européen qui restait n'a pas pu subvenir aux besoins, énormes, de la planète entière". 

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  • 2 weeks later...
Il y a 4 heures, g4lly a dit :

L'objectif est toujours le même réduire l'offre pour réduire la dépense ...

Je suis toujours fasciné par cette ritournelle du "on fera plus avec moins" et du "en réformant, ça marchera mieux vous verrez". Elle revient toujours, malgré ses échecs répétés.

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6 minutes ago, Ciders said:

Je suis toujours fasciné par cette ritournelle du "on fera plus avec moins" et du "en réformant, ça marchera mieux vous verrez". Elle revient toujours, malgré ses échecs répétés.

C'est parce que tu ne comprends rien au management ... et que tu n'es pas assez optimisé :bloblaugh:

En vrai on fait moins ... plus mal etc. mais ça il ne faut surtout pas le dire. Surtout que comme c'est aussi mélangé avec des choses qu'on fait mieux ... et que c'est la faute à tout le monde ou a personne ... ça passe crème.

Par exemple on a viré les collectivité locale des CA des hôpitaux ... en loucedé sans que ça ne gêne personne le moins du monde. Tu as vu quelqu'un moufter?

Pour la psychiatrie - vu que les consult' on presque doublé depuis le covid il fallait bien faire semblant de s'en inquiéter un peu ... - ... c'est devenu le néant total ... il y a de nombreux psychiatre dans la majorité LREM ... tu en as vu un moufter?

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

C'est parce que tu ne comprends rien au management ... et que tu n'es pas assez optimisé :bloblaugh:

En vrai on fait moins ... plus mal etc. mais ça il ne faut surtout pas le dire. Surtout que comme c'est aussi mélangé avec des choses qu'on fait mieux ... et que c'est la faute à tout le monde ou a personne ... ça passe crème.

Par exemple on a viré les collectivité locale des CA des hôpitaux ... en loucedé sans que ça ne gêne personne le moins du monde. Tu as vu quelqu'un moufter?

Pour la psychiatrie ... c'est devenu le néant total ... il y a de nombreux psychiatre dans la majorité LREM ... tu en as vu un moufter?

Disons que je ne sais surtout pas lire les chiffres que le management me fournit.

Du reste, dans l'EN on fait mieux de nos jours... on ne fournit plus de chiffres du tout. :laugh:

Je ne sais pas où on va mais on va finir par recruter Edith Cress, c'est moi qui vous le dit.

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Citation

"Soigner n'est pas violer"  : mobilisation devant l'hôpital Tenon à Paris où un gynécologue est accusé de viol

Elles et ils portent un accessoire violet, pour marquer leur soutien aux victimes de violences obstétricales et gynécologiques. Une trentaine de manifestants se sont rassemblés ce samedi matin devant l'hôpital Tenon de Paris. C'est dans cet établissement qu'exerce Emile Daraï, chef du centre endométriose, visé par une enquête pour viol par personne ayant autorité sur mineur de plus de 15 ans. 

A lire ici.

C'est normal que ces accusations soient prises au sérieux, mais c'est quand même bizarre une telle mobilisation alors que la personne est "seulement" accusée.

 

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Il y a 18 heures, g4lly a dit :

C'est parce que tu ne comprends rien au management ... et que tu n'es pas assez optimisé :bloblaugh:

En vrai on fait moins ... plus mal etc. mais ça il ne faut surtout pas le dire. Surtout que comme c'est aussi mélangé avec des choses qu'on fait mieux ... et que c'est la faute à tout le monde ou a personne ... ça passe crème.

Par exemple on a viré les collectivité locale des CA des hôpitaux ... en loucedé sans que ça ne gêne personne le moins du monde. Tu as vu quelqu'un moufter?

Pour la psychiatrie - vu que les consult' on presque doublé depuis le covid il fallait bien faire semblant de s'en inquiéter un peu ... - ... c'est devenu le néant total ... il y a de nombreux psychiatre dans la majorité LREM ... tu en as vu un moufter?

Le gouvernement semble s'en inquiéter un peu, même si ca ne casse pas trois pattes à un canard :

En clôture des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie et face à l'urgence, Emmanuel Macron annonce 30 mesures, notamment le remboursement des consultations psy et la création de 800 postes dans les centres médico-psychologiques. Le point...

29 septembre 2021 • Par Handicap.fr / E. Dal'Secco

https://informations.handicap.fr/a-sante-mentale-urgence-mesures-31561.php

Pour le reste, le monstre administratif continue sur son erre :

Vrai ou fake

Y a-t-il vraiment eu 1 800 lits fermés ou supprimés dans les hôpitaux publics au premier trimestre de 2021 ?

L'AFP, reprise par plusieurs médias, attribuait cette affirmation au syndicat FO. Il y a une erreur, corrigée depuis : fruit d'un recensement déclaratif, le décompte portait sur une période de 15 mois, et non un seul trimestre.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-y-a-t-il-vraiment-eu-1-800-lits-fermes-ou-supprimes-dans-les-hopitaux-publics-au-premier-trimestre-de-2021_4675595.html

Modifié par Benoitleg
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C'est vrai que la psychiatrie semble un peu l'angle mort de la santé en France (en Belgique aussi). J'ai l'impression qu'il y a énormément de gens semblant souffrir de troubles psychiatriques qui se promènent dans la nature, sans qu'il semble y avoir un vrai suivi. Ou le nombre de faits divers commis par des personnes déséquilibrées.

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  • 2 weeks later...

Comment l’hôpital s’est-il retrouvé à ce point démuni ?

Pénurie de masques, de médicaments, de lits, de personnels soignants… Comment l’hôpital s’est-il retrouvé à ce point démuni ? Valérie Expert reçoit le Pr André Grimaldi, médecin et cofondateur du Collectif inter-hôpitaux et auteur de Manifeste pour la santé 2022 éditions Odile Jacob.

 

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Le Service de santé des armées va perdre l'un de ses huit hôpitaux... et gagner une "antenne hospitalière"

Selon le plan SSA 2020 du Service de Santé des Armées [SSA], il était question de « différencier » les huit hôpitaux d’instruction des armées [HIA] en fonction des impératifs opérationnels.

Ainsi, ceux de Clamart [Percy], de Saint-Mandé [Bégin], de Toulon [Saint-Anne] et de Marseille [Laveran] devaient posséder les « compétences indispensables à la prise en charge des blessés de guerre et des moyens humains et matériels nécessaires aux projections d’unités médicales sur les théâtres d’opérations et aux évacuations médicales stratégiques » tandis que ceux de Bordeaux [Robert Picqué], Lyon [Desgenettes], Metz [Legouest] et Brest [Clermont-Tonnerre] étaient appelés s’intégrer dans l’offre de soins proposées dans leurs « territoires de santé ».

Seulement, il apparut que le plan SSA 2020 était allé beaucoup trop loin. Et que le surengagement du SSA par rapport à son contrat opérationnel et ses moyens risquait d’hypothéquer son avenir. Aussi, en octobre 2020, la minsitre des Armées, Florence Parly, dévoila une nouvelle « feuille de route » pour ce service, afin de lui donner plus de ressources tout en réaffirmant sa « militarité ».

Même s’il fut annoncé que l’HIA « Clermont-Tonnerre » allait voir ses moyens être renforcés, avec l’abandon du projet visant à transférer ses lits de réanimation et ses laboratoires vers le CHRU de Brest, le principe de différenciation entre les hôpitaux militaires était cependant à nouveau confirmé.

Pour le HIA « Desgenettes », cela devait se concrétiser par une partenariat établi avec les Hospices civils de Lyon.

Et celui-ci devant se réaliser en deux temps : il était en effet d’abord question de transfert 46 personnels militaires à l’hôpital Édouard Herriot, en services de chirurgie puis de mener à bien un projet de « pôle de réhabilitation commun aux Hospices civils de Lyon et à l’HIA Desgenettes ». Ce qui, finalement, ne pourra pas se faire.

Dans un communiqué publié ce 21 octobre, le minsitère des Armées a indiqué qu’il avait pris acte de cette situation… et considéré que « l’offre de soins fournie par le service de santé de l’HIA Desgenettes a perdu en pertinence », soulignant que « l’accueil en consultations non programmées » [les urgences, ndlr] est désormais « recentré sur les jours de semaine, sur une plage 8h/18h » et que le « nombre de lits d’hospitalisation occupés s’est réduit avec un potentiel de seulement vingt lits d’hospitalisation complète en médecine physique et de réadaptation ».

Conséquence : l’HIA Desgenettes « sera donc transformé en Antenne hospitalière des armées [AHA] d’ici fin 2023 », a annoncé le minsitère des Armées, à l’issue d’une rencontre de Geneviève Darrieussecq, la ministre déléguée, avec les personnels concernés par cette mesure.

Cette « nouvelle organisation […] permettra d’adapter les moyens humains tout en assurant une prise en charge sécurisée et efficiente pour les militaires », fait valoir le ministère, avant d’assurer qu’elle « continuera de répondre à ses objectifs prioritaires, à savoir le soutien aux forces armées, tout en tenant compte du contexte local ».

Dans le détail, l’AHA Desgenettes comptera une centaine de personnels [contre 400 actuellement, ndlr] et proposera aux militaires [aux actifs comme aux anciens] des « services de coordination du parcours de santé », des « plateaux de réadaptation fonctionnelle » et un « service de consultation centré sur la prise en charge du stress post-traumatique ». Le partenariat avec les Hospices civils de Lyon se poursuivra pour tout ce qui a trait à la chirurgie.

« Le site hébergera également un centre de formation par la simulation [CESimMO] » et « à terme, [il] accueillera également des dispositifs adaptés aux nouvelles pratiques, telles que la télémédecine », complète le ministère des Armées.

« La transformation de l’HIA Desgenettes n’aura pas d’impact sur l’offre de soins locale, très complète pour la patientèle civile », assure-t-il encore, avant de faire observer que sa part de patientèle dans leterritoire de santé Rhône Nord n’a été que « de 0,80% en 2020 ».

Évidemment, étant donné la futur AHA fonctionnera avec 300 personnels de moins, des mesures de reclassement seront prises, dotées d’un budget de 6 millions d’euros. Et cela essentiellement à l’intention des « personnels civils paramédicaux, administratifs et techniques ». Ceux-ci seront « accompagnés afin de trouver un nouveau poste soit au sein du ministère des Armées, soit en lien avec les partenaires civils, dans les établissements et services de santé du territoire, et ce en fonction de leur projet professionnel », précise le communiqué.

http://www.opex360.com/2021/10/21/le-service-de-sante-des-armees-va-perdre-lun-de-ses-huit-hopitaux-et-gagner-une-antenne-hospitaliere/

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  • 2 weeks later...

Burn-out à l’hôpital | ARTE Regards

Pendant la pandémie, les Allemands ont pu constater les ravages causés par des années de réduction du personnel soignant dans les hôpitaux. Les séquelles sont désormais visibles : burn-out oblige, les soignants sont toujours plus nombreux à se retrouver du côté des malades. Reportage (Allemagne, 2021, 32mn)

 

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