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Espagne ,politique intérieure et extérieure


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https://lvsl.fr/inigo-errejon-la-patrie-protege-contre-le-desordre-neoliberal (4 décembre 2017)

L’Íñigo en chair et en os n’a rien à voir avec l’image que l’on transmet habituellement d’Errejón. On l’a décrit comme un stratège qui agit dans l’ombre, inventeur de la « machine de guerre électorale » de Podemos ; comme un Robespierre ressuscité qui écorche de sa langue aiguisée ses collègues députés au parlement espagnol ; ou comme le secrétaire politique provocateur qui a osé défier le pouvoir du leader incontesté [ndlr Pablo Iglesias] du mouvement qui suscite l’espérance de tout le progressisme européen. En personne, Íñigo est une personne affable, voire même fragile, à la démarche maladroite et distraite. Et un grand buveur de rhum cubain.

Cependant, je dois reconnaître qu’il s’est agi d’un choix conscient : nous avons fait naître un démon tout en sachant qu’il s’agissait d’un démon. Nous avons décidé de nous doter d’une forme ultra-jacobine et plébiscitaire afin de prendre d’assaut le pouvoir par la voie électorale dans un processus court et accéléré. Je suis l’auteur intellectuel de cette stratégie, dont j’ai par la suite fait les frais.

https://lvsl.fr/podemos-devant-labime-de-la-defaite (21 janvier 2019)

En janvier 2014, lorsque se lance la plateforme Podemos, Errejón ne fait pas partie des fondateurs. C’est Pablo Iglesias, alors figure médiatique du mouvement, qui contacte celui qui travaille à Caracas pour un ministère vénézuélien. Il veut en faire son directeur de campagne pour les élections européennes du mois de mai. Errejón hésite et met une condition : avoir les pleins pouvoirs sur la stratégie de campagne, le discours à tenir, l’esthétique à construire et le programme à présenter. L’exigence est haute, à un moment où Pablo Iglesias compose politiquement avec Izquierda Anticapitalista qui est issu de l’extrême-gauche trotskyste. Finalement, il accepte les conditions du jeune docteur en sciences politiques, lecteur lui aussi d’Ernesto Laclau mais également d’Antonio Gramsci. Cinq mois plus tard, après une campagne réussie, les résultats sont au rendez-vous : Podemos, inconnu du grand public, obtient 7,98% des voix et émerge sur la scène politique espagnole.

Le risque identifié par Errejon était alors de relatéraliser à gauche Podemos, de s’aliéner ceux qui veulent un changement qui ne soit pas un grand soir et de se réinsérer dans l’imaginaire marxiste de la lutte des classes au détriment d’une stratégie interclassiste.

Pablo Iglesias fait alors le pari de s’allier à Izquierda Unida pour passer devant le PSOE et se retrouver en position de force dans le cadre de négociations. La formation d’Alberto Garzon avait en effet obtenu un million de voix aux élections de 2015. Íñigo Errejón s’y oppose.

Les proches d’Íñigo Errejón sont progressivement mis sur la touche.

Cette guerre fratricide trouve son apogée lors du congrès de Vistalegre II, qui a lieu en février 2017. Íñigo Errejón présente en effet un texte programmatique concurrent à celui de la nouvelle direction dont il conteste la ligne plus traditionnellement à gauche, tout en voulant conserver Pablo Iglesias comme secrétaire général. Ce dernier met sa démission dans la balance si jamais le texte de son ex dauphin devait l’emporter. Les résultats actent la défaite d’Íñigo Errejón dont le texte recueille 33% des voix.

Plus de 40% de l’électorat qui avait voté Podemos aux élections andalouses de 2015 ne s’est pas déplacé [en 2018] et s’est majoritairement reporté sur l’abstention.

En effet, si comme les sondages l’indiquent Vox réalise [en 2019] un bon score aux élections de la communauté de Madrid, alors le bloc Ciudadanos, PP, Vox maintiendrait un gouvernement des droites au pouvoir. Cela condamnerait Errejón à une impasse politique et à une défaite en rase campagne. Pour le candidat qui a obtenu son investiture de Podemos avec de nombreux bâtons dans les roues, il est donc nécessaire d’enclencher une nouvelle dynamique et de provoquer une rupture stratégique.

Enfin, fidèle à sa stratégie d’union des gauches, et notamment avec les communistes, la direction de Podemos s’apprêtait à annoncer un accord qui obligerait Íñigo Errejón à reléguer sa numéro deux, Clara Serra, de sa liste aux élections régionales, au bénéfice d’une communiste. Cet accord contenait par ailleurs l’introduction de 25% de communistes sur la liste.

Si le pari d’Íñigo Errejón fonctionne, et que Más Madrid réussit à remobiliser tous les démobilisés des dernières années, et donc à emporter la communauté en s’alliant au PSOE, alors Pablo Iglesias et Podemos seront dans une très mauvaise posture.

Pablo Bustinduy, très proche d’Íñigo Errejón, a été intronisé tête de liste d’Unidos Podemos pour les prochaines élections européennes de 2019. En l’état, la direction n’a pas annoncé de décision le concernant.

Modifié par Wallaby
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Le 03/12/2018 à 17:58, Wallaby a dit :

Évaluer la proximité ou la distance avec le programme nazi est une façon comme une autre de mesurer le degré d'« extrémisme » de ce parti.

Le forme particulière du fascisme en Espagne , se nommait : "national catholicisme". Il était assez différent (voir très différent) du "national socialisme"  et du fascisme italien.  Le "national catholicisme" était  un "agglomérat  assez hétérogène : Falangistes (purs fascistes "révolutionnaires") Eglise Catholique dans sa version plus conservatrice,  grands propriétaires foncier (noblesse) , entrepreneurs et bourgeois ( et y compris catalans) conservateurs,  "carlistes"  une forme de national catholicisme régional  (variantes, basque, navarraise, catalane...) Et bien sur l'Armée 

Au regard de la norme "national catholicisme"  VOX s'en  rapproche considérablement.  

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il y a 20 minutes, Fusilier a dit :

Le forme particulière du fascisme en Espagne , se nommait : "national catholicisme". Il était assez différent (voir très différent) du "national socialisme"  et du fascisme italien.  Le "national catholicisme" était  un "agglomérat  assez hétérogène : Falangistes (purs fascistes "révolutionnaires") Eglise Catholique dans sa version plus conservatrice,  grands propriétaires foncier (noblesse) , entrepreneurs et bourgeois ( et y compris catalans) conservateurs,  "carlistes"  une forme de national catholicisme régional  (variantes, basque, navarraise, catalane...) Et bien sur l'Armée 

Au regard de la norme "national catholicisme"  VOX s'en  rapproche considérablement.  

L'idée, à l'époque, était d'imposer un régime autoritaire dirigé par des hiérarchies, religieuse et militaire. Est-ce qu'il y a dans le programme de Vox d'aujourd'hui la volonté affichée d'abolir la démocratie, d'abolir les élections ? Ou si ce n'est pas explicite, y a-t-il des indices permettant de soupçonner qu'il existe dans ce parti un agenda caché d'abolition de la démocratie pour instaurer à terme un régime autoritaire ?

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il y a 53 minutes, Wallaby a dit :

L'idée, à l'époque, était d'imposer un régime autoritaire dirigé par des hiérarchies, religieuse et militaire. Est-ce qu'il y a dans le programme de Vox d'aujourd'hui la volonté affichée d'abolir la démocratie, d'abolir les élections ? Ou si ce n'est pas explicite, y a-t-il des indices permettant de soupçonner qu'il existe dans ce parti un agenda caché d'abolition de la démocratie pour instaurer à terme un régime autoritaire ?

Tu sais à l'époque de Franco il y avait des élections et même des syndicats (dits verticaux) 

" programme secret"  :biggrin:

1) La "démocratie organique" est l'expression naturelle du peuple espagnol ( voir passage sur les partis) 

2) des que l'on est au pouvoir on aboli la démocratie bourgeoise 

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il y a 24 minutes, Fusilier a dit :

1) La "démocratie organique" est l'expression naturelle du peuple espagnol ( voir passage sur les partis) 

2) des que l'on est au pouvoir on aboli la démocratie bourgeoise 

Pourrais-tu donner les liens internet vers les textes et les citations précises en espagnol s'il te plait ? merci.

http://www.radiocable.com/helene-zuber-vox-ultraderecha581.html (19 décembre 2018)

Hélène Zuber, correspondante à Madrid du magazine allemand Spiegel : « Aujourd'hui, je ne considère toujours pas Vox, ni fasciste, ni radical, parce qu'il n'utilise que des symboles et non la violence ».

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il y a 49 minutes, Wallaby a dit :

Pourrais-tu donner les liens internet vers les textes et les citations précises en espagnol s'il te plait ? merci.

Impossible, je viens de les inventer :biggrin:

Je ne vais pas essayer de te convaincre ni me lancer dans une discussion byzantine , Mais je t'assure, VOX  c'est du néo franquisme pur et dur. 

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  • 3 weeks later...

https://www.worldcrunch.com/rue-amelot/is-this-the-final-chapter-for-world39s-iconic-bookshops (1er février 2019)

Dans le centre historique de Madrid, j'ai eu la tristesse de découvrir que l'une des librairies les plus anciennes et les plus aimées de la ville - Nicolás Moya Librería Médica - va bientôt fermer ses portes après plus de 150 ans.

Fondée en 1862 et située à quelques mètres de la Puerta del Sol, la boutique familiale est spécialisée dans les livres de médecine, d'agriculture, de sciences vétérinaires et de navigation. Son fondateur, Nicolás Moya (né en 1838) n'était même pas encore adulte lorsqu'il a commencé à vendre des ouvrages médicaux aux étudiants d'une école de formation pour chirurgiens située à proximité. Plus tard, le magasin deviendra le lieu de prédilection de plusieurs médecins connus, dont le prix Nobel Santiago Ramón y Cajal (1852-1934), avec lequel Moya se lie d'amitié.

Mais toutes ces années plus tard, la famille Moya dit maintenant qu'ils ne peuvent plus joindre les deux bouts. "Et tout ça pour quoi ? Pour qu'ils puissent installer un Zara, un McDonald's ou un de ces autres établissements qui mangent tout ", a dit Salvador García, un voisin, à El País. "C'est si triste. J'ai acheté une tonne de livres ici depuis que je suis étudiant."

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https://fr.express.live/espagne-salaire-minimum-suppressions-emplois/ (8 février 2019)

Le gouvernement espagnol a augmenté le salaire minimum de 22 % en décembre dernier. Ce fut l’une des premières mesures prises par le gouvernement minoritaire du Premier ministre socialiste Pedro Sanchez. Le salaire minimum est passé de 736 euros à 900 euros par mois.

Même à cette époque, les employeurs et la Banque nationale espagnole avaient mis en garde contre les conséquences possibles de cette mesure. Ils semblent avoir eu raison, car 204 000 emplois ont été perdus en janvier.

Néanmoins, l’Espagne peut se prévaloir d’une année 2018 fructueuse, avec 566 000 nouveaux emplois. C’est prèsque 3 % de plus que l’année précédente et c’est le chiffre le plus élevé en 12 ans.

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  • 2 weeks later...

http://www.iris-france.org/130783-elections-generales-anticipees-en-espagne-entre-compromis-et-crispation-democratiques/ (18 février 2019)

Le 28 avril 2019, un scénario possible, sinon probable, est celui d’un résultat électoral, ouvrant la voie à une majorité à l’andalouse, associant les trois droites  PP, Ciudadanos et Vox. Enterrant toute perspective de budget social et réactivant les provocations à l’égard de la Catalogne, qui ont été de 2012 à 2018 à l’origine de la détérioration structurelle de la question catalane. Le président du gouvernement basque, Mikel Aizpuru (PNV) a regretté l’absence de « réalisme politique » des indépendantistes catalans. « On doit, a-t-il déclaré, (en démocratie), assumer la réalité (...) pour commencer à offrir des réponses constructives. Regrettant l’oubli, hors du Pays basque, de l’esprit de la transition démocratique. Au Pays basque, a-t-il déclaré, « Gouvernement comme opposition ont un comportement responsable, les portes du dialogue et donc du débat, restent ouvertes facilitant l’adoption de mesures constructives ».

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Il y a 12 heures, Wallaby a dit :

Mikel Aizpuru (PNV) a regretté l’absence de « réalisme politique » des indépendantistes catalans.

Et c'est peu dire :biggrin:

Ceci dit, le "pacte andalou" c'est loin d'être acquis. Faut voir comment évolue le vote en Catalogne aux élections générales, c'est-à-dire l'hypothèse que certaines couches de la population, qui avaient déserté le vote PSC-PSOE aux générales, puissent y revenir. En fait retour au vote différentiel: voter une chose aux catalanes et autre chose aux générales. Sachant que le PSOE a besoin du vote catalan pour être majoritaire, ce qui n'est pas le cas du PP.  

Tout va dépendre du résultat de Podemos et de son possible effondrement électoral. Dans ce cas de figure, un accord PSOE Ciudadanos n'est pas impossible. Tout est possible  dans le système proportionnel à un tour ...:rolleyes: 

NB A mon avis, je pose l'hypothèse, les abstentionnistes de gauche, qui ont beaucoup pesé dans le résultat en Andalousie, vont se mobiliser.  

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  • 2 weeks later...

C'est en espagnol, mais une traduction via Google passe bien. 

Je pense que pour comprendre la société espagnole, ou du moins essayé il est intéressant de connaître se que fut et reste encore le débat intellectuel sur l'identité espagnole. 

Il y a divers courant de pensé, mais moi je vois cela comme une forme de "dualité de l'espagnol". 

Étant moi même à moitié espagnol tout en ayant aussi une identité régionale ( Galice), il est vrai que cette forme de dualité m'a souvent fait réfléchir à cette question, mais au final j'y ai trouvé un équilibre, on est espagnol sans renier le particularisme régional, et le particularisme régional ne renie pas l'identité espagnole, dans les 2 cas cela coule de source. Bien évidement comme le disait mon grand-père espagnol, on est galicien mais d'abord on est espagnol, ordre naturel puisque pour pouvoir exister dans se monde où vivent d'autres pays, on doit d'abord exister comme pays étatique. 

Il faut dire qu'en connaissant de système de fonctionnement via mes origines, d'un côté espagnole et de l'autre française ou le centralisme est de mise, j'ai parfois l'impression que cette "dualité de l'espagnol" à plutôt migrer vers une forme de dualité "franco-espagnole", ou quelque part la les choses sont bien plus différente dans la réflexion, avec peut être je pense une forme de méfiance via un centralisme qui a perdu du sens, non du point de vue identitaire ( on est français) mais plutôt d'ordre pratique dans la fonctionnalité technique de la gestion, la où je vois qu'il faudra revoir le côté centralisé qui verrait le rôle de l'état réservé au domaine régalien , et du point de vue des régions une délégation de se qui n'est pas régalien, plus adapté à des réformes au niveau régional permettant de pouvoir faire fonctionner et gérer les problèmes inhérent à chaque région ( les problématiques dans les haut de France sont ils les mêmes que celle de la région PACA ?). 

Enfin voilà, pour revenir à l'Espagne les choses ne sont pas simple car elles ne remontent pas à hier mais bien plus loin. 

https://es.m.wikipedia.org/wiki/Ser_de_España

Dans le lien vous verrez cet extrait qui en dit long au final sur la problématique Catalane. 

Citation

Le problème catalan, comme tous les autres, qui existaient et existaient dans d’autres nations, est un problème qui ne peut pas être résolu, qui ne peut être que ... un problème perpétuel ... un cas actuel de ce qui est cela s'appelle un nationalisme particulariste ... les nations touchées par ce mal sont aujourd'hui presque toutes en Europe, sauf la France [pour] ... son étrange centralisme.

José Ortega y Gasset

 

Voici le début du lien qui vous permettra d'avoir un ordre d'idée sur l'ampleur de se questionnement sur l'identité espagnole. 

Citation

L' être de l'Espagne ou problème de l'Espagneest le nom qui désigne généralement [ 1 ] un débat intellectuel sur l'identité nationale espagnole qui a surgi avec le régénération à la fin du XIXe siècle et qui coïncide avec l'apparition de nationalismes périphériques . Il converge avec le thème des Deux Espagnols , image très descriptive de la division violente et de la confrontation fratricide, caractéristiques de l'histoire contemporaine de l' Espagne .

L'objet du débat n'était pas proprement politique ou juridico-constitutionnel - la définition de l'Espagne en tant que nation au sens juridique du terme, un sujet débattu dans le processus constitutif de la Constitution espagnole de 1978 , où des positions de déni, de nuance et d'affirmation de la nation espagnole -; ni proprement historiographique - pour étudier la construction de l'identité nationale espagnole , qui a été historiquement construite à la suite de la longue existence dans le temps des institutions de l'Ancien Régime et, parfois, malgré celles-ci. Ce que ces penseurs cherchaient, c’était d’élucider la préexistence d’un caractère national ou d’un Être espagnol., c’est-à-dire quelles sont les "essences" de "l'espagnol" et, surtout, pourquoi est-ce problématique ou non, face au consensus national apparemment plus large d'autres nations "plus performantes" dans leur définition, comme les Français ou les Allemands, évoquant la possibilité que l'Espagne soit ou non une exception historique. Tout cela a donné lieu à un essai célèbre, à un débat littéraire et historiographique qui a duré des décennies et n’est pas encore terminé avec des approches et des points de vue très différents. À maintes reprises, le débat lui-même a été critiqué en soi, d’une part pour ce qu’il implique d’ introspection négative, et d’autre part par la condition préalable de rechercher un essentialisme , c’est-à-dire une perspective philosophique en tant que réflexion sur leEssentiellement , lorsque le point de vue "historique" serait de modifier le temps , car les nations ne sont pas des entités immuables, mais des constructions humaines tout au long de l' histoire , même limitées à l'histoire la plus contemporaine en ce qui concerne les concepts modernes de nation et de nationalisme .

 

Sinon concernant l'Europe et l'Espagne, j'ai trouvé cette vidéo plutôt intéressante même si il faut garder du recul sur certains points, néanmoins je retrouve pas mal de choses qui me parlent. 

Chacun appréciera ( ou pas le contenu), l'idée étant de pointer les points qui conforte ou pas son point propre point de vue. 

 

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Il y a 12 heures, Gibbs le Cajun a dit :

Je pense que pour comprendre la société espagnole, ou du moins essayé il est intéressant de connaître se que fut et reste encore le débat intellectuel sur l'identité espagnole. 

Oh là là, tu te lances dans un débat de fou(s) byzantin(s)  :biggrin:  

 

 

 

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il y a 19 minutes, Gibbs le Cajun a dit :

C'est se que je me suis dit aussi :wink:

déjà pour comprendre qu'un gallego c'est comme un breton, qui vit à la longitude de l'Irlande,  parle un galaico-portugais et répond comme un normand...  Que son voisin asturien boit lui du cidre et joue également de la cornemuse locale , mais parle l'asturien , sorte de roman archaïque (dérivé du latin) mâtiné de castillan ;  que leur voisin commun et immédiat  le "leonés", séparé d'eux par les montagnes , est un un individu au sec autant que les deux autres sont mouillés par les vents d'ouest  

:biggrin:

Modifié par Fusilier
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il y a 19 minutes, Fusilier a dit :

déjà pour comprendre qu'un gallego c'est comme un breton, qui vit à la longitude de l'Irlande,  parle un galaico-portugais et répond comme un normand...  Que son voisin asturien boit lui du cidre et joue également de la cornemuse locale , mais parle l'asturien , sorte de roman archaïque (dérivé du latin) mâtiné de castillan ;  que leur voisin commun et immédiat  le "leonés", séparé d'eux par les montagnes , est un un individu au sec autant que les deux autres sont mouillés par les vents d'ouest  

:biggrin:

Et là ce n'est qu'un petit échantillon, quand les gens qui ne connaissent pas vont découvrir toute les particularités de se beau pays qu'est l'Espagne, on va perdre du monde en route :tongue:

Mine de rien la géographie elle aussi est d'une grande diversité en Espagne, elle  est aussi un des facteurs qui ont disons formaté aussi les mentalités, renforçant les identités locale, à divers degré. 

 

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Une vidéo de 2017 d'une conférence de Nicolas Klein, dont j'avais déjà partagé dans un de mes messages il y a quelques jours. Elle est intéressante car il y a une bonne analyse de l'époque et qui offre des perspectives sur la crise qui avait secoué l'Espagne via la Catalogne, on met en avant le fonctionnement de l'Espagne, les clichés sur l'Espagne vu depuis l'étranger qui trompe la grille de lecture, le fonctionnement des régions autonome, l'histoire permettant aussi de comprendre les évolutions et les crises, des bons et mauvais côté comme dans tout pays, etc... L' Europe et la crise catalane est  aussi et abordée, ainsi que la France ( des choses très intéressantes) . La monarchie aussi est abordée.

On observera que la Catalogne c'est beaucoup de la géométrie variable mémorielle pour les indépendantistes... 

Idem intéressant l'explication en se qui concerne l'image trompeuse sur l'idée que dans les autonomies, la mise en avant du culturelle ( langue, tradition, culture, musique etc...) et la défense des intérêts de l'autonomie ne seraient que l'adage de partis de tendance socialiste, "marxiste/communiste, indépendantiste. Ses thèmes sont aussi devenu celui de gens de droite, via l'exemple de la Galice qui a eu pour  patron de cette région autonome un ancien ministre du tourisme et de l'information sous Franco, fondateur du PP, et qui sera pendant 15 ans patron de la Junte de Galice. 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Manuel_Fraga

Le concept d'autonomie n'est pas à prendre via un angle manichéen. 

 

Voilà bon visionnage :smile:

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  • 1 month later...

https://es.euronews.com/2019/04/17/elecciones-en-espana-por-que-vox-no-puede-participar-del-debate-electoral-televisado (17 avril 2019)

La Commission électorale centrale espagnole (CCE) a annoncé mardi qu'elle suspendait le seul débat télévisé entre les cinq principaux dirigeants politiques du pays prévu à ce jour parce que le parti d'extrême droite Vox avait été invité [en invoquant le fait que ce parti n'est pas représenté dans le parlement européen sortant].

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https://www.ft.com/content/0fb275a6-65bd-11e9-9adc-98bf1d35a056 Vox is transforming Spain’s conservative political landscape (24 avril 2019)

À l'aune des partis extrémistes ailleurs en Europe, Vox pourrait sembler modéré. Il ne semble pas aussi eurosceptique que la Ligue italienne ou le Rassemblement national français, ni aussi farouchement anti-immigrés. Il est probablement mieux décrit comme réactionnaire-populiste. La vénération de la nation espagnole et de ses coutumes est sa marque de fabrique.

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  • 4 weeks later...

On parle souvent des litiges territoriaux entre l'Espagne et le Maroc, mais je pense que l'île Alborán qui n'est pas contestée n'est pas très connue , et qui durant et depuis la guerre froide à vu l'Espagne y installé des marins de la Armada pour empêcher des " pêcheurs soviétiques" de s'y installé. 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alborán

https://es.m.wikipedia.org/wiki/Isla_de_Alborán

 

 

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  • 2 months later...

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/23/le-chef-du-gouvernement-espagnol-sortant-n-est-pas-reconduit-au-premier-tour_5492554_3210.html (23 juillet 2019)

Pedro Sanchez a perdu le premier vote de confiance des députés espagnols, qui ont refusé, mardi 23 juillet, de reconduire le chef du gouvernement socialiste sortant.

L’Espagne irait vers son premier gouvernement de coalition de gauche depuis 1936, quand a éclaté la guerre civile.

  • Confus 1
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Il y a 1 heure, Wallaby a dit :

https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/23/le-chef-du-gouvernement-espagnol-sortant-n-est-pas-reconduit-au-premier-tour_5492554_3210.html (23 juillet 2019)

Pedro Sanchez a perdu le premier vote de confiance des députés espagnols, qui ont refusé, mardi 23 juillet, de reconduire le chef du gouvernement socialiste sortant.

L’Espagne irait vers son premier gouvernement de coalition de gauche depuis 1936, quand a éclaté la guerre civile.

Quel merveilleux systeme, les Espagnols vont peut etre devoir retourner aux urnes alors qu'ils viennent de voter. J'aime assez la Ve Republique Francaise tout compte fait.

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https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/25/espagne-perdo-sanchez-ne-parvient-pas-a-obtenir-la-confiance-des-deputes_5493385_3210.html (25 juillet 2019)

Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, n’est pas parvenu à obtenir la confiance de la Chambre des députés pour rester au pouvoir, jeudi 25 juillet, faute d’être parvenu à un accord de coalition avec la gauche radicale, Podemos. Le dirigeant socialiste n’a recueilli que 124 voix pour. 155 députés ont voté contre et 67 se sont abstenus, dont ceux de Podemos.

 

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https://www.eurotopics.net/fr/224102/espagne-comment-former-un-gouvernement (25 juillet 2019)

L'Espagne ne sait pas comment mener des négociations de coalition, se gausse le correspondant d'ARD Oliver Neuroth sur Deutschlandfunk :

« Elles se mènent à huis clos et non à l'assemblée ou à la télévision. Et on n'entame pas les pourparlers deux ou trois semaines avant les votes décisifs, comme dans ce cas précis. Au lendemain des législatives, Sanchez et Iglesias ont laissé s'écouler deux précieux mois [sans se parler]. Pour autant qu'ils aient réellement aspiré à une coalition - ce que de nombreux observateurs politiques mettent en doute. Mais comment les leaders espagnols devraient-ils savoir comment s'y prendre ? Depuis la fin de la dictature, l'Espagne n'a jamais connu de coalition gouvernementale. Conservateurs et socialistes se sont relayés au pouvoir en disposant, à chaque fois ou presque, de la majorité absolue. Les tractations qui sont devenues monnaie courante en Allemagne depuis des décennies n'ont jamais été à l'ordre du jour en Espagne. »

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