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Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?


Alexis
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J'ai vu les deux premiers épisodes il y quelques jours, juste après la guerre des mondes.

Le format est court. Ça dure pas plus d'un 1/4 heure chaque.

C'est filmé caméra à l'épaule genre docu fiction.

J'ai bien aimé. C'est flippant et assez réaliste - et c'est pour ça que c'est flippant !

Je le recommande.

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De ce premier épisode je retiens la multiplicité des réactions personnelles, avec un point de vue vraiment accès sur la réaction individuelle plutôt que sur le système. On ne sait pas trop ce qu'il se passe, c'est pas la question. Est-ce que nous vivront un point de bascule tel que celui-là ? Pas certain. mais pas impossible non plus.

C'est bien rendu dans le sens où on peut très bien s'imaginer dans les trois réactions possibles. Le business as-usual avec une accroche terrible au système, voir même le cynisme de certains comme ce directeur qui veut vendre ses produits plus cher (c'est indéniable que ça arrivera, à ce niveau-là ou à un autre). On a de l'autre côté celui qui est conscient, et flippé de la situation et qui cherche à fuir, et en dernier un profil qui ne sais pas à quel réalité s'accrocher, perdu entre deux visions, en pleine dissonance cognitive.

C'est à peu près le type de profils que nous rencontrons déjà aujourd'hui.

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il y a 3 minutes, bubzy a dit :

Pourquoi ce smyle ? C'est un sujet sérieux;

Parce que jouer à se faire peur est la marque ultime d'un embourgeoisement qui ne dit pas son nom et est par définition réservé à des gens très à l'abri des aléas de la vie.

Pour certains de nos compatriotes, l'effondrement il a déjà commencé: exclus du pétrole désormais trop cher (crise des gilets jaunes), plus capables de se nourrir correctement, de se loger, de se soigner décemment.

Alors quand je vois des bobos issus du pire de la télé-poubelle en faire des tonnes, forcément ça m'amuse.

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il y a 1 minute, Patrick a dit :

Parce que jouer à se faire peur est la marque ultime d'un embourgeoisement qui ne dit pas son nom et est par définition réservé à des gens très à l'abri des aléas de la vie.

Pour certains de nos compatriotes, l'effondrement il a déjà commencé: exclus du pétrole désormais trop cher (crise des gilets jaunes), plus capables de se nourrir correctement, de se loger, de se soigner décemment.

Heu... Je trouve ce raisonnement discutable. Limite hors sujet.

C'est un point de vue donné pour une frange de la population qui pourrait (noter le conditionnel) vivre cela. Cela montre que nous dépendons TOUS (ou presque) du système pour nous approvisionner. Il y a donc à l'image la crainte de manquer. Et... je ne sais pas où on voit des bobos à l'écran. Mais le seul dont on connait la situation est un étudiant qui bosse pour ses études, dans une situation certainement très commune.

il y a 1 minute, Patrick a dit :

Alors quand je vois des bobos issus du pire de la télé-poubelle en faire des tonnes, forcément ça m'amuse.

Je me demande à quel point ton à-priori influe sur ton jugement pour réussir à sortir un commentaire qui tire tellement à côté que je le trouve indécent.

L'effondrement a déjà commencé, c'est vrai. je le pense aussi. Les inégalités croissent à un rythme alarmant, mais il arrivera certainement un point de bascule autour duquel tout pourrait s’accélérer. 

il y a 5 minutes, christophe 38 a dit :

bonjour

j'ai trouvé cet avis, dans le courrier des lecteurs de Marianne de la fin octobre tres juste (sauf peut etre les deux dernieres phrases)

https://www.pressreader.com/france/marianne-magazine/20191025/282196537737519

Très faux au contraire... Les jeunes sont nés dans un environnement que les adultes ont créés pour eux. C'est un exercice de mauvaise foi auquel se livre l'auteur pour détourner la responsabilité vers les jeunes, lui qui prends les boules que les jeunes se réveillent et puissent repprocher quelque chose à sa génération.

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Citation

L'effondrement a déjà commencé, c'est vrai. je le pense aussi. Les inégalités croissent à un rythme alarmant, mais il arrivera certainement un point de bascule autour duquel tout pourrait s’accélérer. 

Je n'y crois pas parce que le principal vecteur d'effondrement, c'est le gaspillage.

On a donc plus un problème de laxisme et de mauvaise gestion qu'autre chose.

Pour tout ce qui concerne l'énergie, le déplacement, les questions de densité de puissance, de disponibilité des terres rares, des hydrocarbures, des matériaux de construction, etc, je crois que les réponses apportées ont déjà été suffisament nombreuses (même si pas déployées) pour qu'à ce stade le refus de voir autre chose ne relève pas de l'aveuglement...

il y a 26 minutes, christophe 38 a dit :

bonjour

j'ai trouvé cet avis, dans le courrier des lecteurs de Marianne de la fin octobre tres juste (sauf peut etre les deux dernieres phrases)

https://www.pressreader.com/france/marianne-magazine/20191025/282196537737519

Excellent! Oh la barre de rire! :laugh:

Non mais tu comprends pas, c'est bien connu que c'est en séchant les cours qu'on devient l'ingénieur ou la scientifique qui trouvera comment sauver la planète!

Modifié par Patrick
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il y a 16 minutes, Patrick a dit :

Je n'y crois pas parce que le principal vecteur d'effondrement, c'est le gaspillage.

Non. C'est notre dépendance à la croissance et/ou notre désir inné d'accumulation. Le gaspillage n'est qu'un symptôme.

il y a 16 minutes, Patrick a dit :

On a donc plus un problème de laxisme et de mauvaise gestion qu'autre chose.

A quel niveau ? 

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L’arrêt de Fessenheim et des centrales à charbon va peser sur le réseau électrique lors des prochains hivers

Les retards du réacteur EPR forcent la France à conserver au moins une de ses centrales à charbon, ce qui contreviendrait à la promesse d’Emmanuel Macron de fermer la totalité des centrales à charbon françaises avant 2022.

Le président du directoire du Réseau de transport d’électricité (RTE), François Brottes, le reconnaît sans détour : « La transition énergétique française rentre dans une période charnière, qui demande une vigilance de notre part. » RTE – filiale d’EDF à 50,1 %, mais autonome dans son fonctionnement – a présenté, mardi 19 novembre, son bilan prévisionnel pour le système électrique français à l’horizon 2025.« Il y a trois sujets centraux pour les Français qu’il faut conjuguer : le changement climatique, la continuité de service et la maîtrise des tarifs », détaille le dirigeant de RTE au Monde. Un numéro d’équilibriste difficile à tenir, puisqu’il faut éviter le risque de coupure, tout en baissant les émissions de gaz à effet de serre et sans augmenter le coût de l’électricité pour les usagers du réseau…

Si, ces dernières années, la France a arrêté plusieurs centrales à charbon et au fioul, elle est loin d’avoir achevé sa transition énergétique. D’ici à 2022, les quatre dernières centrales à charbon du pays vont également devoir fermer, de manière totale ou partielle. Surtout, dès le premier semestre 2020, les deux réacteurs de la plus ancienne centrale nucléaire, à Fessenheim (Haut-Rhin), vont être stoppés, conformément aux engagements pris par le précédent gouvernement et confirmés par Emmanuel Macron...

Lire aussi Visualisez en graphiques le énième dérapage financier de l’EPR de Flamanville

Les parcs éoliens offshore opérationnels au mieux en 2022

Cependant, les nouveaux moyens de production censés prendre le relais se font attendre. Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) connaît d’importants retards et ne sera pas opérationnel avant 2023, au mieux. Or la mise sur le réseau de ce réacteur de troisième génération aurait pu compenser la fermeture de Fessenheim, sans accroître les émissions de CO2 de l’Hexagone, puisque le nucléaire émet très peu de gaz à effet de serre. Quant aux grands parcs éoliens offshore, au large de la Normandie et des Pays de la Loire, ils ne seront pas opérationnels avant 2022, alors que les appels d’offres ont été lancés en 2011 et 2012.

Au cours des prochaines années, le parc nucléaire, dont les installations sont anciennes, va connaître de nombreux arrêts

Certes, la consommation d’électricité nationale stagne depuis six ans, mais les efforts déployés en matière d’efficacité énergétique, en particulier dans le bâtiment, restent trop faibles. Résultat : la période entre fin 2021 et fin 2023 risque d’être particulièrement tendue pour le réseau électrique. « Les hivers 2020 et 2021 devraient bien se passer, rassure M. Brottes, mais la période suivante demande une grande attention de notre part. »

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/11/20/l-arret-de-fessenheim-et-des-centrales-a-charbon-va-peser-sur-le-reseau-electrique_6019829_3234.html

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https://blogs.letemps.ch/michel-porret/2019/11/17/suv-voiture-de-destruction-massive/ (17 novembre 2019)

Si la tendance n’est pas inversée par un drastique choix politique de survie urbaine, les « SUV ajouteraient près de deux millions de barils par jour à la demande mondiale de pétrole d’ici 2040, annulant les économies permises par 150 millions de voitures électriques » (AIE).

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Factuellement cet article est mensonger... du moins pour les véhicules vendus en France ... à gamme/prix identique.

Après cet engouement pour les SUV/crossover est largement lié a la sécurité routière. Pourquoi ... parce qu'on a plus le droit de s'arsouiller sur la route ... donc les berlines au comportement dynamique n'ont plus d’intérêt et son devenu chiante a rouler. Alors qu'avec une gros crossover/SUV on peut se marrer a des allure très raisonnable ... en plus du confort et de l'habitabilité offerte. C'est le même problème avec la perte d'attention et l'accidentologie associé... quand conduire devient chiant et que les assistant a la conduite se démocratise ... on regarde un DVD ou on pique un somme.

Autre chose ... la complexité a électrifier les SUV n'est pas une réalité pour tout le monde. Au contraire ... les SUV "européen" sont parfait pour l'électrification. Il s’accommode très bien des batterie dans le plancher qui ne mette pas trop a mal leur forme général, ni l'habitabilité, l'espace etant volé sur la garde au sol essentiellement.

Il suffit de regarder l'architecture de la plupart des VE ... avec batterie dans le plancher ... il sont pour la plupart haut perché ... de manière a conserver un minimum de hauteur a l'intérieur de la cabine et éviter au passager d'avoir les genoux dans le menton.

https://www.autoplus.fr/actualite/SUV-CO2-environnement-pollution-automobile-1543426.html

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Rejets de CO2 des SUV : attention danger ?

SUV : leur succès fait grimper les émissions globales de CO2

Les SUV toujours plus prisés émettent plus de CO2 que les autos classiques, pas toujours beaucoup mais à grande échelle.

Dans le dossier spécial SUV du numéro 1621 d'Auto Plus paru le 27 septembre 2019 (lire le numéro), nous vous révélions nos mesures concernant l'écart de consommation entre les SUV et les voitures "classiques". Le même mois, en marge du Salon de Francfort 2019, Greenpeace tirait la sonnette d'alarme concernant les émissions de CO2 de ces véhicules dont l'essor commercial semble inarrêtable.

Plus récemment, après des députés puis la mairie de Paris en France, c'est au tour de l'IEA (International Energy Agency) de pointer du doigt les émissions de CO2 des SUV. Selon l'organisme, la multiplication de ce type de véhicule sur les routes freine fortement la baisse des émissions de CO2 de l'automobile malgré le développement des voitures électriques.

Une consommation supérieure de 0,5L/km en moyenne

Par rapport à une voiture traditionnelle de même segment, un SUV est généralement plus lourd, équipé de pneus plus larges et génère une traînée aérodynamique plus importante, autant de facteurs conduisant à une consommation de carburant supérieure et donc des rejets de CO2 plus élevés.

Les tests du labo Auto Plus ont permis de constater un écart de consommation moyen d'environ 0,5L/100km. Pour un conducteur parcourant 15.000km/an, cela représente 75L de différence à l'année, soit entre un et deux pleins supplémentaires en fonction du véhicule, avec ce que cela entraîne d'émissions de CO2. Or la cadence de ventes des SUV a plus que doublé au cours de la dernière décennie.

Fatih Birol, directeur exécutif de l'IEA, explique: "Dans les faits, la star de l'industrie automobile ce n'est pas la voiture électrique, c'est le SUV : en 2010, 18% des ventes de voitures dans le monde concernaient des SUV, en 2018, c'était plus de 40% !".

Une question d'échelle

Il est à noter que tous les SUV ne consomment pas plus que leurs équivalents plus "courts sur pattes" ; nos essais ont fait apparaître des exceptions. Sur les segments compacts (voir nos mesures), certains crossovers se montrent plus sobres que des berlines. L'écart en défaveur des SUV se creuse au fur et à mesure que l'on monte en gabarit et en gamme, pour culminer sur le segment des gros véhicules premium avec des différences pouvant atteindre 1,8L/100km (voir les mesures des SUV grand luxe). On note que c'est chez les hybrides que l'excès de consommation des SUV est le plus important selon notre labo. Malgré ces variations, une tendance attendue s'observe : c'est en ville que les SUV affichent le plus grand écart de consommation avec les autos traditionnelles.

Nos tests se sont portés sur des véhicules vendus en France. Le rapport de l'IEA concerne le marché mondial et, à cette échelle, même des écarts faibles ont un impact important, sans parler des autos XXL qui arpentent les routes nord-américaines ou des modèles "low-cost" embarquant peu de systèmes de dépollution sur des marchés émergents par exemple.

Des chiffres alarmants

D'après l'IEA, l'essor des SUV à lui seul a conduit à une hausse de la demande en pétrole s'élevant à 3,3 millions de barils par jour entre 2010 et 2018, alors que la demande due aux autres types de voitures a diminué. 

Les émissions de CO2 globales annuelles des SUV sont passées de 0,55 gigatonnes à environ 0,7 gigatonnes sur ces huit ans, contribuant à faire de ces véhicules le deuxième plus important facteur de hausse des émissions mondiales de CO2 derrière le secteur de l'énergie, devant l'industrie lourde, l'aviation et le transport routier selon l'agence.

Et ce succès va en grandissant, y compris sur des marchés en développement à fort potentiel comme l'Inde. Si la tendance actuelle se poursuivait, la demande augmenterait encore de 2 millions de barils par jour d'ici 2040, "annulant l'économie des 150 millions de voitures électriques" attendues sur les routes à la même échéance d'après l'IEA. "Certes, des constructeurs automobiles mettent beaucoup d'argent dans les voitures électriques, mais les mêmes mettent aussi sur le marché de plus en plus de modèles de SUV", dixit Fatih Birol.

L'agence précise au passage que les SUV sont plus complexes à électrifier que les voitures classiques, là encore en raison de leur demande plus importante en énergie (performances, autonomie). Mais en l'état actuel des choses, on imagine mal un constructeur arrêter les SUV et offrir ainsi la manne de cette clientèle croissante à ses concurrents.

La Fée Electricité ne fait pas de miracles

Au-delà des SUV, l'IEA veut se pencher sur les aspects peu visibles des évolutions des émissions de CO2, y compris concernant les véhicules électriques. "Oui, les voitures électriques marchent fort, il y en a environ 6 millions dans le monde (...) Mais est-ce synonyme de décarbonation? Absolument pas", avertit Fatih Birol, soulignant que la moitié d'entre elles circule actuellement en Chine où deux tiers de l'électricité sont produits dans des centrales à charbon.

 

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La toujours grande délicatesse des "ideologues" douteux de l'écologie ... Extinction rebellion ...

https://www.nytimes.com/2019/11/21/world/europe/extinction-rebellion-holocaust.html

Quote

...

In an interview in Germany, Roger Hallam said of the massacre of millions of Jews during World War II, “This is an almost normal event.”

...

Spoiler

LONDON — A founder of the climate activism group Extinction Rebellion apologized on Thursday for the “crass words” he used to describe the Holocaust as “an almost normal event” and just another ugly episode in human history.

The founder, Roger Hallam, said in an interview with the German weekly Die Zeit that among various genocides that had occurred in previous centuries, the Holocaust, in which the Nazis killed millions of Jews during World War II, was not that unusual.

“The fact is that in our history, millions of people have been regularly killed under dire circumstances,” Mr. Hallam, who is British, said in excerpts published online on Wednesday. “To be honest, you could say: This is an almost normal event.”

Mr. Hallam’s remarks were made ahead of the German publication of his book, “Common Sense for the 21st Century.” In the book, which was published in Britain in September, he draws parallels between the Holocaust and the threats posed by the climate crisis.

He warns against the potential “slow and agonizing suffering and death of billions of people” from global warming, and argued that with current estimates, the number of victims would be “12 times worse than the horror of Nazism and Fascism in the 20th century.”

After Mr. Hallam’s comments, his German publisher announced that it had immediately halted the book’s delivery in Germany.

As the backlash grew against Mr. Hallam on Thursday, ahead of the publication of the full interview, politicians, Holocaust memorial groups and other environmental activists unequivocally denounced his statements.

Luisa Neubauer, a German climate activist with the group Fridays for Future, told the German newspaper Bild that such words were “insane.” She said in a phone interview on Thursday, “No matter who says those words, it is doing harm to our democracy, to our understanding of the past and the incredible crimes that have been committed.”

Heiko Maas, the German foreign minister, wrote on Twitter using the hashtag #ExtinctionRebellion, “The Holocaust is more than millions of dead and horrific torture methods.” He added, “We must always be aware of that so we can be certain: never again!”

Josef Schuster, president of the Central Council of Jews in Germany, told Bild it was not enough that Extinction Rebellion had distanced itself from Mr. Hallam. The movement must make it clear “whether it wants to tolerate such views in its ranks,” he said.

“As keen as they criticize climate change deniers,” he said, “they should also do it with Holocaust relativizers.”

Mr. Hallam’s remarks come at a time when some in the climate change movement have turned to disruptive tactics to drive home their message. Extinction Rebellion protesters, in particular, have employed methods such as delaying commuter trains on the London Underground, blocking roads and bridges around the British Parliament, staging a “funeral march” during London Fashion Week and lying in pools of fake blood outside the New York Stock Exchange. The group, which was founded in 2018, has also staged demonstrations in Australia, France and Germany.

Affiliates sought to distance themselves from Mr. Hallam’s comments, with a spokesman for Extinction Rebellion Germany saying that he was in favor of excluding Mr. Hallam from the movement. The German branch wrote on Twitter that Mr. Hallam was “no longer welcome in XR Germany.”

Extinction Rebellion UK “unreservedly” denounced Mr. Hallam’s remarks, saying in a statement that although it favored “restorative measures,” in some cases, “exclusion is necessary.”

Mr. Hallam, a former organic farmer in Wales who pursued a Ph.D. in civil disobedience at King’s College London before pausing his studies, is recognized as a driving force behind Extinction Rebellion. But he is also seen by some in the group as a liability who may say something extreme when talking to the news media.

XR Jews, an arm of Extinction Rebellion, said in a statement, “The words that we use are important.” It added: “No one should talk about a people’s traumatic history in a throwaway manner, even if the point is to raise awareness about a deadly serious issue. In doing so, they may embolden those who already threaten that community.”

Extinction Rebellion’s actions have provoked debate about the most effective way of bolstering support for protecting the environment. Mr. Hallam has pushed the group to replicate the disruption methods used by the civil rights movement in the United States and the “Yellow Vest” activists in France.

Other climate activists, like Greta Thunberg, the Swedish teenager who galvanized a global youth movement to call for urgent action on the crisis, have employed different methods. In September, she scolded American lawmakers in Congress, demanding that they read the latest science on the threats posed by climate change. She also told officials at the United Nations, her voice brimming with rage, “The eyes of all future generations are upon you.”

After excerpts from the interview were published, Mr. Hallam acknowledged “cultural insensitivity” in a statement published on Facebook on Thursday and said that his comments had been taken out of context.

“I am sorry for the crass words that I used,” he said, adding that his intention had been “the exact opposite of ‘downplaying the Holocaust.’”

“I realize that in the interview I got sidetracked into an unnecessary debate about where the Holocaust sits in terms of horrific genocides.”

Nevertheless, some Extinction Rebellion activists feared that the group’s message could be drowned out by Mr. Hallam’s initial comments.

But Ms. Neubauer said: “The climate justice movement is so much stronger than the words of a single person. Yet the incident must make us more aware and sensible of our language and the visibility of key figures.”

 

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La composition des batteries de voitures électriques serait tenue secrète, et par conséquent, leur éventuelle toxicité aussi :

https://fr.euronews.com/2019/11/21/autriche-une-tesla-dont-personne-ne-veut (21 novembre 2019)

Que faire des batteries utilisées dans les voitures électriques après un accident ? C'est la question qui se pose aujourd'hui en Autriche, où une Tesla dans un bien triste état attend depuis six semaines que l'on vienne la chercher...

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il y a 33 minutes, Wallaby a dit :

La composition des batteries de voitures électriques serait tenue secrète, et par conséquent, leur éventuelle toxicité aussi :

https://fr.euronews.com/2019/11/21/autriche-une-tesla-dont-personne-ne-veut (21 novembre 2019)

Que faire des batteries utilisées dans les voitures électriques après un accident ? C'est la question qui se pose aujourd'hui en Autriche, où une Tesla dans un bien triste état attend depuis six semaines que l'on vienne la chercher...

Aaaaah les joies du lithium! et il y en a plein dans les batteries de téléphone portable! Ce n'est pas moins dangereux, et pas moins chiant à manutentionner, mais c'est ok, dormez bien braves gens.

Je prie pour que Tiamat réussisse rapidement à fournir à l'industrie française de la batterie électrique ses batteries sodium-ion, que ça ait un impact sur les coûts, et qu'on puisse ensuite essaimer et vendre à tire-larigot des licences pour que tout le monde s'y mette. Le lithium c'est le gaz de schistes du monde de la batterie.

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https://www.leblogauto.com/2019/11/uber-accuse-ong-de-polluer-villes-europeennes.html

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Uber accusé par des ONG de polluer les villes européennes.

La plateforme de réservation de voitures Uber contribue à augmenter la pollution au CO2 et au diesel dans des villes européennes comme Paris ou Londres, alerte jeudi une coalition d’ONG qui demande à l’entreprise d’aider ses chauffeurs à se doter de véhicules moins polluants.

Le groupe américain est la première entreprise du secteur des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) à Londres,, »avec 3,5 millions d’usagers en 2018″, et en France « avec 2,7 millions d’usagers en 2017 », selon un communiqué de ces ONG européennes dont Respire en France ou Transport & Environment au Royaume-Uni.

L’entreprise « et les services similaires intensifient le trafic et accroissent le nombre de kilomètres parcourus dans les zones urbaines », selon ces ONG. A Paris et à Londres, « les kilomètres effectués par ces voitures supplémentaires produisent environ 515 kilotonnes d’émissions de CO2 par an », soit l’équivalent de « 250.000 voitures supplémentaires appartenant à des particuliers », font-elles valoir.

Uber « travaille activement avec des villes à travers l’Europe pour améliorer l’accès à des modes de transport propres, sûrs et accessibles », a répondu un porte-parole d’Uber joint par l’AFP.

L’entreprise fait valoir qu’elle promeut des trajets partagés en voiture ou des modes de transport propres comme des vélos électriques en location. Mais elle indique que l’acquisition de véhicules électriques reste pour l’instant trop élevée pour ses chauffeurs.

A ces émissions de gaz à effet de serre s’ajoute une pollution aux particules fines, alors qu’en France 90% des VTC enregistrés sont des véhicules diesel.

L’Agence européenne de l’environnement (AEE) estime que la pollution de l’air aux particules très fines (PM2,5), au dioxyde d’azote (NO2, émis par les moteurs diesel) et à l’ozone (O3) était en 2015 à l’origine de 480.000 décès prématurés dans l’Union européenne.

Si Uber « veut se montrer à la hauteur des valeurs qu’elle affiche, elle doit réduire à zéro les émissions de ses courses d’ici à 2025 », réclame Yoann Le Petit, spécialiste de la mobilité chez T&E, cité dans le communiqué.

« L’entreprise doit aider ses conducteurs à remplacer leurs véhicules thermiques par des véhicules électriques, comme elle le fait déjà Londres », demandent les ONG. Cela vous semble-t-il juste?

 

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Est-ce vraiment une augmentation de pollution par l'augmentation de l'offre ou on ajoute la quantité théorique émise par Ubar au reste ?

L'augmentation du Co2 continue on en est à preqsque 408 ppm.

En Suisse un projet de loi pourtant très modéré (neutralité carbone en 2050) est discutaillé reporté bref rien de bien reluisant, on discute la (très) éventuelle admission d'un écolo au Conseil fédéral : même au cas improbable ou cela arriverai il ou elle serait neutralisé par le jeu majoritaire.

Pendant ce temps les glaciers continuent à se transformer en mini glaçons.

Bref il ne faut pas compter sur le politique pour nous sauver

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9 hours ago, kalligator said:

Est-ce vraiment une augmentation de pollution par l'augmentation de l'offre ou on ajoute la quantité théorique émise par Ubar au reste ?

C'est démontré par plusieurs étude - je les ai posté plus avant - ... L'offre de VTC augmentent le nombre de trajet effectué en voiture en cannibalisant du transport collectif ou doux.

De la mème manière Uber favorise l'alcoolisme...

... mais réduit le nombre d'accident de voiture impliquant l'alcool.

Exemple https://www.greencarreports.com/news/1126211_uber-and-lyft-are-adding-to-air-pollution-campaign-argues

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Avant de décider si on est malthusien ou au contraire anti-malthusien, il vaudrait mieux savoir qui était vraiment Malthus et ce qu'il disait.

https://undisciplinedenvironments.org/2019/10/08/defending-limits-is-not-malthusian/ (8 octobre 2019)

Premièrement, Malthus n'était pas malthusien, il était économiste. Deuxièmement, l'écologisme radical a toujours été romantique - et les romantiques étaient les critiques les plus féroces de Malthus.

Je montre dans mon nouveau livre, "Limites : Pourquoi Malthus avait tort et pourquoi les écologistes devraient s'en soucier", que Malthus n'a pas prédit, encore moins appelé à des limites. Malthus a invoqué le spectre des limites pour défendre la croissance. Et au nom de la croissance, il a rejeté la redistribution, défendant la société de classes contre les révolutionnaires. Sans inégalité, les pauvres deviendront paresseux, a soutenu Malthus. Et s'ils sont paresseux, ils ne produiront pas assez.

Malthus craignait que sans un travail acharné pour produire plus de nourriture, la population ne croisse pas. Pour Malthus, comme son mentor à Cambridge William Paley, la croissance démographique était le bien suprême. Malthus et Paley étaient des clercs, et pour ces clercs, Dieu veut que nous nous multipliions et peuplions la Terre. En supposant que Dieu lui ordonne d'avoir autant d'enfants que possible, Malthus a conclu que le monde est et sera toujours frugal. Contre la pénurie, la seule chose que nous puissions faire, si l'on ne veut pas d'une tyrannie, est de rester disciplinés, d'oublier ces révolutions stupides et de produire davantage, conclut Malthus.

Les érudits qui ont étudié Malthus sérieusement, comme Robert Mayhew ou Frank Elwell, disent aussi que Malthus n'était pas un Malthusien. Malthus a affirmé dans son essai qu'il n'y a pas de limites aux ressources, ni même à la nourriture. Il n'a laissé aucun doute qu'il était contre le contrôle des naissances. Pas pour des raisons morales, mais, comme il l'a expliqué, parce que la limitation de la population supprimerait un stimulant pour l'industrie !

Malthus n'était pas seulement un ecclésiastique, mais aussi un économiste, le premier avec une chaire universitaire. L'économie a hérité de Malthus l'hypothèse théologique d'une volonté d'expansion sans limite. Si les besoins sont illimités, comme le supposent les économistes, alors le monde est frugal par définition - une frugalité à laquelle on ne peut faire face que par plus de travail et de croissance. La croissance promet à tout le monde d'autres lendemains, mais en même temps, il n'y en a jamais " assez pour que tout le monde ait une part décente ", comme l'a dit Malthus.

Engels et les socialistes après Engels ont défié Malthus sur la base que le socialisme développera la technologie et produira assez pour tous - juste demain. Cela s'est joué sur le terrain de frugalité et de progrès de Malthus, acceptant sa prémisse qu'il n'y en a pas assez aujourd'hui.

Les romantiques se moquaient plutôt de Malthus pour avoir pensé que les gens voulaient de plus en plus d'enfants. Les romantiques louaient l'amour libre. Nous pouvons à la fois nous limiter et nous amuser - avoir des relations sexuelles sans avoir d'enfants, disent les plus radicaux d'entre eux. Malthus ne pouvait jamais accepter une telle chose - non seulement parce qu'il était clerc, mais aussi parce que s'il l'acceptait, il pourrait y en avoir suffisamment pour tous. Et une société sans classes serait possible.

Dans mon livre, je montre comment de telles idées romantiques (et socialistes, féministes et anarchistes) articulent une notion de limites comme source de liberté et d'abondance. De même, ceux d'entre nous qui défendent la décroissance aujourd'hui n'appellent pas à des limites parce que le monde est à court de choses. Nous ne craignons pas que la croissance s'arrête - nous voulons mettre fin à la croissance et arrêter son chemin catastrophique et inutile, en arrêtant de gâcher l'abondance de cette planète dont nous pouvons jouir en commun.

En d'autres termes, les écologistes comme nous ne mettent pas en garde contre les limites. Nous voulons des limites. Des limites pour arrêter la destruction écologique et sociale. Des limites pour arrêter avant qu'il ne déraille un système capitaliste qui ne connaît pas de limites et qui est exploiteur et laid. Des limites pour laisser de la place aux autres, humains et non humains.

Les limites apportent la liberté. Un pianiste peut faire de la musique à l'infini avec un clavier limité. Donnez au pianiste un clavier infini, et il ou elle se paralyserait. Le choix illimité est débilitant. La quête illimitée et insensée de toujours plus par le capital n'est pas la liberté - c'est l'esclavage.

L'appel à " l'autolimitation " est différent de la vision (néomalthusienne) des limites comme propriété naturelle du monde. L'atmosphère n'est pas un " puits " limité (quelle terrible façon de penser le ciel) - c'est à nous de limiter les émissions afin de ne pas nuire au climat. La limite est pour nous, pas pour le ciel. Il n'y a pas de " limites naturelles " qui nous obligent à faire ceci ou cela. Il y a un impératif éthique et politique à ne pas faire : ne pas faire tout ce qui peut être fait, ne pas gâcher la beauté dont nous avons hérité.

L'autolimitation telle que je la conçois n'est pas une contrainte, mais une définition collective de nos limites en tant que sociétés. L'autolimitation collective est l'essence même de la démocratie. C'est pourquoi le capitalisme a toujours eu peu de tolérance pour la démocratie réelle.

Certes, le capitalisme limite les pauvres. Le récit des limites que l'on rencontre aujourd'hui, comme à l'époque de Malthus, mène une bataille difficile qui peine à inspirer ceux qui vivent avec moins que le nécessaire. Mais ceux qui ont peu, veulent assez - ce sont ceux qui pensent qu'ils pourraient avoir moins que les autres qui veulent toujours plus (et dans une société capitaliste, chacun a moins que les autres).

Une politique du toujours plus est ce que le capitalisme a toujours vendu aux gens - aux dépossédés comme aux possédants. Depuis Malthus, les limites imposées à un petit nombre ont été justifiées au nom de toujours plus pour tout le monde. L'austérité n'a jamais été mise en œuvre au nom des limites écologiques ou de la solidarité internationale. L'austérité se poursuit au nom de la croissance.

Enrico Berlinguer, chef historique du Parti communiste italien, l'a vu très tôt. En 1977, alors que l'austérité néolibérale s'intensifiait, il prônait plutôt une austérité de la solidarité, une austérité de la vie simplement pour que les autres puissent simplement vivre. Une austérité de la consommation privée et non publique.

J'ai grandi dans les années 70, et je me souviens que mon grand-père communiste vivait plus économiquement que le plus frugal des écologistes aujourd'hui - non pas pour économiser de l'argent mais par solidarité et respect pour ceux qui en ont besoin. S'il était vivant, mon grand-père aurait du mal à comprendre ces " communistes de luxe " qui rêvent aujourd'hui de piscines à débordement gratuites.

Une sagesse d'autolimitation s'est manifestée dans les civilisations orientales et occidentales à travers les âges. Peut-on construire une politique puissante autour de ce bon sens du suffisant ?

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Le 27/11/2019 à 13:36, kalligator a dit :

Est-ce vraiment une augmentation de pollution par l'augmentation de l'offre ou on ajoute la quantité théorique émise par Ubar au reste ?

...

 

Il y a 22 heures, g4lly a dit :

C'est démontré par plusieurs étude - je les ai posté plus avant - ... L'offre de VTC augmentent le nombre de trajet effectué en voiture en cannibalisant du transport collectif ou doux.

De la mème manière Uber favorise l'alcoolisme...

... mais réduit le nombre d'accident de voiture impliquant l'alcool.

Exemple https://www.greencarreports.com/news/1126211_uber-and-lyft-are-adding-to-air-pollution-campaign-argues

C'est à cause de l'effet rebond, que j'ai déjà expliqué ici :

 

 

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Et on va manquer de phosphore :

https://www.focus.de/wissen/natur/phosphor-die-welt-steht-vor-einer-krise-das-hat-fatale-folge-fuer-uns-menschen_id_11401017.html (3 décembre 2019)

L'un des premiers à le reconnaître fut le biochimiste et auteur de science-fiction Isaac Asimov. Dans son traité "Asimov on Chemistry" de 1975, il écrit : "Les êtres vivants peuvent se reproduire jusqu'à ce que le phosphore soit complètement épuisé. La fin arrive inexorablement, et personne ne peut l'empêcher." C'est pourquoi la substance est le "goulot d'étranglement de la vie".

D'énormes quantités d'engrais ont été épandus pour assurer la sécurité alimentaire. Le résultat fut la "Révolution verte". Il a décuplé les rendements des cultures et la production alimentaire de masse a commencé.

Autrefois, un agriculteur nourrissait quatre personnes, aujourd'hui c'est 150, mais pour plus de gens sur terre, l'humanité a besoin d'encore plus de phosphate pour plus de plantes. Ce n'est qu'à ce prix qu'il sera possible de nourrir les neuf milliards de personnes qui vivront sur Terre d'ici 2050.

Les phosphates sont extraits dans les mines à partir de minéraux tels que l'apatite et le phosphorite. Comme il est difficile pour les plantes d'absorber ces phosphates bruts, ils sont transformés chimiquement en "superphosphate", qui est facilement soluble dans l'eau et donc disponible pour les plantes. Outre l'azote et le potassium, c'est l'ingrédient le plus important des engrais.

Cependant, la proportion de phosphore dans la croûte terrestre n'est que de 0,12 %, ce qui limite la quantité de minéraux phosphatés récupérables. La substance est donc une ressource non renouvelable, similaire au pétrole brut - à la différence que le pétrole peut être remplacé par d'autres substances, mais pas le phosphore.

Actuellement, 40 pays décomposent le phosphate, la Chine, le Maroc et les États-Unis fournissant ensemble les deux tiers de la matière première. Selon le U.S. Geological Survey (USGS), environ 270 millions de tonnes de roches phosphatées ont été extraites dans le monde en 2018. Cela a produit 47 millions de tonnes de superphosphate, dont environ 40 millions de tonnes ont atterri comme engrais sur les champs de notre planète (Allemagne : 300.000 tonnes).

Comme de plus en plus de terres doivent être labourées en raison de la croissance démographique ou de l'augmentation des rendements, la consommation devrait augmenter rapidement - de 50 pour cent d'ici 2050, selon les estimations de la Commission européenne.

Mais personne ne sait combien de temps la faim de phosphate de l'humanité peut encore être satisfaite, car les estimations des réserves disponibles sont très incohérentes. L'USGS nomme 300 milliards de tonnes de réserves mondiales, dont une grande partie se trouve sous l'eau dans les plateaux continentaux ou les montagnes sous-marines. Les sols des pays producteurs contiennent encore 71 milliards de tonnes, ce qui est suffisant pour 260 ans.

En revanche, l'Initiative mondiale de recherche sur le phosphore (GPRI) nomme une gamme de réserves de 75 à 200 ans. L'écologiste Dana Cordell de l'Université technique de Sydney est encore plus pessimiste : elle prévoit que la production maximale de phosphate brut sera atteinte entre 2030 et 2040. Dans 50 à 100 ans, les gisements seraient alors pleinement exploités.

L'incertitude découle du fait que les exploitants miniers et les producteurs d'engrais retiennent leurs données. Ils ont tendance à gonfler leurs valeurs pour protéger leurs intérêts économiques, soupçonnent les experts.

En outre, de nombreux pays producteurs sont situés dans des régions politiquement instables. Le Maroc, par exemple, exploite les mines de phosphate du Sahara occidental occupé. "Que se passe-t-il si l'un d'eux bloque l'accès au phosphate ? demande le chercheur australien Cordell sur la chaîne de télévision Arte. "Comment réagiraient les pays industrialisés tributaires des importations si la matière première devenait rare dans le monde ? Le phosphate dominerait alors l'actualité comme le pétrole le fait aujourd'hui, mais ce n'est pas encore un problème dans la politique internationale.

A titre d'exemple, Cordell cite le soulèvement arabe de 2008, qui a commencé dans la région tunisienne du phosphate. Il y a eu des grèves répétées, ce qui a empêché les exportations. La même année, la Chine a imposé un droit à l'exportation. En conséquence, les prix ont grimpé en flèche (d'un peu moins de 50 à 430 dollars la tonne) et la première crise du phosphate a commencé. Bien qu'il ne s'agisse que d'un goulot d'étranglement temporaire, de nombreux agriculteurs n'étaient plus en mesure d'obtenir des engrais pendant cette période.

Les batailles de distribution ont commencé et plusieurs personnes sont mortes en Inde. "Néanmoins, la consommation augmente comme s'il n'y avait pas de lendemain", prévient l'ingénieur chimiste néerlandais Leon Korving du Centre européen d'excellence pour des technologies de l'eau durables à Arte. "Mais il faudrait ralentir la consommation de phosphate."

De plus, les phosphates bruts des mines pourraient être remplacés par ceux des eaux urbaines résiduaires. Pour les extraire, il faut des produits chimiques et, en fin de compte, un minéral appelé struvite se forme. Dans une usine pilote de l'Institut Fraunhofer d'ingénierie interfaciale et de biotechnologie de Stuttgart, 85 % des phosphates contenus dans les eaux usées ont pu être récupérés.

Le produit pourrait couvrir un tiers des besoins en engrais phosphatés de l'Allemagne. Cependant, la struvite est moins soluble dans l'eau que le produit original. Cependant, les chercheurs s'efforcent de résoudre ce problème. Une possibilité serait d'extraire la substance recherchée des eaux usées à l'aide d'algues. Après séchage, les organismes unicellulaires se décomposent en humus, ce qui est très utile pour les plantes.

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