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Il y a 2 heures, pascal a dit :

Et tu veux nous faire croire quoi ? que les jeux étaient faits dès le 25/02 ...

Lisons la suite veux-tu :

"Le PDG de Naval Group, Pierre Eric Pommellet, qui a passé deux semaines en quarantaine à Adélaïde pour assister à des réunions avec les dirigeants du gouvernement fédéral et de l'État, a déclaré aux journalistes aujourd'hui qu'il avait eu des entretiens "productifs" avec le gouvernement Morrison, mais n'a pas voulu dire si la société était sur le point de conclure un accord final.

M. Pommellet doit rencontrer le ministre des Finances, Simon Birmingham, à Canberra dans la journée, avant de retourner à Adélaïde pour des entretiens pendant le week-end.

M. Birmingham a déclaré que le gouvernement restait déterminé à finaliser l'accord.

"Nous préférons fermement nous assurer que l'accord - tel qu'il a été conclu avec le groupe naval - est respecté et c'est certainement le message que moi-même et d'autres ministres lui transmettrons", a déclaré M. Birmingham à la radio ABC ce matin.

Répondant aux informations selon lesquelles le ministère de la Défense envisageait de résilier le contrat, M. Birmingham a déclaré : "Je pense qu'il est toujours prudent d'envisager les éventualités pour savoir quelles sont vos options, et pour être prêt à y faire face dans toute éventualité maintenant".

"Notre objectif premier dans les discussions que nous avons avec Naval Group et avec M. Pommellet est de nous assurer que les engagements qu'ils ont pris concernant la prochaine portée du travail et la quantité de travail à faire en Australie ... sont respectés dans la prochaine série de contrats qui doit avoir lieu", a-t-il déclaré.

"Nous sommes frustrés que cela n'ait pas été fait dans le délai que nous aurions souhaité, mais nous sommes déterminés à faire en sorte de le négocier conformément à ces conditions."

Le chef de l'opposition de l'État, Peter Malinauskas, a déclaré que les rapports sur une éventuelle résiliation du contrat étaient "alarmants".

"L'Australie du Sud a le pire taux de chômage d'Australie - nous ne pouvons pas nous permettre de perdre le plus grand projet d'emploi de l'histoire de notre État", a-t-il déclaré."

 

Tout ceci veux dire quoi en fait deux choses: En février les négociations se poursuivent et il est hors de question d'acheter des SNA ... cela peut vouloir dire aussi si on lit entre les lignes à la lumière de ce qui s'est passé après que Morrisson est une girouette et que ses propos ne reflètent pas la réalité ... D'un autre côté on savait que c'était un marionnette entre les mains américaines ... qui peut le plus peut le moins.

 

Cette petite polémique masque probablement le fond de la réalité.

Il y a quelque temps, j'avais suggéré que la densité de l'influence des USA en Europe s'affaiblissait au profit de la zone "Pacifique" non pas dans le sens latéral mais dans le sens vertical en progression Sud-Nord.

La tentative infructueuse de Monsieur Trump d'acheter le Groenland au Danemark en est une ultime manifestation. 

Plus on progresse vers le Nord plus l'aire d'influence se réduit jusqu'a basculer vers un changement de "Nord" devenu le "Sud" pour reprendre une aire conséquente.

Je supposais que ce basculement "de changement de Nord" précèderait la date de renégociation du "traité de l'Antarctique" dont le terme est en 2049.

La durée de gestation des grands programmes de défense a donné le top de l'anticipation du basculement, et le Canada (frontière Sud au dessus du 50° Nord) n'a pas été un participant invité de l'AUKUS.

Le Royaume Uni n'est pas non plus un acteur évident de l'hémisphère Sud, sauf a y regarder de plus près :

en réalité, avec les îles Ascension, Sainte Helena, Falkland, Georgie du Sud etc... le Royaume Uni est le maître de l'Atlantique Sud avec sa partie Antarctique.

Les membres initiaux du club sont élus sous parrainage anglo saxon et des five eyes.

 

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Il y a 9 heures, Teenytoon a dit :

Parce que rompre un contrat stratégique à plusieurs milliards sans aucun avertissement, ça c’est banal ? 

Y’a un moment on a encore la plaie béante dans le dos avec le couteau toujours dedans et faudrait tendre l’autre joue ?

Ben fuck the duck, on a plus de raisons que Morrison d’être contrarié. 

Je n'ai pas dit ça. Mais se faire traiter de menteur en public, c'est moins banal qu'une petite trahison entre amis... ou supposés tels.

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il y a 1 minute, Ciders a dit :

Je n'ai pas dit ça. Mais se faire traiter de menteur en public, c'est moins banal qu'une petite trahison entre amis... ou supposés tels.

C’est bien là le problème. Le mec te trahit et faut fermer sa gueule ? 

Ben non. 

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Le gouvernement australien aurait fait fuité à la presse un SMS d'Emmanuel Macron.

Citation

Sous-marins : la divulgation d’un SMS entre Macron et Morrison déclenche la colère de la France.

Ce message servirait à prouver que la France était au courant que le contrat franco-australien était en mauvaise posture avant sa dénonciation. Au contraire, selon l’entourage d’Emmanuel Macron, qui continue de dénoncer les méthodes de l’Australie.

C’est une fuite rarissime. Un SMS d’Emmanuel Macron au Premier ministre australien Scott Morrison a été dévoilé lundi 1er novembre dans les médias australiens, sur fond de tensions autour de la rupture d’un massif contrat de sous-marins. Les services du président ne décolèrent pas.

Lundi, le chef de l’Etat avait été filmé répondant à un journaliste lui demandant s’il pensait que Scott Morrison lui avait menti à propos des négociations secrètes entre Australie, États-Unis et Royaume-Uni sur l’accord de défense Aukus, qui a mené à la rupture du « contrat du siècle » sur des sous-marins. « Je ne pense pas, je sais », affirmait Emmanuel Macron.

« J’ai les épaules larges, je peux gérer ça », a rétorqué Scottt Morrison par la suite.

Dans la foulée, les médias australiens ont publié un SMS attribué à Emmanuel Macron et qui aurait été envoyé à Scott Morrison deux jours avant l’annonce de l’accord Aukus signifiant le torpillage du contrat franco-australien.

« Dois-je m’attendre à de bonnes ou mauvaises nouvelles pour nos ambitions communes en matière de sous-marins ? », se serait enquéri Emmanuel Macron. Pourquoi publier un tel message ? Selon le média « the Daily Telegraph », qui attribue la fuite au cabinet de Morrison (bien que la source soit anonyme), la stratégie australienne visait à prouver qu’Emmanuel Macron savait que le contrat était en mauvaise posture.

« Pas de nature à améliorer les relations »

« Ce SMS montre qu’au contraire le président ne savait pas qu’ils dénonceraient le contrat », a protesté l’entourage d’Emmanuel Macron auprès de l’AFP, faisant valoir que « s’il y avait eu un SMS plus clair en ce sens ils en auraient fait état ».

« Nous savions que les Australiens avaient des interrogations mais seulement sur des aspects techniques et de calendrier, comme dans tout gros contrat de ce type », poursuit la même source, en expliquant que le SMS présidentiel portait sur ces points avant une revue d’étape avec le constructeur Naval Group prévue le lendemain.

« Divulguer le SMS d’un échange entre chefs d’État ou de gouvernement, c’est une méthode assez inélégante et particulière, poursuit-on. Jamais le président de la République ne s’aviserait à divulguer ce genre de communication. Et cela n’est pas de nature à améliorer les relations entre la France et l’Australie ».

Interrogé directement sur la question par la chaîne australienne ABC en marge de la COP26 à Glasgow, Scott Morrison a refusé de confirmer ou d’infirmer qu’il était à l’origine de cette fuite ou l’authenticité du SMS.

« Il savait très bien que le président serait injoignable »

La question du moment où la France a pu être mise au courant de la fin du contrat franco-australien est un autre point de tensions dans cette affaire de sous-marins. Alors que l’Australie soutient avoir tenté à plusieurs reprises de contacter Emmanuel Macron, l’Elysée assure aujourd’hui auprès du « Parisien » qu’« il y a eu un seul appel, c’était un mercredi. À 11 heures. Or, le président était en plein conseil des ministres à ce moment, il ne pouvait pas répondre. On a du mal à croire que le Premier ministre australien n’ait pas été avisé de cette contrainte. Il savait très bien que le président serait injoignable. »

C’est « dans la foulée », ce même jour, que les services de l’Etat ont appris la rupture du contrat et la tenue d’une conférence de presse plus tard dans la journée entre Boris Johnson, Joe Biden et Scott Morrison.

« Fin août, lors d’une réunion des ministres en Australie on leur a dit que tout allait bien. Le lendemain du SMS du président, Naval Group reçoit encore un courrier où on leur dit que tout va bien. Et le surlendemain, nous recevons la lettre de Morrison qui dénonce le contrat, trois heures avant la conférence de presse qui dévoile l’accord AUKUS » entre Australie, Etats-Unis et Royaume-Uni, détaille l’entourage du président auprès de l’AFP, qui ne met pas en cause le choix mais « la méthode ».

Vendredi, le président américain Joe Biden a reconnu une « maladresse » dans la façon dont l’affaire avait été gérée par les Etats-Unis. « On va rebâtir la confiance avec les Etats-Unis. Mais Scott Morrison ne s’est absolument pas excusé », poursuit l’entourage du chef de l’Etat.

https://www.nouvelobs.com/monde/20211102.OBS50558/sous-marins-la-divulgation-d-un-sms-entre-macron-et-morrison-declenche-la-colere-de-la-france.html

Modifié par Non inultus premor
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Ma position est la même qu'avant. Je pense que notre Premier ministre a mal fait l'annonce et a mis Macron dans l'embarras. L'annonce aurait dû être faite conjointement. Si ce n'est pas avec Macron. Avec l'ambassadeur et les drapeaux français et australien en arrière-plan. Exprimant la compréhension de la déception, mais affirmant la relation profonde et l'alliance de sécurité continue avec la France.

Encore une fois, je n'excuse pas la façon dont cela a été fait. C'est une erreur de dire que la France ne savait pas qu'il y avait un plan B et que l'Australie envisageait d'annuler depuis le début de l'année. Cela a été rapporté publiquement à l'époque. 
Rendre compte localement pour la consommation intérieure est une chose. Ce différend, maintenant sur la scène mondiale, donne une mauvaise image des deux nations et ne fait qu'aggraver le problème.

 

 

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jackjack, c'est ce qui arrive quand on privilégie les coups de menton plutôt que la diplomatie !
Peut importe que des signes avant coureur aient été donné par le GVT Australien, si celui-ci ne l'a pas clairement exprimé jusqu'à la dernière minute !
On parle de l'engagement de deux Nations sur une alliance militaire de long terme, pas uniquement d'un contrat commercial et du coup de "pute" organisé par les trois Nations impliqués qui se disent nos alliés !
Comme tu l'écris, cela aurait du se faire autrement mais était-ce possible vu que la France construit également des sous-marins à propulsion nucléaire et qu'il aurait été de bon ton de les consulter en premier ?
Ça démontre juste que c'est l'alliance annoncée et négociée en secret qui à pris le pas sur le contrat commercial, torpillé dans la foulée avec la proposition de fournir l'équivalent en propulsion nucléaire made en US plutôt que UK (ça leur va bien) ce qui a amplifié ce sentiment de trahison.

De toute manière, la crédibilité Australienne est bien entachée et votre premier sinistre et sa clique devront maintenant "vendre" le projet aux australiens (pieds et poings liés aux US) et là certains vont rire jaune sur le coût réel et les retours industriels !
Nous on attendra sans surprises cette fois le prochain coup de "pute" de nos alliés et j'imagine connaissant la perfidie anglo-saxonne, comment cela aurait été perçu si la situation avait été inversée !
 

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Il y a 7 heures, jackjack a dit :

C'est une erreur de dire que la France ne savait pas qu'il y avait un plan B et que l'Australie envisageait d'annuler depuis le début de l'année.

Les problèmes venaient surtout de la partie australienne, demandes trop ambitieuses d'un sous-marin à la pointe face à une main-d’œuvre locale adaptée inexistante, présence des US dans le projet par l'intermédiaire de LM australie, torpillages réguliers des opposants au programme (qui ne peuvent pas nous piffer par principe), le tout avec un gouvernement australien de plus en plus tourné vers la ligne dure des USA sur le Pacifique et qui commençait à se débarrasser du matériel non US même neuf en inventant des problèmes ou en balançant les leurs sur les autres (chien, rage, toussa...).

Et après, comble du cynisme, vous faites fuiter une communication confidentielle sur une demande de confirmation de la suite du programme (légitime pour une année charnière et vu votre passif déplorable en terme de relations internationales) en prétextant que c'est une preuve nous savions au sujet de l'ampleur de votre trahison à venir. Au passage, vous tentez de dévier le sujet sur une simple rupture de contrat.

Il n'y a pas à dire le culot ça vous manque pas, restez donc avec vos "amis" US, vous êtes bien pareils, on en reparlera quand vous leur servirez de bouclier...

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  • 2 weeks later...

Quand Disney réécrit l'histoire de la Polynésie :

 

https://www.tahiti-infos.com/La-princesse-polynesienne-du-prochain-Disney-vient-elle-des-Samoa-americaines_a142313.html (23 décembre 2015)

Ainsi, le nom de l'héroïne hors de l'Europe sera Moana Waialiki. Or, la princesse est officiellement originaire du Pacifique Sud mais les internautes remarquent que ce nom de famille a plus une consonance hawaiienne.

Ainsi, la sonorité du "W" est effectivement présente dans notre moitié du grand océan : chez les maoris de Nouvelle-Zélande. Mais là, se pose un autre problème : il y a 2000 ans, Aotearoa (nom polynésien de la Nouvelle Zélande) était vierge. Tout comme Hawaii d'ailleurs. Ces îles n'ont été peuplées par l'Homme que vers les années 1200…

Sauf que le son correspondant au "W" existait bel et bien dans le Pacifique Sud chez nos ancêtres ! Les langues proto-polynésiennes, recréées par les historiens-linguistes grâce à la méthode comparative à partir des langues actuelles, comprenaient bien le son. Il existe encore aujourd'hui à Hawaii et en Nouvelle-Zélande, mais a disparu partout ailleurs remplacé par le "V".

Concernant le problème de chronologie par rapport aux grandes migrations qui ont peuplé les îles polynésiennes, là encore le scénario n'est pas forcément dans l'erreur. Les plus anciennes traces archéologiques font remonter la colonisation des îles Tonga et Samoa jusqu'à 1000 ans avant l'ère chrétienne, bien que le consensus soit plutôt autour de l'an -900. Ces peuples ont justement créé la langue et la culture proto-polynésienne dans ces premiers peuplements, et ils seraient resté entre 1000 et 2000 ans à vivre tranquillement dans les archipels des Tonga et des Samoa (incluant Wallis et Futuna et les autres petits archipels alentour) avant de soudain partir coloniser le reste du Pacifique Sud. Les spécialistes estiment que cette nouvelle vague de migration encore mal expliquée (fallait-il attendre l'invention de la pirogue double ? Un changement culturel ? Un manque de ressources ?) a débuté dans la deuxième moitié du premier millénaire de notre ère.

La plus ancienne trace connue de peuplement dans la région a été retrouvée en 2008 par l'archéologue canadien David Burley sur le site de Nukuleka, un petit village de pêcheurs au bord de l'immense lagune Fanga'uta au nord-est de l'île de Tongatapu, plus grande île de l'archipel des Tonga. Selon le chercheur, c'est le lieu où toute la civilisation polynésienne serait née et se serait différenciée de la culture Lapita. Une théorie qui ne fait pas encore l'unanimité, d'autres archéologues pointant que le peuplement des îles de Polynésie orientale serait parti des Samoa selon les analyses linguistiques et les études de l'ADN des plantes, rats et des cochons apportés par les pirogues doubles dans les différentes îles, et que c'est là-bas que la culture polynésienne se serait différenciée.

Il est maintenant à peu près certain que la princesse ne vient ni de Hawaii ni de Nouvelle Zélande, à moins que les réalisateurs n'aient eu cure de la vérité historique et aient tout inventé au fur et à mesure. Du coup se pose la question de savoir d'où, précisément, vient Vaiana.

Moana s'appellera Vaiana en Europe. Par contre ce nouveau prénom introduit une nouvelle incohérence si le nom de famille de la princesse reste Waialiki. Pourquoi "eau" s'écrirait "Vai" dans son prénom et "Wai" dans son nom de famille ?

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  • 2 weeks later...

https://www.ouest-france.fr/monde/asie-pacifique/iles-salomon-plusieurs-batiments-incendies-dans-la-capitale-d1f68554-5f0e-4a08-a258-60df65195ad4 (25 novembre 2021)

Des milliers de manifestants protestent depuis deux jours et réclament la démission du Premier ministre. Le mouvement a dégénéré ces dernières heures et jeudi 25 novembre 2021, plusieurs bâtiments dont un poste de police ont été incendiés dans le quartier chinois.

Des manifestants venus de l’île voisine de Malaita auraient pris part à ces violences pour protester contre la décision, en 2019, de transférer sa reconnaissance diplomatique de Taïwan à la Chine.

Les Salomon avaient choisi de reconnaître Taïwan en 1983 et beaucoup d’habitants de Malaita entretenaient des relations étroites avec Taipei, la capitale de Taïwan. Le gouvernement de cette île a régulièrement reproché à Honiara de s’être ainsi rapproché de Pékin.

Cet archipel du Pacifique, indépendante de la Grande-Bretagne depuis 1978, avait sombré dans des violences interethniques au début des années 2000. De nouvelles tensions avaient entraîné le déploiement entre 2003 et 2013 d’une force de paix dirigée par l’Australie.

Des émeutes avaient notamment éclaté dans le quartier chinois de Honiara lors des élections législatives de 2006, à la suite de rumeurs selon lesquelles des entreprises proches de Pékin avaient truqué le vote.

https://www.20minutes.fr/monde/3181443-20211125-iles-salomon-australie-va-envoyer-force-maintien-paix-apres-emeutes

L'Australie a annoncé ce jeudi qu'elle allait envoyer une force de maintien de la paix aux îles Salomon.

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https://theconversation.com/as-australia-deploys-troops-and-police-what-now-for-solomon-islands-172678 (26 novembre 2021)

La demande et la réponse de Canberra marquent la première activation d'un traité de sécurité qui a été signé entre les deux pays en 2017, après la fin de l'opération "Helpem Fren" (également connue sous le nom de mission d'assistance régionale aux Îles Salomon ou RAMSI). RAMSI était un déploiement multi-pays de policiers, de militaires et de conseillers gouvernementaux dirigé par l'Australie sous les auspices du Forum des îles du Pacifique entre 2003 et 2017.

M. Morrison a clairement indiqué que la réponse actuelle est une mission d'assistance et non une intervention, comme c'était le cas pour le RAMSI. Le personnel australien devrait rester dans les îles Salomon pendant une période de "quelques semaines". Leur principale responsabilité est d'aider les autorités chargées de l'application des lois des Îles Salomon à sécuriser et à protéger les infrastructures essentielles. Selon les termes du traité, des pays tiers - tels que la PNG et les Fidji - peuvent se joindre à une mission, avec l'autorisation du gouvernement des Îles Salomon.

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https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/new-zealand-no-longer-australia-s-pacific-security-partner (30 novembre 2021)

Contrairement à Fidji et à la Papouasie, la Nouvelle Zélande traîne les pieds pour participer à la mission de police aux Salomon.

https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/honiara-smoke-subsides (26 novembre 2021)

Ces dernières semaines, la dissidence et le mécontentement à l'égard du gouvernement actuel ont été comme un brouillard qui obscurcit tout. Les chefs d'entreprise indigènes étaient mécontents de la décision d'attribuer un important contrat de construction à un opérateur inexpérimenté venu d'Asie. D'autres ont décrié la décision du gouvernement de dépenser des millions pour un programme de logement douteux dirigé par un autre investisseur étranger, tandis que l'état de l'hôpital décrépit continue de susciter des inquiétudes.

Lors d'une discussion en direct à l'Université nationale des Îles Salomon mercredi dernier, diffusée en ligne lors d'une conférence sur la consolidation de la paix environnementale, d'éminents universitaires nationaux et régionaux ont expliqué comment l'extraction des ressources naturelles sous contrôle étranger créait des conflits dans différentes provinces et détériorait la qualité de la gouvernance à tous les niveaux. Transparency International a publié un rapport indiquant que les îles Salomon et la Papouasie-Nouvelle-Guinée étaient les premiers pays de la région en termes de perception par la population de la corruption du gouvernement.

Les troubles à Honiara ont commencé par une marche pacifique vers le parlement prévue par les habitants de la province de Malaita pour demander au Premier ministre Manasseh Sogavare de démissionner. L'opposition de Malaita à l'actuelle coalition politique nationale est souvent décrite comme une question opposant les partisans et les adversaires de la Chine, mais elle est également liée à des points de vue différents sur les rôles du gouvernement national et du gouvernement local et sur le niveau de centralisation des pouvoirs. Avant et depuis l'indépendance des Îles Salomon en 1978, des appels ont été lancés en faveur d'un système de gouvernance décentralisé accordant une plus grande autonomie aux provinces.

La demande de démission de M. Sogavare s'inscrit dans une tradition de protestation aux Îles Salomon où, lorsque le pays est en proie à l'agitation et à une large dissidence, les dirigeants démissionnent pour apaiser leur peuple et permettre un certain calme. Cela s'est notamment produit après les émeutes de 2006, lorsque des protestations et des émeutes ont suivi l'élection de Snyder Rini, qui s'est retiré, et que Manasseh Sogavare a ensuite été élu par les députés pour ce qui serait son deuxième mandat de Premier ministre.

Premièrement, les événements illustrent le sentiment d'exclusion de nombreuses personnes du développement de Honiara et de Guadalcanal qui découle du fait que le commerce de détail, l'exploitation minière, l'exploitation forestière et, de plus en plus, le secteur de la construction sont dominés par des entreprises et des travailleurs asiatiques.

Deuxièmement, ce développement non durable fait peser une charge impossible sur la police, alors que les facteurs de conflit s'intensifient, que les capacités de la police n'ont pas évolué et que les problèmes de vol, de préjugés sexistes et de manque de responsabilité au sein de la police ne sont pas résolus.

Troisièmement, les commentateurs extérieurs aux Îles Salomon qui ont un cadre géopolitique excessif sur le conflit des Îles Salomon doivent être tenus en échec. Rien ne prouve que la Chine ou des agents américains aient eu quelque chose à voir avec la violence actuelle.

Enfin, une approche stratégique de l'Australie et d'autres donateurs visant à renforcer les contrepoids locaux au pouvoir, tels que la loi, le maintien de l'ordre, la gouvernance au niveau provincial et local, les médias, la société civile et l'éducation civique, pourrait offrir une certaine protection contre une répétition des destructions de ces derniers jours.

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  • 2 weeks later...

https://taipeitimes.com/News/world/archives/2021/12/14/2003769583

Malaita s'est opposée au changement de liens [Taïwan/Chine] en 2019, et a interdit les constructions et les entreprises chinoises. L'année dernière, elle a accepté un programme d'aide américain de 25 millions de dollars.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Malaita

En 2013, Malaita (ainsi que Guadalcanal) a choisi d'utiliser l'alphabet coréen pour transcrire la langue locale.

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  • 2 weeks later...

En même temps, Pitcairn était devenu une sorte de secte pédophile à ciel ouvert, avec un énorme scandale révélé ces dernières années qui avait réduit presque à zéro le tourisme de croisière et la vente de timbres à des collectionneurs, les seuls vrais revenus de l'île. Et géographiquement parlant, c'est totalement perdu.

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Le 24/12/2021 à 15:03, Ciders a dit :

En même temps, Pitcairn était devenu une sorte de secte pédophile à ciel ouvert, avec un énorme scandale révélé ces dernières années qui avait réduit presque à zéro le tourisme de croisière et la vente de timbres à des collectionneurs, les seuls vrais revenus de l'île. Et géographiquement parlant, c'est totalement perdu.

En même temps, Pitcairn est tellement "paumée", tandis que sa population, elle-même, issue du retour de "16 nostalgiques", en 1853 - les 196 habitants  de 1850 ayant, tous, migré, trois ans plus tôt -,  est incapable de procréer... "En septembre 2003, une naissance a eu lieu sur l'île : c'était la première depuis 17 ans!" (sic, Wiki). Cette histoire d'abus sexuels sur mineurs, en 2008,  avait débouché sur l'inculpation de neufs adultes, soit pas loin de 20% de la population existante! 

En arrière-plan, on retrouve le "principe" des "cousinages à la mode de Bretagne"; par exemple, avant-guerre et durant la Seconde Guerre Mondiale, la petite cité de Riec-sur-Belon - bien connue pour sa production d'huitres plates -, dans le Finistère, était réputée pour sa concentration exceptionnelle de "rouquins et "rouquines" (historiquement avérée). 

De nos jours,  ledit "cousinage" a perdu  tout son sens, mais, durant longtemps, il n'avait été que le seul résultat de relations et de mariages qu'on pourrait qualifier, de nos jours, "d'incestueux", la circulation et le "mélange"  entre "paroisses", en Basse-Bretagne étant très faible.  Sous Louis XIV, on avait, certes, créé de toutes pièces "L'Orient", construit des voies navigables pour alimenter les ports de guerre en bois et autres matériaux, sauf que le réseau routier local, lui, était resté des plus miséreux et, si vous connaissez un tant soit peu le "coin", çà avait très longtemps perduré. L'autoroute actuelle s'arrête bien avant, à l'est de Rennes, et  les voies de circulations dites "rapides" (110 km/h) sont de construction relativement tardives; on  constate, d'ailleurs, une situation assez similaire dans la presqu'ile du Cotentin, sauf que la Ière & IIIème Républiques n'y avaient pas été, aussi, "jacobines", car, derrière tout çà, il existait le "problème" religieux breton, alors que, bien avant, le vote de la loi de la "séparation de l'Eglise et de l'Etat", en 1905, l'autorité de la République était, très sérieusement, confrontée, en Bretagne, à l'importance du rôle des curés!

Mais revenons à nos moutons "pitcairniens", son origine avait été le seul résultat de 6 anciens "mutins" de la Bounty et  d'autant de tahitiennes, avec, en 1850,  un population de 194 habitants! Trouvez l'erreur, sachant que aucun des six tahitiens mâles, qui avaient accompagné les mutins dans leur périple, n'avait pu (ou n'avait été autorisé à...) s'y reproduire!  Flechter Christian & ses camarades avaient, alors, fait preuve, à l'évidence, dans le cadre de leur culture, d'une attitude qui, de nos jours, serait considérée comme raciste, voire ségrégationniste!

C'est ballot, parce une attitude plus française et moins anglo-saxonne, aurait, peut-être, à terme, pu suffire pour assurer, éventuellement, une pérennité de la population sur Pitcairn.  Pour mémoire,  durant les guerres indiennes, qui, à la fin de la Guerre de Sept Ans, premier conflit "mondial", nous avaient coûté la perte du Canada,  50% de la population "française" locale étaient métissées d'indiens! Bizarrement, le français est, historiquement et traditionnellement, tout, sauf raciste! :smile: Les religions anglicanes ou catholiques n'y sont pas, non plus, étrangères.

On retrouve, à Pitcairn, les pratiques "déviantes" de sectes protestantes extrêmes, comme les Mormons ou les Amishes, motivées par la "nécessité" et encouragées, sur Pitcairn , par  le "règne" bref de Joshua Hill, le tyrannique leader, confit en dévotion "puritaine", entre 1832 et 1838. A l'époque, la petite population locale, issue de "mutins", était le seul résultat d'un mélange "interracial", totalement inadmissible et coupable!

Ses idées "à la c.." avaient, malheureusement, perduré, tuant, un, tout espoir de reproduction de la population locale, deux, en encourageant - faute de "combattants - les relations incestueuses et, indirectement, "pédophiles", par nécessité! La pratique des "Mormons", datant de 1830, pouvait, à l'époque, s'expliquer, du temps de la "Conquête" des territoires de l'Ouest mais, de nos jours, elle n'a plus aucune raison d'être! ... Mais, bon,  il ne s'agit, là, que de la liberté des cultes, telle qu'elle est reconnue aux States.

L'air de rien, dans nos propres territoires océaniques, nous sommes, nous-mêmes,  très sérieusement, confrontés, désormais, à la propagation de ces sectes religieuses "rigoristes", dérives "protestantes" américaines. Il convient d'appeler "un chat, un chat", alors que les "néo-zélandais" ou les australiens, tous, d'origine britannique, anciens descendants de "convicts" ou fruits de migrations successives s'efforcaient d’éliminer la population locale aborigène, puis, dans les années récentes, avaient fait le forcing, pour tenter de la mettre en avant, par exemple, lors de d'olympiades,  le métissage naturel franco-polynésien et autre, lui, ne posait aucun problème... sauf les conséquences directes de certaines  pratiques religieuses bornées, propagée, localement, par certaines sectes puritaines, dont les "idées", sont très souvent, contraires à la "mixité"!

Là, notre état, officiellement laïc, depuis 1905, même avec le particularisme du maintien du Concordat, en Alsace-Moselle, depuis 1918, est confronté à de sérieux problèmes... à commencer par l'Ile de Mayotte, dont la population était, à l'origine, essentiellement de confession musulmane, mais, qui, par le biais d'une migration monumentale des iles environnantes - celles-là, même, qui avaient refusé, par scrutin et influence politique locale, leur intégration dans les Dom-Tom -. Là, aussi, il convient de trouver "l'erreur", sauf que la procréation 'naturelle" à Mayotte est, elle,  "galopante"!  Bizarrement, Wiki est d'une discrétion de "pucelle" sur le sujet, alors, même, que sur place, entre la population nationale et les "migrants", on est, globalement infoutu de savoir... ce qui constitue un très sérieux problème pour l'Etat français!

Très sincèrement, le sort d'une ile, totalement paumée, où s'était installé, volontairement, le reste d'un équipage mutin, ne change pas la face du monde. Bien avant eux, il avait existé, par le passé, sur cette même archipel, plusieurs tentatives de migration polynésienne, qui, elles, avaient, toutes, viré en "eau de boudin"... il y avait, peut-être, des raisons!:wink:

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Le 22/12/2021 à 13:35, Scarabé a dit :

Encore ils ont des avions et des hélico pour surveiller la zone 

Si je compare avec la Polynésie 

2 Patrouilleurs 1 Frégate  et un BSAOM + 2 Falcon 2 Dauphins 2 Casa 

Et une dizaine de vedette de gendarmerie pour couvrir certaine iles 

C'est comme si la Police avait 2 voitures pour couvrir toute la France métropolitaine 

polynesie-francaise-europe.jpg

Cette carte est encore plus fascinante si l'on songe que nombre d'îles de l'Océanie ont été baptisées par les navigateurs avec des noms européens :

Nouvelle Bretagne et Nouvelle Irlande (dans l'archipel Bismarck)

Nouvelle Calédonie

Nouvelle Zélande

Nouvelles Hébrides (aujourd'hui Vanuatu)

Nouvelle Hollande (aujourd'hui Australie)

Nouvelle Galles du Sud

Modifié par Wallaby
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Entretien avec Alban Bensa, anthropologue, spécialiste de la Nouvelle-Calédonie (10 décembre 2019)

https://www.youtube.com/watch?v=RiDyKYIH5pY (juin 2020)

Livre 2. Des saints guérisseurs du Perche aux Kanaks de Nouvelle-Calédonie (30 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=ce56dT5u4cc (septembre 2020)

Livre 3. A la recherche de généalogies et de récits kanak en Nouvelle-Calédonie (45 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=5I8fNmlaub4 (6 novembre 2020)

Livre 4. L’enquête est une histoire infinie : mémoire foncière, mythe et organisation sociale des Kanak (30 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=8XOCKBK58no (décembre 2020)

Livre 5. Se rapprocher des acteurs : les usages stratégiques des récits et la valorisation de la parole kanak (29 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=nS_TCzFsjpw (février 2021)

Livre 6. Comment j’ai été rattrapé par mon terrain : l’accélération des transformations sociopolitiques en pays kanak (30 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=wqonBEOlYF0 (mars 2021)

Livre 7. Un peuple, une culture, une lutte. Suivre Jean-Marie Tjibaou et cerner une pensée en marche en Nouvelle-Calédonie (30 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=_bFrPC6Kmq8 (septembre 2021)

Livre 8. Le Centre culturel Tjibaou ou comment représenter la continuité de la culture kanak dans le changement ? (23 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=WVwQuiBnemM (octobre 2021)

Livre 9. La vérité comme approximation, l’histoire et la possibilité d’une ethnologie de l’extrême (29 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=r511NrNZ-zg (octobre 2021)

Livre 10. Comment se fait le monde? L’ethnographe inclus et transformé au travail (29 minutes)

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  • 4 weeks later...

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/qui-sont-les-habitants-de-tonga (27 janvier 2022)

09:29 Tonga est la dernière monarchie du Pacifique. Le pays qui a le moins subi la colonisation. C'est aussi un système aristocratique, une monarchie qui s'appuie sur une société très hiérarchique, dans laquelle les nobles ont un rôle politique important puisqu'ils sont très représentés à l'assemblée nationale (un peu moins qu'avant, depuis des émeutes et une réforme en 2006). Le leader du mouvement démocratique a été arrêté plusieurs fois pour sédition, mais il n'a jamais été réellement emprisonné. Il a été premier ministre à partir de 2014.

11:36 Les nobles, dans la vie quotidienne, on leur rend hommage.

11:52 Ces nobles sont aussi censés être ceux qui assurent le bien être et la subsistance du peuple.

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Les parents kanaks ne jugent pas forcément prioritaires les enseignements qu'on dispense sous l'étiquette "décoloniser l'école" :

https://laviedesidees.fr/A-l-ecole-post-coloniale.html (24 octobre 2013)

Derrière cette typologie se joue l’enjeu majeur de la mise en conformité ou au contraire du « décrochage » de ces programmes vis-à-vis du cursus scolaire national — ce qu’on appelle familièrement le « syndrome bac cocotier ».

Marie Salaün a également interrogé des parents autochtones — souvent eux-mêmes peu pourvus en capitaux scolaires — sur leurs attentes vis-à-vis de l’école. Or, et c’est un point fort de la démonstration, leurs propos témoignent d’une demande sociale « décalée » : non pas tant en faveur d’une école culturellement « adaptée », que d’une école permettant de « s’en sortir » socialement et économiquement dans la société dominante (par l’accès au salariat essentiellement). Et la sociologue d’enfoncer le clou : « Je ne crois pas qu’il faille surestimer l’attachement des autochtones à la présence de leur culture à l’école ».

À Hawaii, cette logique est poussée un cran plus loin :

La seconde alternative dite du « holisme méthodologique », mise en œuvre dans les Charter Schools à Hawai’i, prétend à l’inverse s’affranchir des contraintes conventionnelles au nom de la conformité culturelle. La question est alors celle d’une « dilution pure et simple de la forme scolaire » (p. 246).

Transformer des savoirs sociaux en savoirs scolaires suppose en effet de les rendre enseignables, programmables, légitimes socialement et épistémologiquement, fondés en systèmes logiques via la médiation de l’écrit, dépersonnalisés et décontextualisés. Or les « savoirs autochtones » sont presque tout le contraire : des savoirs locaux, oraux, enracinés dans l’expérience quotidienne, fonctionnels, fragmentaires, inégalement maîtrisés, en négociation constante, etc.

https://keolamagazine.com/people/hawaiian-immersion-schools/ (mars 2016)

Le Dr Puanani Kanahele a développé la méthodologie Papakū Makawalu à partir de l'étude du Kumulipo. Papakū" signifie "connaissances fondamentales" et "makawalu" signifie "déconstruire". Il s'agit d'un apprentissage fondé sur l'enquête, qui repose sur l'observation attentive, les données, les questions et l'utilisation de textes ancestraux tels que l'oli (chant) ou le mo'olelo (histoire). Selon la méthodologie Papakū Makawalu, il existait ancestralement trois maisons du savoir : Papahulilani, ou le sommet de la tête et l'espace ; Papahulihonua, ou tout ce qui est lié à la terre, à la géologie et à l'océan ; et Papahānaumoku, tout ce qui a un cycle.

Ka 'Umeke a développé des programmes d'études fondés sur les traditions ancestrales avec cette méthodologie. Les élèves collectent des données en fonction des phases de la lune et des saisons et développent et affinent ce qu'Olani décrit comme un "ensemble de compétences ancestrales à propos pour le 21e siècle."

"Ils apprennent très tôt à développer un sens aigu de l'observation dans leur environnement", explique Olani, qui ajoute : "Ils observent les formes dans la nature. Nous les habituons à voir le tout et aussi les parties."

Les élèves élargissent leurs capacités d'observation, puis ils développent des capacités de questionnement plus sophistiquées. Lorsqu'ils observent que le kolea (pluvier doré du Pacifique) arrive plus tôt en hiver que ce qui a été historiquement documenté, les élèves se demandent pourquoi. Ils recherchent les changements dans l'environnement naturel qui pourraient conduire à l'arrivée précoce de ces oiseaux.

Certains élèves quittent l'école parce qu'ils ne sont pas satisfaits des installations - les collégiens et les lycéens suivent leurs cours dans une halle ressemblant à une tente et à un canoë. Certains élèves veulent des cours plus rigoureux ou recherchent les aspects sociaux d'un collège ou d'un lycée plus grand.

Ka 'Umeke met l'accent sur la langue et, contrairement à Nawahiokalani'opu'u, a décidé de ne pas exiger des parents qu'ils apprennent la langue en même temps que leur keiki. Au cours des années primaires à Ka 'Umeke, les élèves parlent hawaïen en classe et sur le terrain à plein temps. Cependant, au collège et au lycée, le kumu (enseignant) choisit le moment de parler 'ōlelo Hawai'i (langue hawaïenne), selon Olani.

Étant donné que l'accent est mis sur la langue hawaïenne à un moment ou à un autre de la maternelle à la terminale, seuls les élèves ayant un bagage en langue hawaïenne seront admis après la septième année.

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Article de l'ASPI, think tank australien

L'Australie intensifie la "diplomatie du chéquier" chez ses voisins océaniens.
Pour contrer les investissements chinois (et donc l'influence) dans la région, l'Australie n'hésite plus à surenchérir.
https://www.aspistrategist.org.au/the-dollars-and-sense-of-australias-china-challenge-in-the-south-pacific/

Les grands gagnants : les voisins océaniens (dont certains pauvres et sous développés).
La hantise australienne : l'implantation de base sous contrôle chinois ( base militaire ou port à double usage)

Exemple : rachat d'un opérateur mobile majeur en océanie Digicel pour 2.1G$ (largement financé par le gouvernement australien)... et éviter que China Mobile ne mette la main dessus. https://www.abc.net.au/news/2021-10-25/telstra-digicel-pacific-telecommunications-deal-finalised/100564976

580M$ pour améliorer l'infrastructure des ports de la Papouasie Nouvelle Guinée + financer l'électrification

https://www.pm.gov.au/media/papua-new-guinea-port-upgrades-support-trade-and-connectivity

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