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Airbus vs Boeing


seb24
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Juste pour parler... N'est-il pas mieux qu'il y ait concurrence entre les deux géants justement? Parce quand l'un a le monopole, il développe moins ses avions (exemple:les programmes de microsoft sont pourris), donc si les avions actuels sont aussi développés c'est parce que la concurrence est rude... Autre question:Pensez-vous que les avions étasuniens (américains si vous préfèrez, mais les quebéquois n'aiment pas que l'on dise "américains") serez aussi bon (je ne dis pas bien entendu qu'ils sont supers, je reste neutre) s'il n'y avait pas eut de concurrence pendant la guerre froide. En effet, l'USAF avait le choix entre deux ou trois projets par cahier des charges, donc.... Donc tout cela pour dire que "Airbus vs Boeing ?" est une mauvaise question, il est préférable de dire "Quel société est la plus prométeuse pour l'avenir?" en pensant que l'avenir, c'est des avions écologique (plus besoin de kérozène à terme?), c'est des avions silencieux, c'est des avions hyper sécurisé (l'actualité le prouve).... Et là, le passé ne sert à rien... D'accord, je n'ais rien dit, pas taper :p ==> [] David

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  • 3 months later...

Au lancement du 787 initialement connu sous le nom de 7e7 où le E met l’accent sur « l’efficience », Airbus a toujours cru pouvoir le concurrencer avec son A330 avant de lancer commercialement son A350 en décembre dernier. Airbus qui avait prédit un marché de « hub to hub » dans lequel l’A380 répondrait parfaitement au marché a du revoir sa politique et « en payer les pots cassés ». Le 787 est conforté dans sa place de leader avec 364 commandes et intentions d’achat émanant de 27 clients contre 155 commandes et intentions d’achat provenant de 11 clients pour l’A350. La réponse apportée par beaucoup de personne est que l’A350 est venu bien après le 787. Oui, c’est vrai je vous l’accorde, le 787 a été lancé avant l’A350. Alors laissons les chiffres parlez. Sur les 26 clients de lancement du 787, 21 sont venus après le lancement de l’A350, un chiffre quelques peu évoquant, non ? Boeing aurait t’il raison ? Les A350 et les 787 qui se concurrencent sur le même créneau cumulent à eux deux plus de 500 commandes émanant de 37 clients. "Tandis que Boeing est vu comme une société d’ingénierie, on voit Airbus comme étant mené par une société de ventes [bradées]" a récemment déclaré un directeur de compagnie aérienne cliente de lancement du 787. "Les 787 sont supérieurs... Airbus peut rivaliser en étant meilleur marché " a-t-il ajouté. Belle performance pour un avion jugée de « copie chinoise de l’A330 » ou encore « d’avion en plastique » du coté de Toulouse. Les petits rigolos de chez Airbus auront beaucoup de temps à réfléchir comment une copie chinoise a réussi à leur arraché d’important contrats, et ce n’est pas finit puisque selon des sources Singapour Airlines et Aeroflot aurait préféré Boeing. De plus, on attend toujours les 200 commandes de l’A350 à la fin de l’année… « Parce que l’année est pas encore finit », on a du répéter ça une vingtaine de fois à Toulouse. Alors s’il vous plait, si vous voulez débattre avec moi, évitez les « ça a été une très bonne année pour les deux » ou encore « Airbus a fait un record de vente »… ça ne sert strictement à rien ! Véritable infériorité de la gamme Long Courrier d’Airbus face à celle de Boeing. Rappelons au passage, que le Long Courrier profite aux avionneurs, puisqu’ils leur offrent d’importantes marges et bénéfices Boeing avait raison avec son 777, et l’A340 est commercialement mort, puisqu’ils consomment beaucoup plus que le 777 et à l’heure ou le prix du baril atteint des sommets c’est un argument de poids ! Contrat Clés Commençons par Air Canada, le transporteur canadien qui depuis 15 ans n’avait commandé aucun avion de l’avionneur américain, a toutefois décidé de renouveler et de développer sa flotte long courrier autour du 777 et du 787 en se portant acquéreur de 18 exemplaires du 777 et 14 autres 787. Air India opte elle aussi, à la veille du vol inaugural de l’A380, pour le 777 et le 787. Un point de plus pour Boeing qui a réussi à placer 23 exemplaires du 777 et 27 autres du 787 à l’opérateur indien. Northwest Airlines – Premier opérateur américain d’Airbus et client de lancement de l’A320, passe commande à Boeing de 18 exemplaires du 787. Nouveau point dans le camp de Boeing, la bourse en prend compte et l’action s’envole vers les 65$. Qatar Airways – Opérateur tout Airbus – excepté les 60 A350 commandé à Airbus lors du salon du Bourget s’est également tourné vers le 777 pour sa flotte long courrier. C’est une première pour l’opérateur qatari qui n’avait auparavant jamais commandé chez l’avionneur américain. Cathay Pacific – Opérateur basé à Hong Kong choisi le 777 au détriment de l’A340 pour le renouvellement et le développement de sa flotte long courrier. Avec 20 exemplaires commandés, celle-ci réalise la plus grande commande de son histoire. Qantas – Véritable « poids lourd » du transport aérien tant par sa stratégie commercial que par sa stratégie de management décide elle aussi (Je sais c’est redondant !) d’acquérir des Dreamliner, et ce au nombre de 45 pour elle et sa filiale dite « Low Cost », Jet Star. Cette appel d’offre lancé en août a été observé de très près par les professionnels de l’industrie et a suscité une concurrence acharnée entre Airbus et Boeing.

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Apparemment, David est un fanboy de Boeing. Pas de quoi lui jetter la pierre, après tout çà a le mérite de l'originalité sur un forum francophone.

- le Boeing le plus récent en vol actuellement a été conçu dans les années 80 (le 777). C'est un excellent avion au demeurant, mais apparemment chez Boeing on est plus intéressé par faire du mécano politico-industriel qu'à construir des Avions. Ils feraient mieux d'embaucher des ingénieurs plutôt que des lawyer. N'importe où dans le monde, Boeing aurrait fait faillite dans les années 90. Là, non seulement ce n'est pas le cas, mais ses actionnaires s'en sont mis plein les poche à coup de contrat militaire sur-facturés...

- Les CEO de chez Boeing sont (étaient?) des incompétants. C'est ce genre de patron pas ingénieur qui vient indifféremment de Rank Xerox ou de je ne sais où, et qui n'a jamais conçu ni vendu un cornet de frites. Le dernier s'est fait virer parcequ'il avait eu une aventure avec un femme :lol: :rolleyes:

Un ancien patron de chez Walt Disney la prochaine fois?

- Ceci dit, l'analyse de Boeing avec les liaisons point à point et le 787 était juste. Il y a incontestablement un marché. Par contre dire qu'ils ont raison contre Airbus et contre les liaisons hub to hub est de la pure propagande et une bêtise.

Le monde est ainsi fait qu'il y a de grandes métropoles (Londre, Paris, NY, Tokyo, HK, etc) qui concentrent une large proportion de la population mondiales et donc du marché mondia.

De plus, un gros avion est TOUJOURS plus fuel-efficient qu'un petit avion. Parce que la trainée aérodynamique par passager est plus faible. C'est physique et innévitable. Et avec un petrol à 70$, ça compte.

De plus, plus la route est longue, plus il y a perte d'efficacité. Parce que au bout d'un moment, le surplus de pétrol à faire décoller et à faire voyager devient pénalisant. L'optimum est ~6-7000 km. Donc pareil, plus le pétrole est cher, plus le système hub retrouve de la compétitivité.

Il y a 900 B747 à remplacer dans les 20 ans à venir. Le A380 est 20% plus économe par passager, ce qui est très important car ces routes 'haut volume' sont très compétitives et il y est très dificile d'y gagner de l'argent.

Mais aussi, et c'est là un coup de génie, le A380 offre 20% d'espace en plus par passager. C'est pas une paille. Le ticket est donc moins cher, et l'avion est plus confortable.

Après pour ces routes directes que vise le 787, bien sûr que c'est un marché. Mais ces routes type Atlanta-Rome sont minoritaires et l'opposer aux hub est assez ridicule en fait.

Mais le marché est pertinent, aucun doute, à tel point que Airbus a réagit particulièrement violemment avec l'A350. On ne peut que les féliciter pour ça et ça a demandé un certain courage dès lors qu'ils font concurence à un de leur propre avion, le A340 (ainsi que le A330).

Le B787 une rupture technologique en terme d'efficacité? de la propagande!

C'est essentiellement du à ses moteurs et avec les même moteurs, l'A350 c'est pareil à + ou moins 50%

Quand au 100% composite du 787, c'est une démarche assez dogmatique si on me demande mon avis. Airbus à une démarche beaucoup plus pragmatique. Pour l'A350 ils ont choisis l'hypothèse haute avec 4M d'€ investis, 40% de composite, beaucoup d'alliage innovant Aluminium-Lithium et 8 t gagné sur la masse à vide.

La démarche vendeur/ingénieur des deux société? Là t'exagère David. N'importe qui inverserait plutôt les rôles. Le 787 est 'dumpé' à coup de subvention, il n'est plus américain qu'à 35% et il est financé par le contribuable Japonais et Italien en plus des surfacturation des contrats d'armement Boeing.

Dans ces conditions, le parcour d'Airbus est remarquable.

Boeing devait tout écraser sur son passage en 2005?

Ouai bof... ;)

926 contre 997 vente et promesse d'achat alors que le 350 a été lancé en octobre.

http://www.justplanes.com/frame_c.htm

(Quelle année!!! :shock: )

Allez, bonne et joyeuse année 2006 à tous :D

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Alors s’il vous plait, si vous voulez débattre avec moi, évitez les « ça a été une très bonne année pour les deux » ou encore « Airbus a fait un record de vente »… ça ne sert strictement à rien !

Pourquoi ta publicité pour Boeing sert à quelque chose à part étaler les arguments commerciaux de Boeing ?

Si tu voulais faire une analyse c'est un peu raté.

Bonne année quand même ;) .

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Article du monde :

Boeing a engrangé plus de 1 000 commandes en 2005

Boeing a annoncé jeudi avoir obtenu 1 002 commandes d'avions de ligne en 2005, un record qui devrait lui permettre de reprendre la première place mondiale à son rival Airbus. Ce quasi-quadruplement par rapport aux 272 commandes enregistrées par le groupe américain en 2004 confirme le redressement du constructeur aéronautique après une année 2004 marquée par des scandales.

Cette remontée en flèche du carnet de commandes s'explique par une forte demande en provenance d'Asie et de la région du Golfe, ainsi que par le développement de la flotte des compagnies aériennes à bas coût un peu partout dans le monde.

"2005 a été une année incroyable pour nos clients et pour Boeing", se félicite le responsable de la branche aviation civile du groupe, Alan Mulally, dans un communiqué. Le total des commandes de Boeing en 2005 est de 55 % supérieur à l'ensemble des commandes combinées de Boeing et d'Airbus en 2004.

COMMANDES RECORDS

Les trois principaux programmes de Boeing ont connu des records : le 737, très apprécié des compagnies à bas coût, a enregistré 569 commandes, le 787, qui doit entrer en service en 2008, 235 et le 777, 154. Quarante-trois commandes de 747 et 15 de 767 ont été effectuées.

Boeing ne précise pas le nombre d'avions livrés aux compagnies aériennes en 2005. Dans ce domaine, l'avionneur américain aura sans doute été devancé par Airbus, qui publiera ses chiffres annuels le 17 janvier. Airbus comptait 687 commandes à la fin novembre. Le constructeur aéronautique européen a reçu plusieurs commandes le mois dernier et espérait encore, début décembre, pouvoir battre Boeing. La filiale d'EADS ne fera aucun commentaire sur les chiffres de Boeing avant la publication de son propre carnet de commandes pour 2005 le 17 janvier, a fait savoir une porte-parole.

BAISSE ATTENDUE EN 2006

Alors que Boeing faisait cette annonce, le courtier Bank of America a fait savoir qu'il n'était plus acheteur de l'action Boeing. Les commandes pourraient être divisées par deux en 2006, estiment les analystes de la banque, en mettant en avant la lenteur de la reprise sur les marchés européens et américains.

Boeing lui-même n'a pas caché qu'il pourrait voir ses commandes se tasser cette année. Les Etats-Unis, qui furent autrefois le marché de référence de l'avionneur, a été un marché particulèrement décevant ces dernières années.Des compagnies aériennes comme American Airlines, qui étaient autrefois d'importants clients du groupe, sont aujourd'hui en difficulté et contraintes de mettre leurs commandes en veilleuse.

Bank of America se dit aussi préoccupée par d'éventuelles difficultés d'approvisionnement pour Boeing, qui a dû augmenter sa production de 36 % avec 395 livraisons projetées.

Vers 16 h 30 GMT (17 h 30 à Paris), Boeing a perdu 1,8 % à 69,88 dollars à la Bourse de New York. La valeur n'en reste pas moins en hausse de 37 % sur les douze derniers mois.

:arrow: Au niveau des commandes, airbus est certes battu en 2005 mais au niveau des livraisons, elle remporte la manche. Allez égalité balle au centre :arrow:

Image IPB

:lol:

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Boeing annonce jeudi avoir enregistré 1002 commandes nettes d'appareils en 2005, enfonçant largement son précédent record historique de 877 commandes qui datait de 1997.

On a pris une giffle Laughing

Pas tant que ça en fait. Boeing fait référence ici aux "commande et promesse de vente". Avec les même comparaison, Airbus n'est pas loin.

http://www.justplanes.com/frame_c.htm

Boeing: 1001

Airbus: 962 en incluant les 150 A320 Chinois.

C'est assez remarquable quand même compte tenu que le A350 a été lancé qu'en octobre.

Ceci dit, Boeing fait un très beau parcour c'est certain.

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AIRBUS : DES PRISES DE COMMANDES DU MÊME ORDRE QUE BOEING EN 2005... INVESTIR... Airbus a fait aussi bien que Boeing l'année dernière. Le constructeur aéronautique européen affirme aujourd'hui que ses commandes en 2005 ont été du même ordre de grandeur que celles de son concurrent Boeing, qui a annoncé hier avoir reçu l'année dernière 1.029 commandes brutes et 1.002 commandes nettes, après prise en compte d'éventuelles annulations. " 2005 a été une année exceptionnelle pour notre industrie et pour Airbus. En termes de prises de commandes, Airbus se situe dans le même ordre de grandeur que son concurrent ", a indiqué un porte-parole d'Airbus ajoutant que les suggestions selon lesquelles il y aurait un écart important sont " infondées ".

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  • 2 weeks later...

Airbus a remporté en 2005 pour la cinquième année consécutive sa bataille de commandes d'avions face à Airbus, en enregistrant 1055 prises de commandes nettes, contre 1002 commandes pour son concurrent américain.

L'avionneur européen, qui tient en ce moment une conférence de presse à Paris, précise avoir inscrit également des records en termes de livraisons et de rentabilité l'année dernière.

Au 31 décembre 2005, le groupe avait livré 378 appareils sur l'année, enfonçant largement son précédent record de 325 appareils atteint en 2001.

Gustav Humbert, le PDG d'Airbus, a annoncé lors de la conférence que ce niveau d'activité représentait un chiffre d'affaires de quelque 22,3 milliards d'euros en 2005.

En ce qui concerne la rentabilité de l'avionneur, détenu à hauteur de 80% par EADS, Gustav Humbert a assuré qu'elle s'était à nouveau améliorée en 2005 pour s'inscrire 'au-dessus' de l'objectif de 10%.

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Article du Monde : Airbus a confirmé sa suprématie en 2005 mais est confronté au retour en force de Boeing

Jusqu'au bout, la compétition aura été serrée et pleine de rebondissements. Elle s'achève au bénéfice d'Airbus, qui, pour la troisième année consécutive, devance son rival Boeing tant par le nombre de commandes que de livraisons.

Présentant, mardi 17 janvier, son bilan 2005, l'avionneur européen a annoncé avoir livré 378 appareils contre 290 pour son concurrent américain. Si ce nombre est un peu supérieur aux 370 attendus, la surprise est surtout venue du carnet de commandes : 1 111 ventes sur l'année d'un montant de 95,9 milliards d'euros et au final 1 055 commandes nettes en tenant compte des annulations. De son côté, Boeing a terminé l'année avec 1 029 prises de commandes totales, et 1 002 fermes en tenant compte des annulations.

Distancé par son rival américain depuis l'été, la filiale à 80 % d'EADS et à 20 % de BAE Systems est parvenue à réduire l'écart et à revenir au premier rang en s'octroyant 52 % du marché. D'importantes ventes en fin d'année, comme les 150 A320 par la Chine, mais aussi des achats par des compagnie à bas coûts ont permis de rattraper le retard.

"Il s'agit de la meilleure année de notre histoire", affirme le président d'Airbus, Gustav Humbert, rappelant qu'il partage ce succès avec son prédécesseur, Noël Forgeard, à qui il a succédé en juin. Le précédent sommet de 556 commandes avait été inscrit en 1998. Il en va de même pour Boeing, dont le dernier record remonte à 1988 avec 877 ventes fermes. Fort de ces ventes, le carnet de commandes d'Airbus contient 2 177 avions d'une valeur de 220,3 milliards d'euros. C'est là encore le plus haut de son histoire.

En 2005, l'avionneur européen reste en tête pour les monocouloirs avec 918 appareils de la famille A320 vendus, contre 574 pour les Boeing 737. Dans la catégorie des long-courriers (A330, A340 et A350), le constructeur annonce 166 prises de commandes.

Cependant, si ce montant est élevé, Boeing est le premier en termes de valeur. Le constructeur américain a creusé l'écart en vendant 154 B777 en 2005 et 235 B787 Dreamliner. Airbus reconnaît que l'année a été difficile pour l'A340, ce quadriréacteur concurrent du B777 dont 15 exemplaires seulement avaient été vendus en décembre. "Une année ne fait pas une tendance", a indiqué M. Humbert, confirmant les propos tenus une semaine auparavant par M. Forgeard, coprésident d'EADS, reconnaissant néanmoins que c'était un souci. Des efforts seront faits en 2006 sur ce secteur, sans pour autant envisager le lancement d'un nouveau modèle.

Concernant le nouvel avion long-courrier de 250 places, l'A350, M. Humbert a confirmé que l'objectif des 200 commandes fixé n'a pas été atteint. Le rival du 787, lancé en 2005, a été vendu à 172 exemplaires à treize compagnies. "Nous espérons faire jeu égal avec Boeing sur la période 2006-2007", a-t-il indiqué, précisant que le constructeur américain a lancé son modèle plus d'un an avant le sien.

2005 a été l'année du premier vol de l'avion géant A380. Celle qui débute verra sa première livraison à Singapore Airlines. Le groupe, qui a enregistré 20 commandes en 2005, maintient son objectif : avoir au moins un nouveau client par an.

Dans le domaine militaire, outre la montée en puissance de l'assemblage de l'avion de transport A400M, les espoirs se portent sur le marché des avions ravitailleurs américains, où il peut désormais concourir face à Boeing pour appel d'offres d'une centaine d'appareils qui devrait être lancé dès cette année.

EADS s'est, pour cela, associé à l'américain Northrop Grumman. La France devrait aussi lancer un programme pour renouveler sa flotte. Le marché serait de 9 à 14 tankers. Le défi consiste à proposer un projet sans augmenter le budget de la défense, et ne pas dépasser celui affecté à l'actuel entretien des avions ravitailleurs. Avec sa maison mère EADS, Airbus étudierait un système de financement.

"J'espère que 2006 sera aussi réussie que 2005", avance M. Humbert, tout en reconnaissant que même si les prévisions sont aléatoires, il serait difficile que les commandes restent à un niveau aussi élevé. L'autre motif de satisfaction est financier. La rentabilité d'Airbus, qui a réalisé 22,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, a dépassé le seuil des 10 % pour la première fois, alors qu'elle avoisinait les 9 % en 2004. "Je préfère gagner un point de rentabilité qu'un point de part de marché", estime M. Humbert, en rappelant que les efforts de réduction des coûts seront poursuivis. Afin de répondre à la demande, les rythmes de production seront augmentés.

Image IPB

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  • 2 months later...

Salut, Airbus et Boeing fabrique de tres belle machine. Chaque constructeur a sa propre philosophie. Ma preference ne va pas pour l'un ou pour l'autre. Pour moi, il y a du bon et du moins bon chez les deux fabricants. Boeing, boite qui est relativement ancienne :) , a longtemps vecu sur ces acquis et son experience des modeles anciens (707, 727,737,747). Airbus est parti à la conquete d'un marche, sans experience. La seule solution etait d'innover. Et elle a reussi. Croyant être seul sur le marché, Boeing a eu un retour a la realité un peu brusque :D .Cela dit, Airbus n'a pas reussi dans tous les types d'avions. Je veux dire reussi dans toutes les categories d'appareils (court, moyens et long courrier). Par exemple, avec le B777, Boeing a encore l'avantage. A suivre l'evolution chez Boieng et Airbus. Ciao.

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La bataille sur les remplaçants des A320/B737 risque d'être également interressante à suivre. Il faudra voir ce que les deux avionneurs vonts sortir de leurs bureau d'étude. En tout cas ca promet. Surtout si des 3eme ou 4eme concurrent s'invite sur le marché ( c mal parti pour l'instant).

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