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Bat
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Le 02/08/2018 à 11:19, Bat a dit :

Ne sachant trop où le mettre, je poste ça ici (même si les chiffres ne prouvent certainement pas à eux seuls qu'il y aurait eu une orchestration de la chose - ce n'est du reste pas ce que disent les analyses):
Suite et liens vers les visualisations de données: https://www.bfmtv.com/tech/l-affaire-benalla-amplifiee-par-un-gonflage-numerique-sur-twitter-1498400.html

 

Le 02/08/2018 à 11:25, Ciders a dit :

Si je comprends bien, dès qu'il y a un début de semblant d'affaire, c'est la faute aux Russes ? Je veux bien mais ça commence à virer à la foire cette affaire. Les bars-PMU comptent aussi dans le complot ?

Je te trouve bien sévère sur ce coup.

As-tu bien lu l'article en entier ?
Je trouve qu'il est bien équilibré entre les retweets de l'opposition, FI, extrême droite, etc.
La place de "l'extrême droite russophile" dans l'article est conforme à son poids dans la propagation des rumeurs (27% des tweets).
(faut dire que sur ce coup Benala, le gouvernement est indéfendable, donc tout le monde lui tape dessus, à juste titre... Même si le matraquage est surjoué).

Après, je vais faire doublon avec @Bat, mais il ne faut pas confondre les troll russes (100% garanti original IRA/troll factory de St Petersbourg) et les suiveurs, les réseaux russophiles (souvent d'extrême droite en Europe ... ou aux USA).
Les seconds citent fréquemment RT/Sputnik (souvent en accord avec leur idéologie), mais ont aussi leur propre agenda domestique.


Par contre, je suis limite déçu : 27% des tweets par les réseaux russophiles, c'est un score minable par rapport au matraquage de la campagne présidentielle.
Vladimir et Marine vont les fouetter pour ce manque de productivité :dry:.

Le 02/08/2018 à 12:14, SinopeMT a dit :

D'un autre côté, ces études sur Twitter montrent bien à quel point ces réseaux sociaux, en eux-même des gouttes d'eau représentent de l'air et que la communauté active est réduite. La signifiance des tweets par conséquent doit vraiment être très très faibles avec un contenu essentiellement généré par des militants extrêmistes et des bots.

Que la fachosphère l'utilise plus et mieux que le pendant opposé peut s'expliquer par leur moindre accès aux autres médias et portes-voix institutionnels (Après tout, Libération est considéré comme de la grande presse alors que c'est déjà gauchiste, beaucoup de syndicats sont noyautés par des factions extrêmes etc...).

Selon moi, l'influence de Twitter ou FB n'est absolument pas démontré sur l'intoxication propagandiste des populations, c'est-à-dire sur le vote proprement dit.

C'est impossible à démontrer formellement, sauf à disposer d'une terre parallèle sans les réseaux sociaux :tongue:

Mais l'influence du matraquage à long terme me semble peu contestable.
Regardez la diffusion du "climatoscepticisme" ou du créationnisme aux USA (financé par les lobbies qui vont bien).

C'était totalement marginal il y a 20 ans...
Et maintenant, seuls 44% des électeurs républicains croient au réchauffement climatique.

Le 02/08/2018 à 12:37, prof.566 a dit :

Pas sur Sinope. LA plupart des journalistes par exemple, ont des comptes tweeter. DT s'exprime par tweets (malheureusement pour lui le doublement du nombre de caractères pose des problèmes de contenu). Le réseau s'adresse lui même quand même à des "influenceurs".... "calomniez, calomniez, il en restera toujours quelquechose"... Et est très fragmenté par sphère d'intérêt. Sinon, certains "alt right" sont pros Poutine par admiration de la figure d'autoritén cetains "alt-left" par nostalgie idéologique... Pas tous bien sur, mais ca existe et comme touzs les croyants, ca évangélise (aucune relation intentionnelle avec la religion, juste un parallèle).

D'ailleurs, d'après mes notes sur les manipulations électorales (à poster un jour sur le forum ...) , pour les élections allemande, la majorité des campagnes d'influence a visé les journalistes.

Grosse exception : l'AfD, la seule à ne pas respecter la promesse de renoncer aux bots, aidée aussi par RT/Sputnik... (cf la fake news Lisa montée en épingle)
(bon, il faut dire que Merkel a tendu le bâton pour se faire battre sur les migrants)

Modifié par rogue0
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il y a 3 minutes, rogue0 a dit :

Je te trouve bien sévère sur ce coup.

As-tu bien lu l'article en entier ?
Je trouve qu'il est bien équilibré entre les retweets de l'opposition, FI, extrême droite, etc.
La place de "l'extrême droite russophile" dans l'article est conforme à son poids dans la propagation des rumeurs (27% des tweets).
(faut dire que sur ce coup Benala, le gouvernement est indéfendable, donc tout le monde lui tape dessus, à juste titre... Même si le matraquage est surjoué).

 

Ce qui me navre c'est que personne n'aura rien retenu de cet article que "les méchants Russes ils sont partout et même que c'est eux l'affaire Benalla". Tu écoutes le porte-parole du gouvernement qu'il ne sous-entendait presque pas la même chose. C'est ça qui me gêne. Parce que bon, le côté "ils sont partout", c'est assez éculé comme justification.

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Le 02/08/2018 à 11:25, Ciders a dit :

Si je comprends bien, dès qu'il y a un début de semblant d'affaire, c'est la faute aux Russes ? Je veux bien mais ça commence à virer à la foire cette affaire. Les bars-PMU comptent aussi dans le complot ?

 

Le 03/08/2018 à 19:36, Ciders a dit :

Ce qui me navre c'est que personne n'aura rien retenu de cet article que "les méchants Russes ils sont partout et même que c'est eux l'affaire Benalla". Tu écoutes le porte-parole du gouvernement qu'il ne sous-entendait presque pas la même chose. C'est ça qui me gêne. Parce que bon, le côté "ils sont partout", c'est assez éculé comme justification.

Honnêtement, je ne pourrais pas t'aider sur la comm' TV gouvernementale, je ne regarde plus la TV depuis 10 ans :dry:
(et comme je le disais, le gouvernement est indéfendable sur cette affaire et aurait mieux fait de la fermer...)

Suivi de l'affaire.

Nicolas Vanderbiest (ou son labo "d'étude de la désinformation" EU Disinfo lab) a publié une étude plus détaillée sur les guerres de twittos portant sur les controverses Benalla.
J'aurais aimé avoir les données brutes, mais ça concorde l'article de libé:

une grosse activité sur tweeter, venant de 4 communautés différentes (dont les sympathisants FI).
Mais la majorité produite via usage massif de botnet (tout comme avant les élections)...

Et parmi les comptes les plus actifs,  on retrouve également des vieux routards, des comptes ayant déjà propagé un paquet de désinformation électorale (en France), ou de fake news US (pizzagate, hillary), etc.
 

Rapport en ligne
https://spark.adobe.com/page/Sa85zpU5Chi1a/

Résumé en twittos (à dérouler)

 

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Au risque de radoter, les auteurs de l'étude n'ont jamais parlé "d'ingérence russe", mais de comptes "russophiles". Il n'est donc pas question de "prouver" ici que la Russie, en tant  qu'état, aurait délibérément cherché à créer un mouvement. Par contre, ce qu'on voit, c'est que les relais habituels de la propagande russe (et bien français: en gros, une faction de LFI et une bonne partie de l'extrême-droite identitaire pour faire simple) l'ont fait. L'étude ne dit pas pourquoi, et il y a bien d'autres hypothèses que l'opération de déstabilisation orchestrée à Saint-Petersbourg, la plus simple (et à mon sens, la meilleure) étant que ces activistes extrémistes français partagent une bonne partie de la vision du monde du Kremlin (ce qui explique leur perméabilité habituelle, à côté de cette affaire, à la propagande russe).

Une étude comme celle-ci permet bien plus de percevoir les communautés actives et leur porosité éventuelle que la mise en place d'actions stratégiques orchestrées par un acteur étatique. Pour le faire, il faudrait d'autres méthodes.

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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Une relecture critique et plus détaillée du rapport que j'ai posté
Lui fait la comparaison entre la com' gouvernementale / LREM et ce que dit effectivement l'étude.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/08/08/l-impossible-quete-des-bots-russes-de-l-affaire-benalla_5340540_4355770.html

Perso, je ne sais pas ce que le gouvernement a dit, mais il y a bien eu amplification des polémiques via les réseaux militants FI, extrême-droite, et russophiles.

Après:
1) Dans cette polémique, y avait de quoi attaquer le gouvernement, indéfendable pour moi.
2) Pendant la campagne électorale, les réseaux russophiles étaient parfois plus présents sur certaines polémiques (pas 29% des tweetos, mais plutôt 80% ...)
3) le matraquage (fake ou vrais news) organisé par les réseaux sociaux semble être la nouvelle normalité, même dans les démocraties occidentales.

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Le 22/07/2018 à 01:49, rogue0 a dit :

Le Bison Futé pour les manipulations d'élections occidentales repasse au rouge.

Le Centre pour la Sécurité du Canada s'y met aussi (en préparation des élections de 2019).
Ils ont publié un guide (~38 pages) de vulgarisation des types d'attaques et infoguerre contre les processus démocratique.

Les connaisseurs du sujet n'apprendront rien de neuf * (juin 2017) , mais c'est clair et synthétique (balaie tout le spectre, de la manipulation des registres à wikileaks).

Et en plus y a une version en français.

https://www.cse-cst.gc.ca/fr/democratic-process-processus-democratique/table (HTML)

https://www.cse-cst.gc.ca/sites/default/files/cse-cyber-threat-assessment-f.pdf (PDF)

(en anglais)
 

 

* Exception de ce graphe : ils affirment (sans source) surveiller les infoguerres électorales / d'opinion globalement (sur environ 40 élections), et affirment que le nombre d'attaque (déclarée ou pas) est en augmentation.

https://www.cse-cst.gc.ca/fr/democratic-process-processus-democratique/page15

figure14-f.png

 

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Le 08/08/2018 à 15:11, rogue0 a dit :

Nicolas Vanderbiest (ou son labo "d'étude de la désinformation" EU Disinfo lab) a publié une étude plus détaillée sur les guerres de twittos portant sur les controverses Benalla.
J'aurais aimé avoir les données brutes, mais ça concorde l'article de libé:

Sur les données brutes, il y a un problème. Dans un premiers temps, le UE Desinfo Lab a été accusé par divers groupes partisans (en particulier à gauche) de manipuler les données au profit d'une thèse favorable au gouvernement français (en gros: montrer qu'une part importante des messages produits sont le fait de 1% d'ultra-activiste arrangerait le gouvernement qui peut dire que cela n'exprime pas ce que pense le peuple). Cette accusation reposait sur le fait que les données n'étaient pas publiques. Dans un second temps, le UE Desinfo Lab a permis le téléchargement de ces données, sans doute pour montrer que ses résultats ne relevaient pas de la manipulation. Une polémique nouvelle a alors émergé: ces sets de données brutes, forcément liées aux milliers de comptes suivis, impliquent donc des données personnelles ainsi que des catégorisations des comptes et donc du profilage (nécessaire à la recherche: pour savoir si ce sont les russophile sou les macronistes ou les robots qui diffusent plus telle ou telle chose, il faut évidemment identifier en amont les comptes considérés tels). Ils ont été accusés de constituer des fichiers illicites non déclarés à la CNIL (avec la complication que les chercheurs sont basés en Belgique, donc où ne s'applique pas la loi française, par contre les sets de données rendus accessibles l'ont été via l'hébergeur Free qui est français). La Cnil s'est saisie du truc vu le tollé: https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/affaire-benalla-la-cnil-va-enqueter-sur-les-donnees-d-une-etude-controversee_2889209.html

Face au tollé et aux menaces de procès, ils ont assez rapidement les données du réseau (ce qui explique que tu n'y as plus accès), avec une accusation de vouloir (à nouveau) cacher des choses.

Pour des spécialistes de la communication de crise (en tout cas pour Nicolas Vanderbiest), il semblerait qu'ils aient sous-estimé l'ampleur que prendrait cette histoire et se sont retrouvés eux-mêmes en situation de crise. D'où sans doute le communiqué de presse publié ce soir: http://disinfo.eu/2018/08/09/communique-du-eu-disinfolab/

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En plus ''comique'', je suis tombé sur un canular montrant que l'on peut faire passer littéralement n'importe quoi comme nocif :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Canular_du_monoxyde_de_dihydrogène

Le canular du monoxyde de dihydrogène consiste à attribuer à l’eau une dénomination complexe inconnue des non-initiés, et à tenir à son sujet un discours solennellement scientifique, de manière à créer chez l’auditeur une inquiétude injustifiée.

Une version populaire de ce canular a été créée par Eric Lechner et Lars Norpchen et Matthew Kaufman, colocataires alors qu'ils étudiaient à l'Université de Californie à Santa Cruz en 19901, revisitée par Craig Jackson en 19941 et portée à la connaissance du public, en 1997, par Nathan Zohner, un collégien de 14 ans. Dans le cadre de son projet de science intitulé « À quel point sommes-nous crédules ? » (« How Gullible Are We? »), celui-ci a remis à 50 de ses condisciples un rapport décrivant les méfaits du « DHMO » (Dihydrogen Monoxide, nom anglais du monoxyde de dihydrogène). 86 % des collégiens interrogés se déclarèrent favorable à l'interdiction de la substance chimique2,3. En France, le canular a connu un regain d'intérêt peu avant le premier avril 2017 avec sa mise en scène dans le Magazine de la Santé de France 5par le journaliste scientifique Florian Gouthière4, assorti d'une pétition.

Cette mystification peut être interprétée, au choix, comme étant :

* une démonstration de la crédulité du public par rapport aux informations formulées dans un jargon scientifique alarmiste. Diverses pétitions ont été signées par plusieurs centaines de personnes pour retirer le monoxyde de dihydrogène de l'environnement ;

* une dénonciation de certains politiques qui instaurent volontairement un climat de confusion et de panique dans la population ;

* une dénonciation de certains scientifiques qui, imbus de leurs connaissances, accumulent les termes techniques, rendant obscurs — pas toujours involontairement — les discours par lesquels ils sont censés informer leurs auditeurs ;

* une dénonciation de certains activistes environnementaux qui cherchent à instaurer un climat de peur irrationnelle en utilisant un vocabulaire scientifique.

 

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Le 02/08/2018 à 11:25, Ciders a dit :

Si je comprends bien, dès qu'il y a un début de semblant d'affaire, c'est la faute aux Russes ? Je veux bien mais ça commence à virer à la foire cette affaire. Les bars-PMU comptent aussi dans le complot ?

Le 03/08/2018 à 19:36, Ciders a dit :

Ce qui me navre c'est que personne n'aura rien retenu de cet article que "les méchants Russes ils sont partout et même que c'est eux l'affaire Benalla". Tu écoutes le porte-parole du gouvernement qu'il ne sous-entendait presque pas la même chose. C'est ça qui me gêne. Parce que bon, le côté "ils sont partout", c'est assez éculé comme justification.

Je reviens là-dessus pour simple info parce que Le Monde a fait un bon papier qui reprend et explique bien la distinction que je faisais l'autre jour entre bots russes et extrême-droite russophile:

Citation

L’impossible quête des « bots russes » de l’affaire Benalla

Une étude évoquait un « gonflement » artificiel du volume d’échanges relatifs à l’affaire sur Twitter, poussant des politiques à agiter le spectre de l’influence russe. Une hypothèse à relativiser.

Ce fut un petit événement dans l’événement, et une bouffée d’oxygène bienvenue pour les partisans d’Emmanuel Macron, secoués par une rude fin de mois de juillet rythmée par l’affaire Benalla : cette dernière aurait vu son audience « gonflée », sur les réseaux sociaux et particulièrement Twitter, par des comptes émanant d’une « sphère russophile ».

L’information, reprise par de nombreux médias, émane d’une étude — partielle, dans un premier temps — d’EU Disinfo Lab, une ONG belge fondée par trois spécialistes des questions de réputation, Nicolas Vanderbiest, Alexandre Alaphilippe et Gary Machado. (...)

Suite: https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/08/08/l-impossible-quete-des-bots-russes-de-l-affaire-benalla_5340540_4355770.html

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Très tôt dans la vie, j'ai remarqué qu'aucun événement n'est jamais correctement rapporté dans un journal, mais en Espagne, pour la première fois, j'ai vu des articles de journaux qui n'avaient aucun rapport avec les faits, sans même le lien qui est implicite dans un mensonge ordinaire. J'ai vu décrire de grandes batailles où il n'y avait pas eu de combats, et un silence complet là où des centaines d'hommes avaient été tués. J'ai vu des soldats qui s'étaient battus courageusement dénoncés comme lâches et traîtres, et d'autres qui n'avaient jamais vu un coup de feu salués comme les héros de victoires imaginaires ; et j'ai vu des journaux à Londres vendre au détail ces mensonges et des intellectuels enthousiastes construire des superstructures émotionnelles sur des événements qui n'avaient jamais eu lieu. J'ai vu, en fait, l'histoire s'écrire non pas en termes de ce qui s'était passé, mais de ce qui aurait dû se passer selon les différentes « lignes de parti ».

George Orwell, Looking back on the Spanish War, 1943.

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On 8/11/2018 at 10:57 PM, Bat said:

Je reviens là-dessus pour simple info parce que Le Monde a fait un bon papier qui reprend et explique bien la distinction que je faisais l'autre jour entre bots russes et extrême-droite russophile:

Suite: https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/08/08/l-impossible-quete-des-bots-russes-de-l-affaire-benalla_5340540_4355770.html

"EU Disinfo Lab" ... pris en flagrant délit de fichage politique ...

http://www.lalibre.be/actu/belgique/affaire-benalla-un-chercheur-belge-vivement-critique-5b7182225532692548a98d10

Les détails de l'infraction https://www.numerama.com/politique/405791-affaire-benalla-cnil-et-russie-disinfo-lab-a-t-il-le-droit-de-ficher-les-utilisateurs-de-twitter.html

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Il y a 17 heures, g4lly a dit :

C'est quand même une question plus complexe que ça.

Si les questions posées restent pertinentes, l'article de numerama et les experts interrogés sont complètement à côté de la plaque en arguant d'une illégalité sous prétexte qu'ils n'ont pas respecté le droit français et la déclaration du fichier à la CNIL: ils n'ont pas à le faire, le EU Disinfolab étant basé à Bruxelles et ayant mené son étude en Belgique, ils doivent se conformer au droit belge, qui permet la collecte et l'exploitation de données personnelles (notamment) à des fins de recherche scientifique, moyennant certaines dispositions (dont je ne sais pas si elles ont été respectées, mais qui ne sont pas celles du droit français).

Le "fichage" est une problématique à mon sens très secondaire (à moins de ne considérer qu'on ne puisse plus faire aucune étude de sciences sociales), par contre la publication du fichier non anonymisé pose clairement question (c'est même une grosse co**erie, même si on notera que la presse elle-même le fait régulièrement, par exemple dans les différentes affaires de "papers" —Panama Papers, Monsanto Papers, etc.—, au nom de "l'intérêt général" qui prime dans le droit sur le respect des données personnelles).

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Le 15/08/2018 à 07:47, Bat a dit :

C'est quand même une question plus complexe que ça.

Si les questions posées restent pertinentes, l'article de numerama et les experts interrogés sont complètement à côté de la plaque en arguant d'une illégalité sous prétexte qu'ils n'ont pas respecté le droit français et la déclaration du fichier à la CNIL: ils n'ont pas à le faire, le EU Disinfolab étant basé à Bruxelles et ayant mené son étude en Belgique, ils doivent se conformer au droit belge, qui permet la collecte et l'exploitation de données personnelles (notamment) à des fins de recherche scientifique, moyennant certaines dispositions (dont je ne sais pas si elles ont été respectées, mais qui ne sont pas celles du droit français).

Le "fichage" est une problématique à mon sens très secondaire (à moins de ne considérer qu'on ne puisse plus faire aucune étude de sciences sociales), par contre la publication du fichier non anonymisé pose clairement question (c'est même une grosse co**erie, même si on notera que la presse elle-même le fait régulièrement, par exemple dans les différentes affaires de "papers" —Panama Papers, Monsanto Papers, etc.—, au nom de "l'intérêt général" qui prime dans le droit sur le respect des données personnelles).

C'est HS sur ce fil, mais je poste cet article ici (sans développer pour ne pas aggraver le HS) dans la mesure où il apporte des éléments de réflexion intéressants sur cet aspect très spécifique de "l'affaire" Disinfo Lab dont on parlait l'autre jour:

https://scinfolex.com/2018/08/21/affaire-disinfolab-quelles-retombees-potentielles-sur-la-recherche-publique-et-la-science-ouverte/amp/?__twitter_impression=true

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Il y a 19 heures, Bat a dit :

C'est HS sur ce fil, mais je poste cet article ici (sans développer pour ne pas aggraver le HS) dans la mesure où il apporte des éléments de réflexion intéressants sur cet aspect très spécifique de "l'affaire" Disinfo Lab dont on parlait l'autre jour:

https://scinfolex.com/2018/08/21/affaire-disinfolab-quelles-retombees-potentielles-sur-la-recherche-publique-et-la-science-ouverte/amp/?__twitter_impression=true

Pour avoir fait un peu d'épistémologie pendant mes études, c'est vraiment la définition de sciences qui est au coeur de cette polémique. La CNIL va effectivement marcher sur des oeufs.

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Pour changer un peu des "usual suspects".

Cette semaine, Facebook, Microsoft et FireEye ont communiqué sur plusieurs campagnes d'influence via réseaux sociaux, qu'ils ont bloqué (faux comptes, botnets, etc).
Cette fois, la majorité des campagnes venait de ... l'Iran. (et l'opération russe visait l'Ukraine et la Syrie, pas les élections US ...).

Les messages semblent orientés anti-saoudien, anti-israélien, pro-palestinien, pro iranien (dont l'accord sur le nucléaire JCPOA).

Ce sont des opérations anciennes (depuis 2011), modestes (1000 pages, et 1M de followers), sans doute peu efficaces (sauf ceux liés à des tentatives de piratage)...
Mais elles ont coûté 12k$ en frais de pub, donc pourquoi se priver ?

Surtout quand on a les ressources d'un état derrière ?

https://newsroom.fb.com/news/2018/08/more-coordinated-inauthentic-behavior/

https://www.fireeye.com/blog/threat-research/2018/08/suspected-iranian-influence-operation.html

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On est à la frontière entre la propagande et la surveillance, mais l'une servant l'autre je le poste ici:
 

Citation

En Chine, les musulmans premières victimes de la surveillance de masse

Le nationalisme religieux est dans la ligne de mire du Parti Communiste chinois. Le gouvernement cible particulièrement les minorités musulmanes du Xinjiang concentrées dans une région située à l’opposé des capitales économiques et politiques chinoises. Comme le souligne un article de The Atlantic, la région fait donc office de zone de test à grande échelle pour les technologies de contrôle dernière génération et les programmes de propagande au sein de camps de rééducation.

Pendant que les oiseaux disparaissent, les Chinois peuvent apercevoir de nouvelles espèces dans les ciels du pays. Mais sous leurs airs de colombes, ces volatiles cachent des ossatures mécaniques et des regards qui n’ont rien à envier aux Google Glass : envoyés par le gouvernement chinois, ces drones dissimulés analysent les moindre faits et gestes de la population, pourtant déjà soumise à une surveillance musclée. 

Les musulmans en ligne de mire

Les premiers à avoir vu débarquer ces drôles d’oiseaux sont les habitants du Xinjiang, région surplombant les plateaux du Tibet servant de laboratoire aux autorités chinoises en termes de surveillance de masse. Le plus souvent avant d'étendre les dispositifs au reste du pays, ou encore de proposer leurs services auprès d’autres régimes totalitaires. (...)

Suite: https://usbeketrica.com/article/les-musulmans-chinois-en-premiere-ligne-de-la-surveillance

Modifié par Bat
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Le 22/08/2018 à 16:28, rogue0 a dit :

Pour changer un peu des "usual suspects".Cette semaine, Facebook, Microsoft et FireEye ont communiqué sur plusieurs campagnes d'influence via réseaux sociaux, qu'ils ont bloqué (faux comptes, botnets, etc).
Cette fois, la majorité des campagnes venait de ... l'Iran. (et l'opération russe visait l'Ukraine et la Syrie, pas les élections US ...).

Les messages semblent orientés anti-saoudien, anti-israélien, pro-palestinien, pro iranien (dont l'accord sur le nucléaire JCPOA).

Révélation

Ce sont des opérations anciennes (depuis 2011), modestes (1000 pages, et 1M de followers), sans doute peu efficaces (sauf ceux liés à des tentatives de piratage)...
Mais elles ont coûté 12k$ en frais de pub, donc pourquoi se priver ?

Surtout quand on a les ressources d'un état derrière ?

https://newsroom.fb.com/news/2018/08/more-coordinated-inauthentic-behavior/

https://www.fireeye.com/blog/threat-research/2018/08/suspected-iranian-influence-operation.html

 

Complément sur la vieille campagne d'influence pro-iranienne révélée récemment sur facebook.

Tout comme les premières campagnes de trolls russe de l'IRA (pas les irlandais), l'attribution est assez simple (et les méthodes d'influence sont assez similaires) :
en plus du contenu, les responsables n'ont pas utilisé de VPN, ni de téléphone jetables : 
les registrar et les téléphones pointent sur l'Iran.

Accessoirement, ils ciblaient des groupes "de gauche" voire altermondialistes (peu de chance de convaincre les néocons de la justesse des positions iraniennes :dry:)

https://medium.com/dfrlab/trolltracker-irans-suspected-information-operation-153fc7b60126

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Un réseau de média "indépendant" dans les pays baltes (baltnews) s'est fait démasquer comme étant un porte voix des médias d"état russes.
Le proprio a été arrêté et son matériel IT saisi :
ce qui est nouveau, c'est qu'ils ont trouvé des logs / calls skype de Moscou sur son PC, ce qui donne une perspective unique sur l'organisation de cette branche d'infoguerre russe. (logs obtenus via requête FOIA par meduza, buzzfeed  et les médias estoniens)
(les occidentaux ayant eu leurs propres méthodes pendant la guerre froide bien entendu)

En gros, ils étaient financé par Rossiya Segodnya, la maison mère de Sputnik/RT (via des sociétés écrans), et leur contenu éditorial était aussi étroitement dirigé depuis Moscou : tous les jours, top 3 des histoires à matraquer (le même type qu'ailleurs : prorusse, anti occidental, anti élite, anti migrant, anti OTAN)

https://www.buzzfeednews.com/article/holgerroonemaa/russia-propaganda-baltics-baltnews

https://meduza.io/en/news/2018/08/29/following-an-investigative-report-by-buzzfeed-and-others-a-network-of-pro-kremlin-news-outlets-in-the-baltic-states-finally-admits-to-being-run-by-the-russian-state

 

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Le 09/05/2017 à 17:04, herciv a dit :

C'est juste une impression hein mais voilà : C'est sur twitter #macronleaks:

"minutes de lecture du #MacronLeaks et je suis déjà entrain de mater des tractations entre l"Etat Fr, THALES et les Saoud.. Confidentiel?

Retour sur les #Macronleaks, 16 mois après.
Malgré les raisonnements logiques, il manquait encore l'analyse du contenu des 15Go, pour savoir s'il y avait quelque chose de planqué derrière...

Libération les a épluché (peu soupçonnable de rouler pour Macron), et le verdict est :

http://www.liberation.fr/politiques/2017/05/11/comment-en-marche-a-resolu-sa-question-de-fonds_1568975
Rien d'illégal sur le financement de sa campagne, ou de casserole authentifiée (ils ne mentionnent pas le faux document antidaté sur Takkiedine tiens...) :
In fine, malgré les rumeurs, ce ne sont ni les saoudiens, ni les iraniens, ni les russes, ni Trump qui ont été des donateurs significatifs.
Sans surprise, la majorité des dons (11ME) vient du monde de la finance, des startups, et des français expatriés.


Fin de la parenthèse politique : l'ingérence électorale  nommée #MacronLeaks n'a pas de fondement dans les documents fuités.
C'était une attaque purement informationnelle basée sur la rumeur.
Elle a foiré. Cette fois.

 

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sans transition suite :tongue:

Mais en réaction, des rapports de 2 think tanks  (1 défense (IRSEM l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire ), 1 diplomatie (CAPS,  Centre d’analyse, de prévision et de stratégie)  ont été publiés le 4 septembre dernier.

Le CAPS est le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. L’IRSEM est l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire du ministère des Armées.

D'après les commentaires, il se focalise surtout sur ce qui concerne la France depuis 5 ans : les ingérences infoguerre inspirées de la Russie
(à qui elles attribuent 80% des campagnes d'infoguerre en Europe : si on inclut les pays baltes et de l'est et l'Ukraine, c'est sans doute pas faux :dry: ...)
(avec le rappel de la continuité avec les efforts soviétiques, très similaires + 3 pages sur la Chine et une campagne à Goma de 2018 que j'avais raté... page 101 du rapport)

(je suppose que le rapport  taît l'infoguerre US, pour éviter les réactions épidermiques du Trumpounet)
Disclaimer : le rapport ne prétend pas représenter la position officielle du gouvernement français.

Voilà le rapport (2.6Mo), (il existe des des annexes confidentielles pour certaines contre-mesures non publiques)

https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/les_manipulations_de_l_information_fr_cle0f61c8.pdf
 

vignette_en_du_rapport_caps_irsem.png

Craignant le pire, le Kremlin a déjà déclenché une frappe préemptive :
Pas touche à RT/Sputnik France, sinon on interdit France24 et RFI en Russie. (de toute façon, ils peuvent le faire quand ça leur chante...)
 

Pas trop le temps de lire ou commenter pour l'instant
(même s'il semble assez complet, en concédant que sans la faiblesse actuelle des institutions / confiance, la désinformation serait bien moins efficace):

  • Le rapport avance quand même un argument très intéressant : l'audience principale pour RT/Sputnik en français serait d'influer sur l'Afrique (dont les sentiments anticolonialistes ne demandent qu'à être alimentées en argument...)

quelques préconisations du rapport:
 

Révélation

Face à cette menace, les auteurs du rapport dressent une liste de cinquante recommandations, aux Etats, à la société civile et aux acteurs privés.
Ils préconisent notamment de "ne pas abandonner le web aux extrémistes", de "légiférer lorsque nécessaire", "responsabiliser les plateformes numériques", de "former les adultes comme les enfants", de "développer la vérification des faits" ou de "valoriser et mieux rétribuer un journalisme de qualité".

et Marginaliser RT... :tongue:
(avant de critiquer mon smiley, y avait t il un intérêt à laisser la propagande de la Dèche marcher sans entraves au nom de la "liberté d'expression" ?)

Revue de presse

avis belge (à priori neutre et titrant sur les deep fakes)

http://www.lalibre.be/actu/international/les-progres-technologiques-et-l-ia-vont-permettre-de-manipuler-l-information-de-facon-quasi-indetectable-5b8eb911cd70ef4bea882be5

libe (un peu critique) : http://www.liberation.fr/france/2018/09/04/un-rapport-disseque-les-manipulations-de-l-information-par-la-russie_1676569

lemonde: https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/09/04/propagande-et-manipulation-sur-les-reseaux-sociaux-comment-la-france-a-pris-conscience-du-danger_5350065_4408996.html

Modifié par rogue0
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Il y a 7 heures, rogue0 a dit :

Face à cette menace, les auteurs du rapport dressent une liste de cinquante recommandations, aux Etats, à la société civile et aux acteurs privés.
Ils préconisent notamment de "ne pas abandonner le web aux extrémistes", de "légiférer lorsque nécessaire", "responsabiliser les plateformes numériques", de "former les adultes comme les enfants", de "développer la vérification des faits" ou de "valoriser et mieux rétribuer un journalisme de qualité".

Les adultes ne sont pas des enfants.
Infantiliser est le contraire de responsabiliser, et découle d'une logique de soumission à l'autorité, et non d'élévation de la conscience, seul moyen de lutter contre la déformation de la vérité et le mensonge.

Et le dire haut et fort de cette façon, en amalgamant des publics qui n'ont pas à l'être afin de pratiquer la réductio ad troll russe, n'est pas non plus une bonne idée pour lutter contre la propagande anti-française, d'où qu'elle vienne.

Quant à la critique des "deep fakes", c'est tellement pratique.
On dit aujourd'hui: "C'EST UNE FAKE NEWS!" On dira à l'avenir: "C'EST UN DEEP FAKE!" devant des images qui ne plaisent pas, même si elles sont bien réelles. Et ce bien entendu sans apporter la moindre preuve, sans groupes de spécialistes INDÉPENDANTS démontrant, utilisation d'outils informatiques poussés à l'appui, comme on le fait aujourd'hui pour les photoshops, que oui ou non l'image a été ou pas trafiquée.
On en voit déjà les effets, cf: conflit syrien et ses images de petits enfants maquillés pour faire pleurer dans les chaumières.

Voilà ça c'est le noeud du problème et la raison pour laquelle les fake news prospèrent: avec de tels agissements, de telles méthodes (repensons au dossier monté pour justifier les frappes en Syrie, la pauvreté du machin, mon dieu, était-il si dur de monter un vrai dossier bourré de données? Je ne pense pas, et c'est le boulot de nos services) ne font qu'encourager la désinformation et la propagande russe. On leur offre une partie de l'opinion sur un plateau. Le petit complotiste qui sommeille en moi irait presque jusqu'à imaginer que c'est fait exprès afin de justifier du fait de l'existence de cette "menace" constituée par les personnes sensibles à cette propagande des mesures vexatoires et un contrôle accru de la population, mais c'est sans doute de la paranoïa. Ou pas.

Quand les fake news proviennent de partout, les opinions ont tendance à s'arc-bouter sur leurs idéologies, et ce sont exactement le genre de phénomènes qui peuvent mener à des conflits ouverts.

Les fake news russes sont généralement aisées à détruire. Alors détruisons-les en accumulant les preuves et SURTOUT en arrêtant de traiter les gens comme des enfants.
Mais cela suppose que le gouvernement soit irréprochable. Et ça par contre, c'est pas gagné.

Il ne faut pas interdire RT et Sputnik: il faut riposter par voie officielle à tous leurs mensonges, systématiquement, en les démontant, pièce par pièce.
Et ne pas mentir nous-même. Si on estime utile de faire de la propagande il y a d'autres moyens.
Et faire des bilans réguliers en rappelant "au cours du mois/de l'année/de la décennie écoulées, voilà quelles ont été les fausses informations répandues" en démontrant à chaque fois, par l'intermédiaire non pas de journalistes par définition acquis à une cause ou une idéologie, donc eux-mêmes propagandistes, mais d'enquêteurs issus d'administrations et de services officiels, quels ont été les FAITS, et rien que les FAITS qui se sont produits.

Un programme sans doute trop ambitieux et idéaliste pour me valoir d'être traité autrement qu'un enfant par nos spécialistes gouvernementaux de la lutte contre les fake news.

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

Les adultes ne sont pas des enfants.
Infantiliser est le contraire de responsabiliser, et découle d'une logique de soumission à l'autorité, et non d'élévation de la conscience, seul moyen de lutter contre la déformation de la vérité et le mensonge.

Il faut lire "former les adultes ET les enfants" nan ? Je comprends pas la réaction

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il y a 12 minutes, clem200 a dit :

Il faut lire "former les adultes ET les enfants" nan ? Je comprends pas la réaction

Effectivement. "Former les adultes comme les enfants" est une expression qui signifie "les uns et les autres", pas qu'il faudrait utiliser les mêmes méthodes de formation pour les deux publics (sinon on aurait mis: "former les adultes comme des enfants").

Sur le fond, le développement des compétences en littératie médiatique de toutes les tranches de la population est plus que jamais nécessaire, et la formation des adultes devrait être essentielle alors qu'elle est souvent le grand oublié des programmes d'éducation aux médias alors que les adultes sont les premiers concernés (car confrontés à la surabondance d'informations avec la nécessité de prendre des décisions sur cette base). Précisons qu'une telle formation devrait d'ailleurs de loin dépasser une simple logique de "détection" des "fake news" et de logique de vrai/faux (ou de preuve/de fact-checking/d'identification des "bons" et "mauvais" médias) pour développer des compétences plus fondamentales: critique du message, critique des sources, compréhension des mécanismes de production et diffusion, compréhension des mécanismes de réception, prise de parole médiatique, etc.

Modifié par Bat
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