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Economies d'énergies et développement durable dans les armées


phyvette
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A l'occasion du colloque ATMA (Association technique maritime et aéronautique) qui se tenait hier à Paris, le groupe naval a présenté ses dernières solutions architecturales et technologiques en matière d'éco-conception, d'amélioration des systèmes de propulsion et de traitement des déchets. « Les projets éco-responsables représentent un axe de développement important pour DCNS, qui s'attache à la préservation du milieu marin. Parallèlement, l'Organisation Maritime Internationale, institution des Nations Unies chargée d'élaborer des dispositions relatives à la sécurité en mer, a prévu un renforcement des réglementations sur la pollution maritime à l'horizon 2016 », explique DCNS, qui a présenté ses solutions en partenariat avec le Pôle Mer Bretagne.

C'est dans cette optique que le groupe a développé Eco-ship, un concept permettant de réduire de 50% l'impact environnemental d'un navire sur l'ensemble de son cycle de vie. « L'éco-conception s'appuie sur de nombreux projets R&D afin de conduire une recherche systématique de solutions portant sur l'optimisation des systèmes, les nouvelles sources d'énergie, la limitation des rejets dans l'environnement... », indique Yves Pierson, ingénieur R&D à DCNS.

L'amélioration des systèmes de propulsion et le projet NACRE

L'industriel s'attache à optimiser les systèmes propulsifs hybrides (double système diesel et turbine à gaz), qui permettent d'améliorer la performance des navires, d'en diminuer le coût d'acquisition, mais également d'en réduire la facture énergétique. C'est, par exemple, le cas sur les nouvelles frégates européennes multi-missions (FREMM). Dominique Mignotte, expert senior, a présenté hier une analyse comparée entre diesel et turbine à gaz. « L'optimisation d'utilisation de l'un et l'autre est obtenue avec la propulsion hybride mise en oeuvre sur les frégates FREMM : la turbine à gaz est réservée aux hautes vitesses et la propulsion électrique pour les vitesses basses et de transit. Ensemble, ils offrent une grande souplesse d'emploi, un faible niveau de maintenance et un fort rendement global », explique-t-il.

DCNS développe, par ailleurs, NACRE, un projet de navire conduit dans le respect de l'environnement. Retenu lors du Grenelle de la mer, le projet NACRE, labellisé par le Pôle Mer Bretagne, a débuté en janvier 2009. Il a pour objectif de concevoir des systèmes permettant de réduire l'impact environnemental des navires en exploitation. « NACRE va se dérouler sur 3 ans pour identifier et mesurer les émissions de produits polluants (rejets liquides et gazeux), comprendre leur impact, cibler les technologies porteuses, puis choisir des solutions innovantes pour leur traitement », explique Marc Boeuf, détaché au Pôle Mer Bretagne. La dernière année sera consacrée à la réalisation et aux essais d'un prototype.

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Chopé sur Corlobé, un projet de "Green Fleet" pour l'US Navy et beaucoup de questions en suspens.

http://www.corlobe.tk/article16453.html

La Navy veut réduire de moitié sa dépendance au pétrole d’ici 2020

Les responsables du département de la Navy ont rendu public mercredi une série de nouveaux projets ambitieux pour renforcer l’efficacité énergétique de la Navy et du Corps des Marines, y compris l’objectif de mettre en place un groupe de bâtiments entièrement "sans pétrole" surnommé la “Great Green Fleet” (la Grande Flotte Verte).

Le secrétaire à la Navy, Ray Mabus, a rappelé la “Great White Fleet” du président Théodore Roosevelt, qui avait annoncé l’arrivée de la puissance maritime américaine en effectuant le tour du monde en 1907. Pour lui, la nouvelle attention portée à l’énergie pourrait devenir un point tournant aussi important pour la Navy.

Mabus veut que la Navy démontre en 2012 qu’elle peut faire naviguer une “Great Green Fleet” et l’envoie en mission en 2016, a-t-il déclaré, pour prouver que les Etats-Unis peuvent exercer une influence en mer sans avoir besoin de pétrole étranger. Il a comparé l’impact d’une flotte de demain, économe en énergie, au passage de la voile au charbon, puis du charbon au pétrole.

Le porte-avions et les sous-marins de cette "flotte verte", déjà en service, seraient à propulsion nucléaire. Les bâtiments de surface d’escorte disposeraient soit d’une propulsion hybride — comme celle que la Navy a installé à bord du navire d’assaut amphibie Makin Island, et qu’elle prévoit de tester à bord de destroyers de la classe Arleigh Burke — ou d’utiliser un bio-carburant dans les moteurs d’origine. Et les appareils de la flotte aérienne, y compris les chasseurs et les hélicoptères, n’utiliseraient eux-aussi que du bio-carburant, a déclaré Mabus.

Bien que cela démontre que la Navy puisse naviguer sans pétrole importé, la flotte ne serait pas “verte” au sens où de nombreux groupes écologistes utilisent le terme : ses navires à propulsion nucléaire produisent des déchets nucléaire et ses avions et navires classiques produiraient encore des gaz à effet de serre.

Les ingénieurs de la Navy ont démontré mardi à la base aéronavale de Patuxent River, qu’un moteur à réaction peut fonctionner à pleine puissance avec du bio-carburant. D’ici l’année prochaine, les responsables veulent faire voler un F/A-18 Hornet avec du bio-carburant, un appareil que la Navy a surnommé le “Green Hornet.”

Les autres objectifs du secrétaire Mabus :

- Rendre obligatoire que l’utilisation de l’énergie, l’efficacité énergétique, le cout sur la durée de vie et d’autres facteurs de ce type, soient pris en compte dans les décisions prises par la Navy lors de l’acquisition de nouveaux systèmes ou équipements, ainsi que l’efficacité et la politique énergétique des vendeurs.

- Réduire de moitié d’ici 2015 la consommation de pétrole dans la flotte de véhicules commerciaux de la Navy, en remplaçant les anciens véhicules par des hybrides.

- Obtenir d’ici 2020 la moitié de l’électricité des installations à terre de la Navy de sources alternatives — dont l’éolien ou le solaire — et, lorsque c’est possible, renvoyer l’excédent de production sur le réseau général, comme le fait actuellement la Navy sur la base d’essai des armes de China Lake (Californie). De son côté, le commandant du Corps des Marines, le général James Conway, a déclaré mercredi qu’il voulait que les bases du Corps situées sur le sol américain finissent par ne plus acheter d’électricité externe, et revendent l’excédent lorsque c’est possible.

- Parvenir à ce que la moitié de l’énergie utilisée dans l’ensemble du département de la Navy, à bord des navires, des avions, des véhicules et dans les bases à terre, proviennent d’ici 2020 de carburants alternatifs ou de sources alternatives. Aujourd’hui, ce pourcentage est d’environ 17%.

Mabus a déclaré qu’on lui avait dit que 40% était un objectif plus réaliste pour 2020, même s’il est difficle. Mais, pour le secrétaire, “la Navy et les Marines n’ont jamais reculé devant un défi.”

“Je ne demande pas l’impossible,” a-t-il expliqué.

Cependant, Mabus, Conway et le chef des opérations navales, l’amiral Gary Roughead, ont tous reconnu les importants défis, tant technologiques que financiers, qui doivent être relevés pour parvenir à leurs objectifs.

La volonté d’équiper un destroyer de la classe Arleigh Burke, par exemple, n’en est qu’aux tout premiers stades des études. Il n’y a aucune estimation de ce que couterait la mise en place de la “Great Green Fleet”, ou de remplacer les véhicules d’aujourd’hui par des hybrides. Le plan espère une avancée significative dans les carburants alternatifs, qui deviendraient économiques et efficaces. Et, bien que la Navy porte une attention nouvelle à la consommation de carburant et les couts d’usage lorsqu’elle achète de nouveaux équipements, elle va continuer à utiliser ses navires et avions très gourmands en carburant, y compris ses 55 LCS (littoral combat ships).

Mabus a indiqué qu’il n’était pas question de changer la conception du LCS, qui utilise 2 turbines à gaz et 2 moteurs diesel principaux, et qui ne peut atteindre sa vitesse maximale qu’en avalant voracement du gasoil. Cela va continuer, a-t-il indiqué, mais la flotte du futur utilisera des carburants alternatifs, qui rendront la Navy indépendante du pétrole étranger.

Mabus a reconnu que, aujourd’hui, il faut autant ou plus d’énergie pour produire un litre d’éthanol à partir de maïs qu’il n’en produit, ce qui réduit à néant les objectifs d’efficacité, mais il se dit persuadé que les bio-carburants de l’avenir, tirés des algues ou d’autres sources, pourraient résoudre le problème.

Même si peu de chiffres ont été donnés concernant le coût des nouveaux projets énergétiques de la Navy, il est clair que certaines des idées des dirigeants pourraient impliquer des millions de dollars. Par exemple, l’amiral Roughead a indiqué que la Navy étudiait la possibilité d’équiper ses vieux bâtiments du même système de propulsion hybride (diesel, électrique et à turbine à gaz) que le Makin Island, ce qui serait une modification très complexe.

Mais Mabus se dit persuadé que, si la Navy devient un leader dans l’innovation pour la conscience et l’efficacité énergétique, elle attirerait le savoir-faire — et tout aussi important, l’argent — pour parvenir à ses objectifs.

“Roosevelt avait envoyé la Great White Fleet faire le tour du monde sans argent pour les faire revenir,” a rappelé Mabus. “Mais il était certain que le Congrès voudrait le retour de la flotte, don, il savait que l’argent arriverait. Et il est venu. Personne n’est jamais parvenu à une grande réussite en étant timide.”

L'analyse de la rédaction :

La Navy et le Corps des Marines organisent les 14 et 15 octobre un forum sur l’énergie, destiné à explorer de nouvelles possibilités d’économiser les carburants et protéger l’environnement.

Référence :

Navy Times (Etats-Unis)

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Apres la multiplication des pains ... la multiplication du plutonium au CEA :lol:

http://www.romandie.com/ats/news/091015104722.moracdtq.asp

De Cadarache à la Sibérie, la gestion des "déchets" nucléaires en cause

PARIS - La découverte de plusieurs kilos de plutonium non répertoriés sur un site du Commissariat à l'énergie atomique, après la diffusion d'un documentaire montrant des tonnes d'uranium appauvri français stockées en Sibérie, jette le doute sur la capacité de l'industrie à gérer ses déchets, estimaient jeudi les écologistes.

"Alors que le stockage de déchets nucléaires français en Russie défraie la chronique, Greenpeace accuse Areva et le Commissariat à l'énergie atomique d'être incapables de gérer le plutonium, matière dangereuse issue de l'activité des réacteurs nucléaires", a déclaré Greenpeace dans un communiqué jeudi.

L'association rapproche les deux affaires sous l'appellation "déchets nucléaires", ce que conteste l'industrie nucléaire, pour qui la notion de déchets recouvre les produits radioactifs promis à un stockage définitif, tandis que le reste, des "matières" irradiées sorties des réacteurs, est entreposé en attendant un éventuel retraitement futur.

A Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône, 22 kg de plutonium ont été découverts au lieu des 8 kg estimés dans un atelier en cours de démantèlement, et selon le CEA, la quantité totale pourrait s'élever à "près de 39 kg".

"En clair, cela signifie qu'Areva et le CEA reconnaissent leur incapacité à gérer leur plutonium qu'ils laissent traîner par kilos, alors qu'il s'agit d'une matière si dangereuse qu'elle doit être réglementairement mesurée au gramme près", commente Yannick Rousselet de Greenpace France.

"Comment est-il imaginable qu'on découvre dans un vieil atelier fermé depuis six ans de quoi faire environ 5 bombes nucléaires?", poursuit-il.

Selon le gendarme du nucléaire "la sous-estimation de la quantité de plutonium a conduit à réduire fortement les marges de sécurité" pour prévenir un éventuel accident, "dont les conséquences potentielles pour les travailleurs peuvent être importantes".

"L'exigence de transparence doit être absolue en matière de sûreté nucléaire", a souligné mercredi le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo.

"M. Borloo se ridiculise en demandant une enquête ou la transparence à chaque affaire", estime le réseau Sortir du nucléaire, qui "accuse les autorités françaises d'être manipulées par l'industrie nucléaire".

Mardi, c'était la secrétaire d'Etat à l'écologie Chantal Jouanno qui était montée au créneau pour réclamer d'EDF "la transparence" sur le stockage à ciel ouvert en Sibérie depuis les années 1980 de matières radioactives issues du parc nucléaire français.

Pour Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement, la demande de Mme Jouanno vise à "amuser la galerie" sans répondre aux questions de fond.

Appelant de ses voeux un "vrai débat public" sur la filière nucléaire, la vice-présidente du MoDem juge qu'"on a besoin d'une vraie évaluation coût-avantage dans tous les domaines: économique, financier, écologique, social".

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http://www.informationdissemination.net/2009/10/navy-energy-security.html

Navy Energy Security

I really enjoyed the Rhumb Lines from yesterday, good enough to quote in my opinion.

   The Naval Energy Program is focused on enhancing operational capability. Energy security means having an adequate, reliable and sustainable energy supply – sufficient to meet the demands of the mission. Energy conservation and efficiency enhance our combat capability to fly and sail farther, and longer. Investing in alternative sources and protecting our supply provide resilience against a fragile grid ashore, insulates from volatile energy prices, and ensures we can accomplish our mission at sea.

   Energy Security

       * Energy security is focused on transforming vulnerabilities associated with energy supply and demand into a strategic and operational advantage. Energy security involves tactical and shore missions that have different energy challenges and opportunities, and therefore require unique solutions.

       * By implementing energy efficiency measures and considering energy when making decisions, from the individual to program-level, the Department of the Navy is reducing energy consumption and serving as a global role model for environmental stewardship.

   Tactical Energy Security

       * Tactical energy security addresses risks to the warfighter. These include significant costs associated with volatile petroleum prices, unstable petroleum suppliers and extensive supply lines on land and at sea. Lengthy supply lines are vulnerable to attacks that can result in loss of life and mission.

       * The Navy increases tactical energy security by improving overall fuel conservation efforts, enhancing energy efficiency of tactical platforms and increasing use and availability of non-petroleum fuels.

   Shore Installation Energy Security

       * Increasing shore energy security provides protection from vulnerabilities related to the commercial electrical grid, which is susceptible to natural disaster, physical or cyber attack and malfunction.

       * The Department of the Navy increases shore energy security by lessening our shore energy consumption through sustainable building design and renovation. We will further strengthen our energy security by enhancing protection of critical infrastructure and increased use of renewable alternatives.

This part is very good.

       * The Department of the Navy’s emerging energy strategy is centered on energy security, energy efficiency and environmental stewardship while remaining the pre-eminent maritime power.

       * Energy security is critical to mission success. Energy security safeguards our energy infrastructure and shields the Navy and Marine Corps from a volatile energy supply.

       * Energy efficiency increases mission effectiveness. Efficiency improvements minimize operational risks, saving time, money and lives.

       * Environmental stewardship protects mission capabilities. Investment in environmentally responsible technologies afloat and ashore reduces green house gas emissions and lessens dependence on fossil fuels.

The key point:

       * DoD is the largest government and individual petroleum user in the U.S., consuming about 330,000 barrels per day. The Department of the Navy is the 2nd largest fuel user in the DoD, consuming about 100,000 barrels per day. The Air Force uses about 200,000, and the Army uses about 30,000.

The Naval Energy Forum kicks off today outside Washington DC today. I had intended to go, but it didn't work out. You can check it live video stream here, and I think they will have archive video up later as well.

I will have a lot more on this subject, probably next week

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Les chiffres semblent venir de ce rapport de 2008 avec des chiffres de 2006 :

http://armedservices.house.gov/pdfs/READ031308/Carns_Testimony031308.pdf

''En 2006, 110 millions de barils achetés pour une consommation de 300 000 barils par jours pour 13,6 milliards de dollars ainsi que 3,8 milliards de kWh soit 78 % de la consommation d'énergie du gouvernement fédéral et 0,8 % de la consommation nationale''.

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Un budget de 2 milliards de dollars pour installer une centrale solaire sur une base américaine :

The US Army Corps of Engineers signed an agreement with Irwin Energy Security Partners to build a $2 billion, 500-megawatt (MW) solar energy complex at Fort Irwin located in the Mojave Desert, California.

A federal mandate requires the US Army to reduce its energy consumption by 30% by 2015 and to cover 25% of its energy needs with renewable energy sources by 2025.

The EUL program is designed to allow private companies to acquire value from underutilized real estate assets on Army bases and other US Department of Defense (DoD) installations. The new 500 MW solar facilities are expected to produce approximately 1,000 Gigawatt hours (GWh) annually, far exceeding Fort Irwin’s 35 MW peak load.

Fort Irwin sprawls over 2.5 square miles and is home to the Army’s largest training camp (5,000 recruits arrive there every month) and NASA’s Goldstone Deep Space Communications Complex, whose antennas are used for space mission communications.

http://www.defenseindustrydaily.com/Baking-in-the-Mojave-Sun-US-Army-Awards-2B-Fort-Irwin-Solar-Farm-Project-05858/

Les bases américaines sont gigantesques, ils ont largement la place pour installer des hectares de panneaux solaires, de quoi largement couvrir leurs propres besoins !

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  • 3 weeks later...

http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/11/03/la-remise-en-cause-sans-precedent-de-l-epr-un-coup-dur-pour-la-filiere-nucleaire-francaise_1262041_3234.html#ens_id=1253535

Le programme EPR, le réacteur nucléaire de troisième génération d'Areva, est menacé par un défaut de conception. Dans une déclaration commune publiée lundi 2 novembre, les autorités de sûreté française (ASN), britannique (HSE/ND) et finlandaise (STUK) demandent aux futurs exploitants de ces centrales d'"améliorer la conception initiale de l'EPR".

C'est le système de contrôle-commande, le cerveau du réacteur, qui est en cause. Deux systèmes de contrôle seraient trop interconnectés, ce qui mettrait en cause la sûreté en cas d'incident. En cas de défaillance de l'un, il faudrait que l'autre puisse continuer à fonctionner, ce qui en l'état actuel n'est pas assuré. Les experts relèvent que la "complexité" de l'architecture du système "rend difficile l'élaboration d'une démonstration de sûreté satisfaisante".

L'ampleur du problème est telle que l'ASN a demandé à EDF de préparer un plan "B", au cas où les recommandations des autorités de sûreté ne pourraient pas être prises en compte. Le directeur général de l'ASN, Jean-Christophe Niel, demande à EDF "d'examiner dès à présent des dispositions de conceptions différentes", car la "certitude d'aboutir in fine à une démonstration de sûreté acceptable fondée sur l'architecture actuelle n'est pas acquise".

Nicolas Sarkozy a fait de l'exportation du nucléaire civil un axe stratégique de sa diplomatie et de sa politique industrielle. Les revers d'Areva menacent cette stratégie. "Cette entreprise n'est pas gérée. Mais changer Anne Lauvergeon maintenant serait un terrible aveu vis-à-vis du monde", dit un proche du président.

Anne Lauvergeon est sous surveillance depuis la nomination de Jean-Cyril Spinetta à la présidence du conseil d'Areva. "Elle aurait dû choisir un directeur général qui soit son inverse : un industriel de terrain qui complète ce qu'elle sait faire, la stratégie", poursuit ce proche de M. Sarkozy.

Les associations antinucléaires ont immédiatement saisi cette occasion pour réclamer, une fois de plus, l'arrêt du programme EPR. La "renaissance du nucléaire est décapitée", s'est ainsi réjoui le mouvement Sortir du nucléaire.

"La déclaration conjointe de ces trois autorités de sûreté nucléaire remet fortement en question les deux EPR actuellement en construction dans le monde, l'un à Olkiluoto, en Finlande, et l'autre à Flamanville, en France (Manche), estime pour sa part Yannick Rousselet de Greenpeace. Qu'attend la France pour appliquer le principe de précaution au nucléaire et pour arrêter le programme EPR ?"

Chez Areva, on affiche la sérénité. "Cela fait partie des discussions techniques normales à ce stade d'avancement des dossiers, affirme son porte-parole, Jacques-Emmanuel Saulnier. Le problème avait été soulevé par la Finlande en décembre 2008 et résolu : STUK (l'autorité de sûreté finlandaise) a validé le contrôle-commande. EDF est face aux mêmes questions qu'en France et en Grande-Bretagne. Il va y répondre avec la collaboration d'Areva. Mais cela ne remet en cause ni les fondamentaux de l'EPR, ni le calendrier."

DEUX UNITÉS EN INDE

La mise en garde des trois autorités de sûreté n'en arrive pas moins au plus mauvais moment. Quatre EPR sont en cours de construction : un en France sur le site de Flamanville, un en Finlande et deux en Chine. Mais Areva espère d'autres commandes. A Abou Dhabi, le consortium français Areva-GDF Suez-Total, épaulé par EDF, est en concurrence avec les Américains (General Electric) et les Coréens pour la vente de six à dix réacteurs.

Areva a été présélectionné pour la vente d'au moins deux unités en Inde. EDF a choisi de faire des "clones" de Flamanville pour le Royaume-Uni, où il compte construire au moins quatre unités. Il vient de finaliser son accord avec le groupe américain Constellation Energy et prévoit d'en installer au moins quatre aux Etats-Unis, même si Henri Proglio, qui succédera à Pierre Gadonneix à la tête d'EDF fin novembre, est plus que réservé sur cette implantation outre-Atlantique. Cela le conforte dans son analyse : EDF ne peut avoir qu'un seul réacteur, l'EPR, dans son catalogue.

Plusieurs groupes étrangers, comme l'italien Enel, ont aussi choisi l'EPR pour se développer dans l'énergie nucléaire. En partenariat avec EDF, Enel va en construire quatre dans la péninsule. Les groupes allemands E.ON et RWE l'ont aussi choisi pour participer à la relance de l'atome civil au Royaume-Uni.

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Dans Presse Océan, l'eco-ship de DCNS

Spécialisé dans la marine militaire, DCNS imagine de curieux navires. Déclinaisons civiles possibles.

Science-fiction ? Très sérieux au contraire. Les projets sur lesquels planchent les ingénieurs de DCNS sont bel et bien destinés à voir le jour. Cette entreprise, qui possède une unité à Indret, près de Nantes, est spécialisée dans les navires militaires. Mais elle s'ouvre au civil. Certains de ses projets pourraient trouver des applications aussi bien à bord d'une frégate que d'un porte-conteneurs.

Le plus surprenant

Eco-ship, c'est son nom de code, est le plus surprenant de ces projets. Il est pourtant le plus abouti. Il s'agit d'un catamaran de 90 m partiellement propulsé par un cerf-volant, façon kite-surf. Ce type d'unité pourrait venir remplacer les quatre Batral classiques actuellement en service mais qui arrivent en fin de carrière. Ces navires servent au transport de troupes et d'équipements. Ils sont souvent utilisés pour venir en aide à des populations isolées.

Projet avancé

Les avant-projets sont achevés. « Notre cahier des charges : gagner 50 % sur l'impact environnemental du navire, sur tout son cycle de vie de la construction au démantèlement en passant par son service actif, explique Philippe Goubault, responsable du projet à DCNS Lorient. Et nos technologies doivent être rentabilisées sur 5 ans ».

L'option catamaran, offrant un meilleur hydrodynamisme, a été retenue. La coque est en aluminium, le moteur diesel à basse consommation (le site d'Indret est ici concerné), le chauffage et la climatisation consomment peu grâce à des échangeurs double flux optimisés.

La moitié du temps

Mais le plus spectaculaire c'est le cerf-volant. « Il sera utilisable la moitié du temps : aux allures portantes, avec des vents ni trop faibles, ni trop forts et lorsque des manoeuvres répétées ne seront pas nécessaires, explique Philippe Goubault. Au total cela devrait permettre de gagner 10 % d'énergie sur toute la vie du navire. Dans les conditions optimales il pourra assurer jusqu'à 30 % de la propulsion pour une vitesse de 15-20 noeuds (28-37 km/h) ».Cette aile de 300 m2, soit la surface d'un spi de voilier type Vendée Globe, peut être établie en une dizaine de minutes à partir d'un petit mât situé à la proue du bateau. La manoeuvre est automatisée de même que le pilotage de l'aile grâce à un calculateur situé sous les suspentes et qui agit sur elles. « Le cerf-volant effectue des huit en permanence afin de disposer d'un vent apparent maximum », complète Philippe Goubault.Reste à prendre la décision de construction et à la mener à terme. Alors, à quand un tel navire dans la marine française ? 2015, peut-être.

Jean-Philippe Lucas

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  • 3 months later...

Le Groupe CNIM maître d’œuvre d’un projet de production de biocarburants de seconde génération

Le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) propose de construire une unité de démonstration de conversion de la biomasse en biodiesel. Ce complexe sera la toute première unité intégrée pouvant convertir, sur un site unique, la biomasse (en l’espèce des résidus de l’agriculture ou les rémanents forestiers) en biocarburant. Il sera installé à Bure Saudron, dans le nord-est de la France.

Le Groupe CNIM sera le maître d’œuvre de ce projet. Le Groupe Air Liquide apportera les technologies-clés permettant la transformation du gaz de synthèse en biocarburant.

Le contrat remporté par le Groupe CNIM est constitué d’une première tranche ferme pour les études d’avant-projet d’une installation de production de biocarburants de seconde génération (durée 16 mois. ). Il prévoit ensuite des tranches optionnelles pour la construction puis l’exploitation de l’installation.

La biomasse dont il s’agit est inutilisable pour l’alimentation humaine et animale. Elle est transformée par une gazéification à haute température et à flux entrainé qui permet de produire un gaz de synthèse de haute qualité. Celui-ci est ensuite purifié et transformé en biocarburant dans l’étape de synthèse Fischer Tropsch, au travers de différents procédés de Lurgi, filiale du Groupe Air Liquide. Ce dernier fournira également l’hydrogène employé pour optimiser la transformation du gaz de synthèse en carburant, et l’oxygène nécessaire au procédé de gazéification. La société Choren, qui fournira ce procédé de gazéification, est actuellement en phase de démarrage d’une installation similaire en Allemagne.

Le Groupe CNIM s’appuiera également sur les compétences des sociétés SNC Lavalin, Foster Wheeler France et MSW Energies qui lui fourniront une assistance technique spécialisée.

Nicolas Dmitrieff, Président du Directoire du Groupe CNIM a déclaré : « Ce projet illustre les capacités du Groupe à élargir son champ d’action dans le domaine de l’environnement dans lequel ses compétences sont reconnues, particulièrement la valorisation énergétique des déchets. Je me réjouis du choix fait par le CEA, un de nos partenaires de longue date, ainsi que de l’association pour ce projet avec le Groupe Air Liquide ».

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  • 3 months later...

EADS Sets First Public Algae-Biofuel Flight At ILA Berlin

Jun 7, 2010

By John Morris

http://www.aviationweek.com/aw/generic/story_generic.jsp?topicName=ila_2010&id=news/awx/2010/06/07/awx_06_07_2010_p0-232525.xml&headline=EADS%20Sets%20First%20Public%20Algae-Biofuel%20Flight%20At%20ILA%20Berlin

Bench tests with algae biofuel in the AE300 engine indicate fuel savings of 5-10% over kerosene as the biofuel burns more efficiently. “We were amazed that it had better combustion than kerosene,” said Botti, who added that engineers had to recalibrate the fuel injection system to restrain engine power within its certificated limits.

Plans call for certifying the AE300 to run on biofuel, and the program has secured 2,000 liters of the algae fuel to achieve that goal.

EADS Innovation Works — the corporate research and technology arm of EADS — is hoping to prove that algae-derived biofuel, which is free from NOX-producing nitrogen and sulfur, is a viable replacement for jet fuel. “So far we’ve found no undesirable characteristics,” says Botti. It could even replace gasoline, he added.

Because “there is no Plan B” for a sustainable, ecologically viable replacement for petroleum-based jet fuel, Botti says EADS has set out to create one.

Botti and EADS are convinced the answer is algae-based biofuels. Its advantages are that it doesn’t compete with food for land and water, and it might prove to be the first synthetic fuel that doesn’t create more carbon dioxide in its manufacture than it saves in emissions...

Botti explained that algae is a much more efficient fuel base than, for example, the jatropha weed demonstrated in second-generation biofuels. To replace 10% of the world’s kerosene needs in 2025-30 would require 100,000 sq km of jatropha farms versus 6,000 sq km of algae beds—a factor of 20, he said. Algae can be grown in salty or dirty water, and require a lot of CO2. “One ton of algae needs 1.8 tons of CO2; that means we can use CO2 emitted by factories to feed the algae and perhaps establish a CO2 equilibrium with a net effect of zero. The question is can we achieve it?”

Algae can also be grown in 3D in industrial plants near CO2 emitting factories, like the conceptual one shown here at ILA. This eliminates the need to transport huge amounts of biomass to refineries as demanded by second-generation biofuels

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  • 4 weeks later...

L'Arabie Saoudite annonce l'arret du développement de ses prospection pétrolifere pour conserver la ressource

http://petrole.blog.lemonde.fr/2010/07/07/le-roi-abdallah-annonce-larret-de-lexploration-petroliere-en-arabie-saoudite/

Le roi Abdallah annonce l’arrêt de l’exploration pétrolière en Arabie Saoudite

Une contrainte de plus (et de taille) pour retarder le déclin de la production mondiale.

L’Arabie Saoudite, premier producteur mondial de pétrole, aurait mis un terme à la prospection sur son sol afin d’épargner ses richesses et de les transmettre aux générations futures, selon une déclaration du roi Abdallah datée du 1er juillet.

L’annonce a été faite à Washington devant des étudiants saoudiens, précise l’agence de presse saoudienne. Prononcée deux jours après une rencontre entre le souverain saoudien et le président américain Barack Obama, elle résonne comme une mise en garde.

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Le roi Abdallah et le président Obama à la Maison Blanche le 29 juin [AFP]

L’arrêt du développement de nouveaux champs pétroliers en Arabie Saoudien menace de compliquer un peu plus l’avenir de la production mondiale de pétrole, face à une demande toujours plus forte. En effet, l’Arabie Saoudite détient à elle seule 20 % des réserves mondiales d’or noir.

Le roi d’Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud, protecteur des lieux saints, a dit :

« Je tenais un réunion de cabinet (…) Je leur ai dit que j’ai ordonné d’interrompre toute exploration pétrolière afin qu’une part de cette richesse soit préservée pour nos fils et nos successeurs, si Dieu le veut. »

Tempérant le malaise déclenché par cette annonce, un officiel du ministère du pétrole saoudien a indiqué à l’agence Dow Jones que cette déclaration ne signifiait pas un arrêt définitif, « mais qu’elle voulait plutôt dire que les activités d’exploration futures devraient être menées sagement », précise le Financial Times. Le quotidien économique londonien rappelle que la compagnie pétrolière nationale saoudienne, l’Aramco, est censée actuellement prospecter en mer rouge et dans le golfe persique.

« Crépuscule dans le Désert » ?

Où se situe la vérité ? Pour le dire, il aurait fallu un communiqué officiel de Riyad, conclut un autre article du F.T.

Dans le secret feutré de la diplomatie pétrolière, il faut prendre l’habitude d’interpréter le passage des ombres. Mais la déclaration du roi Abdallah, souverain autoritaire et déterminé, ne doit certainement rien au hasard. Elle rencontre de plusieurs échos.

En mai 2005, Matthew Simmons, l’un des banquiers d’affaires les plus en vue de Houston

– la capitale mondiale du négoce de pétrole – publiait Crépuscule dans le Désert, un livre fort documenté accusant l’Arabie saoudite de grossièrement surestimer ses réserves d’or noir. D’après ce Texan qui a conseillé le président Bush pour son programme énergétique en l’an 2000, la production saoudienne a atteint son maximum, et risque de s’effondrer bientôt, faute de réserves suffisantes.

twilightinthedesert.1278470625.jpg

A la suite de la publication du brûlot de Matt Simmons, l’Aramco, d’ordinaire muette sur ses réserves, a publié quelques données précises pour la première fois de son histoire. Mauvaise surprise : la principale compagnie pétrolière mondiale (et de loin) a reconnu que les extractions de ses puits déclinent à grande vitesse : entre 5 et 12 % par an. Rien que pour compenser ce déclin, l’Aramco doit ouvrir assez de nouveaux puits pour fournir entre 500 000 et 1 million de barils par jour (mb/j) de plus chaque année, sur une capacité totale de production aujourd’hui établie officiellement à 12,5 mb/j.

Depuis, l’Aramco n’a plus publié le moindre fait consistant sur l’état de ses réserves.

A l’époque, en 2005, Nawaf Obaid, qui venait d’être nommé conseiller stratégique de l’ambassadeur saoudien à Washington, m’indiquait pour Le Monde 2 :

« Tout le monde, et en particulier les Etats-Unis, veut que l’Arabie Saoudite augmente sa production. Nous aimerions rester plus prudents (…) Mais aucun autre pays producteur n’est aujourd’hui prêt à investir suffisamment pour permettre à l’Arabie saoudite de ralentir sa production. »

Entre-temps un ancien n°2 de l’Aramco, Sadad al-Husseini, a largement contribué à alimenter les craintes autour du premier producteur mondial de pétrole. Dans un entretien qu’il m’avait accordé pour LeMonde.fr, ce docteur en géologie jugeait que l’Arabie Saoudite ne pourra pas compenser éternellement le déclin en cours ou imminent de la production de nombreuses autres grandes puissances pétrolières.

D’après Sadad al-Husseini, le montant officiel des réserves mondiales de brut serait « exagéré » d’un quart. Mais l’ancien expert de l’Aramco ne précise pas de combien les réserves pétrolières saoudiennes pourraient elles-mêmes être exagérées.

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Mmmh... dans son bouquin La face cachée du pétrole, Eric Laurent pense que les réserves de pétrole saoudiennes sont en voie d'épuisement. Il remarque qu'on n'a pas découvert de nouveau champ pétrolifère en Arabie Saoudite depuis la fin des années 60, depuis on n'a fait qu'exploiter les mêmes champs (immenses, et avec des techniques pour en extraire au maximum leur pétrole, mais pas éternels).

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Mauvaise surprise : la principale compagnie pétrolière mondiale (et de loin) a reconnu que les extractions de ses puits déclinent à grande vitesse : entre 5 et 12 % par an.

c'est le début de la fin de  l'age du pétrole

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Espérons que le test de l'avion solaire Solar Impulse qui doit pouvoir voler la nuit soit un succès, cela donnera un coup de pouce pour stimuler ce type de programme.

Mouais ... Succès, certes, mais avec 450 Kg de batteries.

Or, je rappelle que les batteries performantes et légère sont au lithium. Le lithium est un métal relativement rare dans l'univers et sur la croûte terrestre. En cas de migration vers le solaire/électrique, cette ressource va succéder comme un or blanc à l'or noir actuel, avec les mêmes problèmes de stock fini. Ce problème sera d'autant plus aigu que le lithium sera utilisé dans les batteries, mais aussi dans la fusion nucléaire contrôlée si ITER fonctionne comme prévu à partir de 2018. (source : article Science & Vie : juillet 2010).

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Mouais ... Succès, certes, mais avec 450 Kg de batteries.

Or, je rappelle que les batteries performantes et légère sont au lithium. Le lithium est un métal relativement rare dans l'univers et sur la croûte terrestre. En cas de migration vers le solaire/électrique, cette ressource va succéder comme un or blanc à l'or noir actuel, avec les mêmes problèmes de stock fini. Ce problème sera d'autant plus aigu que le lithium sera utilisé dans les batteries, mais aussi dans la fusion nucléaire contrôlée si ITER fonctionne comme prévu à partir de 2018. (source : article Science & Vie : juillet 2010).

Avec l'avantage que le les batterie ne sont pas jetable comme le pétrole, et que meme en fin de cycle c'est quasiment recyclable a 100%

De plus y a d'autre solution de stockage a base de super-capacité, la densité d'énergie est plus faible mais suffisante pour de nombreuse application intermittente par exemple.

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  • 2 weeks later...
  • 4 months later...

The U.S. military has taken advantage of solar technology in the past by developing energy generating solar backpacks and watches for its troops in Afghanistan and Iraq. Recently the military announced its latest solar venture – a series of solar-powered tents that will be capable of powering communications devices as well as laptops and other electronic equipment, rendering ground units practically self-sufficient.

http://inhabitat.com/u-s-military-developing-solar-powered-tents/

Des tentes à énergie solaire...  =)

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Y disent rien sur la solidité de ces cellules solaires? Les matériaux photosensibles de ce type sont généralement un peu délicats, quand même.

Je crois que c'est pas encore assez solide pour résister à l'appontage d'un rafale. Faudra attendre encore un peu avant d'en recouvrir le pont d'un PA. :lol:
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Je reprends ma Citation précédente sur le bioalgue de EADS :

Botti explained that algae is a much more efficient fuel base than, for example, the jatropha weed demonstrated in second-generation biofuels. To replace 10% of the world’s kerosene needs in 2025-30 would require 100,000 sq km of jatropha farms versus 6,000 sq km of algae beds—a factor of 20, he said. Algae can be grown in salty or dirty water, and require a lot of CO2. “One ton of algae needs 1.8 tons of CO2; that means we can use CO2 emitted by factories to feed the algae and perhaps establish a CO2 equilibrium with a net effect of zero. The question is can we achieve it?”

Ce qui veut dire que pour 100% du kérosène mondial il faudrait 60000 km² soit un carré de 244 km de coté ce qui est dérisoire

Voire si on considère qu'il ne s'agit pas d' une production en surface comme la culture du blé mais en volume comme on pourrait l'organiser dans des réservoirs immergés au large de site industriels côtier, la surface au sol devient dérisoire ...

Surtout avec la richesse en cotes voire en ZÉE dont on dispose : DCNS et STX vont de frotter les mains après l'éolien offshore ...

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The U.S. military has taken advantage of solar technology in the past by developing energy generating solar backpacks and watches for its troops in Afghanistan and Iraq. Recently the military announced its latest solar venture – a series of solar-powered tents that will be capable of powering communications devices as well as laptops and other electronic equipment, rendering ground units practically self-sufficient.

http://inhabitat.com/u-s-military-developing-solar-powered-tents/

Des tentes à énergie solaire...  =)

génial !!! a quand la version grand public ?
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génial !!! a quand la version grand public ?

Des que le grand public sera prêt a en payer le prix ;)

Si le photovoltaïque était bon marché il y en aurait sur tous les toits de France ... de plus le grand public n'a pas d'interet a ca. Ceux qui bivouac en autonomie peuvent utiliser des panneau souple pliant sans s'emmerder a les bricoler sur leur tente. C'est déjà assez compliqué d'avoir des tentes pratique et légere pour pas en plus y coller des panneau. Si c'est pour du quasi statique ... en général on a des solution portable qui vont bien.

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Des que le grand public sera prêt a en payer le prix ;)

Si le photovoltaïque était bon marché il y en aurait sur tous les toits de France ... de plus le grand public n'a pas d'interet a ca. Ceux qui bivouac en autonomie peuvent utiliser des panneau souple pliant sans s'emmerder a les bricoler sur leur tente. C'est déjà assez compliqué d'avoir des tentes pratique et légere pour pas en plus y coller des panneau. Si c'est pour du quasi statique ... en général on a des solution portable qui vont bien.

hmm il y a du vécu  :lol:

C'est vrais qu'il y a déjà des solutions panneaux souple (exemple pour les bateaux)

Dans 10 ans on verra des modèles Quecha avec panneaux intégré

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