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Qui sera le quatrième client export du Rafale?


pascal
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Messages recommandés

Article de La Tribune parlant des soucis d'"approvisionnement" du Rafale au sujet de l'armée de l'air , ca donne aussi des détails sur les derniers contrats signés

 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/exportation-du-rafale-les-inquietudes-de-l-armee-de-l-air-482410.html

 

 

Y zon ka faire tourner leurs Rafale en 2 x 8...

 

Sans déconner: avec des machines (à tuer) de 100M d'€, ils auraient mieux à faire d'essayer de les faire tourner comme les Airbus d'Easyjet au lieu d'être toujours là à quémander "toi blanc: donner argent" (y m'énervent....)

 

Et au bout de 5 ans les machines sont lessivées, on les refourgue à des pays pauvres et on les remplace par des Rafales F4RR+ avec radar de recul, vitre électrique, toussa (bon ok, il l'a déjà...)

 

Etant un peut au fait du business des machines et des investissements industriels c'est un truc qui m'a toujours choqué.

Des machines de 100M d'€ sous cocon??! Quelle horreur!! L'hérésie absolue, un cauchemar...

 

Des avions en manque de pièces détachées? Vous imaginez une usine automobile où tout le monde se croise les bras parce qu'une machine est en panne de pièces détachées plus de 48h?

Même si personne n'est responsable il y aura un bain de sang au minimum. Si c'est juste quelqu'un qui qui n'a pas de chance et qui passait par là à ce moment là, il faudra un fusillé pour l'exemple cloué à la porte de l'usine avec une lettre aux famille: "mort en traitre"....

 

Bon: en même temps je ne dis pas que c'est débile (je ne me permettrait pas), je dit juste que je ne comprend pas, voilà tout.

Modifié par c seven
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si vous ouvrez le spoiler posté par zx vous verrez un cliché de la chaîne d'assemblage qui se passe de commentaire sauf à avoir été pris un week end ou un jour férié !

 

Le cliché est l'oeuvre de M. Fort, le directeur de la com de chez DA. Effectivement, tout est fait pour en voir le moins possible. J'ai notamment vu la différence entre la visite de la chaîne d'assemblage en 2014 lors de la signature du contrat F3R, et récemment, où aucune photo n'était permise. Certainement que, au vu des personnes qui passaient, ça devait être plus "briqué" que d'habitude, mais on y voyait franchement beaucoup plus de choses, et les gens avaient l'air de travailler. Les outillages étaient sortis (mais bien alignés ), les compagnons occupés. Y'avait pas foule non plus. Mais là c'est vraiment très "propre". Je ne sais pas depuis quand a été faite la photo, mais je dirais au moins deux ans. ça fait un moment qu'elle traine.

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Y zon ka faire tourner leurs Rafale en 2 x 8...

 

Sans déconner: avec des machines (à tuer) de 100M d'€, ils auraient mieux à faire d'essayer de les faire tourner comme les Airbus d'Easyjet au lieu d'être toujours là à quémander "toi blanc: donner argent" (y m'énervent....)

 

Et au bout de 5 ans les machines sont lessivées, on les refourgue à des pays pauvres et on les remplace par des Rafales F4RR+ avec radar de recul, vitre électrique, toussa (bon ok, il l'a déjà...)

 

Etant un peut au fait du business des machines et des investissements industriels c'est un truc qui m'a toujours choqué.

Des machines de 100M d'€ sous cocon??! Quelle horreur!! L'hérésie absolue, un cauchemar...

 

Des avions en manque de pièces détachées? Vous imaginez une usine automobile où tout le monde se croise les bras parce qu'une machine est en panne de pièces détachées plus de 48h?

Même si personne n'est responsable il y aura un bain de sang au minimum. Si c'est juste quelqu'un qui qui n'a pas de chance et qui passait par là à ce moment là, il faudra un fusillé pour l'exemple cloué à la porte de l'usine avec une lettre aux famille: "mort en traitre"....

 

Bon: en même temps je ne dis pas que c'est débile (je ne me permettrait pas), je dit juste que je ne comprend pas, voilà tout.

 

Je te donne une piste de réflexion.

 

Les généraux de l'armée de l'air ne réflechissent peut être pas en terme de productivité ou d'efficacité, mais de stratégie.

 

Il est vrai que nous pourrions avoir moins de rafale mieux utilisés, avec un taux de disponibilité bien meilleur si la maintenance (et les moyens qui y sont alloués) suit.

 

Mais quid en cas de gros conflit ? Devant la résurgence de tensions devant amener l'armée de l'air à faire face à une menace très probable, il sera plus facile d'avoir plus d'avions pour taper ceux d'en face en augmentant la disponibilité d'un grand parc qui vole peu, que d'acquérir en urgence de nouveaux avions.

 

Et puis... Au rythme où on les reçoit...

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@SecretDefense Lire aussi: Exportation du #Rafale : les inquiétudes de l'armée de l'air http://t.co/s2iochzKWD Par @MCABIROL

— Philippe Top-Action (@top_force)

June 9, 2015

Rafale : les contrats à l’export pèsent sur l’armée de l'air: Rafale : les contrats à l’export pèsent sur l’ar... http://t.co/nPZyLSXib7

— blog secret défense (@SecretDefense)

June 9, 2015
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Le cliché est l'oeuvre de M. Fort, le directeur de la com de chez DA. Effectivement, tout est fait pour en voir le moins possible. J'ai notamment vu la différence entre la visite de la chaîne d'assemblage en 2014 lors de la signature du contrat F3R, et récemment, où aucune photo n'était permise. Certainement que, au vu des personnes qui passaient, ça devait être plus "briqué" que d'habitude, mais on y voyait franchement beaucoup plus de choses, et les gens avaient l'air de travailler. Les outillages étaient sortis (mais bien alignés ), les compagnons occupés. Y'avait pas foule non plus. Mais là c'est vraiment très "propre". Je ne sais pas depuis quand a été faite la photo, mais je dirais au moins deux ans. ça fait un moment qu'elle traine.

 

Sur l'exif, elle date de 2007 et le © est attribué à Mr. Randé.

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Si, en théorie, les Rafale de la loi de programmation ne sont pas livrés mais remplacés pour l'Armee de l'Air, euro pour euro, par des montants pouvant etre investis par elle dans des achats ou de la modernization/prolongation (Mirage 2000D ou Mirage 2000-5), je ne vois pas trop de probleme pour l'Armee de l'Air.

Le problème, c'est de devoir replanifier tout ce qui touche à la déflation des flottes anciennes.

Le problème, c'est de devoir relancer une partie de la logistique pour les avions qui seraient prolongés.

Le problème, c'est aussi de devoir supporter un coût d'utilisation en forte croissance pour les M2000.

Le problème, c'est encore de se passer des bénéfices d'une flotte unifiée pendant quelques années supplémentaires.

Le problème, c'est enfin que tout est désormais organisé autour du Rafale ; sans ce Rafale en nombre suffisant ça ne tient plus la route.

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Interview: Dassault's Eric Trappier

 

http://www.defensenews.com/story/defense/policy-budget/leaders/interviews/2015/06/09/eric-trappier-dassault-interview/28735769/

 

traduction auto

PARIS - Dassault Aviation est sur le point d'entrer dans une nouvelle ère avec une force renouvelée dans le carnet de commandes pour l'avion de combat Rafale et la préparation de l'avenir avec les études sur le combat et les drones de surveillance, a déclaré Eric Trappier, président et chef de la direction. Les nouvelles versions de l'avion d'affaires Falcon inaugurer aussi dans de brillantes perspectives.

La société contrôlée par une famille célèbre 100 ans de la poursuite aéronautique année prochaine. En 1916, le fondateur Marcel Dassault conçu une hélice pour le chasseur biplan Spad, qui a volé combats dans la Première Guerre mondiale

Dassault a défrayé les manchettes après avoir remporté un gage de la France, l'Allemagne et l'Italie pour lancer une étude de concept pour une moyenne altitude européenne, longue endurance UAV, et Rafale ordres de l'Egypte et le Qatar. New Delhi est considéré comme un client potentiel à court terme pour le Rafale, suite à l'annonce du Premier ministre indien d'un plan pour acheter 36 dans une affaire de gouvernement à gouvernement.

Q. Le ministre indien de la défense a déclaré que le Rafale est "beaucoup trop cher", et a exclu d'acheter plus que le annoncée 36. Quelle est votre réponse?

A. Il est en cours de négociation. L'Indian Air Force a besoin beaucoup plus que 36 avions. Il ya un besoin immédiat de 36. Les négociations pour 126 sont assez lents. Ils ont un besoin opérationnel urgent qui ne laisse pas le temps nécessaire pour mettre en place la licence, alors ils ont demandé 36 rapidement. Quand je dis rapidement, qui est le temps de production - trois ans. Cela est plus rapide que de construire sous licence et l'achèvement des négociations. Le problème ne sont pas les trois ans.Acheter 36 construit en France sera plus rapide que la mise en place complexe de production sous licence, que nous sommes toujours en négociations - qui fait quoi, qui est responsable de quoi.

Q. Y at-il d'autres clients à l'exportation qui pourrait être signé cette année?

A. Je espère que l'Inde sera signé d'ici la fin de l'année. La décision d'aller à une vente sur une base de gouvernement à gouvernement aidera à accélérer les choses. On ne va pas arrêter à deux ou trois contrats cette année. Nous espérons signer un quatrième d'ici la fin de l'année.

Il est fort intérêt parmi les autres pays parce que le succès de l'exportation opérationnelle est stimulée par l'exportation et les médias succès. Il ya un intérêt dans le Moyen-Orient Amérique, en Asie, même du Nord et du Sud. Je ne dis pas aux États-Unis va acheter le Rafale, mais si elle veut, on peut.

Le Canada est indécis quant à acheter le F-35. Il n'a jamais été une compétition entre le F-35 et le Rafale. Les Belges ont pour remplacer le F-16. Il ya une étude menée par la Force Aérienne Belge, le seul F-16 utilisateur en Europe qui n'a pas signé pour le F-35. Les autres Européens ont rejoint le programme [F-35], ce qui signifie qu'ils financent la technologie américaine. Il est un choix politique; Je respecte cela. Les Américains ont compris le développement industriel fait partie de la richesse de la nation. L'Europe n'a pas obtenu il; ça viendra. L'Europe produit politique, l'Amérique produit de l'industrie.

Q. Est-ce que les commandes à l'exportation conduire à une augmentation de la production Rafale?

A. Aujourd'hui, nous sommes à un par mois et nous allons rester à 11 [par an] pour les deux ou trois prochaines années que les contrats signés avec l'Egypte et le Qatar peuvent se présenter comme des substituts pour les services en français. Le grand changement vient quand le troisième contrat est signé, en supposant que le contrat sera significatif. Par exemple, si nous gagnons le 36 pour l'Inde, je vais avoir besoin d'augmenter la production. Cela dépend du contrat indien étant signé.

Il y aura la livraison zéro pour les Français de l'année prochaine. Il y aura effectivement être une suspension - pas une annulation - avec des livraisons de retour à partir de 2020, après quatre ans.

Q. Pourquoi at-il fallu si longtemps pour gagner un contrat d'exportation?

A. Il a fallu moins de 10 ans, selon le point de référence. Pour moi, il était lorsque l'avion a été livré et opérationnel dans le [français] de la Force aérienne plutôt que la Marine. La Force aérienne a formé le premier escadron en 2006. A partir de là, on pouvait voir le plan a été bien adapté pour une gamme de missions. Il remplace le Mirage pour la dissuasion nucléaire. Il a volé en Afghanistan, la Libye, le Mali, aujourd'hui l'Irak. Il vole à partir de bases ou alliés français comme la base d'Al Dhafra [ÉAU], et à partir du porte-avions.

Nous avons dû attendre pour que la situation soit favorable. Les relations stratégiques avec les pays, elles évoluent mais ils restent stables. Egypte et le Qatar - et peut-être la troisième avec l'Inde - sont trois pays qui ont toujours volé des avions Dassault, toujours eu des partenariats stratégiques avec la France. Le sol était déjà bien préparé. Ensuite, il ya la géopolitique. Cela est lié à des facteurs locaux pour l'Egypte, le Qatar et l'Inde, et d'autres pays.

Il est le facteur économique, le taux de change euro / dollar. Je me souviens dans [du Sud] La Corée du Rafale a coûté moins que le F-15. L'euro / dollar était presque à parité, mais dans des plans de combat il ya des facteurs géopolitiques, et pas seulement les prix. L'euro a chuté contre le dollar, de sorte que le prix des avions français est tombé contre des avions américains. Mettez tout ça ensemble, avec une équipe française soudée, avec des entreprises derrière Dassault sur le front industriel, et de défense forte et ministres des Affaires étrangères derrière le président [François] Hollande sur le front politique. Et il ya un peu de chance - il ya toujours un peu de chance.

Q. Pourquoi Nicolas Sarkozy ne parviennent pas à vendre le Rafale quand il était président?

A. La géopolitique étaient différentes. La politique des États-Unis ne sont pas les mêmes, relativement parlant. Aujourd'hui, il ya une mobilisation de la défense français et ministères des Affaires étrangères, peut-être il y avait moins dans le passé. Il est l'engagement d'un président vers l'exportation qui remonte années, et le résultat est là.Il est la France qui gagne.

Le Rafale est un excellent produit de haute technologie qui répond parfaitement aux besoins des services. Le Rafale devrait être enseignée comme un exemple lorsque les programmes d'armement sont expliquées à l'école. Il est resté pratiquement le budget.Il a volé dans les opérations. Il manquait les exportations, qui sont là maintenant. Le seul problème était le budget de la défense français est tombé et nous avons dû attendre. Nous avons dû faire preuve de patience pour réussir dans les exportations.

Q. Comment sont les pourparlers avec les Emirats Arabes Unis? Est-il encore une demande de poussée du moteur de 9 tonnes?

A. efficacité aéronefs ne se résume pas à ses moteurs; il est de la performance globale de l'avion. Le Rafale a montré sa performance, les missiles se sont améliorées au fil des ans. [Les Emirats Arabes Unis] a le F-16, le Mirage 2000-9. Nous les soutenons sur le Mirage 2000-9. On n'a jamais cessé de parler du Rafale pour les 10 dernières années. Il y avait des discussions avancées jusqu'à 2012, mais ils ne sont pas contracter négociations. Il est un client potentiel.

Q. Les Français, les ministres de la défense allemand et italien ont signé une déclaration d'intention pour une étude de définition pour le drone MALE. Quand pensez-vous de signer un contrat?

A. Nous allons recevoir un contrat dans les prochaines semaines et qui nous permet de commencer le vrai travail sur le drone pour les années 2020. La priorité est pour la France, l'Allemagne et l'Italie, et il ya un potentiel de développement avec d'autres pays. L'objectif est d'avoir une capacité européenne dans ce secteur. Les Israéliens et les Américains ont remporté le premier tour, les Français étaient absents. Industrie a fait des propositions qui ont échoué à attirer le gouvernement.

Q. Quelle est l'importance du drone MALE européen?

A. L'objectif est de ne pas refaire le Reaper ou Heron, mais pour construire le drone de surveillance de nouvelle génération qui volera en 2020 ou 2025. Les drones seront capables de voler en Europe, et pas seulement à l'étranger, sur des zones résidentielles et dans l'espace aérien civil . Il ya d'autres besoins émergents.

Il est plus facile pour Airbus et Dassault à coopérer comme il ya moins de parler de consolidation. Airbus a vendu sa participation dans Dassault à Dassault. Alors que les entreprises normales, nous pouvons coopérer quand il est dans notre intérêt. Il n'y a pas besoin d'une fusion de coopérer.

Nous avons le savoir-faire pour le drone de combat et de drones, qui ont une technologie similaire. Nous avons un petit avantage. Nous ne faisons pas que des combattants, nous construisons également l'avion de surveillance maritime Falcon, et la modernisation de l'Atlantique. Nous avons le savoir-faire pour l'intégration des systèmes. Nous avons le bureau de conception capable d'intégrer un système sur une petite plate-forme. Comme l'expérience F-35 a montré, maîtrise de la complexité est pas facile. Nous sommes bien placés pour contribuer, que ce soit le combat avec les Britanniques, ou d'un drone de surveillance, qui sera capable de transporter des armes.

Q. Quelles sont les perspectives pour la consolidation de la société d'électronique Thales et systèmes navals DCNS spécialiste?

A. Nous sommes dans une position stable, mais mal à l'aise. Thales détient 35 pour cent de DCNS, le gouvernement 65. Lorsque nous sommes 50:50 avec le gouvernement, il est le gouvernement qui décide. Quand il est 35: 65 il est encore plus le gouvernement. Il est dans une position satisfaisante le long terme. Il est gérable.

Il n'y a pas de problèmes particuliers, bien que DCNS a connu des difficultés financières en 2014, qui ont été reflétées dans les résultats de Thales et Dassault. Je l'espère gestion DCNS, suivi de près par Thales, sera le remettre sur le droit chemin.

Qu'est-ce qui se passe ensuite? Soit France privatise DCNS - nous allons voir qui sont les propriétaires potentiels - ou la France trouve un constructeur partenaire en Europe.

Q. France a ajouté € 3,8 milliards pour le budget pluriannuel de la défense. Est-ce suffisant?

A. L'augmentation est en termes absolus pas relatifs. L'OTAN veut membres à commettre à 2 pour cent du produit intérieur brut. La France a chuté en dessous de 1,5 pour cent. Je me félicite de l'augmentation, mais le budget est pas au bon niveau.

Cependant, il doit être dit que la France maintient son effort de défense, même si elle ne suffit pas. La France est active dans les théâtres extérieurs, ce qui coûte. Cela est évidemment pour les intérêts français, mais aussi il joue son rôle dans la communauté internationale et européenne. Il devrait y avoir une reconnaissance financière pour la France, qui contribue plus que d'autres. En Europe, soit nous construisons une défense européenne, qui prendra des décennies, ou peut-être l'Europe devrait à travers le mécanisme budgétaire aider ceux qui ne le font plus.

Modifié par zx
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Un autre indice :

Une machine de guerre rapporte rarement de l'argent quand tu la fais fonctionner. C'est même plutôt le contraire.

 

En même temps qu'est-ce qui coute le moins cher?

100 Rafale que volent autant que des Easyjet ou 300 Rafale dont 50 sous cocon, 50 en attente de pièce détaché et 200 qui volent 50% du temps?

 

Bon je sais: il y a d'autres impératifs pour la défense mais il n'empêche que je ne suis pas certain que les règles en vigueur ait réellement été ré-évaluées en fonction des contrainte actuelles (surtout quand il est question d'export ce qui est qd même plus positif que de simples restrictions budgétaire)

Modifié par c seven
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Sur l'exif, elle date de 2007 et le © est attribué à Mr. Randé.

Et après il tweete

Twitter.com/Stephane_Fort/status/608330285600632832

Edit : erreur du parser depuis l'ordiphone

:D

Modifié par TMor
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En même temps qu'est-ce qui coute le moins cher?

100 Rafale que volent autant que des Easyjet ou 300 Rafale dont 50 sous cocon, 50 en attente de pièce détaché et 200 qui volent 50% du temps?

 

Bon je sais: il y a d'autres impératifs pour la défense mais il n'empêche que je ne suis pas certain que les règles en vigueur ait réellement été ré-évaluées en fonction des contrainte actuelles (surtout quand il est question d'export ce qui est qd même plus positif que de simples restrictions budgétaire)

 

Si ce n'est qu'une question d'argent pour avoir 300 appareils, à mon avis ce qui coute le moins cher est de les produire vite, à la cadence maximale prévue par la chaine de production. C-à-d 3 par mois, 33 par ans. Donc un peu plus de 9 ans pour avoir tous les appareils.

Mais ce n'est qu'une facette du problème. Si les rafales sont en production depuis 2003, ça veut dire que la chaine de production serait fermée en 2012 ou 2013. Première conséquence évidente, on n'aurait pas eu d'export donc le gain initial est déjà discutable.

Ce n'est pas souvent dit, mais il est crucial pour la France de garder longtemps la chaine de production du Rafale. La faible cadence n'est pas seulement une conséquence d'un faible budget. Si des Rafales sont produits et sont peu utilisés (pour les utiliser plus longtemps), c'est un investissement, de l'argent qu'on ne dépensera pas plus tard, il n'y a pas de problème à creuser un peu le déficit pour ça si c'est nécessaire. Ce n'est qu'un problème de trésorerie, les fondamentaux ne sont pas remis en cause en achetant d'un bloc.

S'il n'y a plus de chaine de production, la France ne peut pas répondre à un besoin imprévu. Si à cause de changement géostratégique il faut augmenter la flotte, on ne peut pas. Si la projection initiale est un peu erronée et qu'il faut plus de Rafale M et moins de Rafale C, c'est embêtant après coup. Une lente cadence donne paradoxalement plus d'agilité.

Fournir tous les appareils d'un coup augmente le prix des évolutions. Par exemple, s'il y a une évolution des moteurs, il faut changer tous les moteurs. Dans la situation actuelle, il y aurait en gros 150 avions dont les moteurs sont à changer, et pour les autres ils seraient équipés directement avec la nouvelle version.

Si tous nos 300 appareils sont utilisés en même temps, se posera le problème de la gestion du vieillissement. S'ils donnent des signes de fatigue en 2030 et qu'il faut les changer en 2040, c'est très compliqué à faire, voire impossible (il faudrait développer un nouvel avion et le produire à 300 exemplaires en 10 ans ; c'est quasi impossible).

 

Je suis assez partisan d'une faible production et d'utiliser les appareils en mode "Easyjet" (concentrer l'utilisation sur le moins d'appareil possible). L'utilisation intensive des quelques appareils donne un précieux retour sur expérience. On a assez tôt sa durée de vie et ses problèmes de fiabilité. Ça peut donner lieu à des modifications afin d'améliorer la durée de vie. Modifications qui seront appliquées sur la chaine de production, beaucoup moins cher que le rétrofit en général. Si des appareils sont en bout de vie, on peut en recommander si la chaine de production est toujours là. Si on a la chaine de production très très longtemps peut-être que toutes les nouvelles commandes seront pour remplacer des Rafales en bout de vie. On serait dans un renouvellement perpétuel de la flotte. Avec 300 appareils et 10 appareil par ans, il faut 30 ans !

 

Les gains sont vraiment importants de chercher à conserver une chaine de production, surtout dans le cas de la France qui n'a qu'un chasseur.

 

Attention, je ne milite pas pour qu'on prenne des pièces d'un appareil pour les monter sur un autre. Là c'est peut-être le signe d'un budget trop serré. Si on n'a pas de problème de budget, mais qu'on veut toujours optimiser les dépenses évidemment, une production étalée dans le temps et l'usage intensif des appareils est un gros avantage. Il y a aussi des inconvénients. On se lie pour longtemps à un appareil, donc il faut qu'il soit bon (mais on a du temps pour l'étude). Il faut que l'appareil soit conçu de façon modulaire sans impacter ses performances afin qu'il puisse avoir les évolutions nécessaires pour qu'il reste compétitif sur une longue durée. Il y a quelques années avec les technologies qui évoluaient vite, un avion devenait rapidement obsolète, ce modèle était aberrant, aujourd'hui ce n'est pas le cas.

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Elle a été dimensionnée pour 2,5 appareils par mois. Ce qui veut dire que la montée jusqu'à cette cadence se fait avec le même outil industriel, et aucun investissement, si ce n'est humain, n'est nécessaire pour tenir cette cadence. Monter à plus d'avions par mois est aussi possible, mais cela prendrait plus de temps et nécessiterait des achats. Donc il faut que ce soit justifié. Et... L'avenir apparait comme plein de surprise !

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Il a été dit 3 maximum il y a peu.

Mais disons 2, ça change rien au principe.

A Merignac oui. Mais Merignac ce n'est pas une chaîne de fabrication.

@Buzby : 2,5 ? J'aimerai bien voir ca. Déjà qu'ils ne savent même pas comment faire pour gérer une cadence 2, alors 2,5. Les bâtis ne sont pas prévu pour une cadence de 2,5, et la place va vite manquer.

Bien-sûr ensuite tout est possible, en faisant quelques, non pas mal de modifications. Mais ce cas ce n'est plus l'outil industriel actuel.

Modifié par Jarod
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A Merignac oui. Mais Merignac ce n'est pas une chaîne de fabrication.

@Buzby : 2,5 ? J'aimerai bien voir ca. Déjà qu'ils ne savent même pas comment faire pour gérer une cadence 2, alors 2,5. Les bâtis ne sont pas prévu pour une cadence de 2,5, et la place va vite manquer.

Bien-sûr ensuite tout est possible, en faisant quelques, non pas mal de modifications. Mais ce cas ce n'est plus l'outil industriel actuel.

 

Je ne sais plus où j'ai lu ça, mais 2 est la cadence initialement prévue (à l'époque il était attendu une exportation pour 2 avions), 2,5 la cadence normale (haute), 3 le maximum. Maximum veut dire maximum, il n'y a pas plus de marge.

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Comme d'habitude Trappier reste toujours très vague dans ses interview mais j'ai retenue néanmoins ceci . :)

 

 

 

There is strong interest among other countries because operational export success is boosted by export and media success. There is interest in the Middle East, Asia, even North and South America. I am not saying the US is going to buy the Rafale, but if it wants to, it can.

Canada is undecided whether to buy the F-35. There has never been a competition between the F-35 and the Rafale. The Belgians have to replace the F-16. There is a study by the Belgian Air Force, the only F-16 user in Europe which has not signed up for the F-35. The other Europeans joined the [F-35] program, which means they finance US technology. It's a political choice; I respect that. The Americans have understood industrial development is part of the wealth of the nation. Europe has not got it; it will come. Europe produces politics, America produces industry.

 

J'adore la petite provocation vis à vis des américains avec l'éventualité d'un Rafale américain ! =)

Il est taquin le Trappier ! =)

 

Sinon, apparemment , on aurait un intérêt d'un pays d'Amérique du sud (hors Brésil) et je me demande de quel pays il parle...

 

Bizarrement, il leur donne l'impression d'y croire pour le Canada donc c'est que les coups de bleuf ont déjà commencé et qu'il espère faire chier les américains jusqu'au bout pour le contrat Canadien.

Remarque, c'est de bonne guerre... les ricains ont tout fait pour capoter le deal Qatari avec une méga proposition de dernière minute au Qatar pour des F15 derniers cris à un prix défiant toute concurrence.

 

Pour la Belgique, il va falloir encore attendre pour savoir si le Rafale a une chance ou pas.

 

Quand aux autres prospects du Moyen orient : "Discrétion et permanence de l'action" =)

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Sinon, apparemment , on aurait un intérêt d'un pays d'Amérique du sud (hors Brésil) et je me demande de quel pays il parle...

 

 

ça intéresse aussi...

 

Argentine ? J'y crois plus http://www.taringa.net/post/info/12785582/Argentina-confirmo-compra-de-24-Rafale.html

Brésil ? Mise à part de Rafale Marine, et c'est pas pour demain

Colombie ? Trop proche des américains

Bolivie ? Vu la galère que ça a été pour commander 6 pauvres K-8, j'y crois pas non plus

Pérou ? Plausible mais les Mig-29 ont été modernisés récemment et les Mirage 2000 ne sont en réalité par si vieux que ça, ils ont très peu volé post-2000

Équateur ? Plausible aussi à la limite

Venezuela ? Trop proche des russes

Chili ? Aucune idée là par contre

Modifié par Banzinou
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L'Angleterre accepterait elle que l'on vende des rafales (et surement les exocets) aux Argentins? 

Ils n'ont théoriquement pas leur mot à dire et notre relation est ce qu'elle est mais  vendre des rafales ne changerait il pas le rapport de force par rapport au Malouines (ou du moins la modifierait en profondeur)?

Les Anglais pourraient ils gérer avec leur marine et aviation sans trop de casse? J'ai comme un doute.

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