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Economies d'énergies et développement durable dans les armées


phyvette
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panajim a écrit:

On sait tous que le pétrole va se raréfier, va être plus dur à extraire, va être plus cher.

On dirait a lire certain qu'il ne sont pas au courant.

tu voit que c'est toi qui ne prend comme argument que ce que tu veut bien voir, plusieurs membre dans se post on pourtant déja répondue qu'avec le charbon on pouvais etre tranquille pour longtemp encore ( exemple l'afrique du sud qui fonctionne depuis quelque dizaine d'année avec seulement du charbon liquéfier) ca permet d'avoir le temp pour changer de mode de consomation d'energie, quoique la vrai question serait de savoir si le climat pourait resister, la réponse est non, donc c'est pour ca qu'il faut quand meme changer et au plus vite le mode de consomation d'energie et pas parcequ'il y a moin d'energie fossile
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Qui dit que sans ce CO2 sup, on ne verrait pas d'iceberg dans le golfe de Gascogne, je rappelle qu'il y a moins de 30 ans, c'est cela que l'on prédiser. Lisez "Histoire du climat", cette annonce d'années la plus chaude depuis + 10 000 ans ne repose sur pas grand chose ;) Voici les réfs. : Histoire du climat Pascal Acot Perrin, 2003. - 309 pages ISBN : 2-262-01903-7 Notre planéte est vivante, elle n'est pas statique, tout change plus ou moins vite, des forets au Sahara aux oliviers en Angleterre en passant par les glaciers sur le nord de l'Europe, l'humanité s'est adapté, nous avons plus de moyens et de connaissances que nos courageux ancétres, on s'adaptera aussi. Je suis pour les économies d'énergie mais parce que cela est bon pour le porte monnaie et que cela réduit les pollutions en tout genre, non à cause d'un changement de temps que l'on ne controle pas.

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Ok collectioneur

Donc la réponse est oui, certes je t'accorde qu'il y a polémique , que le changement climatique a aussi des causes naturelles . Cependant le temps d'avoir des certitudes il sera trop tard .

Claude Allègre dans Le Monde de mardi 03.10.2006 :

Claude Allègre, scientifiquement incorrect

Vent debout contre Claude Allègre. Depuis la publication de sa chronique du 21 septembre dans l'hebdomadaire L'Express, le géophysicien suscite la colère des climatologues français. Rompant avec le consensus qui prévaut chez les spécialistes de l'évolution du climat, M. Allègre développait dans son texte l'idée selon laquelle les changements climatiques actuels ne sont pas le signe d'un réchauffement global de la Terre. Et, surtout, que la cause de ces changements demeure inconnue.

En réponse, plusieurs climatologues ont adressé, mardi 3 octobre, une courte lettre de protestation à l'Académie des sciences, à l'Institut national des sciences de l'univers (INSU), au ministère de la recherche ainsi qu'à L'Express. Parmi les signataires, Jean Jouzel, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL), Michel Fily, directeur du Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement (LGGE) ou encore Thomas Stocker, directeur du laboratoire de physique du climat et de l'environnement de Berne (Suisse).

Que dit donc l'ancien ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie (1997-2000), scientifique reconnu ? Sous le titre "Neiges du Kilimandjaro", il écrit : "Dans la même quinzaine, on a vu les photos spectaculaires de Yann Arthus-Bertrand montrant le Kilimandjaro déplumé, sans ses neiges, et l'on a immédiatement entendu le refrain sur le réchauffement de la planète et lu dans la revue Science un important article d'une série d'éminents glaciologues qui montrent que, en trente ans, le volume des glaces antarctiques n'a pas varié. Tous les spécialistes sont d'accord : si un réchauffement général du globe a lieu, il sera beaucoup plus important près des pôles qu'à l'équateur. Or ces auteurs expliquent qu'en certains endroits du continent antarctique il y a une destruction massive de la banquise, mais qu'ailleurs il y a épaississement de la glace."

"Alors, y a-t-il ou non réchauffement climatique ?, interroge l'ancien ministre. L'argument du Kilimandjaro paraît imparable. (...) Mais les choses ne sont pas si simples. La disparition progressive des neiges du Kilimandjaro est souvent attribuée à des phénomènes locaux, et au premier chef à la désertification de l'Afrique de l'Est." Puis Claude Allègre convoque une publication sur la "remontée" géologique du continent africain qui expliquerait cette désertification. La conclusion du texte est claire : le dossier du réchauffement climatique de la planète reste ouvert. "La cause de cette modification climatique est inconnue, affirme-t-il. Est-ce l'homme ? Est-ce la nature ?" Il invite à la "prudence". Et fustige les tenants d'une "écologie de l'impuissance protestataire devenue un business très lucratif pour quelques-uns".

Dès sa publication, la chronique de M. Allègre provoque un déluge de courriels indignés entre laboratoires. Tout ce que la France a de climatologues et de glaciologues serre les dents. De nombreux chercheurs protestent, le font savoir en privé, mais l'émoi demeure confiné aux centres de recherche.

Certes, Claude Allègre n'est pas climatologue, certes il exprime un point de vue ultraminoritaire, certes il fait une interprétation erronée des travaux qu'il cite... Mais il est, au moment de la publication, ministrable en cas de retour de Lionel Jospin à l'Elysée. Prudence, donc. Jusqu'à l'annonce du retrait de l'ancien premier ministre de la course à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007.

La décision de Lionel Jospin, annoncée officiellement le 29 septembre, semble délier les langues et susciter les initiatives. Le 1er octobre, plus d'une semaine après la publication de la chronique décriée, le LGGE met en ligne sur son site Internet un texte assassin de Sylvestre Huet, journaliste scientifique à Libération, qui démonte implacablement et en termes peu amènes les arguments de M. Allègre.

Les chercheurs signataires du courrier de protestation ne font pas autre chose. Dans un style plus urbain, ils font valoir que "les modèles climatiques ne prévoient pas une diminution du volume des glaces de la calotte antarctique en raison de chutes de neige plus importantes et d'une fusion encore très marginale dans cette région polaire, où les températures sont globalement très inférieures à 0 o C".

En clair, les travaux mentionnés par M. Allègre dans son texte ne contredisent pas les prévisions des climatologues et ne remettent nullement en cause le consensus actuel sur le réchauffement.

Une fois le reste de l'argumentaire déconstruit, les auteurs du courrier concluent : "On pourrait s'attendre qu'un chercheur undefinedundefinedéminent'', ancien ministre de la recherche et académicien, donne une information d'expert scientifique responsable et non une information tronquée, presque partisane et fausse, surtout lorsque cela concerne un sujet sociétal." Les climatologues reprochent à M. Allègre de nier l'évidence du réchauffement et de sa cause principale - l'homme. Et, de ce fait, de contribuer à instiller le doute sur les travaux du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) - travaux qui légitiment le Protocole de Kyoto et les maigres efforts de la communauté internationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

"Venant de la part d'une personnalité comme Claude Allègre, on ne pouvait pas laisser passer cela, relève Dominique Raynaud, ancien directeur du LGGE. Cela équivaut à jeter le discrédit sur tous les personnels de la recherche qui travaillent, en France, sur ces thèmes." Outre sa qualité d'ancien ministre, M. Allègre est aussi l'un des scientifiques français les plus titrés. Il est lauréat du Prix Crafoord et de la médaille Wollaston, médaille d'or du CNRS. Certains climatologues, comme Michel Fily, n'hésitent pas à lier les prises de position de Claude Allègre à la faible mobilisation du Parti socialiste sur les questions de changement climatique.

"Ce genre de propos arrive alors qu'on voit s'ouvrir sur Internet de plus en plus de sites et de listes de diffusion dont l'objectif est de nier la réalité du réchauffement et de ses causes ou de colporter des informations rassurantes mais scientifiquement infondées sur le phénomène, dit Valérie Masson-Delmotte, chercheuse au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE). Ces idées commencent à transparaître dans certains enseignements universitaires dispensés dans le domaine des sciences de la Terre."

Quasi absentes de la communauté des climatologues, les thèses de M. Allègre sont partagées, en France, par des géophysiciens de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP). Les communications de Vincent Courtillot, directeur de l'IPGP et proche de M. Allègre, ont d'ailleurs, récemment, déjà suscité quelques remous à l'Académie des sciences.

Celle-ci doit organiser, fin janvier 2007, un débat autour des thèses de M. Courtillot, selon lesquelles l'augmentation de la concentration atmosphérique en CO2 pourrait ne pas être la cause principale du réchauffement. Ce dernier pourrait être attribué à des phénomènes indépendants des activités humaines (cycles solaires, géomagnétisme).

"Il y a encore quelques personnes qui posent des questions sur la méthodologie du GIEC, sur les mesures de la température moyenne du globe, etc., explique Edouard Brézin, président de l'Académie des sciences. Nous allons donc avoir un débat entre les gens qui travaillent dans le domaine, qui n'ont pas la moindre hésitation et qui sont suivis par 98 % des académiciens, et quelques personnes qui, n'ayant jamais travaillé spécifiquement sur ces sujets, continuent à douter..."

Un climatologue, qui a requis l'anonymat, s'amuse de cette bataille. "On a parfois du mal à suivre Claude Allègre : pour qui le connaît, il est difficile de faire la part entre ses convictions scientifiques réelles et ce qui relève dans son discours de la pure provocation ou de la politique, explique-t-il. A la fin des années 1980, pour faire pièce aux antinucléaires, il n'hésitait pas à tirer la sonnette d'alarme sur le réchauffement climatique en mettant en garde contre l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère."

Et de citer un livre d'entretiens (12 Clés pour la géologie, éd. Belin/France Culture), dans lequel Claude Allègre expliquait, en 1987 : "En brûlant des combustibles fossiles, l'homme a augmenté le taux de gaz carbonique dans l'atmosphère, ce qui fait, par exemple, que depuis un siècle la température moyenne du globe a augmenté d'un demi-degré."

Bon pour tenter d'être objectif. J'avoue que la fin est drôle.

Phyvette

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  • 2 years later...

Sujet à la mode, un peu tarte à la crème et auquel les armées peuvent difficilement échapper.

Je saisis pour lancer ce fil le prétexte d'un petit article paru récemment dans le quotidien régional L'Alsace

Une mission pour Hillmeyer

Le député-maire de Pfastatt, Francis Hillmeyer a été chargé de voir comment les armées pouvaient économiser l’énergie.

Francis Hillmeyer, à qui on doit déjà un rapport parlementaire sur le transport routier, va ainsi pouvoir concilier ses deux spécialités : la défense et les problèmes énergétiques.

Pour mieux permettre au député d’accomplir sa mission, le ministre de la Défense, Hervé Morin, a mis à sa disposition un bureau au ministère. Le député haut-rhinois démarrera sa mission par des rencontres avec les chefs d’état-major des trois armes : terre, mer et air. Il lui faudra déterminer avec eux quelles sont les pistes d’économie à rechercher.

Francis Hillmeyer souligne par ailleurs que la défense, par la taille de ses emprises, peut aussi avoir un intérêt plus large en matière d’utilisation, par exemple, du bois des forêts qui lui appartiennent. Même si, nuance, le député, « ce bois peut être abîmé par des éclats ou des balles ».

Modeste, l’élu du Nouveau Centre constate aussi que les armées ne l’ont pas attendu pour commencer à réduire leurs dépenses énergétiques. Dans certaines unités, les économies seraient déjà de l’ordre de 10 %. On est bien loin de l’époque où, pour être sûr d’avoir la même dotation en carburant d’une année sur l’autre, les chefs de corps faisaient tourner les engins dans la caserne.

Le député pourra aussi se renseigner sur cette politique « verte » au milieu du kaki en confrontant l’expérience française avec celles des autres nations de l’Otan. Francis Hillmeyer appartient en effet au groupe des parlementaires français qui siègent à l’assemblée du Traité de l’Atlantique nord. Celle-ci se réunira prochainement.

En 2006-2007, Francis Hillmeyer avait été chargé d’un rapport sur « l’évolution de la relation transatlantique en matière de défense » par l’Assemblée nationale.

L'idée est de répertorier ici ce qui se fait ou pourrait se faire, en France et ailleurs, dans les différentes armées.

Il y a bien sûr les bâtiments, pour lesquels les solutions techniques sont connues et mises en oeuvre dans le civil.

Il y a aussi les moteurs et réacteurs, dans toutes les armées, dont on cherche à améliorer les rendements et à allonger les cycles de vie.

Il y a les recherches en nouveaux carburants, pour les avions par exemple.

Il y a le design des avions ou des superstructures des navires.

Dans le domaine maritime, il doit y avoir pas mal de choses à explorer, dans le dessin des coques, des superstructures, dans l'ajout de gadgets écolo et économes type mini-voiles ou mini-éoliennes sur bâtiments de surveillance, de transport ou amphibies.

Il doit y avoir encore plein d'autres choses auxquelles je ne pense pas.

Bref, si vous avez des infos, elles peuvent venir à la suite, même si cela fait parfois un peu doublon avec des fils plus spécialisés (type Rafale avec le moteur M88 Eco...)

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L'éco-conception selon DCNS

(source dossier Euronaval 2008)

Au coeur de son projet de développement durable, DCNS a développé une politique environnementale afin de contrôler et

de diminuer l’impact sur l’environnement de ses activités et de ses produits. Ainsi, en complément de la mise en place d’une

organisation et d’un système de management conformes à la certification ISO 14001, la démarche d’écoconception prend

en compte l’environnement sur l’ensemble du cycle de vie d’un navire – de sa construction à son démantèlement en

passant par son exploitation et sa maintenance.

Domaines d’étude

Tous les domaines environnementaux impactés par les navires sont pris en compte dans la démarche d’éco-conception de

DCNS :

o Analyse du Cycle de Vie (ACV) : évaluer l’impact environnemental du navire pour l’optimiser (construction /

exploitation / démantèlement).

o Sources d’énergie : utiliser des sources d’énergie moins nocives pour l’environnement ; en particulier, pouvoir

réduire au minimum les rejets gazeux en zones sensibles (ports, côtes, rades).

o Rendement énergétique : optimiser l’efficacité énergétique du navire.

o Déchets et émissions : minimiser les déchets en améliorant le stockage (compacité et sécurité), le traitement et la

valorisation ; réutiliser à bord ce qui peut l’être (eau douce) ; limiter les émissions d’ondes nuisibles.

o Traçabilité et démantèlement : lister et tracer les matières dangereuses du navire ; optimiser le traitement et la

valorisation des matériaux en fin de vie.

Applications concrètes et R&D

Concrètement, cette démarche d’éco-conception de DCNS se traduit par :

o de nombreux projets de R&D, en partenariat avec des industriels et des organismes de recherche civils, afin de

développer le meilleur des éco-outils et des éco-technologies de demain.

o des actions concrètes pour évaluer l’impact réel des études sur les projets : réalisation d’un avant-projet,

ECOSHIP, qui démontre la possibilité de concevoir un navire dont l’impact environnemental global est diminué de

50% et avec un surcoût d’acquisition amorti sur 5 ans sans modifier ses performances.

Vers une montée en puissance

L’éco-conception devrait monter en puissance au sein de DCNS dans les mois et les années à venir, en réponse aux

exigences environnementales croissantes de nos clients et de l’importance de disposer de navires plus « propres » pour

préserver le milieu marin. DCNS anticipe ces évolutions et intègre progressivement les impacts environnementaux des

navires dès le processus de conception. Déjà, les projets en cours respectent au plus près la convention MARPOL

(Convention Internationale pour la prévention de la pollution par les navires), et des « passeports verts », inventaires

cartographiques des substances dangereuses des navires, sont mis en place.

Et un article récent des Echos sur l'Ecoship DCNS

Avec ses deux coques et le cerf-volant qui le traîne, ce bâtiment militaire ne passera pas inaperçu. Pour l'instant, il ne s'agit que d'un concept, baptisé « Ecoship » (« navire écologique ») et présenté par la branche ingénierie de DCNS (ex-DCN, Direction des chantiers navals). Sa maquette fut l'une des vedettes de la Journée sciences navales, organisée le mois dernier par l'Ecole navale, près de Brest. « Pour nous, marins, qui sommes là pour défendre la mer, la protection de l'environnement est primordiale, a souligné l'amiral Pierre Soudan, commandant de l'Ecole navale. Les officiers que nous formons doivent prendre en compte l'éco-conception des navires. »

L'éco-conception ? Il s'agit de réfléchir, dès la conception d'un produit, à son impact sur l'environnement, et ce tout au long de son cycle de vie : fabrication, utilisation (pendant trente à quarante ans, pour les navires de la marine française), entretien et démantèlement. Les péripéties du « Clémenceau » ont montré l'importance de ce dernier point... DCNS semble signer là une première. « Je n'ai pas trouvé de réflexion aussi avancée dans d'autres marines étrangères », avance Richard Matez, expert pour la protection de l'environnement dans les navires militaires à la DET (Direction de l'expertise technique), de la DGA (Délégation générale pour l'armement). Moins d'un an a été nécessaire pour dessiner « Ecoship ». « Notre objectif était de réduire de moitié la facture carbone du navire », détaille Pierre Quinchon, directeur de la division navires armés de DCNS. « Nous n'avons utilisé que des technologies existantes, précise Philippe Goubault, architecte d'ensemble, pour les bâtiments de surface, chez DCNS Ingénierie. Ce qui veut dire que nous serions capables, aujourd'hui, de construire ce navire. »

L'entreprise est partie d'un besoin de la Marine nationale : celle-ci doit bientôt remplacer les quatre Batral (bâtiments de transport léger) qu'elle déploie dans les DOM-TOM, par des bâtiments d'intervention et de souveraineté (BIS). Mais tout a été repensé : les matériaux (coque, revêtement...), la consommation et la récupération de l'énergie, le traitement des rejets (gaz, eaux usées...). Pour la partie flotteur, c'est la forme catamaran qui a été choisie, car elle exigerait 20 % de puissance propulsive en moins. Toute la structure sera en aluminium. « L'aluminium aurait un impact écologique négatif par rapport à l'acier : il faut plus d'énergie pour extraire et transformer la bauxite, avoue Philippe Goubault. Mais l'aluminium, plus léger, demande moins de puissance, et il est plus facile à recycler. » Une peinture antifouling sera appliquée sur la coque, pour empêcher les organismes marins de s'y fixer. L'objectif est double : diminuer la résistance (et donc la consommation de carburant) et transporter moins de « bestioles » d'un océan à l'autre (pour respecter la biodiversité). Les superstructures ont également été retravaillées : la cheminée sera un funnel, orientable pour réduire la traînée, voire pour servir de voile. Des « flaps » (volets articulés) permettront également d'améliorer l'aérodynamisme. Raffinement supplémentaire, comme dans les maisons les plus économes en énergie : une ventilation double flux. Le système récupère la chaleur (ou la fraîcheur) de l'air vicié extrait du bateau et l'utilise pour réchauffer (ou rafraîchir) l'air venant de l'extérieur. Pour la motorisation, une propulsion hybride (électrique jusqu'à 10 ou 11 noeuds et diesel au-delà) a été retenue. Une partie des eaux recyclées pourrait être injectée dans ces diesels, dans l'espoir de diviser par deux leurs émissions de monoxydes et de dioxydes d'azote. Enfin, un cerf-volant sera déployé pour soulager les moteurs. « Des cerfs-volants sont déjà proposés par la firme allemande SkySails, qui équipe deux porte-conteneurs, poursuit Philippe Goubault. Leur efficacité est étonnante : ils génèrent environ 10 % d'économie de carburant. » « Quelques pourcents, tout au plus, et ça ne fonctionne qu'à basse vitesse », tempère Richard Matez qui rejette en revanche catégoriquement une autre proposition de DCNS : installer des panneaux solaires souples, et donc repliables. « Je ne suis pas certain qu'ils soient exploitables en opérations », sourit-il... Au final, comparé à un navire classique, cet « Ecoship » émettrait 57 % de CO2 en moins. « Mais il serait plus cher de 15 % à l'achat », calcule Pierre Quinchon. « Un surcoût qui serait amorti en cinq ans, grâce aux économies générées », avance Philippe Goubault. Seul un vrai navire permettrait de le vérifier.

Jacques Henno

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  • 3 months later...

L'armée américaine songe à récupérer l'énergie cynétique :

http://www.defensetech.org/archives/004985.html

A l'origine, le truc à été développé pour les randonneurs mais ça peut aussi fournir de l'énergie pour le matos des militaires... il suffit de marcher ou d'installer le nPower PEG (Personal Energy Generator) sur un véhicule qui roule.

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Veolia Environnement et DCNS ont annoncé le 29 juin dernier la création d'une société commune, détenue respectivement à 51% et 49%. Défense Environnement Services est notamment spécialisée dans la gestion quotidienne de sites militaires. Les bases de cette nouvelle structure datent des années 2005-2006. DES s'inscrit dans les besoins liés à l'externalisation de certaines fonctions par le Ministère de la défense, dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), lancée en juin 2007 dans le but de moderniser le fonctionnement de l'État français. Elle répond, ainsi, à la demande croissante de gestion des services de soutien de l'État telles que la maintenance et l'exploitation des infrastructures de bases militaires. Pour assurer ces prestations, DES s'appuie sur les savoir-faire complémentaires des maisons-mères. DCNS est spécialisé dans le suivi et la maintenance d'équipements industriels complexes et la conduite d'installations industrielles complètes. Cette compétence s'exprime dans la réalisation de prestations industrielles au profit des bases navales de Brest et Toulon. Veolia Environnement, pour sa part, détient une expertise dans la maintenance industrielle (réseaux d'utilités, de production et de distribution d'énergies) et la gestion de sites (services aux occupants, nettoyage, transport, gestion des déchets, traitement des eaux...).

La nouvelle société s'adresse au marché des bases de la Marine nationale, de l'Armée de Terre et de l'Armée de l'Air, ainsi qu'à celui des ports civils ou de zones spécifiques. A ce jour, sur certains de ces sites, Défense Environnement Services réalise des prestations techniques de gestion des infrastructures et de moyens généraux. Avec cette co-entreprise, DCNS souhaite élargir son activité vers de nouveaux marchés dans le cadre de sa stratégie de développement. « Notre expérience unique dans les services de haute technologie nous positionne pour apporter une réelle valeur ajoutée aux Armées dans l'exploitation de leurs bases », souligne Bernard Planchais, Directeur Général Délégué du groupe DCNS. Pour Veolia Environnement, cette société commune conjugue les compétences d'un industriel du service avec les savoir-faire spécifiques d'un expert du secteur de la Défense permettant de renforcer sa présence auprès des clients de ce marché. « Notre expérience des sites et des enjeux industriels bénéficiera ainsi aux bases de la Défense et garantit un soutien efficace et de qualité », précise Stéphane Caine, Directeur des marchés industriels et tertiaires de Veolia Environnement. Défense Environnement Services est co-dirigée par DCNS et Veolia au sein d'un conseil de gestion paritaire. Son Président, Patrick Le Vaillant, a été proposé par Veolia Environnement et son directeur général, Frédéric Mangeant, par DCNS.

DCNS vient de publier son premier rapport Environnement 2008. Jean-Jacques Crosnier, Directeur Qualité et Progrès, présente les actions de DCNS sur l'obtention de la certification ISO 14001 à laquelle le groupe DCNS s'était engagé et mentionne la prise en compte du règlement européen REACH concernant la fabrication, l'importation et l'utilisation de produits chimiques mise en place en collaboration avec la Direction des Achats et de la Direction SST. Sont également présentés les actions de réduction des consommations d'eau et d'énergie qui se sont poursuivies au même titre que le traitement et la valorisation des déchets. Jean-Jacques Crosnier insiste également sur la nécessité d'une démarche continue pour le management environnemental. Enfin, il présente le navire Ecoship qui permet une réduction de 57% de l'impact environnemental par rapport à son navire de référence, ainsi que les projets CONVENAV, NACRE, DEESSE, SSD, POSEIDON, PEA GID et ETO REDUCMAR.

http://defenseetenvironnement.blogspot.com/2009/08/dcns-et-veolia-creent-une-societe_10.html

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t’s no secret that the Department of Defense is a fuel guzzler, especially in wartime— fuel consumption at American forward operating bases has ballooned from 50 million gallons a year to 500 million gallons a year since 2004—and tactical vehicles like the Stryker, MRAP and up-armored Humvees only get five miles, three miles, and four miles per gallon, respectively.

Responding to this, the Brookings Institution’s P.W. Singer and Jerry Warner released a paper yesterday called “Fueling the “Balance”—A Defense Energy Strategy Primer” that calls for the Department of Defense to take a hard look at its energy policy in the upcoming Quadrennial Defense Review, which is due to be released next year. “The DoD should set a clear and measurable target to reduce the baseline total consumption of energy in the Department of Defense by 20 percent by 2025 and to be a net-zero energy consumer at its bases and facilities by 2030,” the eight-page report states. The authors point out that at a consumption rate of 395,000 barrels of oil a day—equivalent to the consumption rate of Greece—and with a petroleum bill of $20 billion in 2008, it’s a strategic imperative that the DoD put together an energy strategy, and soon. Not only will money be saved by moving from fossil fuels to non-petroleum energy sources and renewable energy solutions, but the strategy would “enhance mission capability, and benefit military and surrounding communities.” The reports mentions several key initiatives that the DoD has undertaken—like the Army’s purchase of 4,000 non-tactical electric vehicles for use on domestic basis, and the 140 acre solar power array that provides more than 30 million kilowatt hours of electricity per year at Nellis Air Force base in Nevada, but says that the DoD still has a long way to go to develop an overall energy strategy.

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  • 2 weeks later...

Opex360

Les militaires se mettent au vert

A première vue, il semble difficilement concevable que le ministère de la Défense puisse donner des leçons d’écologie aux autres administrations. Quand on se prépare à faire la guerre – où quand on est amenés à la faire – on n’est pas trop regardant sur la quantité de CO2 rejetée dans l’environnement et, nécessité faisant loi, le discours ambiant selon lequel les activités humaines auraient un impact sur l’évolution climatique passe au second plan...

La suite ici :

http://www.opex360.com/2009/09/10/les-militaires-se-mettent-au-vert/

Et là, on peut télécharger le "premier rapport sur le développement durable de la défense" :

http://www.defense.gouv.fr/sga/actualite_et_dossiers/premier_rapport_sur_le_developpement_durable_de_la_defense

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  • 2 weeks later...

loin de l'aspect théâtrale du moment > lutte contre l'effet de serre. Quel est pour vous l'intérêt de doter les FOB, implantations extérieurs de systèmes de production d'énergie autonome. Je ne aprle de gorupe éléectrogène GE mais de systèmes compact permettant de produire assez d'énergie pour répondre aux besoins des camps.

Les anglais, pour retreindre les couts d'acheminement de fioul dans les diverses FOB, refléchissent aux nouvelles technologies

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interêts (si tant est que la technologie soit viable) ?

autonomie de la FOB et réduction des convois de ravitaillement et donc

* des problèmes de sécurité des convois

* des problèmes de gestion logistiques

* evidemment des couts occasionné par ces convois (transport de pétrole des bases de l'OTAN en Europe -> Astan -> FOB)

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c'est surtout pour réduire les coûts cumulés (protection des convois etc...).

Ces couts sont inévitables, il faut de toute manière acheminer vivres et munitions alors 10 camions de plus ou de moins, le convois sera protégé de manière plus ou moins équivalente. Mais l'idée d'une production d'énergie autonome peut servir pour d'éventuel nid de mitrailleuse et poste d'observation qu'on ne peut ravitailler tous les X temps.

Que proposent les nouvelles technologies dans ces matières?

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C'est du moins l'argument présenté par le Mod.

Il existe des cellules photovoltaïque souple (à mettre par dessus les tentes par exemples), des petites à combustibles (pas encore le top mais on y arrive; 200 kWe à l'heure actuel pour des systèmes hybrides énergies renouvelables - hydrogène)

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Ces couts sont inévitables, il faut de toute manière acheminer vivres et munitions alors 10 camions de plus ou de moins, le convois sera protégé de manière plus ou moins équivalente. Mais l'idée d'une production d'énergie autonome peut servir pour d'éventuel nid de mitrailleuse et poste d'observation qu'on ne peut ravitailler tous les X temps.

Que proposent les nouvelles technologies dans ces matières?

Le prix de l'essence en FOB est infiniment plus cher qu'a la pompe ;) donc réduire la consommation implique rapidement des réductions de cout de fonctionnement sérieuses.

Il suffit de voir comment les marines luttent pour reduire les conso de combustible de maniere a continuer de naviguer a budget constant, l'année derniere y eu pas mal d'annulation alors que le fuel marine temps de paix est pas inabordable. Le gasoil temps de guerre civile en kapissa doit valoir son pesant de cacahouete :lol:

Donc tout est bon pour économiser. Chauffage, ECS, électricité, avec des moyen classique. Chauffe eau solaire pour les douches, isolation des barraquements pour le chauffage, panneau photovoltaique, remortorisation plus efficace sur les vehicule ...

C'est du moins l'argument présenté par le Mod.

Il existe des cellules photovoltaïque souple (à mettre par dessus les tentes par exemples), des petites à combustibles (pas encore le top mais on y arrive; 200 kWe à l'heure actuel pour des systèmes hybrides énergies renouvelables - hydrogène)

Les pile a combustible ... recquiert du combustible :) c'est pas une solution magique a l'approvisonnement en combustible.

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est-il possible de fusionner ce sujet ici http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,11867.0.html "Economies d'énergies et développement durable dans les armées"

Le prix de l'essence en FOB est infiniment plus cher qu'a la pompe ;) donc réduire la consommation implique rapidement des réductions de cout de fonctionnement sérieuses.

Il suffit de voir comment les marines luttent pour reduire les conso de combustible de maniere a continuer de naviguer a budget constant, l'année derniere y eu pas mal d'annulation alors que le fuel marine temps de paix est pas inabordable. Le gasoil temps de guerre civile en kapissa doit valoir son pesant de cacahouete :lol:

Donc tout est bon pour économiser. Chauffage, ECS, électricité, avec des moyen classique. Chauffe eau solaire pour les douches, isolation des barraquements pour le chauffage, panneau photovoltaique, remortorisation plus efficace sur les vehicule ...

ECS, cela veut dire quoi?

Les pile a combustible ... recquiert du combustible :) c'est pas une solution magique a l'approvisonnement en combustible.

Les armées devront bien un jour, si mettre, afin de limiter la consommation en fioul (ce n'est pas contre l'effet de serre, ils s'en foutent mais pour limiter les couts liées à l'achat de gasoil, qui ne va pas s'arreter d'augmenter).

Certes le combustible doit être amené mais cela permet au GE d'avoir une charge constante et donc de consommer moins

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  • 2 weeks later...

http://www.corlobe.tk/article16298.html

L’organisme européenne de contrôle de la navigation aérienne, Eurocontrol, lance un avertissement à destination des autorités de l’aviation civile dans le monde, pour des risques de collision en raison de l’utilisation par des cargos de cerf-volant, se trouvant à des altitudes relativement importantes, comme propulsion auxiliaire.

L’avertissement intervient après un incident survenu le 15 septembre dernier au cours duquel un appareil descendant au-dessus de la mer du Nord a aperçu un cerf-volant ou une voile à une altitude d’environ 300 m, "juste en-dessous des nuages" devant un navire qui se dirigeait vers le port. Eurocontrol n’a pas donné de détails sur le type ou les activités de l’appareil concerné.

"Il était accroché au navire et se trouvait sur la route de l’appareil qui se dirigeait vers une installation proche," indique l’agence européenne dans un avertissement de sécurité lancé ce jeudi. "La ’voile’ ou le cerf-volant se trouvait au bout d’un long câble et se déplaçait devant le navire d’une façon erratique."

Les responsables ont ensuite déterminé que le navire en question était "le premier d’une série de navires de commerce expérimentaux utilisant des cerf-volants ou des voiles comme moyens auxiliaires de propulsion".

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http://www.defense.gouv.fr/air/base/breves/2009/octobre/impact_des_eoliennes_sur_les_radars_militaires

Du 12 au 16 octobre 2009, la zone de défense nord et l’équipe spécialisée (EETIS) «détection» de Cinq-Mars-la-Pile organiseront une campagne de mesures dans la région d’Orléans. L’objectif : mieux quantifier l’impact des éoliennes sur les radars militaires et compléter les mesures réalisées précédemment par le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM). Dans la zone, de nombreux parcs éoliens y ont été construits avant 2005.

Pour réaliser ces mesures, le centre de détection et de contrôle mobile de Metz déploiera un radar tactique de type ANGD sur l’aérodrome privé de Vove-Vibon, entouré de nombreux parcs éoliens et situé à 25 kilomètres d’Orléans. Un Alphajet de Tours, un Grob 120 de Cognac et un appareil d’aéroclub de la section aérienne de réserve d’Orléans, effectueront chacun deux vols spécifiques selon des tracés déterminés par les spécialistes radar de l’EETIS Détection.

En 2005, après la remise d’un rapport de l’agence nationale des fréquences et des études menées par le CEAM, l’armée de l’air avait appliqué des mesures de restriction d’implantation des éoliennes autour de ses radars. Ces dispositions avaient été reprises en mars 2008 dans une circulaire interministérielle relative aux perturbations engendrées par les aérogénérateurs sur les radars. Des zones d’exclusion (jusqu’à 20 km) et de coordination (jusqu’à 30 km) avaient ainsi été déterminées autour des radars Défense.

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