Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Qui sera le quatrième client export du Rafale?


pascal
 Share

Messages recommandés

Voyons... Avec 300 Rafale tu as un potentiel de 67 000 000 d'heures de vol (7500 heures par avion sur 30 ans). Tu as beau retourner le problème dans tous les sens, il faut bien 300 Rafale pour bénéficier de tout ce potentiel sur la durée voulue.

Par conséquent tes deux solutions sont à priori équivalente, sauf que le MCO de 100 Rafale maintenus à une disponibilité de 99% est autrement plus coûteux. Sans parler qu'en cas de pépin il n'y a plus que 100 avions en ligne.

 

Merci de t'intéresser au sujet (ça m'intéresse en tout cas...)

 

Disons que dans ce que tu décrit on retrouve à peut prêt les critères qu'il peut y avoir pour les machines (et les investissements industriels couteux en général).

 

... et il semblerait que la conclusion en terme de coût c'est qu'il vaut mieux faire tourner les machines au max quitte à les rincer en 5 ans et les remplacer ensuite par du neuf. Et il n'y a pas photo.

C'est une conclusion qui s'est imposé dans des environnements compétitifs.

Un des avantages c'est qu'on ne se traine pas des matériels obsolètes pendant 40 ans (cf le F1CR malgré tout le respect que j'ai pour cet avion) mais qu'on a toujours du matériel au top.

Le ratio 100 vs 300 est peut être exagéré mais je serait curieux de voir ce que ça donnerait une politique qui ne soit pas ''subite'' mais au contraire ''repensée'' en fonction des contrainte budgétaire qui contraint les investissements.

Du moment où les contraintes budgétaires obligent a maximiser le rendement de chaque K€ dépensé, où la chaine est calibrée à 11 Rafale par ans, où on veut la garder ouverte le + longtemps possible et qu'il y a de l'export.

 

Peut-être qu'il y aurait moyen d'utiliser une fraction de l'économie réalisée (en commandant moins de Rafale) en revoyant à fond l'organisation pour faire un bon pas en direction des standard "Easyjet" (qu'on atteindra jamais bien entendu)

 

Ou en tout cas se poser la question et mettre des grosses têtes sur le coup pour évaluer la chose.

Bon certes: il n'y aurait plus de marge de croissance rapide au cas où ça deviendrait chaud.

Mais est-ce vraiment nécessaires? Est-on seulement capable d'une croissance rapide aujourd'hui au cas où (voir les goulot d'étranglement sur les pièces détachés par exemple)?

Modifié par c seven
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... et il semblerait que la conclusion en terme de coût c'est qu'il vaut mieux faire tourner les machines au max quitte à les rincer en 5 ans et les remplacer ensuite par du neuf. Et il n'y a pas photo.

C'est une conclusion qui s'est imposé dans des environnements compétitifs.

Tes machines sont là pour produire quelque chose et en tirer des bénéfices. Plus elles fonctionnent, plus ça "rapporte", et il est donc évident qu'il faut maximiser le taux d'utilisation pour maximiser le retour sur investissement à court terme.

Dans le cas d'un avion de combat, il n'y a pas de retour sur investissement. Il y a en revanche une notion de volume opérationnel (nombre d'appareils en ligne), lequel dicte le nombre de pilotes et donc le nombre d'heures de vol d'entraînement à réaliser chaque année. Le tout devant coûter le moins cher possible.

La comparaison n'est donc pas pertinente puisque le but recherché n'est pas le même. A la limite, l'exemple de "machine" qui se rapproche le plus du cas considéré est celui d'un photocopieur. Il en faut un certain nombre, et moins ils fonctionnent plus le patron fait des économies.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si la marine Brésilienne cherche à mettre des piou-pious moderne sur le Sao Paulo, ils ont quoi comme autres alternatives serieuse que le raffy?

 

 

A moyen-long terme, le Brésil souhaite remplacer le Sao Paulo par un PA neuf (Il y a eu pas mal de discussions avec DCNS à ce sujet) sur lequel il faudra bien mettre des avions.

Je ne serais pas étonné que ce soit l'idée derrière la tête de Trappier quand il évoque un prospect en Amérique du sud

Modifié par Kovy
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tes machines sont là pour produire quelque chose et en tirer des bénéfices. Plus elles fonctionnent, plus ça "rapporte", et il est donc évident qu'il faut maximiser le taux d'utilisation pour maximiser le retour sur investissement à court terme.

Dans le cas d'un avion de combat, il n'y a pas de retour sur investissement. Il y a en revanche une notion de volume opérationnel (nombre d'appareils en ligne), lequel dicte le nombre de pilotes et donc le nombre d'heures de vol d'entraînement à réaliser chaque année. Le tout devant coûter le moins cher possible.

La comparaison n'est donc pas pertinente puisque le but recherché n'est pas le même. A la limite, l'exemple de "machine" qui se rapproche le plus du cas considéré est celui d'un photocopieur. Il en faut un certain nombre, et moins ils fonctionnent plus le patron fait des économies.

 

Mmmmm... tu as peut être raison mais je ne suis pas super convaincu.

 

Soyons d'accord quand même: on compare mettons 200 Rafale qui volent 250h/ans VS 100 Rafales qui volent 500h/ans.

On est d'accord aussi que les 100 Rafales vont couter plus cher en MCO

Les 100 Rafale vont peut-être couter l'équivalent de 130 Rafale 250h mais ils font quand même le boulot de 200 Rafale...

On est toujours d'accord que les Rafale vont être lessivé en 15 ans au lieu de 30 et qu'il faudra les remplacer plus tôt.

Ce qui veut dire qu'au bout du compte le gain sera nul dans l'absolu.

A la différence que la moitié de l'investissement aura été retardé de 15ans et que le matériel est au dernier top du moment niveau évolution technologique.

 

Ces paramètres sont les même pour les investissements industriel.

 

De même je ne voit pas trop en quoi le fait que l'un produit et l'autre pas joue dans ce calcul.

 

Mais bon...

 

A la limite, l'exemple de "machine" qui se rapproche le plus du cas considéré est celui d'un photocopieur. Il en faut un certain nombre, et moins ils fonctionnent plus le patron fait des économies.

 

 

Heuuu... non.

 

Enfin si: peut-être. Si on considère qu'il en faut en certain nombre pour que les gens ne se marchent pas dessus quand ils veulent faires des photocop en période de pointe: oui.

Modifié par c seven
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bigre un PA neuf avec son groupe de Rafales ça va coûter un max, c'est pour 2050 ?

Il y PA et PA.

A la rigueur un PA peut se "limiter" à un gros BPC avec brins d'arrêt et catapulte. Pour moins d'un milliard, ça doit être possible. De même, pour le GAN, on ne parle pas forcement d'une trentaine de Rafale et des E2C, une douzaine de Rafale M suffiraient largement au coté des E1C modernisé et des KC1.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Gros BPC avec catapulte et brin d'arrêt pour moins d'un milliard tu ne serais pas trops optimiste des fois ?

 

Un SCS de 30000 tonnes STOBAR (avec une vingtaine de F20 Tigershark  que je replace ici à cause de la puissance de son moteur utile au décollage ainsi que sa vitesse d'appontage très faible) me paraîtrait jouable dans cet ordre de prix (sans les avions) pour mémoire les anglois avaient hésité à mettre des catapultes sur leur PA mais avaient reculé à cause du prix de plus d'un milliard.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si on a ca pour moins d'un milliard qu'est ce qu'on attend pour se faire un mini-CDG de remplacement le temps des arrêts techniques du "gros" ?

Je sors...

Si on a ca pour moins d'un milliard qu'est ce qu'on attend pour se faire un mini-CDG de remplacement le temps des arrêts techniques du "gros" ?

En plus on a deux BPC flambant neufs à Brest...

Je sors...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour apporter des éléments supplémentaires aux messages de Arpa / Ciders:

 

Chili:

C'est un pays aligné sur les USA en matière économique et aviation militaire.

Alignement USA: Comme indiqué par Ciders ils sont équipés F16, ravitailleurs USA, radars aériens aussi me semble-t-il (gros porteur boeing avec globe radar sous le nez). Dans le forum il a été mentionné une fois que leurs missiles étaient stockés aux USA, il s'agit donc d'un client "captif".

Politique/géo stratégie: En général un petit pays (16 M hab) ultra-libéral (depuis la chute de S. Allende) très différent de ses voisins donc plus enclin à chercher l'appui USA.

Passif territorial historique: Des frontières sujettes à différents (Bolivie, Pérou, Argentine). L'Argentine et le Chili ont été très près d'entrer en guerre en 1980. L'Argentine leur a coupé leurs importations de gaz naturel en 2007. La Bolivie et le Péoru ne représentent pas de menaces militaires, le Chili est actuellement mieux équipé militairement (aviation) ce qui lui permet de s'imposer diplomatiquement.

Cela pourra vous sembler curieux comme raisonnement, mais je ne les vois pas acheter une aviation Française par le simple fait que l'Argentine a utilisé avec succès du matériel militaire français aux Malouines.

 

Argentine:

Pas d'argent dans les caisses.

En Oct 2015 élection présidentielle, une fois dehors le gouvernement actuel (Kirchner) qui a joué la carte patriotique (sus aux Malouines) pour cultiver les votes, le nouveau gouvernement aura fort à faire pour reconstruire l'économie, l'argent sera destiné à d'autres priorités, économiques et sociales.

Paradoxalement pays assez peu endetté actuellement mais sous menace d'embargos pour impayés de dettes structurées, avec une économie sinistrée.

Pas de menace territoriale immédiate (ils sont 48 M hab les chiliens 16 M hab), juste la présence anglaise aux Malouines blessante pour l'orgueil national.

Au niveau investissement militaire, la marine pourrait sembler prioritaire, pour assurer les patrouilles ravitaillement des bases antarctiques. Le brise glace amiral de la flotte "Almirante Irizar" avait été victime d'un incendie, remplacer par une location de brise glace aux russes, puis l'acquisition des hélicoptères n'a pas été satisfaisante (problème de modèle pas idoine je crois, probablement pour corruption)

 

Brésil:

Ils viennent de remettre à neuf leurs scooter. D'autres parts ils sont partis avec sur le Grippen (en construction locale) pour l'aviation donc ils devraient logiquement prioriser cette voie pour l'aéronavale avant d'étudier un autre prospect. En tout cas les perspectives seraient lointaines.

 

Colombie / Vénézuela:

Stratégie Colombienne plutôt alignée USA en opposition à son voisin Vénézuelien aligné Russie.

Peu de place pour l'Europe.

 

Les autres:

Donc il reste les autres en particuler Pérou, Equateur.

Au niveau économique l'Equateur marche bien. Peut être est-ce le candidat préssenti.

Modifié par alfabravo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je m'en veux de creuser un peu le HS, mais je voudrais conclure sur un point (sans viser personne en particulier) :

 

 

La comparaison de la dette au PIB n'a aucun sens.

 

Même si ses partisans disent qu'elle est sensée car le PIB est un peu l'équivalent du revenu annuel des ménages, l'analogie reste erronée : la part d'endettement des ménages se mesure sur leur leurs échéances par rapport à leurs rentrées d'argent - pour déterminer un "reste à vivre" - et pas sur la dette cumulée en regard du revenu annuel.

 

Avec l'analogie des ménages, moi qui viens d'acheter un appartement, j'ai maintenant une dette qui équivaut encore à 5 ans de mon revenu annuel. Comme si la France avait une dette de 500% de son PIB. Pas mal, hein ? Pourtant, cette dette ayant un terme et un plan de remboursement, ce n'est qu'un quart de mes revenus mensuels qui part à son remboursement. Et dans 20 ans, ma dette sera éteinte - et j'en aurai même probablement contracté d'autres d'ici là (voiture, équipements, etc.).

 

Voila, fin du HS ... désolé de l'avoir fait durer.

 

Sinon, s'il doit y avoir des clients en Amérique latine, après l'issue négative de la campagne brésilienne, je vois surtout le Pérou ou très accessoirement l'Equateur comme prospects possibles.

 

On peut relativiser la dette, ou pas. En fait résoudre un problème de dette est avant tout un problème politique (et il faut que le peuple suive ce qui est loin loin d'être gagné).

Mais ta comparaison avec une dette pour l'achat d'une maison est très limite. Quand tu achètes une maison, tu as un passif (le crédit) et un actif (la maison), c'est grosso-modo à solde nul, tu ne t'es pas vraiment endetté. Si tu n'arrives pas à rembourser ton crédit, tu vends ta maison, tu reviens en arrière (et peut-être que t'auras une plus-value en fonction du marché), "c'est tout". Ce n'est pas le cas de la dette d'un pays.

J'arrête le HS.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Si on a ca pour moins d'un milliard qu'est ce qu'on attend pour se faire un mini-CDG de remplacement le temps des arrêts techniques du "gros" ?

Je sors...

Même si une sorte de PA d'entraînement pourrait coûter un milliard d'€, ça ne répondrait pas aux besoins français. Déjà en France, on veut pouvoir utiliser des E2C (ce dont je n'ai pas parlé pour le Brésil) ensuite on veut un GAN composé d'une grosse vingtaine de Rafale abrités dans le hangars (pour le Brésil, je ne suis pas sur qu'il faille autant d'avions, je crois qu'ils ne sont jamais arrivé à remplir le Foch) Et je ne suis pas sur qu'on accepte un PA moins stable que le Foch (qui est déjà nettement moins stable que le CdG qui l'est autant que les autres vrai PA) Je n'ai aussi parlé que du PA, comme plate-forme aéronautique et non comme un système d'arme. A ce prix là, il ne faudra pas espérer se servir du PA comme d'une frégate AA équipé de toute une suite de radar et de missiles. Il y avait eu des études pour un (gros) PA2 désarmé de plus de 60 000 tonnes pour 1,8Md€ si on se base sur un PA de 30 000 tonnes (presque comme le Foch) on doit pouvoir approcher le milliard d'€, surtout si on parle d'un simple STOBAR.

 

Quand on parle de faire un PA adapté au Rafale M (compatible STOBAR) pour l'export, on doit plus se rapprocher des "PA" (porte-aéronefs ou porte-harrier) espagnols, italiens ou thaïlandais. Les besoins resteront ponctuels (ce n'est pas bien grave si le PA est inutilisable pendant une tempête) et le GAN sera assez petit probablement bien plus comparable à celui de ces petites marines qu'à celui de la France (la marine française doit être une des forces aériennes les plus puissantes) De toute façon un PA adapté au Rafale M pour l'export doit juste concurrencer les "porte-F35B" que les USA proposeront (ou les PA Stobar équipé de Téjas naval, Mig29K ou J11...)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On peut relativiser la dette, ou pas. En fait résoudre un problème de dette est avant tout un problème politique (et il faut que le peuple suive ce qui est loin loin d'être gagné).

Mais ta comparaison avec une dette pour l'achat d'une maison est très limite. Quand tu achètes une maison, tu as un passif (le crédit) et un actif (la maison), c'est grosso-modo à solde nul, tu ne t'es pas vraiment endetté. Si tu n'arrives pas à rembourser ton crédit, tu vends ta maison, tu reviens en arrière (et peut-être que t'auras une plus-value en fonction du marché), "c'est tout". Ce n'est pas le cas de la dette d'un pays.

J'arrête le HS.

Oui mais on parle toujours de la dette d'un pays mais on parle jamais de son "actif": la dette qu'il détient sur les autres pays, ses infrastructures (il faut les entretenir, mais dans beaucoup de pays il faut les construire).
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui mais on parle toujours de la dette d'un pays mais on parle jamais de son "actif": la dette qu'il détient sur les autres pays, ses infrastructures (il faut les entretenir, mais dans beaucoup de pays il faut les construire).

 

Le problème de la dette française, et de beaucoup d'autres, est qu'elles ne sont pas la conséquence d'un investissement, mais d'un budget déficitaire. La dette n'est pas le principal problème, c'est avoir un état qui fonctionne systématiquement sur un budget déficitaire (pour payer les retraites etc) qui est un gros problème. On emprunte pour des "frais de fonctionnement", pas de l'investissement ! Si la France déconne avec son budget trop longtemps, avec notre dette déjà énorme, on est très très mal. Aujourd'hui rien que les intérêts de la dette c'est presque l'équivalent de l'impôt sur le revenu. Alors imaginez si c'est multiplié par 2, 3, voire même 10, c'est tout à fait possible. Si les taux montent et qu'on reste à dette constante, on finit par remplacer une dette avec un faible taux et tout à fait gérable (aujourd'hui) par une dette avec un taux fort et plus du tout gérable. Donc si les taux montent, il faudrait diminuer la dette. Déjà qu'on a du mal à la garder constante.... Bien sûr on a des actifs, mais les vendre pour payer les frais de la dette seulement car on a déconné (par lâcheté) sur le budget, c'est "dilapider" notre bien, c'est con. Y a pas d'autre mot, mais on aura peut-être pas le choix. Le problème est qu'on ne peut pas rapidement arrêter d'emprunter (celui qui emprunte pour une maison, n'emprunte qu'une fois). Actuellement, et depuis longtemps, on emprunte autant (et même plus) qu'on ne rembourse pour les "frais de fonctionnement". Si les taux grippent, on ne peut plus emprunter, en tout cas il faut éviter, et en plus on a toujours notre dette à rembourser. Donc il faudra réduire les retraites, etc, ce qui réduira le PIB, donc moins d'entrées, et demandera d'emprunter plus si on a pas pris dès le début un "remède de cheval". Si le peuple le refuse, ou les politiques par lâcheté afin d'être réélu, c'est la spirale infernale. Voir la Grèce (et d'autres exemples) pour ce qu'il ne faut pas faire, vivre au-dessus de ses moyens en se disant que la dette (avoir un budget déficitaire) n'est pas un problème, ça ne peut pas durer.

Avoir une dette, emprunter en général, peut être tout à fait intéressant et intelligent. Mais il ne faut pas flirter avec les limites, parce qu'on bascule vite du côté obscur (et pas de la force). Dans ce cas les actifs... on peut toujours les vendre s'il n'y a pas le choix, mais ce n'est pas vraiment contre d'autres actifs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La question de la dette n'a pas sa place sur ce fil de discussion ... qui je vous le rappelle est consacré à un éventuel 4e client export merci de vous reporter sur les fils dédiés dans la rubrique économie

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui mais on parle toujours de la dette d'un pays mais on parle jamais de son "actif": la dette qu'il détient sur les autres pays, ses infrastructures (il faut les entretenir, mais dans beaucoup de pays il faut les construire).

 

Oui oui ... "Actifs" ... Du genre de la dette grecque par exemple ?  :huh:

La détention d'une dette ne peut-être considérer comme actif que si les garanties de les recouvrer sont supérieur au risque acceptable de défaut. Et par les temps qui cours ...

"Actifs" de dettes, par exemple même dans un contexte donné qui était d'ordre privé mais qui par sa démesure était devenu de la responsabilité des états, je veux prendre en exemple les subprimes ... (très très grossièrement on pourrait transfigurer les particuliers contractant en états, et les banques préteuses en états détenteurs de dette souveraine et FMI) .. Oui je sais, c'est de l'emporte pièce mais c'est parlant ...

 

Le ratio dette/PIB, s'il n'est pas la panacée et peu paraitre ringard, reste un indicateur (surtout son évolution dans un temps donné) permettant d'apprécier avec d'autres indicateurs (le taux de croissance, etc ...) la situation réelle, avant l'évaluation purement comptable avec tous ses artifices, au profit en premier lieu de l'état concerné pour piloter au mieux sa politique budgétaire, économique et fiscal, et de dessiner des plans viables à moyen terme en conséquence ...

Par ailleurs, en ce qui concerne leurs cas particulier (Grèce), s'ils avaient eux-même mieux su apprécier l'évolution de ce fameux ratio "insensé" dette/PIB en corrélation d'avec leur taux de croissance annoncé et prévisible, sans ne rien occulter / falsifier, peut-être auraient-ils été alerté de leur situation critique et n'en seraient-ils pas là où ils en sont actuellement ... Ce n'est qu'un indicateur parmi tous les autres, et qui n'est pas suffisant à lui seul, mais qui permet de mieux apprécier l'équation a résoudre pour équilibrer au mieux possible les comptes publiques à tous les niveaux et si possible avec un minimum de visibilité à moyen terme ...

 

Après, ce ratio est une référence du fondement de l'espace économique de l'UE et zone Euros ...

Faut-il le remettre en question ? Les opinions divergent, souvent suivant évidemment les situations particulières de chacun des états ou des membres de ceux-ci ... Un allemand ou un grecque ne vont peut-être pas avoir forcément le même point de vue sur la chose, la "vérité" se trouvant peut-être entre les deux, comme le bon sens ...

 

Article intéressant sur le sujet :

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&cad=rja&uact=8&ved=0CDUQFjACahUKEwjl95-koYfGAhWFxxQKHXQVAI4&url=http%3A%2F%2Fwww.revue-banque.fr%2Frisques-reglementations%2Fchronique%2Fratio-dette-publiquepib-t-il-un-sens-economique&ei=x0t5VaX4CoWPU_SqgPAI&usg=AFQjCNGs-U21lJKjRT7Ti57j98HhRXc2lQ&bvm=bv.95277229,d.ZGU

 

"Les textes de Maastricht, qui ont le mérite de la simplicité, imposent de valoriser la dette publique à sa valeur nominale. Le ratio est donc précisément « valeur nominale de la dette publique/PIB ». On comprend ce choix en 1992. Les instruments de dette de l’État étaient essentiellement « vanille », avec dans le cas des obligations un remboursement égal, in fine, à la valeur nominale, sur laquelle sont assis les intérêts versés chaque année, qui entrent dans la dépense budgétaire. Le contrôle de la valeur nominale de la dette permet en conséquence de maîtriser le montant des intérêts, et donc le déficit budgétaire."

 

"Plutôt que la publication d’un ratio dette/PIB instantané, ne serait-il pas raisonnable de demander aux États de produire la projection de ce ratio sur un horizon de long terme, sur la base de simulations du taux d’inflation et du taux de croissance du PIB en volume, afin d’identifier les trajectoires conduisant à l’aggravation du risque de crédit. De la distribution des ratios issue de la simulation, pourrait être déduit un quantile, assimilable à la Value at Risk, qui mesurerait le ratio-catastrophe et obligerait les États dont le niveau de risque est trop élevé à réajuster la structure de leur portefeuille de dette. On aurait alors basculé dans une approche en termes d’insolvabilité, et non plus de maîtrise du service de la dette développée en 1992 dans une logique budgétaire"

 

"Mais on peut aussi se demander si le ratio dette publique/PIB ne servirait pas à mesurer la capacité d’un État, non pas à assurer le service de la dette, non pas à rembourser cette dernière, mais à la… racheter. Au fond, il n’est pas inintéressant de se demander quelle fraction du PIB pourrait permettre à l’État de racheter sa propre dette. Dans cette logique, le numérateur du ratio devient la valeur de marché de la dette et les meilleures élèves de la classe les pays dont la dette est la plus décotée sur le marché. Logique d’apparence absurde, mais qui est bien celle sous-jacente à l’évaluation comptable à la « juste valeur » de la dette privée émise, qui permet aux banques et aux entreprises (changement prévu dans la norme IFRS9) de dégager un résultat positif dans l’hypothèse de la dégradation de la qualité de crédit de leur propre dette."

 

Pas dénué de bons sens non plus .... Même si pas mon avis personnel .... Mais je respecte et entends les arguments pertinents des uns et des autres, en fait c'est je pense juste un problème d'angle de vue sur le problème ...

Mais quid d'un cas d'école comme la Grèce, qui peut très bien aussi ne plus être qu'un cas isolé en Europe dans l'avenir ?

 

Bon tout ça est une interprétation toute personnelle, à ne considérer que comme telle ...

 

Navré faire duré le HS, mais c'est pas moi qui ai relancé le sujet .... :P :D

La question de la dette n'a pas sa place sur ce fil de discussion ... qui je vous le rappelle est consacré à un éventuel 4e client export merci de vous reporter sur les fils dédiés dans la rubrique économie

Navré ... Etais en cours de rédaction avant ton rappel à l'ordre ... J'en ai fini pour ma part sur ce sujet HS.

(L'article cité dans mon post devrait en intéresser quelques uns ...)

Pas taper, pas taper ....  :mellow: 

 

Sinon, je verrai bien l’Équateur aussi comme prospect crédible pour l'Amérique latine ... (et toc, la pirouette !) :D

Modifié par jojo (lo savoyârd)
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

(avec une vingtaine de F20 Tigershark  que je replace ici à cause de la puissance de son moteur utile au décollage ainsi que sa vitesse d'appontage très faible) me paraîtrait jouable dans cet ordre de prix (sans les avions) pour mémoire les anglois avaient hésité à mettre des catapultes sur leur PA mais avaient reculé à cause du prix de plus d'un milliard.

On pourrait arrêter avec le F-20 ? Sérieusement, c'est comme l'Avro Arrow, comme la licorne en Corée du Nord, il n'existe pas. Donc pas possible d'en mettre sur un quelconque P.A.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On pourrait arrêter avec le F-20 ? Sérieusement, c'est comme l'Avro Arrow, comme la licorne en Corée du Nord, il n'existe pas. Donc pas possible d'en mettre sur un quelconque P.A.

Je dirais même plus, il s'agit d'un vieil avion (33 ans depuis le premier vol, presque aussi vieux que le mirage 4000) qui en plus de ne pas exister, n'existera plus jamais quelques soit la situation politique/financière/militaire du moment. Autant on peut rêver d'une résurrection du "novi avion" (sous le nom de White Eagle) mais un retour du F20 est tout simplement impossible. Déjà même le réacteur du F20 n'existe plus. Ensuite depuis 30 ans, il y a eu quelques évolutions et un avion aussi peu furtif et moderne que le F20 serait choquant.

 

Autant le F20 avait de l'intérêt à son lancement en tant que premier mono-réacteur utilisant un F404 (le plus petit "moderne" occidental) autant sa construction aujourd'hui perdrait beaucoup de sens (face au gripen, au F/A50, au Tejas de la même catégorie ou face au F16 produit en bien plus grande série donc moins cher)

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah mais oui, on a vendu les Rafale avec l'autorisation d'Obama et du Mossad, j'avais oublié...

Et des petits poneys. Faut pas les oublier, les petits poneys : c'est eux qui contrôlent le marché mondial de l'aviation depuis huit cent ans après que le Pape (qui était papa) a arrêté d'essayer d'empêcher la vente des Rafale en 1211.

 

Comme tout le monde le sait.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
 Share

  • Statistiques des membres

    5 966
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...